LIVRE BLANC Virtualisation et "IT as a Service": des technologies clés pour la transformation du système de santé en Europe de l'ouest

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1 LIVRE BLANC Virtualisation et "IT as a Service": des technologies clés pour la transformation du système de santé en Europe de l'ouest Sponsorisé par: EMC Lynne A. Dunbrack Silvia Piai Septembre 2011 Judy Hanover Sash Mukherjee Global Headquarters: 5 Speen Street Framingham, MA USA P F L'AVIS DE IDC HEALTH INSIGHTS Les systèmes de santé du monde entier sont confrontés au problème de la durabilité à long-terme. Dans les pays développés, mais aussi dans les pays en développement, un enchaînement de défis structurels conduit les organismes de santé à réformer leurs systèmes. Ces réformes ont pour objectif de traiter l'impact des changements démographiques, l'incidence des maladies chroniques et le contexte économique, mais augmentent les défis fiscaux pour l'orientation des politiques du secteur de la santé. Les réformes du système de santé ouvrent la voie à des changements structurels et à des scénarios de collaboration qui nécessitent la mise en place de systèmes d'information solides. Les TIC sont perçues comme jouant un rôle critique dans l'amélioration de l'efficacité des systèmes et de la réduction des coûts. Toutes les initiatives nationales de cybersanté visent à favoriser l'adoption du Dossier Médical Electronique (DME), de la prescription électronique et de la télémédecine ainsi que des Echanges d'informations de Santé (EIS). Les organismes de santé utiliseront les informations de ces systèmes pour l'évaluation des services et la planification future, en capitalisant sur des applications décisionnelles et des systèmes de gestion de l'information. Alors que la virtualisation et l'accès, en mode service, aux applications et au stockage ne sont pas toujours identifiés de manière explicite dans les initiatives de cybersanté nationales, ces deux technologies clés apportent les fondements nécessaires pour parvenir à une efficacité fonctionnelle, opérationnelle et métier. Cette efficacité est cruciale pour répondre aux exigences légales, en constante évolution, et pour soutenir les nouveaux modèles de délivrance et de remboursement des soins, conçus pour répondre aux divers objectifs des réformes de santé nationales. DANS CE LIVRE BLANC Ce livre blanc, rédigé par IDC Health Insights et sponsorisé par EMC, décrit l'importance de concevoir une stratégie de virtualisation et d'it-as-a-service (ITaaS) ainsi que les avantages de la mise en place des infrastructures déterminantes pour permettre l'utilisation optimale des technologies et la transformation du système de santé.

2 APERÇU DE LA SITUATION La réforme des systèmes de santé s'accompagne d'investissements informatiques Défis et actions envisagées Au cours de ces dernières années, les dépenses de santé dans les pays développés ont connu une croissance plus rapide que l'économie, remettant en question les systèmes de santé traditionnels. Dans les pays d'europe de l'ouest, un nombre considérable de réformes institutionnelles et financières ont déjà été mises en place pour affronter les pressions subies par les systèmes de santé nationaux. L'augmentation des dépenses de santé est causée par les systèmes de santé traditionnels qui reposent essentiellement sur le principe que la santé relève de la responsabilité collective de la société. Dans ces circonstances, il est difficile de contrôler les coûts et de réaliser les investissements nécessaires pour répondre aux changements des attentes des patients. Par exemple, la nécessité de gérer la fréquence croissante des maladies chroniques imposera une charge financière significative et peut-être insurmontable à ces pays et à leurs systèmes de santé. Les réformes actuelles visent à permettre d'établir programmes de soins adaptés et personnalisés pour les patients, et augmenter les synergies entre les professionnels de la santé. Les frontières historiques entre les spécialités médicales et, plus particulièrement, entre la médecine générale et la médecine spécialisée, commencent à s'estomper, remplacées par des stratégies de soins intégrés et de lutte contre maladie. L'intégration accrue des services dans le continuum des soins médicaux devrait améliorer l'efficacité et l'efficience. Pour faire entrer ces changements structurels dans les mœurs, les réformes ont intégré des mécanismes d'incitation, par exemple, en adoptant des modèles semblables aux DRG (Diagnostis- Related Group) et en mettant en place des évaluations des performances et une rétribution en lien avec la performance. Le rôle des investissements en informatique dans les réformes de santé En dépit des différentes stratégies adoptées par les pays développés et les pays en développement en Europe, il est important de noter que l'intégration des systèmes d'information de la Santé sont considérés comme un fondement clé dans tous les pays. Actuellement, les changements organisationnels décrits plus haut s'accompagnent de stratégies nationales de cybersanté qui sont les catalyseurs les plus importants d'investissements en informatique de la santé dans ces pays et dans les autres régions du monde. IDC Health Insights a récemment publié ses prévisions pour le marché indiquant que la croissance des dépenses globales en informatique dans la Santé en 2011 devrait s'élever à 4 % en Europe de l'ouest. Dans cette région, le système de Santé s'avère être l'un des secteurs ayant le plus fort taux de croissance en dépenses informatiques. Les investissements en informatique de la Santé devraient offrir un meilleur accès aux services de santé tout en réduisant les coûts de prestation des services. 2 #IDCWP35T-HI IDC

3 Les fondements des stratégies de cybersanté sont la mise en place de dossiers médicaux électroniques, de prescription en ligne et les projets d'échange d'informations de Santé. Les hôpitaux et les prestataires de soins primaires investissent dans ces technologies sur la base de programmes nationaux ou régionaux. Les systèmes de type DME sont actuellement un élément dominant dans presque toutes les stratégies et les feuilles de route nationales de Santé. Cependant, la complexité des systèmes de DME nationaux gérés de manière centralisée posent des difficultés dans les pays les plus grands, conduisant à des systèmes régionaux mettant l'accent sur l'interopérabilité, par exemple : La France a relancé les normes d'établissement et les exigences de sécurité du DMP (Dossier Médical Personnel) et a attribué le premier contrat d'hébergement à des prestataires de services. L'Agence française des Systèmes d'informations Partagés de Santé (ASIP) intègre un compte-rendu spécifique au cancer (Dossier Communicant en Cancérologie) dans le DMP. L'objectif à l'avenir est d'intégrer le DMP à un dossier pharmaceutique et à d'autres dossiers relatifs à un état particulier. La France se dirige également vers la réalisation d'un réseau fédéré de systèmes de PACS (archivage et échange de données d'imagerie médicale) régionaux qui devrait permettre une économie de 1,4 milliards d'euros. Les organismes de santé régionaux d'italie ont récemment conclu un accord sur les caractéristiques du FSE (Fascicolo Sanitario Elettronico ou Dossier médical électronique) et il a déjà été mis en place dans certaines régions. Le FSE est une composante importante de la stratégie «mattoni» qui établira au niveau national un nouveau Système d'information Santé partagé. Certaines régions testent également les solutions de prescription électroniques dont on attend des économies massives sur les dépenses pharmaceutiques et des améliorations de la sécurité des patients. Aux Pays-Bas, l'infrastructure nationale «AORTA» offre un système national d'inscription pour l'identification et l'authentification ainsi qu'un système d'index de référence. Plutôt que de déployer des DMP complets reliant les données de tous les systèmes d'informations de santé d'un seul coup, le gouvernement a choisi de mettre en place un Dossier électronique des médicaments et un Dossier des antécédents du patient (WDH, ou Waarneem Dossier Huisartsen) à l'usage des médecins généralistes. La nécessité d'améliorer l'accès aux ressources de santé rares, d'optimiser le soutien sur le lieu de soins et de gérer les malades chroniques a fait de la télémédecine/télésanté une priorité dans l'arène mondiale du domaine médical. En Europe, presque tous les pays ont mis en place (ou prévoient de mettre en place) des pilotes de télésanté/télémédecine. Par exemple, le Royaume Uni a mis en place le programme Whole System Demonstrator (WSD) : un projet de recherche sur deux ans financé par le Ministère de la Santé pour déterminer de quelle manière la technologie peut aider les personnes à gérer elles-mêmes leur santé tout en conservant leur indépendance. Il couvre divers aspects d'assistance pour vivre à domicile de manière indépendante ainsi que des services médicaux et sociaux. Afin de stimuler l'innovation dans la télémédecine, les gouvernements testent également de nouveaux cadres de régulation et de nouveaux modèles de remboursements, par exemple : 2011 IDC #IDCWP35T-HI

4 Le gouvernement du R.U. a approuvé un accord cadre national pour les télésoins qui définit une liste d'articles de télémédecine remboursés par le National Health Service (service national de santé) anglais. Le gouvernement français a récemment publié un décret de télémédecine, spécifiant la nature des services de télémédecine à rendre disponibles et décrivant la structure de remboursement. Ces services peuvent s'intégrer dans des contrats pluriannuels signés par les professionnels de la santé avec les agences régionales de santé ou peuvent être financés par une caisse séparée mise en place par la caisse d'assurance maladie. Aux Pays-Bas, les règles de remboursement des soins intégrés pour les malades chroniques incluent les services de cybersanté comme élément des programmes de soin. Selon l'état et la maladie du patient, un budget fixe est alloué pour le cycle complet de traitement, selon des critères de performance et de qualité de rendement prédéterminés. Le Ministère de la Santé a mis en place le remboursement intégré des soins pour les patients souffrant de diabète, de maladies cardiovasculaires et de BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive). Un nombre considérable d'informations est collecté durant l'administration des soins et du traitement. Dans les stratégies de cybersanté décrites plus haut, le principal objectif de ces informations est de soutenir et d'améliorer les soins des patients individuels. Toutefois, les prestataires espèrent capitaliser sur la disponibilité de l'intelligence applicable presque en temps réel, opérationnelle et médicale pour soutenir les processus médicaux. Ces données contribueront à supprimer les erreurs évitables tout en apportant une meilleure compréhension des options de soins et des revenus potentiels. Elles apporteront les aperçus nécessaires pour développer la performance tarifaire des options de soin conformes aux nouvelles exigences de paiement pour la performance et de mesure de la qualité. Pour répondre à ces exigences, les professionnels de la santé et les décisionnaires du secteur de la santé continuent à investir dans le décisionnel et l'analytique, pour augmenter les capacités des systèmes médicaux et opérationnels. D'après une étude d'idc Health Insights en Europe de l'ouest, les investissements dans le décisionnel et l'analytique pour 2011 se poursuivront (plus de 30 % des organisations prévoient d'investir) bien que le degré d'adoption soit déjà élevé (plus de 50 % des organisations utilisaient une solution de décisionnel en 2010). Comme le volume de données augmente, les organismes de santé rechercheront de plus en plus les outils, processus et procédures qui leur permettent de créer, de manipuler et de gérer de très grands ensembles de données, que l'on appelle communément «Big Data» ainsi que les moyens plus efficaces d'intégrer, de distribuer et de gérer ces informations. Le principal bénéfice sera la possibilité d'analyser les données et d'utiliser les résultats pour guider des décisions économiques et médicales. IDC Health Insights prévoit que les investissements se concentreront sur la recherche (search) et l'analytique ainsi que sur les outils de gestion des données et des informations, qui représentent un moyen efficace de capitaliser sur la valeur des Big Data, y compris la sauvegarde et l'archivage des documents, la gestion des dossiers, la gestion du contenu et le stockage des données. 4 #IDCWP35T-HI IDC

5 Fonctionnalités adéquates, taille adéquate et coût adéquat Les investissements dans les TIC par le secteur de la Santé sont perçus comme une excellente opportunité d'atteindre l'efficacité dans la délivrance des services de santé. Cependant, cela ne signifie pas que les budgets informatiques dans la Santé sont illimités. Un climat économique défavorable exigera une allocation soigneuse des budgets par les décisionnaires de la Santé en Europe. Les responsables TIC devront démontrer, à court et à moyen-terme, les bénéfices et l'alignement sur les besoins tactiques et stratégiques de leur organisation. La mise en place des stratégies décrites plus haut exigera des professionnels de la santé qu'ils gèrent des environnements d'information complexes. Cette complexité résulte de la faible interopérabilité des anciens systèmes, de la législation plus stricte sur la sécurité et sur la confidentialité des données des patients, ainsi que d'une explosion du volume des données de santé. La croissance soutenue du nombre et du type d'appareils, des images numériques et des systèmes départementaux accentuera cette situation. Comme la pression pour minimiser les dépenses en capital (capex) et optimiser les frais de fonctionnement (opex) augmente, les dirigeants du domaine de la santé cherchent des moyens de minimiser les coûts de gestion de cet environnement riche en données sans limiter sa capacité à améliorer les décisions de santé. De multiples facteurs contribuent au coût réel de l'infrastructure informatique, notamment la puissance et le coût par gigaoctet ; des facteurs moins visibles sont le degré de disponibilité des informations requis, l'intégration des données et le support des systèmes cliniques. La consolidation et la rationalisation sont nécessaires. Les solutions, économiques, comme la virtualisation et l'it as a service (ITaaS) deviennent de plus en plus intéressantes. Elles devraient fournir un accès plus rapide aux technologies dernier cri et réduire le temps nécessaire au développement et au déploiement de solutions. Les responsables informatique dans la Santé ne subiront plus la frustration d'attendre l'achèvement de projets très longs qui, une fois achevés, ne répondent plus à des besoins qui ont évolué entre-temps. IDC Health Insights s'attend à ce que les organismes de santé se tournent progressivement vers l'itaas pour les nouveaux systèmes de DME et le remplacement des systèmes existants. Ce modèle répondra au besoin d'aide à la décision performante, d'analyse, de partage des données et de participation à l'hie (échanges d'informations de Santé). Il fournira également l'environnement adéquat pour collaborer avec les autres professionnels de la santé. L'ITaaS et la virtualisation accélèrent le déploiement de nouvelles applications médicales tout en améliorant la performance. Elles sont des catalyseurs déterminants des stratégies de cybersanté en Europe ainsi que dans les autres régions du monde IDC #IDCWP35T-HI

6 PERSPECTIVES D'AVENIR Le rôle de l'informatique dans la réforme de la Santé : la virtualisation et l'itaas L'informatique de la santé jouera un rôle central dans la réalisation des objectifs des réformes de la santé à travers le monde. Les technologiques sont au cœur du changement de la structure des coûts de l'informatique de la santé et permettent un meilleur accès aux applications cliniques sur le lieu de soins. Les technologies d'infrastructure stratégiques, la virtualisation et la délivrance des applications et du stockage sur le mode de service, représentent deux étapes dans la construction de l'infrastructure de cloud pour passer à la délivrance de l'it as a service. Défis et opportunités du marché Sécurité Comme de plus en plus d'informations sur les patients sont incluses au dossier médical électronique (DME) et rendues accessibles à l'intérieur et à l'extérieur de l'organisme grâce à une série d'appareils, dont des terminaux mobiles, la confidentialité des informations est mise en péril. La sécurité et l'intégrité des données sont des éléments déterminants dans l'établissement de la confiance qui permet la collaboration entre les professionnels de la santé et cette confiance est essentielle au succès des initiatives de cybersanté. Selon un rapport récent de la Direction générale de la société de l'information de l'ue, la réglementation européenne des données des patients doit être davantage développée pour protéger les citoyens des risques associés aux systèmes électroniques d'information sur la santé. En conséquence, les autorités de la santé durcissent les réglementations sur la confidentialité et la sécurité. Au Royaume-Uni, l'information Commissioner's Office (ICO) presse les professionnels de la santé de mieux informer le personnel médical sur la Loi sur la protection des données des patients. En 2010, l'ico a obtenu le droit de sanctionner par des amendes pouvant aller jusqu'à les infractions à cette loi. Fonctionnement en continu De nombreux établissements de soins fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce qui nécessite un accès permanent aux opérations médicales critiques. Dans les cas extrêmes, ne pas pouvoir accéder aux informations de santé essentielles du patient pourrait être une question de vie ou de mort. Aussi, la disponibilité, la performance informatique et la fiabilité sont des considérations stratégiques pour l'évaluation de l'informatique de la santé. Pressions sur les coûts Les hôpitaux et les autres professionnels de la santé sont confrontés à des pressions sur les coûts et à la nécessité de respecter les normes d'efficacité fixées par les autorités sanitaires. La mise en place de paiement lié à la performance et de DRG est monnaie courante tant dans les systèmes de santé publics que privés. Il est essentiel de prendre soigneusement en considération le coût total de propriété de l'informatique de la santé. La gestion plus efficace de l'informatique permettra aux organismes de santé de réinvestir les économies sur les coûts de l'informatique dans des technologies plus innovantes, plus performantes et enrichissantes. 6 #IDCWP35T-HI IDC

7 Virtualisation des clients et des serveurs L'adoption croissante des systèmes d'informations médicaux suite au financement des initiatives de cybersanté et de réformes de santé entraînera une prolifération de l'informatique sur les lieux de soins, qui augmentera considérablement la demande d'accès aux informations et aux applications que les équipes informatiques du prestataire devront gérer. Les responsables informatiques chercheront à tirer profit de la virtualisation pour optimiser leur infrastructure informatique. La technologie de virtualisation des clients et des serveurs apporte des économies avérées et apporté des améliorations de la performance, de la disponibilité et de la sécurité des applications fournies par le prestataire et s'avère un catalyseur technologique stratégique. Les organisations informatiques font appel à la virtualisation des clients mais aussi des serveurs dans leurs centres de données pour utiliser plus efficacement les ressources, améliorer la disponibilité, renforcer les mesures de sécurité et de reprise après sinistre et centraliser l'assistance et l'administration. La virtualisation permet l'abstraction de l'infrastructure physique des systèmes d'exploitation, des applications et des services et a changé l'approche des organisations quant à la conception et au fonctionnement des centres de données. La virtualisation des clients ou du poste de travail s'inspire du modèle traditionnel de client léger mais est conçue pour donner aux administrateurs de systèmes et aux utilisateurs finaux médicaux le meilleur des deux univers : permettre aux administrateurs de systèmes d'héberger et de gérer de manière centralisée, dans le centre de données, les postes de travail virtuels et/ou physiques tout en donnant aux utilisateurs finaux médicaux un environnement de travail PC traditionnel auquel ils sont habitués. L'infrastructure de poste de travail virtualisé (Virtual Device Interface, VDI) est une variation du modèle client/serveur où les postes de travail individualisés sont sur une machine centrale, ce qui réduit la complexité de la gestion d'applications multiples fonctionnant de multiples postes de travail et la complexité du support aux utilisateurs finaux en découlant. La fourniture d'un poste de travail est également simplifiée, rendant plus facile l'ajout de nouveaux utilisateurs. La VDI permet de répondre à des demandes de niveaux de service plus élevés avec moins de ressources, en centralisant la gestion, la sécurité et le contrôle. Dans le domaine de la Santé, la VDI permet l'authentification unique (Single Sign On, SSO) et permet aux praticiens, hautement mobiles, d'ouvrir la même session d'utilisateur quelle que soit la machine sur laquelle ils travaillent. Cela permet ainsi de rationaliser aussi l'accès sécurisé aux informations médicales critiques par les praticiens. Comme les données sont stockées sur le serveur géré en central, et non sur les appareils locaux, le risque d'une atteinte à la sécurité sur les informations médicales protégées suite à la perte ou au vol d'un ordinateur portable, d'une tablette ou d'un autre appareil mobile est par essence supprimé. Avantages de la virtualisation dans le domaine médical IDC identifie sept catégories de bénéfices informatiques déterminants associés à la virtualisation, dans le domaine de la Santé: Réduction/suppression des coûts. La virtualisation réduit de manière significative les coûts de l'infrastructure informatique et les coûts d'exploitation et offre des opportunités d'économie d'énergie : 2011 IDC #IDCWP35T-HI

8 Coûts d'investissement. Minimiser le nombre de serveurs physiques, réduisant les coûts d'acquisition et de maintenance du matériel, permet d'économiser de l'espace dans le centre de données. Le retour sur investissement en coûts d'exploitation est manifeste. Coûts d'exploitation. D'autres économies sur les coûts d'exploitation résultent de la capacité à mettre à jour/à niveau aisément les applications et à ajouter facilement de nouveaux utilisateurs. Économies d'énergie. Les économies d'énergie générées par la virtualisation peuvent provenir d'une consommation d'énergie moindre par les serveurs à l'arrêt ainsi que des besoins en refroidissement et en espace amoindris avec moins de serveurs dans le centre de données. De plus, la perception du public associée aux organisations qui tentent d'être plus «vertes» ajoute un bénéfice intangible. Sécurité. Les environnements virtuels sont plus faciles à sécuriser. Les données médicales sensibles ne résident pas sur la machine du client ; à la place, elles se trouvent sur un site central, dans le centre de données. Ceci réduit leur vulnérabilité à l'intrusion ou à la copie non-autorisée. La sécurité, la conformité et le contrôle des informations sont également améliorés. Performance. Lorsque des pics de demande apparaissent, pouvoir ajouter de manière dynamique de la capacité de traitement avec des clients virtualisés permet de réduire de manière significative le temps de traitement. L'adoption de l'infrastructure de poste de travail virtualisé comme solution horizontale a une utilité évidente dans le domaine de la Santé. Disponibilité. La virtualisation minimise les interruptions imprévues et améliore la continuité d'activité en permettant un basculement automatique vers des ressources qui fonctionnent en cas d'arrêt du système, ce qui s'avère critique dans les environnements d'administration de soins aux patients. Cette approche ouvre bien plus d'options d'automatisation des plans de continuité d'exploitation. Accessibilité. Pour les praticiens qui débutent avec le Dossier Médical Electronique, l'aide à la décision médicale et la prescription électronique, la capacité à traiter de manière dynamique les exigences mobiles peuvent faciliter l'intégration de nouveaux outils dans leur façon de travailler, permettre d'augmenter le choix de terminaux et accélérer l'accès aux informations. Transparence/visibilité. La virtualisation apporte une vision complète de tous les étages physiques et virtuels et des composants de l'infrastructure comme les baies de stockage, les routeurs, les switches, les pare-feux et les hyperviseurs, ce qui simplifie la conformité, la surveillance des ressources et le dépannage. Service client. La diminution du volume des appels au help-desk et l'amélioration du taux de résolution au premier appel sont dues au renouvellement régulier des postes de travail, aux interfaces client standardisées et à l'amélioration des outils de support bureautique à distance et gestion des réseaux. 8 #IDCWP35T-HI IDC

9 Fourniture d'applications et de stockage en mode de service La complexité des projets de cybersanté et les pressions, pesant en permanence sur les services de santé pour qu'ils fournissent un retour sur investissement, ont essoufflé les ressources physiques et humaines des départements informatiques. Les professionnels de l'informatique de la santé sont contraints de devoir fournir des applications complexes avec des performances et une sécurité élevées avec des budgets restreints et, dans bien des cas, avec trop peu de personnel qualifié. En conséquence, les professionnels de l'informatique de la Santé chercheront des offres reposant sur les services qui allègent le fardeau de l'infrastructure pour leurs organisations tout en réduisant les frais de fonctionnement et l'investissement nécessaire. Les options de fourniture en mode services proposées par les prestataires pour répondre à ces demandes comprennent l'hébergement et la gestion d'applications ainsi que le Software as a Service (SaaS) pour les applications nouvelles et existantes ainsi que d'autres services en mode cloud. La fourniture d'applications et de stockage en mode service s'appuie sur du cloud computing. IDC définit le cloud computing comme les produits, les services et les solutions fournis et consommés en temps réel via Internet. Il existe deux grands types de cloud computing, les clouds publics et les clouds privés, et de plus en plus un hybride de ces deux versions du cloud. Les clouds publics sont ouverts à un univers essentiellement non-restreint d'utilisateurs potentiels et conçus pour un marché, plutôt que pour une seule entreprise et (sauf pour Internet et les kiosques) ne sont généralement pas utilisés dans le domaine de la Santé. Les Cloud privés sont conçus pour une seule entreprise (ou une entreprise étendue) et l'accès aux informations dans le cloud est restreint aux individus de cette entreprise. Un cloud privé est une ressource interne partagée, pas une offre commerciale et l'organisation informatique est le «vendeur» des services partagés à ses utilisateurs. Une variation de ce modèle est le cloud hébergé de manière privée où un vendeur (ou des vendeurs) joue(nt) le rôle de l'organisation informatique interne. Les déploiements de cloud privé et de cloud hébergé de manière privée sont plus fréquemment utilisés dans le domaine de la Santé que les clouds publics. Avantages du recours aux applications et au stockage en mode service Plusieurs avantages importants contribuent à susciter l'intérêt pour le recours, en mode service, aux applications et au stockage en mode service, qui offrent la sécurité intégrée et des modèles de mise en place reposant sur le cloud. Ils comprennent : Réduction/suppression des coûts. Dans un environnement cloud, les applications et les services peuvent fonctionner en toute sécurité sur les serveurs de base, ce qui permet aux hôpitaux de retirer et/ou de réorienter certains de leurs serveurs les plus puissants (et les plus coûteux à entretenir), réduisant ainsi les frais généraux. Conversion des investissements en charges d'exploitation. Les services cloud nécessitent généralement un investissement direct minimal, exigent des coûts de démarrage plus faibles et ont des frais d'abonnement mensuels réguliers reposant sur l'utilisation. Cette conversion des dépenses d'investissement en charges d'exploitation libère des budgets d'investissement pour investir dans des technologies et une innovation d'un usage plus pertinent IDC #IDCWP35T-HI

10 Agilité et modularité. la fourniture d'informatique, de, de réseau et de stockage sous forme de service offre un ensemble complet de ressources intégrées qui peuvent être déployées rapidement, mises immédiatement à disposition et offrent un niveau solide et fiable de réactivité, et apportent à la fois l'efficacité des coûts et une modularité rapide. Meilleure gestion des systèmes. Les prestataires de cloud proposent généralement un logiciel de gestion des systèmes et des applications qui permettent un approvisionnement et une configuration rapides et autonomes ainsi que le suivi de l'utilisation. Il inclut souvent la capacité de remédier automatiquement aux défaillances et interruptions de système, ce qui signifie que l'expérience de l'utilisateur reste identique même si une surcharge, des problèmes matériels ou des configurations défectueuses sont détectés. L'intervention humaine n'est généralement pas nécessaire pour ces événements, ce qui préserve le fonctionnement des systèmes. Sécurité. Alors que la sécurité est souvent citée comme un défi, les nouvelles applications SaaS ou reposant sur du SaaS ont des offrent une sécurité plus solide que bon nombre d'applications plus anciennes. Actuellement, les prestataires de cloud proposent des contrats de niveau de service de politiques de conformité types pour garantir que les questions liées à la sécurité sont bien prises en compte.. Disponibilité et stabilité. Les architectures de cloud computing offrent un approvisionnement dynamique des ressources qui permet, sur demande, de transférer les informations à d'autres endroits du cloud. L'avantage est qu'un événement ou qu'une anomalie n'interrompra pas tout un système, et le flux d'informations ainsi que la stabilité du fonctionnement seront améliorés. Les mises en place de cloud doivent également intégrer la sauvegarde et la restauration des données, avec sauvegarde automatique des informations par le système dans le cloud. Les informations peuvent être accessibles de n'importe quel site mais elles sont stockées centralement dans le cloud. RECOMMANDATIONS La virtualisation ainsi que la fourniture d'applications et de stockage en mode service sont des étapes décisives sur le parcours vers le cloud et l'offre d'it as a Service. Virtualisation : se préparer au cloud L'adoption croissante de systèmes d'informations de Santé en réponse aux réformes de santé et aux initiatives de cybersanté à travers le monde va entraîner une prolifération de l'informatique sur le lieu de soins, augmentant de manière spectaculaire le nombre de machines et d'applications clientes que les équipes informatiques doivent gérer. Dans l'informatique sur le lieu de soins, les demandes de disponibilité et de performance sont élevées alors que les budgets pour mettre en place et gérer les systèmes sont restreints. La mise en place des applications cliniques augmente non seulement le coût des serveurs informatiques mais aussi les coûts de l'infrastructure informatique, de la bureautique, support (help-desk) associé. En conséquence, les outils stimulant l'amélioration de la performance des applications et l'efficacité dans la gestion de l'informatique client deviennent des impératifs pour le domaine de la Santé. Les dirigeants vont donc chercher à optimiser 10 #IDCWP35T-HI IDC

11 leur infrastructure, notamment les environnements informatiques, avec le coût au cœur des discussions avec les prestataires informatiques. Les dirigeants informatiques hospitaliers reconnaissent que ces coûts, bien qu'essentiels dans la prestation des services, sont relativement «invisibles» pour l'organisation toute entière et que de nouvelles approches sont nécessaires pour maximiser les niveaux de service informatique tout en limitant les augmentations de coût associées. La virtualisation reporte les investissements dans ces services «invisibles» sur des services orientés client, apportant une meilleure visibilité sur la valeur que l'informatique apporte aux utilisateurs finaux. Grâce à la virtualisation, l'informatique a amélioré l'agilité en répondant aux requêtes des utilisateurs finaux et permet de lisser le développement et le déploiement de solutions nouvelles ou modernisées. La virtualisation des clients et des serveurs offre des économies avérées et des améliorations évidentes de la performance, de la disponibilité et de la sécurité des applications du prestataire et sera un acteur technologique clé de la transformation des systèmes d'information de Santé.. ITaaS : Créer un avantage compétitif Les organismes de santé commencent à consolider des centres de données, à bâtir des services partagés et à passer à des modèles de coûts et d'agilité qui intègrent la virtualisation et «Tout as a Service», incluant le passage à des environnements de cloud computing. Actuellement, les services informatiques de la Santé peuvent envisager de proposer l'itaas non seulement pour leur propre organisation mais comme un service aux autres organisations de la communauté ou d'une région plus vaste. L'ITaaS créé une nouvelle opportunité de revenus pour l'organisme de santé passé à l'itaas tout en permettant à des organisations plus petites de tirer profit de l'expertise informatique d'organismes de santé plus grands et de se concentrer sur leurs cœur de métier. Les organismes de santé qui ont de fortes compétences ITaaS peuvent créer un avantage compétitif lorsqu'il s'agit de fusionner avec ou d'acquérir d'autres organismes de santé parce qu'ils peuvent plus facilement transférer le portefeuille informatique de l'organisation acquise vers le centre de données consolidé, ce qui réduit les coûts informatiques et améliore l'accès aux applications médicales, administratives et financières. Le potentiel de la virtualisation, du cloud et de la cybersanté avec l'itaas Les forces combinées des stratégies de cybersanté et des réformes de santé nationales stimulent l'investissement dans les applications médicales à un rythme qui menace de dépasser la capacité des organisations informatiques à financer, gérer et maintenir ces applications sans utiliser de technologies d'infrastructure innovantes. Des outils comme la virtualisation et le cloud computing seront nécessaires pour soutenir le déploiement des applications médicales pour les travailleurs extrêmement mobiles qui ne sont pas nécessairement dans l'enceinte de l'hôpital ou de la clinique. Les niveaux de service devront être élevés pour garantir la continuité de service et la disponibilité nécessaires pour favoriser l'adoption par le secteur médical. Le suivi des ressources pour la planification et l'optimisation de celles-ci, ainsi que la refacturation à l'usage des ressources aideront les informaticiens à mesurer concrètement l'utilisation et à prévoir les ajustements. Les réglementations sur les données des 2011 IDC #IDCWP35T-HI

12 patients, les codes de conduite ainsi que les systèmes d'amendes et responsabilisation font évoluer la logique financière des défaillances de sécurité, exigeant que les données soient sécurisées et accessibles seulement aux personnes qui en ont besoin. Au même moment, on constate un besoin de reprise rapide pour réduire les interruptions de fonctionnement. La protection contre les risques associés à la perte de données, à cause d'un vol ou d'une erreur humaine, est un enjeu stratégique dans toute politique et processus de sécurité. Les avantages cumulés de l'utilisation réfléchie de la virtualisation et du cloud computing entraîneront des économies qui peuvent être utilisées pour investir dans des ressources et des capacités informatiques supplémentaires. Les bénéfices de productivité pour les prestataires et le personnel informatique contribueront à faciliter la transition vers les processus médicaux électroniques requis par les programmes de cybersanté et la réforme de la santé. À PROPOS D'IDC HEALTH INSIGHTS IDC Health Insights fournit des services de conseil reposant sur la recherche qui permettent aux professionnels de la Santé et des sciences de la vie de : Maximiser la valeur de leurs investissements technologiques apportée aux métiers Minimiser le risque technologique grâce à une planification précise Se comparer à leurs pairs du secteur Adopter les meilleures pratiques du secteur pour l'alignement métier/technologique Prendre des décisions technologiques mieux informées et stimuler l'innovation métier permise par la technologie IDC Health Insights offre une couverture complète de la chaîne de valeur du secteur médical et suit de près les segments du payeur, du prestataire et des sciences de la vie. Il se concentre tout particulièrement sur le développement et l'utilisation de stratégies qui tirent parti des investissements informatiques pour maximiser les performances organisationnelles. Dirigé par des analystes seniors avec une très grande expérience dans le secteur de la Santé, IDC Health Insights fournit un portefeuille d'offres répondant aux besoins tant de l'informatique que des directions métiers. 12 #IDCWP35T-HI IDC

13 Notification de Copyright Copyright 2011 IDC Health Insights. Reproduction interdite sans autorisation écrite. Publication externe d'informations et de données d'idc Health Insights : toute information relative à IDC destinée à une utilisation publicitaire, à des communiqués de presse ou à du matériel promotionnel nécessite l'autorisation écrite préalable du Vice-Président d'idc Health Insights compétent. Une ébauche du document proposé devra accompagner toute requête de cette nature. IDC Health Insights se réserve le droit de refuser son approbation à une utilisation externe pour un motif quelconque IDC #IDCWP35T-HI