25 ans. l institut curie. Numéro. le journal. votre journal a. 25 ans de progrès contre le cancer, grâce à vous. comprendre pour agir contre le cancer

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1 le journal de l institut curie comprendre pour agir contre le cancer Numéro 10 0 votre journal a 25 ans 25 ans de progrès contre le cancer, grâce à vous # novembre ,50 - ISSn

2 sommaire actualités Institut Curie Cirurgie ambulatoire : l Institut Curie, un exemple à suivre Cancer agressif de la vessie : un espoir de térapie ciblée p. 3 p. 4 Fondation privée reconnue d utilité publique abilitée à recevoir des dons et des legs, l Institut Curie associe le premier centre français de recerce en cancérologie à un ensemble ospitalier de pointe. Fondé dès 1909 sur un modèle conçu par Marie Curie, de la recerce fondamentale aux soins innovants, l Institut Curie rassemble cerceurs, médecins et soignants mobilisés pour lutter contre les cancers. Pour accélérer les découvertes et ainsi améliorer la qualité de vie des malades, le soutien de nos donateurs est essentiel. Actualités générales Cancer du sein : une base de données sur la qualité de vie Éditorial p. 5 Que de progrès réalisés ensemble! dossier p. 7 Benoit Rajau / Institut Curie p. 6 spécial n 100 : 25 ans de progrès contre le cancer, grâce à vous La recerce fondamentale est essentielle De nombreux «candidatsmédicaments» à l essai Dépistages et diagnostics précoces Les patients davantage écoutés p. 8 p. 10 p. 12 p. 14 entre nous Transmettre l espoir de vaincre le cancer Paroles de donateurs Deux mécènes, deux bourses... pour accueillir des cerceurs de renommée mondiale p. 16 p. 17 p. 19 Pedro Lombardi / Institut Curie fice pratique Ondes électromagnétiques : se prémunir d un risque possible spécial n Il y a 25 ans naissait le journal de l Institut Curie, dont le titre s inspirait d une citation de Pierre Curie : «Il faut comprendre pour agir». C est justement l intention du modèle Curie cercer, appliquer et soigner qui perdure depuis la création de l Institut Curie, en Il y a plus de 100 ans que nos équipes scientifiques et médicales travaillent ensemble à améliorer les connaissances sur les processus qui conduisent les cellules à devenir cancéreuses ou à résister aux traitements, sur les candidats-médicaments ou encore sur le Pr tierry Pilip, président développement de nouvelles prises en carge. de l Institut Curie Il s agit désormais de poursuivre ces investigations pour préciser la tumeur et transformer les outils de diagnostic, de traitements et d accompagnement des patients, comme vous le constaterez dans le dossier de ce numéro. Pour la majorité d entre vous, c est par le développement de la recerce que l on pourra encore plus guérir du cancer. Une recerce libre, des cliniciens qui soignent et interagissent avec les cerceurs, c est la force de notre institut, pour lequel le soutien des donateurs est fondamental. Cette générosité permet d investir, au bénéfice des patients, dans la recerce et l amélioration de la prise en carge. Ainsi, dans certains programmes soutenus par les donateurs, il est fait en un an ce qui en nécessiterait dix sans leur aide. C est également l excellence des équipes qui fait les succès auxquels je vous associe. À ce titre, je suis fier de vous annoncer que le Grand Prix de la Fondation pour la Recerce Médicale a été remis à la directrice de notre Centre de Recerce, Geneviève Almouzni, tandis qu à l Ensemble Hospitalier le Pr Dominique Stoppa-Lyonnet, onco-généticienne, recevait le prix Jean-Bernard, et que deux équipes recevaient cacune un très beau prix de l association Cancer du sein, parlons-en! (lire p. 4) Merci de votre engagement à nos côtés. Je sais que je peux compter sur cacun d entre vous pour ensemble faire vivre nos valeurs et nos objectifs. le Journal de l institut curie COMPRENDRE POUR AGIR CONTRE LE CANCER EST ÉDITÉ PAR L InSTITUT CURIE, 26 RUE D ULM, PARIS CEDEX 05 - JOURnAL.CURIE@CURIE.FR - DIRECtEUR DE LA PUBLICAtION : P R THIERRy PHILIP - RÉDACtRICE EN CHEF : nathalie BOISSIÈRE RÉDACtION : nathalie BOISSIERE, AURELIEn COUSTILLAC, JULIEn MELI, AnnE ULPAT ICONOGRAPHIE : CITIzEn PRESS ET PHOTOTHEQUE.CURIE.FR DONs Et ABONNEMENts : yves COnGAL ( ) ONt PARtICIPÉ À CE NUMÉRO : SÉVERInE ALRAn, MICHEL BORnEnS, FRAnçOIS DOz, JAnInE DUMOnT, VInCEnT FAVAUDOn, DAnIEL LOUVARD, THIERRy PHILIP, JEAn-yVES PIERGA, FRAnCOIS RADVAnyI, AnGELA TADDÉI, JEAn-LOUIS VIOVy DE L InSTITUT CURIE LE SOMMAIRE, LES TITRES, CHAPÔS, InTERTITRES, ILLUSTRATIOnS ET LÉGEnDES SOnT DE LA RESPOnSABILITÉ DE LA RÉDACTIOn En CHEF ET n EnGAGEnT QU ELLE PHOtOs DE COUVERtURE : THInKSTOCK, ACJC/MUSEE CURIE, BEnOIT RAJAU, CHRISTOPHE HARGOUES ET noak/le BAR FLORÉAL POUR InSTITUT CURIE ABONNEMENt POUR 4 NUMÉROs/AN : 6 CRÉAtION Et RÉALIsAtION : CITIzEn PRESS ( ) FABRICAtION : TC GRAPHITE (MOnTREUIL) IMPREssION : LA GALIOTE PREnAnT, 70 RUE AUBER, VITRy-SUR-SEInE NUMÉRO DE COMMIssION PARItAIRE : 0917H82469 DÉPÔt LÉGAL DU # 100 : novembre 2014 CE NUMÉRO A ÉtÉ IMPRIMÉ A EXEMPLAIRES. 02, LE JOURNAL DE L INstItUt CURIE

3 actualités InstItut CurIe,CHIRURGIE AMBULAtOIRE L Institut Curie, un exemple à suivre Alors que l Institut Curie est en pointe dans la cirurgie ambulatoire des cancers, cette pratique, qui consiste à se faire opérer le matin pour rentrer cez soi le soir, peine à se développer en France. Ê tre traité à l ôpital dans la journée et rentrer dormir dans son lit le soir, voilà un progrès pour la qualité de vie des patients. Sous l impulsion de l Institut Curie, cette prise en carge, dite en ambulatoire, connaît une évolution décisive dans le domaine de la cirurgie du cancer. Après avoir créé un ôpital de jour de cirurgie en 1990, l institut a ouvert à Paris, fin 2012, une unité de cirurgie ambulatoire (UCA) pour les patients atteints de cancer. Un succès puisque, depuis son ouverture, «moins de 5 % des patients ont été à nouveau ospitalisés», souligne le D r Séverine Alran, responsable de l UCA. De plus, les patients semblent apprécier ce mode de prise en carge (voir encadré). un premier colloque pour canger les mentalités Fort de son expérience et de son engagement dans ce domaine, l Institut Curie a même organisé fin septembre le premier colloque sur la cirurgie ambulatoire dans le cancer du sein. L occasion de dresser un état des lieux et d évoquer les conditions de transport, d accueil, de sécurité ses soins Autant de points essentiels pour que les établissements adaptent leur organisation à cette pratique nouvelle. Et, en France, il y a grand besoin qu ils s adaptent car la cirurgie ambulatoire peine encore à se développer en cancérologie. C est la raison pour laquelle la Haute Autorité de santé (HAS) vient d émettre des recommandations à destination des Accueil de l ôpital de jour de cimiotérapie, à l Institut Curie. médecins, afin de les guider dans leur coix d orienter ou non un patient vers la cirurgie ambulatoire, et promouvoir cette prise en carge selon la condition médicale du patient, l acte cirurgical à réaliser, la structure où l acte se déroule La Haute Autorité insiste sur l information du patient et l implication dans la démarce des médecins de ville, ceux-là mêmes qui suivent le patient après l intervention. Aurélien Coustillac Cristope Hargoues /Institut Curie les patients apprécient leur parcours en ambulatoire L unité de Cirurgie ambulatoire (uca) à l Institut Curie a interrogé des patients 1, y ayant eu un acte diagnostique ou cirurgical, sur 9 étapes clés de leur parcours, de la consultation pré-opératoire jusqu au retour à domicile, afin d évaluer leur satisfaction. Les étapes liées au bloc opératoire et aux soins remportent les meilleurs scores. L Institut Curie travaille désormais à encore mieux informer les patients sur les délais, via de nouveaux systèmes informatiques, et à occuper le temps d attente. 95 et 94 % de très bon et excellent! Ce sont les scores obtenus pour les étapes liées au bloc opératoire et aux soins à l UCA. 1. Questionnaire adressé aux patients par courrier, après l ospitalisation en cirurgie ambulatoire. LE JOURNAL DE L INstItUt CURIE,03

4 actualités InstItut CurIe,CANCER AgREssIf DE LA vessie RADIOtéRApIE Un espoir traiter fort et vite pour moins d effets secondaires de térapie un patient en cours de séance de protontérapie, à l Institut Curie La radiotérapie est un traitement local très efficace contre le cancer, proposé à plus de la moitié des patients. elle consiste à irradier les cellules cancéreuses pour les détruire. Bien que de plus en plus précise, elle endommage parfois les tissus sains avoisinant la tumeur. Comment limiter ces effets secondaires? en traitant fort et vite! C est la découverte de cerceurs français de l Institut Curie et de l Inserm, et de cerceurs suisses. en multipliant par l intensité de l irradiation, sur un temps très court, l efficacité demeure la même et les tissus sains sont épargnés. «Limiter les effets secondaires est depuis toujours l objectif des radiotérapeutes», souligne Vincent Favaudon, radiobiologiste à l Institut Curie associé à cette découverte. «L Institut dispose d un équipement permettant des irradiations élevées sur un temps très court, expliquet-il. Et une nouvelle tecnologie, en cours d installation dans notre centre de Protontérapie, sera bientôt capable de performances encore meilleures.» source : Science Translational Medicine, 16 juillet A. C. 04, LE JOURNAL DE L INstItUt CURIE équipe Oncologie moléculaire de l Institut Curie a découvert une nouvelle piste de traitement pour un type de cancer de la vessie particulièrement agressif, infiltrant le muscle. «Nous avons pu démontrer le bénéfice potentiel d une térapie visant une protéine particulière, l EGFR», explique François Radvanyi, cef de l équipe. Ce fut un travail de longue aleine entre des biologistes, des bioinformaticiens, des statisticiens, des patologistes et des cliniciens. «Le processus est long de l identification d une cible potentielle à sa validation, ajoute le cerceur. Il faut vérifier que la molécule cible a bien un rôle dans le développement de la maladie, qu elle est relativement spécifique de celle-ci, qu elle peut être visée par un traitement, et qu elle se Noak/Le Bar Floréal/Institut Curie Éric Bouvet / Institut Curie ciblée l trouve en grande quantité dans les tumeurs en question». De plus, il faut pouvoir identifier les patients qui bénéficieraient d un tel nouveau traitement Cette piste térapeutique donne de l espoir face à ces cancers agressifs dont le pronostic est défavorable et sans traitement à ce jour. En 2012, en France, près de personnes ont été diagnostiquées pour un cancer de la vessie. A. C. source : Science Translational Medicine, 9 juillet 2014.,pRIx RUbAN ROsE Recerce et innovation : l Institut Curie à l onneur d 1. Lire «Accompagner les malades : l affaire de tous», Journal de l Institut Curie, sept eux prix viennent d être remis à l Institut Curie par l association Cancer du sein, parlons-en, qui récompensent sa contribution à la lutte contre ce cancer. Le Grand Prix ( euros) a été décerné à Ivan Biece pour ses travaux sur les tumeurs du sein dites triple-négatives (15 à 20 % des cancers du sein), associées à un mauvais pronostic et sans traitement à ce jour. Le groupe de travail Info-Sein a quant à lui reçu le Prix Qualité de vie ( euros) pour avoir réalisé le document pour les femmes concernées par l ablation du sein (mastectomie) intitulé «Comment se reconstruire avec ou sans intervention cirurgicale» (lire dossier p. 14). Julien Meli

5 actualités générales,cancer DU sein prévention Une base de données le barbecue, oui, mais avec modération sur la qualité de vie ne base de données relative à la qualité de vie des patientes atteintes de cancer du sein métastatique va être constituée par Unicancer fédérant les vingt centres français de lutte contre le cancer (CLCC) dont l Institut Curie et les laboratoires Roce. Ce programme Esme (épidémio-stratégique médicoéconomique) consiste à rassembler les données concernant femmes, leur maladie et leurs traitements de 2008 à Six années seront nécessaires à ce programme. L objectif est de mesurer l efficacité de l actuel parcours de soins et la qualité de la Tinkstock u prise en carge, afin de les améliorer. La base de données sera accessible à tous les scientifiques pour leurs recerces. J. M. Le barbecue est-il cancérigène? La conclusion combat peut-être les idées reçues mais, en l état actuel des connaissances, pas besoin de se priver du barbecue, il faut juste ne pas en abuser. Certes, plusieurs études ont analysé le lien entre cancer et consommation de viande rouge, ou entre cancer et cuisson de la viande à aute température. Certaines études montrent ainsi un lien entre les métodes de cuisson et les cancers de l estomac, du côlon et du rectum. toutefois, ces résultats restent controversés.,découverte Ils ont réussi Pour la Science es métastases sont responsables de 90 % des décès par cancer, selon l Institut national du cancer. Des cerceurs belges (Louvain) ont identifié comment se formaient les métastases et tenté de prévenir leur apparition. «Nous avons identifié une voie responsable des métastases», ont-ils déclaré. Selon eux, les cellules cancéreuses produiraient un décet : le superoxyde. Leur idée : l inactiver pour bloquer la formation de métastases. Testée sur des modèles expérimentaux pour le mélanome, cette ypotèse a été retenue. Des tests supplémentaires sont toutefois nécessaires, avant de passer en clinique et voir si cette stratégie est efficace contre d autres cancers. exemple de dissémination d une métastase via le système sanguin. Tinkstock à bloquer les métastases! l Quant au risque associé à la seule consommation de viande, il est relativement faible ou modéré. On retiendra ainsi que l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation (Anses) a annoncé cet été ses nouvelles préconisations : placer la grille au moins 10 cm au-dessus des braises, privilégier l usage de carbon de bois épuré, éviter la cute de graisse dans les flammes. Quant aux experts nutritionnistes, ils recommandent de ne pas consommer les parties carbonisées des viandes grillées. J. M. source : Cell Reports, 7 août A. C. LE JOURNAL DE L INstItUt CURIE,05

6 Tinkstock prévention info pratique Ondes électromagnétiques se prémunir d un possible risque Alors que plus de 42 millions de français possèdent un télépone mobile sans compter les tablettes et objets connectés, l exposition aux ondes électromagnétiques préoccupe de plus en plus. Le point sur les possibles effets néfastes sur la santé. peut-être cancérogène Le Centre international de recerce sur le cancer (Circ) de l Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les ondes électromagnétiques comme «peut-être cancérogènes pour l omme». L usage des sms peut être préféré à l appel téléponique, car il évite le contact avec l antenne du télépone. un principe de précaution Du fait de cette classification, un principe de précaution s applique, dans l attente des résultats des recerces menées sur l utilisation intensive à long terme des télépones portables. pas d effets trouvés sur la santé «L évaluation des risques ne met pas en évidence d effets sanitaires avérés», rappelle l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail (Anses). mais attention à l utilisation intensive Certes, certaines études évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de télépones portables (une personne utilisant plus de 30 minutes par jour un télépone mobile pour passer ou recevoir des appels et cela pendant plus de vingt ans). d autres études indispensables Toutefois, le Circ souligne que les données scientifiques restent limitées pour affirmer un risque accru de gliome (cancer malin du cerveau) ou de neurinome de l acoustique (tumeur bénigne de l oreille interne). Quant aux études sur d autres types de cancers, elles sont jugées non concluantes. D où la nécessité de poursuivre les recerces. que faire, aujourd ui? L Anses rappelle que «le principe de précaution justifie des restrictions d usage du télépone mobile, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes». En attendant plus de précisions, le Circ indique des mesures pratiques afin de réduire l exposition aux ondes : utiliser des kits mains-libres, limiter l usage dans les transports, préférer la saisie de textos à l appel téléponique. Tinkstock source : centre international de recerce sur le cancer (circ ), agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail (anses), rapport d expertise collective radiofréquences et santé, oct LE JOURNAL DE L INstItUt CURIE 06,

7 Spécial N 25 ans de progrès contre le cancer, grâce à vous Meilleure connaissance des facteurs qui déclencent un cancer, mise au point de traitements plus personnalisés et ciblés, qualité de vie améliorée pendant et après la maladie ce dernier quart de siècle a vu naître des innovations dans tous les domaines! et fait naître des espoirs face au cancer pour les années à venir. dossier réalisé par anne ulpat

8 dossier Spécial N Tinkstock Saca Lenormand / Institut Curie progresser L Institut du radium (à gauce) abrite aujourd ui le Musée Curie (à droite). l orsque Marie Curie, pysicienne et cimiste, découvre le radium et mène ses travaux sur la radioactivité, il lui semble évident de s associer à des biologistes et à des médecins pour mener ses recerces. Elle crée, avec le Pr Claudius Regaud, médecin lyonnais, l Institut du Radium, mêlant recerce fondamentale et applications médicales des rayonnements contre le cancer. Avec, en ligne de mire, l espoir de soigner des milliers de personnes atteintes de cette maladie. Nous sommes au début du XXe siècle, le modèle N 1 Dès 1994, votre journal évoquait en couverture le lien entre cancers et génétique. Vingt ans plus tard, il annonce une piste pleine d espoirs : l immunotérapie. Curie est né ; le combat ne fait alors que commencer. Depuis, des progrès pénoménaux ont été accomplis, à la fois dans le domaine de la recerce fondamentale, de la mise au point de nouveaux traitements et dans la prise en carge des patients. Ces vingt-cinq dernières années, notamment, ont été particulièrement rices en innovations dans ces trois domaines. «Dès les années 1980, il est établi que les cancers ont une origine génétique, souligne le Pr Daniel Louvard, directeur du Centre de Recerce de l Institut Curie de 1993 à Non pas, le plus souvent, parce qu ils sont transmis par les parents, mais parce qu ils résultent d une altération du génome, notre patrimoine génétique.» Puis, une révolution, issue des laboratoires des années 2000, s est traduite par une compréension de plus en plus fine de ces dérèglements génétiques. Révolution qui a orienté à son tour la recerce vers de nouvelles pistes de traitements. Ainsi, s ils connaissent une mutation génétique qui entraîne la fabrication d une protéine faisant proliférer des cellules cancéreuses, les cerceurs peuvent imaginer par exemple comment bloquer ce mécanisme. On parle alors de térapies ciblées. «Celles-ci sont déjà à l œuvre contre certains cancers, comme la leucémie myéloïde cronique ou le cancer du sein, précise le Pr Daniel Louvard. Et elles vont connaître un très fort développement dans les années à venir.» la recerce fondamentale est essentielle M eilleure connaissance de la cellule normale et de la cellule cancéreuse, de la modification du gène à l origine de l apparition de la maladie, de l ADN (le support de notre patrimoine génétique) et de sa structure ce sont tous ces progrès d abord accomplis en recerce fondamentale qui ont participé à ceux réalisés dans la façon de soigner les patients et son efficacité. Pourtant, des progrès restent toujours à accomplir, dans les cancers de mauvais pronostic comme certains cancers du poumon, du pancréas ou de l œsopage. Moins d une personne sur cinq y survit plus de 5 ans, selon l Institut national du cancer (Inca). La recerce fonda- mentale reste donc essentielle. Même s il faut parfois attendre plusieurs années avant d avoir la confirmation de ce à quoi elle a été utile. Ainsi en est-il de l immunotérapie, qui consiste à éliminer le cancer en mobilisant les cellules de notre système immunitaire1. Les experts ont mis longtemps à en faire une métode efficace, qui semble aujourd ui tenir ses promesses. L extrême complexité des mécanismes en jeu dans les cancers fait que des cerceurs de tous orizons (en biologie mais aussi en pysique ou en matématiques) sont amenés à travailler davantage ensemble s ils veulent réussir. Et il est 1. Lire aussi dossier du JIC n 98, mai (Suite p. 10) 08, le Journal de l InstItut curie

9 dossier Spécial N progresser IntervIew croisée Pedro Lombardi/Institut Curie pr daniel louvard, directeur onoraire du centre de recerce de l institut curie. il est également président du conseil ScieNtifique de l inca. Que faisiez-vous il y a vingt ans? daniel louvard : J étais à la tête du Centre de Recerce de l Institut Curie (NDLR : de 1993 à 2013) et je me suis inspiré de l esprit de Marie Curie. C est en tant que pysicienne et cimiste qu elle a travaillé sur le radium, mais c est en côtoyant des médecins qu elle est arrivée à la radiotérapie. Il y a vingt ans, les biologistes ne collaboraient pas suffisamment avec les cimistes, ni avec les médecins C était une mine d or inexploitée! Je souaitais introduire plus d interdisciplinarité et je me suis aussi inspiré de ce que j avais vu aux États-Unis et au Laboratoire européen de biologie moléculaire à Heidelberg (Allemagne). angela taddei : Je commençais ma tèse, que j ai soutenue en Je souaitais travailler sur la cromatine et les parties non codantes du génome. Qu est-ce qui fait que certains gènes s expriment et d autres non? Il fallait comprendre et c était très excitant. Et puis faire ma tèse et devenir cerceur à l Institut Curie, c était profiter du grand vent de cangement qui soufflait alors à l Institut! À l époque, le projet stratégique du Centre de Recerce était dirigé par Daniel Louvard! Il a favorisé la constitution d équipes de jeunes cerceurs, c était une vraie ruce Il a aussi souaité que toutes les disciplines se côtoient, que tout le monde travaille dans les mêmes espaces et utilisent les mêmes équipements. Or quand vous travaillez dans des espaces communs, vous écangez forcément des idées : et c est comme cela que l on fait naître de nouvelles recerces! Quels sont les progrès les plus significatifs accomplis en vingt-cinq ans? dl : Il y en a énormément Comme la connaissance de la biologie des tumeurs par exemple. Elle nous a permis d en comprendre à la fois l origine génétique et le fonctionnement des cellules malignes. Or, à partir du moment où on a compris comment fonctionnent les tumeurs leur diversité et leur étérogénéité, on a pu commencer à travailler sur des molécules plus efficaces, plus ciblées et moins toxiques. at : Il y a eu aussi une révolution tecnologique avec le développement d outils qui nous aident à mieux comprendre le vivant. Je pense, entre autres, aux protéines fluorescentes, qui nous permettent de suivre une protéine et de la voir évoluer en temps réel dans une cellule vivante. Je pense aussi aux nouveaux outils qui permettent de modifier le génome, et qui s inspirent du système que les bactéries utilisent pour défendre leur propre génome contre des agressions extérieures. C est en quelque sorte le système immunitaire des bactéries. Ces outils ouvrent des perspectives gigantesques pour étudier le vivant et pour des approces de térapie innovante. et demain? at : C est difficile de dire de quoi demain sera fait en termes de recerce. Par définition, une grande découverte est quelque cose que l on n attendait pas. Les cerceurs qui travaillaient sur la méduse ne savaient pas qu ils Pedro Lombardi/Institut Curie angela taddei, directrice adjointe de l unité de recerce «dynamique du Noyau» à l institut curie. allaient y trouver une protéine fluorescente, qui elle-même révolutionnerait notre façon d étudier le vivant Marie Curie ellemême n imaginait pas que ses découvertes auraient de telles conséquences. dl : En termes d organisation, l interdisciplinarité et l ouverture à l international resteront plus que jamais une exigence. Sur le plan des innovations, l immunotérapie apporte enfin des pistes très fructueuses, en apprenant à nos cellules de défense comment aller au cœur de la tumeur pour la tuer. Et l épigénétique, dont plusieurs équipes de réputation internationale sont à l Institut Curie, nous permettra de mieux comprendre les mutations concernant l organisation de l ADN dans le noyau des cellules, ce que l on appelle les mutations épigénétiques, qui sont une notion fondamentale en cancérologie et pour d autres patologies complexes. le Journal de l InstItut curie, 09

10 dossier progresser Spécial N Cristope Hargoues/Institut Curie DR annick arel-bellan, BiologiSte et présidente SortaNte de la Société française du cancer (Sfc) plus de 100 personnes de l Institut Curie cercent à développer des traitements innovants dans le camp des immunotérapies. l instar de la recerce fondamentale, la recerce clinique qui consiste à tester de nouveaux médicaments avec la participation de patients a fait des pas de géants ces dernières années en cancérologie. «Dans les années 1990 jusqu en 2000 environ, la recerce piétinait, explique Cristian Cailliot, directeur de la recerce et développement d Unicancer, fédération qui regroupe les centres de lutte contre le DR cristian cailliot, directeur de la recerce et développement d unicancer 10, tout aussi important de créer plus de passerelles entre les cerceurs et les médecins qui soignent les malades. «Il faut faire passer le plus rapidement possible les découvertes de la recerce fondamentale vers les applications cliniques, souligne Annick Harel-Bellan, biologiste et présidente sortante de la Société française du cancer (SFC). Les cerceurs doivent comprendre quelles sont les questions que se posent les médecins et ceux-ci doivent savoir ce sur quoi travaillent les cerceurs. Il faut trouver un langage commun, ce qui n est pas toujours facile.» C était d ailleurs l objectif du dernier congrès annuel de la SFC, à l instar du modèle Curie. de nombreux «candidats-médicaments» à l essai à le Journal de l InstItut curie Il faut faire passer le plus rapidement possible les découvertes de la recerce fondamentale vers les applications cliniques» On ne pourra pas tester tous les candidats-médicaments. Il faudra trouver de nouvelles stratégies pour évaluer les plus prometteurs.» cancer, dont l Institut Curie. Les traitements contre le cancer, comme la cimiotérapie, montraient leurs limites, et nous n avancions pas vraiment. Aujourd ui, c est l inverse. Il y a énormément de candidats-médicaments, quelque 900 produits. On ne pourra pas tous les tester. Il faudra trouver de nouvelles stratégies pour évaluer les plus prometteurs, en associer plusieurs. Leur bénéfice par rapport aux traitements existants devra être encore plus important et encore plus rapidement démontré.» Avec l avènement des térapies ciblées, la mise au point de médicaments repose aussi sur de nouveaux raisonnements. «Auparavant, on fabriquait des produits de façon empirique, puis ils étaient testés afin de savoir s ils pouvaient combattre une tumeur, souligne Cristian Cailliot. Désormais, ce sont la recerce fondamentale et la biologie moléculaire qui guident la mise au point (Suite p. 12)

11 dossier Spécial N progresser Noak / La Bar Floréal / Institut Curie L Unité d investigation clinique (UIC) à l Institut Curie, où se déroulent les essais cliniques avec les patients. La parole de L expert dr françois doz, directeur délégué pour la recerce clinique à l InstItut curie Pedro Lombardi/Institut Curie «la recerce clinique : un axe stratégique fort au sein de l Institut curie» 15 % des patients de l Institut curie participent à une étude clinique «La recerce clinique consiste à tester l efficacité de nouvelles molécules grâce à des essais cliniques auxquels des patients acceptent de participer. Elle constitue un axe stratégique important au sein de l Institut Curie. Pour la seule année 2013, 73 nouveaux essais cliniques y ont été ouverts et 215 études sont actuellement en cours (dont 42 dédiées aux enfants). Parmi les essais promus par l Institut Curie luimême, l essai Siva est particulièrement innovant, s inscrivant dans «la médecine de précision» : en effet, cet essai démontre d ores et déjà la possibilité de réaliser la carte génétique de la tumeur des patients en moins de quatre semaines afin de les traiter de façon très ciblée De plus, cet essai est aussi emblématique car il montre à quel point l interdisciplinarité et les liens entre médecins et cerceurs y sont particulièrement concrets et efficaces. En effet, c est parce qu il existe une proximité forte entre donateurs, médecins, patients, cerceurs et ingénieurs des plateformes biologiques ultraperformantes, soignants non médicaux et personnels de recerce clinique qu il a été possible de caractériser le profil biologique des tumeurs à ce très aut niveau. Ce qui place l Institut Curie à la pointe de la médecine de précision.» le Journal de l InstItut curie, 11

12 dossier progresser Spécial N de médicaments : les cerceurs identifient les cibles responsables de telle ou telle tumeur et des molécules spécifiques, autant que faire se peut, de cette cible sont mises au point pour les combattre. Concrètement, cela signifie qu aujourd ui on sait plus tôt que tel médicament sera efficace contre telle cible.» Les essais cliniques de demain et d après-demain s orienteront aussi vers ce que l on appelle la désescalade térapeutique. Il sera possible de savoir précisément si une tumeur, indépendamment de sa taille, s avérera à risque de recute ou non et d adapter le traitement en conséquence. L idée est d éviter d administrer de trop fortes doses de médicaments à un patient qui n en a pas besoin, ou à l inverse, de sous-traiter une personne dont la tumeur s avère très agressive. Avec, à la clé, un gain en qualité de vie évident et une diminution des effets secondaires indésirables ou des récidives Pedro Lombardi/Institut Curie Un examen par mammograpie, dans le cadre du dépistage du cancer du sein. dépistages et diagnostics précoces c es trente dernières années ont connu certes des progrès mais aussi une flambée du nombre de diagnostics de cancer. En 2012, la France comptait nouveaux cas ( cas masculins et féminins), soit une augmentation de 108 % cez les ommes et de 111 % cez les femmes par rapport à Des ciffres qui s expliquent par l augmentation de la population, son vieillissement, une exposition croissante aux facteurs de risque (environnementaux, professionnels, tabac, alcool, obésité) mais aussi par l amélioration du dépistage et des diagnostics précoces. Proposé pour la première fois en France dans l Hérault à la fin des années 1980, le dépistage systématique du cancer du sein est lancé par la Direction générale de la santé en 1994, puis généralisé il y a dix ans. Le dépistage du cancer colorectal est aussi généralisé, alors que ceux du col de l utérus, de la prostate ou de la peau (mélanome) font l objet de dépistages individuels, à l initiative des médecins ou des citoyens. C est un véritable cangement culturel qui s est opéré là, avec la prise de conscience qu il était possible d être acteur de sa santé, de prévenir l apparition de la maladie ou de se faire diagnostiquer avant même l apparition de symptômes et d initier un traitement le plus tôt possible. le cancer, une MaladIe grave QuI se soigne de MIeux en MIeux s i l incidence de la maladie augmente, elle est aussi moins mortelle, en raison des campagnes de dépistage, qui permettent de soigner plus tôt les cas diagnostiqués, mais grâce aussi à des traitements plus efficaces. L Inca indique que la mortalité a diminué de 22 % cez les ommes et de 14 % cez les femmes ces deux dernières décennies. Selon le Pr Daniel Louvard, de l Institut Curie, «il est possible qu un jour le cancer devienne une maladie cronique, au même titre que l ypertension artérielle aujourd ui». En attendant, plus d une personne sur deux guérit après un diagnostic de cancer et peut, le plus souvent, reprendre une vie professionnelle et sociale (Suite p. 14) le Journal de 12, l InstItut curie

13 générosité dossier Spécial N progresser des programmes de recerce innovants financés par la générosité du public les programmes incitatifs et coopératifs (ou pic) créés, dans les années 1990, à l initiative du pr daniel louvard alors directeur du centre de recerce (lire son interview en p. 9) sont des programmes de recerce particulièrement innovants. objectifs : soutenir, grâce à la générosité du public, des programmes de recerce très innovants, faisant converger les efforts des cerceurs de différentes disciplines, en vue d atteindre des objectifs scientifiques prometteurs. le principe : pendant trois ou quatre ans, des médecins, des pysiciens, des cimistes et des biologistes travaillent sur une question concrète. La mise en commun de métodes, d outils et de langages différents facilite le transfert des acquis de la recerce fondamentale vers la recerce appliquée au domaine médical. Le premier pic a donné lieu à un dépôt de brevet puis à la création d une entreprise (Cytoo), qui emploie maintenant plusieurs personnes. le coût : un PIC est financé à auteur de euros par an, sur les fonds propres de l Institut Curie, grâce à la générosité de ses donateurs. caque année, deux ou trois pic sont initiés. des exemples : Le PIC «Biologie des systèmes et réponse térapeutique» travaille sur l instabilité génétique des tumeurs, leur adaptabilité aux traitements, leur capacité à développer de nouvelles résistances. En affinant les diagnostics, ce PIC permettra une prise en carge térapeutique plus adaptée et plus efficace pour caque patient, afin d aboutir à une médecine véritablement sur mesure. Le PIC «Cancers du sein : mécanismes, invasion et motilité» vise à mieux comprendre comment les cellules cancéreuses s évadent de leur tumeur d origine pour former des métastases. Le PIC «Micro-environnement tumoral» cerce à comprendre et à mieux connaître tout ce qui entoure les cellules tumorales, et notamment des molécules qui freinent ou facilitent la croissance des cancers et qui pourraient constituer autant d alliés ou de cibles dans la lutte contre la maladie. Jean-Louis Viovy Cécile Carré/Institut Curie Mieux détecter les métastases Jean-Yves pierga comment améliorer les tecniques de détection et d isolement des cellules tumorales circulantes dans le sang ou disséminés dans les ganglions, qui ont la capacité de se déplacer dans l organisme et de coloniser d autres organes? c est le tème de recerce du pic «Maladie micrométastatique» réunissant quelque 21 médecins et cerceurs de l Institut curie, coordonnés par le pr Jean-Yves pierga, oncologue, et Jean-louis viovy, biopysicien. Initiée en 2010, cette recerce répond à une tâce délicate mais essentielle : il s agit d identifier très tôt les patients susceptibles de développer des métastases pour adapter les traitements en conséquence. le Journal de l InstItut curie, 13

14 dossier progresser Spécial N normale. Il reste toutefois astreint à des analyses et examens médicaux réguliers. Quant aux traitements, ils sont moins lourds et favorisent le développement d une prise en carge en ambulatoire : les patients peuvent être opérés, recevoir leur traitement de cimiotérapie ou de radiotérapie puis repartir cez eux le soir même1. Les traitements, et leurs effets secondaires, sont aussi mieux maîtrisés (anti-nauséeux, anti-aptes ) et s accompagnent de ce que l on appelle les soins de Pedro Lombardi/Institut Curie d e la recerce fondamentale au suivi du patient, en passant par les essais cliniques la lutte contre le cancer se mène sur tous les fronts. L Institut Curie est à cet égard emblématique puisqu il réunit en un même lieu un Ensemble Hospitalier qui soigne les patients et un des plus grands centres de recerce pluridisciplinaire en cancérologie d Europe. Une pluridisciplinarité qui puise ses racines dans des programmes de recerce à la fois très pointus et innovants où des cerceurs de différents orizons travaillent main dans la main pour résoudre une question importante concernant les mécanismes fondamentaux du cancer. En 1996, l Institut Curie finançait sur ses fonds propres son premier PIC, programme incitatif et coopératif, qui s intéressait à «la pysique à l écelle de la cellule». Selon ses promoteurs, Micel Bornens, cerceur en biologie cellulaire, et le Pr Jacques Prost, pysi- le Journal de 14, l InstItut curie 1. Lire p. 3. les patients davantage écoutés La prise en carge des patients au-delà du seul traitement et leur place dans la société pendant et après le cancer sont au cœur des préoccupations de tout soignant. support : écoute psycologique, prise en compte de la douleur, conseils en diététique pour parer à la perte d appétit ou à la prise de poids, séances de kinésitérapie ou d ergotérapie pour retrouver une bonne image de son corps. Cristian Cailliot résume bien l évolution formidable de ces vingt-cinq dernières années : «Auparavant, les médecins soignaient un organe. Aujourd ui, ils soignent un être umain dans sa globalité.» cien, tous deux directeurs de recerce CNRS à l Institut Curie, il s agissait alors «de soutenir des actions spécifiques à l interface pysique-cimiebiologie, mais aussi créer une communauté capable d aborder les problèmes du vivant avec une culture double, voir triple, pysique-cimie-biologie». L Institut Curie promeut cette recerce de très aut niveau sans négliger, à l autre bout de la caîne, d écouter les personnes atteintes de cancer. Dès 2003 est né le Comité de patients, qui réunit des personnes qui ont été, ou dont les proces ont été soignés à l Institut. «Volontaires, ils participent à des réunions, initient et réalisent des enquêtes ou répondent à des questions émanant d un service ou de la direction, explique le Dr Janine Dumont, médecin médiateur à l Institut Curie. Ils s assurent que les fices d information à destination des malades sont claires et complètes, ils proposent des idées pour améliorer l organisation d un service si nécessaire.» Ester Lynne, ancienne patiente 1, mandatée par le Comité des patients, a ainsi participé à un groupe de travail pour que les femmes soient mieux informées des différentes tecniques de reconstruction mammaire 2 et puissent faire leur coix en pleine connaissance de cause. «De mon point de vue de patiente, dit-elle, la révolution de ces dernières années réside sans conteste dans la meilleure écoute des patients atteints de cancer, de la part des personnels ospitaliers. On sent une volonté de considérer le patient autrement, comme un acteur à part entière de sa santé.» 1. Lire p. 15 (Trois questions à Ester Lynne). 2. Lire p Lire «Accompagner les malades : l affaire de tous», Journal de l Institut Curie, sept

15 dossier Spécial N progresser Noak / La Bar Floréal / Institut Curie N Des cerceurs de l Institut Curie travaillant à la mise en place d un essai clinique. La parole des patients est entendue à l Institut Curie, on en parlait il y a deux ans et demi. trois questions à ester lynne, ancienne patiente de l institut curie A. Lescure / Institut Curie le DIEP1, qui me permettait d envisager une grossesse ultérieurement car il respecte certains muscles indispensables pour porter un enfant. C était très important pour moi. Mais cela ne se pratiquait pas encore à l Institut Curie et j ai dû aller me faire opérer ailleurs. Revenue à l Institut pour mes traitements et mon suivi, j ai écrit un livre2 et j ai milité avec mon association3 pour que les femmes soient mieux informées sur cette tecnique et sur toutes les métodes existantes, afin de coisir en pleine connaissance de cause. avez-vous été entendue? comment avez-vous vécu votre passage à l Institut curie? J y ai été opérée une première fois d une tumeur, en 2005, qui s est avérée cancéreuse. Je n avais que 33 ans à l époque Les cirurgiens devaient réintervenir pour m enlever le sein. Je n ai accepté cette idée qu en sacant que je pouvais avoir une reconstruction immédiate, au cours de la même intervention que l ablation. Après mûre réflexion et recerces, j ai souaité bénéficier d un dispositif bien particulier, Depuis peu, l Institut Curie a souaité promouvoir une vraie politique de reconstruction mammaire, les médecins se sont formés aux nouvelles tecniques ayant fait leurs preuves. En 2011, une étude faite auprès des patientes concernées à l Institut Curie montrait que 60 % d entre elles manquaient d informations sur la question! J ai été invitée, avec d autres, à faire partie d un groupe de travail, Info-Sein3. Celui-ci a mis au point des outils qui aident les patientes à disposer de toutes les informations dont elles ont besoin pour coisir la tecnique qui leur convient. Le groupe a édité un livret de questions-réponses, a produit un film «Guérir le regard»5 ainsi qu un webdoc sur le sujet. L Institut Curie fait un réel travail d information, les traitements n en seront que mieux acceptés! vous faites également partie du comité de patients Oui, je voulais me battre pour les autres, afin que mon cancer serve à quelque cose! Dans ce Comité des patients, nous sommes invités à donner notre avis, nos idées, et cela débouce sur des décisions concrètes. De nombreux patients se sont plaints de la pose du catéter, le PAC, avant le début du traitement. C était extrêmement douloureux, même si cela se fait sous anestésie locale. Aujourd ui, l Institut Curie utilise l ypnose, et le confort des patients est grandement amélioré. J ai le sentiment que l Institut Curie est vraiment à l écoute du patient. Quant à moi, j ai pu donner naissance à mes deux filles : un grand merci à l Institut Curie! 1. DIEP : Deep Inferior Epigastric Perforator. 2. Au sein du cancer, Éd. Dangles (2008). 3. Association pour la reconstruction du Sein par DIEP (R.S. DIEP) 4. Lire ci-contre. 5. Disponible sur la caîne Youtube de l Institut Curie. le Journal de l InstItut curie, 15

16 entre nous générosité Votre Fondation La continuité de la recerce et des soins dans un même lieu l Institut Curie stimule l innovation, favorise les écanges et les découvertes. Fondation privée reconnue d utilité publique, l Institut Curie est abilité à recevoir les dons et legs du public. Notre volonté de progresser est encouragée par le soutien et la générosité de nos donateurs, testateurs et partenaires, que je remercie caleureusement. Pr Tierry Pilip, président de l Institut Curie,LegS, donations, assurances-vie transmettre l espoir de Vaincre le cancer Les legs, donations et assurances-vie sont essentiels pour mener à bien le combat de l Institut Curie. Soutenir ainsi l Institut Curie est un geste de générosité d une portée considérable pour les générations futures. Il peut s effectuer de différentes manières, selon votre volonté et votre situation : > La donation : de votre vivant, vous donnez une partie de votre patrimoine (biens immobiliers, somme d argent, actions, œuvres d art ) à l Institut Curie pour offrir dès aujourd ui les moyens à la recerce d avancer plus vite face au cancer. > L assurance-vie : vous possédez une assurance-vie et souaitez en faire bénéficier l Institut Curie. Vous pouvez transmettre le montant de votre assurance-vie à l Institut Curie en le mentionnant comme bénéficiaire dans votre contrat. Ainsi, le fruit de votre épargne sera reversé à l Institut Curie au terme de ce contrat. L Institut Curie est une fondation reconnue d utilité publique. À ce titre, la donation, le legs et l assurance-vie sont exonérés de droits de mutation et de succession. Ainsi, la totalité de votre soutien bénéficiera à la recerce contre le cancer et aux soins des patients de l Institut Curie. Vous avez Part des biens réservée aux enfants Part des biens disponible pour la destination de votre coix 1 enfant La moitié La moitié 2 enfants Les deux tiers Un tiers 3 enfants et + Les trois quarts Un quart Le journal de 16, L INSTITuT CurIe Tinkstock > Le legs : vous prévoyez, en rédigeant votre testament, de transmettre l espoir, en offrant en éritage tout ou partie de votre patrimoine à l Institut Curie. Ce que vous avez construit au cours de votre vie contribuera à des avancées déterminantes contre le cancer. Si vous avez un ou plusieurs enfants et que vous souaitez léguer une partie de votre patrimoine à l Institut Curie, la loi prévoit qu une part de vos biens doit revenir à vos descendants (voir tableau ci-dessous). Vous pouvez bien sûr disposer comme vous le souaitez du reste de votre patrimoine. Si vous n avez pas d enfant et pas de conjoint survivant, vous pouvez alors disposer librement de la totalité de votre patrimoine et ainsi le léguer totalement ou partiellement à l Institut Curie. Votre contact agnès Hubert se tient à votre disposition pour toute question sur les donations, legs, et assurances-vie consentis à l Institut Curie. Tél. : agnes.ubert@curie.fr

17 entre nous initiatives,paroles de donateurs «Mon épouse et moi donnons à l Institut Curie depuis plus de vingt ans, en souvenir de ma mère décédée d un cancer du péritoine en 1969 et de ma grand-mère décédée d un fibrome cancéreux en À l époque, elle avait d abord refusé de se montrer à un médecin omme. Après, ce fut trop tard. [ ] Marie Curie est, pour moi, la femme la plus importante de tous les temps. J étais parmi la foule lors de la cérémonie du transfert de ses cendres au Pantéon en 1995.» Paul et Brigitte «Je suis une petite mais fidèle donatrice de l Institut Curie. J ai eu moi-même un cancer du sein en 1994 et une récidive en Pendant toute cette période, alors que je ne me croyais plus concernée personnellement, j ai pu assister aux avancées de la recerce et des soins, grâce à la lecture de votre journal. Ce qui fait qu en 2013 j étais déjà au courant de ce qui m attendait et cela m a permis de mieux comprendre et donc de mieux supporter le traitement.» Suzanne n 1 il y a plus de vingt ans, lorsque Brigitte et Paul devenaient donateurs de l institut Curie, le Journal évoquait les espoirs dans la lutte contre les cancers de l enfant. «Je soutiens l Institut Curie depuis au moins quinze ans, lorsque mon mari a été atteint d un cancer de la vessie (guéri par vaccinotérapie, on en parle peu). La lecture attentive du Journal (j ai encore en ma possession le n 38 ) m a convaincue de l onnêteté de l institution, de la convergence des objectifs de l ensemble des intervenants pour une information accessible à tout public, patients et proces : avancées térapeutiques, recerces en cours, visées à plus long terme. Cela soutient le moral. J en parle souvent autour de moi. [ ]» Odette n 1 en 1999, en lisant le Journal de l Institut Curie, suzanne s informait sur les progrès dans le cancer du sein pour éviter les séquelles et préserver la féminité.,allemagne des élèves du collège marie-curie se mobilisent Renaud Huyn/Institut Curie des lecteurs Fidèles témoignent Dans le cadre d une journée de randonnée, un groupe d élèves du collège Marie-Curie-Realscule plus, situé à Bad Marienberg, en Allemagne, a organisé une course caritative. Sensibilisés au cancer, les collégiens ont invité leurs camarades et leurs proces à faire comme eux : participer à la course et faire un don au profit de programmes de recerce sur cette maladie. Comme leur établissement porte le nom de Marie Curie, ils ont voulu lui rendre ommage et soutenir les travaux de l Institut Curie. Une délégation, composée d élèves, d un membre de la direction et d une professeure de français, est venue nous rendre visite le 11 juillet, à Paris, et nous a remis un cèque de euros! Danke scön. PraTIque n 1 Le Journal évoqué par odette, date de 1996 et parle de nouvelles tecniques et d espoirs dans la cirurgie des cancers. avec Vous, prenons le cancer de Vitesse! Si vous souaitez organiser une action caritative (sportive, festive, artistique ) au profit de l Institut Curie et nous aider ainsi à lutter contre le cancer, contactez alia Ifra, qui vous guidera et mettra à votre disposition son expérience et différents outils. Tél. : ; alia.ifra@curie.fr Le journal de L INSTITuT CurIe, 17

18 entre nous initiatives,courir Pour La vie, CourIr Pour CurIe Pedro Lombardi/Institut Curie plus de 25 ans à nos côtés L association Courir pour la vie, Courir pour Curie est désormais un donateur istorique. l association Courir pour la Vie, Courir pour Curie a été créée, en 1988, par Cristian Gorce, peintre décorateur au ministère cargé de l Économie, après le décès de sa fille unique Lætitia, emportée par un cancer à l âge de 20 ans. Dès l année suivante, l association propose aux communes d organiser, au bénéfice de l Institut Curie, une manifestation de générosité et de solidarité associant activités sportives et collecte de fonds. Ainsi, tous les ans, une cérémonie des tropées est organisée pour remercier les membres de l association, les maires et les organisateurs des communes. À cette occasion, des tropées récompensent les exploits sportifs et financiers. Au total, ce sont communes qui ont adéré au concept et mobilisé plus de participants ayant parcouru près de 7 millions de kilomètres cumulés en 26 ans! Avec plus de 4,7 millions d euros collectés au profit de l Institut Curie, l association est devenue le «donateur istorique». Nous remercions tous les membres de l association pour leur fidèle soutien, qui a permis de financer du matériel de aute tecnologie, des programmes de recerce,rappel dernières semaines pour mettre Vos impôts au service de la lutte contre le cancer La générosité du public est essentielle à l Institut Curie pour accélérer la recerce et les soins au bénéfice des patients. N oubliez pas que votre don, versé avant le 31 décembre 2014, vous donne droit à une réduction d impôt de 66 % de son montant. Votre don est un espoir pour tous les ommes, les femmes et les enfants toucés par un cancer. Par avance, merci de votre générosité. Le journal de 18, L INSTITuT CurIe CommeNT NouS aider? Par cèque à l ordre de l Institut Curie à envoyer au Service relations donateurs, à l attention d Yves Congal, 26 rue d ulm, Paris cedex 05 Par un soutien sur le long terme avec le prélèvement automatique Par un don en ligne sur le site Par la transmission de patrimoine en consentant un legs, une donation ou une assurance-vie en faveur de l Institut Curie (cf. p 16). innovants et des nouvelles stratégies térapeutiques. Depuis 2012, l association participe par exemple au financement du programme Siva, un essai clinique révolutionnaire utilisant les térapies ciblées contre les cancers. À vos agendas samedi 22 novembre La Marce des lumières : à Paris, sur le Camp-de-Mars, et sur Internet, éclairez la nuit contre le cancer avec votre soutien et votre collecte. noël Venez rejoindre l équipe de bénévoles de l association Fée Kdo pour emballer, pendant les fêtes, des cadeaux au profit de l Institut Curie. tél. : Mail : feekdo@free.fr de noël à pâques Vous aimez le cocolat? Participez avec l Association 109 à l action «Les Cocolats de l Espoir» : acetez des cocolats pendant les fêtes carillonnées pour financer la recerce sur le cancer à l Institut Curie. tél. : Mail : asso109.33@orange.fr Le programme des animations culturelles du Musée Curie est disponible. Le musée est ouvert du mercredi au samedi de 13 à 17. Fermé les jours fériés et du 21/12/2014 au 06/01/2015 inclus.

19 entre nous rétrospective,deux mécènes, deux bourses accueillir des cerceurs de renommée mondiale depuis sa création, l Institut Curie accueille des scientifiques de réputation internationale qui viennent durant plusieurs mois favoriser un exceptionnel partage d expériences. Leur séjour est financé par les bourses Henri-de-rotscild et Yvette-mayent, du nom de leurs généreux donateurs. DR Le baron Henri de rotscild. Pedro Lombardi/Institut Curie DR Yvette mayent, née Siguier La Prix Nobel elizabet blackburn donnant une conférence lors de l un de ses nombreux séjours à l Institut Curie. c aque année, près de étudiants-cerceurs et internes en médecine, d une soixantaine de nationalités, réalisent une partie de leur cursus universitaire à l Institut Curie. Mais, on le sait moins, d éminents professeurs étrangers viennent eux aussi, tous les ans, donner des conférences, rencontrer les cerceurs et participer à leurs travaux au laboratoire. «Cette diversité est très stimulante, enricissante et souvent à l origine de nouveaux questionnements et pistes de recerce», rappelle Graça Raposo, directrice déléguée à l Enseignement de l Institut Curie. des bienfaiteurs pour des séjours d écanges Fructueux C est grâce aux bourses Henri-deRotscild et Yvette-Mayent que l Institut Curie propose à des cerceurs reconnus des séjours de 4 à 9 mois parfois répartis sur plusieurs années, dans les laboratoires de son Centre de Recerce. L Institut a ainsi accueilli en la Prix Nobel de pysiologie-médecine, le Pr Elizabet Blackburn (États-Unis). Les discussions des cerceurs et étudiants de l Institut Curie avec ces professeurs autement qualifiés, au-delà du partage d expériences, sont des opportunités uniques pour amorcer des collaborations internationales et entretenir le terreau propice aux découvertes. deux eux généreux mécènes L un est connu, l autre anonyme, tous deux ont permis le financement de l accueil de cerceurs de renom. Le baron Henri de Rotscild, issu de la brance de la famille Rotscild établie en France, est entrepreneur et pilantrope. Docteur en médecine, bien qu il n ait jamais exercé, il finança généreusement les recerces de la famille Curie dont la dotation même de la Fondation Curie en Quarante ans après son décès en 1947, sa propre fondation fut dissoute au profit de l Institut Curie afin de créer une bourse à son nom pour poursuivre son engagement. M. Pierre Mayent est veuf en uniques noces d Yvette Siguier. À son décès en 1981, son testament exprime son souait de créer une fondation au nom de sa femme. Il désigne l Institut Curie pour mener à bien cette œuvre ayant pour but, selon ses mots, «la lutte contre le cancer et l attribution [ ] de prix et de bourses à des cerceurs [ ]». Le journal de L INSTITuT CurIe, 19

20 Ensemble, éclairons la nuit contre le cancer 22 novembre Paris Camp-de-Mars - 18 Inscrivez-vous dès maintenant

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