Suzanne Déoux 17/10/2011. Ville, Habitat et Santé, pour une politique sanitaire et environnementale Nantes, 6 octobre 2011
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- Eloi Lamarche
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1 Ville, Habitat et Santé, pour une politique sanitaire et environnementale Nantes, 6 octobre 2011 Suzanne Déoux docteur en médecine oto-rhino-laryngologie professeur associé Université d Angers Institut supérieur de santé et des bioproduits d Angers UFR Sciences pharmaceutiques et Ingénierie de la santé création et coordination Master RISEB création de MEDIECO 1986 ingénierie de stratégies de santé dans le cadre bâti et urbain création du colloque Les Défis Bâtiment& Santé 1
2 La santé DOIT RÉVOLUTIONNEr LE MONDE DE LA CONSTRUCTION POURQUOI? 9 à 20 % des cas annuels de grippe 8 à 25 % des symptômes allergiques 20 à 50 % des symptômes du syndrome des bâtiments malsains 5000 intoxications aiguës au monoxyde de carbone/an 5000 cas de saturnisme infantile en France 1206 cas déclarés de légionelloses en cancers du poumon liés au radon/an L empreinte SANITAIRE du bâtiment 2
3 impact neurovégétatif de l environnement sonore manque biologique de lumière naturelle impact du bâti sur la qualité sanitaire de l eau qualité des espaces, d accueil, d usage L empreinte SANITAIRE du bâtiment Sans faire l économie de la santé 3
4 conception Mise en œuvre maintenance programme entretien Qualité des espaces Hygrométrie Température Lumière naturelle Qualité d usage Paramètres sanitaires Eclairage artificiel Qualité de l eau Qualité de l air Acoustique 4
5 POURQUOI EST-CE IMPORTANT? Intégrer le constat actuel manque biologique de lumière naturelle manque biologique d obscurité 5
6 la lumière à re-voir action biologique régulation circadienne réponses neuroendocrines mélatonine, dopamine, sérotonine, cortisol régulations neurocomportementales vigilance, performances nouveau photorécepteur rétinien cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles QUELS PROBLÈMES? 6
7 l éclairage artificiel économe les lampes fluorescentes Rayonnements UV Émission de mercure en cas de bris Voir avis CSC 2010/2011 Rayonnements électromagnétiques l éclairage artificiel économe : les LEDs Risque rétinien pour les LEDs émettant dans le bleu Source : J.Cantou -pas de contraction de la pupille avec lumière bleue -intensité lumineuse importante sur rétine : lésions photochimiques : blue light hazard - transparence du cristallin chez l enfant Anses 2010 Risque photobiologique : norme EN Quatre classes de risques : de 0, pas de risque à 3, risque élevé Source : ANSES 7
8 QUELS EFFETS? Le bruit n est pas seulement gênant et inconfortable action neurovégétative effets cardio-vasculaires déstructuration du sommeil diminution des sommeils lent profond et paradoxal baisse des performances psychomotrices action sur la communication orale diminution des apprentissages S. Déoux MEDIECO2011 tous droits limités 8
9 L environnement acoustique Isolation acoustique performante aux bruits extérieurs enveloppe isolée et suppression des entrées d air en façade nécessité du renforcement de l isolation acoustique entre logements groupe 2 flux échangeur intégré dans volume chauffé groupe désolidarisé de la structure bouches d insufflation diamètre des conduits et vitesse d air adaptés POURQUOI EST-CE IMPORTANT? 9
10 avec l air, l environnement pénètre dans nos poumons litres d air, soit 15 kg/jour surface alvéolaire = 80 à 100 m 2 l air est respiré 100 % du temps SOUS INFLUENCES DE 10
11 Sol Bâtiment Produits d ameublement Air extérieur Air intérieur Occupants Équipements L air intérieur est sous influences QUELS POLLUANTS? 11
12 Micro-organismes Gaz inorganiques Particules et fibres Polluants Gaz organiques Autres polluants biologiques Qualité de l air intérieur PLUS POLLUÉ que l AIR EXTÉrieur 12
13 QUELS EFFETS DES POLLUANTS? 13
14 Exposition aux polluants de l air effets long terme? radon, benzène augmentation de la contagiosité des maladies infectieuses aggravation des symptômes allergiques absentéisme corrélé avec augmentation de CO altération 2 des performance s QUELLES SOLUTIONS? 14
15 Actions sources de pollution renouvellemen t de l air épuration Nettoyage et maintenance Sources de combustion Limiter les sources de pollution Produits de construction et de finition Occupants respiration transpiration activités Ameublement Équipements ventilation climatisation bureautique S. Déoux MEDIECO2011 tous droits limités 15
16 Action 15. Promouvoir les produits de construction à faibles émissions chimiques età faible aptitude à la croissance de micro-organismes Action 8. Construire sainement par la limitation des sources dans le bâti Étiquetage VOLONTAIRE 50 % des produits étiquetés en 2010 Étiquetage OBLIGATOIRE 50 % des produits étiquetés en 2012 Décret n du 23 mars 2011 (JO du 25/03/11) Seule obligation : apposer l étiquette Pas d interdiction de mise sur le marché en cas d émissions élevées Autodéclaration pas d obligation formelle d essais en laboratoire Entrée en vigueur 1 er janvier 2012 et 1 er septembre 2013 L étiquetage règlementaire 16
17 Arrêté 19 avril 2011 publié le 13 mai 2011 Niveau d émission de substances volatiles dans l air intérieur, présentant un risque de toxicité par inhalation Échelle de classe allant de : A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions) L étiquetage règlementaire Seuls 10 polluants + COV totaux sont concernés NF EN ISO Formaldéhyde Acétaldéhyde Toluène Tétrachloroéthylène Xylène Triméthylbenzène 1,4-Dichlorobenzène Éthylbenzène 2-Butoxyéthanol Styrène COVT Seuil E1 (EN 717-1) Classes et niveaux d émission en µg/m 3 pour l étiquetage des produits de construction et de décoration Classe C Classe B Classe A Classe A+ >120 <120 <60 <10 >400 <400 <300 <200 >600 <600 <450 <300 >500 <500 <350 <250 >400 <400 <300 <200 >2000 <2000 <1500 <1000 >200 <200 <150 <100 >2000 <2000 <1500 <1000 >2000 <2000 <1500 <1000 >500 <500 <350 <250 >2000 <2000 <1500 <1000 Seuil E1 divisé par 2 (EN 717-1) Conformité protocole ANSES 2009 L étiquetage règlementaire 17
18 L air intérieur, des valeurs guides (VGAI) Décret relatif aux VGAI pour le formaldéhyde et le benzène dans certains ERP à partir du 1 er janvier 2015 valeur guide pour exposition longue durée formaldéhyde : 30 µg/m 3 benzène : 5 µg/m 3 à partir du 1 er janvier 2022 valeur guide pour exposition longue durée formaldéhyde : 10 µg/m 3 benzène : 2 µg/m 3 18
19 1 er janvier 2015 crèches et écoles maternelles 1 er janvier 2020 accueils de loisirs collèges et lycées 1 er janvier 2023 Décret relatif à la surveillance de la QAI dans certains ERP 1 er janvier 2018 écoles élémentaires 1 er janvier 2021 établissements sanitaires et sociaux avec hébergement piscines couvertes établissements pénitentiaires pour mineurs établissements d accueil des personnes âgées Améliorer les performances humaines Réguler l hygrométrie et le développement des moisissures et des acariens Renouveler l air des bâtiments Diminuer la contagiosité des maladies infectieuses Réduire l exposition au radon Évacuer les polluants chimiques et les odeurs 19
20 n e pas o u blier La SANTÉ est l élément de transversalité dans la démarche de développement durable du bâti 20
21 Publication d ouvrages Merci de votre attention contact@medieco.info 21
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