INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES

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1 2009 INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES en Nouvelle-Calédonie 1, rue de la Somme B.P Nouméa cedex Tél Fax Courriel : idc.nc@idcnc.nc Site :

2 SOMMAIRE PREAMBULE... 2 GENERALITES... 3 INDICATEURS... 3 LE CADRE REGLEMENTAIRE... 4 PERSPECTIVES DU SECTEUR... 6 LES CARACTERISTIQUES DES ENTREPRISES... 8 L ENQUÊTE EMPLOI LES SALAIRES LA CONVENTION COLLECTIVE L AVIS DES PROFESSIONNELS LE MARCHE DE L EMPLOI LE RECRUTEMENT LES BESOINS EN EMPLOI LES BESOINS EN FORMATION ADEQUATION ET PISTES DE PRECONISATIONS

3 PREAMBULE L est l un des trois pôles de l Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie, établissement public d appui à la politique de formation professionnelle du gouvernement. Dans le cadre du redéploiement de la politique de formation professionnelle, la Nouvelle-Calédonie a fixé comme priorité la mise en œuvre d études sectorielles prospectives emploi formation. Celles-ci sont destinées à évaluer les besoins en emploi et en formation professionnelle du pays et à fournir les éléments d aide à la décision nécessaires pour la programmation des formations. Ce document est une actualisation de l étude sectorielle Industries agroalimentaires réalisée en Les sources Nous attachons beaucoup d importance à la qualité de nos sources, mais il convient de préciser que nous ne pouvons pas vérifier l ensemble des données collectées : Les données économiques chiffrées sont variables d une source à une autre et nous ne disposons pas toujours des bases de données, Le caractère subjectif des données issues de l enquête emploi et de la rencontre avec les professionnels ne peut pas être mesuré, Les données concernant l offre et la demande d emploi sont issues des fichiers des services de placement provinciaux, Les données sur les diplômés sont celles communiquées par les organismes de formation à l Espace étudiant. 2

4 180,0 160,0 140,0 120,0 100,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 GENERALITES Le secteur des Industries AgroAlimentaires (IAA) regroupe l ensemble des entreprises de transformation des matières premières, d origine végétale ou animale, en produits destinés à l alimentation humaine ou animale. Il est représenté dans la Nomenclature d Activités Française par la division NAF 15 et se décompose en 9 sous-secteurs : 15.1 Industrie des viandes ; 15.2 Industrie du poisson (hors STANC et SOPAC rattachées au secteur de l aquaculture) ; 15.3 Industrie des fruits et légumes ; 15.4 Industrie des corps gras ; 15.5 Industrie laitière ; 15.6 Travail des grains ; fabrication de produits amylacés ; 15.7 Fabrication d aliments pour animaux ; 15.8 Autres industries alimentaires ; 15.9 Industrie des boissons. INDICATEURS Le poids du secteur eur dans l économie calédonienne Variation Valeur Ajoutée (VA) produite par le secteur IAA 9,0 9,4 10,1 10,5 10,4 10,8 + 20,0% Produit Intérieur Brut (PIB)* 441,9 439,4 472,0 518,5 565,5 598,4 + 35,4% Part de la VA dans le PIB 2,0% 2,1% 2,1% 2,0% 1,8% 1,8% *PIB = Valeur Ajoutée brute (avec déduction SIFIM Services d Intermédiation Financière Indirectement Mesurés) + impôts sur les produits subventions sur les produits Source : ISEE Unités : milliards de F.CFP, % Depuis 2000, la part de la valeur ajoutée produite par les industries agroalimentaires dans le PIB stagne autour de 2,0%, avec une baisse à 1,8% depuis Entre 2000 et 2005, la valeur ajoutée produite par le secteur IAA a progressé de 20,0%, mais augmente plus lentement que le PIB. Le secteur IAA est le 10ème créateur de richesse en Nouvelle-Calédonie, juste avant les secteurs de l «énergie» et de l «agriculture». Le commerce extérieur Evolution des importations de produits alimentaires ,9 19,5 20,8 21,7 137,7 137,6 138,4 127,7 23,7 25,4 145,8 147,5 28,9 162,0 Entre 2002 et 2008, les importations ont augmenté chaque année avec un pic en 2008 (+13,8% en 1 an). Dans ce laps de temps, la quantité de produits alimentaires importés a progressé de 26,9%, alors que leur poids en valeur est en hausse de 52,9%. En 2008, le quart des produits importés sont des «céréales» (41,8 milliers de tonnes), suivis des «boissons, liquides alcooliques et vinaigre» (19,9 milliers de tonnes). Importations en quantité Importations en valeur Source : ISEE Unités : milliards de F.CFP, milliers de tonnes 3

5 9,0 8,0 7,0 6,0 5,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 Evolution des exportations de produits alimentaires ,1 3,0 3,2 3,3 3,0 7,3 7,4 2,6 2,7 Sur cette même période, l évolution des exportations de produits alimentaires calédoniens est irrégulière. Par rapport à 2002, les exportations en volume ont cru de 5,7 5,8 6,8 5,7 6,6 16,0%, même si elles diminuent depuis le record de La valeur des exportations demeure autour des 3 milliards de F.CFP. Les «poissons et crustacés, mollusques et autres invertébrés aquatiques» représentent 83,2% de la valeur exportée. Exportations en quantité Exportations en valeur Source : ISEE Unités : milliards de F.CFP, milliers de tonnes La balance commerciale est un peu plus déficitaire chaque année, -26,2 milliards de F.CFP en L écart entre les importations et les exportations ne cesse de s amplifier. Le taux de couverture (exportations/importations) des produits alimentaires est de 9,4%, il a perdu 7 points depuis LE CADRE REGLEMENTAIRE Le secteur des industries agroalimentaires est parmi les plus règlementés notamment en matière d hygiène, de sécurité et de normalisation. La réglementation du commerce extérieur et la protection sanitaire relèvent, selon l article 22 de la loi organique n du 19 mars 1999, de la compétence de la Nouvelle-Calédonie. Protectionnisme En Nouvelle-Calédonie, des restrictions au libre échange subsistent selon la nature et la provenance des produits. Les institutions publiques mènent une politique volontariste et sélective afin de protéger la production locale, mais aussi pour des raisons sanitaires. Ainsi, l article 1er de la délibération n 252 du 28 décembre 2006 relative aux protections de marché en Nouvelle-Calédonie précise qu «en vue de faciliter l écoulement des produits fabriqués en Nouvelle-Calédonie sur le marché, de leur permettre de devenir concurrentiels par rapport aux produits importés et de favoriser ainsi le développement des entreprises locales, il peut être instauré, lorsque l intérêt économique général de la Nouvelle-Calédonie le justifie, dans les conditions définies par la présente délibération, des mesures de protections de marché destinées à restreindre l importation de produits concurrents». Le comité du commerce extérieur est chargé de mettre en œuvre les dispositions. La protection prend la forme soit d une restriction quantitative (quotas ou prohibition), soit d une protection tarifaire (surtaxation pour dissuader les importateurs). Les protections tarifaires sont diverses, notamment : La Taxe de Soutien aux Productions Agricoles et agroalimentaires (TSPA), exigible sur les produits importés concurrents des produits locaux. Les taux et la liste des produits concernés sont révisés chaque année par le congrès de la Nouvelle-Calédonie (cf. Loi du pays n du 22 décembre 2000 portant diverses mesures fiscales douanières) ; La Taxe Conjoncturelle pour la Protection de la Production Locale (TCPPL). Les taux et la liste des produits concernés sont révisés chaque année par le congrès de la Nouvelle-Calédonie ; La Taxe Générale à l Importation (TGI) ; La Taxe de Base à l Importation (TBI) La délibération d n 155 du 29 décembre 1998 relative à la salubrité des denrées alimentaires Son objet est précisé dans l article 1er, elle établit «les règles de salubrité visant à garantir le consommateur contre toute maladie d origine alimentaire». Cette délibération s applique aux industries agroalimentaires car elles manipulent des denrées alimentaires. Ainsi toute entreprise de l agroalimentaire doit faire l objet d une déclaration et d une immatriculation au Service d Inspection Vétérinaire Alimentaire et Phytosanitaire (SIVAP). 4

6 Les principes d hygiène de base sont définis au chapitre IV de la délibération avec la règle des 5 M : milieu, matériel, maind œuvre, matières et méthodes. Elle définit notamment les mesures d urgence en cas de Toxi-Infections Alimentaires Collectives (TIAC) et les sanctions administratives et pénales encourues par les établissements. Les organismes de contrôle La délibération n 156 du 29 décembre 1998 réglemente les critères et normes de salubrité des denrées alimentaires. Les gérants d industries agroalimentaires sont ainsi tenus à des autocontrôles, les prélèvements sont analysés par les laboratoires habilités. Chaque établissement fait également l objet de prélèvements officiels. Le SIVAP est un service de la Direction des Affaires Vétérinaires Alimentaires et Rurales (DAVAR). Conformément à la délibération relative à la salubrité des denrées alimentaires, il inspecte les entreprises : contrôle les installations, les équipements et le respect des règles d hygiène. Il délivre les agréments d'hygiène, les agréments d hygiène simplifiés et les attestations de conformité à titre provisoire ou non. Le SIPRES Service d Inspection et de Prévention des Risques Environnementaux et Sanitaires (ou service municipal d hygiène de Nouméa) intervient en matière de surveillance et de protection de la santé publique sur Nouméa. Il est notamment en charge de l hygiène de la distribution alimentaire. Le SIPRES contrôle les établissements où les denrées alimentaires sont en remise directe aux clients (ex : les boulangeries de Nouméa). Les systèmes d assurance qualité Avec la crise de confiance sur le secteur alimentaire, les consommateurs sont devenus de plus en plus méfiants et exigeants ; de même les pouvoirs publics veillent à la santé publique. Dans ce contexte, les acteurs de la chaîne de production alimentaire appliquent de plus en plus des systèmes d assurance pour garantir la sécurité sanitaire et la qualité des aliments. Ils sont nécessaires à chaque étape de la chaîne de production tant pour s assurer de l innocuité des aliments que de leur conformité aux exigences réglementaires. Le choix et l application des systèmes d assurance de qualité varient en fonction de la taille de l entreprise alimentaire et du type de produit. Le guide des Bonnes Pratiques d Hygiène (BPH) Les Bonnes Pratiques d Hygiène sont la base auxquelles ne devraient pouvoir déroger les établissements travaillant avec des denrées alimentaires. Elles sont souvent consignées dans un guide, dont le but est d inciter les professionnels du secteur à se doter de règles de bonnes conduites en matière de qualité. Il doit au minimum définir la manière de bien réaliser un produit, c est-à-dire un produit qui va satisfaire l utilisateur. Il peut également détailler les aspects de la fabrication, la tenue du poste La méthode Hazard Analysis Critical Control Point (HACCP) ou Analyse des dangers points critiques pour leur maîtrise L HACCP est un outil de travail. Ce système permet d identifier, d évaluer et maîtriser les dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments. Cette méthode est basée sur 7 principes : la conduite d une analyse de risque, l identification des points de contrôle critiques, l établissement de limites critiques, l établissement de procédures de surveillance, l établissement de correctifs, l établissement de procédures de vérification, la procédure de tenue de registres. Cet outil est demandé par les organismes de contrôle pour tout établissement nécessitant un agrément d hygiène. La norme ISO La certification ISO «Système de management de la sécurité des denrées alimentaires» permet aux industries alimentaires de démontrer leur aptitude à fournir aux consommateurs des produits sûrs. Cette norme répond au besoin d améliorer la sécurité chez tous les acteurs de la filière alimentaire et d harmoniser les méthodes existantes. En Nouvelle-Calédonie, Goodman Fielder est la 1ère entreprise calédonienne certifiée ISO Cette certification, adoptée par plus de 50 pays, peut être un atout pour l exportation de la production locale et une réponse à la méfiance grandissante des consommateurs quant à la salubrité des aliments. A ce jour, 3 entreprises calédoniennes sont certifiées. La démarche de certification freine souvent les entreprises car elle a un coût conséquent : l entreprise est auditée tous les ans, il y a des travaux supplémentaires qui en découlent (ex : établir un plan de formation annuel, avoir un responsable qualité dans le personnel ). 5

7 PERSPECTIVES DU SECTEUR Les politiques et finances publiques d aides au secteur Les interventions de l Etat : Les contrats de développement : L Accord de Nouméa, signé le 5 mai 1998, définit comme objectifs prioritaires le développement économique et social, le rééquilibrage entre les provinces de Nouvelle-Calédonie et la formation des femmes et des hommes. Les contrats de développement pluriannuels visent à accroître l autonomie et la diversification économique. Conclus entre l Etat, la Nouvelle-Calédonie, les provinces et les communes, les derniers contrats établis ont été signés pour la période Il n y a pas d opérations financées concernant le secteur des industries agroalimentaires. Pour rappel, les contrats de la période , avaient provisionné une aide de 467,9 millions de F.CFP pour le secteur. La défiscalisation : Loi pour le développement économique des outre-mer (LODEOM) Elle a été promulguée le 27 mai Elle met en œuvre des orientations volontaristes visant à : - Défendre l emploi et le pouvoir d achat ; - Relancer la politique de construction de logements sociaux ; - Accroître l efficacité en matière de continuité territoriale (ex : aides aux étudiants, défiscalisation des câbles sousmarins...). Dans le cadre du fonds exceptionnel, elle participe au financement de certains projets comme la construction du Médipôle. Mesures de soutien à l économie et aux entreprises : notamment l alinéa «L activité principale de l exploitation relève de l un des secteurs d activité éligibles à la réduction d impôt prévue à l article 199 undecies B» dont les activités des industries agroalimentaires. Loi de défiscalisation locale (loi Frogier) Le dispositif d incitation fiscale à l investissement instauré le 29 avril 2002 par la loi dite de pays dite Loi Frogier est arrivée à échéance au 30 juin La Loi du pays n du 3 janvier 2008 votée par le Congrès de Nouvelle-Calédonie sera valable jusqu au 31 décembre Elle reprend le mécanisme de double défiscalisation, celle de l Etat et celle du territoire qui permettraient «à un promoteur de se retrouver propriétaire d un bien dont il n aura payé en fin de compte qu une très faible partie». L une des nouveautés est l élargissement des secteurs éligibles : les énergies renouvelables, la recherche et le développement, l hôtellerie, les résidences de tourisme et les villages de vacances, l animation touristique, les maisons de retraite, les crèches, la pêche industrielle, l aquaculture, la sylviculture, la laiterie, la transformation des produits agricoles locaux, des produits de la pêche, l industrie de valorisation et de recyclage des déchets, les transports terrestres urbains et suburbains. En 2008, 1 dossier d agrément du secteur IAA a été instruit et accordé pour un montant total agréé de 269,6 millions de F.CFP, soit 4,6% du montant total agréé tous secteurs confondus. Les subventions provinciales : Nous ne disposons pas du détail des montants allouées au secteur de l agroalimentaire. On distingue les subventions : De la province p Sud La délibération n /APS du 1er décembre 2005 fixe les dispositions générales et modalités d application du régime d aides financières aux investissements tendant à favoriser le développement économique de la province. Les aides à l investissement peuvent prendre trois formes : Les aides préalables à l investissement (études de faisabilité, aide à la formation), Les aides à l investissement (aide à l équipement, à la mise aux normes), Les aides à l exploitation (aide à la recherche, promotion commerciale, emploi ). De la l province Nord La délibération n /APN de juillet 2008 instituant le nouveau code du développement de la province Nord : «Les personnes physiques ou morales, de toutes nationalités, domiciliées ou s installant en province Nord, désirant initier ou développer une activité économique implantée en province Nord, peuvent prétendre pour la réalisation de leur projet au bénéfice de l aide au développement dans les conditions définies par le présent code», article 1-Généralités. 6

8 De la province Iles Loyauté A noter que les petites entreprises des Iles Loyauté peuvent également bénéficier de l appui de la «Case de l entreprise», association dont la mission est de former les entrepreneurs aux premières tenues de comptes, elle peut également leur apporter une aide dans les domaines juridique et fiscal. Les autres outils : L Institut CAlédonien de Participation (ICAP) Il apporte un capital permettant le lancement de l activité moyennant une participation. Leurs interventions ne sont pas suffisamment détaillées pour déterminer si une industrie agroalimentaire en a bénéficié. Les Sociétés d Economie Mixte M de développement des provinces (SEM) : Chaque province est dotée d un outil de soutien au développement économique, constitué sous la forme juridique d une société d économie mixte : Promo-Sud : Société de financement et développement de la province Sud. Dans le secteur IAA, elle intervient sur une opération dont le montant total d investissement est de 137 millions de F.CFP à hauteur de 25 millions de F.CFP (soit 18,2%). Sofinor : Société de financement et développement de la province Nord. L agroalimentaire est un axe stratégique de développement pour la Sofinor qui intervient sur le secteur via sa filiale Finagro. Principalement actionnaire d entreprises du secteur aquaculture, Finagro détient néanmoins des parts du provendier SICA NC. Sodil : Société de développement et d investissement de la province des Iles Loyauté. L agroalimentaire est un des secteurs prioritaires d intervention de cette société de financement. La SODIL apporte un soutien financier sur les projets participant au développement économique des Iles Loyauté. L Association pour le Droit à l Initiative Economique (ADIE) L ADIE a pour objectif de financer, par des prêts (microcrédits), le démarrage ou le développement d activités à caractère économique des personnes physiques exclues du marché du travail et du système bancaire. Trois types de prêts sont possibles : le microcrédit professionnel, le prêt d honneur et le prêt progressif (il a pour but de faciliter l insertion dans l économie moderne). Ces prêts peuvent venir en complément des aides des provinces. Ainsi depuis sa création en 1999, l ADIE a octroyé 2652 prêts (tous secteurs confondus) pour un montant total de 1,4 milliards de F.CFP. Les projets dans le secteur IAA Les employeurs n ont pas voulu s exprimer sur la question des projets à venir dans le secteur. Ces derniers sont restés assez secrets. Cela s explique par l étroitesse du marché local ; en effet, toute nouvelle implantation impacte la pérennité de l activité. La confidentialité demeure tant que le projet est à l étude. Toutefois, ils avancent que des investisseurs travaillent sur des projets de constructions de nouvelles unités de production, notamment : Un atelier de découpe sur la zone Voh-Koné-Pouembout ; Une huilerie industrielle de tournesol ; Une conserverie de thons ; La création d une station de stockage ; La création d une rhumerie ; Une usine de fabrication de pain industriel en province Nord ; Une grande unité de préparation de produits de la pêche. Ces projets ne sont pas concrétisés, mais ils donnent une idée du dynamisme du secteur. 7

9 LES CARACTERISTIQUES C DES ENTREPRISES Evolution du nombre d entreprises Nombre d entreprises employeurs Nombre d entreprises sans salarié Source : ISEE Unité : nombre Entre 2002 et 2008, le nombre d entreprises agroalimentaires sans salarié a chuté de 7,4%. A partir de 2004, leur nombre stagne autour de 170 entreprises. Sur la même période, le nombre d entreprises employeurs a augmenté de 30,6%. La répartition des entreprises agroalimentaires par sous-secteur secteur en 2008 Division Entreprises Entreprises Libellé Part en % NAF sans salarié employeurs Part en % Salariés Part en % 15.1 Industrie des viandes 14 8,0% 21 14,5% ,5% 15.2 Industrie du poisson 3 1,7% 7 4,8% 29 1,6% 15.3 Industrie des fruits et légumes 10 5,7% 3 2,1% 7 0,4% 15.4 Industrie des corps gras 1 0,6% 1 0,7% 4 0,2% 15.5 Industrie laitière 2 1,2% 7 4,8% 60 3,3% 15.6 Travail des grains ; fabrication de produits amylacés 2 1,2% 3 2,1% 45 2,4% 15.7 Fabrication d'aliments pour animaux 1 0,5% 2 1,4% 50 2,7% 15.8 Autres industries alimentaires ,9% 96 66,2% ,8% 15.9 Industrie des boissons 2 1,2% 5 3,4% ,1% Total ,0% ,0% ,0% Source : ISEE Unités : nombre, % Autres industries alimentaires Industrie des viandes Industrie des fruits et légumes Industrie du poisson Industrie laitière Industrie des boissons Travail des grains Fabrication d'aliments pour animaux Industrie des corps gras 5,7% 2,1% 0,4% 1,7% 4,8% 1,6% 1,2% 4,8% 3,3% 1,2% 3,4% 1,2% 2,1% 2,5% 0,5% 1,4% 2,7% 0,6% 0,7% 0,2% 8,0% 14,5% 18,5% 23,1% 47,8% 66,2% 79,9% Entreprises sans salarié Entreprises employeurs Salariés La majorité des entreprises et des salariés du secteur sont dans la catégorie «Autres industries alimentaires» qui regroupe les boulangeries-pâtisseries, chocolateries... L «industrie des viandes» est le 2nd sous secteur en termes d entreprises (avec ou sans salariés). Le 2nd sous-secteur en termes salariés est l «industrie des boissons» qui concentre 23,1% des salariés de l agroalimentaire. Source : ISEE Unité : % 8

10 La création d entreprise ,0% 12,0% 12,3% 13,2% 12,7% 13,3% 13,4% 12,0% 12,1% 11,2% 10,9% 11,2% 10,8% 9,9% Le taux de création d entreprise dans le secteur IAA est le plus faible après celui de l «immobilier». Les 2/3 des créations sont des créations pures. A partir de 2003, il est chaque année plus faible que le taux «tous secteurs confondus». Tandis que ce dernier progresse de 2,4 points sur la période, il diminue pour le secteur IAA. Taux de création IAA Taux de création tous secteurs Source : ISEE Unité : % Année 2008 Créations pures Reprises Réactivations Total Taux de création Secteur IAA ,8% Ensemble des secteurs ,4% Source : ISEE Unités : nombre, % On peut en conclure que la taille du marché laisse peu de place à la création. Les cessations d entreprises ,0% 9,7% 12,6% 9,9% 10,2% 10,7% 8,0% 7,2% 8,2% 7,2% 7,6% 7,7% 6,8% 6,2% Taux de cessation IAA Source : ISEE Unité : % Taux de cessation tous secteurs Depuis 2002, le taux de cessation diminue : signe d une activité saine avec des entreprises pérennes. Dans l agroalimentaire, le taux est plus élevé que la moyenne. Les entreprises du secteur sont donc moins viables. Cependant, le secteur comble petit à petit son écart et rattrape la moyenne tous secteurs confondus. Cet écart atteint sa valeur la plus basse en Année 2008 Cessations définitives Cessations temporaires Total Taux de cessation Secteur IAA ,2% Ensemble des secteurs ,2% Source : ISEE Unités : nombre, % L activité dans le secteur semble s être assainie, avec moins d entreprises qui périclitent. La répartition par forme juridique des entreprises (avec ou sans salarié) en 2008 Forme juridique Effectifs % Personne physique ,9% Société A Responsabilité Limitée (SARL) ,6% Société Anonyme (SA) 9 2,8% Autres* 15 4,7% Total ,0% *«Autres» regroupe les catégories juridiques : Société par Actions Simplifiée (SAS), Groupement d Intérêt Economique (GIE) Source : ISEE Unités : nombre, % La majorité des industries agroalimentaires sont des personnes physiques. Cela s explique par le grand nombre de boulangeries-pâtisseries. La répartition par forme juridique montre des divergences entre employeurs et entreprises sans salarié. 9

11 Forme juridique des employeurs SARL 69,7% Personne physique 16,5% SA 6,2% Forme juridique des entreprises sans salarié Personne physique 85,1% GIE Autres* Autres* 0,6% 7,6% 1,7% *Autres catégories juridiques regroupent : Société par Actions Simplifiée (SAS), Groupement d Intérêt Economique (GIE) Source : ISEE Unité : % SARL 12,6% Les entreprises employeurs par taille en Le secteur des industries agroalimentaires est principalement composé de petites entreprises ; en 2008, 67,6% des entreprises emploient de 1 à 9 salariés. En décembre 2008, les 3 plus grandes entreprises en terme d effectif salarié emploient 26,9% de la population salariée du secteur. Source : ISEE Unité : nombre La répartition géographique des entreprises Province Employeurs Entreprises sans salarié Variation Variation Province Iles Loyauté ,7% ,1% Province Nord ,1% ,5% Province Sud ,6% ,0% Total ,8,8% ,4 2,4% Source ISEE Unités : nombre,% Le nombre d entreprises sans salarié a peu varié depuis 2006, on remarque cependant une légère progression en province Iles Loyauté et un déclin en province Nord. Du côté des employeurs, de nouvelles sociétés se sont créées en province Sud (+22,6%). province Sud 73,6% Source ISEE Unité : % province Iles Loyauté 12,9% province Nord 13,5% En 2008 comme en 2006, les industries agroalimentaires sont principalement localisées en province Sud. On observe une différence entre employeurs et entreprises sans salarié, ces derniers sont mieux répartis sur le territoire (20,7% d entreprises sans salarié en province Iles Loyauté, contre 3,4% pour les employeurs). 10

12 La composition de la population active Au sens du Bureau International du Travail, la population active est constituée par les personnes exerçant une activité (salariés et entreprises sans salarié) et par des personnes à la recherche d un emploi (demandeurs d emploi). Nombre en 2008 % en 2008 Nombre en 2006 % en 2006 Salariés ,5% ,9% Entreprises sans salarié 174 8,5% 170 8,6% Demandeurs d Emploi en Fin de Mois (DEFM)* 41 2,0% 30 1,5% Total ,0% ,0% *Personnes inscrites dans les structures provinciales de l emploi (SEF, Cap emploi, EPEFIP) Sources : ISEE, IDC-NC Unités : nombre, % La distribution de la population active dans le secteur de l agroalimentaire a peu évolué depuis 2006, on note cependant une légère hausse du nombre de demandeurs d emploi (soit 11 de plus qu en 2006). Avec 2,0%, la part des demandeurs d emploi demeure faible. 11

13 L ENQUÊTE EMPLOI La méthode retenue pour réaliser l enquête emploi a été le recensement : Un entretien en face à face pour les entreprises de 20 salariés et plus (20 entreprises selon le fichier d origine) ; Un questionnaire posté avec suivi téléphonique, pour les entreprises de taille inférieure à 20 salariés (125 entreprises selon le fichier d origine). Le taux d exploitation des grandes entreprises (plus de 20 salariés) est plus important que celui des petites ; au global 70,5% des sociétés du fichier net ont répondu à l enquête. De même, le taux d exploitation en nombre de salariés, représente 96,7% de la population d origine pour les grandes entreprises et 62,4% pour les petites structures. L enquête emploi couvre 1480 salariés, soit 82,8% du fichier net. Pour rappel la précédente enquête emploi menée en juin 2006, avait représenté 55,3% des salariés. Entreprises 20 salariés Entreprises < 20 salariés Non Non Entreprises Salariés salariés + Autres** Entreprises Salariés salariés + Autres** Fichier d origine* (RIDET) Cessation d activité, retraite Entreprises sans salarié Changement d activité, hors secteur Fichier net à exploiter Refus de répondre Injoignables (mauvaise adresse, faux numéro) Relances sans retour Questionnaire complet** *** Questionnaire générique uniquement Ont donné uniquement leur effectif Total répondants %**** 94,7% 96,7% 66,4% 62,4% * 2 entreprises, désormais absorbées, ont été décomptées au départ du fichier d origine initial **Autres regroupent les apprentis, stagiaires, intérimaires, famille travaillant bénévolement dans l entreprise ***Nombre de salariés et non salariés détaillés dans le questionnaire ****Total répondants comparé au fichier net à exploiter (Fichier d origine sans «Cessations d activité», «Entreprises sans salarié» et «Hors secteur» Sources : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC, ISEE Unités : nombre, % Le profil de la population salariée et non salariée Sur la base des données collectées lors de l enquête emploi dans le «fichier salarié» : 62 entreprises, 1266 salariés, 62 non salariés et 79 autres (apprentis, stagiaires et intérimaires). A noter : 2 entreprises ayant répondu à l enquête emploi ont changé de tranche de salariés, par rapport au fichier RIDET d origine, et sont désormais comptabilisées dans les moins de 20 salariés. Les salariés Le profil de la population salariée montre peu d évolutions depuis la précédente enquête emploi réalisée en 2006 : L âge moyen des salariés est de 37,3 ans, il n y a pas de différence entre les hommes et les femmes. En 2006, la moyenne d âge des femmes salariées était de 35,9 ans. Le secteur IAA est un secteur masculin avec seulement un tiers de femmes. Cette part n a pas évolué depuis Il y a peu de femmes dans les industries de fabrication d aliments pour animaux (4,8%), du travail des grains (14,3%) et des boissons (19,5%). L emploi salarié est stable dans le secteur avec 83,9% de salariés embauchés en Contrat à Durée Indéterminée (CDI) et 93,0% travaillant à temps plein. Cependant le nombre de CDI et le temps complet ont diminué depuis 2006, où on comptait 94,4% de CDI et 5,2% de temps partiel. A noter que le temps partiel touche plus les femmes (14,5% des contrats). 12

14 Les données concernant le niveau de formation des salariés ne sont pas forcément significatives car tous les employeurs interrogés n ont pas été en mesure de faire un état des lieux du niveau de formation de leurs salariés (47,7% de «Ne Répond Pas/Ne Sait Pas»). Pour rappel en 2006, 66,7% des salariés n avaient pas de diplôme et 8,7% avaient un diplôme de niveau supérieur au Bac. En 2009, si on suppose une répartition par niveau de formation proche entre les cas renseignés et les non renseignés, cela signifierait que le nombre de salariés diplômés a fortement progressé : seuls 34,3% de salariés seraient non diplômés et 16,6% auraient un diplôme supérieur au Bac. Plus de 65 ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans Moins de 20 ans Tranches d âge des salariés Hommes Base 1226 salariés (hors 40 ne répond pas/ne sait pas) Femmes Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : nombre Femmes Hommes CDI 83,9% Genre des salariés 33,4% 66,6% Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % Type de contrat des salariés Autres* contrats aidés CDD 16,0% Autres* 0,1% Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % Durée de travail des salariés Temps plein 93,0% Temps partiel 7,0% Ancienneté moyenne des salariés 8,6 8,8 5,6 Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % Global 1 à 19 salariés 20 salariés et plus Base 1224 salariés (hors 42 ne répond pas/ne sait pas) Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : année Niveau de formation des salariés NRP/NSP* 47,7% Niv.I (Bac +5 et plus) 1,8% Niv. II (Bac +3/4) 1,9% Niv. III (Bac +2) 5,0% Niv. IV (Bac) 7,2% Sans diplôme 17,9% Niv. V (BEP/CAP) 18,5% NRP/NSP* : Ne répond pas/ne sait pas Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % 13

15 Principaux métiers m exercés par les salariés Métiers spécialisés = 35,1% dont : Nombre % Opérateur sur machines et appareils de fabrication des industries agroalimentaires ,7% Préparateur en produits de boulangerie-viennoiserie 74 5,8% Pilote d'installation des industries agroalimentaires 52 4,1% Cadre technique de la production 39 3,1% Opérateur de transformation des viandes 38 3,0% Préparateur en produits de pâtisserie-confiserie 35 2,8% Métiers diffus = 2,7% : Préparateur en produits carnés 19 1,5% Préparateur en produits de la pêche 15 1,2% Métiers non spécialisés = 62,2% dont : Agent du stockage et de la répartition de marchandises 121 9,6% Agent de manipulation et de déplacement des charges 97 7,7% Opérateur sur machines de finition, contrôle et conditionnement 63 5,0% Vendeur en produits frais (commerce de détail) 60 4,7% Base 1266 salariés Les métiers spécialisés = dédiés à un secteur, les métiers diffus = appartenant de 2 à 4 secteurs et métiers non spécialisés = appartenant à plus de 4 secteurs Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unités : nombre, % La majorité des métiers exercés dans les industries agroalimentaires sont non spécialisés, avec principalement des agents du stockage et de la répartition des marchandises et des agents de manipulation et de déplacement des charges. Les métiers spécialisés, c est-à-dire propres à ce secteur, concernent un tiers des salariés et le métier le plus exercé est opérateur sur machines et appareils de fabrication des industries agroalimentaires. Les non salariés Ce sont les gérants des structures, dirigeants de PME/PMI, l enquête emploi a permis d en dénombrer 62. A noter que dans certaines entreprises le gérant est un salarié (15 personnes, soit 11,8% des salariés). La proportion de femmes est légèrement supérieure chez les non salariés où elles représentent 35,5% ; Les non salariés ont une moyenne d âge plus élevée que les salariés 48,1 ans (sachant que 4,8% n ont pas indiqué leur âge) ; L ancienneté moyenne est plus longue chez les non salariés, 10,7 ans (sachant que 6,5% n ont pas communiqué cette information) ; Concernant le niveau de formation des non salariés, le même problème que pour les salariés se pose avec cette fois 25,8% de «Ne Répond Pas/Ne Sait Pas». Sur la base des données renseignées (hors ne répond pas), il semble que les chefs d entreprise aient un niveau de formation supérieur aux salariés, avec 17,4% de non salariés ayant un diplôme post-bac (contre 16,6% pour les salariés) ; avec un écart important chez les diplômés d un Bac +5 qui sont 10,9% contre 3,5% chez les salariés. Sans diplôme 24,2% Niv. V (BEP/CAP) 27,4% NRP/NSP* 25,8% Niv.I (Bac +5 et plus) 8,1% Niv. II (Bac +3/4) 3,2% Niv. III (Bac +2) 1,6% Niv. IV (Bac) 9,7% NRP/NSP* : Ne répond pas/ne sait pas Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % 14

16 LES SALAIRES LA CONVENTION COLLECTIVE La convention collective ou accord professionnel de la branche En Nouvelle-Calédonie, l Accord Interprofessionnel Territorial (AIT), signé le 27 juillet 1994, prévaut sur toutes les conventions collectives. Quand aucune convention collective n existe dans une branche, l AIT fait office de référent. Dans le secteur des industries agroalimentaires, on relève les textes de référence suivants : L accord professionnel de branche de la boulangerie et de la pâtisserie : texte de base du 28 juin 1984, L accord professionnel des industries de Nouvelle-Calédonie : texte de base du 22 octobre Il définit un certain nombre de règles dont voici un aperçu. Il donne la classification des emplois (ouvrier, agent de maîtrise ) : le niveau, les échelons et la grille de rémunération en fonction de la classification. Le 1er échelon du niveau I est le Salaire Minimum Garanti (SMG) soit F.CFP mensuel au 1er février 2009 pour 39 heures de travail hebdomadaire (sauf dérogation). Le contingent d heures supplémentaires fixé par l accord de branche «Industries» est de 200 heures par personne et par an, 130 heures dans la boulangerie-pâtisserie. Les salariés ont droit à 2,5 jours de congés payés par mois. 4 jours sont considérés fériés chômés dans la boulangerie-pâtisserie, 8 pour les entreprises de l industrie. L accord de branche «Industries» définit les primes et indemnités notamment la prime de travaux en continu, la prime de travaux pénibles, dangereux, insalubres, la prime d outillage Ces accords servent de références pour aider les entreprises à élaborer leur grille de salaires, car 9 employeurs sur 10 déclarent se référer à la convention collective. Les s salaires Nous avons demandé aux entreprises quel est le plus haut salaire brut, le moyen et le plus bas qu elles versent à leurs employés. En moyenne 29,3% d entreprises n ont pas souhaité répondre ou n embauchaient que des salariés à temps partiel (non comptabilisés dans le tableau suivant). Tranche salaire Salaire brut le plus élevé Salaire brut le plus moyen Salaire brut le plus bas SMG : F.CFP 4,1% 4,4% 60,9% >SMG à F.CFP 6,1% 17,8% 30,4% à F.CFP 14,3% 48,9% 6,5% à F.CFP 16,3% 22,2% 2,2% à F.CFP 12,3% 6,7% à F.CFP 30,6% F.CFP et plus 16,3% - - Total 100,0% 100,0% 100,0% Ne Répond Pas ou Temps partiel 25,8% 31,8% 30,3% Effectif répondants Montant moyen en F.CFP SMG* : Salaire Minimum Garanti F.CFP mensuel au JONC 01/02/2009 Base départ 66 entreprises interrogées Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unités : %, F.CFP, nombre Dans 60,9% des réponses, le salaire le plus bas est égal au montant du SMG (Salaire Minimum Garanti) On observe un écart important selon la taille de l entreprise sur le salaire le plus élevé : en moyenne F.CFP pour les entreprises de moins de 20 salariés, contre F.CFP pour les plus de salariés. Entreprises moins de 20 salariés Entreprises 20 salariés et plus A l inverse les petites structures ont déclaré un salaire le plus bas supérieur à celui des grandes entités : F.CFP en moyenne pour les moins de 20 salariés contre F.CFP pour les plus Salaire le plus élevé Salaire moyen Salaire le plus bas de 20 salariés. Moyenne entreprises répondantes : 34 pour les moins de 20 salariés et 12 pour les plus de 20 salariés Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : F.CFP 15

17 Salaire brut moyen des métiers spécialisés et diffus Intitulé ROME Salaire brut moyen Nombre de salariés Pilote d'installation des industries agroalimentaires Opérateur sur machines et appareils de fabrication des industries agroalimentaires Préparateur en produits de boulangerie-viennoiserie Préparateur en produits de pâtisserie-confiserie Opérateur de transformation des viandes Préparateur en produits carnés Préparateur en produits de la pêche Assistant de fabrication de l'alimentation Cadre technique de la production Total pour la population salariée à temps plein Sauf employé en terminal de cuisson (boulangerie, viennoiserie), traiteur-charcutier, opérateur de fermentation artisanale et cadre technique d'études-recherchedéveloppement de l'industrie dont les effectifs salariés sont inférieur à 10 voir nul En italique les métiers diffus A noter que les temps partiel ne sont pas pris en compte Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : F.CFP, nombre Les salaires du personnel exerçant un métier spécialisé ou diffus sont souvent plus élevés que le salaire moyen de la population globale, à l exception de l assistant de fabrication de l alimentation, du préparateur en produits de la pêche, de l opérateur sur machines et appareils de fabrication des industries agroalimentaires et du préparateur en produits de boulangerieviennoiserie. Le salaire des cadres de production est plus élevé dans les grandes entreprises ( F.CFP contre dans les petites). 16

18 L AVIS DES PROFESSIONNELS Cette partie contient les déclarations d employeurs et d experts du secteur des industries agroalimentaires Rappel de la précédente enquête 2006 Menaces/Faiblesses : un réseau de distribution vers l export peu performant, l attente de label qualité pour les produits de la mer, des difficultés d accès aux financements, le manque de production locale de matières premières, le manque de qualification du personnel, les frais liés aux importations Opportunités/Forces : la structuration de la filière viandes, la production agroalimentaire locale permet de limiter les importations, les matières premières calédoniennes représentent un potentiel économique intéressant L environnement Les menaces Le coût des matières premières : beaucoup d entreprises sont totalement dépendantes de matières importées, l évolution des cours n est pas maîtrisable et impacte directement les prix pratiqués dans le secteur. L augmentation du Salaire S Minimum Garanti (SMG) et des charges sociales et patronales : leur poids est conséquent pour les entreprises et elles craignent donc pour leur pérennité. La protection de l emploi local et le climat social : les entreprises redoutent que la loi sur l emploi local renforce les difficultés à recruter du personnel qualifié. Les blocages syndicaux fragilisent les entreprises, avec risque de ruptures de stock. La taille du marché : la Nouvelle-Calédonie est un petit pays, le marché est donc étroit ce qui limite le nombre d entreprises sur un même segment. Les mises aux normes obligent à de lourds investissements difficiles à amortir. Le réseau de la grande distribution : les entreprises ont le sentiment de ne pas être soutenues par la grande distribution calédonienne qui, selon eux, ne met pas en avant les produits locaux au profit de leur propre marque. Les acteurs du secteur pensent que leur image de marque souffre des marges pratiquées par les distributeurs qui influent sur le prix de revente. Les opportunités La croissance démographique : chaque individu supplémentaire est un consommateur potentiel. Le respect de l environnement : il va obliger la Nouvelle-Calédonie a développé son indépendance en terme de richesses et de production locale. Ce qui permettra de pallier aux problèmes de transport futurs. Le tourisme : comme l accroissement de la population, il offre un vivier de clients supplémentaires. Il permet de faire connaître les produits calédoniens à l international. La taille du marché : dans certains sous-secteurs, l étroitesse du marché induit un faible nombre d entreprises ce qui élimine naturellement la concurrence locale. Le protectionnisme : le but est de favoriser le développement des entreprises calédoniennes afin de limiter l importation de produits concurrents et de rendre les produits locaux plus compétitifs. Cela se traduit par une protection tarifaire ou un contingentement. Les employeurs redoutent de perdre cet avantage. 17

19 Les entreprises Les faiblesses Le manque de main-d œuvre qualifiée est un problème qui touche tous les corps d état et tous les niveaux (de l ouvrier de production à l encadrement). Cela pèse sur la qualité de la production et la rentabilité de l entreprise. Quelquefois l employeur embauche plus de main-d œuvre pour pallier au manque de productivité du personnel. Dans certains métiers, il y est difficile, voire impossible, de trouver du personnel, principalement les métiers de la maintenance industrielle. Le manque de motivation du personnel : outre les difficultés à recruter de la main-d œuvre, les employeurs se plaignent des comportements qui sont souvent source d absentéisme et de turnover. Il faudrait valoriser les métiers de bouche et mieux informer les étudiants pour rendre le secteur plus attractif et éviter les orientations de dernier recours. Les produits alimentaires importés viennent directement concurrencer la production locale. Ces denrées répondent aux normes internationales et aux attentes des consommateurs car leur prix est souvent plus bas. Les matières premières locales sont en quantité insuffisante et obligent à importer. Les coûts de production sont de fait plus élevés. La mise aux normes : beaucoup d entreprises de ce secteur, malgré leur taille, travaillent encore de façon artisanale. Nombreuses sont les entreprises qui n ont pas reçu leur agrément d hygiène et qui tardent à se mettre aux normes : soit pour des raisons financières, soit par méconnaissance et parfois par laxisme. Il faudrait obliger les créateurs d entreprise à suivre une courte formation en hygiène alimentaire, les aider financièrement à réaliser la mise aux normes (avec contrôle de l utilisation des subventions) et les accompagner par une politique générale d incitation à respecter la délibération. Les forces La qualité est le meilleur gage de satisfaction et de fidélisation des consommateurs. De plus, elle favorise l implication du personnel. Beaucoup d entreprises agroalimentaires ont adopté des démarches de qualité, quelqu unes sont même certifiées ISO Les acteurs du secteur sont de plus en plus soucieux de proposer une production de qualité répondant aux attentes des clients locaux. La diversité permet d accroître la clientèle en maximisant la satisfaction. Les entreprises doivent élargir leur panel de produits via l emballage, le goût, la préparation Un secteur avec débouchés : l agroalimentaire a encore un fort potentiel de développement, beaucoup de choses restent à faire en termes notamment de préparation pour les industries de la pêche, de produits à exporter Les groupements professionnels : beaucoup de sociétés adhèrent à la Fédération des Industries en Nouvelle-Calédonie, ce qui leur donne un poids plus important et les aide à conduire des politiques communes. Le développement du logo «Je produis calédonien» est un signe de reconnaissance pour le consommateur soucieux de privilégier l industrie locale. Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Les priorités La formation doit être encore plus encouragée, pour accroître le vivier de main-d œuvre qualifiée. Les métiers de la maintenance et de l encadrement intermédiaire (pilote de ligne de production) où la main-d œuvre fait défaut, doivent être privilégiés. Chaque industrie agroalimentaire doit faire suivre régulièrement des formations d hygiène au personnel et aux chefs d entreprise. Le e développement de la l qualité doit être favorisé dans le but de satisfaire et de rassurer le client. Les démarches HACCP ou norme ISO doivent être la priorité des industries agroalimentaires. Il faudrait trouver un responsable qualité dans toutes les grandes entreprises. Les entreprises calédoniennes doivent continuer à diversifier leur production pour élargir l éventail offert aux consommateurs : nouvelles gammes, nouveaux parfums Elles doivent développer les produits de la 4ème gamme (ex : pommes de terre épluchées et précuites ), ainsi que les nouveaux packagings comme les produits prêts à l emploi. 18

20 La production locale doit être valorisée, l accroissement de matières premières locales permettrait de réduire les coûts de production, de garantir la fraicheur et dans le même temps, de mettre en avant le savoir-faire calédonien. Elle favoriserait également l autonomie calédonienne. Favoriser les exportations permettrait d élargir le marché et d améliorer le taux de couverture. En conclusion Comme en 2006, la problématique des importations et de l insuffisance de la production locales de matières premières est toujours d actualité. Les entreprises espèrent que les protections ne seront pas abandonnées pour ne pas perdre en compétitivité. Le souci lié à la carence en personnel qualifié demeure, ce qui obligent les chefs d entreprise à former régulièrement le personnel en interne (notamment sur les bases en hygiène). Avec l automatisation de plus en plus importante de la production, le manque sur les métiers de la maintenance industrielle et sur les pilotes de ligne de production s accentue. La perception d évolution du secteur La confiance en l avenir L évolution du chiffre c d affaires L évolution du secteur Tout à fait confiant 39,4% Assez confiant 48,4% Pas tellement confiant 6,1% NRP/NSP* 6,1% Croissance forte 30,3% Croissance normale 31,8% Stagnation 7,6% Décroissance 6,1% Forte décroissance 1,5% NRP/NSP* 22,7% Base 66 entreprises interrogées NRP/NSP* : Ne Répond Pas/Ne Sait Pas Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % En développement 56,3% En stagnation 32,8% En déclin 4,7% NRP/NSP* 6,2% La perception du secteur par les entreprises agroalimentaires est globalement positive : les employeurs sont confiants en l avenir de leur structure (87,8%), cela est lié à la perception de croissance de leur chiffre d affaires (62,1%) et du développement du secteur (56,3%). La perception du secteur est relativement semblable dans les petites et les grandes entreprises. A noter que les employeurs du secteur sont plus optimistes qu en 2006 où : 73,1% avaient confiance en l avenir, 51,9% déclaraient une croissance de leur chiffre d affaires et 34,0% pensaient que le secteur était en développement. Cela dénote une embellie dans le secteur des industries agroalimentaires. 19

21 LE MARCHE DE L EMPLOI Les données concernant les demandeurs d emploi et les offres d emploi ont été recensées sur une année entre novembre 2008 et octobre Le nombre de demandeurs d emploi est une moyenne mensuelle (DEFM : Demandeurs En Fin de Mois) établie par rapport aux chiffres d une année complète. Les demandeurs d emploi Entre novembre 2008 et octobre 2009, 61 demandeurs d emploi en fin de mois (DEFM) ont été comptabilisés en moyenne, soit 0,9% des DEFM tous secteurs confondus. Il s agit des personnes ayant déclaré vouloir exercer un métier des industries agroalimentaires lors de leur inscription dans une des structures provinciales de l emploi (SEF, Cap emploi, EPEFIP). Leur nombre a doublé depuis 2006, où 30 DEFM avaient été recensés. Les demandeurs d emploi sont majoritairement ment des hommes (57,8%). Cependant la proportion de demandeurs femmes (42,2%) comparée à la proportion de femmes salariées (33,4%), tend à montrer que les femmes ont plus de difficulté à s insérer sur le marché mais qu elles s intéressent à ce secteur. province Iles Loyauté; 11,1% province Nord; 7,3% 1 cas dont la localité n est pas renseignée province Sud; 81,6% Sources : IDC-NC, structures provinciales de l emploi Unité : % Depuis 2006, il semble que la répartition géographique des DEFM ait évolué. La prédominance des inscrits en province Sud demeure, néanmoins la part des DEFM inscrits en province Iles Loyauté a fortement augmenté (3,3% en 2006). Ce phénomène est lié à l amélioration de la structuration de l EPEFIP et au développement de l usine de transformation de produits de la mer de Lifou. La part des DEFM de la province Nord a perdu 6 points (13,3% en 2006), on peut en déduire qu une partie des demandeurs a accédé à l emploi. 72,1% des demandes sont concentrées sur 4 métiers des industries agroalimentaires : préparateur en produits de pâtisserieconfiserie (24,6%), préparateur en produits de boulangerie-viennoiserie (19,7%), assistant de fabrication de l'alimentation (14,8%) et préparateur en produits carnés (13,1%). Les mêmes professions étaient plébiscitées en 2006, mais elles regroupaient 83,3% des DEFM. A noter qu il n y a eu aucune demande enregistrée pour les métiers de pilote d'installation des industries agroalimentaires et opérateur de fermentation artisanale. 24,0% des demandeurs d emploi sont qualifiés c est-à-dire qu ils possèdent un diplôme en lien avec le métier pour lequel ils postulent (contre 10,0% en 2006). Parmi les DEFM qualifiés 63,4% ont un diplôme de niveau V (BEP/CAP). Les demandeurs d emploi les plus qualifiés (diplômes du niveau III au niveau I) recherchent un emploi de cadre technique de la production ou de cadre technique d'études-recherche-développement de l'industrie. Avec 3,4%, il y a peu de DEFM diplômés d un niveau II (Bac +3/4) ou III (Bac +2). En revanche, les DEFM qui ont un diplôme (y compris ceux sans lien avec le métier), représentent 38,9%. Si on considère le niveau atteint c est-à-dire sans obtention du diplôme, le nombre de DEFM qui ont un niveau V et plus (BEP/CAP et plus) est de 68,9%. Les offres d emploi Entre novembre 2008 et octobre 2009, les services provinciaux de l emploi ont enregistré 241 offres d emploi concernant les métiers du secteur, soit 2,1% des offres tous secteurs confondus. Le nombre d offres a quadruplé depuis 2006 (58 offres), ce qui dénote un certain dynamisme du secteur. L essentiel des offres a concerné les métiers d opérateur de transformation des viandes (34,9%), de préparateur en produits de boulangerie-viennoiserie (11,6%) et préparateur en produits de pâtisserie-confiserie (10,8%). Ces proportions s expliquent par la forte concentration d entreprises et de salariés dans les sous-secteurs des «autres industries alimentaires» (qui englobe les boulangeries-pâtisseries) et des «industries de la viande». On remarque que la part des offres pour le métier de cadre technique de la production a fortement diminué, 6,2% contre 17,2% en A noter, qu aucune offre n a concerné le métier de traiteur-charcutier. 60,2% des offres sont concentrées en province Sud. A noter qu il n y a pas eu d offre en province Iles Loyauté. La proportion d offres pour la province Nord est passée de 1,7% en 2006 à 39,8%. Cette augmentation de l activité dans le Nord concerne essentiellement la profession d opérateur de transformation des viandes La plupart des offres d emploi sont des Contrats à Durée DéterminéeD (71,0% de CDD) et à temps complet (97,1%). Lorsqu on rapproche le nombre de CDD à la situation salariée, on peut supposer que le CDD sert de période d essai avant une embauche en contrat à durée indéterminée. 20

22 LE RECRUTEMENT 92,4% des 66 entreprises interrogées ont déclaré avoir effectué au moins une embauche au cours des 3 dernières années. Elles ont toutes recruté un ouvrier ou un employé, 19,7% ont recruté un technicien et 18,0% un cadre. Les modes de recrutements utilisés Bouche à oreille 57,4% Le mode de recrutement privilégié par les employeurs est le bouche à oreille. Les entreprises de plus de 20 salariés utilisent Candidatures spontanées 42,6% prioritairement les services provinciaux de l emploi et les petites Services provinciaux de l'emploi 37,7% annonces. En moyenne, les employeurs citent 2 voies de Petites annonces 27,9% recrutements différentes. Agences d'intérim 24,6% Une différence apparait dans la pratique de recrutement en Cabinets de recrutement 11,5% fonction du poste. Le bouche à oreille est majoritairement Recrutement à la sortie des écoles 6,6% choisi pour le recrutement des ouvriers ou employés (52,5%), Autres* 4,9% tandis que les petites annonces sont préférées pour l embauche d un technicien (66,7%) et les cabinets de recrutement pour les cadres (45,5%). Total supérieur à 100% car plusieurs réponses possibles Base 61 entreprises ayant recruté, dont 1 qui ne donne pas les modes de recrutement utilisés Autres* promotion/mutation interne au inter-groupe Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % Les difficultés de recrutements rencontrées Avez-vous vous rencontré des problèmes de recrutement pour les postes de? Ouvriers Techniciens Cadres Oui 55,9% 75,0% 55,6% Non 44,1% 25,0% 44,4% Total répondants Hors «ne répond pas/ne sait pas» Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unités : nombre, % Parmi les entreprises qui ont effectué une embauche, on remarque qu elles sont majoritaires à avoir rencontré des difficultés pour trouver du personnel et ce, quel que soit le type de poste. Les pourcentages sur les postes de techniciens et de cadres sont à relativiser étant donné le faible effectif de répondants. Toutefois, il semble que les entreprises aient beaucoup de mal à recruter des techniciens. Difficultés rencontrées lors des recrutements La principale problématique est le manque de motivation des candidats. Comme l embauche d ouvriers ou d employés concerne la plupart des recrutements, elle pondère à la hausse les résultats ; il est donc intéressant d observer le détail par poste. Ainsi on note des écarts selon le poste : Manque de motivation 59,0% ouvrier : le manque de motivation Sous qualification 43,6% Vivier qualifié insuffisant (66,7%) ; 41,0% Manque de compétences 38,5% technicien : le manque de vivier qualifié Manque d'expérience 38,5% (77,8%), suivi de la sous qualification Prétentions salariales élevées 23,1% (66,7%) ; Incompatibilité avec le profil recherché 20,5% cadre : l incompatibilité avec le profil Formation inadaptée 17,9% recherché (80,0%). Pression emploi local 12,8% Autres* 10,3% Surqualification 5,1% Total supérieur à 100% car plusieurs réponses possibles Autres* : manque d assiduité, manque de main-d œuvre sur un métier spécifique Source : enquête emploi 2009 IDC-NC Unité : % De même, on observe des divergences selon la taille de la structure : 75,0% des grandes entreprises citent la carence en maind œuvre qualifiée comme première difficulté, tandis que les petites entreprises évoquent le manque de motivation (66,7%). 21

23 LES BESOINS EN EMPLOI Pour rappel les métiers spécialisés = dédiés à un secteur, les métiers diffus = appartenant de 2 à 4 secteurs et métiers non spécialisés = appartenant à plus de 4 secteurs Rappel de la précédente enquête besoins bruts avaient été recensés lors de la précédente enquête : 37 créations de poste et 27 départs en retraite pour la période 2006 à L enquête emploi met en évidence 92 besoins pour les 5 années à venir : 28 départs en retraite : 6 métiers spécialisés ou diffus et 22 métiers non spécialisés ; 64 créations de poste : 31 métiers spécialisés ou diffus et 33 métiers non spécialisés. Besoins en emploi pour les métiers spécialisés et diffus du secteur Intitulé ROME Créations de Départs à la postes retraite Total Opérateur sur machines et appareils de fabrication des industries agroalimentaires Préparateur en produits de la pêche Préparateur en produits de boulangerie-viennoiserie 6 6 Préparateur en produits carnés Préparateur en produits de pâtisserie-confiserie 2 2 Cadre technique de la production 1 1 Pilote d'installation des industries agroalimentaires 1 1 Total Les métiers diffus sont en italique Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : nombre Les principaux besoins déclarés par les employeurs, concernant les métiers des industries agroalimentaires, sont : opérateur sur machines et appareils de fabrication des industries agroalimentaires et préparateur en produits de la pêche. Parmi les effectifs en poste 78 personnes (soit 5,9% du global, dont 68 salariés et 10 non salariés) sont âgés de 55 ans et plus, comparé aux prévisions de retraite des employeurs cela signifie que seulement 39,7% des départs en retraite sont anticipés. A noter que 19,3% vont partir à la retraite et ne seront pas remplacées (principalement les non salariés). La gestion prévisionnelle des départs en retraite est quasi inexistante, les employeurs sous-estiment le nombre de départs à la retraite dans les 5 ans à venir (41,0% de ne répond pas/ne sait pas/ «verra le moment voulu»). Créations de poste % Oui, besoin identifiés 19,7% Oui, mais besoins non encore identifiés 28,8% Non, pas de besoin 27,3% Ne répond pas/ne sait pas 24,2% Total répondants 66 Les employeurs interrogés sur leurs perspectives de recrutement en créations de poste n ont pas été en mesure de répondre précisément dans 53,0% des cas ; même si 28,8% pensent recruter dans les 5 ans à venir. Toutefois, 48,5% des entreprises déclarent être susceptibles de recruter dans les 5 années à venir. Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unités : %, nombre Horizons de recrutements pour les 92 besoins en emploi (salariés et non salariés) Horizon Nombre de postes TOTAL Créations Départs à la retraite Nombre % Moins d un an ,4% 1 an ,4% 2 ans ,1% 3 ans ,4% 4 ans ,1% D ici 5 ans ,6% NRP/ NSP* ,0% TOTAL ,0% Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unités : nombre,% 22

24 Les entreprises ont des difficultés à se projeter à long terme. En majorité les besoins déclarés sont des besoins à court terme : 59,8% des réponses concernent des recrutements d ici 1 an (75,0% dans le cas des créations). Pour 12,0% des besoins, les employeurs ne sont pas en mesure d indiquer un horizon de recrutement. Comparaison des besoins en emplois BESOINS BRUTS Départs retraites Créations de postes Variation + 3,7% + 73,0% Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unités : nombre,% Les besoins bruts ont doublé en comparaison de l enquête emploi de La hausse est le fait de créations de postes car les renouvellements des départs en retraite sont quasiment les mêmes. Il a déjà été dit plus haut que la perception des employeurs sur l évolution du secteur et la confiance en l avenir était positive et plus optimiste qu en De plus, la priorité pour les professionnels est le développement de la qualité et la diversification de la production alimentaire locale (nécessitant l embauche d opérateurs et de préparateurs). Cette dynamique peut expliquer l augmentation des besoins en créations. Les principaux besoins (métiers spécialisés, diffus et non spécialisés confondus) Intitulé ROME Besoins 2009 Besoins 2006 Conducteur-livreur 15 7 Opérateur sur machines et appareils de fabrication des industries agroalimentaires 12 9 Préparateur en produits de la pêche 11 - Technicien de production des industries de process 6 - Préparateur en produits de boulangerie-viennoiserie 6 8 Vendeur en produits frais (commerce de détail) 5 4 Préparateur en produits carnés 4 7 % du total des besoins 68,5% 54,7% Les métiers diffus sont en italique Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unités : nombre, % En 2009, 16,3% des besoins exprimés concernent un métier non spécialisé : conducteur-livreur. En 2006, le principal besoin était pour des opérateurs sur machines et appareils de fabrication des industries agroalimentaires (14,1%). Depuis 2006, des besoins en préparateur en produits de la pêche et en technicien de production des industries de process sont apparus. 23

25 LES BESOINS EN FORMATION Les besoins en formation 34 des 66 entreprises interrogées (soit 51,5%, hors 4 ne se prononçant pas) répondent que pour mieux fonctionner elles auraient besoin que des formations ou des stages soient proposées à leur personnel. Cependant il n y a que 25,8% des entreprises (ayant rempli le fichier salarié) qui ont su exprimer un besoin en formation. Dans 96,2% des cas, ce besoin concerne un salarié. A noter que pour 57,1% des salariés et non salariés, l employeur ne répond pas à cette question (ou ne sait pas), certaines des grandes entreprises n ont pas été en mesure de communiquer sur leur plan de formation car il est établi et validé en début d année. Les employeurs définissent leurs besoins pour du court terme (1 à 2 ans). 52 besoins ont été exprimés pour salariés. Domaine Formations Besoins Total Boulangerie Pains spéciaux 5 Techniques de Matériel Nouvelles techniques (industriel) 5 production Cuisine (traiteur-charcutier) 3 18 alimentaire Pâtisserie Viennoiserie Travail du sucre 3 Découpe (préparateur poissons) 2 Hygiène et sécurité Hygiène et sécurité alimentaire HSE Tertiaire Management Cohésion 6 Comptabilité Gestion Informatique 3 9 Permis 3 Qualité 2 Logistique 1 Maintenance Maintenance industrielle 1 1 Restauration Service en salle 1 1 Besoin en formation déclaré mais non défini 1 TOTAL 52 Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : nombre 34,6% des besoins concernent les techniques de production alimentaire et 30,8% l apprentissage de l hygiène et de la sécurité. En hygiène et sécurité, des remises à niveau sont prévisibles ; si bien que dans certaines entreprises, un formateur privé vient à intervalles réguliers former le personnel. Ces besoins sont vraisemblablement inférieurs à la réalité étant donné l importante proportion de cas non renseignés. Les formations, les établissements et les diplômés Les formations menant aux métiers spécialisés et diffus du secteur des industries agroalimentaires sont regroupées sous la Nomenclature des Spécialités Françaises NSF 221 «Agroalimentaire, Alimentaire, Cuisine». Les formations dédiées aux IAA présentes en Nouvelle-Calédonie vont du niveau V (BEP/CAP) au niveau IV (BAC). Elles sont peu nombreuses, 9 formations en 2008 dont 1 seule d un niveau IV. Si on considère la période 2004 à 2008, on observe que : Les effectifs toutes formations confondues, qui se sont présentés à l examen de fin de formation, ont diminué (-10,1%). Dans le même temps, le nombre de reçus à l examen baisse de 20,6% ; Le taux de réussite moyen sur cette période est de 65,0%. A 68,7% en 2004, le taux de réussite chute de 8 points en 2008 ; 75,2% des diplômés ont emprunté la voie de la formation initiale, 7,5% celle de la formation professionnelle continue et 17,3% celle de l apprentissage ; 83,8% des jeunes diplômés ont suivi une formation de niveau V, à relativiser car une seule formation de niveau IV. Pour l année 2008 : 54 personnes ont été diplômées ; Le taux de réussite est de 60,7% ; 53,7% des diplômés ont suivi une formation initiale, 37,0% une formation professionnelle continue et 9,3% une formation par apprentissage ; 87,0% des diplômés ont suivi une formation de niveau V. 24

26 Actuellement, il n existe pas de formation pour les métiers du secteur suivants : préparateur en produits de la pêche, opérateur de fermentation artisanale, cadre technique d études-recherche-développement et cadre technique de la production. La formation initiale La formation initiale a pour objet de préparer les jeunes à intégrer la vie active en leur assurant les enseignements scolaires, universitaires et technologiques nécessaires. Les diplômés de la formation initiale en Nouvelle-Calédonie en 2008 Intitulé diplôme Niveau V Niveau IV BAC PRO* Métiers de l'alimentation 7 BEP* Alimentation option pâtissier 7 BEP* Alimentation option charcutier-traiteur 5 BEP* Alimentation option boulanger 1 CAP* Boulanger 1 MC* Cuisine en desserts de restauration 8 TOTAL * BAC PRO : Baccalauréat Professionnel, BEP : Brevet d Etudes Professionnelles, CAP : Certificat d Aptitude Professionnelle, MC : Mention Complémentaire Source : IDC-NC Unité : nombre A noter, pour les diplômes suivants : BAC PRO Métiers de l alimentation disparaît et se scinde en BAC PRO Boucher Charcutier traiteur et BAC PRO Boulanger Pâtissier : ouverture en 2010 ; Fermetures (elles n ont pas été comptabilisées): CAP Charcutier préparation traiteur (en 2004), CAP Pâtissier Glacier Chocolatier Confiseur (en 2007), CAP Boulanger : fermeture en 2008 et MC Employé traiteur (en 2005). Il n y a que deux établissements qui dispensent de la formation initiale dédiée aux métiers de l agroalimentaire. Il s agit des lycées professionnels : LP Jean XXIII (Païta) et LP Commercial et Hôtelier Escoffier (Nouméa). La rentrée scolaire 2010 sera marquée par la réforme de la filière professionnelle : disparition des BEP au profit des baccalauréats professionnels. En outre cette réforme devrait s accompagner d une augmentation de la capacité d accueil en CAP. Avis des entreprises sur la formation initiale proposée localement Jamais testée - NSP* 68,1% NSP* Ne sait pas Assez satisfaisante 10,6% Pas vraiment satisfaisante 14,9% 47 entreprises répondantes (hors 19 NRP - Ne Répond Pas) Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % Pas du tout satisfaisante 6,4% La formation initiale semble méconnue des professionnels car les 2/3 des entreprises n ont pas su émettre de remarques (jamais testée, ne sait pas). Les employeurs qui ont donné un avis ne sont pas vraiment satisfaits, voir pas du tout (21,3% d insatisfaction). Les connaissances fondamentales sont suffisantes, mais pas l enseignement opérationnel. Plusieurs métiers n ont pas de formation locale. Le principal axe d amélioration souhaité par les entreprises répondantes porte sur les enseignants. Selon eux, ils doivent être de vrais professionnels rigoureux. Le manque de motivation des étudiants est également souligné. 25

27 Evolution des étudiants de la formation initiale ,9% 66,7% 59,4% 54,4% 47,5% Présentés Admis Taux de réussite Le taux de réussite dans la formation initiale a fortement chuté, en 5 ans il a perdu 21,4 points. Sur cette période, alors que le nombre d étudiants se présentant à l examen baisse de 32,2%, le nombre d admis décline de 53,2%. Le nombre de formations n ayant pas évolué, 6 en 2004 comme en 2008, il semble que la filière agroalimentaire intéresse moins les étudiants et que le niveau ait fortement diminué. Source : IDC-NC Unités : nombre, % La formation professionnelle continue La formation professionnelle continue permet à la fois l adaptation à l évolution des techniques, l amélioration de la qualification et la possibilité de promotion. La pratique des entreprises Un tiers des 66 entreprises déclarent établir un plan annuel de formation (hors 2 non répondantes). Ce pourcentage est logiquement plus élevé dans les entreprises de 20 salariés et plus (73,3% contre 22,4% pour les petites) puisque celles-ci possèdent des services d appui (ressources humaines, sous-direction ) plus importants et mieux structurés. Outils utilisés pour identifier les besoins en formation Besoins de l'entreprise Entretiens individuels 58,1% Souhaits / demandes des salariés 27,3% Référentiels de compétences 4,5% Ne précise pas 4,5% 86,4% Presque tous les employeurs établissent leur plan de formation en fonction des besoins de l entreprise (100,0% pour les plus de 20 salariés). La détermination des formations se fait également en fonction des entretiens individuels avec l employé (63,6% pour les petites, contre 45,5% pour les grandes). Base 22 entreprises réalisant un plan de formation Total supérieur à 100% car plusieurs réponses possibles Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % 36,4% des entreprises interrogées disent avoir recours à la formation professionnelle continue (c est-à-dire financés auprès de prestataires extérieurs). L écart est fonction de la taille de la structure : 86,7% des grandes entreprises font suivre de la formation professionnelle continue à leur personnel, contre 21,6% chez les petites. La formation représente en moyenne 1% de la masse salariale des entreprises (9 entreprises sur 24 ne répondent pas). Ce pourcentage varie également en fonction de la taille 0,6% pour les entreprises avec moins de 20 salariés, le double dans les grandes structures. 51,5% des entreprises souhaitent que des formations ou des stages de perfectionnement soient proposés à leurs salariés (66,7% chez les grosses entreprises), 6,1% ne se prononcent pas et 42,4% n en ressentent pas le besoin. Freins à l envoi du personnel en formation Les plannings et les fonctionnements de l'organisation sont perturbés Il est difficile de trouver des formations adaptées Le personnel manque de motivation 33,3% La formation coûte trop cher 33,3% Les financements sont insuffisants 30,6% Une fois formés les employés s'en vont 22,2% Les stages sont trop longs 13,9% Les problèmes logistiques (hébergement-transport) 11,1% Les stages sont peu efficaces 2,8% Base 36 entreprises entrevoyant des freins Total supérieur à 100% car plusieurs réponses possibles Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % 47,2% 69,4% 26

28 Cependant la majorité des employeurs interrogés entrevoient des freins à l envoi de leur personnel en formation (54,5%). Les employeurs en citent au moins deux, dont le principal est la difficulté à fonctionner lorsque le personnel est en formation. Les stagiaires diplômés de la formation professionnelle continue en 2008 Intitulé diplôme Niveau V CAPA* Industries Agroalimentaires 20 TOTAL 20 * CAPA : Certificat d Aptitude Professionnelle Agricole Source : IDC-NC Unité : nombre A noter, que les diplômes suivants n ont pas été comptabilisés : Brevet Professionnel (BP) Agroalimentaire chef d équipe est programmé en 2010 avec 16 places conventionnées (niveau IV) ; CAPA double option «IAA et produits carnés» est programmé en 2010 avec 16 places conventionnées. Pour le CAPA Industries agroalimentaires, 2 sessions avec 23 inscrits ont débutées en 2009 et se termineront en Ces formations sont proposées par le CFPPA Sud (Centre de Formation Professionnelle et Promotion Agricoles) au Mont-Dore. Avis des entreprises sur la formation professionnelle continue proposée osée localement Très Comme dans le cas de la formation initiale, peu d employeurs ont donné un satisfaisante 8,5% Assez avis sur la formation professionnelle continue locale. Le quart d entre eux satisfaisante exprime de la satisfaction. 17,0% Jamais testée - NSP* 68,1% NSP* Ne sait pas 47 entreprises répondantes (hors 19 Ne Répond Pas) Pas vraiment satisfaisante 6,4% Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % Les chefs d entreprise pensent qu il faut diversifier l éventail de formations, et que certaines soient dispensées hors du Grand Nouméa pour pallier aux problèmes logistiques des stagiaires. Pour eux, la formation continue doit être qualifiante et il est nécessaire de la faire suivre régulièrement (ex : en hygiène alimentaire, pratiquement tous les ans). Evolution des stagiaires s de la formation professionnelle continue ,0% ,0% 0,0% 0,0% 0,0% Présentés Admis Taux de réussite Source : IDC-NC Unités : nombre, % La programmation de formation professionnelle continue sur les métiers de l agroalimentaire varie d une année sur l autre. Il n y en a pas eu entre 2004 et En 2007, 2 formations «intérêt du pays» (c est-à-dire demandée par une entreprise pour ses salariés) qui avaient été programmées, ont finalement été annulées. Le CAPA Industries agroalimentaires a débuté en 2007, mais les sessions se sont terminées en En 2010, le CFPPA Sud proposera le BP Agroalimentaire - chef d équipe. La formation par apprentissage L apprentissage a pour but de donner à un jeune travailleur qui a satisfait à l obligation scolaire, une formation générale théorique et pratique en vue de l obtention d une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme de l enseignement technologique. 27

29 Les apprentis diplômés en 2008 Intitulé diplôme Niveau V CAP* Boulanger 3 CAP* Pâtissier Glacier Chocolatier Confiseur 2 TOTAL 5 * CAP : Certificat d Aptitude Professionnelle Source : IDC-NC Unité : nombre A noter, que le diplôme suivant n a pas été comptabilisé : CAP Préparateur en produits carnés, fermé en 2008, était ouvert en Ces formations par apprentissage sont proposées par le CFA de la CMA (Centre de Formation et d Apprentissage de la Chambre des Métiers et de l Artisanat), localisé à Nouméa. Avis des entreprises sur la formation par apprentissage locale Jamais testée - NSP* 52,9% Pas vraiment satisfaisante 19,6% NSP* Ne sait pas 47 entreprises répondantes (hors 19 Ne Répond Pas) Source : enquête emploi octobre 2009 IDC-NC Unité : % Pas du tout satisfaisante 5,9% Très satisfaisante 2,0% Assez satisfaisante 19,6% Là encore, moins de la moitié des chefs d entreprise a exprimé une opinion sur la formation par apprentissage locale. L avis semble partagé 21,6% de satisfaction contre 25,5% d insatisfaction. Une nouvelle fois il est demandé que l enseignant qui suit l apprenti soit un professionnel. Il faudrait mieux informer les jeunes pour les attirer vers les métiers de bouche, car c est trop souvent une voie de dernier recours qui explique leur manque de motivation. Les employeurs se plaignent de recevoir peu de candidatures d apprentis. Evolution des apprentis ,6% 88,2% 90,0% 17 66,7% 15 62,5% Après une constante hausse jusqu en 2007, le taux de réussite descend en deçà de son niveau de 2004 (-4,2 points). Les effectifs chaque année sont faibles. En 2006, il y avait une formation supplémentaire qui explique la hausse de présentés et d admis. La faiblesse des effectifs ne permet pas de faire une analyse significative des évolutions depuis Présentés Admis Taux de réussite Source : IDC-NC Unités : nombre, % Les étudiants hors Nouvelle-Calédonie Le faible éventail de formations locales, surtout pour les niveaux I à IV, obligent les jeunes à partir étudier hors de Nouvelle- Calédonie. Actuellement 22 étudiants préparent une formation on dédiée à l agroalimentaire hors du territoire : 1 étudiant est inscrit en BAC PRO, 16 suivent une formation de niveau III (Bac +2) et 5 préparent un diplôme de niveau I (Bac +5 et plus). Sauf défaut de parcours (redoublement, réorientation, non retour ), on peut estimer que 7 étudiants seront rentrés en 2010, 9 en 2011 et les 6 autres en Ces formations mènent aux métiers de pilote d installation des industries agroalimentaires, de cadre technique d études-recherche-développement et cadre technique de la production. 28

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