CONGRÈS WMS SALT LAKE CITY (USA) DU 5 AU 8 SEPTEMBRE 2001 COMPTE RENDU FLASH. VI ème CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA WORLD MUSCLE SOCIETY

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CONGRÈS WMS SALT LAKE CITY (USA) DU 5 AU 8 SEPTEMBRE 2001 COMPTE RENDU FLASH. VI ème CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA WORLD MUSCLE SOCIETY"

Transcription

1 CONGRÈS WMS SALT LAKE CITY (USA) DU 5 AU 8 SEPTEMBRE 2001 COMPTE RENDU FLASH VI ème CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA WORLD MUSCLE SOCIETY

2 2 Expérimentation et thérapie : faire la différence L e 6éme congrès international de la World Muscle Society s est tenu à Salt Lake City (USA) du 5 au 8 septembre Environ 300 cliniciens et chercheurs du monde entier ont participé à cette réunion consacrée aux pathologies neuromusculaires. Trois thèmes principaux ont été développés en séances plénières : dystrophie musculaire facio-scapulohumérale (FSH) et dystrophies musculaires à transmission dominante, amyotrophies spinales et neuropathies périphériques, thérapeutiques et prise en charge des dystrophies musculaires. Les discussions organisées autour des nombreux posters présentés ont favorisé les échanges et fourni des données supplémentaires (cliniques, génétiques, thérapeutiques) sur ces maladies mais aussi sur d autres pathologies telles que les dystrophies musculaires congénitales, les dystrophinopathies, les myopathies congénitales, les maladies mitochondriales Deux faits essentiels ont marqué ce congrès : le développement important des corrélations entre phénotype/génotype et l évaluation des différentes voies thérapeutiques possibles qu il s agisse de traitements médicamenteux, de transfert de gènes ou de thérapie cellulaire. La révolution thérapeutique liée à l avènement des thérapies génique et cellulaire n est pas imminente. En attendant les preuves formelles de la faisabilité et de l efficacité de ces thérapies chez l homme, il est nécessaire de poursuivre parallèlement les essais de traitements médicamenteux. Prévenir et limiter les déficiences fonctionnelles chez les patients atteints de maladies neuromusculaires reste un objectif prioritaire. Outre, les nombreuses difficultés techniques à résoudre lors du passage de l expérimentation animale au traitement chez l homme, reste le "délicat problème" de l éthique lié à l application des nouveaux traitements possibles dans les maladies neuromusculaires. 1 FSH : une pathologie singulière CORRÉLATIONS GÉNOTYPE/PHÉNOTYPE La dystrophie facio-scapulo-humérale (FSH) est due à une délétion, dans la région subtélomérique du chromosome 4, caractérisée par la perte plus ou moins importante d un fragment répétitif D4Z4 de 3,3 Kb (kilobases). La taille de la délétion est corrélée à l âge de début et à la sévérité de la maladie. La délétion est stable au cours des générations au sein d une même famille bien qu une grande variabilité phénotypique Cœur et FSH : à suivre L expérience de l hôpital de la Salpétrière en 2001 confirme qu une atteinte cardiaque peut être observée chez certaines personnes atteintes de dystrophie facio-scapulo-humérale (FSH). Un examen cardiaque comprenant un ECG et un échocardiogramme a été effectué chez tous les patients FSH suivis à l Institut de Myologie. Des investigations cardiaques supplémentaires ont été pratiquées chez ceux présentant des symptômes cliniques ou des anomalies à l ECG. Ni manifestation cardiaque ni anomalie significative à l ECG n ont été retrouvées chez la majorité des patients suivis. Cependant, dix-huit patients présentaient une arythmie, des troubles de conduction ou une dysfonction ventriculaire modérée. En conséquence, il est proposé que le suivi des patients atteints de FSH comporte un électrocardiogramme (ECG) annuel à la recherche de troubles de la conduction. En présence de bloc de conduction chez des sujets jeunes ou de signes cliniques évocateurs d arythmie paroxystique, la réalisation d investigations complémentaires, y compris d examens électrophysiologiques endocavitaires, est suggérée.

3 intra-familiale soit observée. Les néomutations représentent 10% des cas et une mosaïque somatique est observée dans 40% des cas de novo. En présence d une telle mosaïque, les hommes sont plus fréquemment atteints que les femmes, 50% contre 14%. De plus, le seuil de mosaïcismes entraînant une atteinte musculaire est plus élevé chez les femmes que chez les hommes : 70% des cellules doivent être touchées chez les femmes contre 35% chez les hommes. La FSH se singularise par sa fréquence (prévalence estimée à 1/20 000), son expression clinique (atteinte particulièrement asymétrique de degré très variable) et ses mécanismes moléculaires. Chez environ 20% des sujets, aucun symptôme n est observé avant l âge de 30 ans. L atteinte faciale, premier signe clinique dans 7% des cas, est retrouvée à l examen chez 95% des patients. Outre le déficit musculaire allant d un déficit facial isolé jusqu à une atteinte sévère généralisée (recours au fauteuil roulant dans 15% des cas), des symptômes associés sont observés dans certains cas : scoliose (32%), rétractions des chevilles (10%), thorax en entonnoir (5%), diminution sub-clinique de l audition (75%) et vasculopathie rétinienne infraclinique (60%) ou avec baisse de l acuité visuelle (1%). Il existe une corrélation entre le sexe, l âge de début, le degré de progression et la sévérité de la maladie (formes plus modérées chez les femmes). Les formes infantiles (3% des formes de FSH) se caractérisent notamment par une hypoaccousie (65% des cas) et une baisse de l acuité visuelle (29%). Un retard mental est détecté chez 15% de ces enfants. EFFET DE POSITION ET EX- PRESSION GÉNIQUE Maladie autosomique dominante, la FSH résulte d un mécanisme moléculaire inhabituel : il s agit d une délétion de séquences répétées D4Z4 située à 25 Kb du télomère du chromosome 4. Il existe un locus homologue sur le chromosome 10 (10q). Dans plus de 20% de la population générale, un échange entre les régions subtélomériques de ces deux chromosomes peut être observé. Seules les délétions du chromosome 4 sont responsables de la maladie. Les répétitions D4Z4 sont situées dans une région d hétérochromatine c est-à-dire d ADN très condensé, riche en séquences répétées et DM1 et DM2 : maladies de l ARN L anomalie en cause dans la dystrophie myotonique de Steinert (DM1) est l amplification instable de triplets répétés CTG localisée sur le chromosome 19. Le défaut génétique responsable d une autre forme de dystrophie myotonique (DM2) est une très grande amplification instable de quadriplets répétés CCTG dans un motif doigt de zinc sur le chromosome 3. Dans les deux maladies, l anomalie en cause entraîne un dysfonctionnement du métabolisme des ARN messagers. Il semble que la séquestration dans le noyau (sous forme de foci ou agrégats) des ARN porteurs de grandes amplifications CUG (DM1) ou CCUG (DM2) puisse expliquer la plupart des symptômes observés dans DM1 ou dans DM2. Des anomalies de l épissage (splicing) du gène des canaux chlore (ClCN1) et des anomalies de transcription (anomalies de l épissage de l ARNm) du récepteur à l insuline ont été trouvées dans DM1 et DM2. Elles seraient respectivement responsables de la myotonie et de l insulinorésistance, deux des aspects du phénotype de DM1 et de DM2 (mécanisme qui serait commun à toutes les dystrophies myotoniques). DM1 et DM2 présentent des similitudes phénotypiques notables mais également des différences. Il n existe pas de formes congénitales ni d anticipation dans DM2 dont le phénotype est en général moins grave que celui de DM1 bien que l amplification CCTG soit plus importante et plus instable dans DM2. hautement méthylé. La délétion D4Z4 n a pas de transcrit mais elle modifie la structure de la chromatine entraînant une dérégulation de l expression de certains gènes dans la région par effet de position (position effect variegation ou PEV). Plusieurs gènes candidats (sensibles à l effet de position ou PEV) ont été identifiés dans une région de 100 Kb autour de la délétion D4Z4 dont FRG1, FRG2 et DUX4. La délétion D4Z4 permettrait l expression de DUX4 entraînant la production d une protéine toxique dans le muscle des patients atteints de FSH. La structure de la chromatine a une influence certaine sur la transcription des gènes. Les gènes localisés près de régions chromosomiques denses (comme le centromère) montrent une répression de leur expression. Des éléments régulateurs (locus control regions ou LCR) permettent l expression génique indépendamment de leur position. Si les séquences actives du LCR sont délétées, l expression des gènes sensibles à l effet de position (PEV) dépend alors de leur localisation par rapport à l hétérochromatine. Un modèle animal (souris) de PEV avec un transgène humain a été créé. Il a permis d identifier des séquences d ADN répétitives pathologiques capables d induire l effet de position et de montrer que le degré de "silence" des gènes peut être modifié par la surexpression des composants de la chromatine. 3

4 2 Amyotrophies spinales : quoi de neuf? MODÈLES ANIMAUX Les amyotrophies spinales sont des maladies autosomiques récessives caractérisées par une dégénérescence des motoneurones de la moelle épinière. Le défaut génique responsable, retrouvé chez 95% des patients, est une délétion de l exon 7 d une des deux copies du gène SMN (Survival Motor Neuron) localisé sur le chromosome 5. Les mutations du gène SMNt (copie télomérique) sont déterminantes dans les amyotrophies spinales, celles de la copie centromérique SMNc ne provoquent pas la maladie. Les protéines codées par ces deux copies ne sont pas les mêmes (la protéine codée par SMNc ne possède pas l extrémité carboxyterminale). Bien que la copie SNMc soit présente chez les patients, la protéine codée est nettement insuffisante pour prévenir l atteinte du motoneurone. Des modèlesmurins ont permis d étudier les effets phénotypiques selon le type de mutation et le nombre de copies. La souris dépourvue de gène SMN (souris knock out ou KO) présente une forme léthale. Chez la Gènes et protéines : toujours plus Un sixième gène responsable d un nouveau phénotype de myopathie à némaline (néma = bâtonnets), maladie à transmission autosomique dominante a été localisé sur le chromosome 15 en 15q21-q24. Déjà cinq gènes étaient associés à cette myopathie congénitale : gènes de l αtropomyosine (TPM3) en 1q21-23, de la nébuline (NEB) en 2q , de l αactine (ACTA1) en 1q42.1, de la βtropomyosine (TPM2) en 9p13.2-p13.1 et de la troponine (TNNT1) en 19q13.4. Un nouveau gène codant une protéine de la famille de la fukutine a été trouvé chez des patients atteints d une forme de dystrophie musculaire congénitale (DMC) et présentant certains signes cliniques et physiopathologiques observés dans la DMC de Fukuyama. Ce gène est localisé sur le chromosome 19 en 19q13.4. Un gène codant une protéine de 154 acides aminés, nommée toonin, a récemment été localisé sur le chromosome 17 en 17q25. Il existe une interaction entre toonin et dysferline. Des mutations du gène de la dysferline sont responsables de la dystrophie musculaire des ceintures type 2B (LGMD2B) et de la myopathie de Miyoshi. Un nouveau membre du complexe des sarcoglycanes, ζ(zeta)-sarcoglycane, a été identifié. Le gène codant est localisé sur le chromosome 8 en 8p22. Un déficit sévère (50 à 80%) de l aquaporine-4 (AQP4), protéine du sarcolemme du muscle squelettique, a été observé chez des patients atteints de dystrophie musculaire de Duchenne. Cette réduction de l expression de l AQP4 serait liée à un manque d interaction avec le complexe des protéines associées à la dystrophine. souris KO ayant reçu une copie SNMc mutée, on observe un tableau clinique apparenté à celui d une amyotrophie spinale type III. Le transfert de deux copies SMNc mutées à la souris KO entraîne un phénotype normal. Ces modèles animaux permettent également de tester des molécules thérapeutiques visant notamment à augmenter l expression de la protéine SMN. RÔLE DES TRANSPORTEURS DU GLUTAMATE Les études anatomiques et physiologiques suggèrent que les transporteurs du glutamate ont un rôle important dans la transmission synaptique normale et dans le maintien de faibles taux de glutamate extracellulaire. Cinq transporteurs du glutamate (excitatory amino acid transporters ou EAAT1 à EAAT5) ont été identifiés chez l homme. Les protéines EAAT1 et EAAT2 sont des transporteurs astrocytaires alors que EAAT3 et EAAT4 sont des transporteurs neuronaux. Certains sont impliqués dans la dégénérescence du motoneurone. Il existe une diminution conséquente de la protéine EAAT2 dans la sclérose latérale amyotrophique et les modèles animaux knock out pour cette protéine présentent un phénotype de dégénérescence progressive du motoneurone. Les molécules stimulant la production de certains de ces transporteurs peuvent induire une neuroprotection et prévenir la neurodégénérescence. Trois modèles (motoneurones en culture, souris trangéniques, murin infecté par le virus sindbis) sont utilisés pour tester différentes voies thérapeutiques (traitement pharmacologique ou thérapie par cellules souches). Le Celebrex, un inhibiteur de COX2 (protéine stimulant l action du glutamate), entraîne une augmentation de la recapture du glutamate et prévient la dégénérescence du motoneurone. L injection de cellules souches nerveuses en intrathécal chez des modèles animaux montre une régénération des motoneurones et une amélioration clinique des animaux. Cependant, la thérapie par cellules souches soulève de nombreux problèmes techniques ainsi qu éthiques. 4

5 3 Traitements des MNM : état des lieux 5 DMD : STÉROÏDES EN PREMIÈRE LIGNE Malgré les résultats encourageants obtenus par le transfert de gène chez la souris mdx, la thérapie génique n a pas encore atteint son objectif chez les patients atteints de dystrophie musculaire de Duchenne (DMD). Un des problèmes semble être le passage trop rapide des expérimentations animales aux essais chez l homme, essais habituellement localisés à un seul muscle et défini comme essai thérapeutique. Aussi, en attendant que les perspectives de thérapie génique deviennent plus réalistes, il apparaît important de poursuivre les traitements médicamenteux. Actuellement, les stéroïdes sont les seules molécules à avoir montré un certain bénéfice chez les patients atteints de DMD, bien qu il n existe pas de consensus quant à leur utilisation en routine. Les modalités thérapeutiques ne sont pas déterminées et nombre de question se posent : tous les enfants atteints doivent-ils être traités? les bénéfices sont-ils supérieurs aux effets secondaires? quel est le meilleur moment pour débuter le traitement? quel est le protocole d administration optimal? Il n existe pas d études sur le bénéfice à long terme des stéroïdes sur le maintien de la marche, l amélioration de la fonction respiratoire et de la durée de vie ou sur l évolution de la cardiomyopathie associée. Cependant, l administration intermittente de prednisolone à faible dose (0,75mg/kg/jour, les 10 premiers jours de chaque mois) montre un bénéfice plus marqué chez les enfants de 4 5 ans sans effet secondaire à long terme sur le poids, la croissance ou la minéralisation osseuse. Transfert d ADN "nu" chez la souris L électrotransfert d ADN "nu" est une méthode permettant d effectuer un transfert de gène sans utiliser de vecteurs viraux. Son intérêt est de ne pas induire de réponse immunitaire et d éviter le recours aux immunosuppresseurs. L électrotransfert d ADN "nu" a été testé avec succès dans les muscles squelettiques de trois modèles animaux : souris mdx (modèle de la DMD) et souris dy et dy 2j (modèles de la dystrophie musculaire congénitale mérosine négative). Chez ces trois modèles, le pourcentage de fibres transfectées exprimant les protéines est de 40% démontrant que la fibrose musculaire n est pas un obstacle majeur au transfert de gène par électrotransfert. L expression protéinique a persisté pendant environ trois semaines en l absence d immunosuppression. DMD ET GENTAMYCINE : LE POINT Une des stratégies proposée dans le traitement de la DMD et d autres dystrophies musculaires consiste à utiliser des molécules visant à augmenter l expression du gène déficient. La gentamycine administrée chez la souris mdx présentant un codon stop prématuré entraîne une augmentation de l expression de la dystrophine (10 à 20%) dans le muscle squelettique et une diminution des créatines kinases sériques (CPK). Ces résultats ont induit la réalisation d un essai clinique chez dix patients atteints de DMD porteurs d un codon stop. Le protocole thérapeutique consistait en l administration quotidienne de 7,5 mg/kg de gentamycine en perfusion intraveineuse pendant quatorze jours. A l issu de ce traitement, une diminution des CPK a été observée mais un retour progressif aux valeurs initiales s est effectué en quarante cinq jours. Il n a pas été obtenu d augmentation de la dystrophine à la biopsie musculaire ni d amélioration de la force musculaire. Il n a pas été constaté de gain fonctionnel notable : l amélioration d un seul item (montée des escaliers) a été notée. Des essais, avec administration de gentamycine sur de plus longues périodes (6 mois) sont envisagés. LGMD 2D : TRANSFERT DE GÈNE RÉUSSI Un essai de thérapie génique utilisant un vecteur recombinant (AAV ou adenoassociated virus) a été réalisé chez des patients atteints d αsarcoglycanopathie (dystrophie musculaire des ceintures ou LGMD 2D). Le transfert de gène a été réalisé par injection dans le muscle extenseur propre des orteils. La biopsie musculaire à six semaines confirme l expression de la protéine dans le muscle ciblé. Aucun effet secondaire n a été rapporté : l AAV n a pas provoqué d inflammation ni locale ni systémique. Le résultat positif de cette technique permet de considérer l AAV comme un vecteur de choix pour le transfert de gène dans cette pathologie et d envisager une augmentation de la quantité injectée lors de prochaines études. Une extension de cette technique à d autres muscles et à d autres LGMD est également envisagée.

6 MNM : BÉNÉFICES DE LA PRISE EN CHARGE Permettant de limiter les complications liées à la maladie, la prise en charge respiratoire et orthopédique reste indispensable chez les patients atteints de maladies neuromusculaires. Dans les dystrophies musculaires, l atteinte des muscles intercostaux et du diaphragme entraîne un syndrome pulmonaire restrictif (hypoventilation, toux faible). La prophylaxie des infections respiratoires inclut la kinésithérapie notamment les percussions thoraciques, l aide à la toux et la ventilation intermittente en pression positive. L assistance respiratoire est requise pour maintenir un bon état pulmonaire même en dehors d une infection aiguë. Les vaccinations anti-pneumoccocique et antigrippale sont aussi des mesures préventives pouvant être préconisées. Les complications du syndrome restrictif pulmonaire peuvent être insidieuses se révélant par des perturbations de la respiration nocturne (liés à une hypoventilation pendant le sommeil) souvent associées à des réveils ainsi qu à des céphalées matinales et à une somnolence diurne. La ventilation nocturne non invasive entraîne la disparition de ces symptômes. La prise en charge chirurgicale concerne notamment le rachis et les pieds. L arthrodèse rachidienne est indiquée quand l évolutivité de la scoliose est trop importante. Dans certaines maladies neuromusculaires, la kinésithérapie et l appareillage ne suffisent pas à contrôler les déformations rachidiennes, sources de douleurs, de complications orthopédiques et respiratoires. L objectif de la chirurgie des déformations du pied est de rendre la station debout plus confortable et, après la perte de la marche, de permettre le chaussage. Chez les personnes ayant conservé la marche, les transferts de tendons, en corrigeant les déformations des pieds et des chevilles et en maintenant un équilibre musculaire, permettent de préserver la marche. Une chirurgie des parties molles associée à une ostéotomie peut être pratiquée en cas de déformations fixées des pieds et des chevilles. Les orthèses jouent un rôle important en maintenant la correction chirurgicale : le port d un appareillage évite les risques de récidive. Fonction motrice : une échelle de mesure Une étude multicentrique (18 centres en France et en Suisse) coordonnée par une équipe française a permis de valider la première version d une échelle de mesure de la fonction motrice chez les patients atteints de maladies neuromusculaires. Trois cent soixante-seize patients atteints d une maladie neuromusculaire (dystrophie musculaire progressive, myopathie congénitale, dystrophie musculaire congénitale, dystrophie myotonique, amyotrophie spinale et neuropathie héréditaire), âgés de 6 à 60 ans, ont participé à cette étude. L échelle incluait 51 items, intéressant les membres supérieurs et inférieurs, la tête, le tronc et la face. Les capacités fonctionnelles du patient étaient notées de 0 (impossibilité d initier un mouvement) à 4 (exercice réalisé complètement selon un modèle standard). La validation de cette échelle a plusieurs objectifs : étudier l histoire naturelle des maladies neuromusculaires, quantifier le résultat des mesures thérapeutiques, sélectionner des groupes de patients pour les essais cliniques et faciliter la communication entre les équipes de cliniciens et de chercheurs. Ce document est le reflet des interventions qui ont eu lieu le du 5 au 8 septembre 2001, lors du «VIème congrès de la World Muscle Society» qui s'est déroulé à Salt Lake City (USA). Il nécessite d être réactualisé en fonction de l évolution des connaissances. AFM Fiche Technique Myoline Rédaction : E. Biard Validation : T. Kuntzer, M. Devillers Maquette : I. Pereira myoline@afm.genethon.fr 05/02-1ère édition Impression : ep

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Dystrophies Musculaires Thérapie génique et Thérapie cellulaire

Dystrophies Musculaires Thérapie génique et Thérapie cellulaire Dystrophies Musculaires Thérapie génique et Thérapie cellulaire Pr. François Rivier Service de Neuropédiatrie CHU de Montpellier EA 701 - Université Montpellier I Plan q Les dystrophies musculaires q Prise

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Principales maladies neuromusculaires

Principales maladies neuromusculaires Principales maladies neuromusculaires Après un bref rappel de la structure de l unité motrice et des différents modes de transmission génétique, ce document présente une description succincte des principales

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

DIAGNOSTIC ET SUIVI DE LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE GUIDE À L USAGE DES FAMILLES

DIAGNOSTIC ET SUIVI DE LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE GUIDE À L USAGE DES FAMILLES DIAGNOSTIC ET SUIVI DE LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE GUIDE À L USAGE DES FAMILLES TABLE DES MATIÈRES LIMITE DE RESPONSABILITÉ LIMITE DE RESPONSABILITÉ 1 1. INTRODUCTION 2 2. COMMENT UTILISER CE

Plus en détail

Maladie neuromusculaire

Maladie neuromusculaire Définitions Maladie neuromusculaire Les maladies neuromusculaires font référence à un groupe de maladies qui affectent la motricité. Ces maladies se manifestent à des degrés divers par la dégénérescence

Plus en détail

Dystrophie musculaire

Dystrophie musculaire Définition Les maladies neuromusculaires font référence à un groupe de maladies qui affectent la motricité. Ces maladies se manifestent à des degrés divers par la dégénérescence et l affaiblissement progressif

Plus en détail

La dystrophie myotonique de Steinert

La dystrophie myotonique de Steinert La dystrophie myotonique de Steinert La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques

Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques Dr Anne DESCOTES MPR Unité de coordination en rééducation pédiatrique CHU Grenoble Dr Isabelle PIN pneumo pédiatre

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Classification des maladies musculaires

Classification des maladies musculaires Classification des maladies musculaires Génétiques : Dystrophies musculaires. Myopathies métaboliques Syndromes myotoniques. Myopathies congénitales Acquises : Myopathies inflammatoires. Myopathies endocriniennes

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

Ventilation mécanique à domicile

Ventilation mécanique à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Ventilation mécanique à domicile Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire Date de validation

Plus en détail

Professeur de Recherche (Emeritus) de Génétique Humaine à L Université de Cardiff, Cardiff, UK

Professeur de Recherche (Emeritus) de Génétique Humaine à L Université de Cardiff, Cardiff, UK Dystrophie Myotonique Les Faits Deuxième Edition Peter S. Harper Professeur de Recherche (Emeritus) de Génétique Humaine à L Université de Cardiff, Cardiff, UK Traduction réalisée par: Geneviève Gourdon

Plus en détail

DIAGNOSTIC ET SUIVI DE LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE. Guide à l usage des familles

DIAGNOSTIC ET SUIVI DE LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE. Guide à l usage des familles DIAGNOSTIC ET SUIVI DE LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE Guide à l usage des familles BUREAU NATIONAL info@muscle.ca 2345, rue Yonge Bureau 900 Toronto (Ontario) M4P 2E5 Tél. : 1-866-MUSCLE-8 416-488-0030

Plus en détail

Reprise de la marche chez le blessé médullaire Etat actuel, nouvelles perspectives

Reprise de la marche chez le blessé médullaire Etat actuel, nouvelles perspectives Reprise de la marche chez le blessé médullaire Etat actuel, nouvelles perspectives Professeur Bernard BUSSEL Service de Rééducation Neurologique, Hôpital Raymond Poincaré 92380 GARCHES Tel. 01 47 10 70

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

La maladie de Pompe. La maladie. Glycogénose de type 2 Déficit en alpha-glucosidase acide Déficit en maltase acide

La maladie de Pompe. La maladie. Glycogénose de type 2 Déficit en alpha-glucosidase acide Déficit en maltase acide Glycogénose de type 2 Déficit en alphaglucosidase acide Déficit en maltase acide La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation 1 1 Contexte - Public ciblé 1/3 des accidents du travail sont dus à des manutentions. Coût annuel : 1,5 milliards d euros. Les lombalgies représentent

Plus en détail

Avancées dans la maladie de Pompe

Avancées dans la maladie de Pompe AVANCÉES DE LA RECHERCHE Avancées dans la maladie de Pompe > Glycogénose musculaire de type II > Déficit en alpha-glucosidase acide > Déficit en maltase acide > Maladie de Pompe à début tardif > Pompe

Plus en détail

Règlement sur les activités de formation des technologues en électrophysiologie médicale pour l exercice de certaines activités

Règlement sur les activités de formation des technologues en électrophysiologie médicale pour l exercice de certaines activités Règlement sur les activités de formation des technologues en électrophysiologie médicale pour l exercice de certaines activités SECTION I DISPOSITION GÉNÉRALE 1. En vue de l'exercice des activités visées

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Université Pierre et Marie Curie. Neuro-pathologie. Niveau DCEM2 - DCEM3. Les neurologues du groupe Pitié-Salpêtrière. Mise à jour : 28 juin 2000

Université Pierre et Marie Curie. Neuro-pathologie. Niveau DCEM2 - DCEM3. Les neurologues du groupe Pitié-Salpêtrière. Mise à jour : 28 juin 2000 Université Pierre et Marie Curie Neuro-pathologie Niveau DCEM2 - DCEM3 2000 Les neurologues du groupe Pitié-Salpêtrière Mise à jour : 28 juin 2000 2/83 Neuro-pathologie - Les neurologues du groupe Pitié-Salpêtrière

Plus en détail

L amyotrophie spinale proximale

L amyotrophie spinale proximale L amyotrophie spinale proximale Amyotrophie spinale infantile Amyotrophie spinale de l adulte La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

FICHE 9 LES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

FICHE 9 LES MALADIES NEUROMUSCULAIRES LES MALADIES NEUROMUSCULAIRES QU APPELLE-T-ON MALADIE NEUROMUSCULAIRE? Les maladies neuromusculaires se traduisent pour la plupart par une perte de force musculaire transitoire (myasthénie, paralysies

Plus en détail

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE Code Désignation OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME EN POSTE FIXE Date JO Entente préalable Surveillance

Plus en détail

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Introduction Le rôle du médecin MPR : poser les indications Réflexion pluridisciplinaire Définir les objectifs

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Référence HCL : Titre de l étude : ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Investigateur Coordonnateur : Méthode. Définition du niveau de risque

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Appendice I des Lignes directrices pour l application en clinique des cellules souches Traduction fournie par le Réseau de

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Thérapies par cellules souches dans la SEP

Thérapies par cellules souches dans la SEP Thérapies par cellules souches dans la SEP Rédigé en partenariat avec Sommaire Introduction 3 Qu est-ce que la SEP? 4 Que sont les cellules souches? 5 Qu est-ce qu une thérapie par cellules souches? 6

Plus en détail

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Intérêt dans la prévention et le traitement des LOMBALGIES, SCIATIQUES et RACHIALGIES et dans les MANUTENTIONS DE CHARGES

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Santé et qualité de vie des frères et sœurs d'enfants atteints de maladies chroniques

Santé et qualité de vie des frères et sœurs d'enfants atteints de maladies chroniques Université de Nantes Faculté de Médecine Année 2009 N THESE pour le DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Qualification en Pédiatrie par Domitille GRAS née le 17 août 1980 à Clermont-Ferrand Santé et qualité

Plus en détail

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Objectifs Expliquer le fonctionnement des stimulateurs et défibrillateurs Identifier

Plus en détail

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles http://perso.univ-rennes1.fr/serge.hardy/ utilisateur : biochimie mot de passe : 2007 L'ARNm, simple intermédiaire entre le

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Prise en charge cardiologique

Prise en charge cardiologique Yves Roland / Fotolia.com AFM / L. Audinet Prise en charge cardiologique et maladies neuromusculaires SEPTEMBRE 2012 Le cœur est un muscle vital pour l organisme. Telle une pompe, il propulse le sang jusqu

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION Parfois sous estimées, les orthèses de compression contention augmentent le niveau de vigilance par leur mécanisme de «rappel à l ordre», préviennent les récidives

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

L indépendance à chaque pas de la vie. Groupe. Votre meilleur allié. Visitez notre site : www.groupe-g2m.com

L indépendance à chaque pas de la vie. Groupe. Votre meilleur allié. Visitez notre site : www.groupe-g2m.com L indépendance à chaque pas de la vie. Votre meilleur allié. Groupe Visitez notre site : www.groupe-g2m.com : Votre meilleur allié. Dispositif médical unique Le système WalkAide est une neuro-orthèse de

Plus en détail

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) 1 PSAD: qui sommes nous - 1 200 000 patients toutes prestations confondues, pris en charge tous les jours à domicile en : oxygénothérapie ventilation

Plus en détail

Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale

Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale Ould Ouali.A, Amari.A, Lyazidi.O, Benbetka.L, Lakrouf.F, Rachedi.M MPR-HMUS-Staoueli 3eme congrès de la

Plus en détail

Maladies neuromusculaires chez l enfant et l adolescent : dépistage, évaluations ciblées, priorités, traitements rééducatifs et chirurgicaux

Maladies neuromusculaires chez l enfant et l adolescent : dépistage, évaluations ciblées, priorités, traitements rééducatifs et chirurgicaux 26-475-A-10 Maladies neuromusculaires chez l enfant et l adolescent : dépistage, évaluations ciblées, priorités, traitements rééducatifs et chirurgicaux E. Martin, M. Renouil, C. Lombard, J.-C. Ruzic,

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Liste des moyens auxiliaires

Liste des moyens auxiliaires Annexe 25 Liste des moyens auxiliaires 1 Prothèses Remboursement selon convention tarifaire avec l Association suisse des techniciens en orthopédie (ASTO). 1.01 Prothèses fonctionnelles définitives pour

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

Marseille 21 > 23. Novembre

Marseille 21 > 23. Novembre Marseille P a R C C H A N O T 21 > 23 Novembre 2013 PROGRAMME PROVISOIRE APPEL À COMMUNICATION INSCRIPTION Conférences plénières Le sommeil des animaux I. Tobler Syndrome d apnée : potentiel des biomarqueurs

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE La Marche dans les Affections Neurologiques gq Centrales S Injeyan JL Isambert Y Bebin S Le Doze M Cano P Fages W Loisel La Marche Fonction complexe Organisée hiérarchiquement au niveau spinal Contrôlée

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

K I N é S I T H é R A P I E & D B C

K I N é S I T H é R A P I E & D B C KINéSITHéRAPIE & DBC KINéSITHéRAPIE & DBC Informations T (+352) 23 666-810 kine@mondorf.lu Rééducation Individuelle Le service de de Mondorf Domaine Thermal propose une gamme complète de traitements individuels

Plus en détail

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS)

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS) Repères Les troubles musculo-squelettiques (TMS) rassemblent un ensemble large de pathologies qui affectent les muscles, les tendons et les nerfs des membres supérieurs et inférieurs au niveau du poignet,

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable! MYRIAD La Cour Suprême des Etats-Unis revient sur plus de 30 ans de pratique : l ADN isolé n est à présent plus brevetable! Mauvaise passe pour les inventions en biotechnologies sur le territoire américain.

Plus en détail

La reprise de la vie active

La reprise de la vie active Prothèse de hanche Les conseils de votre chirurgien La reprise de la vie active Vous êtes aujourd hui porteur d une prothèse de hanche ; elle va vous permettre de reprendre vos activités sans gène ni douleur.

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX

F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX Excès s de croissance des cotes et des cartilages causant soit une dépression d (PECTUS EXCAVATUM) soit une protrusion (PECTUS CARINATUM)

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

FONDATION DYSTROPHIE MYOTONIQUE. Guide Pratique. Version française

FONDATION DYSTROPHIE MYOTONIQUE. Guide Pratique. Version française FONDATION DYSTROPHIE MYOTONIQUE Guide Pratique Version française TABLE DES MATIÈRES 1 re partie: Introduction.... 1 Lettre de la Directrice.... 1 L association de la Fondation Dystrophie Myotonique....

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant Définitions MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe PROTECTION MULTIPLE pour enfant Voici les définitions des maladies graves et non critiques que vous pouvez retrouver dans les garanties

Plus en détail

Rééducation Posturale Globale

Rééducation Posturale Globale Rééducation Posturale Globale R.P.G. Créateur de la méthode : Philippe E. SOUCHARD France Petit guide à l attention de nos patients La Rééducation Posturale Globale est apparue en 1980 à la suite de plus

Plus en détail

Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack,

Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack, Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack, 2003), et c est la seule sorte de muscle qui peut se contracter régulièrement sans fatigue; tandis que les autres

Plus en détail

Guide des définitions des maladies graves

Guide des définitions des maladies graves Guide des définitions des maladies graves Assurance maladies graves Sun Life La vie est plus radieuse sous le soleil Guide des définitions des maladies graves Ce guide vous aidera à comprendre les maladies,

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail