Petit guide. de prévention sur l audition

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1 Petit guide de prévention sur l audition

2 Avant-propos L audition au sein de la Mutualité Française : les synergies mutualistes Le mouvement peut s appuyer sur les connexions entre les services mutualistes de soins et d accompagnement, le réseau de prévention et de promotion de la santé et les mutuelles pour réaliser des actions de protection de l audition. La complémentarité entre les différents métiers mutualistes permet d avoir une approche globale dans les réponses à apporter au public. La protection de l audition constitue sur ce point un axe de travail intéressant. Il s agit en effet d une thématique intergénérationnelle et pluridisciplinaire qui permet de s adresser aux adhérents et aux familles. Afin de renforcer les synergies mutualistes, il semble nécessaire de mener une réflexion commune au réseau de promotion de la santé, aux audioprothésistes et aux services de prévention des mutuelles sur la protection de l audition, d harmoniser leur vision de la promotion de la santé et d envisager le rôle et la place de chacun dans le développement et la mise en œuvre des actions. Les mutuelles agissent en tant que complémentaires santé sur l accès aux soins et notamment à l appareillage, les centres d audition disposent de connaissances techniques sur l audition et sur la prise en charge du patient et enfin, le réseau de prévention et de promotion de la santé apporte son expertise pour la mise en place de projets de protection de l audition.

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4 Sommaire Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Avant-propos L audition : un sens vulnérable à protéger 1. L audition et le son 2. Oreille, système auditif et audition 3. Les déficiences auditives 4. Les risques auditifs liés au bruit et la réglementation 5. Les conséquences de la malentendance : isolement et repli sur soi 6. L audition en France, l ampleur du problème Des actions pour prévenir les troubles de l audition 1. La prévention primaire 2. La prévention secondaire et le dépistage Chez le nouveau-né Chez l enfant Chez l adulte 3. La prévention tertiaire Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 1. Les actions de prévention à destination du grand public 2. Les actions de prévention à destination des enfants et des jeunes en milieu scolaire 3. Les actions de prévention en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée 4. Les actions de prévention à l attention des personnes âgées 5. Les interventions à destination des personnes relais 6. Les interventions en milieu professionnel Des compétences, des partenaires et des outils d animation 1. Les savoir-faire mutualistes 2. Les partenariats externes 3. Plusieurs outils et supports d animation Les recommandations 1. Les points forts et les points de vigilance 2. Les recommandations des professionnels du réseau promotion de la santé Respecter les aspects spécifi ques à la démarche de projet Être à l écoute du public et de ses attentes Travailler avec les différents partenaires en amont du projet Partager les expériences et modéliser les actions S entourer de professionnels de santé compétents et complémentaires Les fiches actions Pour en savoir plus Bibliographie Adresses utiles Les sites utiles Glossaire p 5 p 15 p 19 p 27 p 33 p 39 p 57

5 Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 L audition : un sens vulnérable à protéger 1. L audition et le son 2. Oreille, système auditif et audition 3. Les déficiences auditives 4. Les risques auditifs liés au bruit et la réglementation 5. Les conséquences de la malentendance : isolement et repli sur soi 6. L audition en France, l ampleur du problème Des actions pour prévenir les troubles de l audition 1. La prévention primaire 2. La prévention secondaire et le dépistage Chez le nouveau-né Chez l enfant Chez l adulte 3. La prévention tertiaire Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 1. Les actions de prévention à destination du grand public 2. Les actions de prévention à destination des enfants et des jeunes en milieu scolaire 3. Les actions de prévention en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée 4. Les actions de prévention à l attention des personnes âgées 5. Les interventions à destination des personnes relais 6. Les interventions en milieu professionnel Chapitre 4 Des compétences, des partenaires et des outils d animation 1. Les savoir-faire mutualistes 2. Les partenariats externes 3. Plusieurs outils et supports d animation Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Les recommandations 1. Les points forts et les points de vigilance 2. Les recommandations des professionnels du réseau promotion de la santé Respecter les aspects spécifi ques à la démarche de projet Être à l écoute du public et de ses attentes Travailler avec les différents partenaires en amont du projet Partager les expériences et modéliser les actions S entourer de professionnels de santé compétents et complémentaires Les fiches actions Pour en savoir plus Bibliographie Adresses utiles Les sites utiles Glossaire

6 Chapitre 1 L Audition : un sens vulnérable à protéger 1 L audition et le son L audition, action d entendre, exerce deux fonctions primordiales. Une fonction de vigilance et d alerte basée sur l écoute permanente de l environnement proche, et une fonction de communication. Privées d ambiance sonore et ne comprenant que difficilement la parole, les personnes présentant des troubles de l audition ont tendance à se couper du monde extérieur et à se retirer de toute participation à la vie sociale. Le son est la sensation auditive engendrée par une onde acoustique due à la vibration d un corps. Le son est transmis à travers toute matière qu il peut déformer pour se propager (on en déduit qu il se propage bien dans l air, moyennement dans les liquides et difficilement dans les solides). Le son est caractérisé : par sa hauteur, qualité qui fait distinguer un son grave d un son aigu. La hauteur d un son est liée à la fréquence de vibration de la source sonore. Les sons aigus sont dus au mouvement vibratoire de fréquence élevée et les sons graves au mouvement de basse fréquence. Toutefois, l oreille ne peut percevoir que les sons dont les fréquences sont comprises entre 20 et Hertz environ (1 Hz = une vibration par seconde) ; par son intensité, qualité qui fait distinguer un son fort d un son faible. L intensité est liée à l amplitude des vibrations sonores. Toutefois, l oreille ne peut percevoir un son que si cette amplitude a une valeur minimale. L intensité minimale correspondante s appelle «seuil d audibilité». Si, au contraire, on fait croître progressivement l amplitude des vibrations sonores, l audition finit par devenir extrêmement pénible. L intensité maximale correspondant à la limite du supportable pour l oreille est appelée «seuil de douleur». L intensité est mesurée en décibels (cf. tableau page 6). L audition : un sens vulnérable à protéger 4/5

7 Application à la vie de tous les jours NIVEAU IMPRESSION RESSENTIE EFFETS EXEMPLES 140 db 130 db Très douloureuse Lésions irréversibles du système auditif Banc d essai de réacteur 120 db Douloureuse Burin pneumatique 110 db Insupportable Perte d audition après Atelier de presse 100 db Difficilement supportable une exposition brève Atelier de tolerie 90 db Très bruyant Perte d audition après Poids lourd à 3 mètres 80 db Bruyant une exposition longue Réfectoire scolaire 60 db Bruit courant Rue bruyante 50 db Bureau 40 db Faible Radio à faible niveau 30 db Calme Zone résidentielle calme 20 db Très calme Pièce très protégée 10 db Silence L observateur entend Ne peut être obtenu 0 db Silence absolu le bruit de son organisme qu en laboratoire Tableau extrait du CD-ROM «Entendons-nous bien?!» : Mutualité Française / Audition Mutualiste / ADOSEN / MGEN 2 Oreille, système auditif et audition L oreille comprend trois parties : l oreille externe collecte les sons et les guide jusqu au tympan, membrane qui obture le conduit auditif et qui est mise en vibration ; l oreille moyenne, constituée par une chaîne de 3 osselets, le marteau, l enclume et l étrier, transmet les mouvements du tympan à l oreille interne ; l oreille interne est au cœur du système auditif ; elle renferme à la fois l organe de l équilibre représenté par les canaux semi-circulaires, et l organe de l audition appelé cochlée, sorte de harpe sur laquelle sont réparties, en fonction de leur fréquence, les vibrations en provenance de l oreille moyenne. Le fonctionnement de l oreille et les déficiences auditives Déficit auditif de transmission Déficit auditif de perception Déficit auditif mixte Déficit auditif nerveux Oreille externe moyenne Oreille interne Localisation du trouble Oreille externe ou plus souvent oreille moyenne Cochlée Cochlée Oreille externe oreille moyenne et cochlée Nerf auditif Nerf auditif Schéma extrait du CD-ROM «Entendons-nous bien?!» : Mutualité Française / Audition Mutualiste / ADOSEN / MGEN

8 La cochlée abrite des cellules sensorielles ciliées au nombre d environ Elle a une triple action : elle amplifie les vibrations qui lui parviennent, elle les analyse et les aiguille selon leur fréquence vers les fibres nerveuses qui lui sont connectées, enfin, elle transforme le son en message nerveux compris par le cerveau. Le système auditif se prolonge par le nerf auditif qui conduit le message nerveux issu de la cochlée vers les aires auditives, parties du cerveau qui interprètent ce message et génèrent la sensation auditive. 3 Les déficiences auditives Il existe trois types de déficiences auditives (DA) mais les causes sont nombreuses : les DA passagères sont liées à une fatigue auditive qui peut survenir après une exposition prolongée au bruit. Généralement, l intégralité de l audition est récupérée après quelques heures passées au calme ; les DA peuvent intervenir à la suite d une lésion de l oreille externe ou de l oreille moyenne. Toute atteinte de l oreille moyenne altère la transmission des sons vers l oreille interne et provoque des altérations légères ou moyennes de l audition : on parle de surdité de transmission. Ces surdités se traitent médi calement ou chirurgicalement. Elles peuvent être liées à la rupture du tympan, à des otites aiguës infectieuses, à des otites séreuses ; les DA de perception ou mixtes sont des surdités d origine neurosensorielle. L oreille interne, récepteur de l audition, étant endommagée, cela entraîne des surdités de réception. La prise de certains médicaments, les troubles de la circulation, le bruit et le vieillissement sont les principales causes des surdités de perception. Chez l enfant, des surdités de perception peuvent apparaître avant, pendant, ou après la naissance. On parle de surdités : prénatales, maladies de la maman pendant la grossesse, ou cause héréditaire ; néonatales, souffrance à la naissance ; postnatales, d origine génétique (perte évolutive), maladie de l enfant, cause accidentelle (traumatisme) ou prise de médicaments ototoxiques La surdité postnatale peut apparaître avant ou après l acquisition du langage : déficience auditive pré linguale ou post linguale. La presbyacousie, déficience auditive de perception est présentée comme une cause naturelle de surdité progressive, gênante vers 60 ans. En réalité, l audition se dégrade lentement et progressivement tout au long de la vie (cf. graphique page suivante). C est pourquoi il est important de préserver son capital auditif dès le plus jeune âge. Certains facteurs dont le bruit en particulier, précipitent le phénomène conduisant à une presbyacousie précoce. Ainsi, l exposition à des bruits de forte intensité détruit progressivement les cellules auditives. L audition : un sens vulnérable à protéger 6/7

9 L audition est un sens très vulnérable car les cellules ciliées situées dans la cochlée de l oreille interne sont peu nombreuses et ne se renouvellent pas (les cellules auditives mortes le sont définitivement). La plupart des surdités de perception sont consécutives à une atteinte des cellules ciliées. Statistiques des pertes d audition dues à l âge en fonction des fréquences Perte en db ans 30 ans 40 ans 50 ans ans - 50 Hz Schéma extrait du CD-ROM «Entendons-nous bien?!» : Mutualité Française / Audition Mutualiste / ADOSEN / MGEN 4 Les risques auditifs liés au bruit et la réglementation Les sons naturels n ont pas une durée ou un niveau assez élevés pour être nocifs. L homme a créé des sources sonores capables de détruire la cochlée en décimant les cellules sensorielles et de rendre sourdes et/ou acouphéniques 1 et/ou hyperacousiques 2 les personnes exposées. Le danger d une exposition prolongée au bruit dépend de deux variables que sont le niveau sonore et la durée d exposition. Les sons nocifs sont rencontrés dans la vie professionnelle et au cours des loisirs : pour les activités professionnelles, il existe une réglementation visant à la protection des travailleurs. La limite de nocivité est fixée à 85 db. Lorsque sur le lieu de travail il n est pas possible d abaisser le niveau sonore, les personnes exposées à un niveau supérieur à 85 db, sont tenues d utiliser des protecteurs individuels mis à leur disposition par l employeur. Pour les sons de durée très brève (chute de tôle, tirs de mines ) appelés sons impulsionnels, la mise à disposition de protecteurs est demandée à partir de 135 db et le port obligatoire au-dessus de 140 db. 1 Acouphènes : ce sont des bruits émis par l oreille interne (sifflements, bourdonnements, grésillements ). 2 Hyperacousie : un phénomène rare, qui se manifeste par une hypersensibilité à certains sons perçus comme particulièrement amplifiés.

10 En France, un quart des ouvriers de l industrie est confronté de manière prolongée à des bruits dépassant 85 dba. Si la réglementation est appliquée dans les grands groupes industriels, les petites entreprises et les artisans sont souvent mal informés et mal protégés ; la musique et son écoute posent le problème de l exposition au risque par le caractère définitif des atteintes auditives qui peuvent être engendrées mais aussi par le nombre et l âge des personnes concernées. Les recherches sur la surdité due au bruit ont permis de fixer la limite de nocivité à db. Au dessus de 90 db, le risque croît avec la durée d exposition au bruit. À partir de 110 db, on peut contracter un traumatisme sonore en quelques minutes. Or, la réglementation limite seulement à 105 db le niveau sonore dans les établissements diffusant de la musique, à 100 db pour les baladeurs et il n existe aucun contrôle sur les musiciens amateurs et les concerts, les raveparties, etc. En conséquence, l écoute intensive de musiques amplifiées peut entraîner à brève échéance des traumatismes sonores avec risque d acouphènes et d hyperacousie ou à plus long terme, sur une oreille fragilisée, une presbyacousie précoce apparaissant vers ans. Pour l audition, le risque lié aux bruits dépend de chaque individu et de son niveau de sensibilité : face à une exposition sonore, deux personnes pourront réagir de façon différente, l une pouvant présenter des séquelles, l autre non. L audition : un sens vulnérable à protéger 8/9

11 5 Les conséquences de la malentendance : isolement et repli sur soi La malentendance a pour conséquence un trouble de la communication engendrant un handicap social, relationnel, bien plus important qu on ne l imagine habituellement. Les altérations de la cochlée sont irréversibles, mais il existe des moyens de compensation. Le handicap lié à la surdité provient de la perte ou de la dégradation des fonctions primordiales de l audition : l alerte et la communication audio-verbale. Privé d ambiance sonore, le malentendant ne reçoit d information du milieu environnant que par la vision et le toucher. Cette privation sensorielle tend à couper le malentendant du monde extérieur, et à lui donner une attitude et un comportement particulier pouvant susciter la curiosité ou le rejet. Ne comprenant que difficilement la parole rendue confuse par les altérations de son système auditif, le malentendant a tendance à se retirer de toute participation à la vie sociale. Cette attitude est certes liée à la diminution des capacités de communication, mais aussi à des freins d ordre psychologique : refus de l état de malentendance, minimalisation du handicap, peur de ne pas comprendre, crainte d une moquerie. Chez les sujets atteints de presbyacousie évolutive, le cheminement vers ce repli est progressif et, sans une aide extérieure, le refus s aggrave avec le temps.

12 6 L audition en France, l ampleur du problème Aujourd hui environ 7 % des français de 15 ans et plus souffrent de déficience auditive 3. Le baromètre national de l audition montre que : les difficultés auditives concernent au moins un français sur cinq ; la malentendance touche quatre millions de français ; les troubles de l audition touchent un enfant sur et un adulte sur 10 ; 14 % de français souffrent d acouphènes 4. De plus, sourds ou malentendants ont moins de 18 ans, 1 million ont entre 18 et 65 ans, et 2,5 millions ont plus de 65 ans. Les français ne sont pas ou peu informés sur les risques et sur les protections. Ainsi, près d un adolescent de moins de 20 ans sur deux présente des troubles de l audition provoqués par des habitudes sonores excessives. La surdité, deuxième maladie professionnelle en France, coûte euros d indemnisation par personne concernée à la collectivité. Les français ne font pas ou peu contrôler leur audition et ne sont pas ou peu appareillés. En effet, en France, une personne sur deux ne fait jamais contrôler son audition et seulement 15 % des malentendants portent des aides auditives. On constate une augmentation croissante de surdités irréversibles causées par l endommagement des cellules ciliées de l oreille interne. Un spécialiste a montré il y a une trentaine d années qu il existait dans les pays développés un vieillissement prématuré de l audition par rapport à ce que l on observe dans les pays ayant un faible niveau de développement. Ce phénomène s appelle la «socio-acousie». Cette diminution accélérée des performances de l audition est autant imputable au vieillissement physiologique de l oreille qu aux agressions sonores subies au cours de toute une vie. L oreille est fragile, elle s est affinée au cours d une très longue évolution qui a duré plusieurs millions d années. Ses capacités se sont adaptées au milieu ambiant caractérisé par un faible niveau de bruit. Elle n est donc pas préparée à résister aux fortes contraintes sonores de notre civilisation qui altèrent irrémédiablement sa sensibilité, en engendrant des surdités connues sous le nom de «traumatismes acoustiques». 3 Baromètre national de l audition réalisé par IPSOS pour l association «Journée nationale de l audition», 16 mai Baromètre national de l audition réalisé par IPSOS pour l association «Journée nationale de l audition», 13 juin L audition : un sens vulnérable à protéger 10/11

13 Certaines études ont montré les variations au fil des ans des performances auditives des générations successives au même âge. Une étude a montré que 10 % des jeunes français des classes de terminale étaient atteints de troubles auditifs en En 1992, la même étude révèle que ce chiffre est grimpé à 22 % de jeunes atteints de lésions plus ou moins graves de l oreille 5. La détérioration précoce des performances auditives dès la deuxième décennie de la vie est un phénomène probablement conditionné à la fois par des facteurs intrinsèques (génétiques en particulier) et par des facteurs extrinsèques, liés à l environnement. 5 Conseil national du bruit, «pour une prévention active des atteintes auditives dues à l exposition incontrôlée à la musique amplifiée», octobre 1995.

14 L audition : un sens vulnérable à protéger 12/13

15 Chapitre 1 Chapitre 2 L audition : un sens vulnérable à protéger 1. L audition et le son 2. Oreille, système auditif et audition 3. Les déficiences auditives 4. Les risques auditifs liés au bruit et la réglementation 5. Les conséquences de la malentendance : isolement et repli sur soi 6. L audition en France, l ampleur du problème Des actions pour prévenir les troubles de l audition 1. La prévention primaire 2. La prévention secondaire et le dépistage Chez le nouveau-né Chez l enfant Chez l adulte 3. La prévention tertiaire Chapitre 3 Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 1. Les actions de prévention à destination du grand public 2. Les actions de prévention à destination des enfants et des jeunes en milieu scolaire 3. Les actions de prévention en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée 4. Les actions de prévention à l attention des personnes âgées 5. Les interventions à destination des personnes relais 6. Les interventions en milieu professionnel Chapitre 4 Des compétences, des partenaires et des outils d animation 1. Les savoir-faire mutualistes 2. Les partenariats externes 3. Plusieurs outils et supports d animation Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Les recommandations 1. Les points forts et les points de vigilance 2. Les recommandations des professionnels du réseau promotion de la santé Respecter les aspects spécifi ques à la démarche de projet Être à l écoute du public et de ses attentes Travailler avec les différents partenaires en amont du projet Partager les expériences et modéliser les actions S entourer de professionnels de santé compétents et complémentaires Les fiches actions Pour en savoir plus Bibliographie Adresses utiles Les sites utiles Glossaire

16 Chapitre 2 DesActions pour prévenir les troubles de l audition 1 La prévention primaire Il s agit d empêcher ou de retarder l apparition d un problème d audition en agissant sur ses déterminants. Par exemple, en matière d écoute de musiques amplifiées et d exposition aux bruits, il est préconisé d éviter l écoute de sono ou de baladeurs à plein volume, d éviter les établissements qui fondent leur réputation sur un niveau sonore élevé, de s éloigner suffisamment des enceintes acoustiques pendant les concerts, d utiliser des protections auditives, de réduire le temps d exposition. En milieu professionnel, il est nécessaire d acquérir les bons réflexes dès le lycée professionnel. Savoir se protéger par le port d un casque ou de bouchons d oreille selon le niveau sonore et éviter les situations à risque sont autant de préconisations adaptables au milieu professionnel et aux loisirs. 2 La prévention secondaire et le dépistage Ce niveau de prévention a pour but de réduire le développement de problèmes d audition notamment par le contrôle régulier de l audition et/ou le dépistage. Le généraliste, le médecin ORL, l orthophoniste, l audioprothésiste sont des professionnels de santé médicaux ou paramédicaux susceptibles d intervenir à différents niveaux dans la détection précoce des troubles de l audition. Chaque individu peut également apprendre à repérer les signes d alarme comme les pertes auditives, les bourdonnements, les sensations de surdité ou les oreilles cotonneuses après une exposition prolongée aux bruits ou encore des difficultés de communication. Chez le nouveau-né Actuellement le diagnostic des surdités congénitales est souvent tardif, après deux ans. Pourtant, il existe des examens rapides et fiables qui peuvent être réalisés dès la maternité avec des appareils portables. Un dépistage dès la naissance est souhaitable car la surdité atteint plus d un nouveau-né sur mille et elle a des conséquences sérieuses sur l acquisition du langage et la scolarité. Or, plus la prise en charge Des actions pour prévenir les troubles de l audition 14/15

17 d un enfant sourd est précoce, dès les premiers mois de vie, plus grandes sont ses chances de parler correctement et de suivre une scolarité normale. Le dépistage néonatal a été lancé en France en 2005 sur des maternités tests afin d être éventuellement systématisé au niveau national. La mise en place d équipes pluridisciplinaires est indispensable et il existe une nécessité absolue, si dépistage systématique il y a, d élaborer un réseau post-dépistage. L objectif étant d éviter les «perdus de vue» en guidant les parents et en prenant en charge efficacement les enfants dépistés sourds ou malentendants, notamment avec un diagnostic qui doit intervenir rapidement après l annonce de la surdité. Car le facteur psychologique est crucial. Le fonctionnement en France n est pas encore tout à fait huilé mais le dépistage universel néonatal est justifié par le bénéfice prouvé de l appareillage et de l implantation cochléaire précoces. Chez l enfant Un dépistage utilisant des jouets sonores peut être réalisé lors des examens systématiques de 9 mois et 24 mois. À partir de trois ans, les examens de médecine scolaire comportent un test auditif. Au moindre doute, un médecin spécialisé en audiologie infantile doit être consulté. La principale cause de déficit auditif chez l enfant est la présence de liquide dans l oreille moyenne (otite séreuse) ; il s agit d un problème réversible et curable. Il faut y penser chez un enfant fréquemment enrhumé, ou qui respire souvent par la bouche. Tout enfant qui ne dit rien à 18 mois, qui ne dit pas de petites phrases à deux ans et demi, ou qui n est pas compréhensible à 4 ans, doit bénéficier d un examen auditif. Un test auditif doit également être envisagé si l enfant ne répond pas à l appel ou fait répéter. Chez l adulte Le signal d alerte pour effectuer un test auditif c est la gêne à la compréhension de la parole, en particulier dans le bruit, signe le plus précoce de perte auditive. Au-delà de 60 ans, une personne sur deux a une perte auditive significative. Mais seulement 30 % des personnes âgées ont conscience d une gêne auditive. Le dépistage est donc nécessaire pour détecter la perte d audition qui est progressive et insidieuse. L âge de découverte d un problème auditif influence considérablement le résultat obtenu avec des appareils auditifs. En effet, plus le problème auditif est ancien, plus grande est la gêne pour comprendre la parole : la personne comprend «de travers». De surcroît, les sujets plus jeunes s adaptent mieux au maniement des appareils et à la perception des sons «oubliés». Une étude a montré que 80 % des

18 sujets appareillés à 60 ans portent leurs aides auditives en permanence, contre seulement 14 % des sujets appareillés à 80 ans. C est pourquoi il est conseillé de consulter un spécialiste dès le début de la soixantaine, puis régulièrement tous les un à deux ans. Les tests auditifs portent sur la perception de sons à différentes fréquences et sur la compréhension de la parole. Dans le cadre du développement des contrats responsables, les mutuelles peuvent développer des actions de dépistage des troubles auditifs pour les personnes de plus de 50 ans. En effet, par arrêté du 8 juin 2006, la liste des prestations de prévention prévues par l article R du code de la sécurité sociale comprend des prestations «audition» tournées vers le dépistage une fois tous les 5 ans des troubles de l audition chez les personnes âgées de plus de 50 ans pour un des actes suivants : Audiométrie tonale ou vocale (CDQP010) Audiométrie tonale avec tympanométrie (CDQP015) Audiométrie vocale dans le bruit (CDQP011) Audiométrie tonale et vocale (CDQP012) Audiométrie tonale et vocale avec tympanométrie (CDQP002) Ces prestations de dépistage peuvent être l occasion de développer une approche plus globale des problèmes liés à l audition, en proposant des actions de prévention primaire, d orientation des patients, d accompagnement 3 La prévention tertiaire Elle vise à limiter les complications, séquelles et récidives après un problème d audition et à favoriser la réinsertion sociale et professionnelle. La réinsertion et la limitation des complications trouvent une réponse dans l appareillage des personnes présentant des déficiences auditives. Les aides auditives sont un système universel de suppléance auditive. Mais l appareil n est pas le seul élément de «réhabilitation» des personnes présentant des troubles de l audition. Il fait partie d une démarche personnelle accompagnée de l aide psychologique et technique de divers intervenants (médecin ORL, audioprothésiste ), afin d accepter le handicap et l appareillage. La Mutualité Française dispose de toutes les ressources nécessaires pour agir sur les trois niveaux de prévention. Elle peut donc investir le champ de la protection de l audition en mettant en place des projets de prévention, d éducation à la santé, d accompagnement, d accès aux soins en permettant aux adhérents et au grand public de : prendre conscience des risques auditifs ; contribuer au dépistage des troubles de l audition ; proposer des réponses adaptées aux personnes souffrant de déficiences auditives grâce aux différents métiers mutualistes. Des actions pour prévenir les troubles de l audition 16/17

19 Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 L audition : un sens vulnérable à protéger 1. L audition et le son 2. Oreille, système auditif et audition 3. Les déficiences auditives 4. Les risques auditifs liés au bruit et la réglementation 5. Les conséquences de la malentendance : isolement et repli sur soi 6. L audition en France, l ampleur du problème Des actions pour prévenir les troubles de l audition 1. La prévention primaire 2. La prévention secondaire et le dépistage Chez le nouveau-né Chez l enfant Chez l adulte 3. La prévention tertiaire Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 1. Les actions de prévention à destination du grand public 2. Les actions de prévention à destination des enfants et des jeunes en milieu scolaire 3. Les actions de prévention en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée 4. Les actions de prévention à l attention des personnes âgées 5. Les interventions à destination des personnes relais 6. Les interventions en milieu professionnel Chapitre 4 Des compétences, des partenaires et des outils d animation 1. Les savoir-faire mutualistes 2. Les partenariats externes 3. Plusieurs outils et supports d animation Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Les recommandations 1. Les points forts et les points de vigilance 2. Les recommandations des professionnels du réseau promotion de la santé Respecter les aspects spécifi ques à la démarche de projet Être à l écoute du public et de ses attentes Travailler avec les différents partenaires en amont du projet Partager les expériences et modéliser les actions S entourer de professionnels de santé compétents et complémentaires Les fiches actions Pour en savoir plus Bibliographie Adresses utiles Les sites utiles Glossaire

20 Chapitre 3 Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française En prévention et promotion de la santé il existe différentes approches que l on retrouve dans les actions sur l audition : des actions de sensibilisation et d information du public et/ou des professionnels permettant d apporter des connaissances et de délivrer des messages de prévention ; des actions d éducation impliquant la participation du public et visant la modification des comportements à risque ; des actions de dépistage et de suivi individualisé permettant une prise en charge de qualité ; et enfin, des actions de formation. Une typologie d actions prenant en compte deux critères : le public concerné et le lieu de vie est proposée ci-dessous. Les interventions destinées au grand public Les interventions en faveur des jeunes en milieu scolaire Les interventions en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée Les interventions à l attention des personnes âgées dans les clubs de 3 e âge, les maisons de retraite, les centres d hébergement, les centres d audition Les interventions destinées à des personnes relais Les interventions en milieu professionnel Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 18/19

21 1 Les actions de prévention à destination du grand public Ce sont majoritairement des actions de communication, de sensibilisation, d information et de proposition de dépistage via la réalisation de tests auditifs. Les actions à destination du grand public permettent de s adresser au plus grand nombre de personnes et à des publics plus difficilement mobilisables que les jeunes scolaires et les personnes âgées. Ces actions sont le plus souvent ponctuelles et s organisent autour d un événement ou d un temps fort. L angle du message diffusé peut être varié : audition et personnes âgées, audition et jeunes, audition et professionnels des milieux festifs, audition et milieu de travail La plupart de ces actions ont lieu dans le cadre de la Journée Nationale de l Audition (JNA) et permettent de valoriser l offre d établissements et de services de la Mutualité Française, particulièrement les centres d audition mutualistes (exemple : fiche action Mutuelles de Vendée / Mutualité Française côte d Armor). 2 Les actions de prévention à destination des enfants et des jeunes en milieu scolaire Les actions de protection de l audition à destination des jeunes scolaires ont pour principal objectif de les responsabiliser et de les rendre acteurs de leur santé face aux conduites à risques et notamment celles liées à l écoute de musiques amplifiées. Ce sont des actions d éducation à la santé, de sensibilisation et d information inscrites dans la durée dont certaines sont portées par le projet pédagogique de l établissement. Par exemple, en 2005, l UD Saône-et-Loire a créé «Jeux de sons, Jeux de signes», un support d animation à destination des enfants de 6 à 10 ans pour un apprentissage de l écoute du monde sonore, une prise de conscience des risques auditifs et une sensibilisation au monde des sourds et des malentendants (exemple : fiche Union Départementale Saône-et-Loire). La plupart des actions concernent des collégiens et des lycéens, c est-à-dire les jeunes les plus exposés aux risques auditifs du fait de l écoute intensive de musiques amplifiées. L outil de prévention privilégié est le concert pédagogique (exemple : fiche Union Départementale Loire) accompagné de distribution de bouchons d oreilles, de brochures d information et suivi ou précédé d interventions dans les classes (exemple : fiche Union Départementale Poitou-Charentes).

22 Les concerts pédagogiques : un outil de sensibilisation aux risques auditifs Ces concerts prennent la forme d un spectacle animé par des musiciens et/ou des techniciens du son qui portent les messages de prévention. L association AGI-SON propose un guide méthodologique destiné aux porteurs de projets souhaitant mettre en place des concerts. Ce guide reprend les missions des intervenants, les objectifs et les aspects évaluatifs, les méthodes pédagogiques, les aspects organisationnels, les ressources nécessaires Les mêmes actions peuvent être proposées à des élèves exposés aux risques auditifs dans le cadre de leur apprentissage à savoir dans les lycées professionnels et les centres d apprentissage. La sensibilisation de ce public permet d anticiper la prise de risque dans leur futur environnement professionnel. Ces jeunes, une fois sensibilisés, peuvent par ailleurs devenir des personnes relais auprès de leurs futurs collègues au sein de l entreprise pour une meilleure prise en compte des consignes de protection. Concernant les enfants en bas âge et les maternelles, des actions de dépistage sont possibles dans le cadre notamment de la prévention des troubles sensoriels pouvant avoir un impact sur la qualité des apprentissages. Les actions de protection de l audition ont également pour but de mobiliser les équipes pédagogiques et le personnel encadrant. Il existe en effet une forte volonté de développer un partenariat avec les enseignants, ils font d ailleurs partie des publics visés par les actions de protection de l audition au titre de personnes relais. Aujourd hui, les mutuelles ne sont pas ou peu partenaires des actions visant les jeunes scolaires, elles le sont plus en ce qui concerne les étudiants. Les partenaires spécifiques à cette catégorie d action sont en premier lieu, les équipes éducatives des établissements scolaires, l éducation nationale et les professionnels de la musique. Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 20/21

23 3 Les actions de prévention en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée Il s agit d actions ponctuelles qui s inscrivent le plus souvent dans un événement culturel et musical (concert, festival, fête de la musique ). La plupart de ces actions sont renouvelées tous les ans lors des rendez-vous musicaux (exemple : fiche Union Régionale Centre). Très peu d actions ont lieu dans des discothèques. Ces actions prennent la forme de stands d information, distribution de bouchons d oreille et de brochures ayant pour principal objectif d augmenter la connaissance du public sur les dangers du bruit et les risques encourus. Ces actions incitent le public à adopter un comportement de prévention et favorisent le port de protections auditives. Elles visent également à apprendre à reconnaître les signes d alerte et à consulter des professionnels de la santé dans les délais adaptés. Les concerts pédagogiques sont également très bien accueillis et suscitent une bonne participation de la part de la population cible. Il y a une réelle prise de conscience du public face aux troubles auditifs. Cet accueil favorable est, dans ce contexte, obtenu notamment grâce à l originalité de la démarche. Les partenaires spécifiques à cette catégorie d action sont essentiellement des professionnels de la musique et des organisateurs d événements musicaux (les groupes musicaux locaux, les associations musicales, les salles et studios d enregistrement, les salles de concert, les comités des fêtes, les discothèques et leurs responsables, les organisateurs de festivals de musique).

24 4 Les actions de prévention à l attention des personnes âgées Il s agit le plus souvent d actions de prévention de niveau secondaire et tertiaire. Les actions sont soit ponctuelles (conférences, réunions d information, portes ouvertes des centres d audition dans le cadre de la JNA) soit inscrites dans la durée (ateliers de prévention, dépistage et suivi individualisés). La thématique de l audition est souvent abordée en même temps que d autres thématiques telles que les chutes, la vue, etc. dans un objectif de santé globale. La plupart de ces actions visent également à informer et à sensibiliser des personnes relais telles que les familles et l entourage professionnel des personnes âgées (exemple : fiche action Mutualité de Loir-et-Cher). L objectif principal de ce type d action est de sensibiliser les personnes âgées en institution sur l importance d une bonne audition et sur l existence d aides auditives. En effet, une bonne audition contribue à favoriser un vieillissement harmonieux des personnes et à préserver leur autonomie le plus longtemps possible. Les actions de prévention visent également à apporter une aide aux personnes âgées isolées en renforçant le lien social. En 2004, le Morbihan a par exemple organisé un spectacle, mis en place des ateliers créatifs et des cours de chant pour aborder la question de l audition avec des enfants et des personnes âgées. Les partenaires spécifiques à cette catégorie d actions sont les professionnels exerçant dans un établissement pour personnes âgées, les associations d aide aux personnes âgées, ou encore la CRAM au titre de l assurance vieillesse. Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 22/23

25 5 Les interventions à destination des personnes relais Il s agit de prévention primaire (formation par les audioprothésistes de futurs professionnels et de professionnels, journées d information dans les collèges et lycées, formation de jeunes volontaires comme groupe relais au sein des établissements scolaires, conférences...). Les personnes concernées sont : l entourage des personnes âgées : les familles et les professionnels de santé en institution (aides-soignantes...) ; l entourage des enfants et des jeunes scolaires : les familles, les établissements scolaires (directeurs, proviseurs, professeurs, infirmière scolaire...) ; les professionnels en lien avec la musique : les musiciens professionnels, les techniciens du son, les directeurs et les machinistes de salles de concert, les gérants et le personnel des discothèques ; les élus et les administrateurs mutualistes. Ces temps de sensibilisation et de formation de personnes relais ont pour objectifs d assurer la continuité des actions de protection de l audition en les inscrivant dans une démarche globale et pérenne et de sensibiliser l entourage des populations les plus exposées pour leur faire prendre conscience des risques encourus par leurs proches ou les usagers de leurs services. Il n y a pas de partenaires spécifiques à ces actions de sensibilisation et de formation des personnes relais, on retrouve les partenaires identifiés en annexe. Il est cependant important de souligner le rôle essentiel des spécialistes de l audition et particulièrement des audioprothésistes dans les actions de formation.

26 6 Les interventions en milieu professionnel Il s agit d actions et/ou de programmes de prévention primaire et secondaire (invitation à des journées portes ouvertes dans les centres d audition, les stands de prévention à l occasion de l ouverture d un centre, ou encore à l occasion de la JNA, l organisation de campagnes de prévention, les conférences, l invitation aux adhérents mutualistes à effectuer des tests auditifs). Ces interventions sont le plus souvent ponctuelles (sur une ou deux journées dans l année). Lorsqu elles ont lieu au sein même des entreprises, elles ont pour objectifs principaux de prévenir les accidents professionnels et d encourager les évaluations précoces des déficiences auditives dans la perspective d éviter la perte d autonomie. Les partenariats spécifiques à cette catégorie sont les entreprises, notamment la médecine du travail et les CHSCT (Comité d Hygiène et de Sécurité des Conditions de Travail). Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 24/25

27 Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 L audition : un sens vulnérable à protéger 1. L audition et le son 2. Oreille, système auditif et audition 3. Les déficiences auditives 4. Les risques auditifs liés au bruit et la réglementation 5. Les conséquences de la malentendance : isolement et repli sur soi 6. L audition en France, l ampleur du problème Des actions pour prévenir les troubles de l audition 1. La prévention primaire 2. La prévention secondaire et le dépistage Chez le nouveau-né Chez l enfant Chez l adulte 3. La prévention tertiaire Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 1. Les actions de prévention à destination du grand public 2. Les actions de prévention à destination des enfants et des jeunes en milieu scolaire 3. Les actions de prévention en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée 4. Les actions de prévention à l attention des personnes âgées 5. Les interventions à destination des personnes relais 6. Les interventions en milieu professionnel Chapitre 4 Des compétences, des partenaires et des outils d animation 1. Les savoir-faire mutualistes 2. Les partenariats externes 3. Plusieurs outils et supports d animation Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Les recommandations 1. Les points forts et les points de vigilance 2. Les recommandations des professionnels du réseau promotion de la santé Respecter les aspects spécifi ques à la démarche de projet Être à l écoute du public et de ses attentes Travailler avec les différents partenaires en amont du projet Partager les expériences et modéliser les actions S entourer de professionnels de santé compétents et complémentaires Les fiches actions Pour en savoir plus Bibliographie Adresses utiles Les sites utiles Glossaire

28 Chapitre 4 Des Compétences, des partenaires et des outils d animation L action de la Mutualité Française en matière de protection de l audition se construit sur la mobilisation des compétences internes et sur la base de partenariats : partenariats financiers ; partenariats techniques ; partenariats institutionnels. L articulation et le rassemblement de ces partenaires autour d un projet commun permettent d apporter des compétences complémentaires, larges et variées ainsi qu une réelle expertise aux actions sur la protection de l audition. 1 Les savoir-faire mutualistes Les actions de protection de l audition sont interdisciplinaires : elles nécessitent une bonne connaissance du public, de la thématique et de l ingénierie de projets en promotion de la santé. La synergie des métiers mutualistes permet de réunir l ensemble de ces compétences autour d un projet commun. Dans le mouvement mutualiste, il est possible de solliciter : les réseaux de prévention et promotion de la santé au niveau régional et départemental ; les services de soins et d accompagnement mutualistes (SSAM) au travers de leurs professionnels de santé (audioprothésistes, médecins généralistes, ORL ) ou de développer des actions liées au cadre de vie comme dans les maisons d accueils pour personnes âgées ; les mutuelles. La mise en place d actions de protection de l audition répond à un besoin fort des SSAM, tant sur le plan de la formation de leurs salariés que sur l effort d information et de dépistage auprès des usagers et de leurs familles. La prévention des troubles auditifs permet de condui- Des compétences, des partenaires et des outils d animation 26/27

29 re une politique de valorisation du réseau «Audition Mutualiste». En effet, «les SSAM souffrent d un déficit de notoriété et d identité au sein du mouvement (..)» et il existe «un manque d identification du lien entre les SSAM et les mutuelles par les adhérents». La sollicitation d un audioprothésiste dès la conception du projet est un gage de réussite et de qualité. Il apporte à la fois des connaissances techniques sur l audition, sur les conséquences de sa perte, sur les réponses technologiques existantes et la caution d un spécialiste et d un savoir-faire d expert. Il peut expliquer le fonctionnement de l oreille, présenter les différents types d appareils, proposer des tests auditifs à valeur non médicale. L expertise des audioprothésistes garantit la fiabilité de l information donnée et des réponses apportées aux questions que se pose le public sur l audition. Les chargés de prévention apportent un savoir-faire en méthodologie de projet, ils montent les projets, rassemblent les partenaires, et participent au développement d une approche préventive. L implication des mutuelles est également importante dans la mise en place d actions de protection de l audition. En s adressant à leurs adhérents, elles apportent un complément dans l action en offrant un nouveau service à leurs adhérents, répondant ainsi à leurs préoccupations de santé.

30 2 Les partenariats externes En externe les partenaires sont de deux types : Techniques Institutionnels Les professionnels de santé libéraux (médecins généralistes, médecins ORL ) Les associations et les fédérations (Association JNA, AGI-SON, Comités Départementaux d Éducation pour la Santé, Associations de malades ou d aidants ) Les structures d action culturelle et sportive (MJC, BIJ ) L assurance maladie CRAM (Caisses Régionales d Assurance Maladie), URCAM (Unions Régionales des Caisses d Assurance Maladie), CPAM (Caisses Primaires d Assurance Maladie) Les services déconcentrés de l État Préfectures, DRASS, DDASS, Rectorats, Inspections Académiques, DRAC, DRE Les collectivités locales Mairies (services hygiènes et environnement), Conseils Généraux, Conseils Régionaux Les structures d action socio-éducative (missions locales, PAIO, FJT) Les établissements scolaires Un partenariat fort : la JNA La JNA peut être un «jour phare» dans une opération qui s inscrit plus durablement dans le temps, c est un tremplin pour développer des projets à plus long terme et un bon moyen pour initier une action et/ou la faire connaître si elle a déjà eu lieu. Cette journée est en effet facilement identifiable par le public et bénéficie d un bon écho auprès de la presse locale et nationale. La participation à cette journée d envergure est aussi un excellent moyen de valoriser l activité de la Mutualité Française en matière de protection de l audition et de renforcer ou de créer les partenariats. L inscription à la JNA permet de bénéficier de supports de communication, des affiches, des brochures, des ballons d animation JNA, un dossier de presse, un kit présentoir, etc. et donc de développer des actions s appuyant sur l existant, dans un souci de cohérence de message sur l ensemble du territoire. Des compétences, des partenaires et des outils d animation 28/29

31 Charte de la Journée Nationale de l Audition L audition est la fonction primordiale de communication. La mission de l association «Journée Nationale de l Audition (JNA)» est de sensibiliser le public ainsi que les responsables politiques et sociaux, à la préservation et à la conservation de cette fonction, par la diffusion d informations sur les risques auditifs, le confort d écoute, la malentendance. Dans ce but, elle s entoure de compétences bénévoles, reconnues dans les domaines de l acoustique, de l audition et de la réhabilitation. Les informations diffusées par la JNA ne peuvent être assimilées à une consultation médicale ou à une incitation commerciale. Pour la prévention des risques auditifs, la Journée Nationale de l Audition s attache à diffuser l information en priorité vers les secteurs où la réglementation est incomplète ou mal appliquée. Le public jeune et l écoute de musique amplifiée, les loisirs et les travaux en milieu bruyant sont particulièrement visés. La gêne due au bruit est une préoccupation majeure des français et ce problème peut être atténué si ce n est résolu, par des aménagements techniques, mais aussi par une information sur les processus d apparition de la gêne et sur les attitudes permettant de les enrayer. La JNA informe le public de ses droits et de ses obligations de tolérance et de respect d autrui en matière de confort auditif et de nuisances sonores. Il existe un manque regrettable d informations objectives sur la déficience auditive. Dans ce domaine, l action de la Journée Nationale de l Audition porte sur deux points : Les malentendants présentant un déficit auditif important sont généralement suivis sur le plan médical, bien informés, et bénéficient le plus souvent de structures d accueil et de soutien. Mais l entourage proche et surtout occasionnel de ces personnes ignore leurs besoins, et la manière dont on doit les accueillir et communiquer avec elles. La Journée Nationale de l Audition se propose d informer les différents intervenants sur les procédés et les attitudes favorisant la communication avec les sourds. Elle agit également en faveur d un dépistage précoce systématique de la déficience auditive. À côté de ce handicap reconnu, existe une population bien plus nombreuse de personnes ayant des difficultés auditives. Ces malentendants gênés par la constatation et les conséquences de leur état, désorientés par les promesses excessives de la publicité et les fausses annonces, sont à la recherche d informations discrètes et objectives sur la surdité, son évolution, les moyens de vivre avec et de la compenser. La Journée Nationale de l Audition fait de cette information un objectif prioritaire.

32 3 Plusieurs outils et supports d animation Les conférences-débats, les journées portes ouvertes dans les centres d audition, les campagnes d information, les expositions, la distribution de bouchons d oreilles, l enregistrement d émissions de radio, l information via des sites Internet sont autant de moyens utilisés pour sensibiliser et informer le public. Les animations ludiques, les concerts pédagogiques ou les concours d affiches participent à l éducation pour la santé du public et permettent de mettre en place des actions participatives. Les tests d acuité auditive, le plus souvent à valeur non médicale, sont utilisés pour dépister les problèmes auditifs du public cible. Auto-test (source JNA) : Appréciez votre audition Avez-vous du mal à suivre une conservation dans un lieu bruyant? Faites-vous parfois répéter vos interlocuteurs? Augmentez-vous souvent le son de la télévision et de la radio? Avez-vous du mal à entendre la sonnerie de la porte ou du téléphone? Dans la rue, êtes-vous parfois surpris par l arrivée d un véhicule? Au cinéma, vous avez du mal à comprendre les films étrangers en version française? Avez-vous du mal à comprendre dans l obscurité? Dans la nature, vous n entendez plus très bien le bruissement des feuilles ou le chant des oiseaux? Au téléphone, vous comprenez difficilement les noms propres et les nombres (adresse, numéro de téléphone) Toute réponse positive justifie un contrôle de l audition, et une orientation de la personne vers un ORL qui établira un bilan complet. Échelle d intensité des sons (source JNA) 0 db, au-dessous de 0 db, aucun son n est perçu par l homme 0 à 10 db seuil normal de l audition 20 db local d essais acoustiques, sons inaudibles dans un environnement normal 20 à 25 db studio d enregistrement, campagne sans vent, oiseaux ou insectes 25 à 35 db conversation chuchotée, lieux de culte 35 à 55 db lieux de repos, bureaux, salles de classe 55 à 75 db conversation, lieux de vie, rue piétonne, grand magasin 75 à 90 db voix criée, rues animées et fort trafic 90 à 110 db sports mécaniques, discothèques db concert, rave-party, tuning. Risque de traumatisme sonore aigu. Des compétences, des partenaires et des outils d animation 30/31

33 Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 L audition : un sens vulnérable à protéger 1. L audition et le son 2. Oreille, système auditif et audition 3. Les déficiences auditives 4. Les risques auditifs liés au bruit et la réglementation 5. Les conséquences de la malentendance : isolement et repli sur soi 6. L audition en France, l ampleur du problème Des actions pour prévenir les troubles de l audition 1. La prévention primaire 2. La prévention secondaire et le dépistage Chez le nouveau-né Chez l enfant Chez l adulte 3. La prévention tertiaire Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 1. Les actions de prévention à destination du grand public 2. Les actions de prévention à destination des enfants et des jeunes en milieu scolaire 3. Les actions de prévention en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée 4. Les actions de prévention à l attention des personnes âgées 5. Les interventions à destination des personnes relais 6. Les interventions en milieu professionnel Chapitre 4 Des compétences, des partenaires et des outils d animation 1. Les savoir-faire mutualistes 2. Les partenariats externes 3. Plusieurs outils et supports d animation Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Les recommandations 1. Les points forts et les points de vigilance 2. Les recommandations des professionnels du réseau promotion de la santé Respecter les aspects spécifi ques à la démarche de projet Être à l écoute du public et de ses attentes Travailler avec les différents partenaires en amont du projet Partager les expériences et modéliser les actions S entourer de professionnels de santé compétents et complémentaires Les fiches actions Pour en savoir plus Bibliographie Adresses utiles Les sites utiles Glossaire

34 Chapitre 5 Les Recommandations 1 Les points forts et les points de vigilance Les projets qui touchent le grand public et pas seulement les adhérents, facilitent les échanges avec les partenaires institutionnels, les associations locales et les dispositifs de santé régionaux. Il est important d inscrire les interventions dans la durée pour être identifié comme acteur et expert de la protection de l audition auprès du public. Les mutuelles sont de plus en plus enclines à développer des actions destinées à un large public intégrant parfois un «plus» mutualiste. Leur engagement dans ce type d intervention permet de faire connaître et de valoriser leur activité de promotion de la santé. Cependant, il peut être difficile de fédérer les mutuelles, chacune désirant affirmer sa propre identité et se diffé rencier. Les actions de dépistage répondent à un besoin exprimé par les adhérents et peuvent aboutir à une prise en charge globale aboutissant à un suivi personnalisé. Il est important de veiller à échelonner les tests auditifs sur une période relativement longue pour ne pas entraver l activité quotidienne des centres d audition, et permettre une prise en charge rapide si le dépistage s avère positif. Les concerts pédagogiques présentent beaucoup d avantages pour aborder la question de la protection de l audition avec les jeunes. Il s agit d une démarche ludique, originale, intéressant les jeunes, les enseignants, les partenaires et reposant sur une complémentarité entre l approche culturelle et l approche santé par rapport aux pratiques d écoute musicale. Une évaluation réalisée par les Pays de la Loire en 2001 dans le cadre du «programme régional de prévention des risques auditifs liés à la pratique et à l écoute de musiques amplifiées» montre l intérêt porté par les jeunes pour le déroulement d actions dans des salles de spectacle. C est en effet un lieu «où se jouent les premiers moments d indépendance et d autonomie ( ) évoquant le rapport aux plaisirs, à la musique, à son univers. L attractivité d une scène de musique actuelle constitue sans nul doute un plus dans l intérêt de cette action». Cette même évaluation montre qu il est Les recommandations 32/33

35 important de tenir compte du rapport au plaisir et à la rencontre qui se joue dans ces lieux lors de la réalisation d une action de prévention. Ces actions sont facilement relayées par les médias (presse et radios locales) et rassemblent des partenaires diversifiés (secteur jeunesse, culture, santé, éducation ). Il existe par ailleurs une demande forte des établissements scolaires pour inscrire les interventions de la Mutualité Française dans la durée. Les concerts pédagogiques sont des éléments pouvant permettre d asseoir un partenariat solide entre les unions départementales et régionales et l Éducation nationale. Pour la mise en place de concerts, il peut être difficile de mobiliser certaines institutions et certains financeurs qui craignent que l aspect «concert» prenne l ascendant sur l aspect pédagogique. Lorsque l action a lieu en milieu professionnel, l implication de mutuelles dans la mise en place du dépistage ou d actions de sensibilisation facilite le premier contact avec les acteurs de la vie de l entreprise. La phase de préparation de l action nécessite de longues négociations. Il est indispensable de bien analyser les contraintes liées à ce milieu d intervention, de respecter les rôles et les places de chacun et de mettre autour d une table tous les représentants de l entreprise (directions des ressources humaines, organismes syndicaux, CHSCT, Médecine du travail, représentants du personnel ). Enfin, il est important de souligner le grand intérêt que portent les personnes âgées et leur entourage pour les questions de santé globale, incluant les questions de l audition, et ce même s il existe des freins psychologiques chez les personnes âgées par rapport à la baisse naturelle de l audition et à l appareillage. Ainsi, les établissements pour personnes âgées sont très motivés dans la mise en place et la réalisation d actions de prévention à destination de leurs usagers. Toutefois, les actions à destination des personnes âgées peuvent mettre du temps à démarrer car le personnel en institution, malgré sa volonté de s investir dans des projets de prévention, manque souvent de disponibilités.

36 2 Les recommandations des professionnels du réseau promotion de la santé Respecter les aspects spécifiques à la démarche de projet Prévoir un temps de préparation adapté Dégager des objectifs d action afin de partir sur des bases claires Adapter ses actions en fonction du contexte et du public concerné Connaître les outils de prévention auditive pour élaborer le projet Rechercher des partenariats adaptés Définir les moyens nécessaires à la mise en œuvre Les réunions régulières de suivi du programme sont indispensables afin d organiser au mieux les plannings d intervention de chacun et il est indispensable de rester à l écoute des besoins et des demandes émergents dans le déroulement du programme pour réorienter certaines interventions si cela est nécessaire. Être à l écoute du public et de ses attentes Pour travailler efficacement sur l audition, les chargés de prévention orientent les actions en fonction de la demande et des attentes du public. Il est donc important de : se baser sur les pratiques et les représentations du public sur l audition, la malentendance, l appareillage 6 et donner des informations ou des précisions à partir de leurs questionnements et de leurs centres d intérêt ; s assurer des contraintes liées au milieu d intervention et valoriser l investissement et la participation du public dans le programme. Les porteurs du projet doivent veiller à ne pas proposer une action où la prévention est vécue comme une contrainte particulièrement en matière de risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées. Si le discours préventif passe comme un frein au plaisir (musique, loisirs) il a peu de chance d être entendu ; avoir la capacité à orienter les personnes qui présentent des troubles auditifs pendant l action et après ; associer les familles des usagers, les personnes relais ; avoir des supports de communication et d information à laisser aux publics. Il est toujours difficile de prévoir l accueil du public face à une action de prévention, c est pourquoi il faut utiliser des outils adaptés à la population concernée pour parler de l audition. Le CD-Rom «Entendons-nous bien!?» est un bon appui technique. Il peut notamment servir de base à des conférences ou pour des personnes souhaitant relayer les actions de protection de l audition. Les outils proposés par la JNA (exposition, documentation pour les jeunes, brochures techniques) sont également de bons supports d animation. 6 D après l enquête IPSOS/JNA, 2001, pour 43 % des personnes interrogées, les problèmes psychologiques sont un frein à l appareillage. Les recommandations 34/35

37 Travailler avec les différents partenaires en amont du projet La mobilisation en amont de l ensemble des acteurs du projet permet une collaboration efficace. Il est à ce titre important d associer dès le début l ensemble des acteurs pour que tout le monde s approprie le projet et de faire en sorte que tous s entendent bien sur les objectifs précis de l action. Les différents partenaires peuvent ainsi travailler sur les objectifs communs même s il peut exister des objectifs spécifiques aux différents métiers qui ne sont pas partagés par tous. Rappelons que la diversité du partenariat constitue une richesse pour mettre en œuvre des projets originaux et ludiques et qu il est essentiel de travailler en pluridisciplinarité. Le partenariat doit néanmoins être structuré et le sens de l action clarifié. C est pourquoi, il est préconisé de formaliser les engagements dans une charte et des cahiers des charges. Partager les expériences et modéliser les actions L étude préalable des actions existantes, le partage d expériences et de compétences avec les acteurs permet de construire une action plus pertinente et efficace. En recueillant des données précises sur les mécanismes de mises en œuvre de l action et en les analysant, on peut prendre en compte la qualité du déroulement et tirer des enseignements permettant d améliorer l action en cours et les actions suivantes. De plus, par l attention portée au processus, au repérage des facteurs de réussite et à la recherche de critères de qualité, il est possible de définir un cahier des charges précisant les conditions à remplir pour obtenir un même niveau de résultats. C est pourquoi, il est important d intégrer les actions de prévention dans une démarche qualité et d assurer une évaluation afin de favoriser la démarche de mutualisation et de généralisation des actions. Le «Petit guide de l évaluation en Promotion de la santé» rédigé par Francis Nock et réalisé par la Mutualité Française, aborde ces questions évaluatives sous un angle pratique et opérationnel. Il a pour vocation d aider les acteurs de terrain à mettre en œuvre cette démarche.

38 S entourer de professionnels de santé compétents et complémentaires S entourer de professionnels de santé, d experts participant aux programmes permet de légitimer les actions. C est pourquoi il est important de sensibiliser les audioprothésistes à l intérêt d une démarche de prévention et de les mobiliser. Leur implication dans le projet et leur disponibilité est un gage de réussite. Il est donc indispensable de créer un partenariat solide avec les professionnels de l audition. Les recommandations 36/37

39 Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 L audition : un sens vulnérable à protéger 1. L audition et le son 2. Oreille, système auditif et audition 3. Les déficiences auditives 4. Les risques auditifs liés au bruit et la réglementation 5. Les conséquences de la malentendance : isolement et repli sur soi 6. L audition en France, l ampleur du problème Des actions pour prévenir les troubles de l audition 1. La prévention primaire 2. La prévention secondaire et le dépistage Chez le nouveau-né Chez l enfant Chez l adulte 3. La prévention tertiaire Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 1. Les actions de prévention à destination du grand public 2. Les actions de prévention à destination des enfants et des jeunes en milieu scolaire 3. Les actions de prévention en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée 4. Les actions de prévention à l attention des personnes âgées 5. Les interventions à destination des personnes relais 6. Les interventions en milieu professionnel Chapitre 4 Des compétences, des partenaires et des outils d animation 1. Les savoir-faire mutualistes 2. Les partenariats externes 3. Plusieurs outils et supports d animation Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Les recommandations 1. Les points forts et les points de vigilance 2. Les recommandations des professionnels du réseau promotion de la santé Respecter les aspects spécifi ques à la démarche de projet Être à l écoute du public et de ses attentes Travailler avec les différents partenaires en amont du projet Partager les expériences et modéliser les actions S entourer de professionnels de santé compétents et complémentaires Les fiches actions Pour en savoir plus Bibliographie Adresses utiles Les sites utiles Glossaire

40 Les Fiches actions Chapitre 6 Union Départementale de la Loire Concert pédagogique pour les ans 10/03/05 Objectifs Population ciblée Partenaires Prévenir des risques de surdité en sensibilisant 700 jeunes écoutant de la musique amplifiée pendant un concert pédagogique Former les professionnels-relais et les musiciens aux conséquences sur la santé des musiques amplifiées Animer en amont des séances de sensibilisation sur sites accueillant des publics de 16 à 25 ans (lycées techniques et professionnels, université, foyers de jeunes travailleurs, missions locales, centres sociaux, organismes de formation) Jeunes, professionnels relais, musiciens Mutuelles de la Mutualité Française Loire Le service audioprothèse (services de soins et d accompagnement mutualistes) feuilles APIEU CODES 42 La ville de Saint-Étienne (service culture et santé publique) Radios associatives et privées Associations musicales (artistes Stéphanois Associés, Edgar Allan Prod) Sponsors : Société Générale, Avenance, Focal JMLAB Partenaires institutionnels : Inspection académique, Médecine préventive, IUFM Suite page suivante Les fiches actions 38/39

41 Description de l action Calendrier du «concert pédagogique» Novembre 2004 : Sélection des groupes, réservation de salle Décembre 2004 : Rencontre trois groupes pressentis, rencontre des agences KOM, visite salle Jeanne d Arc. Confirmation de l événement au service culturel de la ville, contact avec les fédérations des discothèques pour l AFTER, contacts pour sensibilisation IFSI. Sélection des groupes et consolidation des budgets (sponsors et financeurs). Validation des supports KOM et du slogan, listings contacts média (radio, presse, télé), envoi du référentiel aux experts de la mutualité, partenariat JNA, demande de rendez-vous au Conseil Général, scénario du concert. Janvier 2005 : Information concert auprès des sites relais, réunion COPIL, validation du référentiel par l ORL et les professionnels, rendez-vous SACEM, rendez-vous groupes. Ouverture billetterie et premières sensibilisations, diffusion affiches et flyers, sensibilisation ans, réservation matériel (sono, audiovumètre, bouchons ). Février 2005 : Information audition : musiciens managers ingénieurs régisseurs et relais, abattement SACEM et sensibilisation ans. Mars 2005 : Relais média (radio, télé, presse, répétition du scénario), Forum FNAC (9 Mars), répétition JNA, stands pour association et groupes. Déroulement du concert : durée 2h Ouverture par l animateur (5 min), groupe (45 min), balance (20 min), groupe (45 min), conclusion et invitation à l AFTER (5 min). Entre chaque morceau, le groupe et, en fond de concert, un animateur diffusent des messages de prévention tirés de messages validés par les experts. Le but est de captiver un public par un événementiel dont les messages de prévention sont diffusés par les musiciens. Distribution de protections auditives, dans le hall possibilité d installer des stands de prévention et de promotion. Éléments d évaluation 700 jeunes de 16 à 25 ans. Contact : Guy DUDZINSKI, Responsable de l Activité de la Promotion de la Santé. Mutualité Française Loire, Maison de la Mutualité 108, rue de l avenir - ZI Molina La Chazotte SAINT-ÉTIENNE CEDEX 1.

42 Région Poitou-Charentes Programme «Un bruit qui court» - Année scolaire 2004/2005 Objectifs Population ciblée Partenaires Description de l action : Éléments d évaluation Responsabiliser les jeunes en leur faisant prendre conscience de leur capital auditif et des risques liés aux nuisances sonores notamment à l écoute de musiques amplifiées. Renforcer les facteurs de protection vis-à-vis des expositions au bruit. Sensibiliser des professionnels de la jeunesse : animateurs de centres sociaux, conseillers mission locale, informateurs CIJ, formateurs, éducateurs justice, éducateurs sportifs aux risques auditifs liés notamment à l écoute des musiques amplifiées pour leur permettre de se positionner en relais/acteurs de prévention santé sur cette thématique. Collégiens, équipes éducatives, infirmiers scolaires. ADOSEN, CODES, Mission Locale, Réseau d Expérience Artistiques urbaines, Formation jeunesse. Intervention des enseignants/infirmiers santé scolaire : mesures acoustiques dans le collège/audiogrammes/environnements sonores/charte de bonne conduite/cahier de travaux pratiques. Intervention des artistes du groupe slave farm : Atelier d écriture (rap) sur le thème «un bruit qui court», atelier Deejaying ; Atelier musique assistée par ordinateur. Intervention d audioprothésistes : la physiologie de l oreille, actions de prévention des risques auditifs. Intervention d un responsable pôle environnement DDASS : le son, la chaîne d amplification. Les collégiens : acteurs de prévention des risques auditifs auprès de leurs camarades. 7 collèges impliqués 269 élèves concernés 7 équipes éducatives impliquées 7 infirmiers de santé scolaire acteurs de prévention Suite page suivante Les fiches actions 40/41

43 Évaluation par les élèves Évaluation par l équipe éducative Évaluation par les professionnels intervenant La perception des ateliers À votre avis, ces ateliers vont-ils influencer votre comportement face au bruit? Oui : 184 élèves soit 72 % de l effectif Non : 19 % NSP : 9 % Si oui, de quelle façon? Baisser le volume sonore : 61 % de ceux qui sont influencés Aller consulter un médecin : 18 % Utiliser des bouchons d oreilles : 34 % S éloigner du bruit : 32 % Faire moins de bruit : 32 % Autres, précisez : 0 % La perception du concert pédagogique À votre avis, ce concert va-t-il influencer votre façon d écouter de la musique? Oui : 179 élèves soit 67 % de l effectif Non : 26 % NSP : 7 % Si oui, de quelle façon? Baisser le volume sonore : 50 % de ceux qui sont influencés Faire des pauses dans un endroit plus calme : 32 % Utiliser des bouchons d oreilles : 33 % S éloigner des enceintes : 34 % Les interventions des professionnels en atelier Ont présenté un intérêt pour vous : 77 % (tout à fait), 23 % (moyennement) Ont été utiles pour vous : 83 % (tout à fait), 17 % (moyennement) Le concert pédagogique A présenté un intérêt pour vous : 83 % (tout à fait), 17 % (moyennement) A été utile pour vous : 83 % (tout à fait), 17 % (moyennement) A suscité l intérêt des élèves 60 % (tout à fait) 40 % (moyennement) A été utile pour les élèves 80 % (tout à fait), 20 % (moyennement) A présenté un intérêt pour l équipe éducative 60 % (tout à fait), 40 % (moyennement) Un grand intérêt pour la partie «technique» : physiologie de l oreille/musique amplifiée Évaluation des professionnels relais Série de questions posées à l issue de l intervention sur la physiologie de l oreille et le son Utilité : 87 % (très utile), 13 % (un peu utile) L apprentissage : 87 % (beaucoup), 13 % (un peu) Influence sur la pratique : 7 % (oui j en suis sûr), oui peut être : 0 % Café philo : le rôle de l audition dans notre société : 5 % (très utile), 4 % (un peu utile) Contact : Delphine CHARIER, Mutualité Française Poitou-Charentes, 103, boulevard André Sautel - BP LA ROCHELLE CEDEX

44 Région Île-de-France Programme de prévention des troubles auditifs Objectifs Population ciblée Inciter les jeunes à réaliser des bilans auditifs et se protéger Travailler en lien avec les centres acoustiques de l URMF Apporter un soutien technique et méthodologique à des établissements scolaires dans l organisation et la gestion des étapes en amont et en aval du spectacle Peace and Lobe Collégiens, équipes éducatives, infirmiers scolaires Partenaires URMF, Centres acoustiques de l URMF.IF Description de l action Éléments d évaluation Sensibilisation des équipes pédagogiques au sein des établissements scolaires Organisation d un spectacle Peace and Lobe, composé de 4 parties : le fonctionnement du son et de la chaîne d amplification, l organe auditif, les risques et les réflexes de protection à avoir. Intervention en classe pour approfondissement des messages et réalisations de bilans auditifs en lien avec les centres acoustiques de l URMF. Évaluation de l action 14 établissements scolaires 31 classes concernées soit 750 élèves 30 professionnels de l Éducation nationale Évaluation du processus du programme et population rejointe Phase 1 : sensibilisation aux risques auditifs bien effectuée auprès des élèves concernés par les programmes dans 7 des 8 établissements inclus dans l évaluation. Recommandations : sensibilisation des élèves Pour réussir cette phase, il est recommandé de/d : intégrer la sensibilisation au programme pédagogique ; valoriser la diversité des formes de sensibilisation. Phase 2 : 7 concerts ont eu lieu (dont 1 arrêté avant la fin pour cause de chahut si important que le groupe a préféré arrêter le concert) Recommandations : spectacles Peace and Lobe Pour le bon déroulement des concerts, il est recommandé de : limiter le nombre d établissements pour faciliter le suivi ; équilibrer le nombre de classes par concert ; impliquer les professeurs dans le programme ; répartir les professeurs dans le groupe ; choisir une salle adaptée à la taille du groupe. Suite page suivante Les fiches actions 42/43

45 Évaluation du processus du programme et population rejointe (suite) Phase 3 : bilan auditif 2 établissements ont réalisé des bilans auditifs Recommandations : Bilans Auditifs Pour le bon déroulement des bilans auditifs, il est recommandé de : respecter les horaires de passage des audiogrammes afin que chaque élève bénéficie d un commentaire personnalisé des résultats ; s assurer que les audiogrammes se déroulent dans un endroit insonorisé pour garantir la fiabilité des résultats ; planifier les dates en même temps que celle du concert. Le concert du point de vue des professionnels de l Éducation nationale Évaluation des résultats par les professionnels Avis de professionnels de l Éducation nationale Adapté au public (cité 6 fois) Aspect ludique (cité 4 fois) Qualité du spectacle (cité 4 fois) Qualité pédagogique (cité 4 fois) Complémentaire du cours (cité 3 fois) Durée adaptée (cité 1 fois) 2 aspects négatifs : musicalement pas adapté (difficulté d adaptation aux goûts musicaux des jeunes), le souvenir du spectacle se perd s il n est pas relayé par des actions complémentaires. Du point de vue des élèves, le concert est plutôt connoté positivement mais avec moins de consensus que pour les enseignants : 9 élèves sur 14 citent le concert comme l action la plus marquante. Évaluation du point de vue des élèves Évaluation des professionnels Caractéristiques positives : Complémentaire parce que différent du cours (cité 6 fois) Tous les genres de musique représentés (cité 3 fois) Ludique et drôle (cité 1 fois) Caractéristiques négatives : Trop long Pas adapté à leur âge (cité 4 fois) Il est à noter que contrairement à ce que les élèves avaient dit à un professeur, le type de musique n apparaît pas dans les entretiens comme un élément négatif. Bilan positif et aspect individuel des audiogrammes important. Du point de vue des élèves, 4 élèves sur 14 citent les bilans comme l action qui les a le plus marqués. Une élève évoque l appréhension de connaître les résultats. Suite page suivante

46 Établissements Nombre d audiogrammes Audiogrammes positifs Nombre P ourcentage Dépistage René Cassin (Noisiel) Louise Michel (Nanterre) ,50 % ,00 % Total ,00 % Évolution attitude 2 élèves sur 14 affirment que cela a modifié leur comportement : baisse du volume à titre individuel mais aussi collectif (cadre familial). Cela dit un 3 e élève affirme avoir modifié son comportement mais seulement sur une courte durée, les habitudes ayant repris le dessus. Les 12 autres élèves accusent un mal être en utilisant divers arguments pour expliquer le fait qu ils n osent pas baisser le volume. Ils évoquent cela comme un risque de la vie. Année scolaire précédente Phase préparatoire S assurer que, dans chaque établissement, l équipe en charge du programme est composée d infirmières scolaires et d enseignants. S assurer que le public scolaire est bien dans la tranche d âge 3e/terminale S assurer que chaque établissement a inscrit le programme dans ses priorités de l année scolaire suivante Planifier les dates des 3 phases si possible durant le deuxième trimestre de l année scolaire Élaborer et diffuser les outils de recueil de données en vue de l évaluation de l action Conditions de reproductibilité Année Scolaire Phase 1 : Sensibilisation Phase 2 : Concert Phase 3 : les bilans auditifs Donner des outils pédagogiques aux professeurs dont les cours ne traitent pas de la prévention des troubles auditifs Adapter le nombre d élèves spectateurs à la taille de la salle pour éviter les débordements Sensibiliser l équipe éducative à l encadrement du groupe Respecter les horaires de passage pour permettre un commentaire individuel Choisir une salle isolée des nuisances sonores pour favoriser la validité des résultats Phase 4 : Évaluation Organiser un bilan du programme impliquant l établissement (affichages, expo), reprenant les données d évaluation et pouvant déboucher sur une nouvelle action Effectuer l évaluation pendant l année scolaire du programme (fin de cycle des troisièmes) Contact : Stéphanie DUPART, Union Régionale de la Mutualité Française, 24, rue Saint Victor PARIS CEDEX 05 Les fiches actions 44/45

47 Région Centre Journée de l Audition en entreprise Objectifs Population ciblée Partenaires Évaluation du processus du programme Évaluation Relayer la campagne nationale d information et de prévention dans le domaine de l audition intitulée, Journée Nationale de l Audition Entreprises : salariés des mutuelles et adhérents. Mutualité Française Centre est l initiatrice de l action auprès des mutuelles et des entreprises volontaires pour développer la démarche. Elle a le pilotage de l action et sollicite les mutuelles et entreprises concernées. Le personnel de service prévention et du centre d audition est intervenant ainsi que les centres d audioprothèses mutualistes. Les mairies sont également partenaires de l action. Méthode utilisée : feuilles de tests auditifs, grilles de passages, questionnaires d évaluation Points forts : 114 tests auditifs réalisés Partenariat engagé depuis plusieurs années avec une mobilisation sur le long terme de la part de mutuelles et d entreprises (permet une démarche auprès de divers secteurs d activités) Engagement des directions des entreprises Bonne coordination avec le centre d audition Repérage des personnes ayant un souci d audition (15 personnes) d où un rôle d orientation vers des professionnels spécialistes (ORL) Valorisation du port du casque ou bouchon anti bruit avec filtre tant pour les activités professionnelles que de loisirs. En amont ou en aval du test auditif, les personnes inscrites ont pu bénéficier d une information sur le capital (espace prévention) Points faibles Les personnes inscrites ne se sont pas toujours présentées mais ont été remplacées par des personnes présentes sur le site et intéressées. Limiter le nombre de passages pour l espace tests auditifs. Contact : Mutualité du Loiret, 100 ter, avenue Dauphine ORLÉANS CEDEX 2

48 Région Bourgogne / UD Saône-et-Loire Jeux de sons, jeux de signes 2005 Objectifs Population ciblée Partenaires Création d un support d animation pour une sensibilisation, un apprentissage du monde sonore et une sensibilisation du monde des sourds et malentendants. Enfants d école primaire (8-12 ans) Service Prévention de la Mutualité Française Saône-et-Loire Audition Mutualiste Service communication de la Mutualité Française Saône-et-Loire Éducation nationale Mairies Association de personnes sourdes Il s agit d une animation à destination des enfants d école primaire. Elle fait cheminer l enfant sur une approche globale du problème de la surdité. Elle aborde tour à tour l apprentissage et l écoute, l éducation au civisme, la prévention du capital auditif et une sensibilisation au monde des sourds. Description de l action «Jeux de sons, jeux de signes» est un projet qui a été conçu en 2004 et expérimenté en 2005 dans une dizaine de classes d écoles primaires et de maisons de quartiers, une évaluation a été menée. Elle prend appui sur trois idées fortes : préserver le capital auditif est un projet de santé publique (5 millions de personnes ont des difficultés d audition ) ; susciter une prise de conscience pour un environnement sonore de qualité (aspect citoyen pour lutter contre la pollution sonore) ; changer le regard des enfants sur le handicap auditif (approche globale du handicap auprès des enfants pour expliquer la différence). Suite page suivante Les fiches actions 46/47

49 L évaluation s est faite par questionnaires complétés par les enfants et les enseignants. L objectif était d évaluer la perception des élèves et des enseignants des écoles sur les animations en terme de sensibilisation sur : les objectifs, l aspect ludique, l aspect pédagogique, les effets induits, les perspectives à développer. Éléments d évaluation Évaluer auprès des élèves et des professeurs des écoles l impact de l animation sur l acquisition des connaissances, la prise de conscience, la perception du risque auditif et de la gène sonore, la perception du monde des sourds. 50 % des enfants ont plébiscité la rencontre avec les personnes sourdes. 54 % ont acquis un bilan de connaissances sur la dangerosité du bruit encourageant. 78 % des enfants font plus attention aux situations auditives dangereuses, une grande majorité a une représentation positive du monde des sourds. Conditions de reproductibilité «Jeux de sons, jeux de signes» va évoluer vers un programme sur l audition auprès des enseignants (formation, accompagnement, animation et évaluation). Apport supplémentaire de connaissances sur la mal-audition. Poursuite du travail avec les associations de personnes sourdes. Contact : Mutualité de Saône-et-Loire Service Prévention 1, rue Général Leclerc CHALON-SUR-SAÔNE

50 Région Centre Festival Printemps de Bourges Cher 18 Objectifs Population ciblée Partenaires Description de l action Éléments d évaluation Informer et conseiller le public fréquentant les lieux diffusant de la musique amplifiée, les personnes de salles et de discothèques et les musiciens amateurs soit personnes sur les risques et les moyens de prévention, afin qu ils gèrent au mieux leur potentiel auditif. Population générale Audition Mutualiste Mairie : service santé/hygiène-environnement (exposition sur le bruit) Assurance Maladie : CPAM, CRAM, URCAM Associations locales : CRES, CODES, ANPAA 18, Réseau VIH, CAET DDJS Travailler avec les salariés du Festival de Bourges sur le port de bouchons anti-bruit Travailler avec les professionnels de santé situés sur les postes de secours aux abords des salles de concert Informer, sensibiliser les festivaliers sur les risques auditifs Mettre à disposition des festivaliers des bouchons anti-bruit et documentations sur le «campement prévention» Très bonne coordination avec les services environnement de la ville de Bourges Écho favorable et encouragé des festivaliers sur la distribution de bouchons anti-bruit Bon travail de partenariat avec l ensemble des composantes (partenaires techniques, financiers, organisateurs) Communication intéressante avec le plateau Canal+ et la presse locale Décoration et aménagement ont permis l attractivité de l espace Ouverture du stand plus tard le soir : satisfaction des festivaliers Points faibles : Revoir l organisation de la phase communication avant le démarrage du festival Développer un partenariat avec les étudiants pour la phase d évaluation Rechercher des outils d animation interactifs permettant une implication du public Suite page suivante Les fiches actions 48/49

51 Conditions de reproductibilité Poursuite envisagée Ce festival est un lieu de rencontres musicales, intergénérationnelles, multiculturelles et depuis plusieurs années un espace de prévention est organisé à l attention des festivaliers. Le public peut y trouver des documentations et profiter des compétences de professionnels de prévention Contact : Mutualité du Cher, Résidence le Bourbon, 56, avenue Jean Jaurès - BP BOURGES CEDEX

52 Coordonnées Mutualité des Côtes d Armor Journée nationale de l audition 2006 Adresse du centre : 2 bis, rue Fulgence Bienvenue LANGUEUX Responsable de l action : Madame GIROD Fonction : Responsable filière Audioprothésiste : Guillaume ROUX Othmane BOUJJA Téléphone : Animateur Prévention de la Santé : Karine JEANNE Action(s) menée(s) Date de l action : 9 mars 2006 Lieu de l action : Hôpital Yves Le Folle à Saint-Brieuc Cible de l action : malentendants et entourage grand public Partenariats/Intervenants : ORL / Ville de St-Brieuc / Association Descriptif de l action Un atelier «simulation de perte d audition» pour que les gens se rendent compte de l effet d une perte d audition. Un atelier où un audioprothésiste décrivait les aides auditives et aides techniques. Les fiches actions 50/51

53 Coordonnées Mutualité du Loir-et-Cher Journée nationale de l audition 2006 Adresse du centre : Audition Mutualiste 5-7-9, quai de la Saussaye BLOIS Responsable de l action : Élodie FLAMANT Fonction : Animatrice Prévention Téléphone : Fax : Audioprothésiste : Anne-Sophie ANNÉE Téléphone : Fax : Action(s) menée(s) Date de l action : 27 mars 2006 de 13h30 à 17h00 Lieu de l action : Salle des fêtes de Oncques Cible de l action : personnes âgées Partenariats/Intervenants : la Mutuelle du Trésor, la Mutuelle Nationale Territoriale, La Mutuelle Générale, la CODERPA, l UNRPA, l ADMR, la CIAS de Blois, la CPAM Résultats : 66 personnes âgées ont assisté à la conférence et les examens auditifs ont été réalisés Descriptif de l action Organisation d une conférence sur la «Perte de l Audition liée au vieillissement», de 14h00 à 15h30 animée par le Docteur GUICHARD, médecin généraliste à Oncques ; le Docteur MESLIN, ORL au centre Hospitalier de Blois et Mlle ANNÉE, audioprothésiste au centre d audioprothèse de Blois. Cette conférence était accompagnée d un dépistage auditif gratuit, réalisé par le personnel médical du centre d examens de santé, de 13h30 à 14h00 et 15h30 à 17h00.

54 Coordonnées Mutualité du Loir-et-Cher Journée nationale de l audition 2006 Adresse du centre : Audition Mutualiste 5-7-9, quai de la Saussaye BLOIS Responsable de l action : Élodie FLAMANT Fonction : Animatrice Prévention Téléphone : Fax : Audioprothésiste : Anne-Sophie ANNÉE Téléphone : Fax : Action(s) menée(s) Date de l action : 7 et 9 mars 2006 de 11h30 à 17h00 Lieu de l action : Restaurant Universitaire et Antenne Universitaire de Blois Cible de l action : étudiants Partenariats/Intervenants : FAEB, CIAS de Blois, CPAM, CPESB, CROUS, ALL, LMDE, DDASS, Ville de Blois Résultats : Plus de 400 protections auditives et 600 brochures ont été distribuées, au niveau des stands et 163 examens auditifs ont été réalisées Descriptif de l action Organisation d un dépistage auditif gratuit réalisé par le personnel médical du centre d examens de santé de 11h30 à 17h00, mardi 7 et jeudi 9 mars 2006, à la fois à l Antenne Universitaire et au Restaurant Universitaire de Blois. Accompagné d un stand d information avec une distribution de protections auditives, de brochures et des mesures sono métriques. Les fiches actions 52/53

55 Coordonnées Mutuelle du personnel de la RATP Journée nationale de l audition 2006 Adresse du centre : 2, rue Vincent Van Gogh PARIS Responsable de l action : Bénédicte OUDIN Fonction : Audioprothésiste Téléphone : Fax : Animateur Prévention de la Santé : Stéphanie DUPART Action(s) menée(s) Date de l action : jeudi 9 mars Lieu de l action : au sein de la Mutuelle Cible de l action : dépistages, informations Partenariats/Intervenants : JNA association Résultats : mitigé, car documents envoyés beaucoup trop tard Descriptif de l action Dépistages en interne notamment auprès des prothésistes dentaires, des opticiens et autres employés de la mutuelle ; mais aussi quelques mutualistes RATP + 1 interview donnée par le magazine Audio Infos.

56 Coordonnées Les Mutuelles de Vendée Journée nationale de l audition 2006 Adresse : 110, boulevard d Italie LA-ROCHE-SUR-YON Adresse du centre : 13 rue du Docteur Audé FONTENAY-LE-COMTE Responsable de l action : Cédric FOUQUET Fonction : Audioprothésiste Téléphone : Fax : Animateur Prévention de la Santé : Bernadette GRILLARD 70 Action(s) menée(s) Date de l action : 9 mars 2006 Lieu de l action : Clinique Sad Vendée à Fontenay-le-Comte Cible de l action : tout public / Informations sur les problèmes d audition Partenariats/Intervenants : ORL de Fontenay + audioprothésistes Résultats : 80 personnes ont fait tester leur audition Coût financier : aucun Matériel mis à disposition par les audioprothésistes Descriptif de l action Une journée complète dans le pôle santé de la Clinique Sad Vendée avec infos sur l audition + tests auditifs gratuits + conférence d un ORL Journée relayée par la presse locale Les fiches actions 54/55

57 Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 L audition : un sens vulnérable à protéger 1. L audition et le son 2. Oreille, système auditif et audition 3. Les déficiences auditives 4. Les risques auditifs liés au bruit et la réglementation 5. Les conséquences de la malentendance : isolement et repli sur soi 6. L audition en France, l ampleur du problème Des actions pour prévenir les troubles de l audition 1. La prévention primaire 2. La prévention secondaire et le dépistage Chez le nouveau-né Chez l enfant Chez l adulte 3. La prévention tertiaire Les interventions de protection de l audition menées par la Mutualité Française 1. Les actions de prévention à destination du grand public 2. Les actions de prévention à destination des enfants et des jeunes en milieu scolaire 3. Les actions de prévention en milieu festif et dans les lieux diffusant de la musique amplifiée 4. Les actions de prévention à l attention des personnes âgées 5. Les interventions à destination des personnes relais 6. Les interventions en milieu professionnel Chapitre 4 Des compétences, des partenaires et des outils d animation 1. Les savoir-faire mutualistes 2. Les partenariats externes 3. Plusieurs outils et supports d animation Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Les recommandations 1. Les points forts et les points de vigilance 2. Les recommandations des professionnels du réseau promotion de la santé Respecter les aspects spécifi ques à la démarche de projet Être à l écoute du public et de ses attentes Travailler avec les différents partenaires en amont du projet Partager les expériences et modéliser les actions S entourer de professionnels de santé compétents et complémentaires Les fiches actions Pour en savoir plus Bibliographie Adresses utiles Les sites utiles Glossaire

58 Chapitre 7 Pour en savoir plus Quelques références bibliographiques pour aller plus loin Bibliographie Le bruit Comment entendons-nous? - Gérald Fain Éditions le Pommier, collection «Les petites pommes du savoir» 2004 Le bruit : Un défi au quotidien TDC n 806 Screen 2000 Annuaire 2006 des acteurs de l environnement sonore - CIDB La malentendance Pour mieux vivre la malentendance au quotidien - Jérôme Goust Éditions Albin Michel Guide des aides techniques pour les malentendants et les sourds Jérôme Goust Éditions Liaisons collection Néret 2003 (2 e édition) Acouphènes - Conseils pratiques, solutions, témoignages et réseaux de soutien Association France Acouphènes Le Guide de l Audition collectifs de patients et de professionnels Éditions LGAudition (le.guide@alic .fr) Le baiser dans la nuque Hugo Boris Éditions Belfond 2005 Les enfants La surdité de l enfant : Guide pratique à l usage des parents Éditions INPES collection Varia Les bruits : Barnabé et les bruits de la vie Leig Sauerwein Éditions Gallimard Jeunesse (à partir de 4 ans) Les enfants poupées Association Conte sur tes doigts à partir de 7-8 ans) / Le bruit Mira Pons Michèle Éditions milan (à partir de 8 ans) Pour en savoir plus 56/57

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