Les diamants Prix et caractéristiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les diamants Prix et caractéristiques"

Transcription

1 Exploration d un fichier de données Valérie Fontanieu - Ingénieur statisticien Institut National de Recherche Pédagogique Les diamants Prix et caractéristiques Données parues dans le Singapore s Business Times du 8 février 2000 Accessibles sur : Ce document présente les premiers résultats de l exploration d un fichier de données à l aide des méthodes de statistique descriptive (uni- et bi-dimensionnelle) et quelques explications sur les résultats couramment proposés par les logiciels de traitement et d analyse de données statistiques. Des parties de ce fichier peuvent être utilisées pour illustrer des définitions de termes couramment utilisés en statistique descriptive.

2 Sommaire - Les données : le prix et 4 variables caractérisant les diamants 2 - Le tableau des données 3 - Description d une variable quantitative : les résumés numériques 4 - Représentation graphique synthétique : le boxplot 5 - Représentation de la distribution des valeurs : l histogramme 6 - Représentation des fréquences cumulées : la fonction de répartition 7 - Description d une variable qualitative : le tri à plat 8 - Représentations graphiques : les diagrammes en colonnes et secteurs 9 - Description simultanée de deux variables quantitatives : le nuage de points 0 - Description simultanée d une variable quantitative et d une variable qualitative - Description simultanée de deux variables qualitatives : la table de contingence Annexes A - Les résumés numériques B - Le boxplot C - Le coefficient de corrélation linéaire et la régression linéaire

3 - Les données : le prix et 4 variables caractérisant les diamants - Carats : le poids du diamant exprimé en carats ( carat = 0,20g) - Couleur : l échelle de graduation de la couleur s étend de la lettre D à la lettre Z, de la teinte la plus incolore vers une teinte jaune et même parfois d autres teintes (bleu, vert ) ; dans cet échantillon les diamants appartiennent aux 6 premières catégories : D Blanc exceptionnel + E Blanc exceptionnel F Blanc rare + G Blanc rare H Blanc I Blanc légèrement teinté + - Clarté : indique la présence plus ou moins importante d imperfections ( catégories) ; dans l échantillon les diamants sont caractérisés par 5 catégories parmi les mieux classées, de la plus grande clarté vers la présence croissante d imperfections et d inclusions : IF Internally Flawless - absence d inclusions mais minuscules imperfections de surface VVS Very Very Small inclusions - minuscules inclusions et éventuellement minuscules imperfections de surface VVS2 imperfections de surface légèrement plus présentes que VVS VS Very Small inclusions - petites inclusions et éventuellement petites imperfections de surface VS2 imperfections de surface légèrement plus présentes que VS - Certification : 3 instituts de certification : GIA HRD IGI - Prix en dollars Gemological Institute of America Hoge Raad voor Diamant International Gemological Institute Remarque : Ces variables n apporte pas le même type d information. Le poids en carats, la couleur et la clarté sont des attributs des diamants. Ces caractéristiques intrinsèques sont évaluées par un institut de certification qui établit un certificat, garantissant l exactitude des informations. Le prix quant à lui est estimé par le vendeur et est vraisemblablement établi en fonction des caractéristiques des diamants.

4 2 - Le tableau des données La structure des données usuellement proposée dans les logiciels est celle d un tableau croisant, les individus (diamants) en ligne, et les variables (carats, couleur ) en colonne. Les variables sont observées sur un échantillon de 308 diamants certifiés. 308 diamants Les données ont été recueillies dans un encart publicitaire du Singapore s Business Times. Cet échantillon n est représentatif que de lui-même.

5 3 - Description d une variable quantitative : les résumés numériques (voir en annexe la définition des indicateurs) Résumés numériques : Carats Prix ($) Les quartiles : Moyenne Ecart-type Minimum Maximum 0,63 0,277 0,80,00 509, , , ,000 - Au moins 25 % des données sont inférieures ou égales au premier quartile, et au moins 75 % des données sont supérieures ou égales au premier quartile. Etendue (Min - Max) er quartile Médiane 0,920 0,350 0, , , ,000 - Au moins 50 % des données sont inférieures ou égales à la médiane, et au moins 50% des données sont supérieures ou égales à la médiane. 3ème quartile 0, ,000 Interquartile CV (écart-type/moyenne) Asymétrie (Skewness) 0,500 0,439 0, ,000 0,678 0,65 - Au moins 75 % des données sont inférieures ou égales au troisième quartile, et au moins 25 % des données sont supérieures ou égales au troisième quartile. Aplatissement (Kurtosis) -,252-0,356 Le plus gros diamant du monde, le Cullinan, a été découvert en 905 dans la mine Premier près de Pretoria en Afrique du Sud. Il pesait 306 carats à l état brut (soit plus de 62 grammes). Il a été taillé en plusieurs fragments dont les deux célèbres Cullinan I et Cullinan II, ayant un poids respectif de 530,2 et 37,4 carats. Les autres diamants taillés célèbres (une dizaine) font entre 40 et 550 carats.

6 ,2 Box plot - Carats, Représentation graphique synthétique : Le Box plot (voir annexe) 0,8 0,63 0,6 0,4 0,2 0,80 0,620 Le box plot des carats montre une distribution assez symétrique (position de la médiane, longueur des pattes, position relative de la médiane et de la moyenne). La moyenne légèrement supérieure à la médiane témoigne d un faible étalement des valeurs supérieures. 0 Box plot - Prix ($) L asymétrie de la distribution du prix est importante : les valeurs sont fortement étalées du côté des grandes valeurs (longueur de la patte supérieure, moyenne supérieure à la médiane). Les valeurs inférieures (25 % de celles-ci) sont comprises dans l intervalle [638 ; 622] ; elles sont fortement concentrées par rapport au reste de la distribution , , , ,000

7 0,25 Histogramme / 9 classes Carats 5 - Représentation de la distribution des valeurs : L histogramme (des carats) 0,20 Fréquence 0,5 0,0 0,05 0,00 0,8 0,28 0,38 0,48 0,58 0,68 0,78 0,88 0,98,08 La distribution des carats présente plusieurs zones de concentration des valeurs (intervalles à l intérieur desquels les valeurs sont plus fortement concentrées (modes, pics de distribution). La distribution est ainsi globalement fortement étalée. Les indicateurs de tendance centrale ont dans ce cas peu de pouvoir de représentation des données. Construction des 9 classes : Borne inf. Borne sup. Effectifs Fréquences 0,8 0, ,20 0,28 0, ,46 0,38 0,48 0 0,032 0,48 0, ,62 0,58 0, ,065 0,68 0, ,53 0,78 0, ,08 0,88 0,98 3 0,00 0,98, ,224 0,25 0,20 Histogramme / 8 classes Carats Remarque : 2 valeurs n'ont pas été considérées ici (> à,08). Le nombre de classe utilisées pour la construction d un histogramme influence la représentation de la distribution : peu de classes, perte d information ; nombreuses classes, classes peu fournies voire vides. L histogramme construit avec 8 classes laisse apparaître une forte concentration des valeurs au-delà de carat et une absence de valeurs en amont (à la lecture du fichier de données, aucune valeur dans l intervalle ouvert (0,9 ; ). Les diamants à peine inférieurs à carat ont-ils été surestimés, ou sont-ils peu mis à la vente? Fréquence 0,5 0,0 0,05 0,00 0,8 0,28 0,38 0,48 0,58 0,68 0,78 0,88 0,98,08

8 Histogramme / 7 classes Histogramme du prix 0,30 Prix 0,25 0,20 La distribution est étalée à droite (rappel coefficient d asymétrie - skewness = 0,65) et globalement plutôt concentrée (coefficient d aplatissement - kurtosis = -0,356). Fréquence 0,5 0,0 0,05 0, ,30 Histogramme / 4 classes Prix 0,25 Construction des 7 classes : Borne inf. Borne sup. Effectifs Fréquences , , , , , , ,03 Remarque : 2 valeurs n'ont pas été considérées ici (> à 4 638). Fréquence 0,20 0,5 0,0 0,05 0,

9 ,00 0,90 0,80 Carats 6 - Représentation des fréquences cumulées : La fonction de répartition F (y) Y = P ( Y y) Fréquence 0,70 0,60 0,50 0,40 0,30 0,20 0,0 On retrouve sur l axe des abscisses les différents quantiles. 0,00 0,8 0,28 0,38 0,48 0,58 0,68 0,78 0,88 0,98,08,00 0,90 0,80 Prix 0,70 La fonction de répartition permet de déterminer la proportion d observations de l échantillon inférieures ou égales à une valeur de la série. Ainsi entre deux valeurs, la plus ou moins forte croissance de la courbe indique la plus ou moins forte concentration de valeurs. Fréquence 0,60 0,50 0,40 0,30 0,20 0,0 0,

10 7 - Description d une variable qualitative : le tri à plat Couleur (variable qualitative ordinale) : Modalités Effectifs % % cumulés D 6 5,2 5,2 E 44 4,3 9,5 F 82 26,6 46, G 65 2, 67,2 H 6 9,8 87,0 I 40 3,0 00,0 Clarté (variable qualitative ordinale) : Modalités Effectifs % % cumulés IF 44 4,3 4,3 VVS 52 6,9 3,2 VVS ,3 56,5 VS 8 26,3 82,8 VS2 53 7,2 00,0 Un tri à plat décrit la répartition des individus de l échantillon dans chacune des modalités : sont mentionnés les effectifs (et la fréquence) des individus caractérisés par une modalité. De plus lorsque les modalités présentent une relation d ordre, les effectifs (et fréquence) peuvent être cumulés. La valeur modale, modalité pour laquelle l effectif est le plus grand est respectivement pour chacune des variables, la couleur F (26 % des diamants), la clarté VS (26 %) et la certification GIA (49 %). Certification (variable qualitative nominale) : Modalités Effectifs % GIA 5 49,0 HRD 79 25,6 IGI 78 25,3

11 8 - Représentations graphiques : les diagrammes en colonnes et secteurs Couleur Couleur 30% 25% 20% 5% 0% 5% 0% 30% 25% 20% 5% 0% 5% 0% 60% 50% 40% 30% 20% 0% 26,6% 2,% 9,8% 4,3% 3,0% 5,2% D E F G H I Clarté 25,3% 26,3% 6,9% 7,2% 4,3% IF VVS VVS2 VS VS2 Certification 49,0% 25,6% 25,3% La lecture de la répartition des proportions dans chacune des modalités est facilitée par les graphiques. Cependant dans le cas du diagramme en secteur (camembert) l augmentation du nombre de modalités diminue la lisibilité, en revanche on repère tout de suite que près de 50 % des diamants de l échantillon sont certifiés GIA. H 9,8% VS 26,3% I 3,0% G 2,% VS2 7,2% IGI 25,3% H R D 25,6% D 5,2% E 4,3% Clarté IF 4,3% VVS2 25,3% Certification F 26,6% VVS 6,9% GIA 49,0% 0% GIA HRD IGI

12 9 - Description simultanée de deux variables quantitatives : le nuage de points Statistique descriptive bivariée Description de deux variables mesurées simultanément sur les mêmes individus Recherche d éventuelles liaisons entre les deux variables Prix ($) , 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9,,2 Carats La lecture du nuage de points montre que le prix des diamants augmente avec leur poids (ce dont on se doute). Néanmoins, le prix n est pas seulement fonction du poids (on s en doutait aussi). Ce graphique incite à étudier le lien entre le poids et le prix, en séparant les diamants en trois classes : ceux de poids inférieurs ou égal à 0,45 carats, ceux entre 0,46 et 0,90 carats et les autres. Pour ces derniers, les «gros diamants» de ce fichier, dont le poids est entre et, carat, le prix toujours supérieur à 7800 $ dépend plus d autres facteurs que du poids.

13 Prix des diamants de petits poids 90 diamants de poids inférieurs ou égal à 0,45 carats Les poids sont donnés au centième de carat près Prix ($) ,5 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 Carats Le coefficient de corrélation (voir annexe) est ici 0,84. L équation de la droite de régression (voir annexe) est, en arrondissant les coefficients à l entier le plus proche : Prix = x poids Autrement dit, sur les données observées, si le poids augmente d un centième de carat, en moyenne le prix augmente de 39,23 dollars.

14 Prix des diamants de poids moyen 47 diamants de poids compris entre 0,46 et 0,90 carats Prix ($) ,45 0,5 0,55 0,6 0,65 0,7 0,75 0,8 0,85 0,9 Carats Le coefficient de corrélation est ici 0,86. L équation de la droite de régression est, en arrondissant les coefficients : Prix = x poids Sur les données observées, si le poids augmente d un centième de carat, en moyenne le prix augmente de 06,92 dollars.

15 Etude des 7 gros diamants de l échantillon poids compris entre et, carats Prix ($) Prix ($) D E F G H I couleurs IF VS VS2 VVS VVS2 clarte Pour les gros diamants de notre échantillon : - La couleur influence beaucoup le prix. - Il n y a pas d influence nette de la clarté sur le prix. La plupart des diamants présentent de minuscules inclusions. Moins le diamant a d inclusions et plus petites elles sont, plus la lumière peut le traverser. La présence d inclusions est observée à l aide d une loupe ou d un microscope (0x). Une imperfection non détectable à ce degré de grossissement est considérée comme non existante. Plus un diamant est incolore (blanc), plus il laisse traverser la lumière blanche. La couleur d un diamant est déterminée à l aide de pierres étalons et d une lumière blanche. Un diamant est composé à plus de 99 % de carbone pur, le reste lui confère une couleur : un atome d azote le rend jaune, de bore bleu La taille du diamant opérée par le lapidaire a une incidence très importante sur le pouvoir de réfraction et de dispersion de la lumière qui donne toute sa brillance au diamant. C est un quatrième critère influant sur la valeur d un diamant.

16 Marquage du nuage de points par la couleur des diamants On retrouve que les couleurs H et I sont moins prisées que les couleurs D et E, ce que la dénomination blanc exceptionnel pour D et E pouvait laisser présager!

17 Marquage du nuage de points par la clarté des diamants Il est plus «facile» et plus commun pour un petit diamant d être clair et sans défaut que pour un gros!

18 Marquage des points par la certification des diamants Dans nos données, la certification HRD ne concerne pas les petits diamants.

19 0 - Description simultanée d une variable quantitative et d une variable qualitative Chaque modalité de la variable qualitative définit une partition (une sous-population) sur laquelle peut être analysée la variable quantitative. Les résumés numériques décrits précédemment peuvent être construits sur chacune des sous-populations engendrées par la variable qualitative : sur chaque partition, sont calculés les différents résumés numériques (moyenne, médiane, intervalle interquartile ). De la même façon des boxplots peuvent être construits sur chacune des sous-populations : les box plots parallèles. On met ainsi en avant l influence de la variable qualitative sur les valeurs de la variable quantitative.

20 Boxplot Carats / Couleur Les résultats observés dans une sous-population et les différences entre les sous-populations doivent être interprétés avec prudence, lorsque les effectifs sont faibles (les fluctuations d échantillonnage peuvent être importantes). Rappel des effectifs concernés ,2,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0,00,030,040,060,00,090,000,005 0,875 0,820 0,800 0,790 0,775 0,70 0,70 0,570 0,545 0,570 0,405 0,45 0,430 0,350 0,305 0,35 0,250 0,90 0,80 0,80 0,80 0,90 D E F G H I Globalement, le poids médian des diamants est sensiblement le même pour les différentes couleurs.

21 Prix / Couleur Prix / Clarté D E F G H I IF VS VS2 VVS VVS Les diamants les plus «clairs» (couleur D) enregistrent une forte amplitude de prix (de 880 à 6008). Par ailleurs le fort étalement global des valeurs (position des quartiles) peutêtre dû au faible effectif observé (6) ; on ne peut garantir une telle répartition générale des valeurs des diamants de couleur D. Prix / Certification GIA HRD IGI Les constats sont globalement les mêmes que pour les carats ; ce qui est peu étonnant puisque le prix croît avec les carats

22 - Description simultanée de deux variables qualitatives : la table de contingence La répartitions des catégories d un critère est-elle égale dans les différentes catégories de l'autre critère? Table de contingence Clarté / Certification : Certification - GIA Certification - HRD Certification - IGI Total Clarté - IF Clarté - VVS Clarté - VVS Clarté - VS Clarté - VS Total Profils colonnes (% en colonnes) : Certification - GIA Certification - HRD Certification - IGI Total Clarté - IF 4,0 5, 43,6 4,3 Clarté - VVS 9,9 29, 7,9 6,9 Clarté - VVS2 2,9 30,4 26,9 25,3 Clarté - VS 40,4 6,5 9,0 26,3 Clarté - VS2 23,8 9,0 2,6 7,2 Total Dans notre échantillon, les proportions de diamants dans les différents niveaux de clarté diffèrent selon l organisme de certification. Diagramme des profils colonnes 00% 80% 60% 40% 20% 0% 2,6 9,0 23,8 9,0 6,5 26,9 40,4 30,4 7,9 2,9 29, 43,6 9,9 4,0 5, Certification - GIA Certification - HRD Certification - IGI Clarté - IF Clarté - VVS Clarté - VVS2 Clarté - VS Clarté - VS2

23 Annexes A - Les résumés numériques B - Le boxplot C - Le coefficient de corrélation linéaire et la régression linéaire

24 A - Les résumés numériques Soit une variable aléatoire Y et un échantillon de taille n de celle-ci : y, y 2,, y n n observations de Y Les résumés numériques, indicateurs empiriques sont : La moyenne de Y : y n i= = n y i Somme des valeurs divisée par le nombre de valeurs ; un indicateur de tendance centrale de la distribution. (yi y) 2 i= La variance : s = n Indicateur de dispersion des valeurs autour de la moyenne. n 2 L écart type : s = 2 s Racine carrée de la variance, indicateur de dispersion des valeurs exprimé dans l unité de mesure de la variable. Remarque : Ces indicateurs sont sensibles aux valeurs atypiques de l échantillon. La moyenne et la médiane sont deux indicateurs de tendance centrale de la distribution des valeurs mais contrairement à la médiane, la moyenne est sensible à une valeur très grande ou très petite par rapport au reste de la série.

25 Skewness et Kurtosis : deux indicateurs de la forme de la distribution des valeurs observées. Le skewness permet de mesurer le degré d asymétrie de la distribution des valeurs. Moment centré d ordre 3 sur le cube de l écart type. Estimation sur un échantillon : skewness = n i= (y y) (n )s i 3 3 Le kurtosis permet de mesurer le degré d aplatissement d une distribution. Moment centré d ordre 4 sur le carré de la variance. Le kurtosis de la distribution Normale, ainsi calculé, vaut 3, c est pourquoi les logiciels proposent souvent le calcul du kurtosis en ôtant la valeur 3 : Estimation sur un échantillon : Utilité du skewness et du kurtosis kurtosis = n i= (y i (n Une distribution symétrique autour de sa moyenne aura un skewness proche de 0. Skewness positif étalement des valeurs à droite Skewness négatif étalement des valeurs à gauche Le kurtosis d une loi Normale est nul ; une distribution des valeurs proche de la forme en cloche de la loi normale donnera un kurtosis proche de 0. Kurtosis positif forte concentration, pic prononcé Kurtosis négatif aplatissement de la distribution, faible concentration y) )s 4 4 3

26 Schématiquement, l allure d une distribution selon que le skewness et le kurtosis sont positifs, négatifs ou nuls : Négatif Positif Nul Skewness Kurtosis Le Skewness et le Kurtosis sont des indicateurs numériques de la forme de la distribution observée : ils donnent un indice de l éloignement ou du rapprochement de la distribution de la série de valeurs de celle d une distribution de loi Normale.

27 B - Le Box plot (ou boîte à moustache) : Représentation graphique synthétique de Tukey Le Boxplot est un résumé de la série (de la distribution) construit à partir de sa médiane, ses er et 3 ème quartiles et ses valeurs extrêmes. Il permet de repérer rapidement, de façon visuelle, l allure générale de la distribution. Construction utilisée ici : Une boîte, deux moustaches et des valeurs extrêmes : La boîte est délimitée en bas par le premier quartile, en haut par le troisième quartile. Entre les deux se trouve la médiane. Parfois la moyenne est ajoutée. Les extrémités des moustaches ou valeurs extrêmes sont : - le min et le max ; Ou encore, souvent proposées dans les logiciels (parfois paramétrables) : - la plus petite valeur supérieure à q -,5*(q 3 - q ) et la plus grande valeur inférieure à q 3 +,5*(q 3 - q ) avec (q = premier quartile ; q 3 = troisième quartile). Dans ce cas, les valeurs extrêmes sont les valeurs de la série qui sont hors des limites définies par les extrémités des moustaches (aucune si aucune des valeurs ne sort des limites). Attention, les valeurs extrêmes telles que définies n ont de sens que lorsque la distribution est Normale (voir la suite). Remarques : - d autres extrémités des moustaches peuvent être proposées comme les déciles (délimitant 0 % des valeurs) ; - la largeur de la boîte est arbitraire et ne s interprète donc pas.

28 Représentation : Box plot - Carats Echelle : unité de valeur de la variable,2 3 ème quartile,00 Maximum 0,8 Intervalle interquartiles 0,6 (50 % des valeurs) 0,4 0,63 0,620 Moyenne Médiane 0,2 er quartile 0 0,80 Minimum Le box plot permet de visualiser rapidement : - La plus ou moins forte concentration des valeurs : autour de la médiane (intervalle inter-quartiles, hauteur de la boîte) et celle des queues de distribution (les pattes, chacune 25 % des valeurs). Remarque : la hauteur de la boîte représente 50 % des valeurs, plus cette hauteur est grande (petite) plus les valeurs correspondantes sont étalées (concentrées). - La symétrie de la distribution : position de la médiane dans la boîte et globalement ; différence de longueur des pattes. Plus la moyenne s écarte de la médiane plus la distribution est asymétrique (attention aux valeurs aberrantes qui influence la valeur de la moyenne) et inversement plus la médiane et la moyenne sont proches plus la distribution est symétrique. Lorsque la médiane est inférieure à la moyenne, les valeurs inférieures sont plus fortement concentrées, les valeurs supérieures plus fortement étalées.

29 L indice,5 utilisé parfois pour la définition des valeurs extrêmes : L intervalle de Tukey, en dehors duquel les valeurs sont représentées comme extrêmes, repose sur l hypothèse de normalité de la distribution. I = [ q,5 ( q q); q +,5 ( q )] Si la distribution suit une loi N( µ ; σ) alors, I = [ µ 2,7σ; µ + 2, 7σ ] q Dans le cas d une distribution normale, cet intervalle doit comprendre 99,3 % des valeurs. Les valeurs en dehors de l intervalle sont individualisées et marquées d une croix pour signaler leur caractère atypique, car d une faible probabilité d occurrence sous l hypothèse de normalité. La longueur de cet intervalle fondée sur l indice,5 est arbitraire. C est un compromis entre les valeurs et 2 qui engendreraient respectivement des intervalles comprenant 95,7 % et 99,8 % des valeurs. Le marquage des valeurs atypiques n est significatif que si la distribution s apparente à celle d une distribution Normale. Comparaison de plusieurs sous-populations (box plots parallèles) : Le box plot permet de comparer visuellement la distribution d une variable à l intérieur des sous-populations formant l échantillon, par la construction d un box plot pour chacune des sous-populations sur un même graphique (même échelle). La position des indicateurs de tendance centrale et la variabilité de la distribution dans chacune des souspopulations peuvent ainsi être comparées.,2,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0,00,090 0,895,000,00 0,80 0,700 0,655 0,500 0,500 0,300 0,290 0,80 GIA HRD IGI 0,480 0,20

30 C - Le coefficient de corrélation linéaire et la régression linéaire Soit X et Y deux variables quantitatives. Le coefficient de corrélation linéaire est un indice rendant compte de la manière dont les deux variables considérées varient simultanément. Il permet de vérifier l existence d une relation linéaire entre deux variables, de la forme Y=aX+b. Calcul du coefficient de corrélation linéaire sur l échantillon : r = n avec s n i= x (xi x)(y i y) s xy = s s s s = x n n y i= (s s) i 2 x et s y y = n n i= Rapport covariance empirique sur le produit des écarts-types empiriques (s s), les écarts types respectifs de X et de Y i 2 Le coefficient de corrélation linéaire est compris entre - et +. S il est proche de ou de -, les deux variables sont corrélées linéairement (le nuage de points est presque aligné sur une droite), s il est proche de 0 les variables sont non corrélées linéairement. Plus r est proche de ou de - plus le nuage de points est aligné. Si r =, il existe deux constantes a et b définissant une relation linéaire parfaite : Y=aX+b. Une valeur positive du coefficient indique une pente positive de la droite (croissance simultanée des deux variables), une valeur négative une pente négative de la droite (décroissance de l une liée à la croissance de l autre). Si le coefficient est proche de 0, une relation linéaire entre les deux variables est exclue, cependant une relation non linéaire peut exister.

31 Détermination de la droite d équation linéaire Y=aX+b : L objectif est de modéliser Y par une fonction affine ax+b, plus un aléa résiduel (un bruit blanc). Les estimateurs des paramètres a et b, par la méthode des moindres carrés, donne les résultats suivants, sous certaines hypothèses de validité du modèle : n bˆ = n i= â = y bˆx (xi x)(yi y) sxy = * 2 2 s s x x Le coefficient de détermination : Ce coefficient est une mesure du pouvoir explicatif du modèle de régression linéaire. r 2 s x s 2 xy = 2 2 s y = variance expliquée par le modèle variance totale r 2 (carré du coefficient de corrélation) est compris entre 0 et. Plus il est proche de, meilleur est l ajustement par le modèle. Remarque : le modèle de régression par les moindres carrés est sensible aux valeurs aberrantes, la dissymétrie des distributions engendre également une mauvaise modélisation ; c est pourquoi l analyse descriptive uni-variée de chacune des variables et l analyse bi-variée du nuage de points sont des étapes indispensables à la construction d un modèle. Dans certains cas, la transformation des variables (logarithme, puissance ) afin d atténuer les dissymétries et les valeurs atypiques permet d obtenir un bon modèle linéaire.

Le diamant : un ve hicule d investissement alternatif et inte ressant

Le diamant : un ve hicule d investissement alternatif et inte ressant Le diamant : un ve hicule d investissement alternatif et inte ressant En temps de crise, les gens sont souvent à la recherche d investissements différents, les marchés étant soumis à des turbulences importantes.

Plus en détail

Séries Statistiques Simples

Séries Statistiques Simples 1. Collecte et Représentation de l Information 1.1 Définitions 1.2 Tableaux statistiques 1.3 Graphiques 2. Séries statistiques simples 2.1 Moyenne arithmétique 2.2 Mode & Classe modale 2.3 Effectifs &

Plus en détail

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Quantiles En statistique, pour toute série numérique de données à valeurs dans un intervalle I, on définit la fonction quantile Q, de [,1] dans

Plus en détail

1. Vocabulaire : Introduction au tableau élémentaire

1. Vocabulaire : Introduction au tableau élémentaire L1-S1 Lire et caractériser l'information géographique - Le traitement statistique univarié Statistique : le terme statistique désigne à la fois : 1) l'ensemble des données numériques concernant une catégorie

Plus en détail

Statistiques Descriptives à une dimension

Statistiques Descriptives à une dimension I. Introduction et Définitions 1. Introduction La statistique est une science qui a pour objectif de recueillir et de traiter les informations, souvent en très grand nombre. Elle regroupe l ensemble des

Plus en détail

Statistique Descriptive Élémentaire

Statistique Descriptive Élémentaire Publications de l Institut de Mathématiques de Toulouse Statistique Descriptive Élémentaire (version de mai 2010) Alain Baccini Institut de Mathématiques de Toulouse UMR CNRS 5219 Université Paul Sabatier

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

Statistique : Résumé de cours et méthodes

Statistique : Résumé de cours et méthodes Statistique : Résumé de cours et méthodes 1 Vocabulaire : Population : c est l ensemble étudié. Individu : c est un élément de la population. Effectif total : c est le nombre total d individus. Caractère

Plus en détail

Logiciel XLSTAT version 7.0. 40 rue Damrémont 75018 PARIS

Logiciel XLSTAT version 7.0. 40 rue Damrémont 75018 PARIS Logiciel XLSTAT version 7.0 Contact : Addinsoft 40 rue Damrémont 75018 PARIS 2005-2006 Plan Présentation générale du logiciel Statistiques descriptives Histogramme Discrétisation Tableau de contingence

Plus en détail

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES Université Paris 13 Cours de Statistiques et Econométrie I UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 Licence de Sciences Economiques L3 Premier semestre TESTS PARAMÉTRIQUES Remarque: les exercices 2,

Plus en détail

3. Caractéristiques et fonctions d une v.a.

3. Caractéristiques et fonctions d une v.a. 3. Caractéristiques et fonctions d une v.a. MTH2302D S. Le Digabel, École Polytechnique de Montréal H2015 (v2) MTH2302D: fonctions d une v.a. 1/32 Plan 1. Caractéristiques d une distribution 2. Fonctions

Plus en détail

UNE REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA LIAISON STATISTIQUE ENTRE DEUX VARIABLES ORDONNEES. Éric TÉROUANNE 1

UNE REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA LIAISON STATISTIQUE ENTRE DEUX VARIABLES ORDONNEES. Éric TÉROUANNE 1 33 Math. Inf. Sci. hum., (33 e année, n 130, 1995, pp.33-42) UNE REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA LIAISON STATISTIQUE ENTRE DEUX VARIABLES ORDONNEES Éric TÉROUANNE 1 RÉSUMÉ Le stéréogramme de liaison est

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. Bruxelles, De Boeck, 2011, 736 p.

TABLE DES MATIÈRES. Bruxelles, De Boeck, 2011, 736 p. STATISTIQUE THÉORIQUE ET APPLIQUÉE Tome 2 Inférence statistique à une et à deux dimensions Pierre Dagnelie TABLE DES MATIÈRES Bruxelles, De Boeck, 2011, 736 p. ISBN 978-2-8041-6336-5 De Boeck Services,

Plus en détail

Résumé du Cours de Statistique Descriptive. Yves Tillé

Résumé du Cours de Statistique Descriptive. Yves Tillé Résumé du Cours de Statistique Descriptive Yves Tillé 15 décembre 2010 2 Objectif et moyens Objectifs du cours Apprendre les principales techniques de statistique descriptive univariée et bivariée. Être

Plus en détail

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence

Plus en détail

Représentation d une distribution

Représentation d une distribution 5 Représentation d une distribution VARIABLE DISCRÈTE : FRÉQUENCES RELATIVES DES CLASSES Si dans un graphique représentant une distribution, on place en ordonnées le rapport des effectifs n i de chaque

Plus en détail

RÉALISATION DE GRAPHIQUES AVEC OPENOFFICE.ORG 2.3

RÉALISATION DE GRAPHIQUES AVEC OPENOFFICE.ORG 2.3 RÉALISATION DE GRAPHIQUES AVEC OPENOFFICE.ORG 2.3 Pour construire un graphique : On lance l assistant graphique à l aide du menu Insérer è Diagramme en ayant sélectionné au préalable une cellule vide dans

Plus en détail

Traitement des données avec Microsoft EXCEL 2010

Traitement des données avec Microsoft EXCEL 2010 Traitement des données avec Microsoft EXCEL 2010 Vincent Jalby Septembre 2012 1 Saisie des données Les données collectées sont saisies dans une feuille Excel. Chaque ligne correspond à une observation

Plus en détail

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases SINE QUA NON Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases Sine qua non est un logiciel «traceur de courbes planes» mais il possède aussi bien d autres fonctionnalités que nous verrons tout

Plus en détail

Bulletin d information statistique

Bulletin d information statistique INFOSTAT JUSTICE Divorces : une procédure à deux vitesses Zakia Belmokhtar * Mai 2012 Numéro 117 En visant à permettre un règlement plus rapide et plus complet des demandes en divorce, la loi du 26 mai

Plus en détail

Statistiques descriptives

Statistiques descriptives Statistiques descriptives L3 Maths-Eco Université de Nantes Frédéric Lavancier F. Lavancier (Univ. Nantes) Statistiques descriptives 1 1 Vocabulaire de base F. Lavancier (Univ. Nantes) Statistiques descriptives

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ J étudie un phénomène naturel : la marée................................................................

Plus en détail

FPSTAT 2 í La dçecision statistique. 1. Introduction ça l'infçerence. 1

FPSTAT 2 í La dçecision statistique. 1. Introduction ça l'infçerence. 1 INTRODUCTION ça L'INFçERENCE STATISTIQUE 1. Introduction 2. Notion de variable alçeatoire íprçesentation ívariables alçeatoires discrçetes ívariables alçeatoires continues 3. Reprçesentations d'une distribution

Plus en détail

IBM SPSS Statistics Base 20

IBM SPSS Statistics Base 20 IBM SPSS Statistics Base 20 Remarque : Avant d utiliser ces informations et le produit qu elles concernent, lisez les informations générales sous Remarques sur p. 316. Cette version s applique à IBM SPSS

Plus en détail

Statistiques Appliquées à l Expérimentation en Sciences Humaines. Christophe Lalanne, Sébastien Georges, Christophe Pallier

Statistiques Appliquées à l Expérimentation en Sciences Humaines. Christophe Lalanne, Sébastien Georges, Christophe Pallier Statistiques Appliquées à l Expérimentation en Sciences Humaines Christophe Lalanne, Sébastien Georges, Christophe Pallier Table des matières 1 Méthodologie expérimentale et recueil des données 6 1.1 Introduction.......................................

Plus en détail

1 Importer et modifier des données avec R Commander

1 Importer et modifier des données avec R Commander Université de Nantes 2015/2016 UFR des Sciences et Techniques Département de Mathématiques TP1 STATISTIQUE DESCRIPTIVE Frédéric Lavancier Avant propos Ouvrir l application R Saisir dans la console library(rcmdr)

Plus en détail

Introduction aux Statistiques et à l utilisation du logiciel R

Introduction aux Statistiques et à l utilisation du logiciel R Introduction aux Statistiques et à l utilisation du logiciel R Christophe Lalanne Christophe Pallier 1 Introduction 2 Comparaisons de deux moyennes 2.1 Objet de l étude On a mesuré le temps de sommeil

Plus en détail

Déroulement d un projet en DATA MINING, préparation et analyse des données. Walid AYADI

Déroulement d un projet en DATA MINING, préparation et analyse des données. Walid AYADI 1 Déroulement d un projet en DATA MINING, préparation et analyse des données Walid AYADI 2 Les étapes d un projet Choix du sujet - Définition des objectifs Inventaire des données existantes Collecte, nettoyage

Plus en détail

Extraction d informations stratégiques par Analyse en Composantes Principales

Extraction d informations stratégiques par Analyse en Composantes Principales Extraction d informations stratégiques par Analyse en Composantes Principales Bernard DOUSSET IRIT/ SIG, Université Paul Sabatier, 118 route de Narbonne, 31062 Toulouse cedex 04 dousset@irit.fr 1 Introduction

Plus en détail

Leçon N 4 : Statistiques à deux variables

Leçon N 4 : Statistiques à deux variables Leçon N 4 : Statistiques à deux variables En premier lieu, il te faut relire les cours de première sur les statistiques à une variable, il y a tout un langage à se remémorer : étude d un échantillon d

Plus en détail

Classe de première L

Classe de première L Classe de première L Orientations générales Pour bon nombre d élèves qui s orientent en série L, la classe de première sera une fin d étude en mathématiques au lycée. On a donc voulu ici assurer à tous

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

données en connaissance et en actions?

données en connaissance et en actions? 1 Partie 2 : Présentation de la plateforme SPSS Modeler : Comment transformer vos données en connaissance et en actions? SPSS Modeler : l atelier de data mining Large gamme de techniques d analyse (algorithmes)

Plus en détail

Licence Economie-Gestion, 1ère Année Polycopié de Statistique Descriptive. Année universitaire : 2014-2015.

Licence Economie-Gestion, 1ère Année Polycopié de Statistique Descriptive. Année universitaire : 2014-2015. Licence Economie-Gestion, 1ère Année Polycopié de Statistique Descriptive. Année universitaire : 2014-2015. Thèmes des séances de TD Thème n.1: Tableaux statistiques et représentations graphiques. Thème

Plus en détail

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée. ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle

Plus en détail

L analyse boursière avec Scilab

L analyse boursière avec Scilab L analyse boursière avec Scilab Introduction La Bourse est le marché sur lequel se traitent les valeurs mobilières. Afin de protéger leurs investissements et optimiser leurs résultats, les investisseurs

Plus en détail

Terminale STMG Lycée Jean Vilar 2014/2015. Terminale STMG. O. Lader

Terminale STMG Lycée Jean Vilar 2014/2015. Terminale STMG. O. Lader Terminale STMG O. Lader Table des matières Interrogation 1 : Indice et taux d évolution........................... 2 Devoir maison 1 : Taux d évolution................................ 4 Devoir maison 1

Plus en détail

Statistiques 0,14 0,11

Statistiques 0,14 0,11 Statistiques Rappels de vocabulaire : "Je suis pêcheur et je désire avoir des informations sur la taille des truites d'une rivière. Je décide de mesurer les truites obtenues au cours des trois dernières

Plus en détail

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice 1 5 points 1. Réponse d. : 1 e Le coefficient directeur de la tangente est négatif et n est manifestement pas 2e

Plus en détail

Statistiques - Cours. 1. Gén éralités. 2. Statistique descriptive univari ée. 3. Statistique descriptive bivariée. 4. Régression orthogonale dans R².

Statistiques - Cours. 1. Gén éralités. 2. Statistique descriptive univari ée. 3. Statistique descriptive bivariée. 4. Régression orthogonale dans R². Statistiques - Cours Page 1 L I C E N C E S c i e n t i f i q u e Cours Henri IMMEDIATO S t a t i s t i q u e s 1 Gén éralités Statistique descriptive univari ée 1 Repr é s e n t a t i o n g r a p h i

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

2010 Minitab, Inc. Tous droits réservés. Version 16.1.0 Minitab, le logo Minitab, Quality Companion by Minitab et Quality Trainer by Minitab sont des

2010 Minitab, Inc. Tous droits réservés. Version 16.1.0 Minitab, le logo Minitab, Quality Companion by Minitab et Quality Trainer by Minitab sont des 2010 Minitab, Inc. Tous droits réservés. Version 16.1.0 Minitab, le logo Minitab, Quality Companion by Minitab et Quality Trainer by Minitab sont des marques déposées de Minitab, Inc. aux Etats-Unis et

Plus en détail

- Ressources pour les classes

- Ressources pour les classes Mathématiques Collège - Ressources pour les classes de 6 e, 5 e, 4 e, et 3 e du collège - - Organisation et gestion de données au collège - Ce document peut être utilisé librement dans le cadre des enseignements

Plus en détail

Biostatistiques : Petits effectifs

Biostatistiques : Petits effectifs Biostatistiques : Petits effectifs Master Recherche Biologie et Santé P. Devos DRCI CHRU de Lille EA2694 patrick.devos@univ-lille2.fr Plan Données Générales : Définition des statistiques Principe de l

Plus en détail

Statistique descriptive. Fabrice MAZEROLLE Professeur de sciences économiques Université Paul Cézanne. Notes de cours

Statistique descriptive. Fabrice MAZEROLLE Professeur de sciences économiques Université Paul Cézanne. Notes de cours Statistique descriptive Fabrice MAZEROLLE Professeur de sciences économiques Université Paul Cézanne Notes de cours Dernière mise à jour le mercredi 25 février 2009 1 ère année de Licence Aix & Marseille

Plus en détail

Représentation des Nombres

Représentation des Nombres Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

Aide-mémoire de statistique appliquée à la biologie

Aide-mémoire de statistique appliquée à la biologie Maxime HERVÉ Aide-mémoire de statistique appliquée à la biologie Construire son étude et analyser les résultats à l aide du logiciel R Version 5(2) (2014) AVANT-PROPOS Les phénomènes biologiques ont cela

Plus en détail

Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions

Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions ISTIL, Tronc commun de première année Introduction aux méthodes probabilistes et statistiques, 2008 2009 Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions Exercice 1 Dans un centre avicole, des études

Plus en détail

4 Statistiques. Les notions abordées dans ce chapitre CHAPITRE

4 Statistiques. Les notions abordées dans ce chapitre CHAPITRE CHAPITRE Statistiques Population (en milliers) 63 6 6 6 Évolution de la population en France 9 998 999 3 Année Le graphique ci-contre indique l évolution de la population française de 998 à. On constate

Plus en détail

Evaluation de la variabilité d'un système de mesure

Evaluation de la variabilité d'un système de mesure Evaluation de la variabilité d'un système de mesure Exemple 1: Diamètres des injecteurs de carburant Problème Un fabricant d'injecteurs de carburant installe un nouveau système de mesure numérique. Les

Plus en détail

Lecture critique d article. Bio statistiques. Dr MARC CUGGIA MCU-PH Laboratoire d informatique médicale EA-3888

Lecture critique d article. Bio statistiques. Dr MARC CUGGIA MCU-PH Laboratoire d informatique médicale EA-3888 Lecture critique d article Rappels Bio statistiques Dr MARC CUGGIA MCU-PH Laboratoire d informatique médicale EA-3888 Plan du cours Rappels fondamentaux Statistiques descriptives Notions de tests statistiques

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

Correction du baccalauréat STMG Polynésie 17 juin 2014

Correction du baccalauréat STMG Polynésie 17 juin 2014 Correction du baccalauréat STMG Polynésie 17 juin 2014 EXERCICE 1 Cet exercice est un Q.C.M. 4 points 1. La valeur d une action cotée en Bourse a baissé de 37,5 %. Le coefficient multiplicateur associé

Plus en détail

SPHINX Logiciel de dépouillement d enquêtes

SPHINX Logiciel de dépouillement d enquêtes SPHINX Logiciel de dépouillement d enquêtes sphinx50frversion4.doc 1 Les trois stades du SPHINX sont ceux que comporte habituellement toute enquête d opinion: Elaboration du questionnaire (fiche outil

Plus en détail

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et

Plus en détail

Le calcul du barème d impôt à Genève

Le calcul du barème d impôt à Genève Le calcul du barème d impôt à Genève Plan : 1. Historique Passage d un système en escalier à une formule mathématique 2. Principe de l imposition Progressivité, impôt marginal / moyen ; barème couple/marié

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Le suivi de la qualité. Méthode MSP : généralités

Le suivi de la qualité. Méthode MSP : généralités Le suivi de la qualité La politique qualité d une entreprise impose que celle maîtrise sa fabrication. Pour cela, elle doit être capable d évaluer la «qualité» de son processus de production et ceci parfois

Plus en détail

Sillage Météo. Notion de sillage

Sillage Météo. Notion de sillage Sillage Météo Les représentations météorologiques sous forme d animation satellites image par image sont intéressantes. Il est dommage que les données ainsi visualisées ne soient pas utilisées pour une

Plus en détail

Les devoirs en Première STMG

Les devoirs en Première STMG Les devoirs en Première STMG O. Lader Table des matières Devoir sur table 1 : Proportions et inclusions....................... 2 Devoir sur table 1 : Proportions et inclusions (corrigé)..................

Plus en détail

Petit lexique de calcul à l usage des élèves de sixième et de cinquième par M. PARCABE, professeur au collège Alain FOURNIER de BORDEAUX, mars 2007

Petit lexique de calcul à l usage des élèves de sixième et de cinquième par M. PARCABE, professeur au collège Alain FOURNIER de BORDEAUX, mars 2007 Petit lexique de calcul à l usage des élèves de sixième et de cinquième par M. PARCABE, professeur au collège Alain FOURNIER de BORDEAUX, mars 2007 page 1 / 10 abscisse addition additionner ajouter appliquer

Plus en détail

Localisation des fonctions

Localisation des fonctions MODALISA 7 Localisation des fonctions Vous trouverez dans ce document la position des principales fonctions ventilées selon l organisation de Modalisa en onglets. Sommaire A. Fonctions communes à tous

Plus en détail

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Ces exercices portent sur les items 2, 3 et 5 du programme d informatique des classes préparatoires,

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

TD : Codage des images

TD : Codage des images TD : Codage des images Les navigateurs Web (Netscape, IE, Mozilla ) prennent en charge les contenus textuels (au format HTML) ainsi que les images fixes (GIF, JPG, PNG) ou animée (GIF animée). Comment

Plus en détail

INSERER DES OBJETS - LE RUBAN INSERTION... 3 TABLEAUX

INSERER DES OBJETS - LE RUBAN INSERTION... 3 TABLEAUX TABLE DES MATIERES Livret Utilisateur Excel 2007 Niveau 2 INSERER DES OBJETS - LE RUBAN INSERTION... 3 TABLEAUX... 4 Les tableaux croisés dynamiques... 4 Création d un tableau croisé... 5 Comparer des

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION

NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION 1/ RESUME DE L ANALYSE Cette étude a pour objectif de modéliser l écart entre deux indices d inflation afin d appréhender le risque à très long terme qui

Plus en détail

Correction du bac blanc CFE Mercatique

Correction du bac blanc CFE Mercatique Correction du bac blanc CFE Mercatique Exercice 1 (4,5 points) Le tableau suivant donne l évolution du nombre de bénéficiaires de minima sociaux en milliers : Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Séquence 4. Statistiques. Sommaire. Pré-requis Médiane, quartiles, diagramme en boîte Moyenne, écart-type Synthèse Exercices d approfondissement

Séquence 4. Statistiques. Sommaire. Pré-requis Médiane, quartiles, diagramme en boîte Moyenne, écart-type Synthèse Exercices d approfondissement Séquence 4 Statistiques Sommaire Pré-requis Médiane, quartiles, diagramme en boîte Moyenne, écart-type Synthèse Exercices d approfondissement 1 Introduction «Etude méthodique des faits sociaux par des

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Dérivation CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES

Dérivation CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Capitre 4 Dérivation Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Dérivation Nombre dérivé d une fonction en un point. Tangente à la courbe représentative d une fonction dérivable

Plus en détail

LE RÔLE DE LA STATISTIQUE DANS UN PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION

LE RÔLE DE LA STATISTIQUE DANS UN PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION LE RÔLE DE LA STATISTIQUE DANS UN PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION Sylvie Gervais Service des enseignements généraux École de technologie supérieure (sylvie.gervais@etsmtl.ca) Le laboratoire des condensateurs

Plus en détail

Cours 7 : Utilisation de modules sous python

Cours 7 : Utilisation de modules sous python Cours 7 : Utilisation de modules sous python 2013/2014 Utilisation d un module Importer un module Exemple : le module random Importer un module Exemple : le module random Importer un module Un module est

Plus en détail

Utilisation du module «Geostatistical Analyst» d ARCVIEW dans le cadre de la qualité de l air

Utilisation du module «Geostatistical Analyst» d ARCVIEW dans le cadre de la qualité de l air Etude n 10 Assistance en modélisation (Rapport 3/3) Utilisation du module «Geostatistical Analyst» d ARCVIEW dans le cadre de la qualité de l air Novembre 2004 Convention : 04000087 Giovanni CARDENAS Utilisation

Plus en détail

Organisme certificateur : 10 rue Galilée 77420 Champs sur Marne Tél : +33 (0)1 72.84.97.84 Fax : +33 (0)1 43 30 85 65 www.fcba.fr. www.marque-nf.

Organisme certificateur : 10 rue Galilée 77420 Champs sur Marne Tél : +33 (0)1 72.84.97.84 Fax : +33 (0)1 43 30 85 65 www.fcba.fr. www.marque-nf. N d identification AFNOR Certification : NF 061 MQDQ-CERT 15-306 du 18/01/2015 N de Révision : 16 Date de mise en application : 04/03/2015 Annule et remplace le MQDQ-CERT /14-324 du 15/05/2014 REGLES GENERALES

Plus en détail

Loi binomiale Lois normales

Loi binomiale Lois normales Loi binomiale Lois normales Christophe ROSSIGNOL Année scolaire 204/205 Table des matières Rappels sur la loi binomiale 2. Loi de Bernoulli............................................ 2.2 Schéma de Bernoulli

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

D O S S I E R D E P R E S S E

D O S S I E R D E P R E S S E D O S S I E R D E P R E S S E David Sussman trader en diamants L itinéraire d un chasseur de pierres Celinni : le diamantaire leader de la toile Profil d entreprise : casser les codes et démocratiser l

Plus en détail

Premiers pas avec SES-Pegase (version 7.0) SES : Un Système Expert pour l analyse Statistique des données. Premiers pas avec SES-Pegase 1

Premiers pas avec SES-Pegase (version 7.0) SES : Un Système Expert pour l analyse Statistique des données. Premiers pas avec SES-Pegase 1 Premiers pas avec SES-Pegase 1 Premiers pas avec SES-Pegase (version 7.0) SES : Un Système Expert pour l analyse Statistique des données www.delta-expert.com Mise à jour : Premiers pas avec SES-Pegase

Plus en détail

Statistiques à une variable

Statistiques à une variable Statistiques à une variable Calcul des paramètres statistiques TI-82stats.fr? Déterminer les paramètres de la série statistique : Valeurs 0 2 3 5 8 Effectifs 16 12 28 32 21? Accès au mode statistique Touche

Plus en détail

http://mondomaine.com/dossier : seul le dossier dossier sera cherché, tous les sousdomaines

http://mondomaine.com/dossier : seul le dossier dossier sera cherché, tous les sousdomaines Principales fonctionnalités de l outil Le coeur du service suivre les variations de position d un mot-clé associé à une URL sur un moteur de recherche (Google - Bing - Yahoo) dans une locale (association

Plus en détail

UNE FORMATION POUR APPRENDRE À PRÉSENTER DES DONNÉES CHIFFRÉES : POUR QUI ET POURQUOI? Bénédicte Garnier & Elisabeth Morand

UNE FORMATION POUR APPRENDRE À PRÉSENTER DES DONNÉES CHIFFRÉES : POUR QUI ET POURQUOI? Bénédicte Garnier & Elisabeth Morand UNE FORMATION POUR APPRENDRE À PRÉSENTER DES DONNÉES CHIFFRÉES : POUR QUI ET POURQUOI? Bénédicte Garnier & Elisabeth Morand Service méthodes statistiques Institut National d Etudes Démographiques (Ined)

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

TP SIN Traitement d image

TP SIN Traitement d image TP SIN Traitement d image Pré requis (l élève doit savoir): - Utiliser un ordinateur Objectif terminale : L élève doit être capable de reconnaître un format d image et d expliquer les différents types

Plus en détail

SUGARCRM MODULE RAPPORTS

SUGARCRM MODULE RAPPORTS SUGARCRM MODULE RAPPORTS Référence document : SYNOLIA_Support_SugarCRM_Module_Rapports_v1.0.docx Version document : 1.0 Date version : 2 octobre 2012 Etat du document : En cours de rédaction Emetteur/Rédacteur

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq

à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq e élevé Risque faible Risq à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq L e s I n d i c e s F u n d a t a é Risque Les Indices de faible risque

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION DU CENTRE DE DONNÉES DE L ISU

GUIDE D UTILISATION DU CENTRE DE DONNÉES DE L ISU GUIDE D UTILISATION DU CENTRE DE DONNÉES DE L ISU Table des matières Page I. DÉMARRER... 4 1. Comment accéder au Centre de données de l ISU?... 4 2. Quels sont les types de tableaux statistiques disponibles

Plus en détail