PREVENTION DE LA TRANSMISSION D AGENTS INFECTIEUX. Prévention de la transmission d agents infectieux soignants patients

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PREVENTION DE LA TRANSMISSION D AGENTS INFECTIEUX. Prévention de la transmission d agents infectieux soignants patients"

Transcription

1 ! Risques professionnels PREVENTION DE LA TRANSMISSION D AGENTS INFECTIEUX ROBERT O, VOLCKMANN C, Lyon Octobre 2009 Objectif La prévention des contaminations infectieuses à l hôpital doit s attacher à tenir compte de toutes les modalités de transmission : patients patients soignants patients patients soignants C est la circulaire du 20 avril 1998 qui a, la première, intégré officiellement la sécurité du personnel soignant dans la lutte contre les infections nosocomiales. Eviter que le personnel ne s infecte, ou ne soit vecteur d agents infectieux à l occasion de son travail, fait partie des missions du médecin du travail dans le cadre de sa définition de l aptitude médicale au poste. Prévention de la transmission d agents infectieux soignants patients I - TRANSMISSION PAR VOIE SANGUINE (HIV, HEPATITES VIRALES ) 1) Dans la littérature, on en dénombre de nombreux exemples : VHB : 51 soignants environ 500 patients VIH : 1 dentiste 6 patients 1 orthopédiste 1 patiente 1 IDE 1 patiente VHC : 12 soignants 301 patients (dont 275 par le même soignant)* * médecin anesthésiste, toxicomane, porteur du VHC, qui partageait les seringues d antalgiques opiacés avec ses patients en salle de réveil. 2) Ces transmissions ont toujours lieu à l occasion d un acte invasif défini comme tel : - Acte chirurgical entraînant le contact avec un tissu, une cavité ou un organe - Cathétérisme cardiaque ou angiographie - Accouchement - Intervention oro-pharyngée dentaire - Injection thérapeutique 3) Prévention et conduite à tenir médicale Risque de transmission du VHB soignant patient Ce risque est actuellement très faible du fait de l obligation vaccinale (18/01/1991) réaffirmée par l arrêté du 6 mars 2007 (voir fiche «Vaccination des personnels travaillant en établissement de santé») de tout personnel exposé au risque. Le vaccin contre l hépatite B confère une excellente immunité (95% de bons répondeurs). Les facteurs modulant le risque de transmission sont la virémie, le respect des précautions standard, et le type d acte de soins. Fiche conseil pour la prévention du risque infectieux Risques professionnels Page 1/8 Octobre 2009 CCLIN Sud-Est

2 La nécessité de suspendre ou de modifier l exercice d un professionnel porteur du VHB doit être évaluée par une commission spécifique (Avis du CSHPF du 27 juin et 7 novembre 2003). Risque de transmission du VHC Le risque de transmission soignant soigné est faible. Il est recommandé à tous les soignants de connaître leur sérologie vis vis du VHC, pour qu ils puissent mettre en œuvre les moyens permettant d éviter une transmission du virus, et ne pas engager leur responsabilité civile ou pénale. A posteriori, le dépistage de l'ensemble des patients exposés à un soignant VHC potentiellement impliqué dans une transmission peut être demandé, comme la recherche au sein d une équipe soignante du responsable de l éventuelle contamination d un patient. L existence d une infection à VHC chez un professionnel de santé n est pas considérée comme un motif d inaptitude ou de limitation de l exercice professionnel, à condition que ce dernier mette en œuvre toutes les précautions permettant de minimiser le risque de transmission (Avis du CSHPF du 26 septembre 2003). Risque de transmission du VIH Le risque de transmission soignant soigné est très faible.il est fonction de la prévalence de l infection chez les soignants, de la probabilité d accident d exposition au sang et de la charge virale plasmatique. Le GERES considérait en 2000 qu il existait entre 37 et 370 soignants infectés par le VIH en France, pratiquant des gestes invasifs à risque de contamination. Ce niveau de risque ne justifie pas un dépistage obligatoire des soignants qui serait une fausse sécurité, mais le dépistage volontaire est recommandé. Pour les soignants infectés par le VIH, il est recommandé un recours volontaire devant une commission dont le rôle serait d apprécier l aptitude à l exercice professionnel. L obtention d une charge virale indétectable est indispensable pour la poursuite de l activité (Avis du CSHPF du 17 juin 2005). Un dépistage de l'ensemble des patients exposés à un soignant VIH n a pas lieu d être, sauf si le soignant est à un stade d'immunodéficience avancé (pathologie SIDA ou charge virale élevée) et qu'il a réalisé des actes invasifs. II - TRANSMISSION PAR VOIE AEROPORTEE (GRIPPE, TUBERCULOSE ) Grippe Elle est caractérisée par sa forte contagiosité (un éternuement contient plusieurs millions de doses virales) et par sa gravité potentielle sur certains sujets fragilisés (plusieurs milliers de décès par an en France). La grippe nosocomiale est un problème récurrent à l hôpital, le personnel non vacciné pouvant être vecteur, même en cas de portage sain. De nombreuses études ont montré que la vaccination du personnel soignant réduit significativement la survenue de grippe chez les malades hospitalisés, en milieu gériatrique et pédiatrique en particulier. La vaccination contre la grippe saisonnière est donc fortement recommandée pour les soignants. La vaccination protège à titre individuel (60 à 80% d efficacité protectrice) et à titre collectif (moindre circulation du virus). Pour que la grippe ne devienne pas une infection nosocomiale, on estime que 60% du personnel au minimum devrait être vacciné, ce qui actuellement est loin d être le cas en France. Tuberculose La survenue d une tuberculose pulmonaire ou laryngée chez un soignant n est pas exceptionnelle, malgré l obligation vaccinale par le BCG. La contamination des patients est alors possible, par transmission aérienne (éternuements, toux, postillons). L éviction du soignant doit être immédiate dès le diagnostic, et jusqu à disparition de la contagiosité sous traitement. Un tel cas nécessite une enquête de contage et un suivi médical des personnes contacts (clinique, radiologique, et biologique par IDR ou/et dosage de l interféron gamma). Infections ORL et respiratoires à germes banals (rhinovirus, adénovirus, virus respiratoire syncytial) Les infections ORL et respiratoires à germes banals (rhinites et bronchites expectorantes et purulentes) nécessitent un renfort des précautions standard (lavage des mains, port de masque), ce qui est habituellement suffisant pour écarter tout risque de contamination de l environnement. Fiche conseil pour la prévention du risque infectieux Risques professionnels Page 2/8 Octobre 2009 CCLIN Sud-Est

3 En cas de signes généraux, un arrêt de travail peut s imposer (notamment pour le personnel de cuisine amené à manipuler des denrées alimentaires, dans les stérilisations, les blocs, les services d immunodéprimés). Les porteurs sains respiratoires (streptocoque A, staphylocoque) ne présentant aucun signe clinique ne sont ni à rechercher, ni à écarter, sauf si on constate des cas groupés parmi le personnel ou les patients hospitalisés. Dans ce cas, l unité d hygiène hospitalière et le médecin du travail doivent être alertés pour enquête épidémiologique (voir fiche «Conduite à tenir devant une épidémie d infections nosocomiales») et décision thérapeutique prophylactique éventuelle. III - TRANSMISSION PAR VOIE MANUPORTEE (STREPTOCOQUE, STAPHYLOCOQUE, BMR, VIRUS DE L HEPATITE A, SALMONELLES ) Panaris, eczéma, plaies surinfectées En cas de panaris, eczéma ou plaies surinfectées, le cadre du service doit adresser immédiatement le personnel concerné au médecin du travail qui décidera de l opportunité d un arrêt en fonction de la pathologie et du poste occupé (poste en cuisine, bloc, désinfection du matériel ). La reprise du travail devra s effectuer après avis du médecin du travail. En cas de petite plaie limitée et non infectée, l occlusion de la plaie par un pansement et le port de gants systématique peuvent être suffisants. Germes et parasites contenus dans le tube digestif La transmission manuportée de germes et parasites contenus dans le tube digestif (virus de l hépatite A, salmonelles, shigelles, kystes d amibes, ténia, ankylostome) est particulièrement à redouter dans les secteurs où l on manipule les denrées alimentaires. Elle nécessite une surveillance réglementaire (coproparasitologie des selles pour le personnel de cuisine) et, dans tous les secteurs, un respect draconien des règles d hygiène. Quels que soient les agents biologiques responsables d infection chez le personnel (varicelle, infection à CMV, coqueluche, conjonctivite infectieuse ), la date de la reprise du travail est fixée par le médecin du travail car elle dépend de l épidémiologie de la maladie initiale et de la nature du poste occupé (exemple : 5 jours minimum après une coqueluche). Prévention de la transmission d agents infectieux patients soignants Les obligations vaccinales auxquelles doivent se soumettre tous les personnels soignants, les protègent efficacement contre la diphtérie, le tétanos, la polio, l hépatite B, et la typhoïde. I - TRANSMISSION PAR VOIE SANGUINE (voir fiche «Prévention et prise en charge des AES») Agents pathogènes transmissibles Bactéries : Brucella, Coxiella (fièvre Q), Treponema pallidum (syphilis) Virus : VIH, HTLV 1 et 2, autres rétrovirus Virus des hépatites : A, B, C, D, E, G... Virus des fièvres hémorragiques virales Arbovirus (dengue, chikungunya) Cytomégalovirus Parasites : Paludisme Mycoses : Cryptococcus Prions : 5 cas post-transfusionnels Hépatites, VIH : risques majeurs de transmission Hépatite B : risque de 20 à 40% (50% si antigène HBe ) en l absence de vaccination Hépatite C : risque de 0,5 à 3% VIH : risque de : 0,32% par voie percutanée, 0,04% par projection cutanéo-muqueuse La prise en charge de la personne accidentée dépend de l agent pathogène en cause. Fiche conseil pour la prévention du risque infectieux Risques professionnels Page 3/8 Octobre 2009 CCLIN Sud-Est

4 II - TRANSMISSION PAR VOIE AEROPORTEE (GRIPPE, TUBERCULOSE, VARICELLE, ZONA, COQUELUCHE, MENINGITE A MENINGOCOQUE ) (Voir fiche «Isolement septique») Grippe La grippe à l hôpital peut contaminer tout soignant non vacciné, mais la gériatrie représente un secteur de prédilection de cette propagation virale. La vaccination des patients est sous la responsabilité du médecin responsable du service. En cas de grippe saisonnière, le port d un masque chirurgical par le personnel est un bon moyen de prévention primaire. En cas de grippe aviaire ou de grippe A(H1N1)2009, le port d un appareil de protection respiratoire par le personnel est un bon moyen de prévention primaire. Tuberculose La tuberculose, qu elle soit ou non multirésistante, est un problème ubiquitaire à l hôpital, toujours d actualité. Dès l annonce du diagnostic de tuberculose chez un patient, des mesures d isolement «air» sont préconisées par le service d hygiène hospitalière, et le suivi médical des personnels contacts instauré (contrôle des réactions tuberculiniques, suivi clinique et radiologique) et réalisé par les médecins du travail. La date de levée de l isolement est prescrite par le médecin responsable du service. Il est recommandé un suivi des personnes contact pendant 18 mois. Le port d un appareil de protection respiratoire par le personnel est un bon moyen de prévention primaire. Varicelle La varicelle est une infection virale à transmission respiratoire extrêmement contagieuse (taux d attaque en collectivité de 70 à 90%). La contagiosité débute 48 heures avant l apparition des lésions cutanées et se poursuit jusqu à 5 jours après l éruption. Elle persiste jusqu à la chute des croûtes. Les immunodéprimés qui font une forme prolongée de la maladie sont contagieux tant que de nouvelles lésions apparaissent. La maladie peut être grave chez les personnes immunodéprimées (formes pulmonaires, hémorragiques, encéphalites) et chez les femmes enceintes où le risque fœtal est maximal entre la 13 ème et la 20 ème semaine. Il est recommandé d exclure de la prise en charge de patients hospitalisés pour varicelle tout soignant séronégatif, a fortiori les femmes enceintes (risque fœtal de malformation de 2%, maximal entre 7 et 20 semaines, et de varicelle néonatale, très grave), et de limiter la diffusion des particules virales. Le vaccin est recommandé pour tous les professionnels de santé à sérologie négative en contact avec la petite enfance, travaillant dans des services hébergeant des patients à risque de varicelle grave (immunodéprimés, gynéco obstétrique, néonatologie, pédiatrie, maladies infectieuses et néphrologie) ou pratiquant des cultures virales en laboratoire de virologie. Le port d un appareil de protection respiratoire par le personnel est un bon moyen de prévention primaire. Coqueluche La coqueluche affecte surtout les nourrissons de moins d un an. Elle est de plus en plus fréquente chez les grands enfants et les adultes qui expriment la maladie de manière atypique et pour lesquels le diagnostic devant une toux persistante n est pas toujours posé. La reconnaissance de ces formes atypiques chez l adulte est importante car elle peut être à l origine de cas secondaires chez les petits nourrissons non encore vaccinés. La coqueluche est une maladie très contagieuse (taux d attaque très élevé de 50 à 80%) pour les enfants vivant en collectivité. La transmission est directe par voie aérienne. La contagiosité est maximale au début de la maladie, pendant la phase catarrhale, période pendant laquelle les signes cliniques ne sont pas encore caractéristiques. Les soignants ayant eu un contact «rapproché» avec un enfant malade (lors d aspiration, intubation, kinésithérapie respiratoire) peuvent bénéficier d un traitement prophylactique de 10 jours avec Erythromycine ou Rovamycine. Le port d un masque chirurgical par le personnel est un bon moyen de prévention primaire. Fiche conseil pour la prévention du risque infectieux Risques professionnels Page 4/8 Octobre 2009 CCLIN Sud-Est

5 La vaccination des soignants est recommandée (Rapport du HCSP du 5 septembre 2008 relatif à la conduite à tenir devant un ou plusieurs cas de coqueluche) : - personnels soignants dans leur ensemble, y compris étudiants des filières médicales et paramédicales et personnel des établissements d hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) : vaccination une seule et unique fois par un vaccin quadrivalent dtcapolio à l occasion d un rappel décennal dtpolio ; - professionnels en contact avec des nourrissons trop jeunes pour avoir reçu trois doses de vaccin coquelucheux (personnel médical et paramédical des maternités, des services de néonatologie, de tout service de pédiatrie prenant en charge des nourrissons de moins de 6 mois, personnel de la petite enfance) : rattrapage ; - pour l ensemble de ces personnels, le délai minimal séparant une vaccination dtpolio de l administration du vaccin quadrivalent dtcapolio peut être ramené à 2 ans. En cas de survenue de cas groupés en collectivité, ce délai peut être ramené à 1 mois. Rubéole La contagiosité est interhumaine par les gouttelettes de sécrétion respiratoire, depuis une semaine avant jusqu à une semaine après le rash cutané. Le port d un masque chirurgical par le personnel est un bon moyen de prévention primaire. La rubéole congénitale, consécutive à une infection maternelle, donne des malformations cardiaques, cérébrales, ainsi qu une surdité et des malformations dentaires. «L exposition professionnelle des femmes enceintes au virus de la rubéole est interdite, sauf si la preuve existe que la salariée est suffisamment protégée contre cet agent par son état d immunité» (Décret n du 30 avril 1996). Il existe une vaccination spécifique qui peut être proposée aux jeunes femmes séronégatives, imposant trois mois de contraception post-vaccinale. Méningite à méningocoque La transmission du méningocoque (sérotype B le plus fréquent en France) se fait par voie aérienne par l intermédiaire des gouttelettes de salive de malade ou de porteur sain. Chez les sujets contacts, la date d apparition d un cas secondaire est estimée à 0,4%, survenant dans les 7 à 15 jours suivant le cas princeps. Le port d un masque chirurgical par le personnel est un bon moyen de prévention primaire. La prophylaxie des soignants contact (rifampicine pendant 2 jours), à réaliser en urgence, est à réserver aux personnes ayant pratiqué des manœuvres impliquant un contact étroit avec les sécrétions oro-pharyngées du malade (bouche à bouche, intubation trachéale sans port de masque). La vaccination disponible en France peut être proposée conjointement à la prophylaxie pour tous les sujets en contact avec le méningocoque A ou C. Elle confère une immunité satisfaisante en 8 jours, pour 3 à 5 ans. Virus Respiratoire Syncytial (VRS) L infection à VRS évolue sous forme d épidémies hivernales. Ce sont surtout les nourrissons et les jeunes enfants qui sont réceptifs, mais 3 à 5% des adultes subissent des réinfections souvent asymptomatiques, à l exception des immunodéprimés. Le tableau clinique classique chez le nourrisson est celui d une broncho-pneumopathie aiguë dyspnéisante. Le port d un masque chirurgical par le personnel des services de pédiatrie est un bon moyen de prévention primaire. III - TRANSMISSION PAR CONTACT DIRECT ET PAR VOIE MANUPORTEE Rotavirus Les rotavirus sont les principaux agents pathogènes des gastro-entérites du nourrisson et du petit enfant, responsables d environ 50% des hospitalisations pour diarrhées aiguës en pédiatrie. La transmission des rotavirus est interhumaine et oro-fécale. Le virus est détecté dans les selles pendant la phase aiguë et huit jours après celle-ci. La plupart des individus possédant des anticorps sériques contre les rotavirus après l âge de 2 ans, la transmission professionnelle d enfants malades à soignants est rare. La prévention repose sur le respect d une hygiène soigneuse des mains. Fiche conseil pour la prévention du risque infectieux Risques professionnels Page 5/8 Octobre 2009 CCLIN Sud-Est

6 Cytomégalovirus (CMV) La transmission interhumaine du CMV se fait lors de contacts rapprochés, par l intermédiaire de la salive, des urines, des sécrétions génitales. L excrétion urinaire du virus peut durer plusieurs mois. La primo-infection chez un adulte en bonne santé est souvent asymptomatique. Seule la primo-infection des soignants immunodéprimés et des femmes enceintes séronégatives présente un danger réel de contamination (hypotrophie fœtale, choriorétinite, microcéphalie, retard psychomoteur, surdité). La prévention repose sur l application rigoureuse des précautions standard d hygiène, le virus étant présent dans la plupart des liquides biologiques et tissus des sujets infectés. Chez les soignants, la friction des mains (voir fiche «Traitement hygiénique des mains par friction») avec un produit hydroalcoolique est plus efficace et moins contraignante que le lavage antiseptique. Bien qu il n existe pas de texte réglementaire concernant les précautions standard à prendre, il est intéressant de cerner le profil sérologique vis à vis du CMV chez les jeunes femmes exposées lors de leur activité professionnelle, afin d exclure temporairement les soignantes séronégatives des services à risque (crèche, pédiatrie, services d immunodéprimés). Gale La gale est une parasitose due au sarcopte, de transmission interhumaine par contact direct avec les lésions cutanées du patient ou indirect par l intermédiaire des objets souillés. Une conduite à tenir globale est développée à ce sujet dans la fiche «Conduite à tenir devant un risque de transmission de gale». La contamination d un membre du personnel doit conduire à mettre en place un traitement immédiat (badigeon d Ascabiol ou prise unique de 2 comprimés d Ivermectine), outre les mesures de précaution classiques vis à vis du linge. La prévention repose sur le respect d un isolement cutané et d une hygiène soigneuse des mains. IV - PRIONS Voir fiche «Conduite à tenir devant un risque de transmission de MCJ». La transmission par le sang de la maladie de Creutzfeldt Jakob (MCJ) sous sa forme sporadique (la plus fréquente) n a jamais été établie à ce jour. Par contre, on connaît déjà 5 cas de transmission de la forme variante de MCJ (liée à la consommation de viande de vache atteinte d ESB) par la transfusion sanguine, tous survenus en Grande Bretagne. L existence d un risque professionnel encouru par les professions en contact répété avec les tissus infectés (neuropathologistes) n est actuellement pas écartée. V - CAS PARTICULIER DES SOIGNANTS IMMUNODEPRIMES (TRAITEMENT CORTICOÏDE, DIABETE, VIH+ ) C est au médecin du travail, en accord avec l intéressé et l employeur, de proposer le poste le mieux adapté vis à vis du risque infectieux, qui peut être majoré dans certains services. Pour en savoir plus Réglementation Circulaire DGS/SD5C/DHOS/ du 26 mars 2007 relative à la prise en charge des personnes atteintes d'encéphalopathies subaiguës spongiforme transmissibles et fixant la carte du réseau neuropathologie, et abrogeant l'annexe 2 de la circulaire DSS//DHOS/DGAS/DSS/2001/139 du 14/03/ pages. (NosoBase n 19274) Fiche conseil pour la prévention du risque infectieux Risques professionnels Page 6/8 Octobre 2009 CCLIN Sud-Est

7 Arrêté du 6 mars 2007 fixant les conditions d immunisation des personnes visées à l aricle L du code de la santé publique. Journal Officiel du 21/03/2007; 2 pages. (NosoBase n 18660) Circulaire DGS/5C/2006/458 du 23 octobre 2006 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque. Bulletin officiel ; 28 pages. (NosoBase n 18423) Décret n du 14 octobre 2006 pris en application de l article L du code de la santé publique et relatif à l obligation vaccinale contre la grippe des professionnels mentionnés à l article L du même code. Journal officiel du 15/10/2006; 1 page. (NosoBase n 17833) Avis du Conseil supérieur d hygiène publique de France Section maladies transmissibles -relatif à la prévention de la transmission du virus de l immunodéficience humaine (VIH) aux patients par les professionnels de santé, séance du 17 juin pages. (NosoBase n 16317) Note DGS/SD5C/DHOS/E2/DGAS/SD du 17 septembre 2004 diffusant un avis du Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France - Section maladies transmissibles relatif à la prophylaxie chez les personnes à risque lors d une épidémie de grippe dans une collectivité, en période de circulation du virus grippal. (NosoBase n 14528) Avis du Conseil supérieur d hygiène publique de France Section maladies transmissibles -relatif à la prévention de la transmission du virus de l hépatite virale B (VHB) aux patients par les professionnels de santé, séances du 27 juin et 7 novembre (NosoBase n 13318) Avis du Conseil supérieur d hygiène publique de France Section maladies transmissibles -relatif à la prévention de la transmission du virus de l hépatite virale C (VHC) aux patients par les professionnels de santé, séance du 26 septembre (NoosBase 13835) Circulaire DGS/SD5C n du 9 novembre 2001 relative à la prévention des infections invasives à méningocoque de sérogroupe Y ou W135. Non paru(e) au Journal Officiel: 2 p. (NosoBase n 9652). Circulaire n du 8/8 novembre 2001 relative à la prophylaxie des infections à méningocoques. Non parue au Journal Officiel; 18 p. (NosoBase n 9651). Circulaire DGS/SD5C n du 8 novembre 2001 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoques. Non paru(e) au Journal Officiel: 18 p. (NosoBase n 9651). Circulaire modifiée par la circulaire DGS/SD5C n du 15 juillet 2002 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque. (NosoBase n 10977). Circulaire DGS/DHOS/DGAS/DSS/2001/139 du 14 mars 2001 relative à la prise en charge des personnes atteintes d'encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles. Non parue au Journal Officiel : 24 p. (NosoBase n 8780) Circulaire DGS/5C/DHOS/E2/2001/138 du 14 mars 2001 relative aux précautions à observer lors de soins en vue de réduire les risques de transmission d'agents transmissibles non conventionnels. Non parue au Journal Officiel : 23 p. (NosoBase n 8530). Annexe 2 abrogée par la circulaire DGS/SD5C/DHOS/ du 26/04/2007 (NosoBase n 19274) Circulaire DGS/DH n du 20 avril 1998 relative à la prévention de la transmission d agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques. Non parue au Journal Officiel: 15 p. (NosoBase n 5043). Décret n du 30 avril 1996 relatif à la protection des travailleuses enceintes ou allaitant contre les risques de leur exposition à des agents chimiques, physiques et biologiques. Journal Officiel du 2/05/1996; n 103: p Guides et recommandations Rapport du HCSP du 5 septembre 2008 relatif à la conduite à tenir devant un ou plusieurs cas de coqueluche. 2008; 28 pages. (NosoBase n 22308) INRS. Expositions professionnelles et grossesse. INRS, 04/2000. Fiche conseil pour la prévention du risque infectieux Risques professionnels Page 7/8 Octobre 2009 CCLIN Sud-Est

8 Références Regis C, Escuret V, Long F, Gorain C, Pires-Cronenberger S, Bouscambert M et al. La grippe nosocomiale en pédiatrie à l hôpital Edouard Herriot, Lyon (France), hivers et BEH 2009; (37): (NosoBase 25569) Rabaud CH, Lepori ML, Simon L, MC et al. Les risques de contamination pour le personnel soignant en dehors des AES. Centre Hospitalier de Nancy, Service d Hygiène et de Médecine du Travail. Fiche conseil pour la prévention du risque infectieux Risques professionnels Page 8/8 Octobre 2009 CCLIN Sud-Est

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Les vaccinations en milieu professionnel

Les vaccinations en milieu professionnel Les vaccinations en milieu professionnel Mise à jour Août 2008 Dans le cadre de la prévention du risque biologique, le code du travail précise, aux articles R.4421-1 et suivants, la démarche d'analyse

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

Transmission des maladies infectieuses. «maladies transmissibles»

Transmission des maladies infectieuses. «maladies transmissibles» Transmission des maladies infectieuses «maladies transmissibles» 1 Généralités I. Un germe (agent pathogène) qui nécessite II. Un hôte (ou cible) : l homme [H] ou l animal [An] III. Entre les 2, il y a

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Les contre-indications au don de sang

Les contre-indications au don de sang Les contre-indications au don de sang Souvent, les donneurs s interrogent sur les raisons pour lesquelles tout le monde ne peut pas donner son sang. Le don de sang est une démarche d assistance à autrui,

Plus en détail

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD Dr. Nathalie MAUBOURGUET Lundi 24 novembre 2008 Ministère de la Santé, Salle Laroque Séminaire National sur l Organisation de la Prévention des Infections

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Conduite à tenir pour la prise en charge des personnes présentant un syndrome ou une suspicion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Restauration collective. quelques aspects réglementaires

Restauration collective. quelques aspects réglementaires Restauration collective quelques aspects réglementaires JL Fumery Marseille, 17 mai 2005 1 La restauration collective n est pas vraiment un concept nouveau de la préhistoire au moyen-âge quelles que soient

Plus en détail

Précautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux

Précautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux Précautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux Ivana Novakova, Arlin IDF ivana.novakova@sap.aphp.fr arlin.idf@sap.aphp.fr La vie en EHPAD: modèle de tous les paradoxes et

Plus en détail

GESTION DES RISQUES EN MILIEU HOSPITALIER : LE POINT DE VUE DE L HYGIÉNISTE Bizerte, le 3 décembre 2005 Prof. Njah Mansour Service d hygiène hospitalière CHU F. Hached Sousse. Plan Introduction Définitions

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE ---------------------------------- DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DE LA PROMOTION DU DON DE SANG AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG Pour vos dons et activités

Plus en détail

Pour l'entrée en institut de formation paramédicale

Pour l'entrée en institut de formation paramédicale FORMER Dossier médical Pour l'entrée en institut de formation paramédicale Avril 2015 Aide-soignant-e Auxiliaire de puériculture Infirmier-e Masseur-kinésithérapeute Manipulateur-trice en électroradiologie

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Les recours possibles pour les patients OBTENIR DES EXPLICATIONS Si un patient

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Lorsqu il estime avoir été victime, de la part d un établissement ou d un

Plus en détail

Les Arbres décisionnels

Les Arbres décisionnels Les Arbres décisionnels Les aides à la décision plainte-traitement (ou arbres décisionnels ) sont tirés de travaux effectués dans le cadre de l Organisation Mondiale de la Santé. Ils sont destinés à soutenir

Plus en détail

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Sophie FOUCAULT, IDE Hygiéniste, FFC Service ECLIN P.MIR, C.JACOB, Praticiens de Santé au Travail R.HUE, Praticien Hygiéniste, Service

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients?

Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients? 5 ème journée des référents en antibiothérapie Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients? Philippe Berthelot, Unité d hygiène inter hospitalière, Service des Maladies

Plus en détail

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet Procédure qualité : «VIH et grossesse» Page 1 sur 6 CHU de Clermont-Ferrand Service de Gynécologie-obstétrique Pôle Gynécologie-Obstétrique biologie de la reproduction Procédure médicale Infection VIH

Plus en détail

Formation d Auxiliaire ambulancier

Formation d Auxiliaire ambulancier Formation d Dossier d inscription Site de Lyon L Ambulancier assure les transports sanitaires et la surveillance de patients stables à bord des Véhicules Sanitaires Légers. Il est le second membre de l

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Les précautions «standard» sont décrites dans la circulaire

Les précautions «standard» sont décrites dans la circulaire PRÉVENIR Précautions standard Les précautions «standard» sont décrites dans la circulaire DGS/DH - n 98/249 du 20 avril 1998 relative à la prévention de la transmission d agents infectieux véhiculés par

Plus en détail

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013 1 L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices Édition 2013 L assurance maternité Sommaire Les prestations maternité 3 Cas particuliers 8 Le congé paternité 11

Plus en détail

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Vaccination : êtes-vous à jour? DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse national complété des informations en Vaucluse où la semaine se prolonge

Plus en détail

L employeur peut-il renvoyer un travailleur grippé à la maison?

L employeur peut-il renvoyer un travailleur grippé à la maison? L employeur peut-il renvoyer un travailleur grippé à la maison? La réponse n est pas si simple, car que se passe-t-il si le travailleur se présente malade au travail sans dire qu il s agit précisément

Plus en détail

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick)

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Le danger : propriété ou capacité intrinsèque d un équipement, d une substance, d une méthode de travail, de causer

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS SOLIDARITÉS ETABLISSEMENTS SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE Direction générale de la cohésion sociale Service

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)?

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)? GENERALITES SUR : SANTE et MALADIE SOINS de SANTE PRIMAIRES (SSP) INITIATIVE de BAMAKO (IB) Objectifs généraux Au terme de ce module de formation, les participants devraient être capables de: Comprendre

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

Soins infirmiers et gestion des risques

Soins infirmiers et gestion des risques Soins infirmiers et gestion des risques I. Principe de précaution Hippocrate disait «soulager le malade et ne pas lui nuire» Cet adage «primun non cere» est le principe de la base de la médecine II. La

Plus en détail

De ces considérations résulte l importance de la gestion du risque infectieux dans les EHPAD du fait de la grande fragilité des résidents.

De ces considérations résulte l importance de la gestion du risque infectieux dans les EHPAD du fait de la grande fragilité des résidents. INTRODUCTION Il y aurait en France environ 650 000 résidents hébergés, répartis dans une dizaine de milliers d EHPAD. Environ 40% des résidents ont au moins 85 ans avec une majorité de femmes (70%) [résultats

Plus en détail

CONSEILS AUX VOYAGEURS

CONSEILS AUX VOYAGEURS CONSEILS AUX VOYAGEURS Vous devez prochainement partir en mission à l étranger Au cours de votre séjour, vous pouvez être confronté à différents risques : risques infectieux : paludisme, diarrhées, hépatites,

Plus en détail

Prévention du risque infectieux en EHPAD, MAS, FAM et IME

Prévention du risque infectieux en EHPAD, MAS, FAM et IME Prévention du risque infectieux en EHPAD, MAS, FAM et IME Équipe: Dr Elise Seringe elise.seringe@sap.aphp.fr Ivana Novakova ivana.novakova@sap.aphp.fr 01 40 27 42 53 arlin.idf@sap.aphp.fr C CLINs de FRANCE

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE AVIS DU COMITE TECHNIQUE DES VACCINATIONS / DU CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE relatif à la vaccination par le vaccin

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS.

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Sommaire 1. Points-clés sur les nouvelles recommandations 4 2. Recommandations 5 Vaccination des personnes

Plus en détail

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction générale de la santé Sous-direction de la prévention des risques infectieux Bureau des maladies infectieuses, des risques

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA INFORMATIONS SUR LE TEST DE DEPISTAGE Q. Quels examens médicaux doit-on faire pour détecter

Plus en détail

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Pr Coordonnateur Groupe de Pilotage du Programme National de Lutte contre les Infections Nosocomiales Séminaire National

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il? LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret 2ème journée infirmier(e)s / sages-femmes Université des Sciences de la Santé 20 novembre 2004 Stéphanie OGER 1 La recherche infirmière

Plus en détail

Présentation générale du Programme

Présentation générale du Programme Contexte Le Propias fait suite à Plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins Programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013 (Propin) Programme

Plus en détail