La pédagogie du projet en ZEP comme solution au manque de confiance en soi : la fabrication d un album en CP

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1 IUFM de l Académie de Montpellier Site de Perpignan CHAFIOL Sonya La pédagogie du projet en ZEP comme solution au manque de confiance en soi : la fabrication d un album en CP Discipline concernée : littérature Classe concernée : CP Ecole primaire Victor Hugo, Perpignan Tuteur de mémoire : M. PARAYRE Assesseur : Mme JOURDAN Magali Année universitaire

2 Résumé en français : La pédagogie de projet permet-elle d améliorer la concentration des élèves dans les écoles en zone d éducation prioritaire? Le fait de donner un sens aux apprentissages est-il un facteur de motivation? La finalisation d un projet de classe permet-elle de renforcer le lien institution scolaire / famille? La mise en place de la démarche de projet dans une classe de CP à l école primaire Victor Hugo a permis de valider cette pédagogie. Ces pages décrivent les raisons de cette pratique et les dispositifs correspondants à la fabrication d un album. Ce mémoire rend donc compte des bénéfices d une telle démarche. Résumé en espagnol : La pedagogía del proyecto permite mejorar la concentración de los alumnos en las escuelas en zona educación prioritaria? Dar sentido a los aprendizajes es un factor de motivación? La finalidad de un proyecto de una clase permite reforzar el lazo entre la institución escolar y la familia? La puesta en sitio de la enfoque de proyecto en una clase de curso preparatorio a la escuela de EGB Victor Hugo ha permido validar esta pedagogía. Estas páginas describen las razónes de esta práctica y los dispositivos correspondientes a la fabricación de un album. Esta memoria refleja de los beneficios de esta enfoque. Mots Clés : pédagogie du projet, élèves en difficulté, ZEP, création d un album - 1-

3 Mention et opinion motivée du jury : - 2-

4 Sommaire : Introduction 4 I. La pédagogie de projet en ZEP. 4 A. Les élèves en ZEP.5 B. La pédagogie de projet Définition générale 7 2. Pourquoi l utiliser en ZEP? 10 II. Le projet de fabrication d un album au CP en ZEP...13 A. La construction du projet Pourquoi dans ma classe? Pourquoi le domaine du dire, lire, écrire? Comment?.16 B. Le déroulement du projet Les connaissances procédurales La citoyenneté Les activités d écriture Les activités de lecture Le domaine de la découverte du monde Les TICE Les arts visuels 28 C. Analyse de la pratique Bilan de la pédagogie de projet Bilan personnel..31 Conclusion 32-3-

5 Introduction : 85 % des établissements classés en zone d éducation prioritaire sont des écoles primaires. Ces établissements accueillent souvent des enfants de milieu économiquement et culturellement défavorisés, souffrants d une image négative véhiculée par la société. Ces élèves ont un comportement en classe qui montre leur démotivation pour le travail scolaire mais qui trahit aussi le manque de confiance en eux en ce qui concerne les apprentissages. Il est donc urgent de remédier à cette situation pour que l école accomplisse une de ses missions principales : donner une égalité des chances à tous. C est dans cette optique qu on doit rechercher une pédagogie appropriée à ce public. Une des réponses à ce problème pourrait-elle être la pédagogie de projet? Un fil conducteur dans les apprentissages permettrait-il de motiver les élèves en difficulté de concentration? La finalisation d un projet serait-elle la clé pour redonner aux élèves des écoles classées en ZEP le goût de l effort d apprendre et par-là même de la scolarité? Je décrirai donc dans un premier temps les caractéristiques de la pédagogie de projet en zone d éducation prioritaire. Puis je m attarderai sur la présentation et l analyse du projet de fabrication d un album exécuté dans ma classe du stage filé en CP à l école primaire Victor Hugo, classée ZEP. I. La pédagogie de projet en ZEP Lors du stage filé le lundi à l école élémentaire Victor Hugo située en zone d éducation prioritaire, j ai pu observer des comportements d enfants qui démontraient une attente différente de l école. Le public qu accueille cet établissement est souvent victime de pressions sociales, il ne perçoit l école que sous son apparence institutionnelle qui ne les aidera en rien pour leur avenir. Contrairement aux enfants de milieux, les élèves venant à Victor Hugo affichent des attitudes de rejet envers l institution scolaire. A. Les élèves en ZEP - 4-

6 Pendant tout le premier trimestre, j ai pu constater une forme de démotivation de la part de mes élèves. Au moindre travail proposé, des phrases comme «j y arriverai pas», «c est trop dur», «j ai pas envie de travailler», «je ne sais pas pourquoi on vient à l école» m ont interpellée. Bien sûr les résultats scolaires démontraient ce désintérêt au travail, témoignaient d un manque de confiance qu ont les élèves en eux. Ces enfants ne rentrent pas dans le métier d élève qu ils appréhendent. Apprendre leur semble trop difficile et ils n en voient pas l intérêt. Dans leur quotidien, la plupart des choses dont ils ont besoin leurs sont données sans trop de difficultés (sans parler de l aspect économique), le zapping à la télévision est pratique courante. Tous ces comportements se retrouvent en classe dans le refus d apprendre (tâche qui demande un effort cognitif), dans la difficulté de concentration Je me suis aperçue que ces enfants avaient donc une image négative de l école, de l effort. Refusant tout travail, ces élèves sont dissipés la plupart du temps et n acceptent aucune limite, aucune règle. On pourrait compter sur le soutien des familles mais lors de la réunion de rentrée parents professeur, peu de pères et mères étaient présents, tout comme à la sortie de l école. Malgré le fait que leurs enfants entrent à la «grande école», année des apprentissages fondamentaux (lecture, écriture), les parents semblent ne pas comprendre la vraie fonction de l école même s ils désirent que leur enfant s en sorte. Il paraît donc clair que ce désintérêt envers l institution scolaire est la conséquence d une image négative véhiculée par la famille. Tous ces facteurs et comportements observés dans ma classe m ont questionnée sur la vie que mènent ces élèves qui vivent dans une cité. Jean-François BLIN et Claire GALLAIS-DEULOFEU, dans leur ouvrage Classes difficiles, apportent des réponses quant à cette situation. Ils expliquent que ces enfants sont confrontés aux souffrances parentales et aux désillusions de leurs aînés (chômage, malaise des grands ensembles, images parentales dévalorisées). Pourquoi travailler si c est pour être comme papa ou comme le grand frère? Ils s installent alors dans une «détresse scolaire» qui se caractérise par une non-participation, une non-écoute, ils dépendent affectivement de l enseignant, ils prennent une démarche non méthodique en refusant tout travail, ils n ont aucun projet personnel. Le seul projet, pourrait-on dire, est qu ils viennent à l école contraints et forcés sans émettre un projet d apprendre. Il est vrai que tous ces comportements ont été le quotidien de ma classe de CP. Parfois même j ai dû me confronter à la violence. Cette violence, d après les mêmes auteurs, est - 5-

7 l extériorisation de la désespérance sociale dont sont victimes ces enfants de cités, dans ces espaces identitaires. Ils ressentent une discrimination véhiculée par la société, les médias et se révoltent par un refus systématique de travailler, une indiscipline et une indifférence à l égard de l instance scolaire que représente l école. Pour citer Jean-François BLIN et Claire GALLAIS-DEULOFEU : «ils rejettent la structure pour défendre leur dignité et adoptent le rôle de mauvais élèves contre l école». Ils rejettent donc leur métier d élève. Ces enfants se mettent seuls dans une situation d échec. La répétition de ces non réussites rend comme habituel le comportement d échec et entraîne de la part des enseignants une stigmatisation tout au long de leur scolarité. D après les auteurs de Classes difficiles, cette situation répétitive va amener l élève à se dévaloriser, et même à se culpabiliser. Il n aura plus d estime de soi, mais créera une image de lui dévalorisante qui ne le motivera pas à revenir dans la réussite scolaire. Il s enfermera donc dans ce cercle vicieux qu est la dépréciation de soi. Ces enfants en échec scolaire ont une autre culture de classe c est-à-dire qu ils ne se considèrent pas en tant qu élèves, ils créent un climat de non réussite puisqu ils rejettent le moindre travail proposé. Les enseignants les considèrent donc comme des élèves à part entière qui n attendent plus de l école qu elle les sorte de leur misère quotidienne. Les statistiques, extraites des Cahiers Pédagogiques dans un article de Philippe LECARME, confirment que ces élèves ne se sortent pas de l emprise de l échec scolaire : 4/5 des élèves réussissent mais 1/5 restent de côté, sont considérés différemment par leurs enseignants. Cependant il n y a pas tellement de changement dans les contenus et démarches d enseignement pour accueillir au mieux ces élèves de milieux défavorisés culturellement, socialement et souvent aussi affectivement. On pourrait donc remettre en question les méthodes d enseignement et rechercher une solution, une nouvelle pédagogie mieux adaptée à ce public présentant d autres besoins que les enfants culturellement favorisés. La solution doit répondre aux questionnements suivants : comment intéresser les élèves issus de ZEP à l institution scolaire? Comment leur montrer qu ils ont autant de capacités que d autres élèves? Comment donner du sens aux apprentissages? Un autre dispositif pourrait-il permettre de motiver les enfants? de les concentrer? La pédagogie du projet semble répondre à ces multiples questions. B. La pédagogie de projet - 6-

8 1. Définition générale Conformément à l article 4 de la loi sur l Instruction Publique, l enseignement public se doit de donner à chaque élève le moyen d acquérir les meilleures connaissances, chercher à susciter chez lui le désir d apprendre, aider chaque élève à développer sa personnalité, sa créativité, préparer chacun à participer à la vie sociale, culturelle, civique en affermissant le sens des responsabilités et tendre à corriger les inégalités de chance. La pédagogie de projet tend à atteindre tous ces objectifs en mettant en place un tout autre dispositif qu une démarche d apprentissage classique. Elle place l élève au centre de ses apprentissages, il devient acteur de ces acquisitions. Cette pédagogie naît au XXème siècle en Allemagne et en Belgique. En France, elle apparaît dans les années 1920 dans la mouvance de l Education Nouvelle. Quelques changements dans les années 70 ont créé celle qu on utilise aujourd hui. Il s agit d une forme de pédagogie dans laquelle l élève est associé de manière contractuelle à l élaboration de ses savoirs. Elle vise des apprentissages significatifs et fondamentaux pour le développement global des élèves. La classe se fixe un projet à accomplir, à créer. Celui-ci peut s insérer dans une activité en particulier mais se nourrit des connaissances d autres domaines scolaires. Il s agit concrètement de l élaboration d un objet final dont la fabrication nécessitera l acquisition de compétences dans plusieurs disciplines. La production collégiale découle de productions individuelles. Cette construction demande un dispositif où on laisse le plus d autonomie possible aux élèves car l encadrement fort et directif ne laisse pas les élèves utiliser leur créativité. Il faut élargir leur espace d action en les faisant évoluer vers plus de responsabilités dans la prise de décision et dans l action. La commission scolaire de Port Neuf dans ses pages web explique que dans cette démarche les élèves travaillent en équipe et s outillent des différentes matières scolaires car la pédagogie de projet s inscrit dans plusieurs disciplines autour d un seul projet. L enfant s inscrit donc dans ce projet affectivement, intellectuellement et physiquement. D après les informations données par le site Internet de l Académie de Versailles, le moyen d action de cette démarche d apprentissage est la motivation des élèves suscitée par l aboutissement à une réalisation concrète. Elle crée une dynamique de groupe puisque le dispositif nécessite un travail collectif qu il soit en classe entière ou en atelier. Elle engage donc à la socialisation puisque la collaboration, la coopération sont encouragées et même obligatoires. Les élèves s essaient à la négociation et sont les seuls initiateurs de toutes les - 7-

9 activités créatrices du projet. C est un va et vient entre une tâche originale, le projet et des activités qui permettent de se questionner par rapport à cette tâche. La création du projet se fait en une suite d étapes s enchaînant dans un ordre logique. La finalisation du projet valorise le travail effectué. L évaluation porte sur la collaboration, sur les savoirs acquis tout comme sur la procédure employée. Elle est formative, rétroactive et régulatrice car elle se fait plusieurs fois pendant la création du projet et ce par le groupe classe qui en quelque sorte s auto évalue. Il faut amener les élèves à prendre conscience du chemin parcouru et à verbaliser ce qu ils ont appris, comment, et quelles difficultés ils ont rencontrées. Pour établir une rétroaction, la mise en place d un outil pour recueillir les commentaires du public ciblé permettra de viser de nouveaux objectifs. L évaluation est donc l occasion d actualiser ses capacités, poser un regard critique sur sa production et transférer ses connaissances dans d autres domaines. L erreur est considérée comme normale et fait partie du dispositif. Cette pédagogie permet de stabiliser des connaissances, structurer des savoirs et acquérir un savoir-faire ainsi qu un savoir-vivre. Dans La Pédagogie de projet et l initiation à la lecture, Marlise WEISS et Marie- Marthe GROSS définissent le rôle de l enseignant dans cette démarche d apprentissage. Son rôle est d être une personne ressource, un conseiller. Il est cependant le responsable de la régie de l ensemble : il organise l environnement le plus propice aux apprentissages et imagine des formes de travail motivantes. La classe doit constituer un environnement motivant d après Jean-François BLIN et Claire GALLAIS-DEULOFEU car la motivation est la source d énergie indispensable à la réalisation des apprentissages. La démarche de l enseignant détermine donc les relations et attitudes des enfants dans la classe. Il analyse aussi les tâches proposées aux élèves et conçoit la séquence. Il connaît alors l objectif de la séquence ainsi que les comportements observables dits opérationnels de chaque séance. L enseignant donne les consignes, régule le travail et aide les enfants à se centrer sur la tâche. Les auteures citent BRUNER qui nomme cette attitude professionnelle «le monitoring de l attention». Les auteurs de Classes Difficiles résument les tâches de l enseignant à : Susciter l intérêt et soutenir l attention Curiosité Varier et équilibrer les situations de travail Les élèves sont informés de l intérêt du savoir, la tâche, comment le faire, des objectifs - 8-

10 Donner du sens aux apprentissages Situation de mise en relation du nouveau savoir avec des préoccupations Inscrire dans un projet collectif Accompagner la construction des savoirs Planifier des temps de clarification et de structuration des apprentissages réalisés Selon Jocelyne HULLEN lors d un séminaire sur la pédagogie de projet, l enseignant en pratiquant cette démarche, doit en plus accepter de gérer la complexité et l incertitude, tenir compte des besoins et intérêts des apprenants, renoncer à la situation magistrale, négocier avec les élèves les moyens et les objectifs, susciter des pensées divergentes ou convergentes, reconnaître les différences et les valoriser, évaluer le processus, la démarche et le projet, apprendre aux élèves à anticiper, avoir une attitude expérimentale quant aux pratiques et aux situations éducatives, et enfin accepter un écart entre le travail prescrit et le travail réel. Ainsi les conditions d apprentissage sont toutes réunies. Pour mener à bien le projet, les activités s articulent autour de plusieurs phases d après les deux auteures de La Pédagogie de projet et l initiation à la lecture : analyse de la situation par des constats, définition du produit, analyse des tâches intermédiaires, gestion de la durée, analyse régulière de l avancement des travaux, analyse de leur qualité par une autoévaluation. Ces étapes obligées se situent à des moments privilégiés pour une amélioration du produit final et un meilleur apprentissage des connaissances procédurales. Dans leur livre, Marlise WEISS et Marie-Marthe GROSS citent Anita WEBER qui, elle aussi, prône la pédagogie de projet car elle donne un sens aux apprentissages, aux activités scolaires comparable à celui des activités sociales. Il s agit d un «recentrage du savoir vers les significations fonctionnelles et émotionnelles ainsi qu une approche moins étroitement disciplinaire». Le projet pédagogique naît d une situation de vie, il n est pas la résultante des programmes ni d une notion. Cependant il faut veiller au respect des objectifs cités dans les documents officiels. La situation de vie déclenchante doit offrir un champ de réflexion et d action sur les choses et / ou autrui grâce aux feed-back faits régulièrement avec le groupe classe mais aussi avec son public. Car le lanceur du projet trouve son origine dans une situation problématique qui créé un manque, un besoin de réponse et qui demande une tentative de réadaptation c est-à-dire des apprentissages. La journaliste Mélanie MARTINEZ, dans la revue mensuelle La Classe, rejoint cette conception. Pour elle, la construction des - 9-

11 savoirs se fait grâce à une recherche efficace par une action authentique, cette recherche naissant d un besoin réel de connaître. L élève entre donc pleinement dans son rôle : il communique, s organise, apprend, aide En résumé, les élèves acquièrent différents types de connaissances grâce à toutes ces étapes de construction du projet final : Déclaratives : les faits et concepts de construction du projet Procédurales : méthodes et règles de construction Raisonnements : démontrer, argumenter Propres à chaque discipline Attitudes et valeurs : coopération, tolérance Savoir-faire : écriture Tout ce dispositif paraît intéressant et semble apporter beaucoup d éléments pour les élèves au niveau comportemental et cognitif. Il s applique dans toutes les écoles primaires avec des objectifs différents. Mais qu est-ce que l enseignant en zone d éducation prioritaire vise comme objectifs en appliquant cette démarche? 2. Quelle est l utilité d une démarche de projet en ZEP? Avant de se demander pourquoi utiliser cette pédagogie, il faut comprendre pourquoi les établissements ZEP ont été créés. La circulaire n 90 du bulletin officiel paru en février 1990 précise les raisons de création de zones d éducation prioritaire. Ces établissements existent depuis 1981, ils ont été créés pour «renforcer l action éducative dans les zones où les conditions sociales sont telles qu elles constituent un facteur de risque, voire un obstacle, pour la réussite scolaire des enfants [ ] qui y vivent et donc à terme pour leur intégration sociale». L objectif premier est d obtenir une amélioration significative des résultats scolaires des élèves notamment des plus défavorisés. Les établissements classés en zone d éducation prioritaire se doivent donc de trouver des solutions adaptées, de tester des pédagogies répondant aux besoins de ces élèves. Ces réponses doivent être originales pour les élèves qui résistent aux démarches standards. Lors d un colloque académique à Rouen sur les modalités d un recentrage du projet ZEP sur les apprentissages des élèves, plusieurs objectifs ont été définis. Ces objectifs doivent s appliquer à toutes les écoles situées en zone d éducation prioritaire. Il s agit d apprendre ou - 10-

12 de réapprendre le plaisir d être à l école ainsi que le plaisir d apprendre, de re motiver les élèves mais aussi les enseignants, de donner du sens aux apprentissages, de créer une même école pour tous (avoir les mêmes exigences au niveau des savoirs) et de donner une image positive de l institution dans un environnement ZEP. Ces objectifs vont généralement dans le sens de la démarche de projet. Mais prenons plus précisément une par une les justifications du choix de cette pédagogie. La première raison d utiliser la pédagogie de projet en zone d éducation prioritaire est que selon l Académie de Rouen, «un enseignant de ZEP sera d autant plus efficace qu il s attachera d abord à générer le plaisir de découvrir, d apprendre, de savoir». Il est en réflexion permanente et recherche des stratégies volontaristes et rigoureuses qui permettent de donner du sens aux apprentissages (recul, regard critique, contextualisation). La pédagogie du projet dite active est donc prônée. L Académie de Rouen parle sur son site Web d accompagnement de l élève alors que celui-ci est lui-même acteur de ses apprentissages. Ce qui est le principe général de cette démarche d apprentissage. Ainsi en travaillant dans plusieurs disciplines, en exploitant divers savoir-faire, l enfant est rendu plus autonome. Selon Jocelyne HULLEN lors d un séminaire sur la pédagogie de projet, l enseignant en pratiquant cette démarche, accepte de gérer la complexité et l incertitude, tenir compte des besoins et intérêts des apprenants. Ce changement de démarche par rapport à une démarche classique pourrait être mieux adapté aux élèves en difficulté car une situation frontale n a rien de motivant pour des élèves qui ne peuvent rester concentrés. Le fait de les rendre acteurs de leurs apprentissages sans créer la confrontation «enseignant qui détient le savoir» / «élève inculte» permet peut-être de favoriser un meilleur comportement et ainsi de meilleurs apprentissages. La deuxième raison d engendrer un projet est la motivation que peuvent avoir les élèves en ayant un objectif bien défini : l objet final. Les enfants doivent reconnaître la nécessité et la pertinence du travail cognitif pour se lancer dans l acquisition de connaissances. D après les acteurs du colloque de Rouen, l enseignant ne doit pas enseigner de manière trop instrumentale, il doit user de la transdisciplinarité qui est un moyen précieux de les motiver et de les faire progresser dans leurs acquisitions au travers de projets interdisciplinaires. Cette transdisciplinarité valorise et aide à supporter le quotidien qui paraît - 11-

13 si difficile à vivre pour ces enfants défavorisés. Une séparation stricte entre les activités semblerait ennuyeuse et ne développerait pas le goût de l école. Le lien créé entre les disciplines donne du sens aux apprentissages, l élève n est pas celui que l on gave de connaissances. Les élèves doivent comprendre que tous les savoirs ne sont pas incompatibles et qu ils forment la culture générale autant que les apprentissages fondamentaux. Ils ne comblent pas un emploi du temps mais sont nécessaires à la construction de savoirs ultérieurs comme à la socialisation. Ce sens donné aux apprentissages est, d après les auteurs de Classes Difficiles, au fondement du plaisir de l effort, de la motivation et du dépassement de soi. Mélanie MARTINEZ dans son article paru dans La Classe, parle de restauration de l estime de soi. Celle-ci est une des raisons majeures de l utilisation de la démarche de projet en zone d éducation prioritaire pour répondre au manque de confiance en soi que présentent ces élèves. Car si l enfant ne pense pas qu il peut parvenir à des choses, il ne progressera pas. Le fait de voir la réalisation finale faite grâce à la collaboration de chacun le valorisera. La dynamique de ce projet à créer travaille beaucoup l identité en même temps qu elle enrichit des compétences nouvelles. L enfant se reconnaît dans sa production, il s identifie à travers cette construction. L enseignant se doit donc de faire prendre conscience de toutes les réussites pendant l élaboration. Les élèves en échec doivent sentir qu au bout des difficultés, il y a la réussite. Cependant, ils cherchent le plaisir immédiat. Il faut donc leur apprendre à se représenter le but à atteindre et les moyens d y parvenir. Philippe LECARME dans son article dans les Cahiers Pédagogiques parle d une anticipation du résultat final sans pour autant perdre de vue la tâche complexe qui reste l objet de son apprentissage. Mais l enseignant doit penser que chaque élève est capable de progresser et d apprendre sinon la pédagogie n a pas lieu d être. Si l enseignant croit aux capacités de ses élèves, ils s inscriront par conséquent dans une attitude de recherche et atteindront la réussite. Souvent les élèves en échec sont peu motivés parce qu ils ne réussissent pas. Avec ce dispositif, ils sont valorisés dès que l on s appuie sur leurs réussites. Ainsi on amorce la reprise de confiance en soi et l obtention d un effort. La prise de conscience du chemin parcouru participe à cette valorisation et amène l élève à désirer affronter les difficultés des savoir-faire à acquérir. Pour résumer, je citerai une phrase extraite des Cahiers Pédagogiques écrite par Philippe LECARME : «on ne peut apprendre sans une bonne image de soi»

14 Cette réussite contredira leur conception de l institution scolaire. Ce lieu d échec devient un lieu de réussites personnelles. L école est alors un endroit identitaire où l enfant se construit, il devient fier d y aller et confiant. L image de cette institution se voit donc valorisée, elle est plus appréciée et elle touche autant l intérieur que l extérieur de l établissement. Les parents aussi font évoluer leur perception, croient à la réussite de leur enfant. On devrait percevoir alors une amélioration des contacts de la famille avec l institution ainsi qu une volonté de venir à l école de la part des élèves qui seront entrés entièrement dans leur rôle. On attend donc de ces élèves acteurs de leurs apprentissages un goût développé pour l effort, pour l analyse, de la patience et une capacité de s investir à long terme. Ces compétences les aideront plus tard dans leur vie sociale. La fonction de socialisation de l école, surtout dans ces milieux défavorisés en tous points est primordiale et la démarche de projet répond à ce besoin pour faire des enfants en situation d échec des apprenants. Pour toutes ces raisons, il est intéressant d essayer la pédagogie de projet. Comme le devoir de l enseignant est de se remettre toujours en question, j ai choisi, pour répondre aux problèmes rencontrés dans ma classe de CP, de mettre en place cette démarche d apprentissage avec la création d un album. II. Le projet de fabrication d un album au cours préparatoire A. La construction du projet 1. Pourquoi dans ma classe? Lors de cette année scolaire , j ai donc décidé de mettre en place une pédagogie du projet dans ma classe du stage filé. Cette classe de CP est composée de 17 élèves assez turbulents qui m ont fait me remettre en question au début de l année car les problèmes de discipline et de concentration semblaient se répéter. Comme tout enseignant, je me suis questionnée sur mes méthodes, mes contenus. J ai cherché à créer un lien entre les disciplines, à les faire entrer dans la lecture et l écriture sans que les activités soient rébarbatives mais en leur donnant du plaisir et l envie d apprendre

15 Pour attirer leur attention et les motiver dans les activités, le fait d avoir un fil conducteur tout au long de l année m a paru intéressant et exploitable pour leur donner le goût d apprendre ainsi que le goût de l école. Le constat que feront les enfants mais aussi leurs parents lors de la présentation du produit final permettra de rapprocher tous les acteurs de l éducation et de développer ainsi une confiance mutuelle. Les élèves en seront fiers et adopteront logiquement un comportement d élève. Selon Mélanie MARTINEZ, journaliste au mensuel La Classe, la reconnaissance sociale est une prise de pouvoir réelle, l objet réalisé doit avoir un impact sur l environnement. Ainsi grâce à une collaboration avec un professeur des écoles stagiaire, les élèves ont un public inconnu : une classe de grande section à l école maternelle de Vinça qui rempliront le rôle de lecteurs critiques. Les élèves de CP modifient donc leur statut de l enfant, ils cogèrent le projet avec leur enseignant et sont au même niveau que ce dernier, concepteurs de l album. L année du CP est celle des plus importants apprentissages fondamentaux : la lecture et l écriture. Les élèves auront une approche constructiviste de leur savoir d après les dires de Mélanie MARTINEZ dans son article «Les élèves ont aussi leur projet» car leurs connaissances seront le résultat de leurs pratiques, leurs actions, leurs réflexions autour du projet. Pour citer la journaliste «le savoir se construit dans une recherche action transformant la réalité». Ce sont ces enjeux qui m ont déterminée à choisir un projet dans le domaine du dire, lire, écrire. 2. Pourquoi le domaine du dire, lire, écrire? Un projet s inscrit dans plusieurs disciplines enseignées à l école primaire. Dans le projet de fabrication d un album, on travaille la littérature, l écriture, la lecture, la découverte du monde, les arts visuels, les technologies de l information et de la communication ainsi que la citoyenneté. La maîtrise du langage et de la langue française se travaille dans toutes ces matières. Mais les 17 élèves de la classe étaient demandeurs d écriture et de lecture sans savoir s atteler à la tâche cognitive que ces activités requièrent. Ils ne savaient pas répondre à la question : «à quoi cela sert de savoir lire et écrire?». Je voulais cependant profiter de cette envie de vouloir savoir écrire et lire. La fabrication d un album qui demande des lectures diverses et des productions d écrit m a semblé appropriée, elle répondait aux sollicitations des enfants. De cette façon, ils connaîtraient les fonctions de l écrit. De plus, la réalisation de ce projet correspond aux exigences des programmes de 2002 publiées par le Ministère de l Education Nationale dans le domaine de la maîtrise du langage - 14-

16 et de la langue française. En ce qui concerne la maîtrise du langage oral, elle deviendra plus sûre lors d activités collectives, d échanges, de propositions. Pour ce qui est de la lecture, après avoir été faite par l enseignant, l élève pourra grâce à l apprentissage du déchiffrage mener lui-même cette activité. La compréhension de textes se fera par l approvisionnement et la lecture approfondie d ouvrages littéraires apportés par le maître qui permettront d autant plus d agrandir la culture littéraire. La mise en relation des œuvres lues et le réinvestissement de ces connaissances littéraires seront le signe d une bonne compréhension et d une capacité à jouer avec les mots. Toutes ces compétences sont donc travaillées par ce projet porté dans le domaine de la littérature. Grâce à un enrichissement des lectures, des réseaux, grâce aux échanges entre élèves sur la réalisation de leur album, grâce à l écriture -manuscrite et informatisée- de leur propre texte, les élèves entreront dans l écrit que ce soit par une activité de lecture ou par une activité graphique. Selon le centre de ressources sur l éducation prioritaire de l Académie de Créteil, la fabrication d un album permet à l enfant de découvrir les structurations et fonctionnements d une histoire (le héros, le début par rapport à la fin ). Ainsi la construction d un texte narratif va obliger l emploi de temps verbaux, une syntaxe correcte, une cohérence qui sont les clés d une maîtrise de la langue française pour ces enfants qui parlent un autre dialecte au sein de leur famille. Le choix de fabrication d un produit fini aurait pu se porter sur un autre objet, mais l album avait déjà été rencontré lors du premier trimestre avec un réseau sur les contes traditionnels avec des loups. Comme tous les livres, ils permettent une ouverture vers l extérieur. Celui fabriqué par la classe sera la clé d ouverture de ces élèves vers ce qui les entoure (famille, amis, autres classes...). Bien sûr les thèmes des ouvrages sélectionnés pour guider la fabrication de cet album ciblent les centres d intérêt des élèves pour qu ils y trouvent un enjeu motivant. Leur capacité d imagination sera encore plus exploitée par ce genre de création. On devrait donc observer lors de la réalisation du projet de fabrication d un album des élèves motivés, qui participent activement à son élaboration. Les activités d écriture et de lecture ne les rebuteraient pas. Les apprentissages fondamentaux du CP s effectueraient à travers les exercices de construction du texte et ainsi les élèves acquérront le déchiffrage de mots, l écriture mais aussi une confiance en eux. Car la pédagogie de projet demande à ce que l enseignant s efface légèrement et laisse les élèves prendre certaines décisions. Les enfants seront les seuls créateurs, deviendront autonomes et se revaloriseront

17 Cependant, la mise en place d une pédagogie de projet nécessite un travail en amont important. 3. Comment? Plusieurs questions se posent à nous, enseignants, quand on met en place une telle pédagogie. Pour ma part, il s agissait surtout de la démarche que j allais employer ou du produit fini que j attendais de mes élèves. Par quoi commencer? Faut-il attendre quelque chose de superbe? Comment éviter le recopiage d histoires ou de dessins animés connus? Est-il possible de rencontrer un auteur et de faire éditer la production? Grâce à mes lectures, j ai pu définir les axes de la fabrication de l album. Tout d abord, il faut définir le projet, le présenter pour que les élèves se l approprient en précisant les objectifs à atteindre. La définition du projet est donc la construction d un texte narratif et d illustrations autour d un thème qui sera lu par les enfants à d autres classes. Les objectifs d écriture et de lecture à d autres classes ont été communiqués aux élèves. L appropriation de la démarche s est faite en leur demandant comment d après eux sont fabriqués les livres. Ainsi ils ont défini une liste de tâches à accomplir. D après Mélanie Martinez dans son article «Les élèves ont aussi leur projet» paru dans le mensuel La Classe, la situation inductrice est importante car en dépend l intérêt des enfants. Cette situation incitative où le projet naît permet l organisation de toutes les autres situations, d actions dont le produit en est le résultat. Leur désir de savoir lire et écrire, ainsi que leur plaisir observé lors des lectures faites par l enseignant m ont semblé être des éléments essentiels quant au choix du projet. Je leur ai fait donc part des progrès qu ils devraient avoir faits à la fin de l élaboration du projet. Ainsi j obtenais des élèves motivés. Ensuite, il faut planifier le projet sous une forme d échéancier, en attribuant des rôles à chacun et en identifiant les ressources utilisables. J ai donc fait moi-même la planification des étapes car les élèves de CP n ont pas encore de notion de temps surtout pour des activités de création. J ai donc prévu : Décembre 2006 : lancer le projet, choisir le thème, les personnages et le lieu de l histoire, choisir le mode d illustration Matières travaillées : citoyenneté, culture littéraire Janvier 2007 : faire la trame et commencer à écrire le texte, trouver l apparence qu auront les personnages - 16-

18 Matières travaillées : écriture, arts visuels, citoyenneté Février 2007 : travailler sur les étapes de fabrication d un livre, écrire et illustrer le texte narratif Matières enseignées : culture littéraire, écriture, arts visuels Mars 2007 : travailler sur l origine du papier, écrire et illustrer le texte Matières travaillées : culture scientifique, écriture, arts visuels Avril 2007 : informatiser le texte, continuer les illustrations Matières travaillées : TICE, arts visuels, lecture Mai 2007 : relier les pages, créer un album par élève qu ils illustreront eux-mêmes, lire l album dans les autres classes Matières travaillées : lecture, arts visuels, culture littéraire Bien sûr, cet emploi du temps était susceptible de changer puisque je n avais aucune notion de temps quant à la fabrication d un album. Il dépend aussi des acquisitions au cours de l année en ce qui concerne l écriture et la lecture. La lecture sera travaillée en plus par l apport d ouvrages tout au long de l élaboration de l album qui alimenteront l imagination, la culture littéraire et les connaissances procédurales de fabrication d un livre des élèves. Jean- François BLIN et Claire GALLAIS-DEULOFEU, dans leur ouvrage Classes difficiles, des outils pour prévenir et gérer les perturbations scolaires, estiment que pour les activités d écriture il faut au total quinze séances ou plus exactement trois à quatre séances par semaine sur trois semaines. Cependant, les contraintes du stage filé m obligent à faire deux séances en rapport avec la création de l album au maximum dans la journée du lundi. L enseignant doit définir un seuil de difficulté minimale, il doit présenter le projet sous forme de défi. La critique que porteront les élèves de grande section de Vinça remettront les élèves de CP face à leur projet et à leurs difficultés ainsi les remarques faites relanceront le défi d aller jusqu au bout de la réalisation de ce projet. Il me semble intéressant ici de citer Mélanie MARTINEZ dans son article «seule la réussite d une entreprise difficile peut transformer l image négative qu ont certains élèves d eux-mêmes». La confiance en soi sera d autant plus comblée que la tâche aura été difficile et surtout que le produit final prouvera l implication intellectuelle, affective et physique Pour la définition des rôles de chacun, je n ai pas vu l intérêt d une telle pratique puisqu il me semblait important que les élèves remplissent tous les rôles dans cette élaboration. J ai cependant créé des groupes pour faire des activités en atelier. Ces groupes - 17-

19 étaient mixtes, c est-à-dire qu après une activité d écriture inventive comme évaluation diagnostique, j ai pu mélanger des élèves ayant de bonnes capacités en écriture avec des élèves en difficulté mais aussi croiser ceux qui avaient des compétences dans le domaine de l imagination. Les élèves ont eu connaissance dès les premières semaines des ressources qu ils pouvaient utiliser pour la construction du récit et de l objet livre. Ils avaient donc la possibilité d extraire d ouvrages lus en classe ou de leur maison des éléments textuels et esthétiques, ils savaient aussi que des leçons de sciences et de culture littéraire seraient nécessaires pour la bonne réalisation de leur album. Leur projet naîtrait de multiples connaissances acquises dans diverses disciplines. La deuxième étape de la fabrication d un album est à proprement parlé sa réalisation. La préparation définie ci-dessus est essentielle pour que cette création soit effective. Elle passe d abord par une cueillette et un traitement d informations extraites d un réseau sur les contes traditionnels avec des loups effectué lors du premier trimestre. L exploitation de ces informations permettait aux élèves d organiser leur propre récit. Pendant cette phase, les échanges entre élèves sont importants, ils confrontent leurs idées pour que le texte soit le plus cohérent possible. Ensuite il leur suffisait d élaborer le produit après avoir défini les aspects de leur ouvrage, sa mise en forme. Plusieurs séances sont nécessaires à la construction du récit tout comme à la réalisation des illustrations et de l objet livre lui-même. Par la suite, cet objet étant voué à être présenté à un auditoire, les élèves liront aux autres classes de CP de l école leur album. La dernière étape de ce projet est son objectivation c est-à-dire le retour sur la démarche, le produit, les réactions du public visé, la création de nouveaux objectifs. L enseignant doit évaluer ses élèves par rapport à ses propres objectifs mais les élèves aussi doivent s auto évaluer par rapport à leur produit. Les nouveaux objectifs créés seront réinvestis dans d autres projets comparables, les connaissances sont considérées comme acquises durablement. Il faudra donc observer les compétences intellectuelles et les méthodes acquises, les habiletés de coopération, les connaissances déclaratives et procédurales, l intérêt exprimé par les conduites motrices. Les résultats provoqués par la participation active des élèves devront être perçus, ils jugeront leurs réussites et leurs erreurs c est-à-dire qu ils s auto évalueront. Les élèves devront prendre conscience de toutes ces évolutions pour qu ils prennent confiance en eux. Le fait de voir le chemin parcouru leur permettra d être plus motivés dans de futurs apprentissages. La bibliothèque nationale du Canada a édité une méthode d évaluation sous forme de questionnaire (voir annexes) pour les élèves eux-mêmes - 18-

20 mais aussi pour les enfants faisant partie du public visé. Comme le dit Mélanie MARTINEZ dans son article, l action sur le milieu va le faire réagir en retour ainsi l efficacité se mesurera collectivement. C est ce que les questionnaires cherchent à prouver. Cependant, il y a des comportements à éviter en pratiquant cette pédagogie pour que les objectifs comportementaux et intellectuels ne soient pas entravés. Selon la journaliste de La Classe, l enseignant ne doit pas faire à la place des élèves ni montrer aux élèves comment procéder c est-à-dire être totalement non-directif. Il doit faire en fonction des élèves, des contraintes, des expériences et des objectifs. Il est seulement l associé, ce sont les enfants les concepteurs du projet. D après Philippe LECARME dans l article «Classes difficiles, classes impossibles?» paru dans les Cahiers Pédagogiques, les élèves utilisent la marge de choix et d initiatives qui leur est reconnue. Ils se donnent une méthode personnelle et s approprient ainsi les contenus. On reconnaît dans la classe, selon lui, une chaleur intégratrice, un climat d entraide et d écoute. L enseignant est perçu comme une ressource et non comme le conducteur du projet. Son rôle est d ouvrir les voies d accès au savoir. Pour Philippe LECARME, l enseignant doit toujours viser une classe impliquée dans la réussite. Si les élèves refusent un travail, il s agit d une erreur du professeur des écoles. Il doit donc laisser des moments de parole, structurer l espace car le groupe a une valeur thérapeutique. C est pourquoi sont intégrés dans l élaboration de cet album des moments d échanges, de votes. Le conseil coopératif que l on a appelé «réunion de production» permet des séquences de régulation, de critique de fonctionnement, des moments d apprentissages. Il faut tout de même éviter de se détourner des apprentissages pour faire seulement un «bel objet». Dans l article «Classes difficiles, le pari du savoir» paru dans Le Français aujourd hui, le journaliste rejoint ce point de vue puisqu il constate que souvent les enseignants se focalisent sur la qualité du produit fini, ils privent ainsi les élèves en difficulté de cet exercice. Tous les élèves doivent être mobilisés dans leur zone de proche développement c est-à-dire avec des hésitations, des retours, des erreurs, des questionnements. En mettant en place une démarche de projet l enseignant doit donc savoir modifier selon les élèves sa méthode et ses concepts, sa pédagogie place au centre des apprentissages l enfant. Le professeur des écoles doit faire évoluer son projet dans un souci de le rendre formateur. Il fait référence tout de même aux programmes édités par l Education Nationale dans les activités qu il propose. Il négocie entre ces programmes et les intérêts culturels de ses élèves selon Philippe LECARME

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