AU-DELÀ DES LIMITES 1/14 SÉVERINE PONT COMBE L ÉNERGIE À L ÉTAT PUR GENÈVE AÉROPORT L ESPACE POUR SEULE LIMITE

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1 Magazine des entrepreneurs ZOOM 1/14 AU-DELÀ DES LIMITES SÉVERINE PONT COMBE L ÉNERGIE À L ÉTAT PUR GENÈVE AÉROPORT L ESPACE POUR SEULE LIMITE ACTUALITÉ FISCALE LA SUISSE ET LA FISCALITÉ INTERNATIONALE Audit Fiduciaire Conseil

2 ZOOM Magazine des entrepreneurs 1/14 AU-DELÀ DES LIMITES SÉVERINE PONT COMBE L'ÉNERGIE À L'ÉTAT PUR GENÈVE AÉROPORT L'ESPACE POUR SEULE LIMITE ACTUALITÉ FISCALE LA SUISSE ET LA FISCALITÉ INTERNATIONALE Audit Fiduciaire Conseil THÈME PRINCIPAL AU-DELÀ DES LIMITES ZOOM SUR GENÈVE AÉROPORT L espace pour seule limite PORTRAIT DE SÉVERINE PONT COMBE L énergie à l état pur ACTUALITÉ FISCALE La Suisse et la fiscalité internationale: précipitation n est pas raison PORTRAIT CLIENT DE THERMIC SERVICE SA Franc fort et exportation: la difficile équation FISCALITÉ TVA, frontières et informatique: un mélange pour le moins explosif! ACTUALITÉ BDO Soirée BDO ACTUALITÉ Agenda légal BAROMÈTRE CONJONCTUREL Un début d année optimiste Impressum: ZOOM 1/2014, mars 2014, magazine de BDO SA Suisse romande Editeur: BDO SA, Direction Suisse romande, CP 7690, 1002 Lausanne, , Rédaction: Cathy Crausaz, Laurence Moret, Vanessa Berger Photos: Couverture Gérard Berthoud, pp. 4 7 Genève Aéroport, pp. 8 et 11 Sébastien Moret/Amarock, pp. 9 et 10 Gérard Berthoud, pp Jean-Luc Grossmann/Photopulse et pp Valter Jacinto Layout: Pomcany s Marketing AG, Zurich/ Soleure Imprimerie: IRL plus SA, Renens (VD) Paraît trois fois par année. Egalement en allemand. Reproduction autorisée avec mention des sources. BDO est membre de la Chambre fiduciaire.

3 ÉDITORIAL René-Marc Blaser Partner / Membre du directoire Responsable Suisse romande Chères lectrices, Chers lecteurs, Le thème de la présente édition du ZOOM est «Au-delà des limites». Si dans certains domaines comme le sport, celui qui veut réaliser une performance doit dépasser ses propres limites, il y en a d autres où il vaut mieux ne pas la franchir sans quoi on s expose à une sanction immédiate. En effet, quelques kilomètres-heure de trop suffisent pour rappeler au conducteur trop pressé qu il vaut mieux respecter les limitations de vitesse dans notre pays. sances et à son expérience, il peut exploiter habilement la marge de manœuvre d une législation au profit de ses clients sans jamais tomber dans l illégalité. Mais attention, la marge de manœuvre est généralement étroite et la pertinence d un conseil ne se vérifie souvent que dans la durée. Il est évidemment facile d épater un client par un coup d éclat ponctuel. Mais s inscrit-il aussi dans une démarche judicieuse à long terme? C est seulement lorsque nous pouvons répondre par l affirmative à cette question que notre conseil prend toute sa valeur. Nous voulons des clients satisfaits aujourd hui mais également encore dans dix ou vingt ans. Un bon conseiller est celui qui pourra toujours regarder son client en face, persuadé de lui avoir fourni un service de qualité au plus près de sa conscience et dans le respect des lois. Comme un sportif, l expert doit connaître ses limites ainsi que celles de la loi, même si les solutions ne se dessinent souvent qu au prix Dans nos domaines d activités également, flirter avec les limites sans jamais les dépasser est un art. Nombreuses sont en effet les lois qui ne sont pas aussi univoques qu une limitation de vitesse. Dans les faits, les législations ne règlent souvent que les grands principes, sans fixer tous les détails pratiques d application. C est là que la plus-value du spécialiste prend tout son sens. Grâce à ses connaisd âpres négociations. Argumenter pour convaincre: c est à cela que l on reconnaît un bon négociateur. Cette recherche constante de la limite est nécessaire, c est pour cela que les clients nous mandatent et c est là que réside souvent la part essentielle de la plusvalue que nous pouvons leur apporter. Au travers des différentes interviews qui ont été réalisées dans le cadre de cette édition du ZOOM, la question de la signification du dépassement des limites a été posée à chacun de nos interlocuteurs. Vous découvrirez que si le dépassement de soi est une qualité indispensable pour une sportive d élite si elle entend être parmi les meilleures, l effort ultime n est peut-être pas celui auquel on s attendait Vous verrez aussi quels sont les plus grands défis de domaines aussi variés que la gestion d un aéroport ou d une entreprise tournée essentiellement vers l exportation. Bonne lecture! René-Marc Blaser

4 ZOOM SUR GENÈVE AÉROPORT L E S P A C E Avec 130 destinations opérées par une cinquantaine de compagnies aériennes, l aéroport de Genève est l un des plus dynamiques d Europe. Il emploie 850 personnes, et affichait en 2012 un chiffre d affaires de 364 millions de francs pour un bénéfice de 66,5 millions. Plus de 9500 personnes travaillent sur le site, réparties dans 200 sociétés et instances. En 2013, Genève a accueilli 14,4 millions de passagers, soit une hausse de 3,9% par rapport à l année précédente. Bien que limitée dans l espace, la deuxième plate-forme aéroportuaire de Suisse affiche une très bonne santé, qui reflète le dynamisme de la région. Porte-parole de Genève Aéroport, Bertrand Stämpfli analyse pour le magazine ZOOM de BDO les raisons de ce succès. TEXTE DE CATHY CRAUSAZ PHOTOS DE GENÈVE AÉROPORT 4 BDO ZOOM 1/2014

5 POUR SEULE LIMITE Le point à point vers les grandes villes européennes constitue le cœur de métier de Genève Aéroport. L établissement ne cesse toutefois de développer son réseau long-courrier. En 2013 a été ouverte la liaison directe Genève-Pékin, une ligne des plus prestigieuses. «Nous répondons aux besoins de notre zone de chalandise, qui est dynamique», explique le porte-parole de Genève Aéroport, Bertrand Stämpfli. Et de rappeler que Genève est une région riche, avec une ville internationale, une capitale politique, une place financière, et qui fonctionne comme porte d entrée sur les Alpes suisses et françaises. Autant d atouts qui expliquent les bons résultats de l aéroport, qui vole de record en record. D ailleurs, en 2011, les dirigeants avaient décidé de capitaliser sur la notoriété internationale de la ville du bout du lac en mettant en avant son nom: l appellation Aéroport international de Genève était alors remplacée par la marque Genève Aéroport. Mais les raisons de ce succès extraordinaire sont multiples. Ces dernières années, le tarmac genevois a élargi sa zone de chalandise pour les lignes intercontinentales, notamment sur Lyon. Elle a également développé le marché de niche des lignes ethniques, qui permettent aux populations émigrées de rentrer dans leur famille et d accueillir leurs proches en Suisse. Les institutions internationales basées à Genève génèrent également un important trafic. Pour preuve, les 4200 réceptions protocolaires organisées en 2013 pour des personnalités politiques. C est deux fois plus que New York! Il faut également évoquer l ouverture du marché vers l Est. Jusqu à peu, Genève n offrait aucune destination vers l Asie. Désormais, les liaisons via la péninsule Arabique sont légion. Les compagnies du Golfe se sont livré une lutte acharnée pour s emparer du marché au départ de Cointrin. «Elles sont toutes venues, et toutes en même temps», n en revient toujours pas Bertrand Stämpfli. Trois questions à Bertrand Stämpfli, attaché de presse de Genève Aéroport Que signifie «au-delà des limites» pour l aéroport de Genève? Vu la nature de notre statut juridique un établissement public autonome, nous sommes au service du canton, non pas dans un développement à tout prix, mais comme outil de l amé nagement du territoire. L aéroport doit répondre aux besoins de rayonnement de Genève et de la Suisse, en créant des liens, des ponts avec différentes villes. Notre vocation est d ouvrir Genève au reste du monde, et d être la porte d entrée pour le monde entier. Nos limites sont aussi celles du site géographique de l aéroport: aller au-delà de ces limites, c est optimiser l existant afin de rendre possible l exploitation toujours croissante de lignes dans un espace fini. Sans easyjet, qui génère plus de 40% du trafic, est-ce que l aéroport de Genève pourrait survivre? Premièrement, si easyjet fait 40% des vols, toutes les autres compagnies représentent 60% du trafic. Et Star Alliance, un conglomérat de 28 compagnies aériennes, fait le même poids qu easyjet! Deuxièmement, Genève est l une des bases les plus rentables de la compagnie orange avec 60 destinations. Nous sommes le seul aéroport qui lui permet de gagner autant en été qu en hiver. Enfin, easy Jet fournit une offre qui répond à une demande. Si elle devait quitter Genève, des concurrents s engouffreraient aussitôt dans la brèche pour reprendre son segment. Mais il n y a aucune crainte à ce niveau-là. Il faut savoir que depuis que cette compagnie est arrivée, elle nous a toujours annoncé ce qu elle allait faire et, surtout, elle a toujours fait ce qu elle avait dit. Tout est réglé comme du papier à musique. On oublie parfois que Lyon Saint-Exupéry est l un de vos principaux concurrents, avant Zurich et Bâle. Qu est-ce qui vous en distingue? Lyon l affiche clairement sur son site internet: il dispose de 900 hectares de réserves foncières. Ici, à Genève, il n y a plus un mètre carré! Nous sommes limités par l espace et devons jouer au Tetris sur le tarmac pour absorber le trafic et nous développer. Lyon ne connaît pas du tout ce problème de place. Par contre, il a dû fermer une ligne vers New York qu il n arrivait pas à remplir. Nous n avons absolument pas le même marché. La sociologie des voyageurs de nos zones de chalandise est très différente. A Genève, nous avons la chance d avoir un panel de clients souvent plus riches et qui voyagent davantage. Le potentiel de développement n est pas le même. De notre côté, nous avons des plans de développement à long terme avec des paliers, qui vont jusqu à 20 millions de passagers. Ce qui nous laisse encore de belles marges avant une possible saturation. BDO ZOOM 1/2014 5

6 ZOOM SUR Le pari du low cost Et easyjet dans tout ça? Le tableau serait incomplet sans la compagnie orange qui, avec 41,53% du trafic en 2013, tient le premier rôle à Cointrin. Après le rapatriement, en 1996, des principaux vols longcourriers de Swissair vers Zurich, Genève a fait le pari d un nouveau modèle d avi ation, le low cost. «easyjet a fait un bien considérable à Genève, le faisant évoluer d aéroport provincial vers la plate-forme aéroportuaire que l on connaît aujourd hui, digne de la Genève internationale». A en croire Bertrand Stämpfli, la guerre que se livraient jadis Genève et Zurich fait désormais partie du passé. «Nous sommes sortis de la logique de la concurrence, et avons des positionnements différents. Zurich tient clairement un rôle de < hub > avec un nombre élevé de passagers en transit.» Paradoxalement, la croissance du nombre de passagers à Genève va de pair avec une réduction du nombre de mouvements sur le tarmac, ce qui correspond à une optimisation du taux de remplissage. «C est une bonne nouvelle, puisque les capacités sont toujours mieux adaptées. Pour Genève, qui demeure un aéroport urbain, ceci réduit le nombre de problèmes potentiels avec les riverains», se félicite le re présentant de la direction. En tant qu aéroport urbain, Cointrin pratique une politique environnementale «très incisive», selon les termes de son attaché de presse. «Notre fibre écologique va au-delà des exigences légales. Nous sommes très proactifs afin de limiter notre empreinte sur l environnement.» La politique énergétique de l entreprise repose sur trois piliers: la limitation de la consommation; l optimisation des énergies utilisées; et le recours à des énergies renouvelables. Dans le cadre de ce troisième volet, Genève Aéroport a installé le plus grand champ solaire thermique d Europe, 282 panneaux plats à ultravide issus d une technologie développée au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire). Ces panneaux chauffent à 130 C un fluide qui alimente un réseau de chauffage à distance. Le champ solaire de 1200 m 2 produit 600 mégawattheures par an, ce qui couvre 1 à 2% des besoins de l aéroport. Un giga centre commercial Etablissement public autonome, l aéroport est à 100% propriété de l Etat de Genève, qui encaisse la moitié des bénéfices générés (130 millions entre 2007 et 2011). «Nous travaillons comme une entreprise privée dans un univers hyper concurrentiel, tout en étant héritiers de la tradition du service public», note Bertrand Stämpfli. En d autres mots, Genève Aéroport réalise certaines activités au service de la région qui ne sont pas forcément rentables, mais qui le sont pour le canton. Parallèlement au transport des passagers qui constitue le cœur de métier de Genève Aéroport, le fret connaît une bonne dynamique, avec près de tonnes de marchandises transportées en Si la moitié des recettes provient de l aéronautique (redevances passagers et taxes d atterrissages), l autre moitié provient de la catégorie «non aéronautique», dont près de 25% de recettes commerciales. Genève Aéroport est en effet le deuxième plus grand centre commercial de Suisse romande. Ses boutiques, restaurants et autres bars génèrent un quart du chiffre d affaires de l entreprise. «En 2010, nous avons lancé le programme d agrandissement de l aérogare, baptisé T1+, ce qui a permis d augmenter de près de 30% la surface d exploitation. Nous en avons profité pour diversifier et élargir l offre, afin de toucher des publics différents, également dans des gammes de prix intermédiaires.» 6 BDO ZOOM 1/2014

7 Tarmac sous la neige: une course contre la montre En matière de météo, Genève Aéroport ne connaît pas de limites, même si 1985 reste l annus horribilis avec plus de 40 cm de neige sur le tarmac... «La gestion du froid et des précipitations neigeuses a été optimisée ces dernières années», affirme l attaché de presse Bertrand Stämpfli. Equipés d un imposant dispositif de véhicules et de machines, d un personnel formé et compétent, ainsi que de protocoles affûtés, les dirigeants de Cointrin ont visité et se sont ins pirés de grands aéroports du monde entier notamment au Canada pour faire face aux caprices de Dame Nature. La gestion de la neige et du froid est gérée par différents services de l aéroport (pompiers, service de piste, équipe jardins et espaces verts, etc.). Dans les cas de crise majeure, Genève Aéroport fait appel, via des contrats avec des sociétés privées, à des chauffeurs d appoint qui sont réquisitionnés avec leur camion. Ils viennent alors grossir la flotte à disposition sur place. Ainsi, jusqu à 70 véhicules peuvent travailler simultanément sur la piste. «Nous n en avons qu une, c est le problème: si elle n est pas dégagée, les vols doivent être interrompus», soulève le porte-parole de l aéroport. Une piste qui mesure 3900 mètres de long et 50 mètres de large, soit une surface équivalente à 40 terrains de foot! A cela, il faut ajouter quelque 240 hectares qui forment les accès et autres zones de chargement. Lorsqu il neige, jusqu à 100 personnes peuvent être mobilisées. C est la course contre la montre! Les camions avan cent en ligne sur la piste avec des lames de 8 mètres de large. Trente minutes sont nécessaires pour faire l aller-retour, ce qui correspond généralement à la durée des interruptions de vol. «S il nous faut plus de temps ou que les conditions sont vraiment très mauvaises, les avions sont envoyés vers d autres aéroports», explique Betrand Stämpfli. «Nous n aimons vraiment pas ces situations dégradées, car non seulement les passagers sont incommodés, mais c est surtout coûteux pour les compagnies aériennes. Il faut affréter des bus, l avion n est pas au bon endroit» Heureusement, les temps de fermeture de l aéroport pour cause de neige ont sans cesse diminué ces dernières années. Une optimisation qui a bien sûr un coût annuel important, mais qui fait partie de l image de marque de l aéroport. BDO ZOOM 1/2014 7

8 PORTRAIT SÉVERINE PONT COMBE OU L ÉNERGIE À L ÉTAT PUR 8 BDO ZOOM 1/2014

9 Pétillante, dynamique et généreuse, la championne de ski-alpinisme Séverine Pont Combe est bourrée d énergie et de projets. Née à Genève, celle qui a grandi à Fribourg et posé ses valises en Valais, terre d origine de sa famille, mène de front une carrière de sportive d élite et de jeune maman, tout en travaillant comme professeur de sport à 40%. Excusez du peu! Cette superwoman, qui a remporté trois fois la Patrouille des Glaciers la course de ski-alpinisme de tous les superlatifs, ne semble pas connaître de limites. Son secret: privilégier le plaisir, y compris à l entraînement. PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENCE MORET ET CATHY CRAUSAZ PHOTOS DE GÉRARD BERTHOUD ET SÉBASTIEN MORET «Ne rêve pas ta vie, vis tes rêves!». La devise de Séverine Pont Combe, qui figure en bonne place sur la page d accueil de son blog ( illustre parfaitement le parcours hors norme que cette sportive au grand cœur a choisi de tracer. Maman de Lily (4 ans) et de Mila (9 mois), la championne de ski-alpinisme a repris l entraînement au début de l hiver. Après une pause sportive de neuf mois pour vivre pleinement sa grossesse et donner naissance à sa deuxième fille, Séverine s entraîne entre 8 et 14 heures par semaine, pour atteindre son objectif: monter sur le podium si possible sur la plus haute marche et tenter un nouveau record lors de la mythique Patrouille des Glaciers qui aura lieu début mai au départ de Zermatt. Coachée et préparée par son mari Nicolas Combe ex-entraîneur de l équipe suisse de ski-alpinisme, Séverine Pont Combe nous a reçus en début d année sur les hauts de Sierre, dans sa villa familiale à Mollens (VS). Elle se livre sans détour, avec entrain et une joie communicative sans pareille. Où trouvez-vous toute cette énergie? Séverine Pont Combe: Je pense que ça vient en partie de mon enfance. Petites, avec ma sœur qui est aussi très joviale, nous avons profité de chaque instant. Mais c est aussi une philosophie de vie. Quand je me lève le matin et que je vois cette vue fantastique (la terrasse de la maison familiale domine la vallée du Rhône, ndlr), je trouve que nous avons de la chance. Et quand ma fille aînée Lily fait les mêmes remarques que nous en disant «Tu as vu cette belle lune», je trouve que c est simplement beau. Mon mari est aussi comme ça, ce qui m aide énormément. En reprenant le sport, j ai traversé des remises en question. Mais avoir un objectif, à mon avis, pousse en avant. Il est vrai que lorsque je dois partir m entraîner à cinq heures le soir, qu il fait sombre et que c est humide, c est dur. Mais une fois dehors, l air pur ressource énormément. Et ça, c est un grand remède pour retrouver de l énergie et être de bonne humeur. A quand remontent vos débuts en peau de phoque? J avais 23 ans. J ai été initiée par la Faculté des sports de l Université de Genève. Nous étions allés en dessus de Villars, à Anzeindaz. C est d ailleurs là que nous nous sommes mariés avec Nicolas, qui est aujourd hui mon entraîneur. Quand je l ai rencontré, il venait de faire la Patrou ille des Glaciers. C est lui qui m a appris à vraiment bien skier. Bio express Séverine Pont Combe 1979 Naît à Meyrin (GE) et grandit à Montagny-la-Ville (FR) Participe à sa première Course de l Escalade Obtient son baccalauréat au Collège de Gambach à Fribourg Décroche une licence en sport à l Université de Genève Est engagée pour son premier emploi comme professeur de sport remplaçante au Cycle d orientation de Chavannesprès-Renens Crée l association «Les Enfants du Sourire» qui soutient une école au Ladakh Epouse Nicolas Combe, son actuel coach et préparateur sportif Par amour de la montagne, s installe à Mollens (VS), à 3 km de Crans-Montana Donne naissance à Lily Travaille comme professeur de sport dans les écoles primaires de Sierre et donne des cours polysports extra scolaires à Mollens Donne naissance à Mila Participe à sa sixième Patrouille des Glaciers. Palmarès sportif Triple vainqueur de la Patrouille des Glaciers en 2006, 2008 et Double championne du monde de ski-alpinisme. Quadruple médaillée à la Pierra Menta en Savoie, en 2006, 2008, 2009 et Cinq médailles (dont trois d or) en championnat d Europe e à la course Sierre-Zinal en 2010 et 7 e en Médaillée d argent au Trail des Aiguilles Rouges en 2011 et Médaillée de bronze au Championnat Suisse Vertical en Médaillée d'or au Super Tris Rotondo, à la Coupe Suisse Valerette Altiski et à la Coupe Suisse Verbier en Vainqueur avec son mari Nicolas Combe en seniors 1 de la Diablerets 3D en BDO ZOOM 1/2014 9

10 XXX PORTRAIT Qui vous a donné le goût de la compétition? Auparavant, j avais fait de l athlétisme, du 800 mètres sur piste. J avais une bonne base. J ai participé à ma première course à pied à 5 ans et demi. C est mon papa qui m a initiée. Il aurait pu me griller, mais il a amené le sport de telle façon que j ai toujours eu du plaisir. Il m a appris que l entraînement était important, et que la course était la cerise sur le gâteau. C est ce que nous essayons de prodiguer aujourd hui non seulement aux athlètes, mais également à nos enfants: le plaisir avant tout. Mais il ne faut pas se leurrer: lorsque les résultats ne suivent pas, c est difficile. On a des périodes de doute et de désespoir. Dans ces moments-là, si ton moteur n est plus le plaisir, tu abandonnes. Il faut apprendre la patience, la confiance et la persévérance. C est là qu il faut trouver d autres ressources. Par exemple, ce que j aime avant même de m entraîner, c est de sortir, de m évader et d être dans la nature. «ACCOUCHER EST PLUS DIFFICILE QUE N IMPORTE QUELLE COURSE.» Une famille de sportifs Séverine Pont Combe a grandi dans une famille de sportifs. Si c est son père Eric, ancien conducteur de train, qui lui a donné le goût de l effort, le sport est une affaire de gènes chez les Pont. Jugez plutôt: il y a d abord son oncle Michel, entraîneur adjoint de l équipe suisse de football. Son cousin Tibert, foot balleur au FC Servette. Et enfin Roger, son autre oncle, qui a fait partie de l équipe suisse d athlétisme et de l équipage de Silvio Giobellina en bobsleigh. «Dans les dîners de famille, ça parle de tout», assure Séverine. «Et même si on ne se voit pas beaucoup, on s intéresse les uns aux autres.» 10 BDO ZOOM 1/2014

11 D où vient cette fascination pour la nature? Je n ai pas grandi en montagne, mais j ai toujours été attirée par Heidi, et Belle et Sébastien. Je rêvais de vivre comme eux. Je suis heureuse de pouvoir vivre en montagne et d offrir cette chance à nos filles. Je rêve de devenir un jour accompagnatrice de moyenne montagne. Il y a huit ans que j y pense. Un jour, je le ferai. La montagne et la nature ont tant à nous apprendre. Quand on a été double championne du monde et qu on a gagné trois fois la Patrouille des Glaciers, de quoi peut-on encore rêver? Des Jeux olympiques! Mais je crois qu il faut que je mette cette idée dans un petit coin de ma poche. On est loin d y être, et j aurai peutêtre 75 ans quand le ski-alpinisme deviendra discipline olympique. Je rêve depuis l âge de 5 ans de participer à une cérémonie d ouverture des Jeux olympiques. Sinon, j espère continuer tant que j aurai du plaisir. Ce serait bête d arrêter aujourd hui, car je me connais si bien que ça en devient presque facile. Et il faut un tel travail pour arriver à ce niveau-là. Pourquoi pratiquez-vous des sports comme le ski-alpinisme et le trail, qui vous poussent dans vos retranchements? J ai besoin d aller titiller, d aller voir ce qu il y a au fond. J ai besoin de me mettre dans le rouge, de sortir de ma zone de confort: c est là que tu sens que tu es vivante. Par contre, quand je suis enceinte, je ne fais pas de sport, et ça ne me manque pas. Je ne suis pas une droguée. Ce qui est plus difficile dans ces moments-là, c est de ne plus pouvoir accéder aux sommets et à la nature plus profonde. Dans une interview, vous avez dit qu accoucher était plus difficile que n importe quelle course... Je confirme! J ai accouché deux fois sans péridurale, en maison de naissance. En comparaison, la Patrouille des Glaciers, c est du pipeau! Quand tu souffres dans une montée, tu peux toujours ralentir, voire abandonner. Quand tu accouches, ce n est pas possible. L accouchement est le truc le plus puissant que je puisse vivre en tant que femme. Le questionnaire «No limits» Quelles sont les limites que vous avez déjà dépassées? L accouchement m a fait dépasser toutes les limites. Et celles que vous ne dépasserez jamais? Le dopage. Respectez-vous les limitations de vitesse? Je m accorde 10 km/h de plus que la limite autorisée, mais pas dans les villages. Avez-vous déjà traversé la frontière sans passeport? Oui, sûrement, par oubli. Je perds tout. Pour vous, boire trop, c est boire combien de verres? Deux de blanc ou trois de rouge. Est-ce qu il vous arrive de passer en dessous de zéro avec votre compte bancaire? Non. Est-ce que vous êtes toujours à l heure, plutôt en avance ou plutôt en retard? Plutôt en retard, mais je change avec les enfants et en m organisant mieux. Est-ce que vous vous énervez facilement? J ai un caractère impulsif que je tempère. Mais je me suis beaucoup adoucie. Je m énerve davantage avec moi-même qu avec les autres. Est-ce que le fait d être maman a modifié vos limites? Je me trouve plus forte mentalement. L accouchement a été assez révélateur: j ai pu voir jusqu où le corps est capable d aller. Et désormais, lorsque je n en peux plus, j ai l image de mes filles, ce qui m aide à me surpasser. Le fait d être maman repousse clairement mes limites. Je relativise beaucoup plus mes résultats et j ai un meilleur lâcher-prise. Comment faites-vous pour assumer à la fois votre rôle de mère, d épouse, de sportive de haut niveau et d enseignante? Mon mari travaille à la maison. Il organise des événements pour les entreprises. Les petites ne vont pas en crèche; on se partage leur garde, avec l apport sporadique des grands-parents. Ce qui exige une bonne organisation. Notre force, c est la communication. J ai des sponsors qui me soutiennent et sans qui tout cela ne serait pas possible. Car je ne peux pas vivre du ski-alpinisme. Cela dit, je suis ravie de travailler à côté. Ça apprend à relativiser et à garder les pieds bien sur terre. BDO ZOOM 1/

12 ACTUALITÉ FISCALE LA SUISSE ET LA FISCALITÉ INTERNATIONALE PRÉCIPITATION PAS RAISON Notre pays est sous pression internationale en matière fiscale depuis quelques années déjà. Et rien ne laisse entrevoir que cette pression est en train de se relâcher. Au contraire Sur le front de l évasion fiscale Toutes les solutions les plus bigarrées ont été mises en avant pour régler la lancinante question de l évasion fiscale. Faut-il imposer à la source, ou au contraire échanger toutes les informations disponibles, automatiquement ou à la demande, avec ou sans le consentement des personnes concernées? Rappelons que divers instruments ont été mis sur pied récemment. Citons la fiscalité de l épargne de l Union européenne (UE), qui vise à assurer l imposition des paiements transfrontaliers d intérêts à des personnes physiques résidant dans un Etat membre de l UE; RUBIK, impôt à la source avec effet libératoire reversé à l administration fiscale partenaire afin d encourager l honnêteté fiscale des résidents de l étranger qui sont clients d agents payeurs suisses; FATCA, introduisant pour les établissements financiers un système de communication concernant certains comptes détenus par des personnes américaines; ou encore le Programme US, qui vise à régler le différend fiscal entre la Suisse et les Etats-Unis. Cela sans oublier bien évidemment les normes en matière d entraide administrative prévues par les conventions visant à éviter la double imposition (CDI) et, plus récemment, par les accords sur l échange de renseignements en matière fiscale (AERF). Quel est l objectif commun poursuivi par ces instruments législatifs fort divers? Faire en sorte que les contribuables paient les impôts dus selon la législation qui leur est applicable en raison de leur domicile fi scal et/ou de leur nationalité, sur la base de leurs éléments de revenu et de fortune mondiaux. Objectifs louables, notamment eu égard à la santé financière fragile de certains des Etats qui tirent les ficelles de ce pataquès réglementaire. Un premier constat s impose. Si l objectif est louable, je doute que les instruments mis en place permettent d atteindre leur but. En effet, pour que l effet recherché fonctionne d une manière optimale et efficace, il convient de ne pas surmultiplier les différents instruments à disposition et, surtout, après avoir sélectionné le meilleur des instruments à disposition, d appliquer celui-ci à l échelle mondiale. Si seule la Suisse ou une poignée d Etats jouent le jeu, rien n empêchera les contribuables récalcitrants de délocaliser leur fortune vers des havres de paix qui n ont aucun scrupule à se soustraire à l objectif visant à faire de l évasion fiscale un fossile du passé. Dès lors, plutôt que de se compliquer la tâche et de mettre en place moult usines à gaz dont les coûts de fonctionnement sont parfaitement disproportionnés par rapport aux fruits retirés, nos autorités politiques fédérales n auraientelles pas dû faire preuve d un peu plus de clairvoyance? Ce n est en effet que le 14 juin 2013 que le Conseil fédéral a déclaré qu il était prêt à participer activement au sein de l OCDE aux travaux de développement d une norme internationale en ce qui concerne l échange automatique de renseignements (EAR). A condition que celle-ci fixe des exigences élevées quant au respect du principe de la spécialité et de la protection des données, garantisse la réciprocité et fi x ed e sr è g l e sfi ables s agissant de la détermination des ayants droit économiques pour toutes les formes juridiques, y compris les trusts et les sociétés de domicile. Le Conseil fédéral a précisé qu il était disposé à reprendre la norme EAR dès que celle-ci serait établie et reconnue par les Etats du G20, les membres de l OCDE et les principales places financières du monde. Il a ainsi procédé à la signature de la convention de l OCDE et du Conseil de l Europe concernant l assistance administrative mutuelle en matière fiscale le 15 octobre et sur celui de l optimisation fiscale Il en va de même dans le domaine de l optimisation fiscale. Ce qui était légalité et stabilité autrefois s envole au nom d un «puritanisme béat» parfois mal placé. Les sociétés de type holding, celles au bénéfice d un statut de société de domicile ou de base ne sont aujourd hui plus recommandables. La Suisse doit ainsi supprimer ces statuts, au risque de se voir passer pour l Etat offshore arrogant, au centre de l Europe, qui magnétise tous les capitaux du monde. Ces pressions quasi incessantes de l UE contre notre pays sont d autant plus choquantes que rien n est fait auprès des Etats membres de l UE pour que ceux-ci renoncent à certaines règles et/ou pratiques fiscales qui font bien plus de dégâts en termes de recettes fiscales que les quelques avantages que procurent nos statuts fiscaux cantonaux. 12 BDO ZOOM 1/2014

13 N EST A la façon dont ils agissent, on peut se poser la question si le réel souci qui guide certains des Etats membres de l UE ne serait pas plutôt de déstabiliser notre pays en le forçant, sans aucune contrepartie digne de ce nom, à abandonner des régimes fiscaux pour que les sociétés qui étaient au bénéfice de ceux-ci accourent dans leur juridiction afin de profiter quasiment des mêmes avantages dont elles jouissaient en Suisse. Et si ce qui était défendu par Bruxelles comme une volonté d éradiquer des structures qui vont trop loin en termes d optimisation fiscale n était en fait qu une machination hypocrite qui ne vise qu à affaiblir la Suisse, sous couvert de guerre économique larvée? La question mérite d être posée. A mon sens, la solution doit être négociée au sein de l OCDE, de sorte qu une solution internationale voie le jour, comme dans le volet de l évasion fiscale mentionné ci-dessus. Rappelons à ce titre que l OCDE, sous l influence du G20 et des grands Etats, a lancé un projet pour lutter contre l érosion de la base d imposition et le transfert des bénéfices (Base Erosion and Profit Shifting, BEPS). L objectif de cette démarche est de lutter contre les pratiques d optimisation fi scale agressives des entreprises multinationales. La Suisse participe activement aux travaux des groupes de travail impliqués, tout en ayant précisé ouvertement être favorable à des pratiques fiscales équitables entre les Etats et soutenir les initiatives en ce sens. Selon nos autorités, il faut cependant que les conditions concurrentielles soient les mêmes pour tous et que la réflexion soit menée globalement. En effet, au-delà des seuls aspects fiscaux, la Suisse estime qu il faut élargir le débat à la problématique des aides d Etat et autres incitations aux entreprises, qui faussent l efficacité du marché. Lorsqu on prend connaissance du rapport de l Organe de pilotage à l intention du Département fédéral des finances (DFF) du 11 décembre 2013 concernant les mesures visant à renforcer la compéti tivité fiscale de la Suisse (troisième réforme de l imposition des entreprises), mesures qui tendent notamment à permettre de trouver une solution pour remplacer nos régimes fiscaux cantonaux tant décriés par l UE, on ne peut s empêcher de tirer un parallèle avec les mesures que nous avons accepté d exécuter, parfois dans la précipitation, pour essayer de régler de manière chaotique la problématique de l évasion fiscale. En effet, je ne suis pas loin de penser que toutes les mesures proposées par l Organe de pilotage pourraient, si elles n étaient pas canalisées de manière constructive, mener à la mise en place de systèmes complexes, peu praticables et susceptibles d inciter les entreprises à vocation internationale à quitter notre pays. Il s agit donc bien plutôt pour la Suisse de prendre le leadership en matière internationale, de s impliquer pleinement dans le dossier BEPS et d exiger que la solution trouvée soit non seulement contenue dans une convention internationale, mais également transposée dans le droit national des Etats concernés et, surtout, appliquée à la lettre par ceux-ci. Ainsi, en conclusion, la Suisse donne l impression qu elle manque de stratégie en étant souvent trop prompte à répondre aux demandes des Etats étrangers de régler des problématiques en matière d évasion ou d optimisation fiscales, que ce soit de manière unilatérale ou bilatérale, avant même qu une solution efficace et applicable ne soit trouvée au niveau international. Les solutions mises en place dans notre pays n ont en effet qu une faible portée internationale. Il est ainsi loisible aux entreprises qui souhaitent continuer à exploiter les brèches de certaines législations fiscales de se tourner vers d autres contrées, un peu moins empressées de jouer le jeu Je suis persuadé que la Suisse se doit d être ferme en se montrant, d une part, ouverte et désireuse de régler toutes les problématiques liées à l évasion et à l optimisation fiscales, mais, d autre part, uniquement si les autres Etats concernés le font également, non seulement sur le papier, mais dans la réalité. Denis Boivin Avocat et expert fiscal diplômé Responsable du conseil fiscal et juridique de BDO pour la Suisse romande denis.boivin@bdo.ch Téléphone BDO ZOOM 1/

14 PORTRAIT CLIENT THERMIC SERVICE SA FRANC FORT ET EXPORTATION: LA DIFFICILE ÉQ Pour Anne-Sophie Spérisen, présidente et directrice générale de Thermic Service SA à Porrentruy (SOLO Swiss Group) entreprise spécialisée dans les fours industriels, au-delà des limites a une signification très concrète: «C est trouver des ressources pour survivre, grandir, se développer.» Cette ancienne joueuse de tennis est une battante qui n a pas froid aux yeux. Après avoir repris en 2001 l entreprise familiale créée par son grand-père, alors en pleines turbulences, cette femme entrepreneur qui partage la direction du groupe SOLO Swiss avec son époux doit aujourd hui faire face à la crise du franc fort. Exportatrice à plus de 85%, Thermic Service fabrique des fours industriels pour le traitement thermique des métaux qui se vendent à travers le monde. Parmi ses clients (plus de 5000 références) figurent des noms aussi prestigieux que Mercedes ou VW pour l automobile, et Lisi Aerospace, Hispano Suiza, Fiat Avio ou OMA pour l aéronautique. Mais la liste ne s arrête pas là: l entreprise construit égale- 14 BDO ZOOM 1/2014

15 XXX ATION ment pour la coutellerie, l horlogerie avec le groupe Swatch et tous les grands noms helvétiques, les machines-outils, la chirurgie, le sport ou encore le marché des pièces de monnaie. Depuis son bureau installé dans un bâtiment de m 2 implanté dans la zone industrielle de Porrentruy, Anne-Sophie Spérisen répond à nos questions, sans détour. Bio express Anne-Sophie Spérisen 1964 Naît à Bienne Obtient un master en sciences économiques à l Université de Neuchâtel S installe aux Etats-Unis et travaille chez Multifastener Corp. Michigan Rejoint l entreprise paternelle SOLO Fours industriels à Porrentruy Rachète le groupe SOLO avec son époux Fonde Thermic Service Se voit décerner le «Prix de la Femme entrepreneur de l année» par le Club de Femmes Entrepreneurs à Genève Prend la présidence de FormaTTec, association qui met en relation les compétences de l Ecole technique de Porrentruy avec les entreprises Est nommée membre de la commission extraparlementaire Forum PME par le Conseil fédéral. PROPOS RECUEILLIS PAR CATHY CRAUSAZ PHOTOS DE JEAN-LUC GROSSMANN BDO ZOOM 1/

16 XXX Quels sont les domaines d activités de Thermic Service SA? Anne-Sophie Spérisen: Thermic Service est une entreprise qui construit des fours industriels destinés au traitement thermique du métal. Résumé très simplement, ce procédé consiste à chauffer le métal, puis à le tremper pour améliorer ses propriétés mécaniques selon les besoins du client. A un moment ou à un autre de leur processus de fabrication, toutes les pièces métalliques doivent être traitées thermiquement. Si bien que le panel de nos clients est très vaste; il va de l aéronautique à l industrie horlogère, en passant par l industrie des machines, la coutellerie ou encore la monnaie. Nos fours sont dimensionnés en fonction de la taille des pièces et de la production du client. On ne sera pas dans les mêmes formats si l on traite un train d atterrissage d Airbus ou une petite pièce d horlogerie... Combien de collaborateurs employez-vous? Nous sommes environ 50 personnes chez Thermic Service. Cette société fait partie de SOLO Swiss Group, qui emploie 120 collaborateurs. La holding fabrique essentiellement des fours et des équipements annexes. Qui sont les sociétés sœurs? Il y a Borel Swiss SA à Hauterive (NE), qui conçoit et fabrique des fours et étuves standards. Nous avons ensuite la société Axron Swiss Technology SA à Porrentruy, qui assure la conception des programmes informatiques qui commandent les machines. ABC Switzerland Sàrl est un atelier de soudage sur aciers spéciaux basé à Porrentruy; il occupe une douzaine de personnes et fabrique le cœur de nos fours. Enfin, il y a Strong Metal Technology, à Canton en Chine, avec 40 employés. Siégez-vous au sein de toutes ces sociétés? Oui, je suis membre des conseils d administration. Toutes ces sociétés sont organisées en business unit, mais mon activité principale se situe chez Thermic Service. Recourez-vous à de la main-d œuvre transfrontalière? Tous nos collaborateurs sont hautement qualifiés, et il est difficile de recruter certains profils en Suisse. Entre 30 et 35% de nos employés sont des frontaliers, dont la plupart travaillent chez nous depuis plus de vingt ans. Nos employés doivent être compétents dans plusieurs domaines comme la mécanique, l hydraulique, l informatique ou encore la métallurgie il faut compter de surcroît deux à trois ans de formation à l interne pour être opérationnel sur nos fours standards. Nous formons aussi cinq apprentis dans cinq corps de métiers différents, ce qui demande une certaine rigueur pour une petite entreprise comme la nôtre. Quelle part de votre production est exportée? Entre 85 et 90%. Nous avons deux activités distinctes la construction des fours et la maintenance qui se partagent le chiffre d affaires à parts plus ou moins égales. Tout est géré depuis Porrentruy, à l exception du marché asiatique, qui est conduit depuis la Chine. Il y a une dizaine d années, alors que nous voulions nous développer en Asie, nous avons constaté qu il était absolument indispensable d avoir une base en Chine avec des personnes formées, compétentes et capables de réagir rapidement. La Chine représente 20% de notre chiffre d affaires, alors que l Europe reste le marché le plus important avec environ 60% de l activité. Les 20% restants se répartissent dans le reste du monde. 16 BDO ZOOM 1/2014

17 XXX La cherté du franc vous pénalise-t-elle encore? Oui, énormément. En été 2011, le franc suisse s est renchéri brutalement, jusqu à arriver quasiment à parité avec l euro. Nous avons eu très peur. Il a fallu restructurer et trouver des solutions. Nos produits étaient déjà légèrement plus chers que ceux de nos principaux concurrents européens, ce qui était accepté au nom de la qualité suisse. Mais du jour au lendemain, pour la même machine, nos clients ont dû débourser 25 à 30% de plus. Ce qui a été très dur. Heureusement qu on avait la chance à l époque d avoir un beau carnet de commandes. Par contre, nous avons subi d importantes pertes de marges, avec toutes les conséquences que cela engendre. La première mesure a été d augmenter la part de nos achats en zone euro. Ensuite, nous avons créé une filiale en France pour faciliter l approvisionnement. Dans quelle situation se trouve votre entreprise aujourd hui? Nous avons dû prendre des mesures très rapidement et diminuer nos coûts. Aujourd hui, je dirais que nous allons bien. Nous avons un carnet de commandes bien rempli, mais l avenir reste incertain. Nous pilotons à vue avec un horizon de six à huit mois. Il faut pouvoir réagir vite, ce qui est plus facile avec la structure que nous avons mise en place. Quelles prestations vous sont fournies par BDO? Elles sont nombreuses. Il y a d abord les prestations de révision. Toutes nos sociétés sont révisées par BDO. Les prestations au niveau de la fi duciaire sont également importantes. Ce que nous apprécions tout particulièrement chez BDO c est la flexibilité: ponctuellement, des collaborateurs de BDO viennent chez nous pour des missions, des remplacements en comptabilité, pour l établissement des salaires, ou encore pour la préparation des contrôles divers (AVS, SUVA, etc.). Nous béné ficions d une offre à la carte, pratique et surtout compétente. BDO nous a aussi assistés dans le recrutement de collaborateurs. Le questionnaire «No limits» Quelles sont les limites que vous avez déjà dépassées? Mes capacités d entreprendre, vu le nombre de sociétés et de commissions dont je fais partie. Et celles que vous ne dépasserez jamais? Les limites éthiques, c est-à-dire d avoir un comportement correct avec l autre. Respectez-vous les limitations de vitesse? Normalement oui, et encore plus maintenant, car j ai un petit sursis pour un bête dépassement en sortie de village. Je fais beaucoup de kilomètres et j utilise le régulateur de vitesse. Avez-vous déjà traversé la frontière sans passeport? Oui. J ai pris l avion une fois avec une carte d identité périmée. Pour vous, boire trop, c est boire combien de verres? C est trois ou quatre verres de rouge ou de champagne. Est-ce qu il vous arrive de passer en dessous de zéro avec votre compte bancaire? Non. Est-ce que vous êtes toujours à l heure, plutôt en avance ou plutôt en retard? Plutôt en avance, je suis une stressée des délais et des horaires. Est-ce que vous vous énervez facilement? De plus en plus, mais c est bon pour la santé. J étais plus calme avant, et maintenant je suis expressive. BDO ZOOM 1/

18 FISCALITÉ TVA, FRONTIÈRES ET INFORMATIQUE: UN MÉLANGE POUR LE MOINS EXPLOSIF! S il est un impôt qui voyage bien ou mal au-delà des frontières nationales, c est bien la taxe sur la valeur ajoutée (ci-après TVA). En effet, quel autre impôt génère un assujettissement dans un pays donné du simple fait d une livraison de biens dans ce pays? Et quel autre impôt peut obliger un entrepreneur étranger à se soumettre aux obligations TVA suisses du seul fait de prestations informatiques effectuées depuis l étranger, sans qu un seul de ses pieds ait été posé en Helvétie? Les lignes qui suivent visent donc à attirer l attention du lecteur sur l extrême volatilité de cet impôt si particulier, aux conséquences si douloureuses s il est négligé ou, pire, simplement ignoré, le tout à la lumière d un arrêt récent du Tribunal fédéral. 18 BDO ZOOM 1/2014

19 TVA et frontières Rappelons tout d abord que, contrairement à la plupart des autres impôts qui n engendrent a priori des obligations dans un pays donné qu à partir du moment où s y trouve un établissement stable, la TVA ne s embarrasse pas de telles chaînes. En effet, la seule livraison de biens dans un pays donné peut engendrer d importantes conséquences en matière de TVA, en particulier un assujettissement. Prenons l exemple d un entrepreneur français, qui n a strictement aucune présence en Suisse et en particulier ni bureaux, ni employés mais qui importe en Suisse, puis livre à Genève des marchandises pour plus de CHF Cet entrepreneur va devoir s assujettir de manière obligatoire en Suisse. N ayant donc aucune présence dans ce pays, il devra avoir recours à un représentant en Suisse (BDO par exemple) afin de faire face à ses obligations, d une part, et de faire valoir ses droits, d autre part. Sur le principe, l entrepreneur genevois faisant des livraisons à Annecy va être confronté à la même problématique pour ce qui concerne la TVA, française cette fois-ci. Si ces principes s appliquent pour les livraisons de biens, ils s appliquent aussi, dans certains cas, aux prestations de services. Tout le monde ou presque se souviendra du fait que quiconque importe pour plus de CHF de (certaines) prestations de services de l étranger durant une année civile doit, même s il n est pas assu jetti, s annoncer auprès de l Administration fédérale des contributions (ci-après AFC) et payer l impôt au taux de 8% sur ces prestations. Ce mécanisme dit impôt sur les acquisitions vise en particulier à rétablir une concurrence équitable vis-à-vis des prestataires suisses qui, eux, doivent facturer la TVA. TVA et informatique Toute règle ayant ses exceptions, le mécanisme de l impôt sur les acquisitions en comporte également. Ainsi, dans certains domaines et à certaines conditions, ce n est pas au consommateur final localisé en Suisse de déclarer ses acquisitions, mais au prestataire, localisé à l étranger, de s assujettir en Suisse. En effet, aux termes de l article 10 alinéa 2 lettre b de la Loi fédérale du 12 juin 2009 régissant la taxe sur la valeur ajoutée (ci-après LTVA): «Est (toutefois) assujetti à l impôt celui qui exploite une entreprise ayant son siège à l étranger et fournit sur le territoire suisse des prestations de services en matière d informatique ou de télécommunications à des destinataires non assujettis à l impôt.» La notion de «services en matière d informatique» est nouvelle au sein de la LTVA et n a pas été définie dans ses travaux préparatoires. Restait donc à définir cette notion, pour le moins vague. Une entreprise américaine va dès lors fournir au Tribunal fédéral l occasion de se prononcer finalement sur le sujet. Le mélange explosif L entreprise américaine en question établie en Floride exploite plusieurs sites de rencontres sur internet, permettant aux utilisateurs de se retrouver par pays, par langue ou par centres d intérêt. A noter que les rencontres ont lieu de manière virtuelle, les participants étant libres de se rencontrer, ou non, par la suite. L AFC a assujetti l entreprise sur la base, notamment, de l article précité, tandis que ladite entreprise a contesté son assujettissement, défendant pour l essentiel que ses prestations de services devaient faire, le cas échéant, l objet de l impôt sur les acquisitions mentionné plus haut, par l utilisateur du site. La première question qui s est posée était celle de la localisation de la prestation considérée. En effet, seules les prestations localisées, selon la LTVA, au lieu où se trouve le destinataire entrent en considération pour la problématique qui nous concerne ici. En l espèce, le Tribunal fédéral a considéré que tel était bien le cas et qu on ne pouvait inclure ce type de prestations dans les prestations de services «qui sont d ordinaire fournies directement à des personnes physiques présentes, même si elles sont exceptionnellement fournies à distance». Bien que la conclusion du Tribunal fédéral sur ce point soit compréhensible, on aurait pu considérer que le véritable service qui est re cherché par le client est bien, en définitive, une mise en relation qui s apparente au service fourni par une agence matrimoniale localisé au lieu où le prestataire a le siège de son activité et non un service localisé, selon la règle générale, au lieu où se trouve le destinataire. La deuxième question était celle de savoir si la prestation considérée est une prestation de services «en matière d informatique». Le Tribunal fédéral a d abord examiné de manière générale la législation européenne, rappelant le Message du Conseil fédéral qui traduit «la nécessité de veiller à la compatibilité de la TVA suisse avec le système de l UE». Sur cette base, les caractéristiques essentielles de tels services sont : 1) la manière virtuelle de fournir de l information, 2) le fait que les moyens technologiques utilisés (internet en l espèce) ne servent pas uniquement comme moyens de transmission et 3) l impossibilité de fournir la prestation de services sans les moyens techno logiques utilisés. Dès lors et dans le cas d espèce, le TF a conclu que les services en question doivent être qualifiés de services «en matière d'informatique», générant ainsi un assujettissement obligatoire en Suisse. Conclusion Ce qui précède démontre que l éternelle question «qui fait quoi, où?», qui hante les nuits des spécialistes TVA, devrait aussi être à l esprit de celles et ceux qui, dans un monde toujours plus virtuel, offrent des prestations dans plusieurs pays. A cet égard, une fine analyse des risques et opportunités (parce qu il y en a aussi) au-delà de ses propres frontières est la clé d une expansion sans surprise, si ce n est réussie, sur le plan fiscal. Le diable (à tout le moins celui qui s occupe de la TVA) se cache dans les détails, mais le conseiller TVA sait aussi les lire Alexandre Sadik Expert fiscal diplômé Responsable du département Fiscalité et Droit BDO SA, succursale de Genève alexandre.sadik@bdo.ch Téléphone BDO ZOOM 1/

20 ACTUALITÉ BDO SOIRÉE BDO Le 10 janvier dernier, près de 150 collaborateurs et invités de BDO Suisse romande ont fêté dignement la nouvelle année lors d une soirée «blanche» au Starling Hotel de Saint-Sulpice. Les collaborateurs et leurs conjoints ont pris part à cette soirée décontractée, dans un décor aérien de couleur blanche et dorée, la plupart d entre eux étaient habillés ou déguisés en blanc pour l occasion. La soirée a été rythmée par un spectacle d artistes de rue mettant en scène danse et jonglage, un délicieux repas dans les tonalités du thème et un discours de René-Marc Blaser, responsable de BDO pour la Suisse romande. Encore merci aux organisatrices de la soirée pour ce bel événement! 20 BDO ZOOM 1/2014

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