QUARTIERS DU MONDE: HISTOIRES URBAINES
|
|
- Sébastien Laroche
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 QUARTIERS DU MONDE: HISTOIRES URBAINES FORMATION SUR LA VIDEO COMME OUTIL DE LA RECHERCHE-ACTION Equipe de Pikine octobre 2007 Silvana Ospina, Référente en Techniques de Communication, INCITA Alice Carré, Coordination Internationale, Quartiers du Monde
2 SOMMAIRE Introduction...3 I- Samedi 20 octobre Dynamique de familiarisation avec la caméra Initiation au langage des images : les plans, les mouvements de caméra Les différents plans et leur sens Les mouvements de caméra Les angles de la caméra Exercice pratique Travail de réflexion sur la thématique des migrations Initiation à la lecture de l image Préparation des vidéos...9 II- Dimanche 21 octobre Prise des images Visualisation des images et préparation au montage Montage des images Projection de vidéos des équipes du réseau «Quartiers du Monde»...12 III- Lundi 22 octobre Projection et analyse des vidéos Evaluation de l atelier Pistes de travail
3 Introduction La formation de l équipe du projet «Quartiers du Monde : Histoires urbaines» de Pikine en Vidéo comme outil de la Recherche-Action participative, s est tenue à Rufisque, du 20 au 22 octobre Les participants étaient au nombre de 11 jeunes, 7 filles et 4 garçons, âgés de 17 à 26 ans, accompagnés de leur facilitateur et du référent en Recherche-Action. La réalisation de la formation dans le Centre d hébergement Raoul Follereau à Rufisque, en dehors du quartier, a permis une entière disponibilité des participants et des horaires de travail étendus en soirée, tout en à proximité des lieux d intérêt pour le tournage des vidéos. La formation contenait les modules suivant : - Maniement de la caméra - Construction de l image - Montage et à l assemblage de vidéos sur ordinateur - Lecture critique des média pour l'analyse de la construction et des pratiques sociales Le but de la formation était de doter l équipe de connaissances techniques, mais également de faire en sorte qu elle s approprie des possibilités de l audio-visuel pour la lecture et l analyse de l environnement et la construction de propositions de changements sociaux. L outil audio-visuel a donc été proposé dans le cadre de la Recherche-Action sur les migrations, menée depuis avril 2007 par les équipes africaines et européennes du réseau. L équipe de Pikine avait donc au préalable travaillé et discuté des notions d émigration, immigration, exode rural, réfléchit à des problématiques et identifié des personnes et des endroits intéressants à filmer. La formation a été ponctuée de dynamiques de groupe et de veillées conviviales, propices à la construction d une ambiance chaleureuse et solidaire entre tous les participants. Nous remercions vivement tous les participants pour leur accueil et leur implication pendant ces journées de travail qui furent fructueuses. I- Samedi 20 octobre 1. Dynamique de familiarisation avec la caméra Les participants se disposent en deux rangs l un en face de l autre. La formatrice explique à une première personne le maniement de la caméra : introduction de la cassette vidéo, mise en marche, enregistrement, visionnage des images, les effacer, etc. Chacun filme alors la personne en face de lui en lui demandant de raconter quel est son rêve. Puis, chaque jeune explique à son tour le maniement de la caméra, qui change de main pour répéter ainsi l exercice. Cet exercice est très important car il nous 3
4 permet de comprendre que nous pouvons tous transmettre les connaissances acquises. Dans notre façon de faire des vidéos, personne n est propriétaire de la connaissance ni de l outil. Au contraire, en partageant ce que nous apprenons, la connaissance se déplace, évolue, s enrichit en passant de l'un à l autre. La caméra n est la propriété exclusive de personne. Cela implique une responsabilité collective : nous devons tous nous occuper du matériel avec lequel nous travaillons et savoir toujours qui en est le responsable à chaque moment. Enregistrer une vidéo est un travail collectif. On décide ensemble les sujets, les plans, les contenus de l image, les interviews. De même, tout le monde participe en filmant et en posant des questions. Par cet exercice, nous avons également appris à mieux nous connaître à travers des questions posées sur nos rêves. Cela permet de valoriser l expression des sentiments, des situations vécues, de la projection vers l avenir et de l image que l on a de soi, que l on socialise à travers la vidéo. 2. Initiation au langage des images : les plans, les mouvements de caméra L image est un langage à part entière, qui comme l écrit, comprend un «alphabet» qui permet de choisir ce qu on veut dire et de se faire comprendre : que voulons-nous montrer en faisant une vidéo? Comment construire une image en fonction de ce que l on veut montrer? 2.1. Les différents plans et leur sens 1 Il existe différents plans, et chacun a un sens dans l information qu il montre. Plan général (PG) Il situe l action et montre tous les protagonistes dans leur contexte. Il doit durer assez longtemps pour que le spectateur puisse avoir assez de repères pour assimiler les informations que le réalisateur a voulu donner : comme indiquer une situation géographique dans laquelle l'action va évoluer par la suite, un groupe de personnes... Plan d'ensemble (PE) On prend la totalité du décor et les personnages qui s'y trouvent. C'est le plan de l'exposition par excellence. Les plans d'ensemble sont souvent utilisés comme introduction ou comme conclusion d'un film, reportage... car ils permettent de situer le cadre de l'œuvre (de même que dans un texte, l'introduction va souvent du général vers le particulier, et la conclusion rouvre vers le général). 1 Adapté de : 4
5 Plan de demiensemble (PDE) Il ne couvre qu'une partie du décor ou de l'action. Il concentre l'attention sur un groupe bien particulier. Plan moyen ou Plan pied (PM ou PP) Il cadre un ou plusieurs personnages en pied. Il concentre l'attention du spectateur sur le ou les personnages, éventuellement dans un espace qui les situe. Plan italien Plan montrant un personnage jusqu'aux genoux. Plan américain (PA) Il cadre les personnages à mi-cuisses. Il rapproche encore davantage le spectateur des personnages. Le plan américain a été ainsi dénommé car c'est le plan typique des films américains des années 30 et 40. Ce type de plan permet également de montrer plusieurs personnages lors d'un dialogue sans nécessiter de modifier la position de la caméra. Plan rapproché taille (PRT) Ce plan cadre les personnages à la ceinture et montre principalement ce qu'ils disent et font sans pour autant attirer exagérément l'attention sur un détail précis. Il place les acteurs à la distance qui sépare les interlocuteurs d'une conversation, il accentue l'intimité, permet de lire les réactions psychologiques, le jeu du visage et des épaules. La durée de ce plan est en fonction du dialogue et de l'action en cours. Plan rapproché poitrine (PRP). Il a les mêmes fonctions que le plan rapproché taille, en accentuant un peu plus les traits du visage du personnage. C'est, par excellence, le plan du journaliste derrière son bureau. La durée de cette valeur de plan est liée au dialogue. Gros plan (GP) On ne voit qu'une partie d'un personnage sur laquelle on veut attirer l'attention. Il permet de lire directement la vie intérieure d'un personnage, ses émotions, ses réactions les plus intimes. C'est le plan de l'analyse psychologique. Le très gros plan Il montre un seul objet, un détail du visage, par exemple. Généralement très bref, il sert la progression du récit ou du suspense en attirant l'attention sur un détail frappant. Plan de détail C'est l'équivalent d'un gros plan mais pour un objet. Il est souvent utilisé pour mettre en valeur un détail du décor comme une carte de visite oubliée sur le lieu d'un meurtre etc. 5
6 2.2. Les mouvements de caméra Déplacer la caméra sans intention gêne le spectateur. Un mouvement de caméra doit nous amener d un point d intérêt à un autre, afin de montrer et d expliquer quelque chose. Il faut faire attention à la vitesse du mouvement : trop rapide, il sera désagréable et incompréhensible, trop lent il ennuiera. - Le zoom: la caméra est fixe et l on zoom en avant ou en arrière. Attention à ne pas en abuser l image perd en qualité et les mouvements sont souvent trop rapides. De plus, si l on zoom en avant tout en étant éloigné du sujet, le son risque de ne pas être audible. On préfèrera donc se déplacer avec la caméra, afin de se rapprocher ou s éloigner du sujet. - Le panoramique : la caméra tourne sur son axe, de manière verticale ou horizontale, en étant dans la main du caméraman immobile ou sur un trépied. Ce mouvement permet de décrire un lieu, une situation, sans avoir besoin de mots, de sous-titres ou de commentaires. Il aide aussi la narration en mettant l accent sur le point sur lequel on va s arrêter à la fin. - Le travelling: la caméra se déplace d un lieu à l autre (droite à gauche, haut ou bas) sur une grue ou par une personne qui se déplace (dans un train, sur une bicyclette, des patins, un chariot etc.) Les angles de la caméra La caméra se tient le plus souvent dans l axe horizontal par rapport à ce qu on filme. C est la meilleure position car on est à la même hauteur que la personne interviewée ou que l image que l on veut enregistrer. La plongée: Il s agir d une prise de vue du haut vers le bas, lorsque la caméra est située plus haut que l objet que l on filme. Cet objet /personne devient plus petit, comme s il avait rétréci ou était tassé. Cela peut donner l impression que la personne est inférieure, faible. Il est donc important de savoir quand on l utilise, pourquoi on l utilise et si on l utilise. La contre-plongée: C est la vue qu'a un petit enfant en regardant un adulte et qui se produit lorsque la caméra est située plus bas que l objet que l on filme. Cela donne l impression que l objet / la personne est plus grand, de grandes proportions. Il est donc important de savoir quand on l utilise, pourquoi on l utilise et si on l utilise. Il est important de connaître ces éléments pour pouvoir les utiliser lors de la réalisation d une vidéo. Mais ils sont aussi importants au moment de la lecture, de l analyse d un produit des médias, car on peut ainsi connaître quelques-unes des stratégies utilisées par ceux qui font de la télévision, du cinéma, de la publicité, pour nous faire sentir ou penser d une manière ou d une autre. Cela est également important dans le travail de pré-production (avant d enregistrer), pour décider ce que nous 6
7 voulons savoir, ce que nous voulons montrer, la manière dont nous allons le montrer, et pour qui nous voulons le montrer. Pour cela, le groupe doit définir chaque étape de la vidéo en termes d objectifs, de types d informations, d images ou de scènes, de décors (si on veut faire une fiction), ainsi que les personnes qu on veut interviewer et les questions qu on veut poser On doit faire un storyboard, où le groupe définit chaque plan, son contenu, qui va le filmer, qui l on va interviewer ou qui vont être les acteurs, et avec quelles questions ou dialogues on va intervenir. Malgré cela, il est nécessaire d avoir aussi une disposition pour improviser, pour s adapter à la réalité qu on ne contrôle pas totalement, pour pouvoir capter et profiter des éléments que l on n avait pas prévus, qu il s agisse d images ou de témoignages, pouvoir réagir pour approfondir un élément d une interview, etc Exercice pratique Les participants s exerce alors à filmer des images en ayant au préalable choisit le plan et l angle de la caméra qu ils souhaitent utiliser. Cela a permis de familiariser les participants avec l utilisation de l appareil tout en permettant aux jeunes de prendre des images d eux et du groupe, de se voir dans un petit écran, de choisir une pose, la manière dont ils souhaitent se montrer, d effacer les photos qui ne leur plaisent pas, de jouer avec leur image et celle de leurs camarades. Pendant cet exercice informel, des éléments techniques étaient également abordés, tels que : le contre-jour, le cadrage, l équilibre de l image, etc. 3. Travail de réflexion sur la thématique des migrations Avant de penser aux vidéos à réaliser sur le thème des migrations, le groupe discute du thème et expose sa problématique et les hypothèses correspondantes : Pourquoi les jeunes du quartier migrent-ils? - Avoir de l argent plus vite - Revenir dans le pays pour investir - Etre valorisé par les gens du quartier - Travailler légalement et gagner de l argent - Aider la famille - Avoir une meilleure formation - Apprendre une autre culture Le débat s engage entre les participants, suscitant témoignages, questionnements et opinons passionnées. Ces échanges sont filmés par les jeunes eux-mêmes. En effet, la vidéo est un outil de la Recherche-Action. Or la Recherche commence par chacun des jeunes du groupe, et au sein du groupe lui-même, à partir de ses propres 7
8 connaissances. Les pluies d idées et débats au sein du groupe sont un moment essentiel de la Recherche-Action, permettant aux jeunes d apprendre à construire une pensée en argumentant et en sachant écouter les autres. Filmer ces moments peut être un moyen de garder en mémoire ces moments essentiels d échange et de réflexion, qu on pourra reprendre au moment d analyser les informations recueillies qui viennent valider ou réfuter les hypothèses A partir de la formulation des questions et hypothèses du groupe, la vidéo est également un outil parmi de recueil d information. On choisira donc la vidéo quand cela est approprié, puis la forme que la vidéo prendra pour recueillir ces informations : - Jeux de rôles filmés pour analyser les représentations qu on les membres du groupe d un thème ou d une situation. - Construction d une fiction (scénario, mise en scène, distribution des rôles) qui permettra aux jeunes de représenter des situations qu ils connaissent mais qu ils ne peuvent pas filmer «en direct». - Parodies d images de films ou de publicités - Interviews approfondies d une personne en particulier - Interviews spontanés de type «micro-trottoir» Dans ce cas là, la vidéo n est pas une fin en soi, mais un outil pour répondre à l objectif d analyse du contexte et de proposition de changement social. 4. Initiation à la lecture de l image Des publicités tirées de magazines sont distribuées aux participants qui, par groupes de deux, répondent aux questions suivantes : - Qu est-ce vend l image? - Comment le produit est-il montré? - A qui s adresse cette publicité? - Quel message la publicité véhicule-t-elle? Que veut-on nous faire croire? Le groupe discute de l idée de bonheur associée à la consommation des objets cités dans les publicités, aux normes de beauté imposées, aux préjugés et aux rôles sociaux véhiculés par la publicité, selon la nationalité, le sexe, l âge, etc. Cet exercice d analyse de l image est essentiel pour décoder les messages des médias, souvent reçus de façon inconsciente, afin de les rendre conscients et donc de pouvoir se positionner. Il s agit également de savoir quels types d images le groupe veut-il construire à son tour? Reproduire les rôles et préjugés véhiculés par les images des médias locaux, nationaux et internationaux, ou construire des images véhiculant un message différent, reflétant une réalité propre aux jeunes? De façon plus générale, l image d un objet n est pas l objet lui-même, mais une représentation de cet objet, influencée par les idées de la personne qui le montre. C est pourquoi il est important que nous ayons nos propres critères sur les choses, par exemple 8
9 lorsque l on regarde la télévision. Nous ne devons pas accepter toutes les informations d un bloc, parce que ce qui nous est présenté n est pas toujours vrai à 100%. L image est une interprétation de la réalité. L image joue avec nos sens et nous aussi, nous pouvons «jouer» avec les sens d autres personnes pour leur déclarer ce que l on souhaite à travers des images. 5. Préparation des vidéos Les participants se divisent en deux groupes, en fonction du territoire où des personnes à interviewer ont été identifiées au préalable. Chaque groupe réalise son story-board, en discutant et décidant de la façon de filmer ces personnes dans leur contexte, et des questions à leur poser, selon ce que l on veut dire et montrer. L image doit s expliquer par elle-même, être compréhensible pour quelqu un d extérieur au groupe. On insiste sur l importance de reformuler les questions et les hypothèses de la rechercheaction en questions concrètes et précises, facilement compréhensibles pour des personnes extérieures au groupe, sur la différence entre questions fermées et ouvertes. Il est primordial de préparer préalablement le sujet et les questions qui intéressent le groupe, d anticiper certaines réponses pour pouvoir rebondir et approfondir, tout en ayant la capacité d être ouverts à l imprévu et de savoir écouter la personne interviewée pour pouvoir rebondir, questionner pour approfondir ses propos, etc. Un groupe ira à Pikine interviewer quatre personnes, afin de recueillir leur témoignage et/ou opinion sur l émigration. 9
10 Mr Sow : un émigré revenu dans le quartier et qui a investi dans un commerce - Pourquoi est-il parti? - Comment vivait-il? - Avait-il des amis espagnols? - Parlait-il l espagnol? - A-t-il ressenti du racisme ou s est-il senti bien accueilli? - Pourquoi est-il revenu? - Quel message à ceux qui veulent émigrer et aux Sénégalais qui sont à l étranger? - Comment se sent-il dans la société sénégalaise après avoir séjourné en Espagne? Mme N Diaye : l entendre parler de l émigration en tant que mère de famille - As-tu un fils qui a émigré? - si oui quand, où, comment, pourquoi? - si non, accepteriez-vous que votre fils puisse émigrer dans l avenir? pourquoi? - Quelles sont les retombées au niveau de la famille? - As-tu participé à son départ? - Comment t es-tu sentie au moment du départ? - Y a-t-il un vide (nostalgie)? - Comment se passe son séjour? - Quelle est ton opinion sur la migration? - Quel message aux jeunes qui veulent émigrer? Ismaela Fall : un jeune qui a émigré clandestinement - Peux-tu nous faire le récit de ton projet de migration / voyage? - Qu est-ce qui t as motivé à partir? - Quels ont été les dangers? - Pourquoi es-tu revenu? - Es-tu prêt à repartir? - Quel message pour les jeunes? L autre groupe ira à Rufisque au local de l association Bokk Xalate. Le groupe discute donc de l intention de cette vidéo et de la notion de migration. En effet, le mot est synonyme de voyage en wolof, et lorsque l on parle de migration, on se réfère à n importe quel type de déplacement. La discussion a donc comme but de clarifier la notion : partir étudier, participer à une rencontre de jeunes ou à une formation, partir en vacances, n est pas le même sens qu un projet migratoire, qui implique de quitter le pays en ne sachant pas quand sera le retour, avec un but économique, celui d aider sa famille en lui envoyant de l argent. L hypothèse du groupe est finalement que : la migration a un côté positif et un côté négatif, ce qui sera vérifié à travers les questions posées à des enfants pendant un atelier de peinture pendant lequel ils dessineront leur représentation de l émigration, ainsi qu à des personnes du quartier qui connaissent le thème ou ont vécu une expérience migratoire. 10
11 II- Dimanche 21 octobre 1. Prise des images Chaque groupe se rend dans les quartiers pour rencontrer les personnes à interviewer. Les différents rôles sont distribués entre tous les participants : prise des images, prise du son, interview. Les groupes doivent faire face aux imprévus : personnes identifiées non disponibles, témoignages imprévus, nouvelles questions à poser. 2. Visualisation des images et préparation au montage De retour au centre d hébergement, chaque groupe visionne les images prises sur l écran de la caméra en notant les images à couper au montage : contre-jour, erreur de micro, plan trop long, image mal cadrée, etc. Chaque groupe réfléchit également au titre à donner à son film et aux musiques qu il souhaite insérer. S engage une discussion en plénière sur le tournage des images. On souligne le lien entre caméra et pouvoir : manier la caméra donne du pouvoir. Celui-ci est entre les mains du groupe, qui doit apprendre à la gérer en respectant les personnes filmées. Il faut toujours demander l autorisation des personnes que l on veut filmer, leur expliquer la démarche et ce que l on fera des images, revenir leur projeter la vidéo terminée. De la même façon, c est au groupe de décider qui il veut filmer, en fonction des objectifs du travail de Recherche-Action, et ne pas céder aux appels de personnes déjà détentrices de pouvoir et qui voudront utiliser la possibilité d être filmées pour le renforcer. 11
12 Ainsi, le groupe doit toujours avoir conscience de ce qu il veut faire et ce qu il est en train de faire par rapport à ses propres objectifs, à savoir ce qu il veut apprendre et ce qu il veut montrer. 3. Montage des images A tour de rôle, chaque groupe d initie au montage des images sur le logiciel Pinnacle 2. Avec l ordinateur connecté à Internet, en cliquant sur l icône «aide» du logiciel, on peut trouver des réponses aux questions et problèmes techniques. Le montage demande du temps. Il faut se familiariser petit à petit avec les éléments techniques, en essayant, en se trompant, en recommençant Le montage d une vidéo est un moment de réflexion et d échange. En effet, les images sont un support pour la réflexion et l analyse d un thème et/ou d une situation et le choix des images doit être argumenté et négocié au sein du groupe : pourquoi choisit-on de garder cette image plutôt qu une autre lors du montage, que veut-on dire/montrer, pourquoi? Quand nous utilisons une caméra, nous choisissons de montrer une petite partie de réalité. C'est-à-dire que nous choisissons ce que nous pensons devoir être montré. Il faut donc toujours se demander : qui prend la décision de laisser ceci ou cela dans une vidéo ou pas, et pourquoi? Ainsi, une discussion intéressante a lieu sur la possibilité de supprimer une image d ordures, donnant une «mauvaise impression» du quartier. Le groupe se demande alors ce qu il veut montrer : la réalité ou une réalité embellie? Les images de l Europe que l on voit à la télévision et qui nous font rêver, sont-elles aussi la réalité, toute la réalité ou une réalité embellie, avec des images qui ont été coupée au montage? 4. Projection de vidéos des équipes du réseau «Quartiers du Monde» Pendant que l un des groupes réalise le montage de sa vidéo, l autre visionne la vidéo collective du réseau sur les Discriminations. Le film est analysé et commenté par les participants, tant sur le fond que sur la forme, soulignant en particulier toutes les possibilités qu ont utilisées les autres équipes pour réaliser leurs images : - Interviews approfondies - Micro-trottoir - Dessin animé - Fiction jouée par les jeunes - Conversation au sein du groupe - Témoignages masqués
13 On remarque que le fait d analyser les images des autres nous interroge sur notre propre réalité : quelles sont les différences, quelles sont les similitudes de contextes, de situations, de relations, de préjugés, etc.? L un des intérêts du travail en réseau est de se confronter eu regard de l autre, et de poser son regard sur l autre, afin de s interroger soi-même et sa propre société. III- Lundi 22 octobre 1. Projection et analyse des vidéos Chaque vidéo est projetée en plénière. Les membres du groupe qui ne l a pas réalisée expliquent ce qu ils ont compris et font des commentaires de façon à pouvoir améliorer collectivement la pratique. Puis les personnes ayant participé à la réalisation livrent leurs impressions et leurs explications. 2. Evaluation de l atelier On procède l évaluation de l atelier lors d un tour de table où chacun s exprime sur les questions suivantes : Qu est-ce que j ai appris/aimé? Toucher la caméra, enregistrer des images, interviewer La partie théorique Qu est-ce que je n ai pas aimé / Quelles ont été mes difficultés? Le montage, à cause du manque de temps et de concentration La fatigue quand on tient la caméra Est-ce que j ai envie de travailler la vidéo? Comment? Poursuivre la formation Etre journalise Travailler en collectif Difficulté de concentration Faire des recherches sur d autres thèmes Poser des questions, parler avec les gens Faire des vidéos pour des personnes qui ne sont pas Le montage Analyser le message des images Les exercices pratiques Manier la caméra est une grande responsabilité Préparer les questions allées à l école Faire des vidéos sur les activités de l association (enfants et jeunes travailleurs) Lancer des messages Faire passer nos vidéos sur la chaîne de TV communautaire de Pikine AGR 13
14 3. Pistes de travail Ensemble, jeunes, facilitateurs et formatrices proposent alors les pistes de travail suivantes à court terme : - Transmettre les connaissances acquises aux autres jeunes n ayant pas pu participer à la formation - Continuer le travail de montage des vidéo afin d en raccourcir la durée - Projeter les vidéos aux personnes interviewées et à la communauté - Traduire les vidéos en français afin qu elles puissent être visionnées par les autre équipes du réseau - Trouver un financement local pour l achat d un ordinateur uniquement consacré au montage - Contacter une personne ressource qui puisse accompagner les jeunes à l utilisation du logiciel de montage. A moyen terme, les jeunes proposent d organiser des formations auprès d associations locales. Ces formations qui pourraient être rémunérées, permettraient de valoriser l expérience des jeunes, de renforcer leur autonomie tout en transmettant le savoir acquis. 14
A1 Parler avec quelqu un Je peux dire qui je suis, où je suis né(e), où j habite et demander le même type d informations à quelqu un. Je peux dire ce que je fais, comment je vais et demander à quelqu un
Plus en détailPoste 4 le montage. Le montage
1/11 Le montage Conseils et astuces pour le montage de clips vidéo Situations de montage modèles Exercice pratique Information aux enseignants: logiciel de traitement vidéo 2/11 Un montage parfait! Description
Plus en détailEn direct de la salle de presse du Journal virtuel
Français En direct de la salle de presse du Journal virtuel Écrire des textes variés Guide En direct de notre salle de presse Guide R ENSEIGNEMENTS GÉNÉRA UX EN DIRECT DE NOTRE SA LLE DE PRESSE MISE À
Plus en détailMinistère des Affaires étrangères et européennes
Ministère des Affaires étrangères et européennes Direction de la coopération culturelle et du français Regards VI, DVD 1 Culture Réalisation Isabelle Barrière, Thomas Sorin (CAVILAM) Rédaction Thomas Sorin
Plus en détailUNE SÉRIE D'AUTO- REPORTAGES SUR
UNE SÉRIE D'AUTO- REPORTAGES SUR QUESTIONS : QU'EST CE QUI RELÈVE DÉJÀ D'UN LYCÉE ÉCOLOGIQUE ET SOCIAL? QU'EST CE QUI VIENDRA BIENTÔT ENRICHIR LA SITUATION PRÉSENTE? LE PROJET DIMENSION PÉDAGOGIQUE : amener
Plus en détailGROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS
Strasbourg, 17 février 2010 [cdcj/cdcj et comités subordonnés/ documents de travail/cj-s-ch (2010) 4F final] CJ-S-CH (2010) 4F FINAL GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH)
Plus en détailSCIENCE-ACTUALITÉS. Isabel Santos Journaliste-reporter, rédactrice adjointe Science-Actualités Cité des Sciences et de l Industrie, Paris, France
SCIENCE-ACTUALITÉS Isabel Santos Journaliste-reporter, rédactrice adjointe Science-Actualités Cité des Sciences et de l Industrie, Paris, France Rappel historique La salle Science-Actualités a été inaugurée
Plus en détailOrganisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive
Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question
Plus en détailExecutive Summary. Résultats clés: Performance globale au 19/05/2015 :
Executive Summary Vue d'ensemble de la campagne : Margouillaprod est une société de production de films institutionnels et publicitaires, elle propose des prestations de film pour des évènements tels que
Plus en détailLES BASES DU COACHING SPORTIF
LES BASES DU COACHING SPORTIF Module N 1 Motivation, concentration, confiance, communication Module N 2 L apprentissage : «Apprendre à apprendre» LES BASES DU COACHING SPORTIF APPRENTISSAGE PLAISIR PERFORMANCE
Plus en détailChez les réparateurs de zém
Chez les réparateurs de zém Thèmes Questions de société, vie quotidienne Concept Le webdocumentaire Indépendances africaines, documentaire conçu spécifiquement pour le web, offre un voyage dans 16 pays
Plus en détailDanseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant
Les métiers du spectacle vivant Filière : artistique Domaine : art chorégraphique Appellations voisines : artiste chorégraphique Autres métiers du domaine : chorégraphe, maître de ballet, notateur Danseur
Plus en détailDESCRIPTEURS NIVEAU A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues
DESCRIPTEURS NIVEAU A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES Activités de production et stratégies PRODUCTION ORALE MONOLOGUE SUIVI
Plus en détailSimulation d une entrevue
Simulation d une entrevue Grande compétence B : Communiquer des idées et de l information Groupe de tâches B1 : Interagir avec les autres B3 : Remplir et créer des documents Voies : Emploi, Formation en
Plus en détailQu est-ce qu une tâche?
Qu est-ce qu une tâche? «Tâches», «Perspective actionnelle», «activités centrées sur le sens» Ce sont des concepts dont on entend beaucoup parler dans notre profession, mais que signifient-ils exactement?
Plus en détailJustine Ludi. HEAD Genève
Justine Ludi HEAD Genève Laura Wohlgehaben HEAD Genève Karine Laurence EAVM Montréal Projet Évolution chronologique du projet. Nos projets étaient quasi identiques lors de la formation des groupes. Dans
Plus en détailConférence. Comment améliorer le taux de conversion de votre boutique en ligne grâce au design sous Prestashop? Réalisé par ECOMIZ
Conférence Comment améliorer le taux de conversion de votre boutique en ligne grâce au design sous Prestashop? Réalisé par ECOMIZ Table des matières Présentation d'ecomiz...2 Pré-requis...2 Visibilité
Plus en détailPARLEZ-MOI DE VOUS de Pierre Pinaud
MyFrenchFilmFestival.com Fiche d activités pour la classe PARLEZ-MOI DE VOUS de Pierre Pinaud Thèmes : la famille, les rapports avec les autres. Parcours niveaux B1 : en bref Après une mise en route autour
Plus en détailLa question suivante était bien sur comment créer un groupe d étude avec des compagnons distants de plusieurs milliers de km? La réponse fût: Skype.
Je voudrais partager avec vous l expérience de notre groupe d étude avec la technologie Skype. Pour autant que je sache c est le premier groupe d étude à utiliser Skype hebdomadairement et d une manière
Plus en détailLes adolescents, leur téléphone portable et l'internet mobile. Octobre 2009
Les adolescents, leur téléphone portable et l'internet mobile Octobre 2009 1. Quelle est la panoplie multi-média des adolescents en 2009? 2. Et le téléphone mobile en particulier, qui est équipé / qui
Plus en détailSavoir construire une photographie. Connaitre la base en technique photographique. Savoir traduire le message du mouvement en image.
Savoir construire une photographie Connaitre la base en technique photographique Savoir traduire le message du mouvement en image. Son contenu Sa composition La technique photographique L œil du photographe
Plus en détail10h-13h Tour de table / Accompagnement de projet Intervenants: Alaa Homsi (Club international des Jeunes à Paris)
Samedi : 10h-13h Tour de table / Accompagnement de projet Intervenants: Alaa Homsi (Club international des Jeunes à Paris) La séance a commencé par un tour de table afin de présenter chaque association
Plus en détailHier, Mathilde rencontrer son professeur. A pu A pue. Les animaux.malades pendant une courte période. Sont été Ont été Sont étés
Hier, Mathilde rencontrer son professeur. A pu A pue Les animaux.malades pendant une courte période. Sont été Ont été Sont étés Le facteur.le paquet à la vieille dame. Est monté A monté Marie 7 ans la
Plus en détailTo buzz or not to buzz?
Georges CHÉTOCHINE To buzz or not to buzz? Comment lancer une campagne de buzz marketing Groupe Eyrolles, 2007 ISBN : 978-2-212-53812-0 CHAPITRE 5 Recruter, former, animer les évangélistes Les vecteurs
Plus en détailUtilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions.
Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions. Ces quelques lignes ne rendent pas compte d une expérimentation organisée à priori mais d un changement de pratique qui demeure en évolution.
Plus en détailSouriez. vous êtes. écouté
:) Souriez vous êtes écouté 2 Particuliers (p.8-9) Associations Collectifs (p.10-13) Entreprises Sociales (p.14-17) Institutions (p.18-19) Modules à la carte p.9 Les cycles courts p.9 Le cycle long p.9
Plus en détailPROJET MULTIMEDIA 2005/2006
PROJET MULTIMEDIA 2005/2006 Projet : Mise en page d affiches clôturant ou annonçant une activité (sortie, visite ) Structure : accueil périscolaire / accueil quartier / local jeune Secteur enfance et jeunesse
Plus en détailAnalyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015
Réforme des rythmes scolaires Projet Educatif de territoire d Evecquemont Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 A Du PEDT au comité de suivi et d évaluation de la réforme
Plus en détailFrançais langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches
Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches Niveau A2.1 Descripteur global La personne peut : comprendre des phrases isolées et des expressions fréquemment
Plus en détailTechniques d accueil clients
Techniques d accueil clients L accueil est une des phases capitales lors d un entretien de vente. On se rend tout à fait compte qu un mauvais accueil du client va automatiquement engendrer un état d esprit
Plus en détailAide à l utilisation
Aide à l utilisation Moteur de recherche d établissements On peut accéder au moteur de recherche des déplacements interurbainsurbains à travers le menu vertical ou à partir du menu central. Cet outil facilite
Plus en détailEst-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49
Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49 Fiche pédagogique Le thème du 49 e épisode dirige l attention sur une question fondamentale lorsqu il s agit de développer la pensée des enfants,
Plus en détailLa sécurité sur Internet
La sécurité sur Internet si on en parlait en famille? Petit guide à l usage des parents Internet pour tous Internet de demain Réalisé avec l aide du ministère de l Enseignement supérieur et de la Recherche
Plus en détailUNE ÉVALUATION Une évaluation c est quoi, çà sert à quoi? Evaluer mon projet et son plan d action pour le faire durer
MODULE ÉVALUER SON PROJET COMPRENDRE UNE ÉVALUATION Une évaluation c est quoi, çà sert à quoi? Evaluer mon projet et son plan d action pour le faire durer L ÉVALUATION DE L IMPACT SOCIAL L Impact Social
Plus en détailDossier de Presse SAFETY FIRST
Dossier de Presse SAFETY FIRST 10 Février 2015 Pour vous médias, votre rôle primordial est de nous accompagner tout au long de cette campagne. Votre pierre à l édifice se traduirait par votre rôle de relais
Plus en détailMinistère des Affaires étrangères et européennes Direction de la politique culturelle et du français Regards VII
Ministère des Affaires étrangères et européennes Direction de la politique culturelle et du français Regards VII 9. L autolib à Lyon Réalisation Thomas Sorin, CAVILAM Rédaction Frédérique Gella, CAVILAM
Plus en détailAspects pratiques de la pédagogie Pikler
Paola Biancardi Aspects pratiques de la pédagogie Pikler Le CVE de Grattapaille dans lequel je travaille comme directrice, se trouve dans les hauts de Lausanne et regroupe deux sites : la Nurserie Sous-Bois
Plus en détailMETHODE IDENTIFIER LA NATURE D UN DOCUMENT
METHODE IDENTIFIER LA NATURE D UN DOCUMENT Dire «ce document est un texte» ou «c est un tableau de statistiques», cela ne suffit pas à donner avec précision la nature d un document. Plus cette nature est
Plus en détailI/ Qu est-ce que l aphasie? French
I/ Qu est-ce que l aphasie? French Vous avez, vraisemblablement, récemment eu à faire à l aphasie et ce, pour la première fois. L aphasie appelle d emblée quelques questions comme : qu est-ce que l aphasie,
Plus en détail6 ème FONCTIONS. Pratiquer une démarche scientifique et technologique. Capacités
6 ème FONCTIONS Les exercices de ce chapitre permettent de travailler des compétences scientifiques du socle commun. Pratiquer une démarche scientifique et technologique Capacités Rechercher, extraire
Plus en détailPROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET
PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES
Plus en détailLorsqu une personne chère vit avec la SLA. Guide à l intention des enfants
Lorsqu une personne chère vit avec la SLA Guide à l intention des enfants 2 SLA Société canadienne de la SLA 3000, avenue Steeles Est, bureau 200, Markham, Ontario L3R 4T9 Sans frais : 1-800-267-4257 Téléphone
Plus en détailStagiaire Ecole professionnelle supérieure (EPS)
Département fédéral des affaires étrangères DFAE Direction des ressources DR Personnel DFAE Stagiaire Ecole professionnelle supérieure (EPS) L ensemble des données figurant dans ce questionnaire sont soumises
Plus en détailMigration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas
Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de
Plus en détailAtelier Campagne Marketing social
Atelier Campagne Marketing social Vous devez mettre sur pied, au cours de ce bref atelier, une campagne de marketing social. Vous devrez aussi justifier vos activités de communication. Le nom d une organisation
Plus en détailPRENOM NOM DE L ENTREPRISE DATE DU STAGE METIER
NOM DATE DU STAGE METIER PRENOM NOM DE L ENTREPRISE L ENTREPRISE L ENTREPRISE Dates du stage :... Nom de l entreprise :.. Adresse de l entreprise :...... Que fait-on dans cette entreprise?. Combien de
Plus en détailConceptrice-Réalisatrice / Cadreuse / Monteuse / JRI
Marion Lecareux Tel : 06 66 94 89 28 Adresse : 18 rue Eugène Varlin - 75010 Paris Date de naissance : 17/12/1984 Mail : marion.lecareux@gmail.com Site web : www.fabrique-images.fr Conceptrice-Réalisatrice
Plus en détailCahier de charge application cartographie (base de données des acteurs et des lieux culturels)
Cahier de charge application cartographie (base de données des acteurs et des lieu culturels) Page 1 sur 19 TABLE DES MATIERES Cahier de charge application cartographie... 1 (base de données des acteurs
Plus en détailRèglement du Concours "Filme nous la Comté"
Règlement du Concours "Filme nous la Comté" La première édition du concours se tiendra en 2015. Ce dernier est organisé par l'association Club Ciné d'yronde et Buron, loi 1901. Le concours "Filme nous
Plus en détailDécouvrez ce que votre enfant peut voir
23 Chapitre 4 Découvrez ce que votre enfant peut voir De nombreux enfants qui ont des problèmes de vue ne sont pas totalement aveugles. Ils peuvent voir un peu. Certains enfants peuvent voir la différence
Plus en détailDépouillement questionnaire satisfaction TAP
Dépouillement questionnaire satisfaction TAP Un questionnaire par élève avait été remis. Il y a eu le retour de 102 questionnaires sur 240 distribués (soit 42.). Ceci est un bon taux de réponse qui permet
Plus en détailArchivistes en herbe!
Les archives c est quoi? Un archiviste travaille avec des archives. Oui, mais les archives c est quoi? As-tu déjà entendu ce mot? D après toi, qu est-ce qu une archive? 1. Les archives ce sont des documents
Plus en détailL'accessibilité en questions
L'accessibilité en questions ( ) c est notre société toute entière que nous aidons à respirer, à mieux vivre, à être plus humaine. Jacques Chirac Interview télévisée du 14 juillet 2002 Sommaire L éditorial
Plus en détailHorizons Solidaires. Un portrait photographique et sonore de l Économie Sociale et Solidaire aujourd hui
Horizons Solidaires Un portrait photographique et sonore de l Économie Sociale et Solidaire aujourd hui «Nous sommes à un moment de l histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l espèce humaine :
Plus en détailTitre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.
Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence
Plus en détailFrançais. La PBZ en bref
Français La PBZ en bref 2 La PBZ vous souhaite la bienvenue La PBZ est la bibliothèque publique de Zurich. ---------------------------------------------------------------------------- Toutes les informations
Plus en détailSalle de technologie
Prénom : Nom : Classe : Date : Salle de technologie Séquence Le dessin technique Définition du dessin technique : Le dessin technique est un ensemble de règles pour représenter des objets ; ces règles
Plus en détailPanorama Caractéristiques Spécificités Techniques Accessoires Produits Compatibles Avis de consommateurs
1 sur 5 09.10.2013 12:19 France Pour acheter maintenant, appelez-nous: 01 55 69 51 27 Lun-Ven de 9h à 18h, Sam de 10h à 16 h Produits professionnels Produits Offres Boutiques Assistance Communauté My Sony
Plus en détailNON MAIS T AS VU MA TÊTE!
La compagnie Lucamoros présente NON MAIS T AS VU MA TÊTE! et autres images (portrait volé, face à face) Spectacle sans paroles et en 3 tableaux pour un peintre-clown et sa toile Compagnie Lucamoros 1 Premier
Plus en détailFormations au tournage et au montage vidéo. Monter un film avec. Imovie 11
Formations au tournage et au montage vidéo Monter un film avec Imovie 11 L'interface Il est possible de choisir si l'on souhaite avoir sa timeline en haut ou en bas, grace au bouton ci-dessous qui se situe
Plus en détailTux Paint. 1. Informations générales sur le logiciel. Auteur : Bill Kendrick et l équipe de développement de New Breed Software
1. Informations générales sur le logiciel Auteur : Bill Kendrick et l équipe de développement de New Breed Software Version : 0.9.13 Licence : GPL Date de parution : octobre 2004 Environnement requis :
Plus en détailSaisissez le login et le mot de passe (attention aux minuscules et majuscules) qui vous ont
I Open Boutique Sommaire : I Open Boutique... 1 Onglet «Saisie des Produits»... 3 Création d'une nouvelle fiche boutique :... 3 Création d'une nouvelle fiche lieux de retraits :... 10 Création d'une nouvelle
Plus en détailCohésion d Equipe - Team Building
Public concerné : Cadres et cadres supérieurs. Cohésion d Equipe - Team Building Objectifs : Comprendre les mécanismes de fonctionnement d une équipe. Comprendre les rôles de chacun et le rôle de l encadreur.
Plus en détailFICHE METIER. «Opérateur de prises de vue» Opérateur de prises de vue vidéo. Cadreur. Pointeur vidéo APPELLATION(S) DU METIER DEFINITION DU METIER
Opérateur de prises de vue Version 1 «Opérateur de prises de vue» APPELLATION(S) DU METIER Opérateur de prises de vue vidéo Cadreur Pointeur vidéo DEFINITION DU METIER L'opérateur de prises de vue assure
Plus en détailFormation : WEbMaster
Formation : WEbMaster Objectif et Description : Centre Eclipse vous propose une formation complète WebMaster, vous permettant de : Utiliser dès maintenant les nouveautés du web2, ainsi alléger les besoins
Plus en détailCALAMEO. Publier et partager vos documents sur la toile
CALAMEO Publier et partager vos documents sur la toile Présentation : Calameo permet de publier tout type de document (word, powerpoint, pdf..) dans un format web très agréable à la lecture, le tout via
Plus en détailQui sont les migrants? Question 1. Qui sont les migrants?
Question 1 Qu est-ce qu un immigré? Qu est-ce qu un réfugié? Question 3 Quel est le nombre de personnes qui quittent leur pays pour des raisons climatiques? -30 millions -1 million -250 millions Question
Plus en détailESPACE MULTIMEDIA DU CANTON DE ROCHESERVIERE
ESPACE MULTIMEDIA DU CANTON DE ROCHESERVIERE Atelier «pour approfondir» Montage vidéo avec Windows Live Movie Maker 1 Présentation de Windows Live Movie Maker Windows Live Movie Maker est le logiciel de
Plus en détailADVENTURES IN FRONT OF THE TV SET Dossier pédagogique
ADVENTURES IN FRONT OF THE TV SET Dossier pédagogique L Armada Productions 3, rue de Lorraine 35000 Rennes 02 99 54 32 02 www.armada-productions.com www.adventuresinfrontofthetvset.com Contact / Salima
Plus en détailLE MARKETING DU CINEMA et de l AUDIOVISUEL. Présentation du Marketing appliqué au cinéma & à l audiovisuel
LE MARKETING DU CINEMA et de l AUDIOVISUEL Présentation du Marketing appliqué au cinéma & à l audiovisuel Sommaire PRESENTATION GENERALE DU MARKETING: Qu est-ce que le Marketing? Introduction et définition
Plus en détailEtre parent-s d adolescent-e
LA LETTRE AUX PARENTS N o 1 Chers parents, Etre parent d un-e adolescent-e n est pas toujours une chose facile, vous le savez bien! Bien sûr, vous vous réjouissez de voir grandir votre enfant, et de lui
Plus en détailRèglements. des bibliothèques. de Terrebonne. ville.terrebonne.qc.ca 450 961-2001
RegBibioTRB-2015-final_Layout 1 15-07-07 11:19 Page 1 Règlements des bibliothèques de Terrebonne ville.terrebonne.qc.ca 450 961-2001 Règlements des bibliothèques publiques DE TERREBONNE Définitions ABONNÉ
Plus en détailAudio pour HDSLR. «Comment obtenir un son professionnel en filmant avec un reflex numérique?»
Audio pour HDSLR «Comment obtenir un son professionnel en filmant avec un reflex numérique?» LA PROBLEMATIQUE Le son est bien ce qui fait une des différences fondamentales entre la photo et la vidéo. Et
Plus en détailNos solutions pour vous apporter des clients sérieux et développer votre chiffre d affaires 29/10/2014
Nos solutions pour vous apporter des clients sérieux et développer votre chiffre d affaires 1 Nos solutions pour vous apporter des clients sérieux et développer votre chiffre d affaires Les Journaux du
Plus en détailLAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES Tout à l heure, le Président de la République m a demandé, avec le Premier ministre, de vous apporter un certain nombre d éléments sur le contexte dans
Plus en détailAtelier Jerry au - - TOGO JERRY DO IT TOGETHER
Atelier Jerry au TOGO JERRY DO IT TOGETHER Sommaire 1. Qui sommes-nous?...2 2. Nos objectifs...2 3. Notre partenaire : Jerry Do It Together...2 4. Pourquoi Jerry au TOGO?...3 5. Présentation de l évènement
Plus en détailJe découvre le diagramme de Venn
Activité 8 Je découvre le diagramme de Venn Au cours de cette activité, l élève découvre le diagramme de Venn et se familiarise avec lui. Pistes d observation L élève : reconnaît les éléments du diagramme
Plus en détailEN FRANÇAIS FACILE! #18. - page 2 - - page 4 - - page 6 - «ouvrir l espace par des actes» wax, bazin et cours de français. septembre / octobre 2013
EN FRANÇAIS FACILE! - page 2 - fréquence ftm - page 4 - L autogestion : un horizon? - page 6 - «ouvrir l espace par des actes» - PAGE 8 - wax, bazin et cours de français septembre / octobre 2013 #18 supplément
Plus en détailFOIRE AUX QUESTIONS. A la sortie 38 FREJUS, sur la D4 au 3775 rue des combattants d Afrique du Nord
FOIRE AUX QUESTIONS -SITUATION Comment se rendre à la Baume La Palmeraie? Par avion, vous arrivez à l aéroport de Nice, vous prenez soit un taxi (100 euros le trajet) ou la navette (20 euros par personne
Plus en détail9 Référentiel de missions de l agence du service civique
BINOME 21 PROJET ASSOCIATIF 2011-2013 Pour une solidarité intergénérationnelle Erard Marie-Françoise Sommaire 1 Objectifs 2 Chartes 3 Fonctionnement de l association 4 Etude préalable 5 Projet actuel 6
Plus en détailFrench 2 Quiz lecons 17, 18, 19 Mme. Perrichon
French 2 Quiz lecons 17, 18, 19 Mme. Perrichon 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. Est-ce que tu beaucoup? A. court B. cours C. courez -Est-ce qu'il aime courir? -Oui, il fait du tous les jours. A.
Plus en détailÀ propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM
fiche pédagogique FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM Par Paola Bertocchini et Edvige Costanzo Public : Futurs enseignants en formation initiale et enseignants en formation continue Objectifs Prendre
Plus en détailQuestionnaire Enfants Projet Accueil dans les BM
1 HEG- 2006- Cours Statistique et techniques d'enquête Questionnaire Enfants Projet Accueil dans les BM "Nous sommes des étudiants de la Haute Ecole de Gestion à Genève nous faisons des études pour travailler
Plus en détailLes grandes fonctions du tuteur
Agence Erasmus+ Jeunesse & Sport Les grandes fonctions du tuteur Ce document rend compte de travaux effectués en ateliers par les participants lors des sessions de formation de tuteurs SVE organisées depuis
Plus en détailStromae Alors on danse
Chanson Stromae Alors on danse Alors on danse (x 3) Qui dit études dit travail, Qui dit taf 1 te dit les thunes 2, Qui dit argent dit dépenses, Qui dit crédit dit créance 3, Qui dit dette te dit huissier
Plus en détailLa notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire :
La notion de besoin peut décrire : une expérience vécue dont la personne est parfaitement consciente : Exemple : «J ai besoin de me divertir»; La notion de besoin peut décrire : 2. «une exigence née de
Plus en détailMON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1
Nom : Prénom :.. MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Récapitulatif pour la validation du Diplôme National du Brevet (Attestation du Niveau A2 en Langue Vivante) : ACTIVITES
Plus en détailAccompagnement amont court en parallèle de l étude du dossier. Proposer une solution d assurance adaptée aux besoins du chef d entreprise financé
Adie et vous. Nos Missions: Des missions qui traduisent les valeurs de l ADIE fondées sur la confiance dans les capacités de chacun et le droit fondamental d entreprendre Financer les créateurs d entreprise
Plus en détailConfidentiel B.Production
Avril 2014 Novembre 2013 1 Présentation Agence 2 Présentation de l agence B.Production est une agence de Prestations Audiovisuelles, Drone, Web et Motion Design, 100 % indépendante des grands groupes de
Plus en détail6Des lunettes pour ceux qui en ont besoin
6Des lunettes pour ceux qui en ont besoin Des lunettes pour ceux qui en ont besoin De nombreuses personnes dans le monde sont atteintes d erreurs de réfraction. Cela signifie que leurs yeux ne voient pas
Plus en détailQu est-ce qui différencie une bonne photo d une mauvaise? Trois éléments sont importants : La composition L éclairage La qualité et la résolution
PRENDRE DE MEILLEURES PHOTOS 101 Par Lesley Ouimet Rien de plus facile que de prendre une photo numérique, mais c est un peu plus difficile de prendre une bonne photo numérique. Qu est-ce qui différencie
Plus en détailRéaliser un journal scolaire
Réaliser un journal scolaire 1/ Connaître le journal et ses contenus Pour que les élèves puissent à leur tour devenir producteurs, il faut absolument qu ils apprennent à connaître le journal et ses contenus.
Plus en détailI/ CONSEILS PRATIQUES
D abord, n oubliez pas que vous n êtes pas un enseignant isolé, mais que vous appartenez à une équipe. N hésitez jamais à demander des idées et des conseils aux autres collègues (linguistes et autres)
Plus en détailDans le cadre du décret Education Permanente. La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE. (11 074 signes espaces compris)
1 Dans le cadre du décret Education Permanente La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE (11 074 signes espaces compris) Le volontariat et ses limites dans le secteur social et des soins
Plus en détailVRAC 21 avril 2007 - Visite au cinéma Casino de Cossonay
VRAC 21 avril 2007 - Visite au cinéma Casino de Cossonay Un siècle! Par décision du Conseil municipal le 24 février 1896, quelques conseillers communaux de Cossonay fondent, avec le médecin et le pharmacien
Plus en détailC R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques
C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants
Plus en détailPROJET D ETABLISSEMENT
PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter
Plus en détailDossier de presse Holimeet
Dossier de presse Holimeet Mardi 9 juin 2015 holimeet@gmail.com holimeet.fr Table des matières Communiqué Présentation de Holimeet 3 4-5 Le concept Holimeet, dans la mouvance du tribalisme planétaire La
Plus en détailNOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE. des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège...
NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège......... SOMMAIRE Avant le stage Le cahier de stage. 2 Conseil au stagiaire. 3 Fiche d identité de l élève
Plus en détailInterview de Hugo, coordinateur de l espace de coworking de La Cordée Perrache (Lyon)
12/06/2013 Interview de Hugo, coordinateur de l espace de coworking de La Cordée Perrache (Lyon) Coop alternatives 47, rue de la Garde 69005 Lyon - 06 48 03 74 14 - contact@coop-alternatives.fr This document
Plus en détail