La nutrition minérale chez les plantes

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La nutrition minérale chez les plantes"

Transcription

1 La nutrition minérale chez les plantes partie 2/2 L2 SVT EBO B2MCP Dr A. LEHNER 2014 Laboratoire de Glycobiologie et Matrice Extracellulaire Végétale

2 1. Le sol, l eau et les ions 1.1. Le sol Constitution Propriétés des colloïdes 1.2. L eau du sol Teneur en eau, eau libre et eau liée Potentiel hydrique 1.3. L absorption de l eau Localisation (racine, poils absorbants) Les mécanismes de l absorption (diffusion, aquaporine) 1.4. Les éléments minéraux 1.4. Les éléments minéraux Composition minérale des végétaux Importance des minéraux, rôles métaboliques, symptômes de carence L absorption des ions et le transport des ions au niveau cellulaire (canaux ioniques)

3 2. Transport de l eau et des minéraux dans la plante 2.1. Cheminement radial de l eau et des ions - Voie apoplasmique - Voie symplasmique - La bande de Caspary 2.2. Transport vertical de l eau et des ions (sève brute) - La poussée radiculaire - La capillarité - L évapo transpiration - Structure et fonctionnement des stomates - régulation et adaptations 2.3. Sources/puits: transport sève élaborée

4 2.1. Transport radial de l eau et des ions Transport de l eau : radial et longitudinal hydrogène remplacé par deuterium (isotope lourd) Suivi du cheminement de l eau par radiographie neutronique Transport symplasmique Transport apoplasmique 2014 by American Society of Plant Biologists Zarebanadkouki M et al. Plant Physiol. 2014;166:

5 Avant d atteindre le xylème, l eau et les ions doivent absolument traverser une membrane au moins une fois = filtre. Les parois des cellules de l endoderme sont imprégnées de cire (subérine) = bande de Caspary. L eau ne peut pas s y infiltrer par l apoplasme. La subérine Mélange complexe d acides gras à longue chaîne et d alcool. Composés hydrophobes imprègnent la paroi et remplissent les espaces situés entre les microfibrilles de cellulose. la bande de Caspary empêche tout transit de molécule par la voie apoplasmique. Ils seront ensuite déversés dans les vaisseaux du xylème Structure hypothétique de polymère de subérine

6 2.2. Transport vertical de l eau et des ions (sève brute) L eau et les ions (sève brute), sont dorénavant dans les vaisseaux du xylème. La sève brute est véhiculée depuis les racines vers les parties aériennes. Problème : les parties aériennes sont souvent situées à plusieurs dizaines de mètre de hauteur. Question: Par quels moyens les végétaux peuvent ils véhiculer la sève aussi haut et contre la gravité?

7 2.2. Transport vertical de l eau et des ions (sève brute) On considère que 3 phénomènes agissent de concert et permettent le transport vertical de la sève brute : 1. La poussée racinaire 2. La capillarité 3.L evapo-transpiration

8 La poussée racinaire Flèche bleues : transport d eau par le symplasme Flèche verte: transport d eau par apoplasme Flèche orange : mouvement de saccharose qui maintient le gradient de potentiel hydrique

9 La poussée racinaire Cette poussée n existe que lorsque la racine est vivante et aérée Périodicité journalière : Présente un maximum d activité en fin de matinée et la nuit (stomates fermés) Périodicité saisonnière. Au printemps, pas de stomate puisque pas de feuille La guttation résulte de la poussée racinaire Pas de poussée racinaire mesurée chez certaines espèces (conifères) Donc autre moyen de faire monter la sève brute

10 L évapo-transpiration L ascension de l eau, et donc de la sève brute, dans les végétaux repose donc sur l existence d un phénomène complémentaire de la poussée racinaire et de la capillarité. Ce phénomène est appelé TRANSPIRATION ou EVAPO TRANSPIRATION et repose sur la théorie de la cohésion La théorie de la cohésion est attribuée à H.H. Dixon (1914). Cette théorie repose sur l existence d une colonne d eau continue depuis la racine jusque dans le parenchyme foliaire.

11 Variation du potentiel hydrique (ψ), du sol à l air libre au niveau des feuilles.

12 L évapo-transpiration, cavitation Le gaz dissout (CO 2, N 2 ) dans la sève se vaporise sous l effet de la tension exercée sur la colonne de sève. Création de bulles de gaz, embolie, cavitation. La nuit, lorsque la transpiration est faible, la diminution de la tension permet de remettre en solution les gaz dans le xylème. La cavitation est en quelque sorte contrôlée. Nécessité de contrôler l ouverture et la fermeture des stomates pour contrôler la tension de la colonne

13 L évapo-transpiration En moyenne 95% de l eau est évaporée par les stomates 5% par la cuticule

14 structure et fonctionnement des stomates Structure du complexe stomatique Localisation et distribution des stomates Fonctions des stomates Mécanismes d ouverture et de fermeture

15 Structure du complexe stomatique Existence des stomates signalée par M. Malpighi à la fin du XVII siècle Caractère universel des stomates : Les stomates ont été mis en évidence chez la plupart des plantes supérieures (angiosperme et gymnosperme) Pratiquement tous les végétaux inférieurs (mousse et fougères) Inexistant chez les plantes aquatiques submergées

16 Structure du complexe stomatique Ostiole (largeur moyenne 5 à 15 µm, longueur moyenne 20 µm) Cellule annexe Cellule de garde Chambre sous stomatique

17 Structure du complexe stomatique Les deux types de cellule de garde : 1. type elliptique ou réniforme Les cellules de garde ressemblent à une paire de rein dont les parties concaves se font face. Les cellules de garde possèdent un épaississement caractéristique de la paroi, au niveau des bord externes et internes. Ces épaississement sont appelés crête.

18 Stomates de feuille de lavande

19 2. Type graminéen En règle générale, se rencontre chez les graminées et certaines autres monocotylédones (ex : les palmiers). Les cellules de garde ressemblent à une haltère Ostiole très étroit Structure du complexe stomatique Stomates de feuille de maïs

20 Localisation et distribution des stomates Dans la plupart des structures aériennes : feuilles, tige et organes floraux Pas toujours fonctionnels (fleurs) Distribution variable En règle générale : Monocotylédone herbacée : face abaxiale et adaxiale Dicotylédone herbacée : face abaxiale et adaxiale.densité plus faible face adaxiale Dicotylédone ligneuse: face abaxiale Plantes aquatiques : stomates sur face adaxiale Genre Monocotylédone Nombre de stomates mm -2 Face supérieure Face inférieure Allium (ail) Hordeum (orge) Triticum (blé) Dicotylédone Helianthus (tournesol) Medicago (luzerne) Pelargonium (géranium) Quercus (chêne) Aesculus (marronnier d Inde) Tilia (tilleul) 0 370

21 Fonctions des stomates Régulation de l évapotranspiration Mécanismes d ouverture et de fermeture des stomates 1. Modèle général de la transduction des signaux d ouverture et de fermeture des stomates 2. Principaux régulateurs de l ouverture et de la fermeture des stomates l acide abscissique la lumière le CO 2

22 Ouverture/fermeture des stomates Les ions Fermeture des stomates : L ouverture des stomates : Hyperpolarisation de la membrane plasmique par les pompes à protons. Pompes H + ATPase sont régulées par la lumière bleue, l auxine, l acide abscissique (ABA) et le Ca 2+ Augmentation Ca 2+ cytosolique : inhibition pompe proton + activation de canaux anioniques Dépolarisation de la membrane Outward K+ channel Sortie d eau Le gradient électrochimique généré permet l entrée de K + Et d eau Entrée de NO 3- (nitrate transporter) avec H+ Participation du malate 2- et du saccharose

23 Ouverture/fermeture des stomates Les ions Mesure de la concentration en potassium

24 Ouverture/fermeture des stomates Le malate ouverture fermeture (Vavasseur et Raghavendra, 2004) En plus des ions. Degradation de l amidon : phosphoenol pyruvate Vers mitochondrie : energie pour pompe Vers pepcarboxylase : malate : augmentation potentiel osmotique + transport de saccharose : augmentation potentiel osmotique

25 Principaux régulateurs de l ouverture et de la fermeture des stomates lumière Changement de longueur d onde de la lumière visible au cours de la journée Proche bleu : matin Ensemble radiation : journée Proche rouge : soir

26 Activation des pompes à proton par la lumière bleue Lumière bleue active pompe par un mécanisme de phosphorylation/ déphosphorylation et de couplage à une protéine La partie C terminale de la pompe à proton auto-inhibe la pompe. En présence de lumière bleue, des photorécepteurs (phototropines, phot1 et phot2) sont activés et relâchent une protéine qui va phosphoryler partie C terminale de la pompe et l activer. L ABA peut inactiver l ouverture des stomates en réponse à la lumière bleue, via la production de ROS et l augmentation du Ca 2+ cytosolique (inhibe activité de la pompe à proton) Shimazaki et al., 2007

27 Expression gène PHOT2 dans les différents tissus d Arabidopis thaliana Expression restreinte aux tissus contenant des stomates

28 Principaux régulateurs de l ouverture et de la fermeture des stomates Acide Abscissique (ABA) L ABA participe à la fermeture des stomates lors de stress hydrique. Cette molécule n agit pas seule mais probablement en interaction avec d autres molécules (comme l acide jasmonique, Acide aminocyclopropane carboxylique (précurseur éthylène)). Quantité d ABA au cours d un stress hydrique suivi d une réhydratation Résultat de l insensibilité à l acide abscissique chez une plante dépourvue de recepteur à l ABA

29 ABA induit une augmentation du [Ca 2+ ] cyt (1) par influx extérieur et remobilisation du Ca int (2) [Ca 2+ ] cyt augmentation active deux types de canaux anioniques : slow-activating sustained (S-type) or rapid transient (R-type). (3) Sortie d anion entraine une dépolarisation qui active les canaux outward-rectifying K + (K + out) (4) ABA entraine une alcalinisation du cytoplasme ce qui active les canaux K + out. La sortie des anions et du K+ est accompagnée d une sortie d eau, fait baisser la pression de turgescence et entraine la fermeture de l ostiole. (5) au niveau de la vacuole, l augmentation du [Ca 2+ ] cyt active des canaux K + vacuolaires (VK et FV), qui régulent la sortie de K+ depuis la vacuole. En parallèle, l ABA inhibe la pompe à proton et donc l nflux de K+ qui entrainait l ouverture des stomates (6,7). ABA-induced [Ca 2+ ] cyt oscillations in Arabidopsis guard cells expressing yellow cameleon 2.1. [Ca 2+ ] cyt oscillations elicited by ABA are indicated by an increase in the fluorescence emission ratio 535/480 nm 14. Guard cell abscisic acid signalling and engineering drought hardiness in plants Julian I. Schroeder, June M. Kwak and Gethyn J. Allen Nature 410, (15 March 2001)

30 Recherche de molécules capables de fermer les stomates et d induire une résistance à la sécheresse plus importante Okamoto M et al. PNAS 2013;110: by National Academy of Sciences

31 Quinabactin enhances drought stress tolerance. Okamoto M et al. PNAS 2013;110: by National Academy of Sciences

32 Tabac surexprimant une enzyme clé de la synthèse d acide abscissique. Plus d ABA : plus grande tolérance au stress hydrique

33 Principaux régulateurs de l ouverture et de la fermeture des stomates Le CO 2 Le CO 2 agit aussi comme régulateur de la fermeture des stomates. Il semble que la fermeture des stomates à l obscurité soit due à l accumulation de CO 2 issu de la respiration. Les mécanismes de fermeture des stomates sous l influence du gaz carbonique semblent être très proches de ceux mis en œuvre lors de l action de l ABA. Une différence toutefois, pas d alcalinisation du cytoplasme lors de forte concentration en CO 2 Mécanismes sont encore mal connus Vavasseur et Raghavendra, 2004

34 Les facteurs externes Régulation de la transpiration 1) Disponibilité en eau Lorsqu un sol ne permet plus à la plante de disposer d assez d eau (stress hydrique ou état du sol), les stomates se ferment et empêchent une trop forte perte d eau du végétal (acide abscissique lors de stress hydrique) 2) Vent et agitation de l air Jusqu à un certain point, le vent favorise l évapotranspiration. Au-delà il induit une diminution de la température des feuilles qui peut avoir pour conséquence une diminution de la transpiration.

35 Régulation de la transpiration 3) Lumière Lorsque les conditions de culture sont idéales, le principal facteur qui contrôle l ouverture et la fermeture des stomates est la lumière. La lumière bleu favorise l ouverture des stomates en activant la pompe à proton (sortie de H+ _ entrée d eau et de K+) 4) Température L élévation de température aura pour conséquence une augmentation de la transpiration. Les stomates se fermeront, selon les espèces, lorsque la transpiration est trop élevée 5) Humidité relative Plus l humidité relative de l air sera faible, plus l évaporation sera importante.

36 Régulation de la transpiration Les adaptations Plantes C4 et CAM Stratégies d adaptation Adaptation extrême : plantes reviviscentes

37 Régulation de la transpiration- Métabolisme C4 On trouve entre autres dans ce groupe, certaines Graminées, la canne à sucre et le maïs. Les plantes de type C4 ont d'abord évolué sous les tropiques et sont particulièrement bien adaptées aux conditions de forte luminosité, de hautes températures et de sécheresse. Ouverture très contrôlée des stomates Le métabolisme C4 dissocie dans l'espace, les phases photochimique et non photochimique. Les plantes qui l'utilisent captent le CO 2 atmosphérique, non directement par RubisCO, mais par l'action de la phospho-énol-pyruvate- carboxylase (PEP-carboxylase) qui produit un composé à quatre atomes de carbone (un acide dicarboxylique : oxaloacétate, puis malate ou aspartate). Ces réactions ont lieu dans le mésophylle. Ce composé à 4 atomes de carbone est ensuite transporté vers les cellules de la gaine périvasculaire où une enzyme se charge de le décomposer, libérant ainsi le CO 2 et recyclant le transporteur. Le CO 2 est donc concentré dans ces cellules et est fixé par la RubisCO, selon le mécanisme des plantes en C3 mais avec un meilleur rendement.

38 Régulation de la transpiration- Métabolisme C4 Système plus efficace, moins d évapotranspiration 400 litres d eau pour 1kg de MS Maïs 1500 litres d eau pour 1 kg de MS blé Canne à sucre Maïs

39 Régulation de la transpiration- Métabolisme CAM Crassulacean Acid Metabolism Caractéristique des plantes de la famille des crassulacées (famille de plantes grasses) et de quelques autres plantes comme l ananas. Ces plantes représentent environ 10% des plantes supérieures. La nuit: CO 2 Acide organique acide malique Le jour: Acide organique CO 2 Les stomates peuvent donc demeurer fermés.

40 Régulation de la transpiration- Métabolisme CAM phosphoenolpyruvate Le CO 2 réagit dans le chloroplaste avec le phosphoénolpyruvate (PEP), une substance à 3 carbones Il se forme alors de l acide malique (un acide à 4 carbones). L acide malique s accumule, la nuit, dans la vacuole. Le jour, l acide malique quitte la vacuole et se transforme en CO 2 et en PEP dans le chloroplaste. acide malique

41 Régulation de la transpiration- Métabolisme CAM Cycle d ouverture des stomates La plupart des plantes Plantes CAM

42 Régulation de la transpiration- Métabolisme CAM

43 Régulation de la transpiration-stratégies d adaptation Feuilles petites ( surface) et épaisses ou réduites en épines. Cuticule épaisse. Stomates enfouis ==> effet du vent sec Épiderme pubescent Pertes des feuilles en saison sèche. Métabolisme C4 et CAM Stomates enfouis Les poils denses permettent de maintenir une couche d air humide près de la surface. Ils empêchent aussi le vent de dessécher la plante.

44 oyat

45 Transpiration et photosynthèse d'une plante adaptée aux milieux arides lorsque l'eau est suffisante (à gauche) et lorsque la plante souffre de sécheresse (à droite).

46 Régulation de la transpiration plantes reviviscentes Xerophyta viscosa Mohria caffrorum Craterostigma plantagineum Myrothamnus flabellifolius

47 FIN PARTIE 2 / 2

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu (TP multiposte : groupes de 4 élèves qui se répartissent sur les 4 postes une fois chaque poste travaillé, un bilan sera établi

Plus en détail

ne définition de l arbre.

ne définition de l arbre. LA PHYSIOLOGIE DES ARBRES. U ne définition de l arbre. L es arbres sont des êtres vivants qui occupent une place à part dans le monde végétal. Ils sont indispensables à la vie sur terre et ils ont largement

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Commentaires sur les épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre

Commentaires sur les épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre Commentaires sur les épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre Épreuve ÉCRITE de BIOLOGIE A...2 Épreuve ÉCRITE de BIOLOGIE B...9 Épreuve ORALE de BIOLOGIE...13 ANNEXE 1 : LISTE DES SUJETS D ORAL PROPOSÉS

Plus en détail

Les plantes et la lumière

Les plantes et la lumière Les plantes et la lumière Première partie : la lumière comme source d énergie Pierre.carol@upmc.fr http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/photosynthese-cours/index.htm 1. Introduction La lumière est la source

Plus en détail

Comment la sève monte-t-elle dans les arbres?

Comment la sève monte-t-elle dans les arbres? Ibomabeka Sandrine (TS2) Achouri Karim (TS1) Aras Talip (TS2) Bouallouche Yacine (TS2) Khiyer Nabil (TS2) Lycée Blaise Cendrars, Sevran (93270) Comment la sève monte-t-elle dans les arbres? Olympiades

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

Détection de Chlorophylle Réalisation d'un fluorimètre

Détection de Chlorophylle Réalisation d'un fluorimètre MANGOTECHNO Détection de Chlorophylle Réalisation d'un fluorimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Document de travail - Janvier 2012 Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2. La chlorophylle...3

Plus en détail

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Notice MESURACOLOR Colorimètre à DEL Réf. 22020 Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Indicateur Etalonnage Bouton Marche/Arrêt Indicateur de sélection de la longueur d'onde Indicateur de mode chronomètre

Plus en détail

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale

Plus en détail

RDP : Voir ou conduire

RDP : Voir ou conduire 1S Thème : Observer RDP : Voir ou conduire DESCRIPTIF DE SUJET DESTINE AU PROFESSEUR Objectif Compétences exigibles du B.O. Initier les élèves de première S à la démarche de résolution de problème telle

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Végétaux Exemples d individus

Végétaux Exemples d individus Végétaux Formation Biologie 2011 2012 Végétaux Exemples d individus Végétaux Embranchement Classification Description Reproduction Mode de vie Exemples d individu Végétaux Règne > Etymologie «Végetaux»

Plus en détail

Rôle de la PTOX dans la tolérance au stress lumineux chez les plantes alpines Etude d écotypes alpins chez Arabidopsis thaliana

Rôle de la PTOX dans la tolérance au stress lumineux chez les plantes alpines Etude d écotypes alpins chez Arabidopsis thaliana Rapport de stage 1 ère année de Master Environnement Spécialité Ecologie, Biodiversité, Evolution (EBE) Valérie GUITTET Soutenance : 7-8 juin 2010 Rôle de la PTOX dans la tolérance au stress lumineux chez

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Informations techniques sur la culture de l ananas

Informations techniques sur la culture de l ananas Informations techniques sur la culture de l ananas Conditions de culture favorables (choix de la parcelle) : Sol drainant et plutôt acide. Terrain exposé au soleil. Accès à l eau pour l irrigation durant

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

LE SPECTRE D ABSORPTION DES PIGMENTS CHLOROPHYLLIENS

LE SPECTRE D ABSORPTION DES PIGMENTS CHLOROPHYLLIENS Fiche sujet-élève Les végétaux chlorophylliens collectent l énergie lumineuse grâce à différents pigments foliaires que l on peut classer en deux catégories : - les chlorophylles a et b d une part, - les

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Marquage laser des métaux

Marquage laser des métaux 62 Colorer Marquage laser des métaux TherMark Produit à base aqueuse pour un nettoyage rapide. Appliquer une fine couche de produit sur le métal, laisser sécher moins de 2 minutes et graver au laser. L

Plus en détail

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX.

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Coup de tonnerre dans les raccourcisseurs Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Trimaxx est un nouveau raccourcisseur pour céréales à paille et féveroles doté d une formulation Son absorption

Plus en détail

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège Plan L ensilage de maïs en général Caractéristiques anatomiques

Plus en détail

Influence du changement. agronomiques de la vigne

Influence du changement. agronomiques de la vigne Influence du changement climatique sur les résultatsr agronomiques de la vigne à l'aide du modèle STICS Iñaki García a de Cortázar Atauri Unité CSE - Avignon Réunion Protection du Vignoble Changement Climatique

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement?

Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement? Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement? La question que l on se pose : Les végétaux ont-ils besoin d eau, de minéraux, d air

Plus en détail

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax Du Thermostat à l ordinateur climatique Vincent Aubret Hortimax 1 Introduction 2 Régulateurs de type thermostat Applications : Idéal pour la régulation simplifiée de type Tunnels, Hall Alarme haute et

Plus en détail

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES PRÉGYMÉTALTM Mise en œuvre Caractéristiques techniques pages 90 à 9 PRINCIPES DE POSE A POINTS SINGULIERS 7 A 0 ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES TRAÇAGE ET POSE DES RAILS CONTRE-CLOISONS

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

101 Adoptée : 12 mai 1981

101 Adoptée : 12 mai 1981 LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET?

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Décembre 2010 En 2009, Eco-Emballages, ELIPSO et Valorplast se sont associés pour conduire une étude d évaluation des impacts environnementaux

Plus en détail

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS ISO/IEC 17025 Chapitre 5 : EXIGENCES TECHNIQUES QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE Nicole GRABY PA/PH/OMCL (07)

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Séquence 7. Les relations entre organisation et mode de vie, résultat de l évolution : exemple de la vie fixée chez les plantes à graines.

Séquence 7. Les relations entre organisation et mode de vie, résultat de l évolution : exemple de la vie fixée chez les plantes à graines. Séquence 7 Les relations entre organisation et mode de vie, résultat de l évolution : exemple de la vie fixée chez les plantes à graines. Sommaire Chapitre 1. Des adaptations à la vie fixée dans deux milieux

Plus en détail

Respiration Mitochondriale

Respiration Mitochondriale Université Pierre et Marie Curie Respiration Mitochondriale Objectifs au cours de Révisions Biochimie PCEM2 Révisions Biochimie Métabolique 2004-2005 Pr. A. Raisonnier (alain.raisonnier@upmc.fr) Mise à

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Gestion moteur véhicules légers

Gestion moteur véhicules légers Module 8 Gestion moteur véhicules légers Orientation véhicules légers Diagnosticien d'automobiles avec brevet fédéral Orientation véhicules utilitaires Modules 7 à 9 Modules 10 à12 Modules 1 à 6 UPSA,

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses.

Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses. Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses. Sur bac acier, bois ou dérivés du bois. isolation thermique support d étanchéité sur bac acier ou bois

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

FASCICULE DES 10 ESPECES D'ARBRES URBAINS ENIGME V - A LA DECOUVERTE DE LA NATURE

FASCICULE DES 10 ESPECES D'ARBRES URBAINS ENIGME V - A LA DECOUVERTE DE LA NATURE FASCICULE DES 10 ESPECES D'ARBRES URBAINS ENIGME V - A LA DECOUVERTE DE LA NATURE INTRODUCTION La nature est incroyablement diversifiée. Elle regroupe la Terre avec ses zones aquatiques telles que les

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Sophie Guézo Alexandra Junay

Sophie Guézo Alexandra Junay Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

Maïs Inoculants LE CATALOGUE PIONEER 2015

Maïs Inoculants LE CATALOGUE PIONEER 2015 Maïs Inoculants LE CATALOGUE PIONEER 2015 LA GAMME MAIS ET LE GUIDE DES SOLS PIONEER 2015 Choisissez la variété adaptée à vos besoins PRECOCITE VARIETE MAIS ENSILAGE TYPE DE SOL Rendement énergétique Densité

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail

SECURIT GSM Version 2

SECURIT GSM Version 2 EOLE informatique SECURIT GSM Version 2 Notice d installation & Guide utilisateur Eole informatique 42 rue Claude Decaen -75012 Paris Tél. 01.43.43.00.97 www.eole-informatique.com 15/03/2006 SOMMAIRE Notice

Plus en détail

10. Instruments optiques et Microscopes Photomètre/Cuve

10. Instruments optiques et Microscopes Photomètre/Cuve 0. Instruments s et Microscopes GENERAL CATALOGUE 00/ Cuve à usage unique pour spectrophotomètre Cuve jetable, moulée en et en pour UV. Avec parois traitées Kartell ment pour une transparence optimale

Plus en détail

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie La gestion responsable des eaux pluviales : UNE SOLUTION ACTUELLE POUR UN AVENIR DURABLE L eau est une ressource essentielle à toute forme de vie sur Terre.

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne

Plus en détail

Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses. Sur bac acier, bois ou dérivés du bois.

Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses. Sur bac acier, bois ou dérivés du bois. Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses. Sur bac acier, bois ou dérivés du bois. Isolation thermique support d étanchéité sur bac acier ou bois

Plus en détail

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Mise en contexte Résultats des essais du CETAB+ Méthodologie; Biomasse et facteurs de variation; Rendements en maïs et corrélations avec l azote apporté;

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Qu'est-ce que la biométhanisation?

Qu'est-ce que la biométhanisation? Qu'est-ce que la biométhanisation? La biométhanisation consiste en une série d'opérations de dégradations biologiques de matières organiques qui se produisent en l'absence d'oxygène. Les produits résultants

Plus en détail

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments»

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» 1 «Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» Magali Marchand, Chef de service Diététique RHMS Diététicienne agréée ABD 12.01.2012 - Maison du

Plus en détail

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr

Plus en détail

2013 /14. appréciez la différence www.landi.ch

2013 /14. appréciez la différence www.landi.ch 2013 /14 Habits travail et pour les loisirs appréciez la différence www.landi.ch 39. 90 LE HIT Veste de bûcheron Veste tout-temps résistante. Extérieur 100 % polyester, doublure intérieure en fourrure

Plus en détail

Bulletin d information

Bulletin d information Bulletin d information CULTURES EN SERRES No 17 1 er mars 2004 RÉGULATEURS DE CROISSANCE EN ORNEMENTAL : GUIDE DES BONNES PRATIQUES La majorité des régulateurs de croissance employés en floriculture sont

Plus en détail

Capteur optique à dioxygène

Capteur optique à dioxygène Capteur optique à dioxygène Référence PS- 2196 Connectique de la sonde mini DIN Tête de la sonde Embout de protection et stockage Port mini DIN du capteur Eléments inclus 1. Capteur à dioxygène optique

Plus en détail

>Si j ai réussi, je suis capable de

>Si j ai réussi, je suis capable de Fiche 10 Rechercher des informations sur Internet La plupart des informations disponibles sur Internet sont gratuites à la consultation. Elles sont présentées par des personnes ou des organisations qui

Plus en détail

Le trajet des aliments dans l appareil digestif.

Le trajet des aliments dans l appareil digestif. La digestion. La digestion, c est la transformation des aliments en nutriments assimilables par l organisme. Dans le tube digestif, les aliments subissent une série de dégradations mécaniques et chimiques

Plus en détail

Principe ALARA mis en place lors de la phase de conception des cyclotrons. Ch. Bouvy; J-M. Geets; B. Nactergal 11/06/14

Principe ALARA mis en place lors de la phase de conception des cyclotrons. Ch. Bouvy; J-M. Geets; B. Nactergal 11/06/14 Principe ALARA mis en place lors de la phase de conception des cyclotrons Ch. Bouvy; J-M. Geets; B. Nactergal 11/06/14 Table des matières Société IBA Vue d ensemble Procédure Product Life Management (PLM)

Plus en détail