CLASSIFICATIONS. Les T.E.D. T.E.D. non spécifié ou autisme atypique. Autisme typique Autisme infantile. Troubles désintégratifs de l enfance

Transcription

1 L AUTISME

2 CLASSIFICATIONS Les T.E.D. Autisme typique Autisme infantile T.E.D. non spécifié ou autisme atypique Syndrome ASPERGER Syndrome de RETT Troubles désintégratifs de l enfance

3 TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT Autisme infantile Autisme typique Syndrome d Asperger Syndrome de Rett Troubles désintégratifs de l enfance Autisme atypique Début avant 3 ans. Perturbations de la communication, de la socialisation et intérêts restreints. 30% des enfants régressent entre 18 et 24 mois (surtout langage et sociabilité) Proche de l autisme infantile, mais pas de retard de langage et pas de retard mental. Diagnostic souvent plus tardif. Presque exclusivement des filles. Régression entre le 6 et le 18 mois. Stéréotypies des mains. Lié à une mutation du chromosome X Régression cliniquement significative (langage, socialisation) avant l âge de 10 ans. Période de développement normal au moins jusqu à 2 ans. Retard mental sévère. TED Non Spécifié Diffère par la symptomatologie (tableaux incomplets) ou par l âge de début.

4 QUELQUES MYTHES - «l enfant vit dans un autre monde» - «il ne veut pas parler»... - «c est un blocage». - «c est la faute des parents»...

5 QUELQUES CHIFFRES à personnes autistes en France Autisme : 10 à 20 pour naissances TED : 60 pour naissances 4 garçons pour 1 fille Intelligence normale : Avant 70 à 80 % de déficience. Aujourd hui 50%. Problème d évaluation.

6 1/3. ALTÉRATION QUALITATIVE DES INTERACTIONS SOCIALES Fuite du regard Expressions faciales Impression de surdité au monde environnant Absence d intérêt envers autrui (retrait), pas de partage d intérêt Refus du contact corporel

7 2/3. ALTÉRATION QUALITATIVE DE LA COMMUNICATION ET DU LANGAGE Retard ou absence totale de langage Si langage : Retard important d acquisition (souvent vers 5 ans) Modification de l intonation Inversion pronominale (je tu) Echolalie immédiate ou différée Pas de valeur de communication du langage, peu de langage social, ne maintien pas et n engage pas de conversation

8 3/3. INTÉRÊTS RESTREINTS ET COMPORTEMENTS Intérêts particuliers et restreints Rituels spécifiques, habitudes rigides Mouvements stéréotypés (battements ailes, postures)

9 3/3. INTÉRÊTS RESTREINTS ET COMPORTEMENTS Utilisation non fonctionnelle des objets, exploration étrange (renifle, regarde de près, secoue) Pas de jeux symboliques

10 «Peu importe la raison pour laquelle j adorais tourner sur moi-même ou faire tourner des pièces ou des couvercles ronds, en rond, en rond. Intensément occupée par le mouvement de la pièce ou du couvercle qui tournait, je ne voyais ni n entendais rien. Les gens autour de moi étaient transparents. Aucun son ne me détournait de ma fixation. C était comme si j était sourde : même un bruit fort et soudain ne me faisait tressaillir hors de mon monde. En revanche, lorsque j étais dans le monde des autres, j étais hypersensible aux bruits.»

11 AUTRES SIGNES FRÉQUENTS Retard dans le développement psychomoteur Trouble de l alimentation Trouble du sommeil Troubles sensoriels Difficultés dans l acquisition de la propreté

12 LA RECHERCHE Les origines possibles

13 UNE ÉPIDÉMIE? Augmentation du nombre de cas d autisme infantile sur une période donnée En 1996 : 4 à 5 cas pour En 2007 : 20 pour Études sur vaccin ROR pas d effet Étude sur le Mercure qui a été utilisé pour stabiliser les vaccins pas d effet Pays sans vaccin : même proportion d enfant autiste

14 GÉNÉTIQUE Récurrence chez les apparentés du 1er degré : 2-5% 50 à 100 fois la prévalence de la population générale Etudes chez les jumeaux : Vrais jumeaux : 82% Faux jumeaux : 10% Donc participation génétique évidente mais part environnementale également (in utéro par exemple)

15 MALADIE MULTIGENIQUE - Plusieurs gènes en cause - Chaque gène a un effet faible

16 COGNITION Théorie du traitement de l information Déficit de l encodage sensoriel Caractère incohérent de l environnement Théorie cohérence centrale Compréhension par détails / non globale (exemple : Visage) Monde fragmenté Théorie fonctions exécutives Difficultés dans la planification, l organisation, l anticipation

17 FONCTIONNEMENT CÉRÉBRALE M. Zilbovicius - Autisme infantile = anomalies cérébrales fonctionnelles et anatomiques localisées dans régions temporales supérieures - Diminution débit sanguin qui suit le sillon temporal supérieur (mis en évidence dès 1998)

18 FONCTIONNEMENT CÉRÉBRALE (SUITE) - Anomalies présentes chez 80 % des enfants avec autisme et corrélée avec la sévérité de l autisme (ADI) - Régions très impliquées dans la perception du mouvement, de la voix, la reconnaissance, l interaction et la compréhension d autrui.

19 Le regard dans l autisme Klin et al., 2002

20 Le regard dans l autisme Pelphrey et al., 2002

21 CONSEILS Parler clairement et lentement. Ne pas submerger l enfant d informations variées. Donner des exemples, faires des démonstrations. Les enfants sont plus à l aise avec le concret. Décomposer les tâches. Ne pas leurs donner plusieurs consignes en même temps. Prévoir plus de temps pour réaliser un exercice ou une évaluation (ou réduire la longueur ou la quantité des exercices). Les enfants autistes sont plus lents.

22 CONSEILS (SUITE) Être ferme et précis sur le travail attendu. Les enfants autistes peuvent ne pas s investir dans un travail que ne les intéresse pas. Des attentes fermes doivent être formulées. S appuyer sur leur excellente mémoire. Les enfants autistes ont une mémoire impressionnante qui contraste avec leurs capacités de compréhension. Prévoir des activités variées et courtes, le plus imagées possibles. (Difficultés attentionnelles)

23 CONSEILS (SUITE) Trouver un signe, un pictogramme, un geste qui sera utilisé pour rappeler à l enfant de se calmer. Dans un souci d autonomie, préparer et structurer les activités que l enfant doit travailler. Les enfants autistes ont des difficultés avec la notion de temps, de durée, et en général avec l'organisation séquentielle. Être le plus clair et concret possible dans l utilisation du langage oral, ne pas utiliser de d expression métaphorique.