Psychomotricité : le travail du comité

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1 Psychomotricité : le travail du comité

2 Historique Printemps Activitéd éveil et de sensibilisation (Québec en forme) 2. Présentation plus complète du portrait régional avec données. On insiste: notre préoccupation s inscrit dans les visées du Programme éducatif. Les membres ont manifesté leur intérêt à poursuivre le travail.

3 Historique Automne 2011, nouvelle rencontre de discussions avec les représentants de Québec en forme. Nous convenons de former un comitéplus restreint: o o o Une représentante Québec en forme Deux représentantes du RCPE Une représentante de Énergie Charlevoix

4 Historique Au cours des premières rencontres nous partageons nos constats et réflexions. Nous procédons àune analyse de la situation. Voici quelques exemples.

5 Les membres du comitépartagent des observations, des réflexions Les techniciennes en éducation àl enfance sont «les plus formées»en psychomotricité. Dans la plupart des CPE observés, les enfants ne bénéficient pas d au moins une heure quotidienne d activité de motricité globale. Souvent, les nourrissons et les trottineursont peu de temps en motricité libre et passent de longs moments dans des sièges, pouponbus, chaises hautes.

6 Les membres du comité partagent des observations, des réflexions Dans de nombreux CPE, les espaces intérieurs sont petits et il n y a pas nécessairement de salle appropriée pour la motricité. Les salles pour la motricité pourraient être mieux exploitées. Les représentants de Québec en forme sont préoccupés par le nombre croissant de demandes de soutien. Ils souhaitent apporter un appui qui assure la pérennité des changements.

7 Les membres du comitépartagent des observations, des réflexions Nous disposons d un cadre de référence solide pour avancer: Programme éducatif des services de garde Échelles d évaluation de la qualité Beaucoup de documentation àjour sur le développement psychomoteur des enfants

8 Les liens avec la recherche En décembre, nous prenons connaissance d une recherche menée par Camille Gagné, chercheure à l Université Laval. Les résultats et conclusions de Madame Camille Gagné nous aident à compléter notre analyse et valident nos choix. Titre de sa recherche: Influence des facteurs structuraux et psychosociaux sur l activité physique des enfants d âge préscolaire qui fréquentent les services de garde.

9 Les liens avec la recherche Nous retenons: o «Il faut intervenir de façon différente selon que les éducatrices sont motivées ou non à faire bouger les enfants». o La perception que les éducatrices ont de l approbation des parents et de la direction a aussi une influence. o Les éducatrices identifient certaines contraintes qu elles perçoivent en dehors de leur contrôle (horaire chargé, manque de temps, température extérieure).

10 Les liens avec la recherche Nous retenons: o Certains éléments influençant la motivation de l éducatrice ne sont pas sous son contrôle (grandeur de la cour, qualité du matériel). Selon Madame Gagné: «L éducatrice doit recevoir un message clair concernant ce qui est attendu d elle concernant l activité physique de l enfant».

11 Une nouvelle publication Claude Dugas PhD. Mathieu Point M.Sc Portrait du développement moteur et de l activité physique au Québec chez les enfants de 0 à 9 ans Réalisé àla demande de Québec en forme, ministère de la Santé et des Services sociaux et le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport

12 Une nouvelle publication Méthodologie: Revue de littérature : 143 citations Recension de pratiques innovantes en lien avec la promotion de l activité physique chez les enfants de 3 à9 ans dans différents milieux Groupe de discussion

13 Les freins à la pratique d activité physique : quelques exemples Il Il y a une problématique en lien avec la volonté et le niveau de confiance du personnel éducateur pour mettre en place et appliquer des interventions en activité physique. Il faut que le personnel des SGE trouve un équilibre entre la sécurité dans les activités motrices et la possibilité de laisser des opportunités aux enfants pour qu ils apprennent àgérer le risque par eux-mêmes. 13

14 Environnement : quelques exemples «Dowda et coll.(2008) ont montré que les enfants dans les milieux de garde avec plus d équipements de jeux fixes comme des glissades sont moins actifs que dans les milieux avec moins d équipements fixes (p.30)». «Dans la mesure du possible, les enfants d âge préscolaire doivent avoir accès à des espaces de jeu aménagés à l intérieur et à l extérieur (p.30)». 14

15 Plan d action : but et objectifs Un mode de vie actif dans les services de garde Intégration dans la planification et les pratiques quotidiennes des actions et des activités de soutien au développement moteur de l enfant, incluant une période de jeux de motricité globale, le tout en réponse aux besoins et intérêts des enfants Augmenter le temps quotidien accordé àla motricité globale

16 Plan d action : but et objectifs Un mode de vie actif dans les services de garde Améliorer la qualité des expériences associées à la motricité globale Autonomie des éducatrices et des RSG

17 Plan d action : Objectifs intermédiaires Reconnaître les compétences et les connaissances du personnel en matière de psychomotricité Reconnaître le rôle de l éducatrice et de la RSG Sensibiliser les adultes à l importance de la psychomotricité dans le développement global de l enfant Mobiliser et motiver les différents acteurs

18 Plan d action : Les stratégies Guides d animation que les CPE et BC pourront utiliser de façon autonome Ressources disponibles pour animer la totalité ou une partie des activités proposées dans les guides Table de gestion Activités de développement professionnel

19 Plan d action Accueil d une étudiante stagiaire en Kinésiologie de l Université de Sherbrooke. Annie-Claire Dunnigan

20 Plan d action Mandat de la stagiaire: Élaborer les six premiers guides d animation 1-Activité préparatoire avec le CA 2-Atelier reconnaissance et mobilisation Identification des obstacles 3-Une série d ateliers au choix (selon les obstacles)

21 Conclusion rappel Dernières directives canadiennes en matière d activité physique (2012) Les nourrissons (moins d un an) devraient être physiquement actifs plusieurs fois par jour-particulièrement par l entremise de jeux interactifs au sol. Les tout-petits (1 à 2 ans) et les enfants d âges préscolaire (3-4 ans) devraient faire au moins 180 minutes d activité physique au cours de la journée.

22 La suite Notre intention est de vous présenter les premiers guides prêts à utiliser dès le début de l automne. Des questions?

23 Les références HARMS, T., CRYER, D. et R. M. CLIFFORD (2009). Échelle d évaluation de l environnement des nourrissons et trottineurs-version révisée, Traduction et adaptation de Christa Japel, Nathalie Bigras et autres. Québec: Les Presses de l Université du Québec. HARMS, T., CRYER, D. et R. M. CLIFFORD. (2004). Échelle d évaluation de l environnement préscolaire, Traduction de Madeleine Baillargeon et Hélène Larouche. Québec : Les Presses de l Université du Québec. DUGAS, C. et M. POINT (2012). Portrait du développement moteur et de l activité physique au Québec chez les enfants de 0 à 9 ans. LA NORME PAR EXCELLENCE EN SCIENCE L ÉNERGIE ET EN ENTRAÎNEMENT PERSONNEL (2012). Directives canadiennes en matières d activité physique pour la petite enfance de 0 à 4 ans. MINISTÈRE DE LA FAMILLE ET DES AÎNÉS (2007). Programme éducatif des services de garde du Québec Accueillir la petite enfance. Québec : les Publications du Québec