CHAPITRE I LE CADRE COMPTABLE D'UNE ECONOMIE OUVERTE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CHAPITRE I LE CADRE COMPTABLE D'UNE ECONOMIE OUVERTE"

Transcription

1 CHAPITRE I LE CADRE COPTABLE D'UNE ECONOIE OUVERTE Le cadre comptable d'une économie ouverte comporte trois composantes : -la balance des paiements qui enregistre les opérations d'une économie avec le reste du monde. Ce document est établi par la banque centrale selon les principes d'élaboration fixés à l'échelle internationale par le Fonds onétaire International (FI). -les bilans des institutions financières qui permettent de définir les agrégats monétaires du pays et leurs contreparties. Les opérations enregistrées dans la balance des paiements peuvent agir sur ces agrégats en influençant leurs contreparties; -le système des comptes des secteurs institutionnels établi par la comptabilité nationale. Il intègre le compte du reste du monde qui est très proche de la balance des paiements. Il constitue la base de la définition des agrégats qui sont utilisés dans les relations fondamentales caractérisant une économie ouverte. 1-La balance des paiements La balance des paiements est un document comptable qui retrace les opérations au cours d'une période, entre les résidents et les non-résidents d'un pays. Les résidents sont les personnes physiques qui ont leur principal centre d'intérêt dans le pays, ou des personnes morales qui possèdent un établissement sur le territoire national. Les non-résidents désignent les autres personnes physiques et morales. La balance des paiements dont les grandeurs sont exprimées en monnaie nationale, est formée par : -la balance ou le compte des transactions courantes, -et le compte de capital (les dons etc, négligé dans l analyse théorique. -le compte financier

2 La balance des paiements est un document comptable qui est EQUILIBRE par construction. Son solde nul résulte de la somme algébrique de ses soldes intermédiaires qui sont définis ci-dessous. 1.1-la balance des transactions courantes Le compte des transactions courantes, appelé également compte courant (cari işlemler hesabı) ou balance des transactions courantes, enregistre les opérations suivantes : - les opérations d'importations et d'exportations de marchandises. Elles sont comptabilisées dans la balance commerciale; un sous compte de la balance courante - les services (transport, assurance, tourisme, etc.), - les revenus du travail et du capital, - les transferts unilatéraux qui sont des opérations n'ayant pas de contreparties commerciales ou financières immédiates et directes (les transferts d'épargne des travailleurs à l étranger, les aides internationales, les transferts entre Etats). Les services, les revenus des facteurs et les transferts sont comptabilisés dans la balance des opérations dites "INVISIBLES" qui est la deuxième composante du compte des transactions courantes. Les exportations de marchandises, les ventes de services et les entrées de revenus sont enregistrées au crédit de la balance des transactions courantes en tant que ressources (+). Les importations de marchandises, les achats de services et les sorties de revenus sont comptabilisés au débit de la balance comme emplois ( - ). 1.2-Le compte financier Le compte financier comprend deux rubriques : celle des flux financiers, hors avoirs de réserves (C), et celle des avoirs de réserves de change (E).

3 -Les flux financiers, hors avoirs de réserves Ces flux correspondent à des mouvements de capitaux de court et de long terme entre un pays et l'étranger. Ils sont regroupées de la façon suivante : -les investissements directs qui peuvent prendre les formes d'achats immobiliers, de création d'entreprises, de prises de contrôle effectuées à l'étranger par les résidents et ceux réalisés dans le pays par les non-résidents, -les investissements de portefeuille qui correspondent aux achats et aux ventes de titres de participation et de créances effectués par les résidents à l'étranger et par les non-résidents en TR, -les autres investissements qui sont essentiellement formés par les crédits commerciaux et les prêts à court et à long terme. Certains flux financiers sont autonomes, comme les investissements directs. D'autres sont induits par des opérations sur biens ou par des transactions financières (ex : les crédits accordés par des fournisseurs nationaux aux non-résidents à l'occasion d'exportations de biens vers l'étranger, les emprunts contractés pour l'acquisition de titres). -Les transactions portant sur les avoirs de réserve Les avoirs de réserve sont formés par l'or, les avoirs en Droits de Tirages Spéciaux (DTS), la position de réserve au FI, les devises et les autres créances. Leur stock est modifié par les interventions des autorités monétaires sur le marché des changes et par les besoins de financement de la balance des paiements. 1.3-La variation de la position extérieure du pays La position extérieure d'un pays en devises et en monnaie nationale est mesurée par le solde des créances et des engagements du pays envers le reste du monde. Elle est modifiée par les flux financiers.

4 Les importations de capitaux se traduisent par des diminutions d'avoirs (varlıklar) à l'étranger ou par des accroissements d'engagements (yükümlülükler) envers l'extérieur. Elles sont enregistrées au crédit du compte financier (+). Les exportations de capitaux comptabilisées au débit du compte (-) entraînent des hausses de créances sur l'extérieur ou des baisses de l'endettement envers le reste du monde. La position monétaire extérieure d'un pays est déterminée à partir des créances et des engagements du secteur bancaire et de la banque centrale envers l'étranger. Sa variation fournit une approximation de la création monétaire issue des relations avec l'extérieur pendant une période. 1.4-Les soldes intermédiaires de la balance des paiements La balance des paiements est nécessairement équilibrée dans la mesure où les opérations sont enregistrées dans ce document selon les principes de la comptabilité en partie double : chaque opération donne lieu à deux écritures de même montant, l'une au débit, l'autre au crédit. C'est ainsi que les achats et les ventes de biens et de services enregistrés dans la balance courante induisent des flux qui correspondent au financement de ces opérations et qui sont enregistrés dans le compte financier. Il est cependant possible qu'en pratique la somme des crédits soit différente de celle des débits. Cet écart est attribué aux erreurs et omissions qui peuvent résulter du volume important des données statistiques nécessaires à l'élaboration de la balance des paiements et à la diversité des sources d'informations utilisées. Il est comptabilisé dans le poste "erreurs et omissions nettes" qui permet d'équilibrer la balance des paiements. Le solde nul de la balance des paiements est égal à la somme algébrique de soldes intermédiaires. Ces derniers sont utilisés comme indicateurs et comme instruments de gestion dans les économies ouvertes. Leur emploi dans l'analyse théorique nécessite une simplification de leur contenu

5 1.31-Les soldes intermédiaires de la balance des paiements Les soldes intermédiaires les plus importants sont : - Balance courante - Compte de capital - Compte de finance - Erreurs et omissions - Variations de reserves Le solde nul de la balance des paiements ( BP ) est défini de la façon suivante BP= BG+ R= 0 [1] BG= B + CK+ CF EO T + Il est égal à la somme algébrique de la variation des réserves ( R ) et des soldes de la balance courante ( ), du compte de capital (CK), du compte des flux financiers hors avoirs de réserve (CF) et du poste "erreurs et omissions" (EO). Le solde du compte des transactions courantes qui fait l'objet des principaux commentaires relatifs à la balance des paiements est formé par ceux de la balance commerciale ( ) et de la balance des "invisibles" ( ) : BT = BC + BI B C B T Le solde commercial fournit des indications sur la compétitivité du pays et sur son niveau d'activité dont les variations agissent directement sur les importations, notamment dans les pays qui ont une dépendance forte envers l'étranger dans le domaine de l'énergie et des matières premières. Quant au solde de la balance des "invisibles", il fournit essentiellement des informations sur l'activité de services d'un pays et sur les revenus des facteurs. B I [2] 1.5-La présentation simplifiée de la balance des paiements L'analyse théorique qui sera effectuée dans les chapitres suivants retient les simplifications suivantes :

6 -elle néglige le compte de capital ou elle considère que son solde est nul en permanence (CK=0), -elle ne tient pas compte des erreurs et omissions (EO=0), -elle n'introduit pas les transactions enregistrées dans la balance des "invisibles" ( B I = 0) si elle se limite à une perspective de court terme. Dans ce cas, la balance courante est assimilée à la balance commerciale. Par contre, l'analyse de long terme tient compte des revenus nets du capital, tout en négligeant les autres composantes de la balance des "invisibles". Cette dernière est donc réduite à une balance des revenus du facteur capital ( B = B ); -elle retient essentiellement les investissements de portefeuille parmi les flux financiers hors avoirs de réserve qui correspondent aux mouvements de capitaux non monétaires ( CF ). Elle exclut les autres investissements, notamment les investissements directs; -elle ne tient pas compte des mouvements de capitaux monétaires concernant les banques commerciales ( I 1 = B K F CF 2 = 0 ), parce qu'elle exclut ce secteur de l'analyse, Compte tenu de ces simplifications, la balance des paiements est définie de la façon suivante: B G = BT + BK = BC + BF + BK = R Dans la relation [4], le solde de la balance globale B G [4] est égal à la somme algébrique de deux composantes : -le solde de la balance des transactions courantes commerciale et de la balance des revenus du capital, B T qui est formée de la balance -le solde du compte financier hors banques et autorités monétaires qui correspond à celui de la balance des mouvements de capitaux portefeuille. induits par les investissements de Dans la relation [4], la variation des réserves est nulle dans le cas d'un régime de changes parfaitement flexibles qui assure l'équilibre automatique de la balance globale. Elle est différente de zéro si l'analyse se place dans le cadre d'un système de B K

7 changes fixes ou de changes imparfaitement flexibles. Dans ce cas, elle influence la valeur des agrégats monétaires. 2-Balance des paiements et agrégats monétaires (les bilans des institutions financière Les relations avec le reste du monde exercent des effets sur les agrégats monétaires. Les agrégats monétaires sont des indicateurs de la capacité de dépenses des résidents non financiers. ais l'analyse théorique retient généralement un agrégat plus étroit dont l'élaboration se fonde sur les bilans simplifiés de la banque centrale, du Trésor public et des banques commerciales. 2.1-Le bilan de la banque centrale Le bilan simplifié suivant est limité aux postes qui permettent de définir la monnaie de banque centrale et ses contreparties. Banque centrale Avoirs nets de change OD Billets en circulation BB Créances sur l'etat CT Comptes créditeurs CC Refinancement REF La banque centrale émet des billets qui se trouvent essentiellement aux mains des agents du secteur privé non bancaire. Elle détient les comptes créditeurs des établissements de crédit, des agents non financiers et du Trésor.

8 La monnaie de banque centrale qui est formée par le stock des billets et par les comptes créditeurs a comme contreparties : -le volume des titres escomptés, achetés et pris en pension par la banque centrale dans le cadre de son activité de refinancement du système bancaire, -les créances sur l'etat correspondant au financement des déficits budgétaires par la banque centrale, -les avoirs nets de change. Les avoirs nets de change en or et en devises comprennent : -les avoirs en or qui sont évalués aux prix du marché et dont on déduit la réserve de réévaluation du stock d'or. Cette réserve compense les effets des réévaluations périodiques de l'encaisse-or sur les avoirs bruts de change; -le solde des créances et des engagements de la banque centrale envers l'extérieur. Les créances sont formées par les disponibilités à vue à l'étranger. Les engagements correspondent aux comptes créditeurs extérieurs qui comprennent les avoirs détenus à la banque centrale par les organismes internationaux et les institutions bancaires étrangères et l'endettement du pays envers des organismes comme le FI, 2.2-"Le bilan" du Trésor public Bien que le Trésor public soit le caissier et le banquier de toutes les administrations, il est considéré uniquement dans son rôle de financier du déficit budgétaire de l'etat. On néglige notamment l'activité qui est à la source de ses créances nettes sur l'extérieur. Il n'existe pas, pour le Trésor, un document comptable analogue au bilan de la banque centrale. De ce fait, on construit le compte suivant qui enregistre les opérations correspondant à son activité financière et qui peut être considéré comme "le bilan" du Trésor :

9 Trésor public Soldes budgétaires cumulés SB onnaie divisionnaire et dépôts auprès du Trésor DT Titres de créances détenus par -la banque centrale -le secteur non bancaire CT CT' L'actif de ce bilan indique, pour une période donné t, le montant des créances du Trésor sur l'etat mesuré par la somme des déficits budgétaires nets jusqu'en t. Quant au passif, il enregistre les sources de financement : la monnaie divisionnaire formée par les pièces émises par le Trésor, les dépôts des agents non financiers auprès du Trésor ou de ses correspondants, l'endettement du Trésor auprès du système financier et des agents non financiers. On suppose que les créances CT sont formées uniquement par les concours au Trésor accordés par la Banque centrale et par les obligations publiques et les bons du Trésor acquis par cette institution. 2.3-Le bilan consolidé des banques commerciales Leur bilan consolidé très simplifié se présente ainsi : Banques commerciales Comptes créditeurs auprès de la Banque centrale CC Dépôts du secteur non bancaire DNB Crédit à l'économie CE Refinancement REF Créances nettes sur les non-résidents et les correspondants étrangers CN Les banques détiennent leurs réserves sous la forme de comptes auprès de la Banque centrale et elles possèdent des créances nettes sur l'étranger (CN). Elles

10 accordent des crédits aux agents privés résidents (CE), ce qui engendre des dépôts. Ces derniers forment avec le refinancement auprès de la Banque Centrale les ressources des banques 2.4-Les relations entre les opérations avec l'étranger et la masse monétaire Les opérations d'un pays avec l'étranger engendrent des flux monétaires qui sont enregistrés dans la balance des paiements et qui influencent les contreparties de la masse monétaire. Pour décrire ce canal de transmission des effets monétaires des transactions avec l'étranger, on définit la masse monétaire et ses contreparties et on spécifie les relations existant entre l'une de ces contreparties et les composantes de la balance des paiements. a-la masse monétaire et ses contreparties Pour définir l'agrégat monétaire qui sera appelé masse monétaire, et ses contreparties, il convient de consolider les trois bilans précédents sous la forme suivante : Système bancaire et Trésor public Avoirs nets de change OD Billets en circulation BB Créances nettes des banques sur les nonrésidents et sur les correspondants étrangers CN Dépôts bancaires du secteur non bancaire auprès du système bancaire DNB Créances sur l'etat SBC-CT ' onnaie divisionnaire et dépôts auprès du Trésor DT Crédits à l'économie CE

11 On peut déduire de ce bilan la définition suivante de la masse monétaire et de ses contreparties : = BB+DNB+DT = CE+(SBC - CT') + (OD + CN) [5] Ces contreparties comprennent les crédits bancaires accordés au secteur non bancaire (CE), les créances sur l'etat correspondant au financement monétaire des déficits budgétaires (SBC-CT ') et les créances nettes des institutions monétaires sur le reste du monde (OD+CN). b-balance des paiements et variations des créances nettes sur l'extérieur des flux de règlements entre les résidents non financiers et les non-résidents ammènent à des variations des créances nettes des institutions monétaires sur l'extérieur. En effet, les règlements des transactions qui portent sur des biens ou des capitaux et qui sont effectués par les agents non bancaires font généralement intervenir le système bancaire. Ils se traduisent par des variations de dépôts bancaires accompagnées de celles des créances nettes des banques envers l'étranger, ce qui modifie la masse monétaire. Si les autorités monétaires sont tenues de défendre un taux de change fixe, elles sont obligées de vendre de la monnaie nationale contre des devises qui modifient les réserves de change et la masse monétaire. Pour éviter une variation non désirée de la masse monétaire, les autorités monétaires peuvent compenser, au moins temporairement, la variation des avoirs nets en or et en devises par celle des créances sur l'etat grâce à des achats ou à des ventes de titres sur le marché monétaire. Ces mesures de stérilisation permettent de maintenir constante la masse monétaire si la compensation entre les variations en sens inverse des deux contreparties est complète.

12 Dans un système pur de changes flexibles, les autorités monétaires n'interviennent pas pour corriger les effets d'un déséquilibre de la balance globale sur le taux de change. Dans ce cas, l'appréciation ou la dépréciation de la monnaie nationale est censée résorber le déséquilibre externe en agissant sur la compétitivité du pays. Dans l'analyse théorique qui néglige le secteur des banques commerciales, LA ASSE ONETAIRE EST FOREE PAR LA ONNAIE ANUELLE BB, car : - les valeurs de DNB et de DT sont nulles. Elle a comme contreparties les créances sur l'etat et la composante extérieure, car la valeur de CE est nulle. La contrepartie extérieure de la masse monétaire est réduite aux avoirs nets de change OD qui peuvent être assimilés aux réserves R enregistrées dans la balance des paiements. Compte tenu de ces simplifications, la masse monétaire et ses contreparties se définissent ainsi : = BB = ( SBC - CT') + R [6] Les sources de la variation de R qui est susceptible, selon [6], de modifier la masse monétaire sont définies par la relation [4] décrivant la structure de la balance des paiements. 3-Les agrégats et les identités comptables dans une économie ouverte Nous allons supposer que : - le secteur privé est composé des sociétés non financières et les ménages. - La seule institution financière est la banque centrale, - l'etat est le seul représentant des administrations publiques. Le cadre comptable d une économie fermée est modifié en introduisant le compte des relations avec le reste du monde. 3.1-La relation entre les emplois et les ressources d'une économie ouverte

13 Dans une économie fermée, la valeur des ressources provenant de l'activité productive nationale est égale ex post à celle des dépenses effectuées par les agents nationaux pour les achats des produits nationaux. Cette égalité est mise en cause par l'ouverture de l'économie sur l'extérieur. -Les ressources en biens d'une économie ouverte La valeur en monnaie nationale des ressources en biens est formée par : -la somme des valeurs ajoutées engendrées par l'activité des producteurs résidents. La valeur nominale de cette somme est mesurée par celle du produit intérieur brut PY ; -la valeur des importations de biens. Les biens produits à l'étranger ont une valeur exprimée en unités constantes de monnaie étrangère et une valeur exprimée en unités courantes de monnaie étrangère, compte tenu de l'indice des prix de ces biens à l'étranger. Leur valeur en monnaie nationale EP * P * est mesurée par le produit de leur valeur en unités courantes de monnaie étrangère par le taux de change nominal E. Ce dernier exprime, selon le système de la cotation à l'incertain, la valeur d'une unité de monnaie étrangère en monnaie nationale (ex.: 1 mark = x francs). P * -L'emploi des ressources en biens L'emploi des ressources d'une économie ouverte est formé par : -les exportations de biens dont la valeur nominale est le produit de la valeur réelle X par l'indice des prix de ces biens, P X -les dépenses domestiques qui forment l'absorption de biens, selon la terminologie utilisée par S.S. Alexander (1952). Ces dépenses correspondent aux demandes de biens importés et de biens produits dans le pays pour la consommation finale et l'investissement national. Leur valeur nominale correspond à celle de l'absorption. Les valeurs nominales des dépenses privées de consommation ( PC D ) et d'investissement ( PI D ), et des dépenses publiques portant sur les biens nationaux ( PG D ) correspondent aux produits de leurs valeurs en unités constantes de monnaie nationale ( CD, I, G ) par l'indice des prix nationaux P. D D A

14 Les montants nominaux de la consommation, de l'investissement et des dépenses publiques des résidents qui portent sur les produits importés sont représentés respectivement par EP * C, I EP * et EP * G. Ils résultent des produits de leurs valeurs exprimées en unités constantes de monnaie étrangère ( C, I des biens étrangers évalués en monnaie nationale ( EP * )., G ) par les prix On exprime donc la composition de la valeur nominale de l'absorption de la façon suivante : * A = P( C + I + G ) + EP ( C + I + G ) [7] D D D -L'égalité entre les emplois et les ressources Compte tenu des définitions précédentes des valeurs en monnaie nationale du produit intérieur brut, des importations, des exportations et de l'absorption, on peut définir de la façon suivante l'égalité comptable entre les emplois et les ressources d'un pays exprimés en termes nominaux : * * PY + EP = P( C + I + G ) + EP ( C + I + G ) P X D D D + X [8] On peut exprimer la relation [8] en termes réels en déflatant ses composantes par l'indice des prix des produits nationaux P et en plus on suppose que P=P x : Y + m= C + I + G + C + I + G ) X [9] D D D m m m + Selon [9], la valeur réelle du produit intérieur brut Y et des importations ( * m= EP P ) est égale à la somme de deux catégories de dépenses : -les dépenses privées et publiques des résidents qui sont destinées à l'acquisition de * produits nationaux ( C + I + G ) et importés ( C + I + G = ( EP P ) ( C + I + G )) H H H -les dépenses des non résidents ( X ) pour l'achat des produits exportés. On peut exprimer l'identité [9] sous la forme condensée suivante pour C= C + C, I = I + I et G= G + G : D h D h D D D h h h Y = C+ I + G+ X m [9]' Similaire à celui de l économie fermé mais ici on ajoute les échanges avec le reste du monde et l absorption comporte les dépenses sur les biens étrangers. D h

15 3.2-Les identités fondamentales en économie ouverte L'analyse théorique d'une économie ouverte se réfère généralement à deux catégories d'identités fondamentales : -les relations qui privilégient les aspects de la PRODUCTION ET DES DEPENSES. -les relations entre L'EPARGNE, L'INVESTISSEENT ET UN SOLDE EXTERIEUR. - Identités concernant la production et les dépenses Dans une économie fermée, le produit national est égal ex post à la dépense nationale. Une telle égalité n'est pas assurée en économie ouverte. En effet, les dépenses des résidents ne portent pas seulement sur les produits nationaux et celles des non-résidents ne concernent pas uniquement les produits étrangers. De plus, la prise en compte des revenus des facteurs de production qui proviennent de l'étranger ou qui lui sont versés conduit à la définition de deux variantes de l'agrégat qui mesure le produit global ou le revenu global d'un pays. On introduit la valeur de définie par [7] dans l'expression [8]: Y A= X h A La relation [11] traduit les aspects macroéconomiques d'un déséquilibre externe. Elle montre qu'un déficit de la balance commerciale ( X h< 0) s'accompagne nécessairement des dépenses nationales supérieures à la valeur du produit intérieur brut ( A> Y ), et qu'un excédent commercial implique des dépenses inférieures au produit. Donc, un rééquilibre extérieur ne peut se réaliser que si l'égalité entre le produit intérieur brut et l'absorption est rétabli. En ajoutant aux deux côtés de l'équation [11] le solde de la balance des revenus des facteurs ( B = B P ) qui sont généralement assimilés, dans l'analyse théorique, aux Fr F [11] revenus du capital, on obtient une relation dont on déduit l'expression suivante :

16 Y+ B = A+ B Fr Tr [12] L'identité [12] exprime l'égalité entre le produit national brut et la somme de l'absorption A et du solde du compte courant ( B = B P ). Dans cette équation, le produit national brut résulte de l'addition des revenus nets des facteurs de production au produit intérieur brut Y. Quant au solde du compte courant, il correspond à la somme des soldes de la balance commerciale et de la balance des revenus des facteurs si on assimile au solde de la balance des "invisibles". Sachant que le solde du compte courant est compensé par celui du compte financier ( CF CF P) et éventuellement par la variation des réserves si l'on néglige le compte r = de capital (équation [4]), on peut définir la relation suivante à partir de [12} : Selon [13], un produit national brut qui diffère des dépenses nationales se traduit par des mouvements de capitaux entre le pays et l'étranger et/ou par des variations de réserves. Il en résulte une modification du volume des créances nettes du pays sur l'étranger. B Fr Y+ BFr A= BTr = CFr + R -Investissement, épargne et solde extérieur Tr T [13] Dans une économie fermée, l'épargne nationale est égale ex post à l'investissement national. Cette identité n'est pas vérifiée en économie ouverte On soustrait la valeur réelle des impôts directs T des deux côtés de l'équation [12] dans laquelle on introduit les composantes de l'absorption ( balance courante ( B = X h+ B ). Y+ B = A+ B Fr Tr Tr Fr A= C+ I+ G ) et de la [12] On déduit l'identité suivante du résultat ainsi obtenu: ( S I ) + ( T G ) = X h+ B Fr [14] Dans la relation [14], l'épargne privée S est égale à la différence entre le revenu disponible et la consommation. Le revenu disponible est obtenu en soustrayant le montant des impôts directs T du revenu national. Ce dernier est formé par le produit

17 intérieur brut et les revenus nets des facteurs ( ) pour une consommation de capital fixe considérée comme nulle. L'épargne S se définit donc ainsi : S = Y + BFr T C. La différence entre les impôts et les dépenses publiques correspond au solde budgétaire de l'etat. Elle constitue une mesure de l'épargne ou de la désépargne publique si l'on considère que tout le montant de G correspond à des dépenses de consommation publique. L'expression [14] établit une relation comptable entre la capacité ou le besoin de financement du secteur privé ( S I ) et du secteur public ( T G ), et le solde de la balance courante ( X h+ B Fr ). Elle montre que l'égalité entre l'épargne privée et publique d'un pays et son investissement qui est assurée ex post dans une économie fermée n'est obtenue, dans une économie ouverte, que si le solde du compte courant est nul. Un pays qui possède un compte courant excédentaire produit plus de biens et de services qu'il n'en absorbe par ses dépenses. Son épargne est utilisée pour financer les dépenses excédentaires des non-résidents. A l'inverse, en cas de déficit de son compte courant, un pays achète plus de biens et des services qu'il n'en produit. Il finance cet excédent par l'épargne étrangère. Conformément à [1], le solde courant qui compose [14] est compensé par celui du compte financier si l'on néglige le compte de capital. Dans le cas où le compte courant est déficitaire ( X h+ B Fr < 0 ), l'excédent de l'investissement national sur l'épargne ( I ( T G ) S> 0 ) qui accompagne ce déficit doit être financé par des ressources provenant des entrées nets de capitaux.. La croissance du capital physique national qui en résulte a comme contrepartie celle des engagements du pays envers l'étranger, ce qui accroît la charge des intérêts à verser aux non-résidents. Un déficit extérieur peut signifier que le secteur privé investit plus qu'il n'épargne ou que l'etat dépense plus qu'il ne collecte d'impôts ou que le besoin d'épargne de l'un des secteurs dépasse les capacités de l'autre. B Fr

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 OBJECTIF 01 - La Norme Comptable Tunisienne NC 15 relative aux opérations en monnaies étrangères définit les règles

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

1. Une petite économie ouverte dans un monde de capitaux parfaitement mobiles

1. Une petite économie ouverte dans un monde de capitaux parfaitement mobiles Le modèle Mundell-Flemming avec parfaite mobilité des capitaux Le modèle Mundell-Flemming (Robert Mundell, Marcus Flemming, début années 1960) est l extension du modèle IS-LM en économie ouverte. Il partage

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe La fin de l'année, pour les trésoriers, rime avec synthèse comptable. Trois documents doivent être produits. Les deux premiers (bilan et compte

Plus en détail

Macroéconomie chapitre IV : L'économie ouverte, le marché des changes Le modèle Mundell-Fleming, Changes Flexibles

Macroéconomie chapitre IV : L'économie ouverte, le marché des changes Le modèle Mundell-Fleming, Changes Flexibles Université Paris IX Dauphine UFR Mathématiques de la Décision 2ème année de DEUG MASS Macroéconomie, Cours de C. Hurlin Année 2001/2002 Macroéconomie chapitre IV : L'économie ouverte, le marché des changes

Plus en détail

LA BALANCE DES PAIEMENTS

LA BALANCE DES PAIEMENTS LA BALANCE DES PAIEMENTS Définition : Document statistique qui enregistre toutes les transactions économiques effectuées pendant une période donnée entre les résidents d un pays (région, union) et le reste

Plus en détail

La balance des paiements et la position

La balance des paiements et la position La balance des paiements et la position extérieure globale selon le BPM6 1. Introduction La balance des paiements de la Belgique est l état statistique qui récapitule de façon systématique les transactions

Plus en détail

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan Analyse Financière Module de 27h. Projets de groupe ( analyse financière de quelques entreprises du CAC40 ). CC : 40% Participation (20%), contrôle intermédiaire (40%), projet à rendre ( 40% ) CF : 60%

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

26.6.2013 FR Journal officiel de l Union européenne L 174/1

26.6.2013 FR Journal officiel de l Union européenne L 174/1 26.6.2013 FR Journal officiel de l Union européenne L 174/1 INTRODUCTION CHAPITRE 19 LES COMPTES EUROPÉENS 19.1 Le processus d'intégration européenne a dicté la nécessité d'établir une séquence complète

Plus en détail

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Banque de la République d Haïti Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Table des matières Avertissement...5 I- Statistiques monétaires et financières Tableau 1.1 Principaux indicateurs monétaires...10

Plus en détail

Les opérations et autres flux

Les opérations et autres flux Les opérations et autres flux Les nomenclatures présentées ici sont celles du Système européen des comptes 2010 (SEC 2010). Nomenclature des opérations Opérations sur produits (biens et services) (P) P.1

Plus en détail

ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE

ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE Annexe C. Éléments d'analyse financière 143 ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE Résumé Cette annexe présente quelques éléments comptables qui peuvent servir à l'analyse financière des entreprises.

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E COMPTES SPÉCIAUX RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT DES COMPTES ET RAPPORT DE GESTION POUR 2007 COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Royaume du Maroc المرجع :

Royaume du Maroc المرجع : المملكة المغربية Royaume du Maroc المرجع : a présente note méthodologique reprend les nouvelles recommandations internationales mises en œuvre par le Maroc, pour l établissement de la balance des paiements

Plus en détail

Nomenclatures 2008 NAF rév. 2 - CPF rév. 2. Section K Division 66

Nomenclatures 2008 NAF rév. 2 - CPF rév. 2. Section K Division 66 Nomenclatures 2008 NAF rév. 2 - CPF rév. 2 Section K Division 66 66 ACTIVITÉS AUXILIAIRES DE SERVICES FINANCIERS ET D'ASSURANCE Cette division comprend la prestation de services connexes des services financiers

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé.

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. 1 Plan du cours I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. II. Les échanges interbancaires. III. La création monétaire et les échanges interbancaires dans un système bancaire hiérarchisé.

Plus en détail

Chapitre 4 : les stocks

Chapitre 4 : les stocks Chapitre 4 : les stocks Stocks et actifs Une entreprise achète généralement des biens pour les utiliser dans son processus de production, ce sont les matières premières et les fournitures, elle peut également

Plus en détail

NOTE DE PRÉSENTATION

NOTE DE PRÉSENTATION AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRÉSENTATION RÈGLEMENT N 2011-05 DU 10 NOVEMBRE 2011 modifiant le règlement du CRC n 2003-02 relatif au plan comptable des organismes de placement collectif en valeurs

Plus en détail

11 e édition. 2011-2012 À jour des nouveautés du Plan comptable et des textes fiscaux. Béatrice et Francis GRANDGUILLOT.

11 e édition. 2011-2012 À jour des nouveautés du Plan comptable et des textes fiscaux. Béatrice et Francis GRANDGUILLOT. Principes de la modélisation comptable Analyse comptable des opérations courantes Analyse comptable des opérations de fin d'exercice Analyse financière des tableaux de synthèse 11 e édition 2011-2012 À

Plus en détail

2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner

2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner 224 file:///fichiers/enseignement/site%20web/impression/rmi/fiches/rmi224... 2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner Introduction Paragraphe au format pdf L'exemple de l'italie comme les

Plus en détail

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 relatif au traitement comptable des opérations en devises des entreprises régies par le code des assurances, des mutuelles

Plus en détail

2014-2015 DS n 3 Chap 1-2h. Épreuve composée

2014-2015 DS n 3 Chap 1-2h. Épreuve composée Épreuve composée Pour la partie 3 (Raisonnement s appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : en développant un raisonnement ; en exploitant les documents du

Plus en détail

PROSPECTUS SIMPLIFIE

PROSPECTUS SIMPLIFIE PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE Code ISIN : FR0000983348 Dénomination : CAAM MONE ETAT Forme juridique : F.C.P. de droit français. Compartiments / nourricier : l OPCVM est

Plus en détail

UNIVERSITE CENTRALE DE TUNIS

UNIVERSITE CENTRALE DE TUNIS UNIVERSITE CENTRALE DE TUNIS Examen final de la session principale en Economie Monétaire Enseignants responsables: Mr. Mustapha Benhareth & Mr. Kaies SAMET Année universitaire : 2009-2010 Durée : 2 heures

Plus en détail

REPUBLIQUE DU BENIN. Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@

REPUBLIQUE DU BENIN. Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@ REPUBLIQUE DU BENIN Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@ DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ECONOMIQUES -@@@ DIRECTION DE LA PREVISION

Plus en détail

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Raphaël Pradeau (Académie de Nice) et Julien Scolaro (Académie de Poitiers) Programme : NOTIONS : Demande globale, inflation,

Plus en détail

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts RELEVÉ DES MODIFICATIONS Risque de taux d'intérêt et de concordance des échéances Numéro de la modification Date d établissement

Plus en détail

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Edition 2015 Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D ASSURANCE Cette section comprend les activités des

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

LA RÉGULARISATION DES CHARGES EN FIN D EXERCICE

LA RÉGULARISATION DES CHARGES EN FIN D EXERCICE LA RÉGULARISATION DES CHARGES EN FIN D EXERCICE À la fin de l'exercice financier, il faut examiner tous les comptes de la balance de vérification afin de déterminer lesquels nécessitent un ajustement.

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

INFORMATIONS DIVERSES

INFORMATIONS DIVERSES Nom de l'adhérent : N d'adhérent :.. INFORMATIONS DIVERSES Rubrique Nom de la personne à contacter AD Date de début exercice N BA Date de fin exercice N BB Date d'arrêté provisoire BC DECLARATION RECTIFICATIVE

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires

NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires Objectif 01. La Norme Comptable NC 01 -"Norme Comptable Générale" définit les règles relatives à la présentation des états financiers

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants :

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants : BILAN FONCTIONNEL Avoir une activité, générer des résultats, nécessite des moyens de production que l'on évalue en étudiant la structure de l'entreprise. L'étude de la structure financière va permettre

Plus en détail

La séquence des comptes

La séquence des comptes La séquence des comptes Comptes des institutions sans but lucratif au service des ménages I: Compte de production P.2 Consommation intermédiaire B.1b Valeur ajoutée brute P.51c Consommation de capital

Plus en détail

La Banque de France. 1- Les activités de la Banque de France p. 3. 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4

La Banque de France. 1- Les activités de la Banque de France p. 3. 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4 La Banque de France Sommaire 1- Les activités de la Banque de France p. 3 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4 3- Les activités de la Banque et son organisation territoriale p. 5 4-

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

ENQUETE SUR L ASSURANCE-VIE

ENQUETE SUR L ASSURANCE-VIE ENQUETE SUR L ASSURANCE-VIE Le chiffre d'affaires de l'assurance-vie constitue un élément central du compte de production du secteur S.125 des comptes nationaux. La variation des créances des ménages sur

Plus en détail

Becca Distribution Inc

Becca Distribution Inc Becca Distribution Inc 12-31-2008-12-31-2009 Becca Distribution Inc - Becca_2008.opt Page 3 Mesures clés du rendement de l'entreprise Seuil de rentabilité Valeur cible % Rentabilité % Rentabilité = 0 Période

Plus en détail

La théorie keynésienne : le rôle du système bancaire

La théorie keynésienne : le rôle du système bancaire La théorie keynésienne : le rôle du système bancaire Le rôle du système bancaire Un rôle fondamental Dans une économie moderne, les banques ont pour principale fonction de créer la monnaie. Aristote définissait

Plus en détail

CIRCULAIRE AUX BANQUES NON RESIDENTES N 86-13

CIRCULAIRE AUX BANQUES NON RESIDENTES N 86-13 Tunis, le 6 Mai 19861 CIRCULAIRE AUX BANQUES NON RESIDENTES N 86-13 OBJET : Activité des banques non-résidentes. La loi n 85-108 du 6 Décembre 1985, portant encouragement d'organismes financiers et bancaires

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT

Plus en détail

CHAPITRE 4 MARCHES et EPARGNE

CHAPITRE 4 MARCHES et EPARGNE CHAPITRE 4 MARCHES et EPARGNE Section 1. Les marchés de capitaux I. Le marché financier Dans un sens plus étroit, c'est le marché où s'échangent les titres à moyen et long terme (valeurs mobilières) contre

Plus en détail

Chapitre III : Qui gère la monnaie? Le cas de la France

Chapitre III : Qui gère la monnaie? Le cas de la France Chapitre III : Qui gère la monnaie? Le cas de la France I. Les acteurs du circuit monétaire A) Les détenteurs de monnaie : les ANFR AIF ANFR = agents non financiers résidents AIF = autres intermédiaires

Plus en détail

PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION : OPCVM conforme aux normes européennes

PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION : OPCVM conforme aux normes européennes SG MONETAIRE EURO PROSPECTUS SIMPLIFIE OPCVM conforme aux normes européennes PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : DENOMINATION : SG MONETAIRE EURO FORME JURIDIQUE : SICAV de droit français COMPARTIMENTS/NOURRICIER

Plus en détail

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE PAR LES AUTORITES MONETAIRES SECTION 1 : LA CREATION MONETAIRE A Acteurs et modalités de création monétaire : La création monétaire consiste à accroître la quantité de

Plus en détail

Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07

Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07 REGLEMENT N 00-03 DU 4 JUILLET 2000 RELATIF AUX DOCUMENTS DE SYNTHESE INDIVIDUELS DES ENTREPRISES RELEVANT DU COMITE DE LA REGLEMENTATION BANCAIRE ET FINANCIERE Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07

Plus en détail

Reporting statistique des établissements de crédit

Reporting statistique des établissements de crédit Reporting statistique des établissements de crédit Foire aux questions (FAQ) Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction... 3 2 Double reporting CSSF / BCL... 4 3 Définitions et concepts... 5

Plus en détail

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Particulièrement utiles pour évaluer la capacité

Plus en détail

CHAPITRE 9 : SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE

CHAPITRE 9 : SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE 423 CHAPITRE 9 : SECTION 1 : PRINCIPE DU SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE Les très petites entreprises (T.P.E.), dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas les seuils fixés par le présent Acte uniforme, distincts

Plus en détail

Macroéconomie. Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique catherine.fuss@nbb.be

Macroéconomie. Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique catherine.fuss@nbb.be Macroéconomie Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique catherine.fuss@nbb.be Macroéconomie Monnaie Fonction de la monnaie Moyen de paiement: troc incompatible avec une forte division du travail acceptation

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire d hier et d aujourd hui Hier Autrefois, les Etats battaient monnaie et les banques centrales dépendaient directement

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

DOSSIER DE GESTION. Sommaire 102 Allée de Barcelone 31000 TOULOUSE Forme juridique : ENTREPRISE INDIVIDUELLE Régime fiscal : R. Simplifié Date exercice : 01/07/2012 au 30/06/2013-12 DOSSIER DE GESTION Sommaire Présentation de l'exploitation

Plus en détail

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE OPERATIONS DE FIN D EXERCICE COMPTABLE Sommaire L INVENTAIRE... 2 LA DETERMINATION DES CHARGES ET DES PROVISIONS... 3 LES IMMOBILISATIONS... 3 LES AMORTISSEMENTS... 4 LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION...

Plus en détail

Ressources pour le lycée général et technologique

Ressources pour le lycée général et technologique Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement spécifique Science économique Thème n 2 : Mondialisation, finance internationale et

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

LES CRÉANCES ET LES DETTES

LES CRÉANCES ET LES DETTES LES CRÉANCES ET LES DETTES Règles générales d évaluation Définition d un actif et d un passif ACTIFS Tout élément de patrimoine ayant une valeur économique positive pour l entité est considéré comme un

Plus en détail

VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME

VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME Bonjour! Bienvenue à l atelier : «Votre rôle en tant que trésorier de votre organisme» Cet atelier a pour but de vous familiariser avec divers éléments

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Partie 5 : La consommation et l investissement

Partie 5 : La consommation et l investissement Partie 5 : La consommation et l investissement Enseignant A. Direr Licence 2, 1er semestre 2008-9 Université Pierre Mendès France Cours de macroéconomie suite La troisième partie a exposé les théories

Plus en détail

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 Amt für Gemeinden GemA Rue de Zaehringen 1, 1701 Fribourg T +41 26 305 22 42, F +41 26 305 22 44 scom@fr.ch, www.fr.ch/scom Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 1. Comptes de fonctionnement

Plus en détail

RÈGLEMENT N 2014-01 du 14 janvier 2014. Règlement homologué par arrêté du 8 septembre 2014 publié au Journal Officiel du 15 octobre 2014

RÈGLEMENT N 2014-01 du 14 janvier 2014. Règlement homologué par arrêté du 8 septembre 2014 publié au Journal Officiel du 15 octobre 2014 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES RÈGLEMENT N 2014-01 du 14 janvier 2014 Relatif au plan comptable des organismes de placement collectif à capital variable Règlement homologué par arrêté du 8 septembre 2014

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 138/5 Logiciels Introduction La Commission a consacré une étude approfondie au traitement comptable de la création ou de l acquisition d un logiciel par une entreprise,

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

SOMMAIRE DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

SOMMAIRE DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES SOMMAIRE DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES Bilan Compte de résultat Tableau des flux de trésorerie Variation des capitaux propres Annexe aux comptes consolidés 1 Transition aux normes IFRS 2 Principes et

Plus en détail

Monnaie et financement de l économie

Monnaie et financement de l économie Monnaie et financement de l économie I. Monnaie, masse monétaire création monétaire, devises A. Les différents aspects de la monnaie Monnaie = Instrument d échanges qui permet ds une éco donnée l achat

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

COMPTABILITE. Fait par Christophe Lemaigre. Principes de base

COMPTABILITE. Fait par Christophe Lemaigre. Principes de base Fait par Christophe Lemaigre. COMPTABILITE Principes de base Le bilan est une photographie du patrimoine de l'entreprise. Il est formé de l'actif et du passif. Actif : utilisations, emplois de l'entreprise.

Plus en détail

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 1 - DEFINITION DES PRODUITS DERIVES 2 - DEFINITIONS DES MARCHES 3 - USAGE DES CONTRATS 4 - COMPTABILISATION DES OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 51 SECTION 5

Plus en détail

Le taux d'actualisation en Belgique

Le taux d'actualisation en Belgique The Geneva Papers on Risk and Insurance, 13 (No 48, July 88), 257-264 Le taux d'actualisation en Belgique par Herbert Glejser* Les concepts et leur expression numérique En Belgique, l'analyse des coüts

Plus en détail

Tutoriel - flux de facturation

Tutoriel - flux de facturation 1 of 12 17.01.2007 01:41 Tutoriel - flux de facturation Le schéma ci-dessous illustre le flux de facturation classique : Lors de la création d'une facture, elle possède l'état de brouillon, ce qui veut

Plus en détail

NOTE DE PRÉSENTATION

NOTE DE PRÉSENTATION AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRÉSENTATION RÈGLEMENT N 2014-02 du 6 février 2014 Relatif aux modalités d établissement des comptes des sociétés de financement Abrogé et repris par règlement ANC

Plus en détail

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

I) L ouverture des économies à l international

I) L ouverture des économies à l international L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace

Plus en détail

CH15 - Comment s'opère le financement de l'économie mondiale?

CH15 - Comment s'opère le financement de l'économie mondiale? CH15 - Comment s'opère le financement de l'économie mondiale? à intégrer à la partie 3 du cours (mondialisation, finance internationale, intégration européenne) Ce poly a été distribué en cours les 13

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Marchés Financiers. Cours appliqué de finance de marché. Change

Marchés Financiers. Cours appliqué de finance de marché. Change Marchés Financiers Cours appliqué de finance de marché Change Aoris Conseil Emmanuel Laffort 1 Finance de marché (Devise) 2009-2010 Change - Généralités Caractéristiques Marché international Premier marché

Plus en détail

I. STRUCTURE OPTIONNELLE POUR LA DIVISION 71

I. STRUCTURE OPTIONNELLE POUR LA DIVISION 71 I. STRUCTURE OPTIONNELLE POUR LA DIVISION 71 La division 71 de la CPC, version1.1, porte sur les services financiers. La structure présentée dans la troisième partie de la présente publication est considérée

Plus en détail

Les comptes de la Banque de France

Les comptes de la Banque de France 1 Le rapport sur la situation patrimoniale et les résultats Le Conseil général a arrêté les comptes de l exercice 2012 au cours de la séance du 28 mars 2013. Le résultat net s établit à 3 146 millions

Plus en détail

La théorie keynésienne

La théorie keynésienne La théorie keynésienne Une influence fondamentale sur les politiques économiques L'essentiel de sa théorie a été présentée par John Maynard Keynes en 1936 dans son ouvrage : "Théorie générale de l'emploi,

Plus en détail

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/bank_country-200-fr Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32

NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32 NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32 OBJECTIF 01. La norme comptable NC 01 - "Norme comptable générale" définit

Plus en détail