Prévention des risques biologiques en milieu professionnel

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1 4 ième réunion 2015 du réseau départemental des assistants et conseillers de prévention Prévention des risques biologiques en milieu professionnel Mardi 8 décembre H30-12H00 1

2 Introduction Les agents biologiques sont des êtres vivants microscopiques, invisibles à l œil nu. Ils sont présents partout, chez les êtres vivants, dans l environnement et dans le milieu du travail. 2

3 On les classes en grandes catégories : Bactéries 3

4 Champignons microscopiques 4

5 Virus 5

6 Parasites 6

7 Prions 7

8 L article R du code du travail définit les agents biologiques et les classe en quatre groupes (1, 2, 3, 4) en fonction de la gravité croissante du risque d infection qu ils représentent pour l homme. Les agents des groupes 2, 3, 4, sont considérés comme pathogènes. 8

9 Présentation simplifiée de la classification réglementaire des agents biologiques Nature du risque Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Susceptible de provoquer une maladie non oui grave grave chez l homme Constitue un danger pour les travailleurs - oui sérieux sérieux Propagation dans la collectivité - peu probable possible risque élevé Existence d une prophylaxie ou d un traitement efficace - oui oui non 9

10 Il existe une liste réglementaire d agents biologiques seulement pour les agents des groupes 2,3,4. Cette liste n est pas exhaustives et des agents pas encore répertoriés ou identifiés comme pathogènes, ou l absence de classement ne dispense pas d effectuer une évaluation du risque. 10

11 Sommaire de la présentation A. Comment se transmettent les agents biologiques? B. La Leptospirose 1) Définition 2) Les risques et la conduite à tenir s il y a exposition 3) La prévention 4) Ce qu il faut retenir C. La Borréliose de Lyme 1) Définition 2) Les risques et la conduite à tenir s il y a exposition 3) La prévention 4) Ce qu il faut retenir D. L Echinococcose alvéolaire 1) Définition 2) Les risques et la conduite à tenir s il y a exposition 3) La prévention 4) Ce qu il faut retenir 11

12 Sommaire de la présentation D. La Gale 1) Définition 2) Les risques et conduite à tenir si exposition 3) La prévention 4) Ce qu il faut retenir E. Les accidents par exposition au sang 1) Définition 2) Les risques et conduite à tenir si exposition 3) La prévention 4) Ce qu il faut retenir F. Les références utiles D. Informations diverses 12

13 A. Comment se transmettent les agents biologiques? 13

14 A. Comment se transmettent les agents biologiques? Vidéo

15 B. La Leptospirose 15

16 B. La Leptospirose 1) Définition: La leptospirose est une maladie infectieuse causée par la bactérie Leptospira interrogans. Les mammifères sont les hôtes habituels de la maladie. Les rongeurs constituent en France et dans la grande majorité des pays du monde le réservoir principal, bien que de nombreux autres animaux domestiques ou sauvages, puissent être impliqués comme les chiens, chevaux, bovins, porcs, sangliers, hérissons, musaraignes, etc. L homme est un hôte accidentel.

17 B. La Leptospirose Les leptospires survivent d autant mieux dans la nature que le milieu leur est favorable : humidité, température entre 20 et 30, zones ombragées, abritées des UV (berges), milieu obscur et peu aéré (mines, égouts ). La survie dans le milieu extérieur peut durer de plusieurs jours à plusieurs mois selon que ces conditions sont ou non réunies.

18 B. La Leptospirose 2) Les risques et la conduite à tenir s il y a exposition : La contamination humaine est certes liée au contact direct avec les animaux malades et leurs urines mais surtout avec l environnement souillé. Les leptospires peuvent pénétrer à travers les muqueuses intactes (oculaires, buccales, nasales, pulmonaires ) et la peau lésée, même de façon infime. La salive n est pas contaminante, en cas de morsure, la contamination peut se faire par le contact de la plaie avec de l eau ou des urines contaminées.

19 B. La Leptospirose

20 B. La Leptospirose Après une contamination, la période d incubation est de 4 à 14 jours. La maladie de forme modérée, la plus fréquente, est d apparition brutale marquée par une fièvre élevée s installant en quelques heures, accompagnée d un syndrome douloureux (douleurs musculaires, articulaires, céphalées), parfois de conjonctivite, d éruption cutané, des signes méningés et souvent de troubles digestifs. Il peut y avoir une forme de maladie plus grave (maladie de WEIL) qui entraine une insuffisance rénale aigüe, une atteinte neurologique (coma, convulsion) et des hémorragies (digestive, pulmonaire).

21 B. La Leptospirose Conduite à tenir en cas d exposition immédiate : Lavage de main après tout contact susceptible d être contaminant, Nettoyage et désinfection de la plaie ou de la peau lésée, Protection de la plaie avec un pansement imperméable et occlusif. Si projection oculaire, lavage oculaire à l eau propre, voire instillation de collyre antiseptique. Pas de prescription d antibiotique à visée prophylactique, en systématique. Possibilité de prophylaxie par antibiothérapie de huit jours pour une exposition clairement avérée (contact étroit avec un animal mort de leptospirose). Cette prophylaxie n empêche pas toujours de développer la maladie, mais peut réduire la sévérité de l infection.

22 B. La Leptospirose Le suivi médical : => Surveillance de l apparition des signes évocateurs de l infection : fièvre élevée, frissons, courbatures, conjonctivite, ictère (jaunisse), absence d urine, hémorragie. Si apparition de signes cliniques, on procèdera à des prélèvements biologiques (sang, LCR, urines). Le traitement se fait par antibiotique (amoxicilline, céphalosporines, cyclines). Les formes graves nécessitent une hospitalisation en service réanimation.

23 B. La Leptospirose 3) La prévention Identifier les environnements à risques - Lieux où il y a une présence d eau douce. - Endroits chauds, humides et ombragés. Les leptospires sont sensibles à la chaleur (>60 ), à la salinité, aux UV, aux désinfectants classiques, à la dessiccation. Lutter contre les réservoirs - Lutter contre la prolifération des rongeurs (égouts, milieu naturel). Limiter la transmission - Eviter les contacts avec les animaux morts ou vivants contaminés. - Dans les élevages, en cas de maladie animale, il est conseiller d isoler les animaux malades, de limiter l accès qu aux personnels autorisés, de laver et de désinfecter les sites et les matériels.

24 B. La Leptospirose Les protections individuelles Dès qu il y a une activité professionnelle qui fait courir le risque d un contact régulier avec des urines de rongeurs, ou un environnement humide infesté de rongeurs.

25 B. La Leptospirose Port de gants, de bottes, de cuissardes, de vêtements protecteurs, de lunettes anti-projections.

26 La vaccination B. La Leptospirose Le vaccin actuellement disponible ne protège que contre le sérogroupe icterohaemorrhagia et il convient, lors de l évaluation des risques, de tenir compte des particularités de l exposition. La vaccination doit être proposée au cas par cas par le médecin du travail en fonction de l évaluation du risque. Elle ne dispense pas de la mise en place et du respect des mesures de prévention collectives et individuelles. Il faut noter que la maladie ne confère pas d immunité durable. SCHEMA VACCINAL 1ere injection: J0 2eme injection: J15 1er rappel: 6 mois Rappels: tous les 2 ans

27 B. La Leptospirose 4) CE QU IL FAUT RETENIR Informer : régulièrement les agents sur la maladie, les modalités de contamination et les premiers gestes à faire en cas d exposition. Obliger : les agents à mettre les EPI indiquer lors de la réalisation de travaux les exposants à un risque de contamination. Prévenir : en agissant sur les endroits réservoir de contaminants si possible ; et en instaurant un programme de vaccination, défini par le médecin de prévention pour les agents les plus exposés.

28 C. La borréliose de Lyme 28

29 1) Définition C. La Borréliose de Lyme Le terme de borréliose de Lyme a été choisi pour la distinguer de la maladie de Lyme (formes articulaires) présente aux Etats-Unis, transmise par les tiques Ixodes scapularis (tique du cerf) et Ixodes pacificus, due uniquement à la bactérie Borrelia borgdoferi. En France, la borréliose de Lyme est transmise par les tiques Ixodes ricinus (tique du mouton ou du chien) et qui est due à plusieurs bactéries de l espèce Borrélia. Ces particularités peuvent rendre compte de l expression clinique différente avec notamment une fréquence plus importante des formes neurologiques.

30 C. La Borréliose de Lyme 2) Les risques et la conduite à tenir s il y a exposition La transmission de la maladie se fait par la piqûre de la tique hématophage qui est le vecteur ; mais le réservoir provient des mammifères sauvages ou domestiques tels que les cervidés et les rongeurs, mais aussi les chiens, le bétail, les sangliers et les oiseaux. La tique traverse 3 stades de développement durant environ un an et le virus peut être transmis à tous les stades.

31 C. La Borreliose de Lyme Au cours de leur repas de sang qui peut durer plusieurs jours, elles peuvent transmettre la bactérie à leur hôte, ou au contraire s infecter si leur victime est porteuse de la bactérie. Son activité de croissance est maximale au printemps et au début de l automne.

32 C. La Borreliose de Lyme La tique repère sa cible (rongeurs, cervidés, promeneur ) postée sur des herbes hautes. Puis, attirée par les mouvements, la chaleur ou le gaz carbonique émis par l animal ou l homme, s accroche sur lui. Elle cherche ensuite à piquer les zones de peau plus fine ou humide (plis des genoux, aines, aisselles, ombilic ). La partie antérieure de la tique comporte un rostre qu elle enfonce dans la peau. Ce rostre est hérissé d épines implantées de façon rétrograde permettant à la tique de rester fixée dans la peau.

33 C. La Borreliose de Lyme Stades cliniques de la maladie : Phase primaire : A ce stade l érythème migrant est le signe le plus fréquent et le plus spécifique de la maladie. Il est défini par une rougeur, circulaire, avec le centre de la lésion devenant plus clair. Il peut survenir quelques jours, ou parfois quelques semaines après le contact avec la tique à l endroit de la piqûre. Il n est pas douloureux et ne démange pas. Sa taille peut atteindre plusieurs dizaine de cm. L érythème disparaît spontanément en quelques semaines ou mois, mais plus rapidement avec une antibiothérapie efficace.

34 C. La Borréliose de Lyme Des signes généraux tels que la fièvre, des céphalées, des douleurs articulaires, musculaires, ou des adénopathies peuvent accompagner ou suivre l érythème migrant. Ils traduisent une dissémination précoce de la bactérie. Il existe également des formes asymptomatiques. 34

35 C. La Borréliose de Lyme Phase secondaire : La forme disséminée secondaire peut se manifester sous plusieurs formes : neurologique, rhumatologique (plus rare en Europe qu aux Etats Unis), dermatologique, cardiaque, ophtalmique. Phase tertiaire : Si les phases primaires ou secondaires passent inaperçues ou ne sont pas traités, des formes neurologiques, articulaires ou dermatologiques peuvent apparaître des années plus tard de façon chronique et s avèrent être très handicapantes.

36 Diagnostic et traitement C. La Borréliose de Lyme Le diagnostic repose principalement sur une sérologie (bilan sanguin). Le traitement se fait par antibiothérapie avec des souches différentes et des durées différentes selon la phase de la maladie. Conduite à tenir s il y a exposition S inspecter après une exposition Etape capitale, l inspection de tout le corps en insistant sur les zones de pli, la tête, le cou et derrière les oreilles, sera faite après avoir travaillé dans des endroits à risques. Si une tique est découverte, il faut enlever la tique le plus rapidement possible. On ne met pas de produit sur la tique, elle se retire à l aide d une pince à épiler en tirant dans l axe de la pince ou le mieux, à l aide d un tire-tique.

37 C. La Borréliose de Lyme Pour enlever la tique avec un tire-tique, il faut faire une rotation avec la pince (comme si on dévissait la tique) avant de la soulever et de détruire la tique. On procédera à une désinfection du lieu d insertion de la tique. La zone de piqûre doit être surveillée les semaines suivantes à la recherche de la survenue d une rougeur qui engendrera la consultation auprès de son médecin traitant. Il n est pas nécessaire de faire un traitement préventif par antibiothérapie car toutes les tiques ne sont pas infectées et ne transmettent pas forcément la bactérie, et on ne développe pas forcément la maladie en étant contaminé par la bactérie.

38 C. La Borréliose de Lyme Mesure de protection collective Le contrôle de la prolifération des tiques s effectuent par l entretien régulier des parcs urbains. Les tiques du genre Ixodes ont besoin d humidité pour survivre. L herbe doit donc être coupée court et le débroussaillage doit être effectué assidûment pour éclaircir et assécher l environnement.

39 C. La Borréliose de Lyme Mesures de protection individuelle Contre les piqûres de tiques Le port de vêtements à manches longues et le port de pantalons rentrés dans les chaussettes limitent le risque d accrochage des tiques sur la peau ; ainsi que le port de casque ou casquette est recommandé car la détection des tiques sur le cuir chevelu est difficile.

40 C. La Borreliose de Lyme 3) La prévention: Mesures de protection individuelle : L utilisation de répulsifs à base de DEET ou de IR 35/35 appliqués directement sur la peau peut être conseiller ( INSECT ECRAN, MOUSKITO ; CINQ sur CINQ, AKIPIC ).Par contre, il y a peu d évaluation de l efficacité sur les tiques. Les répulsifs contenant de la perméthrine que l on applique sur les vêtements, ont démontré leur efficacité contre les tiques. Ils ne sont recommandés qu en cas d exposition majeure (non toxique pour l homme mais mortel pour les chats et animaux à sang froid comme les poissons et les batraciens).

41 C. La Borréliose de Lyme Attention, il n existe pas de vaccin contre la Borréliose de Lyme, par contre il existe un vaccin contre l encéphalite à tique qui est due à un virus (vaccin: TICOVAC, ENCEPUR), transmis par les ixodes infectés.

42 C. La Borréliose de Lyme 4) Ce qu il faut retenir: Maladie dont le diagnostic est parfois difficile à poser en l absence de symptôme probant et de connaissance d un contact avec des tiques. Les Ixodes (tiques) sont vecteurs de nombreuses maladies dont la borréliose de Lyme. Absence de vaccin efficace existant. Diffuser l information dans les zones géographiques à forte incidence de borréliose. Prévenir la maladie, quand on se rend dans des zones endémiques, avec des protections individuelles (port de vêtements manches longues et pantalons, répulsifs ) et collectives (traitement des animaux domestiques et d élevage) et entretien des parcs et forêts.

43 D. L ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE 43

44 D. L Echinococcose alvéolaire 1) Définition : C est un parasite appelé Echinococcus multilocuralis ou plus communément ver du renard. Il parasite à l état adulte certains carnivores. La larve de l echinocoque se développe habituellement dans le foie des rongeurs sauvages et accidentellement dans le foie de l homme

45 D. L Echinococcose La transmission :

46 D. L Echinococcose 2) Les risques et conduite à tenir si expositions : Les rongeurs ingèrent des aliments ou de l eau souillés par des excréments de carnivores contenant des œufs du parasites. Les carnivores mangent les rongeurs infectés et hébergent le ver dans leur intestin grêle. Ils rejettent ses œufs microscopiques par leurs déjections. Les œufs adhèrent fortement aux végétaux et au sol et sont très résistants aux conditions environnementales. La transmission se fait par la voie digestive, en portant ses mains sales à la bouche, en ingérant des légumes ou baies à ras du sol.

47 D. L Echinococcose Symptômes et évolution : Si ingestion des œufs du parasite : Pas de symptôme sur la période d infestation et souvent pendant plusieurs années. (principaux signes :fièvre, douleurs abdominales Puis envahissement progressif du foie par le parasite «tumeur parasitaire» et en l absence de traitement, la personne décède.

48 D. L Echinococcose Traitement : Le diagnostic se fait par un bilan sanguin et une I.R.M. Intervention chirurgicale si possible. Traitement médical antiparasitaire prolongé. Lorsque le traitement chirurgicale est impossible, il faut traiter à vie l infestation par un antiparasitaire, car il empêche le développement du parasite mais ne le tue pas.

49 D. L Echinococcose Conduite à tenir s il y a exposition : Se laver les mains avec eau potable et savon. Si plaie : laver la plaie avec du savon, puis rincer. Désinfecter et recouvrir d un pansement imperméable. Consulter son médecin traitant, si crainte d une contamination, en lui précisant sa profession.

50 D. L Echinococcose 3) La prévention: Prévention collective: Traitement systématique des chiens et des chats par un vermifuge efficace. Contrôle des populations de renards et de rongeurs. (essais de vermifugation des renards par distribution d appâts) Dans les régions à risque, Massif Central, Lorraine, les Alpes et surtout la Franche Comté. Ne jamais manger de plantes ou de fruits sauvages crus à ras du sol (pissenlits, myrtilles, fraises ). Les laver et les cuire

51 D. L Echinococcose 3) La prévention: Porter des gants pour les travaux en plein air. Lavage des mains après les travaux et après le toilettage des animaux de compagnie.

52 D. L Echinococcose Prévention individuelle: -Lavage de main systématique et trousse de première urgence accessible facilement. -Port des EPI: vêtement de travail, gant, chaussure de travail. Les EPI sont bien entretenus, propres et nettoyés régulièrement.

53 D. L Echinococcose 4) Ce qu il faut retenir Informer : régulièrement les agents des risques liés à l échinococcose et les premiers gestes à faire si exposition (lavage de main) Obliger : les agents à porter les EPI quand il y a des travaux au ras du sol, et lavage de main systématique, quand arrêt du chantier et à la fin des travaux. Prévenir : par un traitement systématique des chiens et des chats par un vermifuge efficace, et récupération et élimination des déjections (enfouissement). Contrôle des populations de renards et de rongeurs.

54 E. La gale

55 E. La gale 1) Définition La gale est une maladie contagieuse appelée aussi scabiose. On distingue plusieurs gale, dont la plus répandue est la forme humaine. C est une affection de la peau spécifique à l Homme, due à un acarien femelle microscopique (sarcoptes scabiei) qui creuse dans l épiderme des galeries (sillons) pour déposer ses œufs, provoquant de vives démangeaisons nocturnes.

56 E. La gale La gale se transmet surtout par contact physique direct. Les personnes infestées sont contagieuses en période d incubation. L incubation dure environ 2 à 3 semaines sans signe visible. Puis les démangeaisons surviennent surtout le soir ou après un bain chaud. Elles correspondent à une allergie aux excréments que le parasite dépose dans le tunnel qu il a creusé. C est l un des premiers signes de la maladie. Les sillons sont visibles à l œil nu et sont surmontés à leur extrémité par une perle translucide (vésicule perlée).

57 E. La gale On retrouve les sillons surtout entre les doigts, sur les poignets, les coudes, les fesses, puis ils se généralisent en épargnant le visage, le cou, la paume des mains (sauf pour la gale du nourrisson) et la plante des pieds.

58 E. La gale Le parasite peut survivre environ un à deux jours en dehors de son hôte, dans la literie ou les vêtements par exemple, mais parfois plus, suivant les conditions d'humidité et de température, ou de sa présence dans des squames détachées de la peau. La contagion semble être plus grande durant la saison froide.

59 E. La gale Conduite à tenir s il y a exposition Lorsqu'un cas de gale est découvert, il faut impérativement traiter le malade et toutes les personnes vivant dans son entourage, même si elles n'ont aucun signe visible de la gale. Il faut isoler le malade jusqu à 3 jours après le début du traitement, en cas d'atteinte en collectivité. Les traitements Le traitement local fait appel au benzoate de benzyle (ASCABIOL ) qui reste le produit de référence. Les protocoles sont assez variables, aucun d'entre eux n'ayant montré sa supériorité par rapport à un autre.

60 E. La gale L'autre produit local pouvant être proposé est un pyréthrinoïde de synthèse, l'esdépalléthrine (SPREGAL ). Le traitement par voie orale est l'ivemectine (STROMECTOL ) administré en deux prises à 14 jours d'intervalle, le matin à jeun. Le produit n'est efficace que sur les acariens matures, mais pas sur les œufs. Une deuxième prise 14 jours plus tard est donc nécessaire afin d'éradiquer tous les parasites. Il est contreindiqué chez l'enfant de poids < 15 kg.

61 E. La gale Le traitement de l environnement Le traitement individuel doit obligatoirement s'accompagner d'un traitement du linge potentiellement contaminé. Il faudra inclure tout le linge (vêtements, draps, serviettes...) qui a été utilisé depuis heures. Le linge doit être lavé en machine à 60 C ou, pour les tissus ne supportant pas cette température, désinfecté par l'utilisation d'un acaricide (A-PAR ).

62 3) La prévention E. La gale Passe par le respect strict de l éviction des personnes atteintes de la gale (pendant 3 jours) et le traitement préventif de son entourage. Il faut dédramatiser la situation et déculpabiliser les sujets infestés.

63 E. La GALE Exemple de message d information destiné aux parents d élèves : Un (des) cas de gale nous a (ont) été signalé(s) dans l école de votre enfant. L(les) enfant(s) a(ont) été traité(s) et bénéficie d une prise en charge adaptée. La gale est une maladie fréquente et bénigne qui peut concerner tout le monde. Elle se traduit par une envie intense de se gratter plus particulièrement le soir et peut être particulièrement incommodante. Pour être guéries, les personnes atteintes doivent absolument être traitées. C est une maladie contagieuse qui se transmet par des contacts peau à peau prolongés. Le mobilier scolaire, les cahiers ou stylos ne peuvent pas transmettre la maladie. Afin d éviter tous risques d épidémie, nous vous demandons de bien vouloir consulter votre médecin traitant face à une suspicion de gale chez votre enfant et d en informer le directeur de l école si le diagnostic est confirmé.

64 Prophylaxie collective E. La gale Le lavage minutieux des mains avec de l eau et du savon Insister sur les paumes, le dos des mains, les poignets et les espaces interdigitaux Insister sur le brossage des ongles, à couper courts Instaurer un séchage des mains avec des serviettes en papier jetable (serviette en tissus à proscrire) Attention! Les solutions hydroalcooliques sont inefficaces contre la gale. L éviction de la collectivité : la personne contaminée par la gale ne doit pas fréquenter de collectivité (éviction scolaire, arrêt de travail) jusqu'à 3 jours après le début du traitement. Seule la personne qui a la gale doit être isolée.

65 E. La gale Le nettoyage des locaux quotidien avec les techniques habituelles en insistant sur les lieux de vie communs (baignoire, lunette des toilettes, table à langer, tapis de jeu, salle de jeu ). Le lavage du linge à une température supérieure à 60 C (draps, alèses, taies, serviettes de toilette, linges de corps ). Pour le reste du linge (linge fragile, peluches, articles non lavables ), 2 possibilités au choix : Produit acaricide : type " A-PAR* " Pour le linge non lavable à 60 C et pour l environnement (acheté en pharmacie), à utiliser loin de toute flamme et dans une pièce aérée. *Attention les produits acaricides ne doivent pas être manipulés par ou en présence d une personne asthmatique. Si l utilisation d un produit acaricide n est pas envisageable, le linge peut être mise en quarantaine dans un sac hermétique. Le temps de quarantaine dépend du type de gale. Pour une gale commune : 3 jours de quarantaine minimum. Il est également recommandé de porter des gants à usage unique et une surblouse à manche longue à usage professionnel lors de la manipulation du linge et au moment de la désinfection de l environnement (donner l information des risques de contamination aux professionnels en charge du nettoyage).

66 4) Ce qu il faut retenir E. La gale La gale est infection contagieuse mais sans gravité qui se transmet par le contact et dont le principal symptôme est la démangeaison. Il faut traiter la personne infesté et son entourage intime pour avoir une guérison complète. La personne contagieuse ne doit pas fréquenter la collectivité jusqu à 3 jours après le début du traitement. Le lavage de main est essentiel pour éliminer le parasite sur la peau et ainsi limiter la contamination.

67 F. Les accidents par exposition au sang 1) Définition => Exposition accidentelle avec du sang ou un liquide biologique. lors : d'une effraction cutanée due à une piqûre avec une aiguille ou une coupure avec un objet tranchant ; d'un contact avec du sang ou du liquide contaminé sur une plaie, une peau lésée ou une muqueuse, permettant la pénétration de l'agent infectieux.

68 F. Les accidents par exposition au sang 2) Risques et conduites à tenir a. Les risques Le sang et les autres liquides biologiques peuvent véhiculer des agents infectieux, comme les bactéries, les champignons, les parasites, les virus. Pour la plupart, on dispose de médicaments anti-infectieux efficaces. En revanche, pour les virus concernés par l AES (SIDA, Hépatite B, Hépatite C, tétanos), il y a peu de traitement curatif d ou l importance de la prévention ou d agir rapidement en cas d accident.

69 F. Les accidents par exposition au sang QUAND? Lors de missions de traitement des déchets, de voirie et d entretien (agents techniques), d occupation d enfants (ATSEM, agents des écoles), de soins (secouristes), les agents territoriaux peuvent être victime d un AES. Les agents sont amenés à prendre en charge des personnes, qui peuvent être atteintes d infections ou des objets leur ayant appartenu.

70 F. Les accidents par exposition au sang b. Conduite à tenir IMMEDIATEMENT En cas de piqûre, blessure ou de contact sur une peau lésée : Ne pas faire saigner Nettoyer immédiatement la plaie à l eau courante et au savon Rincer abondamment Désinfecter pendant 10 minutes en immergeant la blessure dans du Dakin (OU à l eau de javel à 2,6 % diluée au 1/5ème OU à l alcool 70 pendant 3 mns)

71 F. Les accidents par exposition au sang En cas de projection sur les muqueuses (les yeux, la bouche) Rincer abondamment pendant 5 minutes avec de l eau ou du sérum physiologique. En cas de port de lentilles de contact : - jeter les lentilles souples. - rincer et décontaminer les lentilles rigides avec le produit habituel.

72 F. Les accidents par exposition au sang DANS L HEURE QUI SUIT : Signaler l'aes à son employeur. L'employeur effectue une déclaration d'accident du travail dans les 48 heures. La déclaration d accident de travail permet le suivi, la prise en charge médicale et financière de la lésion produite (piqûre, blessure ) mais aussi les complications éventuelles et les suites ultérieures (infections ).

73 F. Les accidents par exposition au sang Consulter un service d urgences médicales La prise en charge médicale doit être réalisée dans les 4 heures. Chaque fois que possible et avec l accord du sujet source, réaliser une prise de sang prescrite par un médecin, afin de connaître le statut sérologique de la personne. En cas d impossibilité ou de refus, le sujet source sera considéré comme potentiellement infecté. Existence d un risque : Prescription d un traitement à administrer le plus tôt possible (< 4h) Suivi clinique et sérologique

74 F. Les accidents d exposition au sang Risque jugé nul: Suivi clinique et sérologique par le médecin référent En fonction des résultats, qui évaluera le risque et adaptera la surveillance. Analyser l accident: Afin d éviter qu il ne se reproduise.

75 F. Les accidents par exposition au sang 3) Les mesures de prévention a. Utiliser un matériel adapté En cas de ramassage de seringues usagées sur la voie publique Utiliser un matériel de préhension (pinces) Porter des gants de protection épais résistants aux piqûres Utiliser un conteneur imperforable pour le stockage et le transport

76 F. Les accidents par exposition au sang b. Utiliser des gants à usage unique Le port de gants à usage unique est indispensable lorsqu il existe le moindre risque d exposition au sang ou à un autre liquide biologique. C est le seul moyen de diminuer le risque d entrer en contact avec les germes dangereux (Ex. : soins apportés à un enfant blessé).

77 F. Les accidents par exposition au sang c. Respecter des précautions générales d hygiènes Se laver régulièrement les mains au savon et utiliser, en complément, des solutions hydro-alcooliques, Se doucher après les travaux salissants ou insalubres, Entretenir régulièrement les vêtements de travail, Protéger les plaies non cicatrisées par un pansement, Eviter de porter les mains à la bouche, au nez ou aux yeux, ou de manger avant de s être lavé et désinfecté les mains.

78 F. Les accidents par exposition au sang d. La vaccination Pour prévenir les conséquences d un accident d exposition au sang, des vaccinations sont rendues obligatoires ou fortement recommandées en fonction du risque d exposition et de la profession. EX: tétanos, leptospirose, hépatite B. Lors des visites de médecine, le médecin de prévention ou l infirmière s assure que l agent est à jour de ses vaccinations.

79 F. Les accidents par exposition au sang Ce qu il faut retenir : Utiliser le matériel de prévention, Respecter des précautions générales d hygiènes, Suivre les conseils de vaccination. SI AES : Désinfecter la plaie, Informer son employeur qui fera une déclaration d accident de travail. Consulter un service d urgence dans les 4 heures.

80 Conclusion «Au lieu de s ingénier à tuer les microbes dans les plaies, ne serait-il pas plus raisonnable de ne pas en introduire» Louis Pasteur

81 E. Les références utiles 81

82 F. Les références utiles Sites internet (borréliose de Lyme) (dossier les risques biologiques)

83 F. Informations diverses Merci de compléter le questionnaire qui vous sera transmis par mail cet après-midi. Date de la prochaine réunion du réseau : Mardi 8 mars 2016 de 9h30 à 12h Thème : Le travail sur écran et les ambiances de travail

84 Merci de votre attention

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