Proposition d une nouvelle formule de prêt concessionnel souverain pour les PRI d Afrique sub-saharienne

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Proposition d une nouvelle formule de prêt concessionnel souverain pour les PRI d Afrique sub-saharienne"

Transcription

1 Bertrand SAVOYE janvier 2003 AFD - CEFEB/FOR Proposition d une nouvelle formule de prêt concessionnel souverain pour les PRI d Afrique sub-saharienne Note pour la journée du réseau des économistes de l AFD du 6 février 2003 La question des modalités de financement de l APD a été largement débattue ces dernières années au sein des instances internationales. Après avoir fait le choix au début des années 90 de ne plus financer les PMA d Afrique sub-saharienne que sur dons, la France poursuit jusqu à présent le financement sur prêt concessionnel souverain des PRI d Afrique sub-saharienne (excepté durant la période intérimaire de l initiative PPTE), en proposant en particulier de nouvelles formules de prêt de très long terme (jusqu à trente ans), à l instar d autres bailleurs tels que la Banque Mondiale ou la KFW. Cette volonté répond à l attente de ces pays, qui ont tout intérêt à pouvoir continuer de bénéficier de prêts concessionnels plutôt que de subventions, puisque les premiers apportent plus d argent frais que les seconds, compte tenu de l effet levier apparent de l élément don. Néanmoins, cette formule ne paraît pas adaptée à notre avis à la gravité du risque présenté par ces pays (République Sud-Africaine exceptée). Il paraît nécessaire de tirer les leçons de l initiative PPTE, et plus généralement des nombreuses opérations fort coûteuses d apurement des dettes extérieures, et si l on décide de poursuivre la politique de prêt, de s interroger sur la formule de prêt concessionnel qui présenterait le plus de chances d être effectivement remboursée. L importance du risque pays pour des financements de très long terme Le risque politique Sur un horizon de vingt à trente ans, la probabilité d une crise ou d un conflit est malheureusement très forte dans ces pays, comme l illustrent les exemples récents du Zimbabwe et de la Côte d Ivoire, souvent cités par le passé comme des références en matière de stabilité socio-politique. Les ingrédients de la crise ivoirienne, à savoir la succession difficile d un régime quasi-autocratique, les tensions ethniques et religieuses, le voisinage de pays complètement déstabilisés, et l attrait de la captation de rentes minières, se retrouvent également dans des pays qui sont encore considérés comme stables à ce jour, tels le Cameroun ou le Gabon Le risque économique Les économies de ces PRI sont soumises à de très fortes fluctuations conjoncturelles, sans comparaison avec celles observées dans les pays industrialisés, beaucoup plus stables du fait en particulier de la diversité de leur appareil productif et des stabilisateurs automatiques de la demande. Ces fluctuations affectent en Afrique sub-saharienne au premier chef les recettes d exportation, mais également les recettes budgétaires, compte tenu du poids prépondérant des prélèvements fiscalodouaniers sur les filières d exportation (redevances pétrolières, forestières, ). La formule des prêts de très long terme présente l intérêt de préserver plus facilement la soutenabilité de la dette extérieure, si cette dernière est calculée sur la base d un scénario moyen. Mais cette formule ne répond pas pour autant à la forte sensibilité des économies des PRI aux chocs conjoncturels exogènes : fluctuation des cours des matières premières, accidents climatiques, etc. Or cette sensibilité va probablement demeurer, faute de possibilité pour la plupart de ces économies, à la différence des économies dites émergentes, 1

2 - de développer un tissu industriel suffisamment compétitif pour exporter vers les marchés des pays du Nord ou s insérer dans des processus productifs internationaux ; - d accroître substantiellement les recettes de fiscalité intérieure, compte tenu de la part encore considérable de la population dont les revenus se situent en deçà du seuil de pauvreté. Que deviendrait par exemple, pour le cas des économies pétrolières d Afrique centrale, le service d une dette extérieure jugée soutenable dans un scénario même modéré de croissance, si le cours du baril chute durant une ou deux années aux alentours de 10$ le baril? Le bailleur de fonds ne peut pas seulement tenir compte de la croissance moyenne à long terme qui intéresse le développeuraménagiste. Son horizon s apparente paradoxalement à celui de l humanitaire, qui se focalise sur les minima des cycles conjoncturels. En termes probabilistes, le bailleur est conduit à accorder plus d attention à la variance de l évolution des recettes budgétaires, sur 15 ou 30 ans, du pays débiteur, qu à son espérance. Face à ces risques sur le long terme, l analyse risque-pays, quelle qu en soit la qualité, s avère insuffisante, car elle n éclaire que le très court terme, tout au mieux les deux ou trois années à venir. Ces analyses s avèrent pertinentes pour des placements de court terme, mais beaucoup moins pour des engagements financiers de très long terme. Prêts ou dons? Aussi la première question est bien celle de la poursuite des prêts. Les PRI d Afrique sub-saharienne ne présentent-ils pas la plupart des caractéristiques des PMA financés depuis le début des années 90 par dons? Les prêts présentent des avantages incontestables, mais également des inconvénients. Parmi les principaux avantages des prêts concessionnels, citons les arguments suivants : - les pays bénéficiaires ne sont pas considérés comme condamnés à la charité internationale. Ils conserveraient ainsi une certaine crédibilité en tant qu emprunteur sur les marchés de financements internationaux (mais cela de fait ne se vérifie pas) ; - le pays débiteur est a priori plus contraint à surveiller la qualité des emplois ; - l effet de levier procuré par les prêts. En fait, cet avantage est moins évident qu il n y paraît, puisque en terme de valeur actualisée nette, il y a équivalence entre don direct et élément don d un même montant intégré dans un prêt, tout au moins si le pays rembourse le prêt. Il permet pour le bailleur d afficher des engagements plus importants en termes d APD, mais il l expose également le cas échéant à connaître des situations de flux réels négatifs, si les remboursements l emportent sur les décaissements 1. Par ailleurs, l effet de levier sur un montant unitaire d engagement donné a été restreint par l accroissement de la part de l élément - don 2 (de 50% pour l ex-pco, à 80% pour le PTC). A contrario, les prêts présentent également des inconvénients majeurs, : - dans l opinion publique, le prêt est associé aux notions de dépendance et de fardeau de l endettement ; - ils aboutissent souvent en définitive à des opérations de traitement de la dette coûteuses, qui risquent de discréditer les pays qui en bénéficient, et qui correspondent à une mauvaise affectation de l APD. Il ne s agit pas ici d approfondir cette controverse. En définitive, on peut comprendre que l option du prêt soit choisie pour des raisons de politique bilatérale : il s agirait d affirmer la confiance de la France dans le développement de ces pays, et plus largement dans l essor du commerce et des 1 Citons à ce sujet le cas du Cameroun ces dernières années : la France est le premier bailleur de fonds en terme de décaissements (devant les bailleurs multilatéraux tels que l Union Européenne ou la Banque Mondiale), mais en même temps en situation de flux réels négatifs, dans la mesure où les remboursements du Cameroun sur les échéances des prêts octroyés à la fin des années 80 et au début des années 90 sont largement supérieurs aux décaissements actuels. 2 On se réfère par commodité dans cette note la notion d élément-don, tout en sachant que d autres notions peutêtre plus pertinentes auraient pu être retenues. 2

3 investissements bilatéraux. Mais ce choix étant retenu, il reste à étudier et à discuter des formules de prêts les plus adéquates face aux risques encourus. Les prêts de très long terme sont des histoires qui finissent mal, en général Risquons une comparaison iconoclaste. Que propose un établissement bancaire à un client qui souhaite contracter un prêt immobilier et qui présente un risque à court terme de perdre son emploi, soit la source principale de ses revenus? De l endetter sur trente ans plutôt que sur quinze, pour limiter ses échéances au quart plutôt qu au tiers de son salaire actuel? Ou plutôt, tout au moins s il est bien intentionné (autrement son offre se limitera à un crédit revolving assassin!), d accompagner ce prêt de mécanismes d assurance et de report éventuel des échéances? Le bailleur de fonds peut d autant mieux réfléchir à ce genre de mécanismes qu il dispose, à la différence de la banque commerciale, de l élément don, qui apporte de la marge de manœuvre financière. Les difficultés rencontrées par les Etats dans le remboursement de leurs prêts contractés proviennent principalement des chocs macroéconomiques conjoncturels, et non des caractéristiques internes des projets financés (TRE, TRI). En théorie, bien entendu, la rentabilité des projets devrait déterminer les conditions de financement dans la mesure où le projet génèrera, par sa rentabilité propre, les ressources budgétaires et en devises supplémentaires nécessaires au service de la dette. Mais en fait, à la différence de l entreprise, pour laquelle un investissement donné aura un impact direct et mesurable sur sa capacité de production, il est très difficile d avoir une idée de l impact macroéconomique, en termes de recettes budgétaires ou de balance des paiements, généré par un projet donné. D ailleurs, cette mesure est rarement tentée : on se limite généralement à l impact microéconomique du projet, sans tenter d évaluer ses répercussions au niveau macroéconomique. Tout au plus s efforce-t-on d évaluer, durant les années de décaissement du prêt, l effet keynésien induit par les dépenses de l investissement financé. Et en outre, quand bien même le projet financé générerait pour le pays, au terme du différé, les ressources suffisantes pour son remboursement, ceci ne garantirait en rien, compte tenu de l observation ci-dessus, que le pays pourrait être en mesure le moment venu d assumer son service, s il subit entre temps un choc conjoncturel. Que les prêts financent des projets avec des TRI mirifiques ou quasi-nuls, ils seront alors traités à même enseigne, dans le cadre du service global de la dette extérieure. Au demeurant, ces prêts concessionnels sur le long cours n ont pas que des avantages, même s ils permettent de réduire les annuités à un niveau jugé soutenable. Du fait des différés très longs qui sont octroyés (7, 8 voire 10 ans pour les prêts IDA!), les gouvernements qui recourent à ces financements n ont guère de chances d avoir à assumer plus tard leur service. Ces durées excessives incitent à une certaine déresponsabilisation en matière financière, et génèrent des transferts inter-générationnels de charge de la dette. Quant à la longue durée des remboursements, elle accroît les risques de change puisque ces prêts sont contractés en devises extérieures. Il en va ainsi des «quasi-dons» des prêts IDA à 0,5%, libellés en dollars, dont le service rapporté en monnaie locale s avère en fait souvent plus lourd que prévu. La maîtrise de ces endettements conduit d ailleurs souvent les pays à s imposer des politiques déflationnistes sans fin Et cette longue durée accroît également pour le créancier le risque pays : il est déjà difficile de parier, pour ces pays, sur une stabilité politique et sociale à un horizon de cinq années, alors que penser de trente ou quarante ans d engagement? Au final, ces prêts très longs conduisent de facto le plus souvent à des solutions d apurements de créances, et en un sens à la pire des politiques d aide au développement, celle dans laquelle aucun contrôle des affectations n est possible Quelle déperdition de l aide publique au développement! A la longue, de remise de Dakar en traitement du Club de Paris puis en initiative PPTE, cette politique risque d ailleurs de décrédibiliser les institutions financières de développement au regard de la société civile comme des contribuables. 3

4 Associer à la bonification d intérêt une formule de suspension ou de modulation des échéances en capital Comment les PRI débiteurs seraient-ils le mieux en mesure de rembourser leurs prêts? Le suivi conjoncturel du risque-pays, aussi intéressant soit-il pour apprécier la pertinence des stratégies sectorielles de l AFD, n apporte pas de réponse pour notre établissement sur les risques d impayés sur les engagements de financements souverains à venir. En supposant qu un risque majeur de crise soit détecté dans le semestre à venir, l AFD n aurait aucun moyen d intervenir sur les concours en cours de remboursement, engagés plus de six ans auparavant (compte tenu de la durée des différés des prêts souverains) et ne pourrait que suspendre l octroi de nouveaux engagements, lesquels ne seront remboursés que dans six à huit ans, soit dans une conjoncture toute autre Une soutenabilité effective et non pas seulement théorique du service de la dette extérieure de ces pays supposerait d apporter en premier lieu une réponse aux risques engendrés par les chocs exogènes de court terme, et en second lieu une réponse aux contraintes liées à la soutenabilité de la dette extérieure à moyen et long terme et à la rentabilité des projets financés. Les réponses proposées dans cette note sont donc d associer simultanément : - sur le très court terme, la possibilité de dispenser d une partie ou de la totalité du service de la dette un pays qui n est plus en mesure de rembourser ses échéances, et d éviter ainsi qu il ne tombe dans un régime de sanctions. Notons que ce régime est pénalisant pour le pays bénéficiaire, dans la mesure où l interruption des financements en cours, et donc des chantiers, risque d approfondir la récession économique et de priver les populations ciblées des effets attendus du projet, mais également pour le bailleur. S il permet d éviter de nouveaux engagements et donc d accroître les risques d impayés, il interrompt également le déroulement des projets en cours et paralyse toute l activité de montage de projet, et plus largement la dynamique d activité de l agence locale. - et sur le moyen et long terme, un taux d intérêt adapté au trend de la croissance des recettes budgétaires ; L élément - don des prêts concessionnels souverains d APD serait utilisé à la fois pour la bonification des taux d intérêt, mais également pour financer un mécanisme qui permette à l Etat d être dispensé en partie ou en totalité de ses échéances de remboursement pendant la durée de ces chocs conjoncturels. La formule d un mix prêt - don Afin de ne pas verser de prime aux pays les plus sensibles macro-économiquement, ni d inciter ces pays à dramatiser leur situation, par le biais de statistiques trafiquées, la solution la plus simple serait d utiliser une partie de l élément - don de tout prêt concessionnel souverain à des PRI «sensibles» pour effectuer un don d échéances en capital. Les prêts souverains seraient d une durée de x années, dont y années de différé et associeraient un don équivalent à z échéances en capital. Si le pays ne connaît pas de choc macro-économique durant la durée du prêt, ce don serait effectué au terme de son remboursement ; autrement, il serait déclenché sur la base d indicateurs conjoncturels suivis attentivement par le bailleur. Ainsi, le pays pourrait disposer de plusieurs semestres de répit ou d échéances modérées, avant de reprendre le remboursement de ses créances, plutôt que de tomber au bout de trois mois en sanction (ou encore de quatre ou cinq années d échéances réduites). Un tel mécanisme présenterait l intérêt d être géré prêt par prêt, sans nécessiter de mécanisme toujours complexe et délicat de fonds de mutualisation des risques inter-créances. 4

5 Ce don d échéances en capital serait financé, à bonification d intérêt égale, grâce aux économies générées par le raccourcissement de la durée du prêt (de 30 à 10 ou 12 ans tout au plus), qui porterait - à la fois sur la durée du différé, laquelle serait ramenée à celle nécessaire au décaissement complet du prêt, soit environ trois ou quatre ans pour le financement de projet, et deux ans pour le financement budgétaire de programme sectoriel; - et sur la durée des remboursments. Si cette formule était étendue, le pays débiteur deviendrait en mesure d infléchir le profil de sa dette extérieure selon les fluctuations de son économie (on peut imaginer diverses formules de modulation) et d avoir ainsi une gestion plus active de sa dette extérieure. Une faisabilité délicate, qui reste à étudier Une telle formule pose de nombreuses difficultés qui nécessiteraient d être étudiées en détail : - 1/ le montant précis de l élément-don ne peut pas être connu précisément, puisque la VAN de ce mix sera conditionnée par le moment de la mise en œuvre du don. Tout au plus peut-on connaître la part minimale (si le don est effectué au terme du remboursement) et la part maximale (si le don est appliqué dès le début des remboursements en capital). Ceci étant, on peut considérer d une certaine manière que l élément-don effectif associé à prêt concessionnel souverain n est jamais réellement connu dans la mesure où ce prêt sera peut-être par la suite l objet d une opération de traitement de la dette ultérieure. - 2/ ce mix prêt-don peut poser éventuellement des problèmes juridiques, au vu de la réglementation bancaire : il suppose que les deux dispositifs soient clairement dissociés, tout en étant étroitement liés : il ne s agit pas formellement de décider d emblée de remettre des échéances (ce qui serait contraire semble-t-il aux principes de l activité de prêteur), mais de mettre en quelque sorte un dispositif parallèle de prêt et de don ; - 3/ ce mix peut poser également des problèmes liés à l utilisation de ressources d origine éventuellement différente pour l AFD (MAE ou Direction du Trésor?), lesquelles se traitent, se budgétisent et se comptabilisent diversement ; - 4/ la définition et le strict respect de critères macro-économiques ou socio-poltiques pour le déclenchement anticipé du don ; - 5/ le risque lié à la poursuite des décaissements des projets en cours de financement (on suppose par ailleurs que les nouveaux engagement à l étude seront suspendus), sans garantie d une sortie de crise rapide ; - 6/ enfin ce mix peut éventuellement poser des problèmes d harmonisation des politiques de financement avec celles des institutions de Bretton Woods, et suppose au préalable une concertation étroite avec ces dernières. 5

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les entreprises industrielles s appuient régulièrement sur des moyens de financement autres que les fonds propres, afin de développer

Plus en détail

APPEL A COMMUNICATIONS

APPEL A COMMUNICATIONS APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé

Plus en détail

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels 07/10/2014 Le présent document énonce les risques associés aux opérations sur certains instruments financiers négociés

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE PAR LES AUTORITES MONETAIRES SECTION 1 : LA CREATION MONETAIRE A Acteurs et modalités de création monétaire : La création monétaire consiste à accroître la quantité de

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k] Evaluation de la rentabilité d un projet d investissement La décision d investir dans un quelconque projet se base principalement sur l évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière Les crises bancaires Les risques de l activité bancaire L activité principale des banques s accompagne inévitablement de risques: si un débiteur ne rembourse pas son crédit, la banque doit pouvoir absorber

Plus en détail

Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses

Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses Tribune Paris, le 19 janvier 2015 Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses Par Gildas de Muizon (Directeur associé)

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Formation Atmansoft :

Formation Atmansoft : La particularité de la mise en place d une gestion de trésorerie, c'est-à-dire afin de devancer ses engagements, de connaître ses besoins et de respecter ses lignes d autorisations de découvert est devenu

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

LOI LAGARDE DE REFORME DU CREDIT A LA

LOI LAGARDE DE REFORME DU CREDIT A LA CHRISTINE LAGARDE MINISTRE DE L ÉCONOMIE, DE L INDUSTRIE ET DE L EMPLOI LOI LAGARDE DE REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION 1ER NOVEMBRE 2010 LE 1 ER NOVEMBRE ENTRENT EN VIGUEUR LES MESURES DE LA LOI LAGARDE

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire

Plus en détail

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14 TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

Crédit Consommation. Ce qui change avec la réforme du 1/5/2011

Crédit Consommation. Ce qui change avec la réforme du 1/5/2011 Crédit Consommation Ce qui change avec la réforme du 1/5/2011 Sommaire Les points clés de la réforme Les changements Notre philosophie de la réforme Les changements Notre philosophie Le crédit : - est

Plus en détail

MECANISMES DE COUVERTURE DU RISQUE DE TAUX EN CONTRAT DE PARTENARIAT (CP)

MECANISMES DE COUVERTURE DU RISQUE DE TAUX EN CONTRAT DE PARTENARIAT (CP) MAPPP/12-16 FICHE : CRISTALLISATION DES TAUX MECANISMES DE COUVERTURE DU RISQUE DE TAUX EN CONTRAT DE PARTENARIAT (CP) Introduction Cette note examine les différentes modalités de couverture du risque

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Trente-et-unième réunion 18 avril 2015 Déclaration de Mr. Regis Immongault Ministre de l économie, de la promotion des investissements et de la prospective Gabon

Plus en détail

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La Banque européenne d investissement en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La banque de l UE La Banque européenne d investissement, la banque

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

L implantation des banques marocaines en Afrique

L implantation des banques marocaines en Afrique L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu

Plus en détail

PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES

PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES 1. Le constat : la trésorerie est l une des premières préoccupations des

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

PRETS A DES ETATS ETRANGERS

PRETS A DES ETATS ETRANGERS ANALYSE DE L EXECUTION DU BUDGET DE L ETAT PAR MISSION ET PROGRAMME EXERCICE 2012 COMPTE DE CONCOURS FINANCIERS PRETS A DES ETATS ETRANGERS MAI 2013 Compte de concours financiers Prêts à des Etats étrangers

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE

RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE La CFTC demande l organisation d un marathon social. Il s agira d élaborer une liste lors de cette réunion du 18

Plus en détail

AVERTISSEMENT ET INFORMATION SUR LES RISQUES LIES A LA NEGOCIATION DES CONTRATS A TERME ET DES ACTIONS

AVERTISSEMENT ET INFORMATION SUR LES RISQUES LIES A LA NEGOCIATION DES CONTRATS A TERME ET DES ACTIONS Le présent document énonce les risques associés aux opérations sur certains instruments financiers négociés par Newedge Group S.A. pour le compte d un client «le Client». Le Client est informé qu il existe

Plus en détail

L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique

L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique Application à l assurance vie Février 2014, version 1.1 Aymric Kamega, Actuaire Directeur associé, PRIM ACT aymric.kamega@primact.fr www.primact.fr

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION suscitée par la loi n 2010-737 du 1 er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation Réforme du crédit à la consommation et lutte contre le

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Décret n o 2014-1008 du 4 septembre 2014 relatif aux contrats comportant des engagements donnant lieu à constitution

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

POLITIQUE DU GROUPE DE LA BAD RELATIVE À L'ACCUMULATION DE LA DETTE NON CONCESSIONNELLE

POLITIQUE DU GROUPE DE LA BAD RELATIVE À L'ACCUMULATION DE LA DETTE NON CONCESSIONNELLE POLITIQUE DU GROUPE DE LA BAD RELATIVE À L'ACCUMULATION DE LA DETTE NON CONCESSIONNELLE Résumé TABLE DES MATIÈRES Pages ii-iii I. Introduction 1 II. Enjeux conceptuels de la concessionnalité des nouveaux

Plus en détail

ATELIER : Comment expliquer l instabilité de la croissance économique?

ATELIER : Comment expliquer l instabilité de la croissance économique? ATELIER : Comment expliquer l instabilité de la croissance économique? A_Que nous-dis le programme? NOTIONS : Fluctuations économiques, crise économique, désinflation, croissance potentielle, dépression,

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

L Urssaf accompagne. les entreprises en difficulté

L Urssaf accompagne. les entreprises en difficulté L Urssaf accompagne les entreprises en difficulté Édition 2009 Le réseau Urssaf à l écoute des entreprises en difficulté Garant des ressources de la Sécurité sociale et des institutions qui lui confient

Plus en détail

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA Janvier 2015 Annulation de la dette extérieure pour les pays touchés par la maladie à virus Ébola ANNULATION DE LA

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Chapitre 2 L inexécution des contrats: la responsabilité contractuelle

Chapitre 2 L inexécution des contrats: la responsabilité contractuelle Chapitre 2 L inexécution des contrats: la responsabilité contractuelle La responsabilité contractuelle est la sanction de l inexécution ou de la mauvaise exécution du contrat. Elle est prévue par l article

Plus en détail

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Extraits sur la prévention du surendettement des clients texte original en espagnol La philosophie «Vivre la solidarité» peut s appliquer à toute notre vie.

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

Le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers

Le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers Note d information Le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers Face à l augmentation des difficultés que rencontraient les emprunteurs dans le remboursement de leurs

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

L ANALYSE COUT-EFFICACITE

L ANALYSE COUT-EFFICACITE L ANALYSE COUT-EFFICACITE 1 Pourquoi utiliser cet outil en évaluation? L analyse coût-efficacité est un outil d aide à la décision. Il a pour but d identifier la voie la plus efficace, du point de vue

Plus en détail

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de

Plus en détail

Manuel des Politiques du Programme de Garanties Partielles du Risque de Crédit (post-séisme)

Manuel des Politiques du Programme de Garanties Partielles du Risque de Crédit (post-séisme) 1 Manuel des Politiques du Programme de Garanties Partielles du Risque de Crédit (post-séisme) Novembre 2010 2 Table des matières Introduction... 3 Politique générale de garantie de crédit... 5 Les grandes

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication A. Contexte La Conférence des Ministres de l Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) est une organisation

Plus en détail

Les principaux crédits et les pièges à éviter

Les principaux crédits et les pièges à éviter Chapitre 1 Les principaux crédits et les pièges à éviter 1. Le crédit revolving Le crédit revolving (ou crédit permanent) est souvent vendu comme une réserve d argent permettant de financer des envies

Plus en détail

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie 3 e pilier, prévoyance privée Assurance vie La prévoyance privée est facultative. Elle complète les prestations des 1 er et 2 e piliers et comble les lacunes en matière de prévoyance individuelle. Table

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

E 6221 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT.

E 6221 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT. E 6221 ASSEMBLÉE NATIONALE TREIZIÈME LÉGISLATURE SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 Reçu à la Présidence de l Assemblée nationale le 4 mai 2011 Enregistré à la Présidence du Sénat le 4 mai 2011 TEXTE

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Gestion des prêts bancaires internationaux (Analyse du risque-pays, calcul et gestion de l engagement par pays)

Gestion des prêts bancaires internationaux (Analyse du risque-pays, calcul et gestion de l engagement par pays) Gestion des prêts bancaires internationaux (Analyse du risque-pays, calcul et gestion de l engagement par pays) (Mars 1982) Introduction L opération de prêt présente un certain nombre de risques. Outre

Plus en détail

Les Politiques macro-économiques

Les Politiques macro-économiques Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT POLITIQUE

Plus en détail

L'analyse de la structure financière

L'analyse de la structure financière 2 L'analyse de la structure financière Les différentes conceptions La structure financière d une entreprise dépend principalement des contraintes technico-économiques liées à la nature des activités développées

Plus en détail

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi Version 4.7 Simulation d Entreprise «Artemis» Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi p. 1 1. Objectifs et Contexte Général L objectif de la simulation d entreprise «Artemis» est

Plus en détail

Vous voudrez bien indiquer au greffe de la juridiction la date de cette réunion.

Vous voudrez bien indiquer au greffe de la juridiction la date de cette réunion. Le Président REF. : N 1027 Poitiers, le 29 décembre 2006 Rod2-1 RECOMMANDE AVEC A.R. Monsieur le Maire, Le rapport d observations définitives sur la gestion de la commune de Saint-Sauveur-d Aunis, arrêté

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE NOR : FCPT1412044R Intitulé des textes : projet d ordonnance relative à la réforme du taux d intérêt légal et projet d arrêté fixant les catégories de prêts

Plus en détail

Cote d Ivoire: Progrès et Défis de l après-crise

Cote d Ivoire: Progrès et Défis de l après-crise 19 AVRIL 2012 SON EXCELLENCE MONSIEUR CHARLES KOFFI DIBY, MINISTRE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Cote d Ivoire: Progrès et Défis de l après-crise Séminaire «Marchés de la Prochaine Génération», JP Morgan

Plus en détail

Les Crédits et ouverture de crédit

Les Crédits et ouverture de crédit Les Crédits et ouverture de crédit Contexte général Besoin d une nouvelle voiture, votre machine à lessiver tombe en panne ou besoin d effectuer quelques travaux dans votre maison? De grosses dépenses

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Vers quel système monétaire international?

Vers quel système monétaire international? Colloque International de la Banque de France Paris, le 4 mars 2011 Jacques de Larosière Vers quel système monétaire international? J axerai mes propos sur trois thèmes : 1. Quelles ont été - historiquement

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Un régime d assurance? Si oui, lequel?

Un régime d assurance? Si oui, lequel? Un régime d assurance? Si oui, lequel? AFESH-UQAM 20 novembre 2013 Résumé Ce texte présente quelques pistes de réflexion concernant le régime d assurance collective de l AFESH-UQAM. Il s agit d un document

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Edito. Catherine Martin Directrice

Edito. Catherine Martin Directrice Edito Les sociétés de crédit ont mauvaise presse. Outre les drames liés au surendettement dans notre pays, la crise des subprimes aux USA et l emballement de certaines économies (Islande par exemple),

Plus en détail

S ENRICHIR AVEC L ARGENT DES AUTRES! (Prêt investissement) Le rêve de plusieurs est de devenir entrepreneur :

S ENRICHIR AVEC L ARGENT DES AUTRES! (Prêt investissement) Le rêve de plusieurs est de devenir entrepreneur : S ENRICHIR AVEC L ARGENT DES AUTRES! (Prêt investissement) Le rêve de plusieurs est de devenir entrepreneur : Avoir un commerce : Avoir un immeuble à revenus : mais cela sous-entend aussi gérer des troubles,

Plus en détail

L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres

L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres La croissance économique L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres 1- Le Liban a connu une croissance économique exceptionnelle et solide à partir de 2007 jusqu'en 2010, le

Plus en détail

La balance des paiements et la position

La balance des paiements et la position La balance des paiements et la position extérieure globale selon le BPM6 1. Introduction La balance des paiements de la Belgique est l état statistique qui récapitule de façon systématique les transactions

Plus en détail

I. Risques généraux s appliquant à l ensemble des instruments financiers

I. Risques généraux s appliquant à l ensemble des instruments financiers I. Risques généraux s appliquant à l ensemble des instruments financiers 1. Risque de liquidité Le risque de liquidité est le risque de ne pas pouvoir acheter ou vendre son actif rapidement. La liquidité

Plus en détail

LES ETAPES DE LA CREATION

LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES

Plus en détail

Analyse des risques financiers

Analyse des risques financiers Analyse des risques financiers Version du 1 er octobre 2014 Cette fiche s'adresse aux services de l État mandatés pour mener une analyse financière et est susceptible de contribuer à la définition du niveau

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire Synthèse n 16, Février 2012 Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire ----------- 1. Les investissements nécessaires à la transition vers un modèle de croissance durable

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Exercices & cours de Gestion en vidéo - BTS MUC. Liste des formules. (Consultez également «Liste des tableaux»)

Exercices & cours de Gestion en vidéo - BTS MUC. Liste des formules. (Consultez également «Liste des tableaux») Liste des formules (Consultez également «Liste des tableaux») Table des matières LES CALCULS COMMERCIAUX... 4 Le coefficient multiplicateur... 4 Montant de TVA... 4 TVA collectée... 4 TVA déductible...

Plus en détail