Philosophie, science et politique : Réponse au Professeur Van Houtte*

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Philosophie, science et politique : Réponse au Professeur Van Houtte*"

Transcription

1 Philosophie, science et politique : Réponse au Professeur Van Houtte* Maureen Cain Introduction Dans son article sur «les fondements scientifiques de la sociologie du droit», non seulement le Professeur Van Houtte fait preuve de l érudition à laquelle ses travaux nous ont habitués mais encore il réussit à mettre en évidence, avec beaucoup de clarté et de précision, les problèmes les plus fondamentaux de cette discipline. C est un service d importance rendu à la sociologie du droit ; j espère y ajouter un peu dans cette brève réponse en soulignant quelques-uns des arguments en faveur d un point de vue radicalement différent. Van Houtte et moi-même sommes d accord, je crois, sur le fait que le débat et la discussion sont essentiels pour empêcher la science de tomber dans l idéologie et c est pourquoi j espère qu on considérera cette réponse comme une contribution à une entreprise conjointe : la sociologie empirique du droit. Alors qu on me permette encore un mot pour insister sur les points de vue que le Professeur Van Houtte et moi partageons. Nous croyons tous deux que les connaissances scientifiques comportent des conditions nécessaires qui les distinguent des autres discours (ou de la plupart d entre eux). [C est une question plus problématique de savoir si ces conditions considérées conjointement constituent une condition suffisante, une spécificité par rapport à tous les autres discours (Cain et Finch, 1981)]. Et, c est important, nous partageons le point de vue que la sociologie en général, y compris la sociologie du droit, est une discipline empirique. Donc, en ce qui concerne ces deux points les plus importants, nous sommes engagés dans la même entreprise, et notre discussion intervient dans le cadre de ces prémisses sur lesquelles nous sommes d accord. Néanmoins, le Professeur Van Houtte a raison de distinguer sa position de la mienne. Nos avis diffèrent non seulement sur la nature humaine, dont je dirai un mot à la fin, mais aussi sur le rôle * Trad. de l anglais par Arlette Lagarde, CRIV, Vaucresson. 237

2 M. Cain Philosophie, science et politique : Réponse au Professeur Van Houtte de la philosophie, le rôle de la théorie et le rôle de la politique. Je saisirai l occasion qui m est offerte ici par Droit et Société pour développer brièvement chacun de ces points à tour de rôle. Bases philosophiques Toute pratique scientifique suppose une onto]ogie et une épistémologie. C est la position que je défends contre Jean Van Houtte et que je veux essayer de justifier ici. On ne peut analyser un objet si l on n a pas une conception de l être de cet objet. Cette conception influencera et déterminera les manières possibles d avoir une connaissance de cet aspect. Dans sa conception positiviste des faits sociaux, Durkheim les considérait comme des «choses» (ce qui correspondait pour lui à la catégorie des objets des sciences physiques) bien qu on ne puisse les observer sensorielle ment, et cette conception se formait et s articulait avec une épistémologie incluant la médiation d «indicateurs» des faits sociaux, qui 501 1t sensorielle ment observables, et avec une méthodologie qui permet de choisir entre les indicateurs (par exemple, se rencontre dans toutes les sociétés d un type social donné, etc.) et qui, à son tour, est reliée aux techniques du traitement statistique, par exemple. Ces liens entre ces phases de la connaissance (ontologie, épistémologie, méthodologie, technique) ne sont pas indispensables, mais a) il est possible de spécifier les manières dont ces quatre phases s articulent et b) l ontologie exclut certaines épistémologies envisageables, par exemple le constructivisme, l épistémologie exclut certaines méthodologies et la méthodologie exclut certaines techniques. Je ne veux pas dire par là que les liens ou les articulations sont totalement négatifs. Une recherche des indicateurs requiert aussi une méthodologie qui permette leur identification, quoique aucune méthodologie particulière ne soit indispensable : on pourrait concevoir d autres façons d identifier ces indicateurs. C est pourquoi nous ajouterons un troisième lien d articulation entre les phases : c) l ontologie cadre les problèmes pour l épistémologie ; l épistémologie cadre les problèmes pour la méthodologie ; et la méthodologie cadre les problèmes techniques. Et je le répète, aucune de ces articulations entre les phases n est déterminée par la phase «antérieure». La créativité est toujours possible. Mais il faut que les articulations aient un sens logique. Pour moi (et, à propos, également pour Karl Popper), il faut que les articulations entre les phases soient objectives. Pour ces raisons, je ne peux pas être d accord avec le Professeur Van Houtte lorsqu il soutient qu on peut, et qu en réalité on devrait séparer la pratique sociologique des présuppositions ontologiques. 238

3 La théorie : d abord ou après? Mon second différend avec le Professeur Van Houtte concerne le rôle de la théorie dans la recherche sociologique. Et, bien que je m identifie moi-même comme marxiste, j aurai recours une fois de plus à un modèle non-marxiste, à un autre des pères-fondateurs que j admire profondément. Ce n est pas parce que je veux dissimuler ma position personnelle (qui a été le principe directeur de mes recherches) mais parce qu Emile Durkheim et Max Weber ont tous les deux profondément réfléchi sur leur travail et par conséquent nous ont laissé des explications détaillées sur la façon dont ils faisaient de la sociologie et croyaient qu on devait en faire. En outre, je ne prétends pas que mon point de vue sur la nature de la science soit exclusivement marxiste et, en réalité, beaucoup parmi les marxistes peuvent ne pas le partager. Je ne suis pas d accord pour penser que la sociologie du droit est une science positive, dont la méthode ne peut s appliquer que pour les faits sociaux directement observés. Je ne crois pas que, sans théorie, les faits sociaux puissent être observés ou constitués en données. Au contraire, je crois qu on doit construire les concepts du premier degré des objets-du-monde avant de pouvoir «reconnaître» ces objets d une façon adaptée à la science. C est notre sens commun préexistant qui fixe les limites à notre connaissance si, par exemple, nous supposons qu une famille ou un juriste est un objet pré-déterminé dans le monde ou même si nous essayons d en construire une définition simplement opérationnelle, sur la base de cette connaissance de sens commun : à cette étape doit succéder une investigation dont les résultats sont ensuite théorisés c est ce que j appelle «l approche théorique après». Au contraire, j avance l idée que les concepts des objets du premier degré sont eux-mêmes construits au cours de la recherche et en relation avec une partie préexistante, théorie de la partie émergente. Prenons un exemple webérien, à savoir son concept du protestantisme. Ce n est pas une définition opérationnelle établie en fonction des noms des «églises» ou du nombre des fidèles qui les fréquentent et ce n est pas non plus la question de l idéologie que Weber retient comme signifiant arbitrairement choisi. Sa «reconnaissance» de l importance des doctrines sur la prédestination, de l incertitude chronique qu elles engendrent et le lien contradictoire entre ces doctrines et ce modèle paradoxal de l accumulation matérialiste et de l ascétisme, est une construction de type-idéal extrapolée à partir d une réflexion théologique approfondie et construite en liaison avec le concept particulier du capitalisme qu il développe. La conclusion théorique est un artefact de la construction du concept comme c est toujours le cas. Et, dans ses écrits méthodologiques, Weber est catégorique à ce sujet. Il n est pas possible d appréhender directement le monde (à cause de 239

4 M. Cain Philosophie, science et politique : Réponse au Professeur Van Houtte son infinité extensive et intensive). On peut le faire seulement par la construction du concept, ce qui implique un choix et, osons le dire, des valeurs. Les concepts eux-mêmes, afin d être des concepts, doivent être capables de s articuler dans la théorie avec d autres concepts. Pour Weber, la théorie venait d abord ; lui succédait une estimation impartiale (sans jugement de valeur) du fait sur le plan des concepts construits ; venait ensuite, résultat de cette estimation, une explication théorique plus décisive. En d autres termes, avoir une connaissance impartiale et objective au sens que Weber ne signifie pas qu on parte de modèles de faits bruts qu on théorise ensuite : modèle de la théorie en second. Plus exactement, sans travail théorique, le projet ne peut absolument pas être mis en route. Cela signifie qu il est possible d accepter une des conclusions de Van Houtte. Les sciences ne sont pas additives. Mais on peut aussi aller plus loin. Les connaissances produites par la sociologie ne sont pas additives. Si elles sont des élaborations en fonction de concepts qui sont rassemblés et organisés dans une théorie générale, alors bien sûr ces connaissances peuvent trouver des modes d articulation utilisables. Mais si les concepts du premier ou du second degré ne s articulent pas ainsi ou s articulent avec une théorie générale différente, alors même les connaissances produites dans le cadre de la sociologie restent discontinues et décousues. Nous dirons, évoquant à nouveau Popper, que ces théorisations isolées sont de la science moins rentable et, par conséquent, moins bonne. Politique et connaissance Mes positions ontologiques et épistémologiques personnelles m amènent à être d un avis radicalement différent de celui du Professeur Van Houtte sur la question des relations entre la connaissance et la politique (au sens large des organisations du pouvoir plutôt qu au sens étroit de l affiliation à un parti). J espère, toutefois, que les recherches empiriques que j ai effectuées au cours des années établissent clairement que je ne suis pas encline au partipris ou à la polémique primaire. Qu on me permette donc de développer dans quels sens importants la connaissance est politique. Mes présuppositions ontologiques sont des présuppositions réalistes. Je crois, en particulier, que les relations sociales, quoique continuellement en cours de création et de re-création, ont à tout moment une réalité autonome, que les sociologues cherchent à expliquer en construisant le concept de relations comme l objet de leur science. Je crois, c est vrai, en «une réalité matérielle qui existe par ses apparences, antérieure au discours à son sujet ou même à la possibilité de la connaître». En construisant les relations comme cet aspect de la réalité qu ils cherchent à comprendre, les sociologues sont, implicitement ou explicitement, en train d affir- 240

5 mer qu on peut, indépendamment des gens, comprendre les espaces de jonction entre eux. Les façons dont les gens se comportent, y compris la parole, révèlent la nature de ces relations. Des modèles de comportement relativement stables indiquent les catégories spéciales de relations que nous décrivons, à un niveau, comme institutionnalisées (connaissance, politique, etc.) ; à un niveau plus profond et en même temps encore plus abstrait, nous pouvons indiquer les structures de relations (y compris la connaissance et le pouvoir) qu on peut théoriser pour expliquer en partie la façon dont diverses institutions sont continuellement re-formées et changées, à la fois sur le plan interne et les unes par rapport aux autres. Les structures, en tant que concepts d une réalité dont nous croyons qu elle existe, sont impuissantes à provoquer quoi que ce soit. Mais dans deux cas, on a développé des théories élaborées de structures dont on peut démontrer heuristiquement qu elles donnent un sens aux façons institutionnalisées dont les gens pensent/parlent/se comportent. Ces deux cas sont a) la théorie marxiste sur la façon dont les classes se forment et se reforment dans les relations qui constituent la production, la distribution et l échange, théorie qui a été élaborée avec un succès variable pour inclure la politique et la connaissance, relations qui sont également actives dans ces processus ; et b) la structure sexe/genre, également répandue mais à des époques différentes, que Harsock a le plus clairement explicitée. Jusqu ici, j ai tracé les grandes lignes d une ontologie et, pour partie, d une méthodologie (analyse des comportements pour identifier les modèles). Cependant, la relation cruciale entre la connaissance et la politique se produit au niveau épistémologique. En bref, je considère que les sociologues font partie des institutions (je veux dire leur profession) et ils font également partie de ces deux structures que nous avons découvertes jusqu ici. Comme personne d autre, ils parlent de lieux situés dans la société ; ces lieux peuvent être identifiés et sont constitués de connaissances partagées, ou au moins de discours partagés, aussi bien que de facteurs économiques et de facteurs politiques/organisationnels. La connaissance, en fait, n est jamais ni totalement individuelle, ni totalement autonome. Mon ontologie me conduit en outre à affirmer qu on ne peut comprendre le niveau d institutionnalisation des pratiques de la connaissance (c est-à-dire le professionnalisme) que si on identifie les modes d articulation de ces pratiques avec le niveau plus fondamental de ces deux structures. Mon ontologie me conduit à affirmer que c est toujours possible ; qu il n y a pas de pratique institutionnalisée (familiale, professionnelle, ritualiste, etc.) qu on ne puisse étudier pour identifier ses relations avec la structure sexe/genre ou avec la structure de classe ; qu il n y a probablement pas de pratique institutionnalisée qui ne soit articulée avec ces structures (cela 241

6 M. Cain Philosophie, science et politique : Réponse au Professeur Van Houtte est concevable, comme il est concevable qu il existe d autres structures non imaginées mais potentielle ment théorisables). On peut arguer à juste titre que la sociologie n est pas une unité ; que nous ne parlons pas tous du/des même(s) lieu(x). C est exact. Les pratiques du savoir professionnel ne sont ni unitaires ni figées. Les relations de tout sous-ensemble identifiable de pratiques sociologiques avec les structures de classe et sexe/genre deviennent par conséquent dans chaque cas la matière d une investigation empirique. Je n ai pas effectué ces travaux empiriques (bien que j ai procédé ainsi pour ma recherche sur les juristes anglais). Mais l argument épistémologique, que toute connaissance doit nécessairement être parlée à partir d un lieu, demeure. Et puisque ces lieux sont constitués dans le débat politique et idéologique (d où cette discussion), toute connaissance est politique. Et puisque ces lieux de débat institutionnalisés sont articulés avec deux structures plus fondamentales, toutes les connaissances et tous les débats sont articulés d une manière ou d une autre avec les positions de classe et de genre. L attitude responsable, me semble-t-il, n est pas de nier ce caractère inévitable et de réclamer en conséquence le privilège d être libéré de la nécessité d un examen minutieux ; mais plutôt de reconnaître le caractère inévitable, de retrouver les liaisons et de se mettre, ainsi que ses collègues, dans la position de choisir plus consciemment la nature de leurs articulations avec les structures de classe et sexe/genre, et, au niveau institutionnalisé (ou niveau de l organisation), de travailler sur le plan de l État pour que soient possibles ces engagements et ces libertés. De cette façon, la science sociologique deviendra plus lucide sur elle-même et je suis certaine que Van Houtte et moi-même serons tous deux très heureux de ce résultat. À propos des gens J ajoute ce paragraphe final sur les gens -- sur la nature humaine -- car c est là, à la page 5 de l article de Van Houtte, que le débat a commencé. Dans le contexte de la brève discussion ontologique et épistémologique qui précède, il m est maintenant possible de placer mes commentaires de 1983 avec lesquels je suis toujours en accord. Pour les sociologues, le concept premier est la relation à partir de laquelle on identifie les niveaux d analyse plus profonds et plus abstraits. Comportement/ parole/pensée humains sont donc à la fois le fait et le a produit «des relations. Pour le sociologue, c est cela la nature humaine pour autant qu on puisse la connaître. Sans doute, le biochimiste et le théologien ont des points de vue différents : je serais surprise, même inquiète, s il n en était pas ainsi. Mais pour le sociologue, c est la seule chose qu on connaisse et qu on puisse connaître sur les gens. Si la nature humaine «elle-même» est pré-supposée et qu on lui donne le premier rang ontologique, alors on est sorti de la sociologie pour en- 242

7 trer dans un autre mode de pensée. Il est logiquement impossible qu il en soit autrement. Mais ce qu il ne faut pas oublier dans tout cela, c est qu en exerçant leurs relations, les gens sont aussi en train de les faire et de les changer. Autrement, il serait impossible pour moi de dire, comme je viens de le faire : allons, sociologues féministes et marxistes, il faut nous unir plus étroitement et mettre à la disposition de nos collègues nos analyses de la nature du monde et de la science. La potentialité de la politique est sans doute ce qu il y a de plus extraordinaire à la fois pour les gens et pour la sociologie. Réplique Nous sommes fort sensibles au fait que Maure en Cain, dont nous avons toujours apprécié la confraternité amicale et le sérieux scientifique, trouve dans notre article matière à dialoguer. Sa réplique permet de préciser certaines de nos thèses et d élucider certains malentendus. Nous nous réjouissons qu il y ait accord sur le fait que : 1) «Les connaissances scientifiques comportent des conditions qui les distinguent des autres discours (ou de la plupart d entre eux)» ; 2) «La sociologie en général, y compris la sociologie du droit, est une discipline empirique». Il y aurait désaccord sur un certain nombre de points. Nous réagissons sur chaque point en particulier. Toute pratique scientifique suppose une ontologie et une épistémologie À l encontre de ce que M. Cain semble prétendre, il ne m est pas difficile de souscrire à cette thèse. En effet, j ai écrit «Il est incontestable que tout sociologue (du droit) a, consciemment ou inconsciemment, une certaine philosophie» (philosophie, c est-à-dire ontologie et épistémologie). Mais nous différons de M. Cain dans la mesure où nous insistons sur l autonomie» e l activité scientifique. Cette autonomie est relative car les présuppositions philosophiques influencent l activité scientifique. On en tiendra compte lors de la lecture d une étude sociologique. Toutefois la «déontologie» sociologique oblige le sociologue à prendre ses distances vis-à-vis de ses positions philosophiques. On peut avoir différentes positions philosophiques et collaborer à un même travail empirique. Je n exclus pas que certaines positions philosophiques (par exemple un marxisme dogmatique) peuvent exclure toute collaboration. 243

8 M. Cain Philosophie, science et politique : Réponse au Professeur Van Houtte Le rôle de la théorie dans la recherche sociologique M. Cain n est pas d accord avec ma thèse qu une science positive a peut s appliquer uniquement pour les faits sociaux directement observés... Je ne crois pas que, sans théorie, les faits sociaux puissent être observés ou constitués en données... Au contraire, j avance l idée que les concepts des objets du premier degré sont eux-mêmes construits au cours de la recherche et en relation avec une partie pré-existante, théorie de la partie émergente». Ces opinions de M. Cain, je les partage. D où vient un possible malentendu. Je propose deux clarifications. En référant au «vécu direct des faits sociaux», je voulais souligner que la connaissance scientifique est une connaissance au premier degré, afin d aboutir à des explications fondées sur des vérifications. La connaissance philosophique est une connaissance du second degré qui s efforce d intégrer les connaissances partielles dans des totalités infinies. (G. Gurvitch, La vocation actuelle de la sociologie, T. II, Paris, PUF, 1963, p ) En plus, le concept «théorie» de M. Cain est ambigu. Dans mon article, je plaide une déconnexion de la pratique sociologique des théories globales de société (par exemple le marxisme), ce qui est d un autre ordre que la théorie de Max Weber sur les origines du capitalisme. La théorie, comme la conçoit Max Weber, n est pas en contradiction avec mes vues sur la sociologie, au contraire. Politique et connaissance Sous le titre «politique et connaissance», M. Cain décrit ses positions épistémologiques et ontologiques qui, comme elle le remarque, ne sont pas les nôtres. Au cours de son exposé, la théorie de M. Cain subit certaines métamorphoses. Dans un premier temps, M. Cain écrit «dans deux cas on a développé des théories élaborées de structures dont on peut démontrer heuristiquement qu elles donnent un sens aux façons institutionnalisées dont les gens pensent/parlent/se comportent «. Il s agit de la théorie des classes sociales d une part et de la théorie concernant la «sex/gender structure» d autre part. De telles théories peuvent être considérées comme sociologiques. Mais M. Cain va plus loin : «Mon ontologie me conduit à affirmer que c est toujours possible ; qu il n y a pas de pratique institutionnalisée (familiale, professionnelle, ritualiste, etc.) qu on ne puisse étudier pour identifier ses relations avec la structure sexe/genre et la structure de classe». Il nous semble qu un tel «statement» est métasociologique, un «a priori». Une théorie sociologique doit, selon nous, toujours se soumettre à une possible vérification ou falsification empirique. M. Cain semble l exclure. N est-elle pas en contradiction avec la thèse qu elle prône au début de sa réplique : la sociologie est une discipline empirique. 244

9 Et la nature humaine? «Comportement/parole/pensée humains sont donc à la fois le fait et le a produit «des relations. Pour le sociologue, c est cela la nature humaine, pour autant qu on puisse la connaître. Sans doute le biochimiste et le théologien ont des points de vue différents». Ces phrases nous ont surpris. D un texte précédent, nous avions conclu que M. Cain considérait la nature humaine, comme telle, produit des structures sociales. Cela était en concordance logique avec la théorie marxiste traditionnelle. Accepter un discours théologique qui a une signification propre nous semble bien loin de cette tradition. 245

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS?

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS? Né dans un milieu où on lisait peu, ne goûtant guère cette activité et n ayant de toute manière pas le temps de m y consacrer, je me suis fréquemment retrouvé, suite à ces concours de circonstances dont

Plus en détail

Méthode universitaire du commentaire de texte

Méthode universitaire du commentaire de texte Méthode universitaire du commentaire de texte Baptiste Mélès Novembre 2014 L objectif du commentaire de texte est de décrire la structure argumentative et de mettre au jour les concepts qui permettent

Plus en détail

Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49

Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49 Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49 Fiche pédagogique Le thème du 49 e épisode dirige l attention sur une question fondamentale lorsqu il s agit de développer la pensée des enfants,

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

CHAPITRE 4. APPLICATION DE LA NOTION D ETABLISSEMENT STABLE

CHAPITRE 4. APPLICATION DE LA NOTION D ETABLISSEMENT STABLE COMMERCE ELECTRONIQUE ET IMPOTS @ OCDE CLARIFICATION POUR L APPLICATION DE LA DÉFINITION D ÉTABLISSEMENT STABLE DANS LE CADRE DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE : MODIFICATIONS DES COMMENTAIRES SUR L ARTICLE 5 22

Plus en détail

Consultez-nous. Traiter votre plainte par la résolution locale

Consultez-nous. Traiter votre plainte par la résolution locale Consultez-nous Traiter votre plainte par la résolution locale 2 Table des matières Qu est-ce que le Bureau du directeur indépendant de l examen de la police?...3 Qu est-ce que la résolution locale?...

Plus en détail

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen

Plus en détail

Stagiaire Ecole professionnelle supérieure (EPS)

Stagiaire Ecole professionnelle supérieure (EPS) Département fédéral des affaires étrangères DFAE Direction des ressources DR Personnel DFAE Stagiaire Ecole professionnelle supérieure (EPS) L ensemble des données figurant dans ce questionnaire sont soumises

Plus en détail

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU». Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses

Plus en détail

LES CROYANCES LIMITANTES

LES CROYANCES LIMITANTES 1998 Séminaire de Robert DILTS LES CROYANCES LIMITANTES Les 3 domaines les plus courants de croyances limitantes sont ceux qui concernent le manque d espoir (ce n est pas possible), le manque de confiance

Plus en détail

Katja Ingman. Être pro en anglais. Sous la direction de Marie Berchoud. Groupe Eyrolles, 2009 ISBN : 978-2-212-54352-0

Katja Ingman. Être pro en anglais. Sous la direction de Marie Berchoud. Groupe Eyrolles, 2009 ISBN : 978-2-212-54352-0 Katja Ingman Être pro en anglais Sous la direction de Marie Berchoud, 2009 ISBN : 978-2-212-54352-0 Fiche 1 Grow Your English : autoévaluation et plan d action Passez à l action : définissez votre objectif,

Plus en détail

Qu est-ce qu une problématique?

Qu est-ce qu une problématique? Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?

Plus en détail

Présentation du programme de danse Questions-réponses

Présentation du programme de danse Questions-réponses Présentation du programme de danse Questions-réponses Description du programme Le DEC préuniversitaire en Danse du Cégep de Rimouski offre une formation collégiale préparatoire à la poursuite d études

Plus en détail

Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE

Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE Demande de conseil. Le cas pratique est un exercice juridique qui, à l instar d une personne se trouvant en situation de litige avec autrui, demande conseil. C est un exercice

Plus en détail

Nous avons besoin de passeurs

Nous avons besoin de passeurs 1 Nous avons besoin de passeurs «Lier pratiques culturelles et artistiques, formation tout au long de la vie et citoyenneté» François Vercoutère Du point de vue où je parle, militant d éducation populaire

Plus en détail

2009 et DUBAR C., TRIPIER P., Sociologie des professions, Collection U, Armand Colin,, 2 éd., 2009

2009 et DUBAR C., TRIPIER P., Sociologie des professions, Collection U, Armand Colin,, 2 éd., 2009 L apport de la sociologie des professions 1 à une définition positive des professions libérales. Il est très difficile de trouver une définition «positive» des professions libérales, souvent les professions

Plus en détail

Suis-je toujours le même?

Suis-je toujours le même? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN Suis-je toujours le même? Introduction Avant de répondre à la question, il faut comme toujours en philosophie bien en comprendre le problème. Le " je suis " fait

Plus en détail

Ce que doit inclure un projet de mémoire ou de thèse

Ce que doit inclure un projet de mémoire ou de thèse Rachad ANTONIUS Sociologue, professeur, Département de sociologie, UQÀM (2007) Ce que doit inclure un projet de mémoire ou de thèse VERSION DU 26 JUILLET 2007 Un document produit en version numérique par

Plus en détail

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents

Plus en détail

Nature et formes du don : résumé

Nature et formes du don : résumé Nature et formes du don : résumé Par Gildas RICHARD La réflexion méthodique sur la notion de don a été, jusqu à présent, l apanage presque exclusif de deux grands types de discours : D une part, le discours

Plus en détail

AVONS-NOUS DES DEVOIRS MORAUX ENVERS NOUS-MÊMES OU SEULEMENT ENVERS AUTRUI?

AVONS-NOUS DES DEVOIRS MORAUX ENVERS NOUS-MÊMES OU SEULEMENT ENVERS AUTRUI? AVONS-NOUS DES DEVOIRS MORAUX ENVERS NOUS-MÊMES OU SEULEMENT ENVERS AUTRUI? L idée d asymétrie morale Mon point de départ, c est l idée qu il existe une asymétrie morale entre le rapport de soi à soi et

Plus en détail

1 Qu appelle-t-on «marge»? Résumé

1 Qu appelle-t-on «marge»? Résumé 1 Qu appelle-t-on «marge»? Résumé Il convient tout d abord de s entendre sur le vocabulaire et de s assurer que l on parle de la même chose. Le terme «marge» est ambigu. Couramment utilisé dans le langage

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

Camus l a joliment formulé : le seul. introduction

Camus l a joliment formulé : le seul. introduction introduction Camus l a joliment formulé : le seul choix qui s offre à nous, aujourd hui, est d être soit un pessimiste qui rit, soit un optimiste qui pleure. L optimiste croit que tout va bien. Dans La

Plus en détail

Appendice 2. (normative) Structure de niveau supérieur, texte de base identique, termes et définitions de base communs

Appendice 2. (normative) Structure de niveau supérieur, texte de base identique, termes et définitions de base communs Appendice 2 (normative) Structure de niveau supérieur, texte de base identique, termes et définitions de base communs NOTE Dans les propositions de Texte identique, XXX désigne un qualificatif de norme

Plus en détail

Faut-il tout démontrer?

Faut-il tout démontrer? Faut-il tout démontrer? Introduction et énoncé du problème L acte de démontrer consiste à mettre en ordre logique, à disposer de façon rationnelle et déductive des propositions afin d assurer que la conclusion

Plus en détail

GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS

GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS PREMIÈRE ÉDITION (4 Juin 2014) LISTE DE CONTROLE POUR ENGAGER UN BON CONSULTANT I. Travaux préparatoires en interne II. Critères personnels concernant le consultant III.

Plus en détail

LIVRET DE SUIVI DE STAGE

LIVRET DE SUIVI DE STAGE Lycée Professionnel Pierre MENDES FRANCE BRUAY BARLIN 3ième Préparatoire aux Formations Professionnelles PÉRIODES DE DECOUVERTE EN MILIEU PROFESSIONNEL LYCÉE PIERRE MENDES FRANCE Rue de Saint-OMER 62700

Plus en détail

Richard Abibon. «Le sujet reçoit de l Autre son propre message sous une forme inversée»

Richard Abibon. «Le sujet reçoit de l Autre son propre message sous une forme inversée» Richard Abibon «Le sujet reçoit de l Autre son propre message sous une forme inversée» Cette formule, on la trouve presque telle quelle dans l «Ouverture de ce recueil» qui introduit les «Ecrits» de Lacan.

Plus en détail

DOCUMENT DE CONSULTATION

DOCUMENT DE CONSULTATION COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 10.4.2015 C(2015) 2303 final DOCUMENT DE CONSULTATION Première phase de consultation des partenaires sociaux au titre de l article 154 du TFUE concernant une consolidation

Plus en détail

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières Discours d ouverture Andrew J. Kriegler Président et chef de la direction Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières 25

Plus en détail

Qu est-ce qu une tâche?

Qu est-ce qu une tâche? Qu est-ce qu une tâche? «Tâches», «Perspective actionnelle», «activités centrées sur le sens» Ce sont des concepts dont on entend beaucoup parler dans notre profession, mais que signifient-ils exactement?

Plus en détail

ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES

ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES référence pour les langues ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES Activités de production et stratégies PRODUCTION ORALE GÉNÉRALE MONOLOGUE SUIVI : décrire l'expérience MONOLOGUE SUIVI : argumenter

Plus en détail

Si j étais né ailleurs, seraisje différent?

Si j étais né ailleurs, seraisje différent? Si j étais né ailleurs, seraisje différent? Compétence ou problématique abordée : Identifier ce qui m a conditionné, ce qui m a construit : - au plan éducatif - au plan social - au plan culturel Concepts

Plus en détail

LES RESEAUX SOCIAUX SONT-ILS UNE MODE OU UNE REELLE INVENTION MODERNE?

LES RESEAUX SOCIAUX SONT-ILS UNE MODE OU UNE REELLE INVENTION MODERNE? LES RESEAUX SOCIAUX SONT-ILS UNE MODE OU UNE REELLE INVENTION MODERNE? Hugo Broudeur 2010/2011 2ieme année Télécom SudParis SOMMAIRE Introduction... 3 A) Des réseaux sociaux pour tout le monde... 4 1)

Plus en détail

«POUR NOUS IL L A FAIT PÉCHÉ» Sur II Corinthiens V, 20 - VI, 2

«POUR NOUS IL L A FAIT PÉCHÉ» Sur II Corinthiens V, 20 - VI, 2 «POUR NOUS IL L A FAIT PÉCHÉ» Sur II Corinthiens V, 20 - VI, 2 (V, 20) C est pour Christ que nous sommes en ambassade, puisque c est Dieu qui appelle par nous. Nous vous (le) demandons pour Christ, réconciliez-vous

Plus en détail

Conditions générales de vente

Conditions générales de vente Conditions générales de vente Conditions générales Article 1 : But de la société F O R E X A&G Associates, est une société Mauricienne, qui a crée A&G Forex un service, sur Internet, qui fournit des signaux

Plus en détail

Les principales difficultés rencontrées par les P.M.E. sont : «La prospection et le recouvrement des créances» Petit déjeuner du 26 juin 2012

Les principales difficultés rencontrées par les P.M.E. sont : «La prospection et le recouvrement des créances» Petit déjeuner du 26 juin 2012 Les principales difficultés rencontrées par les P.M.E. sont : «La prospection et le recouvrement des créances» Petit déjeuner du 26 juin 2012 Tour de table d une dizaine d indépendants et gérants de P.M.E.

Plus en détail

Programme des bourses du Rotary-Club Le Vésinet Dossier de candidature pour 2010

Programme des bourses du Rotary-Club Le Vésinet Dossier de candidature pour 2010 Programme des bourses du Rotary-Club Le Vésinet Dossier de candidature pour 2010 OBJECTIFS DU PROGRAMME DES BOURSES Le Rotary International est une organisation de dirigeants et de professionnels engagés

Plus en détail

Mais revenons à ces deux textes du sermon sur la montagne dans l évangile de Matthieu.

Mais revenons à ces deux textes du sermon sur la montagne dans l évangile de Matthieu. «AIMER SES ENNEMIS» «Qui veut prendre ta tunique, laisse lui aussi ton manteau». Si quelqu un te force à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui». «Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent»

Plus en détail

Présentation de la note Perspectives & Propositions Fin de vie, penser les enjeux, soigner les personnes

Présentation de la note Perspectives & Propositions Fin de vie, penser les enjeux, soigner les personnes Présentation de la note Perspectives & Propositions Fin de vie, penser les enjeux, soigner les personnes par Dominique Folscheid et Brice de Malherbe, co-directeurs du département d Ethique biomédicale,

Plus en détail

Kerberos mis en scène

Kerberos mis en scène Sébastien Gambs Autour de l authentification : cours 5 1 Kerberos mis en scène Sébastien Gambs (d après un cours de Frédéric Tronel) sgambs@irisa.fr 12 janvier 2015 Sébastien Gambs Autour de l authentification

Plus en détail

BTS (brevet de technicien supérieur) DUT (diplôme universitaire de technologie) Filière santé (médecine, pharmacie, sage-femme, dentaire)

BTS (brevet de technicien supérieur) DUT (diplôme universitaire de technologie) Filière santé (médecine, pharmacie, sage-femme, dentaire) Un BTS ou un DUT, une prépa ou une université, ou bien une école spécialisée? Choisir son orientation après le bac n'est pas toujours facile. Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous proposons quelques

Plus en détail

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A ONUSIDA/CCP (36)/15.12 Date de publication : 24 juin 2015 TRENTE-SIXIÈME RÉUNION Date : 30 juin - 2 juillet 2015 Lieu : Salle du conseil exécutif,

Plus en détail

Quelle est la meilleure solution :

Quelle est la meilleure solution : Quelle est la meilleure solution : un FERR ou une rente? Question : Je viens tout juste d avoir 71 ans et j ai reçu un avis selon lequel je dois transformer mon régime enregistré d épargne retraite (REER)

Plus en détail

Toronto (Ontario) Le vendredi 26 octobre 2007 L ÉNONCÉ FAIT FOI. Pour de plus amples renseignements, s adresser à :

Toronto (Ontario) Le vendredi 26 octobre 2007 L ÉNONCÉ FAIT FOI. Pour de plus amples renseignements, s adresser à : Allocution présentée par la surintendante Julie Dickson Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) dans le cadre du Colloque des affaires réglementaires du Bureau d assurance du

Plus en détail

Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches

Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches Niveau C1 Descripteur global Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches La personne peut : comprendre en détail de longs discours et des échanges complexes

Plus en détail

devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable

devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable VERSION DÉFINITIVE Allocution prononcée par Anthony Ariganello, CGA Président-directeur général CGA-Canada devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable Toronto (Ontario) Le 20 octobre

Plus en détail

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires RÈGLEMENT sur la collaboration avec les intermédiaires Fédération Internationale de Football Association Président : Joseph S. Blatter Secrétaire Général : Jérôme Valcke Adresse : FIFA FIFA-Strasse 20

Plus en détail

Principles Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé

Principles Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Fonction émettrice Département des Ressources humaines Auteur/département émetteur

Plus en détail

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ----------

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Cher David Lasfargue, Mesdames, Messieurs, C est toujours un honneur et un plaisir pour un Ambassadeur

Plus en détail

LE PROGRAMME DES CLASSES DE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EN FRANÇAIS

LE PROGRAMME DES CLASSES DE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EN FRANÇAIS A. Armand IGEN lettres avril 2009-1 LE PROGRAMME DES CLASSES DE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EN FRANÇAIS Cette présentation du programme de français pour les classes de seconde, première, et terminale du

Plus en détail

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à la sagesse qu il lui faut, avant tout, adapter ses

Plus en détail

18 SEPTEMBRE 2014. E-réputation : une image positive pour une stratégie de conquête!

18 SEPTEMBRE 2014. E-réputation : une image positive pour une stratégie de conquête! 18 SEPTEMBRE 2014 E-réputation : une image positive pour une stratégie de conquête! Réputation : de quoi parle-t-on? «Ce que les gens disent ou pensent de moi» car ils l ont vu dans le journal, à

Plus en détail

responsable? Qui est Sinistres «Nous tenons compte des circonstances de chaque cas»

responsable? Qui est Sinistres «Nous tenons compte des circonstances de chaque cas» Sinistres Qui est responsable? «Nous tenons compte des circonstances de chaque cas» Comment l expert en sinistres détermine la responsabilité L incidence de la responsabilité Possibilités d appel Mars

Plus en détail

En face du commanditaire, on met un chef de projet qui connait le domaine (banque, administration, etc.)

En face du commanditaire, on met un chef de projet qui connait le domaine (banque, administration, etc.) Atelier «Science du projet» séance 4 8 novembre 2008 Compte rendu 1. Sébastien Larribe : la méthode AGILE, méthode de gestion de projet Sébastien Larribe part de l hypothèse que des méthodes de conception,

Plus en détail

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique Ressources pour les enseignants et les formateurs en français des affaires Activité pour la classe : CFP Crédit : Joelle Bonenfant, Jean Lacroix Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps Objectifs

Plus en détail

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Online Intelligence Solutions LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Comment intégrer les KPI à sa stratégie d entreprise? Par Jacques Warren WHITE PAPER WHITE PAPER A PROPOS DE JACQUES WARREN

Plus en détail

Analyse des coûts. 1 ère année DUT GEA, 2005/2006 Analyse des coûts

Analyse des coûts. 1 ère année DUT GEA, 2005/2006 Analyse des coûts Analyse des coûts Les techniques de calcul et d analyse des coûts portent le nom de comptabilité analytique ou comptabilité de gestion. Ces deux termes seront utilisés indifféremment dans ce cours. Contrairement

Plus en détail

QUATRE CAS DE BLOCAGES ET CONFLITS LORS D ENTRETIENS PROFESSIONNELS JEU DE ROLE

QUATRE CAS DE BLOCAGES ET CONFLITS LORS D ENTRETIENS PROFESSIONNELS JEU DE ROLE http://mastermop.unblog.fr http://sciencespomanagement.unblog.fr Auteur : Lionel Honoré Professeur des Universités en Management Institut d Etupes Politiques de Rennes lionel.honore@sciencespo-rennes.fr

Plus en détail

L objet de cet article est de rendre compréhensible cette nouvelle réglementation sans

L objet de cet article est de rendre compréhensible cette nouvelle réglementation sans La nouvelle réglementation sur le Compte Épargne Temps (CET) L objet de cet article est de rendre compréhensible cette nouvelle réglementation sans attendre la circulaire officielle qui précisera les modalités

Plus en détail

Intervention de Marisol Touraine. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Intervention de Marisol Touraine. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes 1 Intervention de Marisol Touraine Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Conseil d administration du régime social des indépendants Jeudi 25 juin 2015 Monsieur le Ministre,

Plus en détail

Epargne : définitions, formes et finalités.

Epargne : définitions, formes et finalités. Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,

Plus en détail

Code déontologique à l attention des professionnels de l information - Projet

Code déontologique à l attention des professionnels de l information - Projet VVBAD Beroepscode voor informatieprofessionnals - Ontwerp http://www.vvbad.be/views/beroepscode proposition de traduction - K. Bergé - 07.06.2010 -----------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

A1 Parler avec quelqu un Je peux dire qui je suis, où je suis né(e), où j habite et demander le même type d informations à quelqu un. Je peux dire ce que je fais, comment je vais et demander à quelqu un

Plus en détail

MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART. première partie

MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART. première partie MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART première partie Alessandra Guerra En France il y a des jugements sur la question psychothérapiepsychanalyse J ai entendu

Plus en détail

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE Le regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l industrie en un seul établissement apporte les atouts

Plus en détail

Techniques d accueil clients

Techniques d accueil clients Techniques d accueil clients L accueil est une des phases capitales lors d un entretien de vente. On se rend tout à fait compte qu un mauvais accueil du client va automatiquement engendrer un état d esprit

Plus en détail

Le ROI du marketing digital

Le ROI du marketing digital Online Intelligence Solutions Le ROI du marketing digital et les Web Analytics Par Jacques Warren WHITE PAPER A propos de Jacques warren Jacques Warren évolue en marketing digital depuis 1996, se concentrant

Plus en détail

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) 1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans

Plus en détail

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er

Plus en détail

LA DEONTOLOGIE FRANCAISE DU CONFLIT D INTERET

LA DEONTOLOGIE FRANCAISE DU CONFLIT D INTERET LA DEONTOLOGIE FRANCAISE DU CONFLIT D INTERET Le respect de la règle du conflit d intérêts est un des principes essentiels de la déontologie de l avocat français. 1. La règle Elle est énoncée par l article

Plus en détail

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la

Plus en détail

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Appel à commentaires Missions d examen préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Date limite de réception des commentaires : le 11 avril 2011 CNAC APPEL À COMMENTAIRES MISSIONS D EXAMEN

Plus en détail

France métropolitaine, juin 2008 SUJET 7. Série ES, France métropolitaine, juin 2008

France métropolitaine, juin 2008 SUJET 7. Série ES, France métropolitaine, juin 2008 France métropolitaine, juin 2008 SUJET 7 7 SUJET Dissertation Série ES, France métropolitaine, juin 2008 Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même? LE SUJET COUP de POUCE ANALYSE

Plus en détail

Interview avec Pascale Garnier, docteur en sociologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13

Interview avec Pascale Garnier, docteur en sociologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13 Interview avec Pascale Garnier, docteur en sociologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13 Pascale GARNIER est docteur en sociologie, professeur en sciences de l'éducation à

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

ANNEXE 2 : Liste des questions entre le directeur et l étudiant

ANNEXE 2 : Liste des questions entre le directeur et l étudiant ANNEXE 2 : Liste des questions entre le directeur et l étudiant LES QUESTIONS PROPRES À L ÉTUDIANT 4 Ai-je bien identifié mes besoins de formation et d'encadrement et les objectifs que je désire atteindre

Plus en détail

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand Guillaume Wicker Professeur à l Université Montesquieu - Bordeaux IV 1 Je commencerais par cette interrogation : est-il

Plus en détail

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations»

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations» Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations» Point d étape de la négociation PPCR 10 Mars 2015 Discours d ouverture de Marylise LEBRANCHU Mesdames et Messieurs, Nous

Plus en détail

Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc. Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader

Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc. Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader Institut Ludwig Boltzmann de sociologie de la santé et de la médecine Avril 2001 Introduction

Plus en détail

Direction des bibliothèques. Sondage Ithaka S+R. Questionnaire français Université de Montréal

Direction des bibliothèques. Sondage Ithaka S+R. Questionnaire français Université de Montréal Direction des bibliothèques Sondage Ithaka S+R Questionnaire français Université de Montréal Décembre 2014 Modules retenus Découverte Activités de recherche numérique Compétences informationnelles des

Plus en détail

Une discipline scolaire

Une discipline scolaire Les éléments constitutifs d une discipline scolaire Selon Michel Develay, De l apprentissage à l enseignement, Paris ESF éditeur, 1992, 2004 6, p. 32, «une discipline scolaire peut être définie par objets

Plus en détail

7. Comment éviter que votre patrimoine ne revienne à votre belle-famille?

7. Comment éviter que votre patrimoine ne revienne à votre belle-famille? 7. Comment éviter que votre patrimoine ne revienne à votre belle-famille? 7.1. De quoi s agit-il? Si vous organisez un planning patrimonial et successoral, vous essayerez sans doute que votre patrimoine

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

Q. QUELLE EST LA MISSION DU CENTRE DE CRISE POUR LES VICTIMES DE VIOL?

Q. QUELLE EST LA MISSION DU CENTRE DE CRISE POUR LES VICTIMES DE VIOL? Q. QUELLE EST LA MISSION DU CENTRE DE CRISE POUR LES VICTIMES DE VIOL? R. Le Centre de crise pour les victimes de viol est un groupe de femmes qui apporte son soutien aux femmes qui ont vécu une expérience

Plus en détail

La situation financière des Canadiens

La situation financière des Canadiens La situation financière des Canadiens 1 Approche client Microsoft Advertising Hiver 2015 LA SITUATION FINANCIÈRE DES CANADIENS 2 Des décisions financières difficiles et importantes doivent être prises

Plus en détail

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES?

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? INTRODUCTION Depuis quelques années, un certain nombre d évolutions à la fois sociétales et professionnelles nous poussent,

Plus en détail

Une stratégie d enseignement de la pensée critique

Une stratégie d enseignement de la pensée critique Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation

Plus en détail

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive

Plus en détail

Lucile Cognard. S identifier à son symptôme

Lucile Cognard. S identifier à son symptôme Lucile Cognard S identifier à son symptôme Dans notre milieu analytique, l expression est connue : «s identifier à son symptôme». D où vient-elle, que recouvre-t-elle? C est la question que je me suis

Plus en détail

Chapitre I : Introduction

Chapitre I : Introduction Chapitre I : Introduction 1.1) Problématique A partir des années soixante, l environnement des entreprises a connu une mutation capitale, sans précédant historique dans le climat des affaires. Ces changements

Plus en détail

Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing

Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing L automatisation du marketing est une technologie qui permet de fidéliser les prospects grâce à des campagnes automatisées. Étant donné que

Plus en détail

Marques et noms de domaine

Marques et noms de domaine Marques et noms de domaine Une nécessaire harmonisation des pratiques Introduction 1 2 3 4 Bonnes pratiques en termes de gestion des marques Bonnes pratiques en termes de gestion des noms de domaine Une

Plus en détail

Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse

Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse 1. Base juridique...2 2. Tâches principales...2 3. Conditions d accomplissement des tâches principales...2 3.1. Culture de la responsabilité...3 3.2.

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

Votre messagerie toujours à portée de main

Votre messagerie toujours à portée de main 4 Port-e-Mail Votre messagerie toujours à portée de main Grâce au service de messagerie professionnel et moderne Port-e-Mail, votre boîte aux lettres électronique entre dans une nouvelle dimension! Pouvoir

Plus en détail

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital.

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital. 27 juin 2015 Le partage est un élément vital. Notre démarche Notre chemin Dans un premier temps, nous sommes partis de mots qui expriment ce qui est essentiel pour nous, indispensable pour bien vivre.

Plus en détail

Canon Business Services 2013

Canon Business Services 2013 Canon Business Services 2013 Powering Business Transformation* * Au cœur de vos transformations Notre métier? Assurer le succès de votre entreprise. Canon Business Services redéfinit l externalisation

Plus en détail