Julien Mancini, Stéphane Robitail

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Julien Mancini, Stéphane Robitail"

Transcription

1 COURS 7 : ETUDES DE SURVIE ETUDES PRONOSTIQUES & LECTURE CRITIQUE Julien Mancini, Stéphane Robitail A- Les études de survie Les études de survie ne constituent pas un type d enquête au même titre que, par exemple, les enquêtes cas-témoins. Ce type d étude correspond à l utilisation de méthodes d analyse particulières, lorsque le critère de jugement est la survenue d un décès ou d un événement de santé particulier. Ces méthodes permettent d étudier le délai de survenue d un événement dont la survenue n est pas constante. En effet, l objectif d une étude peut être de savoir si une maladie va entraîner un décès ou pas ; mais plus fréquemment, on souhaite également savoir quand cet éventuel décès va survenir. Les méthodes d analyse des données de survie ont été à l origine utilisée pour étudier la survie de patients (délai de survenue éventuelle de l événement décès), mais elles peuvent être utilisées pour étudier toutes les données dites censurées à droite : c est à dire l apparition au cours du temps d un événement avec des observations «incomplètes» constituées par les sujets chez qui l événement n est pas encore survenu lors de l analyse. Les événements qui peuvent être pris en compte dans ce type d analyse sont des événements qualitatifs binaires (présence/absence) qui surviennent au cours du temps de manière non récurrente : le décès, mais aussi la survenue d une surdité, d une récidive d un cancer, d une métastase, d un rejet de greffe, d une maladie, etc. Les études de survie nécessitent la connaissance d un certain nombre de données. Lorsque le bilan de l étude est réalisé à une certaine date, appelée date de point, on doit disposer pour chaque sujet des données suivantes : - la date d origine qui est la date d entrée du patient dans l étude, à partir de laquelle la surveillance a commencé. Cette date peut correspondre suivant le schéma de l étude à la date de randomisation, d opération, au début du traitement, au diagnostic de la maladie Ces dates d origine seront différentes pour chaque malade. - la date des dernières nouvelles qui est la date la plus récente à laquelle on a pu avoir des nouvelles du sujet quant au critère étudié (mort/vivant, surdité/non surdité ). Cette date correspond à la date de la dernière consultation pour les sujets encore vivants ou à la date de décès pour les sujets décédés. A cette date de dernières nouvelles correspond pour chaque sujet un état qui correspond au critère étudié (vivant/mort, ). - A partir de la date des dernières nouvelles, de la date d origine et de l état du sujet quant au critère étudié, il est possible de définir : - Le recul : c est le délai qui sépare la date d origine et la date de point. Ce délai situe le sujet dans le temps par rapport à la date de l analyse. Les sujets qui ont un recul identique ont la même date d origine. Les reculs minimum et maximum de l échantillon de sujet suivis définissent «l'ancienneté» de la série. - Le temps de participation : c est le délai qui correspond à toute la durée de la surveillance et qui sera utilisé pour établir la courbe de survie. Si la date des dernières nouvelles est antérieure à la date de point, c est cette date qui sera utilisée pour calculer le temps de participation. Si la date des dernières nouvelles est postérieure à la date de point, c est cette date qui sera utilisée pour calculer le temps de participation. Si le sujet est décédé à la date de point, le temps de participation mesure sa survie exacte ; si le sujet est vivant, ce délai est inférieur à sa durée de survie. Dans ce cas, les données sont dites censurées à droite. Les données «censurées à droite» peuvent correspondre à deux sortes de sujets : les perdus de vue qui échappent à la surveillance régulière dont ils devraient faire l objet (il est important de les dénombrer, car les analyses peuvent alors être faussées) ; les exclus vivants qui sont des sujets suivis régulièrement et vivants à la date de point. Cours /2009 1

2 Exemple : étude de survie débutée le 1 er janvier 1977 avec une date de point le 1 er juin 1978 Tableau I : Différentes données d une étude survie, exemple. Données de base Sujet Date d origine (DO) Dernières nouvelles (DDN) Etat à la DDN Etat à la date de point I 01/77 10/77 DCD DCD II 03/77 07/78 DCD VV III 05/77 02/78 VV IV 05/77 08/77 DCD DCD V 06/77 05/78 VV VI 07/77 01/78 DCD DCD VII 08/77 03/78 VV Temps de participation Recul (01/06/78-DO) Remarque : les données sont censurées à droite pour les sujets II, III, V et VII. Pour le sujet II, on n a pas à tenir compte de ce qui se passe au-delà de la date de point puisque la surveillance est censée s arrêter le 01/06/78 date de l analyse ; il sera considéré vivant à la date de point (exclu-vivant). L état des sujets III, V, VII est inconnu à la date de point (perdus de vue). I II III IV V VI VII 01/01/77 Date de début d étude Figure 1 : représentation graphique. 01/06/78 Date de point A partir de ces données, il va être possible de tracer une courbe de survie. Les méthodes les plus simples pour établir des courbes de survie sont la méthode de Kaplan-Meier et la méthode actuarielle (voir plus bas). Elles permettent de répondre aux principaux objectifs : - descriptif : Lorsque l on désire décrire la survie d une certaine population de malades, ces méthodes permettent d estimer principalement la survie médiane et le taux de survie à un temps donné (par exemple, taux de survie à 5 ans d un diagnostic de cancer). - comparatif : Ces méthodes permettent de comparer des groupes, notamment dans le cadre d essais thérapeutiques. On peut par exemple souhaiter démontrer que la survie d un groupe de patients ayant bénéficié d un nouveau traitement est significativement meilleure que celle d un groupe traité par le traitement de référence. Cette comparaison univariée fait appel à des tests dérivés du test du chi². Le test le plus classiquement utilisé est le test du logrank ou certains tests dérivés (Mantel-Cox, Tarone-Ware, Breslow, ou Peto-Prentice). La comparaison simple de courbes de survie suppose qu elles ne se croisent pas. Une autre méthode d analyse de la survie est basée sur un modèle de Cox. Ce modèle permet d expliquer la survenue d un événement qualitatif au cours du temps (comme le décès) par une (analyse univariée) ou plusieurs (analyse multivariée) variables explicatives. Cours /2009 2

3 1. Méthode de Kaplan-Meier Une étude de survie nécessite pour chaque patient la connaissance d un état (vivant ou mort par exemple) et d un délai de survie. Les courbes de survie de Kaplan-Meïer sont représentées par un graphique en marche d escalier de hauteurs inégales, où la survenue d un ou plusieurs décès à une même date représente la verticale d une marche (la hauteur de la marche proportionnelle au nombre d événements survenus). A partir des données précédentes (tableau I), on peut construire le tableau suivant en classant les sujets dans l ordre croissant de leur temps de participation en indiquant leur état pour chacun d eux. Le taux de survie cumulée est recalculé chaque fois q un événement survient. Tableau II : Survie (méthode de Kaplan-Meier), exemple. Temps de participation Etat Vivants au début du temps (a) Décédés (b) Probabilité de survie (a-b)/a Taux de survie cumulée 3 DCD 7 1 (7-1)/7= DCD 6 1 (6-1)/6= x0.833= VV x1= DCD 4 1 (4-1)/4= x0.75= VV VV VV Ce tableau permet de construire la représentation graphique suivante : Taux de survie Temps en mois Figure 2 : courbe de survie de Kaplan-Meier. On obtient comme attendu 3 marches d escalier correspondant aux 3 décès survenus à des temps de participation différents (fortuitement les marches sont à intervalle régulier : décès à 3, 6 et 9 mois). 2. Méthode actuarielle Dans ce cas, les taux de survie sont également estimés par un calcul des probabilités conditionnelles mais les intervalles de temps ne sont plus déterminés par la survenue de chaque décès : on fixe a priori leur Cours /2009 3

4 taille (semaine, mois, semestre ou année ). On obtient ainsi des courbes de survie actuarielle, avec un aspect de segments de droite reliant des points situés à intervalles réguliers au cours du temps. Pour chaque sujet, on situe la fin de son histoire connue dans l un des intervalle [t i, t i+1 [ en fonction de son délai de participation. Pour chaque intervalle de temps [t i, t i+1 [, on précise : - le nombre de sujets vivants au début de l intervalle juste avant l instant t i : Vi, - le nombre de sujets décédés dans l intervalle de temps [t i, t i+1 [ (sans prendre en compte t i+1 ) : D i, - le nombre de sujets vivants aux dernières nouvelles dont le temps de participation s arrête dans l intervalle [t i, t i+1 [ : L i. En raison de la longueur des intervalles, le nombre N i de sujets exposés au risque de décès entre t i et t i+1 n est pas égal au nombre de sujets vivants au début de cet intervalle. Certains sujets sont vivants aux dernières nouvelles et ont un temps de participation compris entre t i et t i+1. Ces sujets ne sont donc exposés au risque de décès que durant la portion d intervalle pendant laquelle ils étaient encore en observation. Sous l hypothèse d une distribution uniforme des exclusions et des décès dans chaque intervalle, on peut admettre que les sujets dont l histoire est censurée dans l intervalle [t i, t i+1 [ ont été en moyenne exposés au risque de décès pendant la moitié de l intervalle. On ne les prendra donc en compte que pour moitié : N i =V i -L i /2. La probabilité de survie conditionnelle juste avant l instant t i+1 sachant que l on était vivant en t i peut être estimée par la formule suivante : S ti+1 ti = (N i -D i )/N i De la même manière que pour la méthode de Kaplan-Meier, la probabilité de survie au temps ti+1 est égale à : S ti+1 = S ti x S ti+1 ti Dans la méthode actuarielle, on estime la survie à chaque borne supérieure des intervalles constitués a priori. En mettant en œuvre cette méthode à partir des mêmes données que précédemment et en découpant arbitrairement le temps en période de 4 mois : Le sujet I est DCD dans l intervalle 8-12 II VV III VV 8-12 IV DCD 0-4 V VV 8-12 VI DCD 4-8 VII VV 4-8 On peut alors remplir le tableau suivant : Tableau III : Survie (méthode actuarielle), exemple. Intervalle i Bornes Vi Di Li Ni S ti+1 ti S ti+1 t i, t i+1 1 [0,4[ (7-1)/7= [4,8[ (5.5-1)/5.5= x0.818= [8,12[ (3-1)/3= x0.667= [12,16[ (0.5-0)/0.5= x1=0.468 Cours /2009 4

5 1 Taux de survie Temps de participation (mois) Figure 3 : courbe de survie actuarielle. 3. Modèle de Cox Parmi les modèles multivariés d analyse des durées de survie, le plus utilisé est le modèle de Cox. Il permet de calculer une courbe de survie avec un ajustement sur l influence de plusieurs variables. Ces variables, qualitatives ou quantitatives, peuvent être choisies ou sélectionnées par des procédures dites «pas-à-pas». Pour chacune des variables présentes dans le modèle final, on obtient une estimation du risque relatif ajusté (hazard ratio) de survenue du décès en présence de la variable, et de son intervalle de confiance. Le «rapport de hasard» (hazard ratio) égal au risque relatif instantané (à chaque moment) de décès ajusté sur l ensemble des variables explicatives introduites dans le modèle. Cela implique l hypothèse que le risque de décès dans les différents groupes d étude est constant dans le temps et similaire dans tous les sousgroupes. Lecture critique : Au cours de la lecture d un article utilisant les méthodes de survie, les éléments spécifiques suivants doivent être lus avec attention : - L'estimation d'une durée de vie moyenne n'est appropriée qu'en l'absence de données censurées. En leur présence c'est la médiane (délai de survie pour lequel on observe une mortalité de 50 % de la population de sujets inclus dans l'étude) qu'il convient de prendre. Une médiane de survie peut devenir imprécise si peu d'événements ont lieu dans le temps avant et après celle-ci. - L'utilisation des méthodes d analyse des données censurées suppose que le risque de décès soit constant pendant toute la durée de l'étude. - Il est recommandé de faire figurer à différents temps sur les courbes de survie, le nombre de sujets toujours à risque ou un intervalle de confiance afin d évaluer rapidement la précision de la courbe à ces temps. Attention à ne pas interpréter une courbe de survie sans tenir compte du nombre de sujets à risque encore inclus au moment de la fin du suivi. La partie droite de la courbe (la queue de la distribution) devient instable si peu de sujets à risque sont encore présents. - La comparaison simple de courbes de survie suppose qu elles ne se croisent pas. Cours /2009 5

6 B- Les études pronostiques 1. Objectif Contrairement aux études étiologiques dont l objectif est l étude de l apparition d un phénomène de santé, les études pronostiques sont menées pour répondre à un objectif concernant l évolution d un phénomène de santé. Elles portent sur des sujets porteurs d une affection précise, dont on veut connaître le devenir ou le pronostic : guérison, rechute, survenue d une complication, décès Le champ d application de ce type d étude est large et peut être utilisé dans tous les domaines de la médecine. Comme pour les études étiologiques, l objectif principal d une étude pronostique peut être : - descriptif (répartition spatio-temporelle des phénomènes de santé et leurs déterminants), par exemple : quelle est la survie des femmes françaises atteintes d un cancer du sein - explicatif (lien facteur phénomène de santé) cherchant à mettre en évidence un ou des facteurs pronostiques en déterminant quels sont les facteurs qui influent sur la survenue d un événement : l âge, le sexe, le stade de la tumeur, la technique opératoire Si le facteur pronostique étudié est maîtrisé, une étude expérimentale pourra être mise en place, par exemple : le repos strict est-il associé à une meilleure guérison d un purpura rhumatoïde Si le facteur étudié ne peut pas être maîtrisé, on aura recours à une étude observationnelle, par exemple : la consommation de tabac augmente-t-elle le risque de décès suite au diagnostic de cancer bronchopulmonaire Les études pronostiques sont souvent comparatives car un critère de jugement objectif et précis comme le décès se prête bien aux comparaisons dans les domaines de la recherche thérapeutique et épidémiologique. L identification de facteurs pronostiques non modifiables (âge, sexe, etc.) apporte des connaissances pour estimer le pronostic d un patient donné. Elle peut néanmoins être moins utile que l identification de facteurs modifiables (tabagisme, sédentarité, etc.) qui va potentiellement permettre de modifier la prise en charge médicale. Lecture critique : - Comme pour toutes les études, les objectifs doivent être clairement défini et précis, annoncé en fin d introduction. - L objectif doit être pertinent pour modifier les pratiques médicales. 2. Méthodes 2.1. Analyses (survie+++) Les études pronostiques peuvent utiliser différents types d enquête et différentes méthodes d analyse. Une particularité des ces études est qu elles s intéressent le plus souvent au délai de survenue d un événement binaire non récurrent comme le décès. Un objectif peut être de savoir si une maladie va entraîner un décès ou pas. Mais plus fréquemment, on souhaite plutôt savoir aussi après combien de temps le décès va survenir, ou encore si un facteur entraîne plus rapidement un décès. Les analyses font donc le plus souvent appel aux méthodes de survie décrites ci-dessus : - Un essai randomisé comparant deux groupes ne différant que par le traitement reçu ferra appel à une analyse univariée ; par exemple comparaisons de courbes de survie par test du logrank. - Une étude observationelle cherchant à déterminer la valeur pronostique d une variable ferra appel à une analyse multivariée (modèle de Cox le plus souvent) pour vérifier que l association statistique mise en évidence est indépendante des facteurs pronostiques déjà connus et validés dans la littérature (âge, maladies associées, etc.). Critère de jugement : Pour mesurer l association entre un facteur et une évolution, d autres méthodes sont possibles. Si l on ne prend pas en compte le délai de survenue de l évolution, on peut utiliser les méthodes classiques d étude d un événement binaire : calcul de risques relatifs et/ou d odds-ratio complétés si besoin par des analyses multivariées utilisant des modèles de régression logistique (voir cours sur les enquêtes analytiques cas-témoins et exposés-non exposés). En effet, l étude des facteurs de risque de survenue de la maladie Cours /2009 6

7 devient simplement dans ce cas l étude des facteurs de risque de survenue d une évolution (= facteurs pronostiques). Si l on n étudie que le délai de survenue d une évolution présente dans 100% des cas, on peut utiliser les méthodes d étude de variables quantitatives : comparaison de moyennes, régression linéaire. Finalement, il n y a qu un recouvrement imparfait entre études pronostiques et analyses de survie. Ces dernières pouvant aussi être appliquées pour étudier le délai d apparition d une maladie (figure 4) Études pronostiques Évolution (O/N) sans délai Délai d évolution (100% d évolution) Évolution (O/N) + délai de survenue Maladie (O/N) + délai Méthodes de survie Figure 4 : études pronostiques et méthodes de survie. Parmi les différents critères de jugement utilisés pour évaluer le pronostic d une maladie, le meilleur sera toujours le plus précis et objectif. Ainsi, la mesure de la survie sans récidive peut introduire un plus grand risque de biais que la mesure de la survie globale. Par exemple, le diagnostic d une récidive sur des arguments radiologiques peut introduire une part de variabilité liée à l observateur. Pour limiter l impact de cette variabilité, particulièrement lorsque l étude est comparative, l observateur ne doit pas connaître le groupe du patient (interprétation en aveugle). La date d une récidive sera également moins précise que celle d un décès car elle peut dépendre de la périodicité du suivi des patients. Chez un perdu de vue, il sera également souvent possible de connaître l existence d un décès et sa date en recourant aux registres de mortalité alors qu il est plus difficile d obtenir des informations sur une éventuelle récidive. Lecture critique : - Le critère de jugement doit-être clairement défini, précis et le plus objectif possible. - La méthode d analyse doit être adaptée à l objectif poursuivi et doit faire appel aux méthodes de survie (données censurées) dès lors qu on s intéresse à la fois à la survenue d un événement et à sa vitesse d apparition. - La recherche d un facteur pronostique fait appel à une analyse multivariée pour vérifier l'importance des facteurs les uns par rapport aux autres et éliminer les bais de confusion. - La précision des estimations pronostiques est fournie (Intervalle de confiance) Enquêtes (exposés/non-exposés+++) En fonction de l objectif : du critère de jugement et de la possibilité de maîtriser ou pas un éventuel facteur étudié, différents types d enquêtes pourront être utilisées. Le plus souvent, l objectif est de démontrer qu une variable est un facteur pronostique pour une maladie donnée. Le meilleur niveau de preuve sera obtenu dans une enquête prospective comparative : - essai randomisé si l on peut tirer au sort le facteur pronostique potentiel (voir cours spécifique), Cours /2009 7

8 - étude de cohorte comparative de type exposés/non-exposés lorsque le facteur pronostique potentiel ne peut-être maîtrisé de manière expérimentale. Le niveau de preuve atteint avec ce dernier type d enquête est selon l ANAES un niveau 2 qui correspond à une présomption scientifique. Il est donc nécessaire de manière similaire à la démarche d épidémiologie étiologique d apporter des arguments en faveur de la causalité de l association statistique mise en évidence entre un facteur et l évolution de la maladie. Ces enquêtes font appel à un suivi des patients. Celui-ci doit être suffisamment long compte tenu de l évolution naturelle de la maladie et entraine un risque de données manquantes. Un taux de perdus de vue élevé devient préjudiciable à l'interprétation des résultats d'une étude et pose la question du devenir de ces patients, surtout si ce taux est différent entre les groupes comparés. Lecture critique : - Le type d enquête doit s efforcer d apporter le plus haut niveau de preuve en fonction des facteurs pronostiques étudiés (essai randomisé>cohorte>cas-témoins>études non comparatives). - En l absence de preuve scientifique établie (niveau de preuve 1), l étude doit discuter, argumenter par rapport aux critères de causalité. - La durée de suivi doit correspondre à la maladie étudiée. - Le nombre de perdus de vue doit être limité et constant dans les différents groups comparés Population d étude Comme pour les autres types d étude, il faut minimiser les biais de sélection pour obtenir un échantillon représentatif de la population à laquelle on souhaite généraliser les résultats. En particulier il faut contrôler la comparabilité des sujets inclus vis à vis de la maladie. Pour une étude descriptive, il faut s assurer que les participants inclus ne sont pas en meilleure santé que les non-participants (par exemple, «healthy worker effect» 1 ) et que leur suivi débute au même stade de la maladie. Pour comparer l évolution d une maladie, les patients inclus dans les groupes comparés doivent être identifiés à des stades comparables, sous peine de fausser les résultats obtenus. La taille de l échantillon (nombre de sujets nécessaire) doit-être définie a priori avant le début de l étude pour s assurer une puissance statistique suffisante permettant de répondre à l objectif principal fixé. Pour une étude de cohorte cherchant à identifier un facteur pronostique, l effectif inclus doit être d autant plus grand que le nombre de facteurs pronostiques connus est grand et que le taux attendus d événement est faible. Le nombre de sujets à inclure doit prendre en compte le risque de perdus de vue afin d obtenir un nombre suffisant de patient lors de l analyse. Lecture critique : - La sélection des sujets doit être décrite, ainsi que le taux de participation initial. - Les patients sont le plus similaires possibles au départ de la cohorte pour le stade de la maladie. - Vérifier la puissance statistique. 1 «Effet du travailleur en bonne santé», lié au fait que pour les cohortes professionnelles (par exemple, la cohorte Gazel suivant volontaires d Electricité de France et de Gaz de France), les individus sélectionnés sont capables d'exercer un travail régulier et donc a priori en meilleure santé que la population générale dans laquelle on trouve des malades dans l'incapacité de tenir un emploi. Cours /2009 8

9 Exercice 1 Deux groupes de patients souffrant de tumeur digestive sont comparés (tumeur bénigne : groupe 1, tumeur maligne : groupe 2) au cours d une étude de survie utilisant la méthode de Kaplan-Meier. L événement pris en compte dans cette analyse est l apparition d une récidive de la tumeur après une intervention chirurgicale. Figure 1. Survie sans récidive. Question 1 : Les résultats présentés correspondent à des analyses uni- ou multivariées Question 2 : Que peut-on dire de la survie sans récidive des deux groupes Exercice 2 Facteurs pronostiques de mortalité chez les patients en état de choc cardiogénique primaire traités par angioplastie en phase aiguë d infarctus Le choc cardiogénique reste la complication la plus redoutable de l infarctus du myocarde. Il touche environ 7 à 10 % des patients et représente la principale cause de mortalité hospitalière de l infarctus. Son pronostic reste sombre avec un taux de mortalité qui a baissé depuis l avènement des techniques de reperfusion (59 % en 1997 contre 70 % en 1975) mais qui reste très élevé. Parmi les moyens de reperfusion à notre disposition, l angioplastie est communément considérée comme la méthode de choix pour traiter les infarctus compliqués de choc cardiogénique. Dans les études Gusto-I et Shock, le recours systématique à l angioplastie a permis d améliorer le pronostic avec un taux de mortalité proche de 40% contre 60 % pour les chocs cardiogéniques traités médicalement. Cours /2009 9

10 Le but de notre travail a été de déterminer les facteurs associés : 1) au délai avant angioplastie ; 2) au décès hospitalier (avant la sortie de l hôpital) ; 3) au pronostic à long terme des patients traités de façon systématique par angioplastie pour un infarctus compliqué de choc cardiogénique (objectif principal). Question 1 : Cette étude est-elle descriptive ou explicative Justifiez. 1. Matériel et méthode Population de l étude Nous avons inclus rétrospectivement tous les patients consécutifs hospitalisés au CHU XXX entre janvier 1994 et mars 2004 pour prise en charge d un infarctus du myocarde compliqué d un choc cardiogénique ayant été traités par angioplastie dans les 24 premières heures. Technique d angioplastie. Évaluation des résultats Le seul critère que nous avons retenu est la mortalité de cause cardiaque. Tous les décès survenus pendant la phase hospitalière ont été imputés au choc cardiogénique et donc considérés comme d origine cardiaque. Suivi à long terme Il a été réalisé par contact téléphonique avec les patients, leur médecin traitant ou leur cardiologue. En cas de survenue d un décès la cause a été précisée auprès des médecins référents. Statistiques La comparaison des variables continues a été faite par un test t de Student ou une Anova et celle des variables qualitatives par un test du χ-2 ou de Fischer en fonction de la taille des effectifs. Une régression linéaire multiple a été utilisée pour définir les facteurs prédictifs indépendants de mortalité hospitalière. Une régression logistique multiple a été ensuite réalisée pour définir les facteurs prédictifs indépendants de mortalité hospitalière. [ ] Les facteurs prédictifs de la mortalité à long terme ont été identifiés par le test du Logrank, puis une analyse selon le modèle de Cox a été utilisée pour identifier les facteurs prédictifs indépendants. Toutes les variables avec un p < 0,10 en analyse univariée ont été rentrées dans les modèles multivariés. Pour tous les tests, une valeur de p < 0,05 a été considérée comme significative. Question 2 : Pourquoi les méthodes d analyse de survie ne sont utilisées que pour répondre au 3 ème objectif 2. Résultats Caractéristiques descriptives de la population Entre janvier 1994 et mars 2004, 175 patients correspondants aux critères de sélection prédéfinis ont été identifiés. L âge moyen de la population était de 65 ± 14 ans avec une prédominance masculine (67 %).. Caractéristiques angiographiques et procédurales Une majorité de patients avaient une atteinte coronaire multitronculaire (53 %). La plupart des angioplasties ont été réalisées sur l interventriculaire antérieure (45,1%).. Cours /

11 Pronostic à long terme Cent des 175 patients sont vivants à la fin de la phase hospitalière. Seulement quatre ont été perdus de vue. La durée médiane de suivi est de 685 jours (interquartiles ). Durant cette phase 23 patients sont décédés de cause cardiovasculaire et quatre de néoplasie. À neuf ans, la probabilité de survie chez les survivants de la phase hospitalière est de 63% (Figure). Figure 1. Probabilité de survie. Question 3 : Quelle est la méthode utilisée pour estimer la survie post-hospitalière Question 4 : Pourquoi les auteurs ne présentent-ils pas la médiane de survie de l échantillon Les facteurs prédictifs de mortalité d origine cardiaque chez les survivants de la phase hospitalière sont illustrés dans le tableau. Les deux paramètres associés de façon indépendante à un mauvais pronostic sont une fraction d éjection < 30 % (p < 0,028) et une atteinte coronaire tritronculaire (p < 0,004). Tableau. Facteurs prédictifs de la survie à long terme chez les survivants de la phase hospitalière (modèle de Cox) Analyse univariée Analyse multivariée RR (IC 95%) p RR (IC 95%) p Âge > 65 ans 2,70 (1,11 6,61) 0,028 FEVG < 30 % 2,90 (0,92 5,37) 0,080 2,77 (1,12 6,88) 0,028 Atteinte tritronculaire 3,03 (1,24 7,39) 0,015 3,94 (1,54 10,1) 0,004 Abréviations : RR = risque relatif instantané ; IC 95% = intervalle de confiance à 95%. FEVG = fraction d éjection ventriculaire gauche. Question 5 : Si en plus des résultats fournis dans le tableau, une analyse complémentaire montrait une forte association entre un âge > 65 ans et une atteinte tritronculaire, comment interpréteriez-vous le fait que l âge > 65 ans ne soit pas significativement prédictif de la survie à long terme dans le modèle de Cox Cours /

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ² José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Nature des variables

Plus en détail

Lecture critique d article. Bio statistiques. Dr MARC CUGGIA MCU-PH Laboratoire d informatique médicale EA-3888

Lecture critique d article. Bio statistiques. Dr MARC CUGGIA MCU-PH Laboratoire d informatique médicale EA-3888 Lecture critique d article Rappels Bio statistiques Dr MARC CUGGIA MCU-PH Laboratoire d informatique médicale EA-3888 Plan du cours Rappels fondamentaux Statistiques descriptives Notions de tests statistiques

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

PROGRAMME (Susceptible de modifications) Page 1 sur 8 PROGRAMME (Susceptible de modifications) Partie 1 : Méthodes des revues systématiques Mercredi 29 mai 2013 Introduction, présentation du cours et des participants Rappel des principes et des

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

MODELES DE DUREE DE VIE

MODELES DE DUREE DE VIE MODELES DE DUREE DE VIE Cours 1 : Introduction I- Contexte et définitions II- Les données III- Caractéristiques d intérêt IV- Evènements non renouvelables/renouvelables (unique/répété) I- Contexte et définitions

Plus en détail

Statistiques Descriptives à une dimension

Statistiques Descriptives à une dimension I. Introduction et Définitions 1. Introduction La statistique est une science qui a pour objectif de recueillir et de traiter les informations, souvent en très grand nombre. Elle regroupe l ensemble des

Plus en détail

Analyse des durées de vie avec le logiciel R

Analyse des durées de vie avec le logiciel R Analyse des durées de vie avec le logiciel R Ségolen Geffray Des outils ainsi que des données pour l analyse des durées de vie sont disponibles dans les packages survival MASS Il est nécessaire de charger

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

Analyse et interprétation des données

Analyse et interprétation des données 8 Analyse et interprétation des données Les données de l enquête peuvent être utilisées pour différents types d analyses aussi bien au niveau national qu au niveau international. Ce chapitre explique comment

Plus en détail

Parcours du patient cardiaque

Parcours du patient cardiaque Parcours du patient cardiaque Une analyse HAS à partir de la base QualHAS, des Indicateurs Pour l Amélioration de la Qualité & Sécurité des Soins (IPAQSS)- Infarctus du myocarde Linda Banaei-Bouchareb,

Plus en détail

Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES

Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise

Plus en détail

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre «Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions» R. Kipling??? Geste d angioplastie en 2014 plus de limites

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique?

Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique? Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique? Service des Maladies Infectieuses; CHR Orléans Unité Inserm U-707,

Plus en détail

Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires

Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires Combescure C (1), Perneger TV (1), Weber DC (2), Daurès J P (3), Foucher Y (4) (1) Service d épidémiologie clinique et Centre

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/CES/GE.20/2008/3 12 février 2008 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE CONFÉRENCE DES STATISTICIENS EUROPÉENS Réunion

Plus en détail

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines 18. Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines KARILA LAURENT - APPRENTISSAGE DE L EXERCICE MÉDICAL + Objectifs

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV Structure typique d un protocole de recherche Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV Introduction Planification et développement d une proposition de recherche Étape

Plus en détail

Evaluation générale de la qualité des données par âge et sexe

Evaluation générale de la qualité des données par âge et sexe Analyse démographique pour la prise des décisions. Tendances, et inégalités de mortalité et de fécondité en Afrique francophone : les outils en ligne de l UNFPA / UIESP pour l'estimation démographique.

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS.

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. Mémoire de D.E.S.C. de Médecine d Urgence Olivier Vuillot Matériel et Méthode : Design

Plus en détail

Extrait du Guide d aide à la codification du BAAC. Document réalisé par l ONISR et le SETRA Avec la collaboration du CETE du Sud-Ouest

Extrait du Guide d aide à la codification du BAAC. Document réalisé par l ONISR et le SETRA Avec la collaboration du CETE du Sud-Ouest Extrait du Guide d aide à la codification du BAAC Document réalisé par l ONISR et le SETRA Avec la collaboration du CETE du Sud-Ouest Décembre 2012 Définition de l accident corporel de la circulation routière

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels collection Méthodes stochastiques appliquées dirigée par Nikolaos Limnios et Jacques Janssen La sûreté de fonctionnement des systèmes informatiques est aujourd hui un enjeu économique et sociétal majeur.

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

BIG DATA : PASSER D UNE ANALYSE DE CORRÉLATION

BIG DATA : PASSER D UNE ANALYSE DE CORRÉLATION BIG DATA : PASSER D UNE ANALYSE DE CORRÉLATION À UNE INTERPRÉTATION CAUSALE Arthur Charpentier Professeur d actuariat à l Université du Québec, Montréal Amadou Diogo Barry Chercheur à l Institut de santé

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale

Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale Mars 1999 Étude d évaluation technologique Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

Le quizz des stats. Xavier Paoletti. Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie

Le quizz des stats. Xavier Paoletti. Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie Le quizz des stats Xavier Paoletti Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie Qques questions pour entamer les hostilités 1. Description de la population Pourquoi parler d'âge médian et non moyen?

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

FctsAffines.nb 1. Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008. Fonctions affines

FctsAffines.nb 1. Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008. Fonctions affines FctsAffines.nb 1 Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008 Fonctions affines Supports de cours de mathématiques de degré secondaire II, lien hpertete vers la page mère http://www.deleze.name/marcel/sec2/inde.html

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases SINE QUA NON Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases Sine qua non est un logiciel «traceur de courbes planes» mais il possède aussi bien d autres fonctionnalités que nous verrons tout

Plus en détail

Format de l avis d efficience

Format de l avis d efficience AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. C Exercices complémentaires 42

TABLE DES MATIERES. C Exercices complémentaires 42 TABLE DES MATIERES Chapitre I : Echantillonnage A - Rappels de cours 1. Lois de probabilités de base rencontrées en statistique 1 1.1 Définitions et caractérisations 1 1.2 Les propriétés de convergence

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS

LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Hôpital Privé d Antony LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Livret d information Hôpital Privé d Antony - OPC/KINE/268 Page 1 sur 5 Intervenants Rédigé par : C.DUPUY M.CERISIER Masseur Kinésithérapeute Masseur

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin Pour mieux connaître l état de votre cœur, votre médecin vous a demandé de passer une scintigraphie myocardique au Persantin. Cette fiche explique

Plus en détail

Les défibrillateurs cardiaques implantables

Les défibrillateurs cardiaques implantables Les défibrillateurs cardiaques implantables Etudes d'évaluation économique Etudes d'évaluation technologique Avant-propos Cette étude a été réalisée, à la demande de la Caisse Nationale de l'assurance

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand 1 Quelles questions se poser? 1. La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle efficace? 2. Combien coûtent les colonisations/infections

Plus en détail

Données longitudinales et modèles de survie

Données longitudinales et modèles de survie ANALYSE DU Données longitudinales et modèles de survie 5. Modèles de régression en temps discret André Berchtold Département des sciences économiques, Université de Genève Cours de Master ANALYSE DU Plan

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Votre Réseau est-il prêt?

Votre Réseau est-il prêt? Adapter les Infrastructures à la Convergence Voix Données Votre Réseau est-il prêt? Conférence IDG Communications Joseph SAOUMA Responsable Offre ToIP Rappel - Définition Voix sur IP (VoIP) Technologie

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats Pierre Dagnelie TABLE DES MATIÈRES 2012 Presses agronomiques de Gembloux pressesagro.gembloux@ulg.ac.be www.pressesagro.be

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Quantiles En statistique, pour toute série numérique de données à valeurs dans un intervalle I, on définit la fonction quantile Q, de [,1] dans

Plus en détail

1. QU'EST CE QUE LE TABLEAU DE BORD D UN PROJET?

1. QU'EST CE QUE LE TABLEAU DE BORD D UN PROJET? 1. QU'EST CE QUE LE TABLEAU DE BORD D UN PROJET?... 1 2. LES TABLEAUX DE BORD, OUTILS DE PILOTAGE... 2 3. LES TABLEAUX DE BORD : OUTILS DE DIALOGUE A L'INTERIEUR DE L'ORGANISATION... 3 4. LA PRESENTATION

Plus en détail

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions TABLE DES MATIERES... 1 INTRODUCTION... 2 1 FINANCEMENT ET FINANCEMENT MINIMUM... 3 1.1 FINANCEMENT... 3 1.2 FINANCEMENT DE PLAN... 3 1.3 FINANCEMENT MÉTHODE

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

«Cours Statistique et logiciel R»

«Cours Statistique et logiciel R» «Cours Statistique et logiciel R» Rémy Drouilhet (1), Adeline Leclercq-Samson (1), Frédérique Letué (1), Laurence Viry (2) (1) Laboratoire Jean Kuntzmann, Dép. Probabilites et Statistique, (2) Laboratoire

Plus en détail

Ainsi plusieurs dispositions ont été prises pour enrichir les informations disponibles sur les médicaments et dispositifs médicaux :

Ainsi plusieurs dispositions ont été prises pour enrichir les informations disponibles sur les médicaments et dispositifs médicaux : des produits et prestations en sus des tarifs d hospitalisation renforcent la nécessité d une information partagée sur l utilisation de ces produits au sein des établissements de santé. Ainsi plusieurs

Plus en détail

GUIDE DE LECTURE CRITIQUE D'UN ARTICLE MEDICAL ORIGINAL (LCA)

GUIDE DE LECTURE CRITIQUE D'UN ARTICLE MEDICAL ORIGINAL (LCA) GUIDE DE LECTURE CRITIQUE D'UN ARTICLE MEDICAL ORIGINAL (LCA) Coordinateurs : B. GOICHOT et N. MEYER Faculté de Médecine de Strasbourg Septembre 2011 PLAN L épreuve de lecture critique d article original

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Urgent- information de sécurité

Urgent- information de sécurité Urgent- information de sécurité Risque augmenté de décès cardiovasculaire chez les patients insuffisants cardiaques chroniques symptomatiques avec une fraction d'éjection du ventricule gauche (FEVG) altérée,

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

5. TARIFS INTERPROVINCIAUX

5. TARIFS INTERPROVINCIAUX Services internes 5.1 TARIFS DES SERVICES Les tarifs interprovinciaux des services internes sont déterminés par le Comité de coordination des ententes interprovinciales en assurance santé (CCEIAS). Le

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE Formation des Chefs d Etablissement d Affectation Management adaptatif et délégations Support participants SOMMAIRE La formation dans son contexte p.3 Les facteurs

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

De meilleurs soins :

De meilleurs soins : De meilleurs soins : une analyse des soins infirmiers et des résultats du système de santé Série de rapports de l AIIC et de la FCRSS pour informer la Commission nationale d experts de l AIIC, La santé

Plus en détail

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013 MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE Dary Croft 9 mai 2013 Plan Épidémiologie en chir. non-cardiaque Aspects techniques de l ECG Rappel critères ECG de l'ischémie Principe de monitoring per-op

Plus en détail

Rachat de services passés Enrichir votre pension

Rachat de services passés Enrichir votre pension Que trouve-t-on dans ce feuillet d information? Ce feuillet d information explique le rachat de services et donne des exemples de situations de rachat. Pour en savoir davantage, communiquez avec le Service

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail