CHAPITRE VIII: LA PERSONNE AGEE MALADE : PARTICULARITES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CHAPITRE VIII: LA PERSONNE AGEE MALADE : PARTICULARITES"

Transcription

1 CHAPITRE VIII: LA PERSONNE AGEE MALADE : PARTICULARITES SEMIOLOGIQUES, PSYCHOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES I- Introduction II- Particularités clinique et psychologiques de la personne âgée malade III- Spécificité de la démarche diagnostique et thérapeutique A- L exemple des contentions physiques 1- Dangers de la contention physique 2- Recommandations pour la mise en place d'une contention physique B- Autre exemple : prise en charge médicale en maison de retraite 1- Evaluation à l admission 2- Continuité des soins 3- Dépistage et prévention 4- Les stratégies visant à améliorer les soins en institution 5- Interface maison de retraite- hôpital Item 59 : Objectifs terminaux Expliquer les concepts de vieillissement pathologique, de polypathologie et de vulnérabilité en Gériatrie Décrire les particularités sémiologiques, physiques et psychiques de la personne âgée malade Définir le raisonnement thérapeutique en Gériatrie et citer les principales règles générales de prescription sur le sujet âgé Dernière remise à jour : avril

2 CHAPITRE VIII: LA PERSONNE AGEE MALADE : PARTICULARITES SEMIOLOGIQUES, PSYCHOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES I- Introduction La prise en charge efficace de la personne âgée ne peut être réalisée qu à partir d une évaluation globale, médicale, psychologique et sociale. Plus que la recherche d une pathologie d organe, le diagnostic repose sur la notion d une décompensation fonctionnelle. En effet, l avancée en âge s associe d une part à une réduction des réserves fonctionnelles liée au vieillissement et d autre part des éventuels facteurs aigus de décompensation qui peuvent entraîner l individu dans une situation d insuffisance fonctionnelle. L étape thérapeutique doit donc dépasser le concept de guérison pour conduire à une médecine adaptative. Elle comporte, outre le diagnostic et le traitement, la prévention à tout moment de la perte d autonomie et en cas de dépendance installée la proposition des aides sociales nécessaires. La spécificité de la médecine gériatrique réside donc dans le caractère global de la prise en charge de la personne en tenant compte de son environnement. La diminution des capacités, en l absence de maladie surajoutée, ne provoque pas «d insuffisance», l âge n étant jamais à lui seul responsable de la décompensation d une fonction. La vieillesse n est en aucun cas une maladie, mais représente un terrain propice pour le développement des maladies. La répercussion de ces maladies est plus importante chez le sujet âgé car leurs effets se surajoutent aux altérations dues au vieillissement. Toutefois, malgré la décompensation d un organe, l équilibre de l individu est souvent sauvegardé grâce aux capacités de compensation d autres organes. Ce n est qu à l occasion d une déficience de ces compensations, que survient le déséquilibre. L équilibre est parfois précaire. Le risque est celui de la survenue du phénomène dit de «la cascade» dans lequel une affection aiguë entraîne des décompensations organiques en série. Certaines fonctions décompensent avec prédilection et sont particulièrement impliquées dans la cascade : la fonction corticale et sous-corticale, la fonction cardiaque, la fonction rénale et la fonction d alimentation. Le phénomène de la cascade, très particulier à la Gériatrie, est d autant plus dangereux qu il constitue un véritable cercle vicieux où les éléments pathologiques retentissent les uns sur les autres et s aggravent réciproquement (exemple : dénutrition immunosuppression infection broncho-pulmonaire anorexie dénutrition). 102

3 C est pourquoi certaines maladies survenant chez un sujet très âgé nécessitent une attitude médicale spécifique, différente de celle qui serait adoptée chez un adulte d âge moyen. Il ne faut pas non plus négliger certains aspects de prévention et d éducation sanitaire des malades ou de leur proche. Ces actions peuvent avoir un impact comparable ou même meilleur que chez les personnes plus jeunes. II- Particularités clinique et psychologiques de la personne âgée malade Chez le patient âgé, les symptômes caractéristiques tels que l on peut les retrouver chez le sujet jeune sont souvent atypiques et même parfois absents. Citons l exemple de la douleur précordiale qui est absente dans 30% des infarctus du myocarde ou encore de l inconstance de la fièvre lors d un épisode infectieux. Citons encore l exemple de l absence de contracture abdominale dans les péritonites La confusion est souvent la seule manifestation clinique d une décompensation. La polypathologie complique l interprétation des symptômes. Les signes cliniques sont le plus souvent des signes généraux aspécifiques : asthénie, anorexie, malaise général communs à bon nombre de maladies alors que les signes fonctionnels à valeur d orientation sont mal exprimés ou banalisés, car attribués au vieillissement ou à une affection chronique commune. L anxiété, la dépression et les idées de mort peuvent être exacerbées lors de la survenue d un épisode aigu ou de tout événement déstabilisant. Le patient peut alors brusquement démissionner même pour une maladie en apparence bénigne, adoptant volontiers des conduites de fuite ou dominent les caractéristiques de régression avec ralentissement psychique, de dépendance. La dimension relationnelle est donc indispensable lors de la prise en charge de la personne âgée malade. Il faut renvoyer au sujet âgé une image positive de sa condition d individu à part entière et de son état de santé, afin d améliorer la perception de sa propre image. La qualité de la relation dépend beaucoup de l image que le soignant à lui-même du vieillissement. III- Spécificité de la démarche diagnostique et thérapeutique Devant la multiplicité des diagnostics qui peuvent être posés chez un même patient, une hiérarchisation est nécessaire. Les diagnostics «rentables» pouvant déboucher sur une amélioration réelle de l état de santé et de la qualité de vie du patient doivent être privilégiés. 103

4 Dans le cadre de cette démarche diagnostique et thérapeutique, le consentement du patient au projet de soins est absolument indispensable. L établissement du diagnostic médical et les décisions thérapeutiques peuvent s appuyer sur les recommandations existantes ou les conférences de consensus, mais en vérifiant que ces avis sont pertinents pour le grand âge et s appliquent aux malades considérés. Le traitement ne se résume pas à la prescription médicamenteuse ou à un acte chirurgical : il est un projet de soins complet et un projet de vie, ayant aussi les dimensions sociales, familiales et financières. Les décisions en Gériatrie sont donc forcément le résultat de compromis, entre ce qui est souhaitable et ce qui est faisable, entre ce qui est demandé par la personne âgée et ce qui accepté par son entourage entre ce qui est raisonnable et ce qui ne l est plus. Il y a toujours une dimension éthique dans la démarche médicale en Gériatrie. Nous allons, dans le suite de ce chapitre, discuter ces notions à travers 2 exemples. A- L exemple des contentions physiques L'utilisation des contentions physiques est dans certains cas nécessaire pour protéger le patient. Il faut cependant garder à l'esprit que son utilisation chez le sujet âgé fragile peut entraîner des conséquences graves, parfois irréversibles. Il faut distinguer plusieurs types de contentions: - les contentions "posturales" qui participent au maintien d'une attitude corrigée (par exemple dans le cadre d'un traitement réeducatif), - les contentions "actives" mises en place le plus souvent par un kinésithérapeute (par exemple pour préparer la verticalisation après une période d'alitement prolongée), - les contentions "passives". Dans ce paragraphe, nous nous intéresserons plus particulièrement aux contentions passives mises en place chez les personnes âgées la plupart du temps fragiles. La majorité des auteurs définissent la contention passive comme "utilisation de tous moyens, méthodes, matériels ou vêtements qui empêchent ou limitent les capacités de mobilisation volontaire de tout ou d'une partie du corps dans le seul but d'obtenir de la sécurité pour une personne âgée qui présente un comportement estimé dangereux ou mal adapté". La mise en place d'une contention physique chez le sujet âgé nécessite tout d'abord une identification objective des motifs et une évaluation du rapport bénéfice/risque. Bien évidemment, 104

5 cela ne peut être réalisé que dans le cadre d'une décision multidisciplinaire avec l'ensemble des intervenants. Différents motifs sont invoqués. Les plus importants sont: - les antécédents ou la crainte de chutes - les troubles comportementaux tels que la déambulation. Il faut souligner qu'il n'y a aucune preuve scientifique de l'efficacité des contentions utilisées pour ces motifs. La majorité des troubles du comportement survient chez un patient présentant une altération cognitive. Certains nécessitent un traitement spécifique. Citons comme exemple une agitation secondaire à un globe urinaire ou une douleur ou encore des symptômes psychotiques (délires ou hallucinations). D'autres troubles font partie intégrante du tableau démentiel. C'est le cas de la déambulation excessive. Il n'y a à l'heure actuelle aucun traitement spécifique pour réduire la déambulation. Il faut savoir expliquer ce comportement à l'entourage et aux soignants. De plus la déambulation peut être un facteur de maintien d'autonomie motrice et doit dans ce contexte être respectée. La contention physique dans ce cas peut être un facteur aggravant l'état général du patient. En pratique: - il faut définir de façon objective le ou les motifs nécessitant une contention physique (exemple: perfusions ou autres soins médicaux). Dans le cas où il s'agirait d'un risque de chute ou d'un trouble du comportement, il est important d'évaluer objectivement ce risque (Evaluation Gérontologique Standardisée), et de vérifier l'absence d'alternative. 1- Dangers de la contention physique Le nombre de chutes graves (nécessitant des soins d'urgence) est plus important chez les personnes âgées "contenues". En hospitalisation, les patients attachés ont un plus grand risque d'infections nosocomiales. La contention physique peut: - entraîner ou aggraver une confusion, - être à l'origine d'un syndrome d'immobilisation - et accélérer la perte d'autonomie. Certains auteurs rapportent des cas de décès par strangulation ou par asphyxie (secondaires à la contention physique). 105

6 2- Recommandations pour la mise en place d'une contention physique Si la décision d'une contention est prise, il faut, dans la mesure du possible, en informer le patient ou son entourage. Comme pour toute prescription médicale, sa mise en place doit être écrite et horodatée. Par ailleurs, le médecin doit, outre le motif, préciser la durée prévue et programmer la surveillance (paramètres physiques comme la respiration, l'état cutané ou l'hydratation; paramètres psychologiques et environnementaux). L'Agence Nationale d'accréditation et d'evaluation en Santé (ANAES) a proposé un référentiel de pratique pour la mise en place des contentions physique (Annexe 1). Le recours à la contention physique est une intervention de soins. Sa mise en place nécessite une évaluation objective du rapport bénéfice/risque. Il faut toujours garder à l'esprit que la contention physique est une privation de liberté. Son indication, en l'absence du consentement du patient (patient dément), doit être bien pesée dans un souci du respect de la dignité. Comme dans toutes décisions thérapeutiques chez le sujet âgé, il faut garder à l'esprit qu'un des principes importants de la Gériatrie est le maintien ou l'amélioration de l'état fonctionnel du patient. Annexe 1: Extrait du Référentiel de pratique pour la contention (ANAES, octobre 2000) 1- La contention est réalisée sur prescription médicale. Elle est motivée dans le dossier du patient. 2- La prescription est faite après l'appréciation du rapport bénéfice/risque pour le sujet âgé par l'équipe pluridisciplinaire. 3- Une surveillance est programmée et retranscrite dans le dossier du patient. Elle prévient les risques liés à l'immobilisation et prévoit notamment les soins d'hygiène, la nutrition, l'hydratation et l'accompagnement psychologique. 4- La personne âgée et ses proches sont informés des raisons et buts de la contention. Leur consentement et leur participation sont recherchés. 5- Le matériel de contention sélectionné est approprié aux besoins du patient. 6- L'installation du patient préserve son intimité et sa dignité. 7- Selon son état de santé, la personne âgée est sollicitée pour effectuer des activités de la vie quotidienne et maintenir son état fonctionnel. La contention est levée aussi souvent que possible. 8- Des activités, selon son état, lui sont proposées pour assurer son confort psychologique. 9- Une évaluation de l'état de santé du sujet âgé et des conséquences de la contention est réalisée régulièrement et retranscrite dans le dossier du patient. 10- La contention est reconduite, si nécessaire et après réévaluation par une prescription médicale motivée. 106

7 B- Autre exemple : prise en charge médicale en maison de retraite Environ 5% de la population âgée de plus de 65 ans vit en institution. Cette proportion devrait s accroître dans les prochaines décennies. En effet parallèlement à l augmentation du nombre de sujets âgés, les possibilités d aides familiales diminuent (dispersion géographique, nombre croissant des femmes qui travaillent ). La plupart des résidents en maisons de retraite (2/3 environ) sont des femmes. Par ailleurs, 1/3 des résidents a plus de 85 ans et plus de la moitié est atteinte de pathologies démentielles. Enfin, une grande majorité des personnes institutionnalisées est dépendante pour les activités de base de la vie quotidienne. La population résidant en maison de retraite est hétérogène : certaines personnes sont atteintes de pathologies graves aux stades terminaux, d autres souffrent de démence à des degrés variables et enfin un groupe de sujets nécessite plus que d autres une réhabilitation active. Les buts sont donc différents. Cette conception permet de mieux comprendre qu en fonction du type de pathologie, les buts fixés, la prise en charge et les moyens mis en œuvre peuvent être variés. En fonction des objectifs, l équipe soignante doit pouvoir être informée et formée par le médecin. Le tableau 1 souligne les buts essentiels de la prise en charge des personnes âgées en institution. Tableau 1 : Objectifs des soins en maisons de retraite (D après Kane RL, Ouslander JG, Abrass IB : Essentials of Clinical Geriatrics. McGraw-Hill, New York) 1. Favoriser un environnement sécurisé pour les sujets atteints de pathologies chroniques et les personnes dépendantes 2. Restaurer et maintenir les capacités fonctionnelles 3. Préserver l autonomie 4. Améliorer la qualité de vie et le sentiment subjectif de bien-être 5. Veiller au confort et à la dignité des personnes en fin de vie et de leur proches 6. Coordonner une prise en charge inter-disciplinaire 7. Stabiliser et dans la mesure du possible, ralentir la progression des conditions médicales chroniques 8. Prévenir les pathologies aiguës et la iatrogénie 1- Evaluation à l admission 107

8 Le patient doit être systématiquement évalué à l admission. Par la suite, une visite périodique régulière du médecin (tous les 30 à 90 jours ou plus rapprochée en cas de conditions aiguës) permet le suivi. Cette évaluation permet d objectiver le niveau d autonomie, l existence ou non d une altération cognitive et d identifier les problèmes médicaux actifs. Le but étant de déterminer les modalités et les objectifs de la prise en charge future. L ensemble de l équipe est concerné : médecin, infirmière, aide-soignante et selon les établissements diététiciennes, kinésithérapeutes, psychologues. Cette évaluation doit pouvoir être complétée rapidement (si possible durant les premières 72 heures). 2- Continuité des soins Une grande proportion des patients en maison de retraite est atteinte de pathologies chroniques comme l arthrose, le diabète ou encore les maladies vasculaires les rendant encore plus vulnérables aux risques de complications. Le tableau 2 suggère un certain nombre de recommandations permettant de diagnostiquer précocement les complications, souvent avant même qu elles ne soient symptomatiques. Tableau 2 : Exemples de suivi périodique des patients en fonction des pathologies (d après Ouslander et coll.) Pratique Tous les résidents: Signes vitaux et poids Diabétiques : Glycémie à jeun et en post-prandiale et/ou Hb glycosylée Patients traités par les diurétiques ou présentant une insuffisance rénale : électrolytes, urée et créatinine Patients traités par les antiinflammatoires non stéroïdiens : Hb Sujets traités par des médicaments spécifiques : Digoxine, Dilantin, Lithium, Fréquence (indicative) Mensuelle Mensuelle Tous les 2 à 3 mois Tous les 1 à 2 mois Tous les 3 à 6 mois Commentaires Plus souvent si état instable ou pathologie aiguë ou subaiguë Plus souvent si instable. Les glycémies capillaires peuvent également être utilisées Les personnes âgées institutionnalisées sont particulièrement sensibles à la déshydratation, l hyponatrémie et les dyskaliémies Les hémorragies peuvent être fréquemment occultes et asymptomatiques Surveillance plus fréquente si instauration récente du traitement ou modification de la posologie 108

9 Quinidine, Théophylline 3- Dépistage et prévention Il n y a pas de véritable consensus concernant les pratiques de dépistage et de prévention chez les personnes en institution. Le tableau 3 suggère un certain nombre de ces recommandations. Elles ont été choisies en raison de leur rentabilité diagnostique et économique. Tableau 3 : Exemples de pratiques de dépistage en maison de retraite (d après Ouslander et coll. Medical care in the nursing home 1997) Pratique Fréquence Commentaires Examen physique complet Sans oublier l examen de la prostate chez les hommes et la palpation mammaire et l examen gynécologique chez les femmes. Poids Statut fonctionnel global (équilibre et marche, fonctions cognitives, autonomie et dépistage de la dépression) Mensuelle En cas de perte de poids, rechercher la cause et agir rapidement. Outre les évaluations périodiques réalisées par le personnel soignant, une Evaluation Gérontologique Standardisée complète doit être prévue une fois par an Vision Audition Examen dentaire Examen des pieds Examens biologiques (NFS, Evaluation de l acuité et recherche des problèmes curables Identification des problèmes pouvant bénéficier d un traitement Idem Fréquence plus rapprochée chez les personnes diabétiques et les résidents atteints de pathologies vasculaires périphériques. Les études montrent un bon rendement 109

10 BES, glycémie, créatinine, albumine, fonctions thyroïdienne) Radio thoracique ECG A l admission A l admission diagnostique de ces tests en institution Pour avoir un cliché de base et pouvoir éventuellement le comparer avec les clichés ultérieurs Idem En ce qui concerne les différentes mesures préventives, l activité physique doit être encouragée (exemple : marche). Elle permet notamment le maintien de la masse musculaire, l amélioration de l appétit et de la qualité du sommeil. La famille du patient doit être incitée à participer à ce type d activité. La diminution de la mobilité de certains patients augmente les risques d escarre. Le repositionnement et la mobilisation fréquents de ces malades diminue ce risque. Les pathologies infectieuses sont très fréquentes en institution (surtout respiratoires et urinaires) et font partie des premières causes de mortalité. Elles sont à l origine d un grand nombre d hospitalisations aiguës. Les raisons sont variées : altération du statut fonctionnel (spécialement incontinence fécale ou urinaire), grande fréquence de pathologies chroniques comme le diabète, modification du système immunitaire ou encore erreurs d hygiène du personnel. Certaines infections peuvent survenir de façon épidémique (respiratoires ou digestives). Outre l éducation du personnel, le tableau 4 propose quelques-unes des attitudes préventives contre ce type de pathologie en maison de retraite. Tableau 4 : Exemples de pratiques préventives en maison de retraite (d après Ouslander et coll. Medical care in the nursing home 1997) Pratique Fréquence Commentaires 110

11 Vaccination contre l H. Influenzae Vaccin anti-pneumococcique Vaccin anti-tétanique Une fois Tous les 10 ans Proposer la vaccination au personnel qui est au contact étroit avec les malades Son efficacité réelle chez les patients en maisons de retraite est toujours débattue Une grande majorité des personnes âgées n a jamais eu de vaccination anti-tétanique. Dans ce cas, schéma de vaccination selon protocole habituel. La tuberculose pose parfois de gros problèmes en institution. Le Mycobacterium peut se réactiver chez les patients fragiles ou immunodéprimés. Son diagnostic peut être difficile, ce qui augmente le risque de contagion. C est pourquoi, la réalisation d une radio thoracique (RT) à l admission de chaque patient est conseillée (sauf si RT récente). Certaines équipes proposent une intra-dermo réaction à tous les sujets nouvellement admis. Les pratiques de prévention concernent par ailleurs l architecture et l aménagement de l environnement. Le but est de minimiser le plus possible le risque d accidents et de chutes (lumières, qualité du revêtement au sol, etc). Les contentions physiques et chimiques doivent être, dans la mesure du possible, évitées. En effet, elles sont à l origine de nombreux effets indésirables et aboutissent souvent à la perte de l autonomie. Lorsqu elles sont utilisées, leur prescription doit être documentée. La formation du personnel permet de limiter ce type de prescription. 4- Les stratégies visant à améliorer les soins en institution L évaluation objective des personnes admises en maisons de retraite, la promotion d attitudes préventives et la mise en place de documents écrits sur l état clinique (mis à jour régulièrement) font partie des points essentiels qui améliorent la qualité des soins en institution. En raison de la grande fréquence des troubles mnésiques et de polypathologies, la documentation médicale doit être précise et la plus complète possible. La gériatrie est probablement, plus que les autres disciplines, basée sur la notion d interdisciplinarité qui fait appel aux notions d échange, de discussion et de décision commune. Ainsi les différents intervenants (médecins, infirmières, aides-soignantes, kinésithérapeutes, assistantes sociales, diététiciennes.) doivent participer aux décisions concernant le projet de soins. 111

12 Cela nécessite l organisation de réunions régulières, même si elles sont parfois difficiles à initier et à maintenir. Toutefois, l expérience prouve l efficacité à moyen et à long terme de ce type d approche. Dans la plupart des maisons de retraite, les résidents peuvent garder leur médecin généraliste qui leur rend régulièrement visite. Cela est d autant plus important que la relation de confiance établie est en général solide et de longue durée. Le nombre de médecins consultants dans une institution peut donc être important. Cela rend parfois difficile la coordination des soins. Par ailleurs, en raison de leurs horaires et de leurs obligations professionnelles, les médecins généralistes ne sont pas toujours rapidement joignables en cas de décompenstion aiguë. Pour une meilleure continuité des soins, il semble qu il y ait de plus en plus besoin d un médecin qui puisse harmoniser, coordonner la prise en charge et faire le lien entre le médecin traitant, les équipes soignantes et l administration. Ce praticien appelé médecin coordinateur doit par ailleurs promouvoir la mise en place de l évaluation gérontologique et des diverses stratégies préventives. 112

13 5- Interface maison de retraite- hôpital L interface maisons de retraite et unités hospitalières est caractérisée par son dynamisme. Le nombre de transferts entre les maisons de retraite et les divers services de soins aigus est relativement important. Les raisons les plus fréquentes sont: les infections, les troubles hydro-électrolytiques, les chutes et leurs conséquences, les troubles comportementaux ou encore les pathologies cardio-vasculaires. Le transfert du patient d une maison de retraite vers l hôpital peut être extrêmement coûteux non seulement en terme économique mais aussi en terme de traumatismes émotionnels. Il peut par ailleurs être à l origine d une multitude de complications qui font suite à l interruption du projet de soins spécifique établi ou à la iatrogénie. En ce qui concerne la iatrogénie, plus que les médicaments, ce sont les problèmes liés à l immobilisation et au déconditionnement qui sont les plus fréquents. C est pourquoi la décision d hospitaliser une personne âgée institutionnalisée n est pas facile et doit être mûrement réfléchie. Elle dépend de nombreux facteurs : médicaux, logistiques et éthiques. Dans de nombreuses institutions, il est possible de traiter certaines des complications sur place. Encore faut-il qu il y ait eu une évaluation correcte de la situation (ex : s agit-il d un trouble du comportement chez le patient atteint de démence?) et qu il soit possible d accéder aux services de laboratoires ou de radiologies (ex : bilan hydro-électrolytique lors de la suspicion d une déshydratation). L accès aux différents examens biologiques ne pose en général pas de problème dans la plupart des maisons de retraite. En revanche, l organisation médicale peut être à l origine d un bon nombre d hospitalisations, en particulier dans les services d urgences. En effet, les praticiens ne voient leurs patients que ponctuellement. Ils sont parfois difficiles à joindre dans l urgence car rarement installés près des sites et ont des journées de consultations chargées. La surveillance de l état clinique ou d un soin peut donc être problématique. La présence plus régulière d un médecin coordinateur peut être une des solutions à ce problème. Le transfert d information entre les maisons de retraite et l hôpital est souvent insuffisant. Les différentes conditions chroniques sous-jacentes peuvent être omises alors qu elles sont essentielles dans la nature de la prise en charge (que ce soit pour la prévision des examens complémentaires ou pour la nature du traitement). Il en de même des transferts de l hôpital vers la maison de retraite. La plupart du temps, le rapport d hospitalisation est différé et remplacé par une «fiche de liaison» comportant de très brèves informations. Le rapport sur l état fonctionnel du patient est rarement mentionné. Il faut également insister sur l importance de l information transférée par écrit. Le seul contact oral peut être source d erreurs ou d oublis. On ne peut discuter de l interface entre les maisons de retraite et les hôpitaux (et vice-versa) sans aborder la question d éthique. Quel est le but de la prise en charge? Quel est le bénéfice attendu? Quel est l intérêt du patient? Le survol rapide de ces points montre que la décision d hospitaliser une personne institutionnalisée n est pas simple. Il en de même pour l institutionnalisation qui se fait encore trop souvent au décours d une 113

14 complication aiguë, après passage hospitalier et par conséquent en situation d urgence. Soulignons encore une fois l intérêt de l évaluation gérontologique qui permet de réfléchir et de décider avec le patient et sa famille et dans de bonnes conditions, l éventualité d un transfert en maison de retraite en dehors d une situation de stress 114

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services 1 solidaire Apporter une réponse concrète aux besoins de la population en matière de santé, selon des principes fondamentaux de solidarité et d entraide. Développer un important réseau d œuvres sanitaires

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Moteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions

Moteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions Les contentions Moteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions Les contentions Quatre types de contentions : - physiques (ou mécaniques) : au fauteuil ou au lit du résident,

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Assises Nationales du Maintien à Domicile 14 17 juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS

Assises Nationales du Maintien à Domicile 14 17 juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS INTRODUCTION (Présentation de l'association François-Xavier Bagnoud) L'Association L'association qui porte le nom de François-Xavier Bagnoud est une

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Aude Le Divenah Praticien hospitalier, chargée de mission, Direction de l hospitalisation et de l organisation des soins Les soins palliatifs se

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu-

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Accompagnement de fin de vie: un travail d équipe Fin de vie en EHPAD Quel que soit le lieu de la «toute fin de vie» et du décès des résidents d Ehpad, l accompagnement

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre Avril 2011 La longue expérience de la Mutualité Française dans la mise en œuvre d actions de prévention,

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

droits des malades et fin de vie

droits des malades et fin de vie DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE Janvier 2006 I. PROMOTEURS Association dentaire française (ADF). Haute Autorité de santé (HAS). II. SOURCE Agence nationale d accréditation et

Plus en détail

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Stress des soignants et Douleur de l'enfant 5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE Chemin de la Bretèque 76230 BOIS-GUILLAUME Mois de juin 2001 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007) Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson P. Bordieu (2007) Postulats qui l étayent (= fondements) Valeurs qui le justifient Éléments qui le composent: - But poursuivi - Cible - Rôle de l infirmière -

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU Michèle WOLF, MCU-PH, Direction de la qualité, de la coordination des risques et des relations avec les usagers,

Plus en détail

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS Débuté le Terminé le. FICHE ADMINISTRATIVE PATIENT Nom Prénom Date de naissance / / Téléphone. ADRESSE...... N SS / / / / / // ENTOURAGE-PERSONNE RESSOURCE NOM QUALITE..TEL...

Plus en détail

Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires et Affections respiratoires Livret de séjour

Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires et Affections respiratoires Livret de séjour CENTRE HOSPITALIER de BOURG-EN-BRESSE CS 90401 900 route de Paris 01012 BOURG-EN-BRESSE CEDEX 04 74 45 44 08 Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Aide kinésithérapeute : une réalité? Aide kinésithérapeute : une réalité? Fabien Launay Cadre supérieur du pôle rééducation CHU de Dijon Dijon (21) Préambule : La fonction d aide-kinésithérapeute n est pas nouvelle. Elle peut être occupée

Plus en détail

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier Annexe VI Portfolio de l étudiant Nom et prénom de l étudiant : Institut de formation en soins : Date d entrée dans la formation : Nom et prénom

Plus en détail

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ «Un atelier de deux jours en spécialité EMDR» Présenté par Dr Steven MARCUS,, Ph.D 30 AVRIL & 1er MAI 2011 A PARIS SAMEDI 30 AVRIL : 9H - 16H30 - DIMANCHE 1ER

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Fiche résumée : AIDE À DOMICILE

Fiche résumée : AIDE À DOMICILE Fiche résumée : AIDE À DOMICILE Aide ménagère Auxiliaire de vie Auxiliaire de vie sociale Auxiliaire familiale Employé familial Assistant de vie aux familles Assistant de vie dépendance Aide aux personnes

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée

Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée Marie-Josée Béliveau, inf. Gaétane Boucher, inf. B. Sc. Monique Bourque, inf. M.A. Carole Brousseau, inf. B. Sc.

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

PROJET DE TÉLÉMEDECINE

PROJET DE TÉLÉMEDECINE PROJET DE TÉLÉMEDECINE ISIFC 2 ème année Année universitaire 2011-2012 LA TÉLÉSURVEILLANCE Louis ACHA Rafaël MINACORI ISIFC Génie biomédical 23,rue Alain SAVARY 25000 Besançon Cedex Tél : 03 81 66 66 90

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) 1 PSAD: qui sommes nous - 1 200 000 patients toutes prestations confondues, pris en charge tous les jours à domicile en : oxygénothérapie ventilation

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I

PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I UN PROJET DU PROGRAMME CANTONAL DIABÈTE Jérôme Spring Maître de sport APA Diabétologie pédiatrique Riviera-Chablais

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

Les contentions. Moteur de recherche : Daniel Goutaine www.geriatrie-albi.fr Page d'accueil Rubrique : contentions

Les contentions. Moteur de recherche : Daniel Goutaine www.geriatrie-albi.fr Page d'accueil Rubrique : contentions Les contentions Moteur de recherche : Daniel Goutaine www.geriatrie-albi.fr Page d'accueil Rubrique : contentions Les contentions Quatre types de contentions : - physiques (ou mécaniques) : au fauteuil

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

PROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE

PROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE 1 PROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE Le Centre Hospitalier de SOMAIN a achevé sa restructuration en 1999 avec la fermeture de plusieurs services actifs (maternité,

Plus en détail

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Guide Reconnaissance par la SSO du statut de praticien généraliste Le certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail