Consommations alimentaires en Guadeloupe

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1 Comportements alimentaires et perceptions de l'alimentation en Guadeloupe en 2010 (Enquête réalisée sur le modèle du Baromètre Santé Nutrition 2008 de l institut national de la prévention et d éducation pour la santé, Inpes) Consommations alimentaires en Guadeloupe Les pratiques et consommations alimentaires ont connu au cours des dernières décennies des mutations profondes, concomitantes des évolutions des habitudes de vie et des technologies. L alimentation a gagné en diversité et le fait le plus marquant aura été le développement des plats préparés et de la restauration rapide. Au quotidien, notre alimentation est dépendante de multiples facteurs eux-mêmes largement dépendants de la génération et de la catégorie socio-professionnelle. L acte alimentaire est soumis à des contraintes économiques, organisationnelles, voire sanitaires mais comporte toujours une dimension de plaisir et de relation sociale. Selon la période de l année, le jour de la semaine, l heure, le contexte et la commensalité, la composition de nos repas, la préparation des aliments et la façon de les consommer varient considérablement. Les boissons alcoolisées occupent une place à part dans l alimentation, et particulièrement en tant que déterminant sanitaire, par la gravité des conséquences liées à une consommation excessive. À l instar des aliments, cette consommation a fortement évolué au cours des dernières décennies, qu il s agisse des quantités consommées, du type de boissons ou de leur qualité. Si les alcools restent ancrés dans nos modes de vie, la pression culturelle et sociétale a évolué devant la prise de conscience du risque, de sorte que la modération, voire l abstinence sont socialement largement acceptées. Cependant, les consommations à risque demeurent à un niveau très préoccupant, tout en ayant changé dans leur nature : en regard d une diminution de la consommation régulière s installent au premier plan des conduites d alcoolisation aiguës dont les déterminismes culturels, géographiques et sociaux ne sont plus les mêmes. Compte tenu du délai d installation des pathologies spécifiquement liées à l alcool, la seule prise en compte des indicateurs de morbidité et mortalité ne fournit qu une observation rétrospective des comportements. Pour orienter et évaluer les politiques de prévention, une connaissance fine des pratiques alimentaires est particulièrement intéressante, y compris au plan régional. En effet, bien qu une tendance à la standardisation se soit affirmée ces dernières années, les évolutions des modes d alimentation n ont pas gommé une dimension traditionnelle liée aux cultures et, de ce fait, génératrice de disparités entre pays et à l intérieur des pays. Sous le titre générique «consommations alimentaires» sont abordés, dans ce dossier thématique, les aspects nutritionnels à travers l analyse de la consommation des groupes alimentaires (fruits et légumes, féculents, produits laitiers, viande, poisson, œufs, produits sucrés, gras et/ou salés) ainsi que les consommations de boissons alcoolisées. À partir des prises alimentaires déclarées de la veille, ce document décrit de façon détaillée, par type d aliments, les comportements alimentaires des Guadeloupéens en analysant les différences d ordre socio-économique ou générationnel. Les résultats sont confrontés aux repères du Programme national nutrition santé (PNNS) de façon à situer la région en matière de comportements alimentaires à risque. Un sous-chapitre particulier est consacré aux boissons alcoolisées. Dans les limites des informations recueillies, qui ne permettent d évaluer ni la chronicité ni la répétition des comportements, des indications sont apportées quant au dépassement des repères de consommation préconisés. Introduction...1 Fruits et légumes...2 Féculents...3 Produits laitiers...5 Viande, poisson, œuf...6 Diversité alimentaire...8 Connaissances et suivi des repères PNNS...8 Produits gras et salés...8 Produits sucrés...9 Boissons alcoolisées...11 Plats préparés et produits bio...13 Alimentation locale...13 Méthodologie...14 Synthèse

2 Fruits et légumes Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de manger au moins 5 fruits et légumes par jour : - à chaque repas et en cas de petits creux, - crus, cuits, natures ou préparés, - frais, surgelés ou en conserve. Dans le PNNS , un «petit consommateur de fruits» est défini comme consommant quotidiennement moins d une portion et demie de fruits, et un «petit consommateur de légumes», comme consommant quotidiennement moins de deux portions de légumes. Dans l «Enquête sur les comportements alimentaires et les perceptions de l alimentation en Guadeloupe», la consommation est mesurée en termes de prise et non de portion. Aussi, sont considérés comme petits consommateurs de fruits les individus ayant consommé des fruits une fois ou moins la veille de l enquête. La même définition s applique aux petits consommateurs de légumes. Ni fruit, ni légume la veille de l enquête : près d un tiers des ans et près d un quart des hommes Le plus souvent, les habitants de la région Guadeloupe âgés de 18 à 75 ans ont consommé une ou deux fois des fruits et légumes la veille de l enquête (49,3 %). Ils sont 18,5 % à n avoir mangé ni fruits, ni légumes la veille de l enquête. Près du tiers des habitants âgés de 18 à 34 ans et environ un quart de la population masculine (Fig. 1 et Fig. 2). Seuls 6,9 % des habitants ont une consommation proche du repère du PNNS, ils en ont mangé au moins cinq fois la veille de l enquête. La probabilité de respecter le repère PNNS augmente avec l âge. Les jeunes adultes (18-34 ans) sont 0,3 % à avoir suivi le repère de consommation, les personnes âgées de 55 à 75 ans sont 10,3 % (Fig 1). En Guadeloupe, on compte moins de consommateurs de fruits que de consommateurs de légumes : 54,6 % de la population a consommé des fruits la veille de l enquête et 70,7 % des légumes. Près de 80 % de «petits consommateurs» de fruits, près de deux tiers de «petits consommateurs» de légumes Dans la région, 45,4 % des habitants n ont pas consommé de fruits la veille de l enquête et 31,8 % en ont consommé une seule fois. Avec un niveau de consommation de moins de deux fruits la veille de l enquête, plus de trois quarts des habitants peuvent donc être qualifiés de petits consommateurs de fruits. En ce qui concerne les légumes, 29,3 % de la population n en a pas mangé et 36,7 % en a mangé une seule fois. Ce sont donc les deux tiers des individus qui peuvent être considérés comme des petits consommateurs de légumes. La probabilité d être un petit consommateur de fruits ou de légumes diminue avec l âge. Elle est plus élevée parmi les personnes n ayant aucun diplôme par rapport à celles ayant au moins un niveau bac + 2. Les hommes sont plus fréquemment que les femmes des petits consommateurs de légumes (Fig 2). 2

3 > ZOOM ans Près de deux adolescents sur dix n ont pas consommé de fruits et de légumes la veille de l enquête En Guadeloupe, seuls 1,6 % des ans ont une consommation de fruits et légumes proche du repère du PNNS (au moins 5 par jour). Près de deux adolescents sur dix (18,6 %) n ont pas consommé de fruits et de légumes la veille de l enquête. Comme les adultes, les adolescents ont avant tout une consommation insuffisante de fruits : 54,5 % n en ont consommé aucun la veille de l enquête et 91,9 % peuvent être qualifiés de «petits consommateurs» de fruits. Moins d un tiers des adolescents (30,7 %) n a pas consommé de légumes la veille de l enquête et plus des deux tiers (69,6 %) sont de «petits consommateurs» de légumes. Féculents Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de manger des féculents à chaque repas et selon l appétit et de : - favoriser les aliments céréaliers complets ou le pain bis, - privilégier la variété. Le groupe des féculents intègre le pain, les céréales (de type pâtes, riz, blé, semoule), les céréales prêtes à consommer (appelées parfois «céréales du petit-déjeuner»), les pommes de terre et les légumes secs. Une consommation de féculents proche des recommandations pour la moitié des Guadeloupéens Le PNNS a pour objectif nutritionnel prioritaire l augmentation de la consommation de glucides afin qu ils contribuent à plus de 50 % des apports énergétiques journaliers en réduisant de 25 % la consommation actuelle en sucres simples, en favorisant la consommation des aliments sources d amidon et en augmentant de 50 % la consommation de fibres. Les féculents sont sources d amidon et de fibres et donc de glucides complexes qui fournissent une énergie que le corps est capable d utiliser progressivement contrairement aux glucides simples des aliments sucrés. La veille de l enquête, la moitié des Guadeloupéens âgés de 18 à 75 ans ont déclaré avoir consommé des féculents une ou deux fois et 43,1 % au moins trois fois. Ces derniers sont considérés comme ayant une consommation respectant les recommandations du PNNS. Ce sont 6,5 % qui n ont consommé aucun féculent. Davantage de respect des recommandations chez les hommes Le respect de ces recommandations a davantage été le fait des hommes que des femmes : respectivement 48,7 % et 38,4 % (Fig 3). Les personnes vivant au sein d un couple avec ou sans enfants et les familles monoparentales les respectent plus fréquemment que les personnes vivant seules (Fig 4). Parmi les féculents, le pain est celui qui a été le plus fréquemment consommé la veille de l enquête (70,2 % de la population), suivi par le riz, les pâtes et la semoule (48,0 %) puis par les féculents locaux 1 (28,4 %). 1 Banane, dictame, manioc, fruit à pain, igname, malanga, madère, patate douce, pois d angole. 3

4 Le pain est le féculent le plus souvent consommé Plus des deux tiers de la population ont consommé du pain la veille de l enquête et un tiers en a consommé au moins deux fois. La consommation de pain (tous types de pains confondus) ne dépend pas des caractéristiques sociodémographiques étudiées (sexe, âge, niveau de diplôme, situation professionnelles, structure du foyer, origine et bassin d habitat 2 ). Cependant, des corrélations apparaissent lorsque l on considère chaque type de pain. Plus de la moitié de la population (57,1 %) a mangé du pain blanc, 13,6 % du pain de mie (dont biscottes, pain bagna, etc.) et seulement 9,9 % le type de pain recommandé par le PNNS : le pain complet. La consommation de pain blanc est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes (64,6 % et 50,9 %) alors que la consommation de pain complet est plus courante chez ces dernières (13,9 % contre 5,1 % chez les hommes (Fig 5)). Par ailleurs, la consommation de pain complet est plus courante chez les personnes les plus diplômées (bac+2 ou plus) que chez celles ayant un diplôme inférieur au bac (14,3 % et 10,4 %). Une consommation de riz, pâtes, semoule plus fréquente chez les hommes que chez les femmes En Guadeloupe, 48,0 % de la population a mangé du riz, des pâtes ou de la semoule la veille de l enquête, les hommes davantage que les femmes : respectivement 51,3 % et 45,2 % (Fig 6). Par ailleurs, la consommation de ce type de féculents est plus fréquente le week-end que la semaine (53,7 % et 45,7 %). Plus d un quart de la population (28,4 %) a consommé des féculents locaux, les personnes n ayant pas de diplôme davantage que les autres : 42,6 % contre 22,0 % des personnes ayant un diplôme inférieur au bac, 26,6 % de celles ayant un diplôme de niveau bac et 12,9 % des titulaires d un diplôme du supérieur. La consommation de légumes secs est fréquente en Guadeloupe : 86,7 % des Guadeloupéens ont consommé des légumes secs durant les quinze jours précédant l enquête et 20,0 % la veille de l enquête. Les personnes les plus diplômées (bac+2 ou plus) en ont moins souvent mangé la veille que celles ayant un diplôme inférieur au bac (15,5 % et 19,9 %). Par ailleurs, les personnes seules sont moins nombreuses que les familles monoparentales à en avoir consommé (19,5 % et 31,2 %). Enfin la consommation de ce type d aliments est plus fréquente le week-end que la semaine (24,4 % et 18,2 %). > ZOOM ans Consommation proche du repère PNNS pour plus de la moitié des adolescents En Guadeloupe, plus de la moitié des ans (57,3 %) ont une consommation de féculents proche du repère PNNS (3 fois par jour). Seuls 4,5 % n ont consommé aucun féculent la veille de l enquête. Comme chez les adultes, le pain est le féculent le plus souvent consommé (75,0 % des jeunes), suivi par le riz, les pâtes ou la semoule (54,4 %). Le pain blanc est le type de pain privilégié, les deux tiers des adolescents en consomment. 2 Bassins d habitat : Nord Basse-Terre : Deshaies, Lamentin, Sainte-Rose / Côte sous le Vent : Bouillante, Pointe-Noire, Vieux-Habitants / Sud Basse-Terre : Baillif, Basse-Terre, Gourbeyre, Saint-Claude, Trois-Rivières, Vieux-Fort / Côte au Vent : Capesterre-Belle-Eau, Goyave / Ouest-Pointois : Baie-Mahault, Petit-Bourg / Agglomération Pointoise : Les Abymes, Le Gosier, Pointe-à-Pitre / Nord Grande-Terre : Anse-Bertrand, Morne-à-L Eau, Petit-Canal, Port-Louis / Pointe de l Île : La Désirade, Le Moule, Saint-François, Sainte-Anne. / Marie-Galante : Capesterre-de-Marie-Galante, Grand-Bourg, Saint-Louis. 4

5 Produits laitiers Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de manger 3 produits laitiers par jour et jusqu à 4 pour les enfants, les adolescents et les séniors (12-17 ans et 55 ans ou plus) et de : - privilégier la variété, - privilégier les fromages les plus riches en calcium, les moins gras et les moins salés. Le groupe des produits laitiers inclut les boissons lactées, les yaourts, les petits suisses, le fromage blanc et les fromages. Les glaces et les desserts lactés ne figurent pas dans ce groupe. Ils sont uniquement comptabilisés dans les produits sucrés dans la mesure où il est considéré que c est leur caractéristique nutritionnelle dominante. Seuls 13,7 % des Guadeloupéens respectent les recommandations Les produits laitiers sont la principale source de calcium, indispensable à la croissance et à la solidité des os. Plus du quart des Guadeloupéens (27,9 %) n a pas consommé de produits laitiers la veille de l enquête et 52,9 % en ont pris une ou deux fois. Seuls 13,7 % ont respecté les recommandations du PNNS (3 produits laitiers par jour) et 5,5 % en ont consommé davantage. Seul l âge est associé à la consommation de produits laitiers (Fig 7) : le respect des recommandations augmente avec l âge. > ZOOM ans Peu d adolescents en accord avec le repère PNNS En Guadeloupe, seuls 11,3 % des ans ont une consommation de produits laitiers proche du repère PNNS (3 à 4 par jour). Ils sont 20,8 % à n avoir consommé aucun produit laitier la veille de l enquête. Le lait et les boissons lactées sont les principaux produits laitiers consommés par les adolescents (48,4 % des ans), suivis des yaourts, petits suisses, fromage blanc (45,5 %). 5

6 Davantage de fromage mais moins de lait et de boissons lactées pour les personnes les plus diplômés Les yaourts, fromage blanc et petits suisses sont les principaux produits laitiers consommés : 42,1 % de la population en a consommé la veille. Le lait et les boissons lactées ont été consommés par 37,8 % des personnes et le fromage par 29,0 %. La consommation de yaourts, fromage blanc et petits suisses ne varie pas en fonction des variables sociodémographiques étudiées. Cependant, la consommation de lait et de boissons lactées dépend de divers facteurs. En effet, l origine des individus, abordée à travers le pays de naissance de la mère, influence la consommation de ce type d aliments puisque les individus d origine étrangère en consomment davantage (54,5 % contre 37,3 % des personnes d origine guadeloupéenne). Il en est de même pour les habitants du bassin d habitat 3 de la Côte sous le vent et du Nord Grande-Terre (54,6 % et 37,8 % contre 23,4 % de ceux du Sud Basse-Terre). Les personnes ayant un diplôme inférieur au bac sont plus souvent concernées que les individus les plus diplômés (Fig 9). La consommation de fromage dépend essentiellement du niveau de diplôme : les personnes les plus diplômées en mangent davantage que celles ayant un diplôme inférieur au bac (Fig 9). Consommation peu diversifiée de produits laitiers Le PNNS conseille de varier les types de produits laitiers afin d atteindre les recommandations pour ce type d aliments. En Guadeloupe, plus du quart de la population (26,6 %) a consommé deux produits laitiers différents la veille de l enquête et seulement 5,1 % en a consommé trois. La consommation diversifiée de produits laitiers la veille de l enquête est indépendante des facteurs sociodémographiques étudiés. Viande, poisson, œuf Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de manger 1 à 2 fois par jour un aliment du groupe viande, poisson, œufs (VPO) : - en quantité inférieure à l accompagnement, - pour la viande, privilégier la variété des espèces et les morceaux les moins gras. Le PNNS recommande également de manger au moins 2 fois par semaine du poisson. Le groupe d aliments viande, poisson, œufs inclut le jambon blanc et les fruits de mer. Par contre, les charcuteries ne figurent pas dans ce groupe dans la mesure où il s agit de produits riches en graisse et en sel. 3 Bassins d habitat : Nord Basse-Terre : Deshaies, Lamentin, Sainte-Rose / Côte sous le Vent : Bouillante, Pointe-Noire, Vieux-Habitants / Sud Basse-Terre : Baillif, Basse-Terre, Gourbeyre, Saint-Claude, Trois-Rivières, Vieux-Fort / Côte au Vent : Capesterre-Belle-Eau, Goyave / Ouest-Pointois : Baie-Mahault, Petit-Bourg / Agglomération Pointoise : Les Abymes, Le Gosier, Pointe-à-Pitre / Nord Grande-Terre : Anse-Bertrand, Morne-à-L Eau, Petit-Canal, Port-Louis / Pointe de l Île : La Désirade, Le Moule, Saint-François, Sainte-Anne. / Marie-Galante : Capesterre-de-Marie-Galante, Grand-Bourg, Saint-Louis. 6

7 Respect des recommandations pour plus de huit Guadeloupéens sur dix La viande, le poisson et les œufs apportent des protéines de bonne qualité. La viande et le poisson apportent également du fer. Le poisson, notamment les poissons dits «gras» (saumon, maquereau, sardine, hareng ) apportent des matières grasses essentielles ayant un rôle protecteur sur le système cardio-vasculaire. Moins d un Guadeloupéen sur dix (7,6 %) n a pas consommé de viande, de poisson ou d œuf (VPO) la veille de l enquête, 82,4 % ont respecté les recommandations du PNNS (une ou deux fois) et 10,0 % ont dépassé le repère de consommation (au moins trois fois). C est pour cette catégorie d aliments que le repère de consommation a été le plus souvent satisfait. Avoir respecté le repère de consommation pour les VPO est indépendant des variables sociodémographiques étudiées. La viande (dont le jambon) est l aliment du groupe des VPO qui a été le plus consommé la veille de l enquête (61,2 % de la population), suivi du poisson et des fruits de mer (48,5 %) puis des œufs (14,1 %). Consommation de viande plus fréquente chez les hommes et les jeunes adultes La consommation de viande varie en fonction du sexe et de l âge : les femmes mangent moins de viande que les hommes (Fig 11) et la consommation de ce type d aliments diminue lorsque l âge augmente (Fig 10). Les femmes consomment également moins d œufs que les hommes (Fig 11). Aucune différence significative selon le sexe ou l âge n est observée pour la consommation de produits de la pêche la veille de l enquête. Davantage de consommation de poisson ou de fruits de mer chez les personnes âgées de 55 ans ou plus En ce qui concerne plus particulièrement le poisson, le PNNS recommande d en consommer au moins 2 fois dans la semaine. Les deux tiers des Guadeloupéens ont une consommation de poisson en accord avec les recommandations. Les personnes âgées de 55 ans ou plus ont plus souvent respecté ce repère que les jeunes adultes (18-34 ans) : 75,4 % contre 50,1 %. > ZOOM ans Consommation de poisson moins fréquente chez les adolescents que chez les adultes Plus de huit adolescents sur dix (81,3 %) ont une consommation d aliments du groupe VPO proche du repère PNNS (une ou deux fois), 11,3 % dépassent le repère de consommation et 7,4 % n ont consommé aucun aliment du groupe VPO la veille de l enquête. La viande est le principal aliment du groupe VPO consommé par les adolescents (76,1 % des ans), suivi par le poisson et les fruits de mer (41,5 %). Enfin, pour la consommation de poisson, la moitié des adolescents sont en accord avec le repère du PNNS : 50,9 % en ont consommé au moins 2 fois dans la semaine. 7

8 Diversité alimentaire Repères PNNS et indicateurs Afin d appréhender l alimentation de façon plus globale que par groupes alimentaires, un indice de diversité alimentaire (IDA) a été créé. Il correspond au nombre de groupes d aliments consommés la veille parmi cinq suivants : fruits, légumes, VPO, féculents et produits laitiers. L indice de diversité maximal est égal à cinq. En Guadeloupe, moins d un tiers (31,2 %) de la population a atteint l indice de diversité alimentaire (IDA) maximal la veille de l enquête. Ainsi, ces personnes ont consommé l ensemble des groupes alimentaires recommandés. Le plus souvent, les Guadeloupéens n ont consommé que quatre des cinq groupes alimentaires recommandé (36,2 %). L IDA maximal est davantage atteint par les femmes (Fig 12), les personnes âgées de 45 ans ou plus (39,1 % contre 18,5 % pour les ans) et les personnes d origine étrangère par rapport aux personnes originaires de Guadeloupe (41,2 % contre 30,4 % ). Connaissances et suivi des repères Hormis pour le poisson, aucun lien entre la connaissance et le respect des repères de consommation du PNNS En Guadeloupe, le niveau de connaissance 4 des repères PNNS a peu de lien avec le respect de ces repères. Ainsi, seule la connaissance du repère de consommation portant sur le poisson est associée à un comportement alimentaire plus proche des recommandations pour ce type d aliments (Fig 13). Ce n est pas le cas pour les autres groupes alimentaires. Le score de connaissances nutritionnelles calculé à partir des réponses à une série de questions n est pas lié positivement à une consommation en accord avec les repères du PNNS pour les différents groupes alimentaires étudiés. Produits gras et salés Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de limiter la consommation de matières grasses et de sel, et de : - privilégier les matières grasses végétales (huiles d olive, de colza ), favoriser la variété, limiter les graisses d origine animale (beurre, crème ), - préférer le sel iodé, ne pas resaler avant de goûter, réduire l ajout de sel dans les eaux de cuisson, limiter les fromages et les charcuteries les plus salés et les produits apéritifs salés. La consommation de produits gras et salés est appréhendée à partir de la consommation la veille de l enquête de charcuterie, de snacks et de produits type «apéritifs». Sont inclus dans le groupe «snacks» les préparations pâtissières salées (quiches, tartes et cakes salés, pizzas), les préparations frites (nems, samossas, bricks, croquettes de poisson, nuggets de volaille), les préparations fourrées (crêpes salées, burritos, spécialités vapeur chinoises et sandwichs (y compris hamburgers, croque-monsieur, hotdogs)). 4 Les résultats concernant les connaissances des repères du PNNS sont développés dans la fiche thématique «Perceptions et connaissances nutritionnelles». 8

9 Davantage de consommation de «snacks» et de produits «apéritifs» chez les jeunes adultes Les Guadeloupéens sont 21,5 % à avoir consommé des «snacks» la veille de l enquête, 20,4 % de la charcuterie, et 15,8 % des aliments de type «apéritifs». La charcuterie est davantage consommée par les hommes que par les femmes (Fig 14). Elle est également plus souvent consommée dans les bassins d habitat 5 de l Agglomération pointoise, de la Côte sous le vent et du Nord Grande-Terre : respectivement 26,7 %, 39,4 % et 23,4 % contre 14,2 % dans le Nord Basse-Terre. La consommation de «snacks» et d aliments de type «apéritif» varie en fonction de l âge. Elle est plus importante chez les jeunes adultes que chez les personnes âgées (Fig 15). Enfin, les snacks sont plus souvent consommés le week-end que la semaine : 25,0 % contre 20,0 %. > ZOOM ans Consommation de «snacks» pour près d un tiers des adolescents La veille de l enquête, 30,9 % des ans ont consommé des «snacks», 25,0 % de la charcuterie et 10,5 % des aliments de type «apéritifs». Produits sucrés Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de limiter la consommation de produits sucrés et de faire attention : - aux boissons sucrées, - aux aliments gras et sucrés à la fois (pâtisseries, crèmes desserts, chocolat, glaces ). Les aliments sucrés considérés ici, incluent les confiseries, le sucre de table, le chocolat, la confi ture, les viennoiseries, les biscuits, les pâtisseries, les desserts lactés, les desserts de type poire Belle Hélène, profiteroles ou mousse au chocolat, les glaces et les sorbets. Dans le rappel des 24 heures, les produits allégés en sucre n ont pas été distingués des autres. Les boissons sucrées regroupent les sirops, les sodas, la limonade, l orangeade et le coca. 5 Bassins d habitat : Nord Basse-Terre : Deshaies, Lamentin, Sainte-Rose / Côte sous le Vent : Bouillante, Pointe-Noire, Vieux-Habitants / Sud Basse-Terre : Baillif, Basse-Terre, Gourbeyre, Saint-Claude, Trois-Rivières, Vieux-Fort / Côte au Vent : Capesterre-Belle-Eau, Goyave / Ouest-Pointois : Baie-Mahault, Petit-Bourg / Agglomération Pointoise : Les Abymes, Le Gosier, Pointe-à-Pitre / Nord Grande-Terre : Anse-Bertrand, Morne-à-L Eau, Petit-Canal, Port-Louis / Pointe de l Île : La Désirade, Le Moule, Saint-François, Sainte-Anne. / Marie-Galante : Capesterre-de-Marie-Galante, Grand-Bourg, Saint-Louis. 9

10 Consommation de produits sucrés plus fréquente chez les jeunes adultes et les plus diplômés Plus de la moitié des Guadeloupéens (58,4 %) ont déclaré ne pas avoir consommé de produits sucrés la veille de l enquête et près du tiers (31,2 %) en avoir consommé un seul. Seulement un habitant sur dix en a consommé au moins deux. La consommation de produits sucrés varie en fonction de l âge et du niveau de diplôme. Elle diminue alors que l âge augmente (Fig 16) et les personnes ayant un diplôme inférieur au bac en consomment moins que les individus les plus diplômées (bac+2 ou plus) : 40,0 % contre 61,6 %. sexe : les hommes en consomment davantage que les femmes (29,0 % et 17,3 %). Enfin, la consommation de confiture est plus fréquente chez les habitants des bassins d habitat du Sud Basse-Terre (13,4 %), de la Côte au vent (12,6 %) et de la Côte sous le vent (12,7 %) que parmi les habitants des autres bassins (de 2,6 % à la Pointe de l île/marie-galante à 8,1 % dans le Nord Grande-Terre). Davantage de consommation de boissons sucrées chez les hommes et les jeunes adultes Les desserts et les pâtisseries sont les produits les plus souvent consommés par les Guadeloupéens : 10,9 %. Ils sont plus souvent consommés par les personnes vivant au sein d un couple avec enfant(s). Consommer des desserts et des pâtisseries mais également de la confiture et des viennoiseries est plus fréquent chez les personnes les plus diplômées (bac+2 ou plus) que chez celles ayant un diplôme inférieur au bac : 21,5 % contre 8,1 % pour les desserts et pâtisseries, 15,7 % contre 7,2 % pour la confiture, 14,9 % contre 4,7 % pour les viennoiseries. La consommation de biscuits et de boissons sucrées type sirop ou soda diminue alors que l âge augmente (Fig 17 et Fig 18). La consommation de boissons sucrées varie aussi en fonction du > ZOOM ans Sept adolescents sur dix consomment des produits sucrés Près de sept adolescents sur dix (69,4 %) ont déclaré avoir consommé des produits sucrés la veille de l enquête et trois sur dix des boissons sucrées. Les biscuits sont les produits sucrés les plus souvent consommés par les ans (33,7 %), suivis par les viennoiseries (19,9 %) puis par les glaces et les sorbets (18,1 %). 10

11 Boissons alcoolisées Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé reprend les seuils journaliers moyens de consommation d alcool à ne pas dépasser définis par l Organisation mondiale de la santé et recommande une consommation limitée à 3 verres chez les hommes, 2 verres chez les femmes et la non consommation pour les femmes enceintes ou qui allaitent. Le respect de ce repère est mesuré par un indicateur, construit à partir du nombre total de verres bus la veille de l enquête, précisant la situation de la personne, à savoir pas de consommation, une consommation dans les limites recommandées ou une consommation supérieure aux limites recommandées. Cependant, il est à noter que la contenance des verres n est pas demandée à l enquêté et que le niveau de consommation, qui vise à approcher la consommation «excessive», ne concerne que celle de la veille de l enquête et ne prend par conséquent pas en compte sa régularité. Un autre indicateur permet d approcher le «binge drinking», c est-à-dire la consommation de boissons alcoolisées de 5 verres ou plus en une seule occasion. Il est construit à partir du nombre de verres d alcool bus à chaque moment de la journée, à savoir le matin, au cours de la matinée, le midi (apéritif + déjeuner), l après-midi, le soir (apéritif + dîner), avant le coucher. Enfin, sont analysés les types de boissons consommées, regroupées en 5 catégories : les alcools forts (> 30 ), les vins rouges, les vins blancs ou rosés, les bières et enfin les autres alcools (champagnes, mousseux, kirs, vins doux ou cuits, cocktails mais aussi le cidre et d autres alcools compris entre 15 et 30 ). Consommation d alcool plus fréquente chez les hommes, les personnes les plus diplômés et les inactifs En Guadeloupe, 14,2 % de la population âgée de 18 à 75 ans a déclaré avoir bu de l alcool la veille de l enquête. Ces personnes affirment avoir bu en moyenne 1,9 verre d alcool ce jour-là. Les hommes consomment davantage de boissons alcoolisées que les femmes (Fig 19) ainsi que les personnes les plus diplômées (bac+2 ou plus) par rapport à celles ayant un diplôme inférieur au bac : respectivement 18,1 % et 12,6 %. La consommation d alcool est également associée à la situation professionnelle. Elle est plus fréquente chez les inactifs (retraités et autres inactifs) que chez les individus ayant un emploi : 19,8 % chez les retraités, 17,1 % chez les autres inactifs contre 12,5 % chez les personnes en emploi. Davantage de consommateurs d alcool parmi les fumeurs Enfin, elle est corrélée avec le comportement tabagique : les fumeurs boivent plus d alcool que les personnes n ayant jamais fumé : respectivement 29,1 % et 10,2 %. Consommation plus fréquente au déjeuner et au dîner La consommation d alcool est plus fréquente lors des apéritifs précédant le déjeuner et le dîner et pendant ces repas : 8,2 % de la population a pris une boisson alcoolisée à l apéritif précédant le déjeuner, 6,3 % à l apéritif précédant le dîner, moins de 6 % au cours de ces deux repas et moins de 2 % à un autre moment de la journée (Fig 20). Que ce soit au déjeuner ou au dîner, les hommes consomment plus souvent de l alcool que les femmes. Les inactifs (retraités et autres inactifs) consomment davantage d alcool le midi que les individus ayant un emploi : 22,9 % des retraités, 12,5 % des autres inactifs contre 10,4 % des personnes en emploi. Par ailleurs, la consommation de boissons alcoolisées le midi est plus fréquente le weekend que la semaine : 14,2 % contre 10,7 %. Au dîner, les personnes ayant au moins le bac boivent plus souvent de l alcool que celle ayant un diplôme de niveau inférieur : 13,8 % des personnes ayant le bac, 13,2 % de celles ayant au moins un bac+2 contre 7,1 % des personnes ayant un diplôme de niveau inférieur. 11

12 Consommation plus fréquente en présence d amis ou de la famille L environnement des repas influence la consommation d alcool au déjeuner. Quel que soit le lieu du déjeuner, les personnes ayant mangé avec des amis ou de la famille ne vivant pas dans le foyer ont consommé davantage d alcool que les autres. Au contraire, les individus ayant déjeuné seuls en ont consommé moins souvent (Fig 21). En Guadeloupe, 2,0 % de la population a dépassé les limites recommandées par le PNNS pour la consommation d alcool la veille de l enquête, soit 3 verres chez les hommes, 2 chez les femmes. Plus d excès parmi les fumeurs Le dépassement des limites de consommation d alcool est indépendant des variables sociodémographiques étudiées. Cependant, il est lié à la consommation tabagique : les fumeurs dépassent plus souvent le seuil recommandé que les personnes n ayant jamais fumé (Fig 22). Le vin rouge, l alcool le plus consommé en Guadeloupe Le vin rouge est l alcool qui a été le plus souvent consommé la veille de l enquête (44,1 % des consommateurs d alcool), suivi des alcools forts (26,1 %), puis de la bière (19,5 %), du vin blanc ou rosé (15,6 %) et enfin des autres types d alcool 6 (14,7 %). La consommation de vin rouge augmente avec l âge (Fig 23). La consommation d alcool diffère en fonction de la structure du foyer. Les personnes vivant seules privilégient la consommation d autres types d alcool : 41,3% des consommateurs vivant seuls contre 3,5 % de ceux vivant au sein d un couple sans enfant et 15,3 % de ceux vivant au sein d un couple avec enfant(s). La consommation de bière caractérise davantage les individus dont la mère est originaire de France hexagonale que ceux dont la mère est née en Guadeloupe (37,7 % contre 16,6 %). Enfin, la consommation de vin blanc ou rosé est plus fréquente le week-end que la semaine : 30,0 % contre 9,1 %. 6 (Champagnes, mousseux, kirs, vins doux ou cuits, cocktails, cidres et autres alcool compris entre 15 et 30 ) 12

13 Plats préparés et produits «bio» Près de quatre Guadeloupéens sur dix (38,8 %) ont déclaré avoir consommé des plats tout prêts (surgelé, en conserve, fast-food ramené à la maison, etc.) durant les quinze jours précédant l enquête. La consommation de plats tout prêts dépend de l âge et du bassin d habitat : elle diminue alors que l âge augmente (Fig 24) et elle est plus fréquente dans les bassins d habitat 7 de l Agglomération pointoise et du Sud Basse-Terre : 46,2 % et 43,2 % contre 33,2 % dans le Nord Grande-Terre. Près d un quart des Guadeloupéens (24,7 %) ont déclaré avoir consommé des produits issus de l agriculture biologique durant les quinze jours précédant l enquête. Ce sont davantage les personnes les plus diplômées (bac+2 ou plus) que celles ayant un niveau de diplôme inférieur au bac (Fig 25). Alimentation locale Consommation d une alimentation locale fréquente Huit Guadeloupéens sur dix ont déclaré avoir une alimentation proche de l alimentation locale. Le fait de signaler avoir une alimentation proche de l alimentation locale est indépendant des variables sociodémographiques étudiées. Cependant, il est associé à un meilleur respect des repères de consommation pour le poisson et les produits laitiers. Ces personnes ont déclaré avoir une alimentation proche de l alimentation locale surtout par tradition ou habitudes familiales, puis par goût, pour privilégier les produits locaux et pour les bénéfices apportés à la santé (Fig 26). Les personnes ayant un niveau de diplôme inférieur au bac ont plus souvent citées les effets bénéfiques pour la santé que les personnes les plus diplômées (32,0 % contre 21,3 %). Les individus âgés de 55 ans ou plus ont plus souvent mentionné cette raison que les jeunes adultes (18-34 ans) : respectivement 31,5 % et 20,5 %. 7 Bassins d habitat : Nord Basse-Terre : Deshaies, Lamentin, Sainte-Rose / Côte sous le Vent : Bouillante, Pointe-Noire, Vieux-Habitants / Sud Basse-Terre : Baillif, Basse-Terre, Gourbeyre, Saint-Claude, Trois-Rivières, Vieux-Fort / Côte au Vent : Capesterre-Belle-Eau, Goyave / Ouest-Pointois : Baie-Mahault, Petit-Bourg / Agglomération Pointoise : Les Abymes, Le Gosier, Pointe-à-Pitre / Nord Grande-Terre : Anse-Bertrand, Morne-à-L Eau, Petit-Canal, Port-Louis / Pointe de l Île : La Désirade, Le Moule, Saint-François, Sainte-Anne. / Marie-Galante : Capesterre-de-Marie-Galante, Grand-Bourg, Saint-Louis. 13

14 Méthodologie > Méthodologie générale En 2008, l Inpes a reconduit le Baromètre santé nutrition. Il s agit d une enquête téléphonique consacrée aux relations entre la nutrition et la santé qui est réalisée au niveau national. En France hexagonale, huit régions ont participé à ce baromètre par le biais de sur-échantillons régionaux : Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Haute-Normandie, Ile-de-France, Languedoc- Roussillon, Picardie, Provence-Alpes-Côte d Azur, Nord-Pas-de- Calais. Ces enquêtes se sont déroulées au niveau national au premier semestre 2008 et en L ORSaG a souhaité reproduire cette enquête. Cependant, la recherche de financements a conduit à une mise en place de cette étude au premier semestre En raison du décalage dans le temps de sa réalisation, la dénomination de cette étude est «Comportements alimentaires et perceptions de l'alimentation en Guadeloupe en 2010». Le questionnaire* et la méthodologie employés sont les mêmes que ceux mis en œuvre dans le BSN national et les 8 BSN régionaux. La réalisation de la phase de terrain a été confiée à l Institut de sondage Ipsos Antilles. L ORSaG a également choisi d adopter la même architecture de présentation des résultats sous forme de dossiers thématiques. Les analyses présentées dans ce document portent sur les ans (758 personnes) ; des analyses spécifiques sur les ans sont traitées en encadré. Compte tenu de la faiblesse des effectifs de cette sous-population (76 personnes), seules des analyses descriptives sont présentées. Les données ont été pondérées par le nombre de personnes éligibles au sein du ménage contacté ainsi que par le nombre de lignes téléphoniques du foyer. Un redressement a été réalisé sur le sexe, l âge et le niveau de diplôme, afin d être représentatif de la population. Les tests de comparaisons, réalisés essentiellement à partir de régressions logistiques, ont été effectués sur les données brutes en ajustant sur le sexe, l âge, le niveau de diplôme, la situation professionnelle, le pays de naissance de la mère, le bassin d habitat, le moment de la semaine et la structure du foyer. Le seuil de significativité est 5 %. La population étudiée est précisée dans la légende de l illustration. *Le questionnaire a été amputé du volet relatif à l activité physique compte tenu de la proximité chronologique de l étude APHYGUAD relative à l activité physique et sportive de la population vivant en Guadeloupe, publiée en 2010 par l ORSaG. Principales caractéristiques de la population étudiée (18-75 ans) % de la population totale (n=758) Sexe Hommes 45,5 Femmes 54,5 Age ans 13, ans 15, ans 23, ans 20, ans 15, ans 11,1 Niveau de diplôme Aucun diplôme 33,7 Inférieur au bac 32,4 Bac 17,8 Bac+2 ou plus 16,1 Situation professionnelle Actifs occupés 48,9 Chômeurs 19,2 Elèves, étudiants 6,4 Retraités 15,7 Autres inactifs 9,9 Structure du foyer vit seul 13,0 Famille monoparentale** 17,5 Couple sans enfant** 22,5 Couple avec enfant(s)** 37,0 Autre situation 10,0 Revenu par unité de consommation Inférieur à 900 euros 55,6 De 900 à moins de 1500 euros 22,3 Au moins 1500 euros 15,2 Manquant 6,9 *pondérés à partir du recensement de population 2007 ** Enfant(s) âgé(s) de moins de 25 ans > Méthodologie spécifique La consommation alimentaire a principalement été mesurée par un rappel des 24 heures semi-quantitatif (15 derniers jours pour certains aliments). Les personnes interrogées ont déclaré l ensemble des aliments consommés la veille de l enquête, sans néanmoins donner d information sur les quantités précises ingérées. Seules les prises alimentaires ont ainsi été mesurées. La consommation de deux aliments d un même groupe dans un plat constitue une seule prise. Pour les boissons alcoolisées, le nombre de verres consommés était demandé mais pas leur contenance. 14

15 Synthèse A partir de l analyse de l étude «Consommations alimentaires en Guadeloupe en 2010», reproduction à l échelle régionale de l étude Baromètre santé nutrition 2008, ce dossier thématique présente la consommation des différents groupes alimentaires et des boissons alcoolisées des habitants de la région Guadeloupe (fruits et légumes, féculents, produits laitiers, viande/poisson/œuf, connaissances et suivi des repères, produits gras et salés, produits sucrés, boissons alcoolisées et plats préparés et produits «bio»). En Guadeloupe, les repères de consommation proposés par le Programme National Nutrition Santé sont peu suivis pour les fruits et légumes et pour les produits laitiers. En effet, les proportions de Guadeloupéens ayant eu une consommation en accord avec les recommandations PNNS la veille de l enquête sont de 6,9 % pour les fruits et légumes (au moins cinq fruits et légumes par jour) et de 13,7 % pour les produits laitiers (trois produits laitiers par jour). En revanche, le repère de consommation pour les VPO (viande, poisson ou œuf, une ou deux fois par jour) et, dans une moindre mesure, celui relatif aux féculents (au moins trois fois par jour) sont respectés par une part importante de la population : respectivement 82,4 % et 43,1 %. Moins d un tiers (31,2 %) de la population a consommé l ensemble des cinq groupes alimentaires recommandés (fruits, légumes, VPO, féculents et produits laitiers) la veille de l enquête. Pour les produits sucrés et les produits gras, le PNNS recommande d en limiter la consommation. La veille de l enquête, 42,6 % des Guadeloupéens ont consommé au moins un produit sucré la veille de l enquête, 21,5 % des «snacks*», 20,5 % de la charcuterie et 15,8 % des aliments de type «apéritifs». La consommation d alcool est relativement peu fréquente : 14,2 % des Guadeloupéens ont déclaré en avoir consommé la veille de l enquête (1,9 verre par consommateur) et 2,0 % peuvent être considérés comme des consommateurs excessifs (au moins 3 verres pour les hommes et 2 verres pour les femmes). Enfin, huit Guadeloupéens sur dix ont déclaré avoir une alimentation proche de l alimentation locale. La consommation de plats tout prêts concerne 38,8 % de la population et celle de produits «bio» 24,1 %. L étude des facteurs associés à la consommation alimentaire souligne l importance de l âge. Les personnes les plus âgées de cette enquête ont une alimentation plus favorable à la santé que les jeunes adultes. En effet, le respect des repères de consommation pour les fruits et légumes, les produits laitiers et le poisson ainsi que la diversité alimentaire augmente avec l âge. Aussi, les personnes les plus âgées consomment moins de «snacks», de produits sucrés et de plats tout prêts que les jeunes adultes. Il existe également des différences de consommation selon le sexe et le niveau de diplôme. Les hommes respectent plus le repère de consommation relatif aux féculents mais ils consomment aussi plus de charcuterie et d alcool que les femmes et ils ont une diversité alimentaire moins importante. Les personnes les plus diplômées consomment plus de produits sucrés et d alcool mais également plus de produits «bio». *Les snacks incluent les préparations pâtissières salées, les quiches, tartes et cakes salés, pizzas, les préparations frites, les nems, samossas, bricks, croquettes de poisson, nuggets de volaille, les préparations fourrées, les crêpes salées, burritos, spécialités vapeur chinoises, et les sandwichs (y compris hamburgers, croque-monsieur, hotdogs) Les fiches thématiques L analyse de l étude va donner lieu à la publication de quatre autres documents thématiques : «Structure et environnement des repas», «Perceptions et connaissances nutritionnelles», «Nutrition, revenus et insécurité alimentaire», «Comportements d achats alimentaires» Les choix des thématiques et les analyses ont été déterminés par les partenaires nationaux et régionaux ayant participé à la réalisation nationale et aux déclinaisons régionales du Baromètre Santé Nutrition 2008 : ORS Champagne-Ardenne, ORS Franche-Comté, ORS Haute-Normandie, ORS Ile-de-France, ORS Languedoc- Roussillon, OR2S Picardie, ORS Provence-Alpes-Côte d Azur, FNORS, Cres Languedoc-Roussillon, Drass Provence-Alpes-Côte d Azur, Urcam Franche-Comté et Inpes. Ce document a été réalisé par Sandrine Pitot et Vanessa Cornély, ORS Guadeloupe. Remerciements au Dr. Marie-Laure Lalanne-Mistrih (présidente du conseil scientifique de l ORSaG) pour sa relecture attentive. 15

16 Observatoire régional de la santé de Guadeloupe 1301, Cité Grain d Or Circonvallation Basse-Terre Tel : Fax : Courriel : orsag@wanadoo.fr Site Internet : http : // Financement Cette étude a été financée par le Groupement régional de santé publique (GRSP) de Guadeloupe, le Conseil régional de la Guadeloupe et l Institut national d éducation pour la santé (Inpes). L impression des documents a été financée par l Agence de Santé de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Guadeloupe 16

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