Première édition et Premier défi de taille

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3 Première édition et Premier défi de taille A près de nombreuses tentatives, enfin une revue entièrement consacrée aux Ingénieurs Statisticiens Economistes! Fruit d un travail de longue haleine débuté depuis des années, cette revue se veut un relai de transmission entre les ISE en activité et ceux en formation. En évoquant tous les sujets qui ont trait au métier d ingénieur statisticien économiste, elle espère répondre aux attentes de tous. Pour sa première édition, la revue «L ISE» se lance un défi et non des moindres : celui de lever un coin de voile aux questions que se posent de nombreux élèves ISE encore sur les bancs: Que peut faire concrètement un ISE à la fin de sa formation? Arrive t-il à s insérer aisément dans le milieu professionnel? Doit-il encore parfaire sa formation? Un dossier spécial est consacré à ces interrogations oh combien légitimes. A travers des interviews et des recherches élaborées avec professionnalisme et soin, il sera fait état des aptitudes des ISE et de leurs positions dans le marché de l emploi. Par ailleurs, une rubrique relatera certains travaux empiriques réalisés par les ISE en troisième année de formation, histoire de montrer le savoir-faire ISE. Cette revue ne pourra pas survivre sans votre soutien. Envoyez nous vos commentaires, vos suggestions et vos articles pour l améliorer. Et, surtout n oublions pas: La compétence s acquiert ; elle ne s improvise pas! Ama Kouao Elève en ISE 3, Rédactrice en chef

4 SOMMAIRE Juillet 2011 L association Les mots du président de l association P5 L école Entretien avec M. N guessan Koffi, Directeur de l ENSEA P6 Paroles d experts Comment décrocher un emploi? Vers les prouesses de l Inde P8 P9 Dossier spécial LES COMPETENCES DE L ISE P Entrevue avec le Directeur des études de la division ISE P profils de carrière: L ISE et le monde de finance/ Focus l ISE et les marchés boursiers P14 L avis de l expert : M. A. Karamoko, FX trader 3 - Les compétences acquises en fin de formation / Ce que peut faire un ISE en banque / P19 L ISE et les systèmes éducatifs / P20 P18 P14 P Des outils statistiques à l étude de phénomènes économiques P Parcours professionnels P24 Esprit d entreprise YEOMBLEY ou l histoire d un projet salutaire P31 A vos plumes Conseils & infos 1 - La fouille de données au service de la décision P Analyse du crédit à l économie en Côte d Ivoire de P à Impact of remittances on growth in WAEMU by using generalised method of moments Réussir son stage/bravo aux ISE3/La semaine de l expert P33 P32 P36 Top potins Un ISE peut vraiment tout faire... P39 4

5 L association Les mots du Président de l association S ir Isaac Newton disait : «Si j ai vu plus loin que les autres, c est parce que je me suis hissé sur les épaules de géants». Si l association qui regroupe l ensemble des Ingénieurs Statisticiens Economistes de l ENSEA (Abidjan) a pu atteindre ce niveau aujourd hui, c est parce qu elle a été impulsée par des «géants». C est pourquoi, je voudrais en ce moment si important de notre association avoir une pensée spéciale pour toutes ces personnes qui ont vite compris que c est seulement dans la synergie de nos compétences que nous pourrions réussir notre mission : Relever le défi du développement de l Afrique. Je pense particulièrement à ceux qui m ont précédé à la tête de cette majestueuse et prestigieuse association : AGOU Gomez ( ), AN- GOUA Landry ( ), SYLLA Mohamed ( ), DOUKOURE Serge ( ). Cinq années après sa création, la division des Ingénieurs Statisticiens Economistes continue sa marche vers la consolidation effective des liens, la promotion et la vulgarisation de son Label. Le point de convergence de tous ces objectifs, après une série finie d actions, est la constitution d un réseau fort regroupant tous les ISE. Certes, nous sommes plus proches du début que de la fin de ce processus, mais je crois en l avenir et reste profondément convaincu que nous atteindrons cet optimum. Saint-Jérôme A. Koffi, ISE 2011 Je voudrais pour finir, au nom de tous les ingénieurs de la 22ème promotion des ISE, remercier sincèrement M. Marcel Zadi Kessi, pour avoir accepté de nous accompagner dans cette merveilleuse et passionnante aventure. Merci également à notre cher aîné Mr Koffi Koffi Paul, Ministre délégué à la défense de la République de Côte d Ivoire pour sa disponibilité et son soutien permanent. Aussi, voudrais-je de façon très spéciale remercier Mr Koffi N guessan, directeur de l ENSEA pour les efforts inlassables qu il ne cesse de fournir en vue de la formation des statisticiens africains. Enfin, qu il me soit permis de dire un grand merci à tout le corps professoral de l ENSEA, plus particulièrement à Mr Kouadio Hugues, directeur des études des ISE. Merci à tous et à toutes Vive l ENSEA, vive l expertise, vive la division ISE

6 L école Cela fait déjà cinquante (50) ans que l ENSEA d Abidjan a été créée. Cinquante (50) ans d un management hors du commun! Sa renommée, elle le doit à un grand homme : M. N guessan Koffi, dont le sérieux et le dynamisme ne font l ombre d aucun doute. Il nous livre ici des conseils avisés. TEXTE L. COULIBALY et V. DEZA (ISE1). le directeur, cette année verra le cinquantenaire de l ENSEA. En même temps, elle connaitra la production de la première revue de la division ISE dénommée «L ISE». uels mots pouvez-vous dire à ce sujet? Je voudrais vous feliciter pour cette initiative, parce qu en Afrique ce qui manque le plus ce sont des carnets de correspondances. La revue que vous creez, sera un instrument qui permettra de fera connaitre, d une part le metier du statisticien et d autre part les programmes que nous delivrons ici au sein de l ecole avec leurs aboutissements possibles. La revue aura donc pour ouvrage de faire etat de tout cela et d orienter les employeurs possibles sur ce qu un ISE et un statisticien en general peut apporter a une entreprise. Pour cela, cette revue doit etre geree de façon scientifique et transparente afin d assurer une certaine perennite. Il ne faudrait pas en effet que cette aventure s arrete apres votre generation. Il faut qu a l instar des autres revues qui sont diriges par des etudiants des grandes ecoles d ail6 leurs, cette revue puisse faire autorite non seulement en Cote d Ivoire, mais aussi dans toute la sous region. En outre, Il faut qu elle soit une tribune pour les travaux qui seront faits par les etudiants. Souvent, les stages de deuxieme annee donnent lieu a la redaction de rapports qui ont de hautes portees scientifiques. La revue permettra ainsi de faire connaître ces travaux de recherche. C est par consequent une excellente initiative et la direction de l ecole ne peut que la soutenir. Je crois que c est un plus que nous pouvons peut-etre ajouter a ce que nous avons realise a l occasion des bilans que nous presenterons au cinquantenaire de l ecole les 16, 17 et 18 novembre Ce cinquantenaire sera organise pendant 3 jours et nous ferons le bilan apres 50 ans, de ce qui a le mieux ou le moins bien marche. Donc, je ne peux que vous encourager et vous demander de concevoir la direction de la revue de maniere a ce qu il y ait une passation de charge entre les promotions pour que cela puisse perdurer dans le temps. Encore une fois, je voudrais vous feliciter. Vous avez tous les encouragements de la direction de l ecole. La Côte d Ivoire vient de sortir d une importante crise et à cet effet, quel peut être l apport des ISE dans le repositionnement et le redressement du pays au niveau de la sousrégion? Premierement, je voudrais exhorter tous les eleves de cet etablissement a s investir dans leur formation et deuxiemement, une fois le diplome obtenu, a cultiver les valeurs qui y ont ete enseignees. Notre pays sort d une crise relativement longue et vous etes temoins de ce que les fondements economiques du pays sont relativement detruits a un certain niveau. Votre role sera d aider l administration a sa reconstruction en definissant des strategies economiques qui portent et qui favorisent une grande rentabilite des projets. Dans l administration, l ISE peut organiser, administrer, et contribuer a des etudes economiques et financieres de grande portee pour permettre aux decideurs de comprendre la situation. Je pense qu a tous les stades de la gestion economique, l ISE a sa place. Aussi, a-t-il un grand role a jouer dans la production des donnees pour que le diagnostic de la situation soit clair. Quelles sont les faiblesses du

7 L école «Ce cinquantenaire sera organisé pendant 3 jours et nous ferons le bilan après 50 ans, de ce qui a le mieux ou le moins bien marché» pays, quels sont les potentiels sur lesquels on peut se baser pour reba tir l e conomie? Il y a des e valuations a faire a des stades diffe rents pour l exe - cution des programmes de gouvernement ou des entreprises. Dans une telle situation, l ISE permet d avoir une bonne visibilite de la situation actuelle mais aussi de l avenir. ue peut représenter cette revue tant pour les ISE que pour l école sans omettre l ensemble des étudiants ISE encore sur les bancs et quels conseils pouvez-vous donner à tous les ISE? Premie rement, il faut noter que les e le ves de la division ISE qui constitue la division phare de cette e cole se comportent correctement et je voudrais les fe liciter. Cette anne e par exemple, les ISE se sont investis dans la pre paration au concours des e le ves des autres divisions et les re sultats ont e te tre s satisfaisants. C est une marque de solidarite entre les e tudiants d un niveau relativement e leve et ceux qui ont un niveau un peu moyen. Deuxie mement apre s l e cole, me me s il est vrai que la formation est de tre s bonne qualite, je souhaite que les ISE restent toujours humbles parce que le monde professionnel est relativement difficile et souvent l humilite paye. C est d ailleurs le conseil que je donne chaque anne e a la promotion sortante. C est vrai qu ils sont relativement sollicite s sur le marche du travail, ce qui entraine un certain turnover ou une certaine instabilite a leur niveau. Lorsqu ils ont de bonnes propositions surtout dans des entreprises prive es, ils ont tendance a laisser un poste pour un autre, a la faveur d une diffe rence de re mune ration souvent pas tre s grande. Ce que moi je leur conseille, c est de savoir construire leur vie professionnelle. S ils y parviennent dans quelques anne es, on aura de nombreux ISE a des hauts niveaux de gestion de l administration comme c est le cas actuellement au niveau du gouvernement ou deux ISE sont membres et je voudrais profiter de votre tribune pour les fe liciter et leur exprimer notre disponibilite pour les accompagner dans leurs diffe rentes missions. Je pense qu a tous les stades de la gestion e conomique, l ISE a sa place. Je souhaite que vous tous soyez efficaces. Je crois que c est par ce comportement que l e cole et la Division seront parfaitement connues. uelles suggestions pouvezvous nous faire quant à cette première revue? Quelles visions doit-elle incorporer? «A tous les stades de la gestion économique, l ISE a sa place» D abord pour re sumer ce qui a e te de ja dit, la revue L ISE permettra a l e cole d avoir un instrument comple mentaire avec le monde du travail, les candidats potentiels a nos concours et avec tous ceux qui aspirent un jour a utiliser la statistique dans l exe cution de leurs ta ches quotidiennes. C est un instrument qui permettra a l e cole de nouer des liens avec le reste du monde. Il faut qu une bonne politique de communication et de distribution soit mise en place pour que cette revue soit connue et j attends que la revue montre clairement ce que l ENSEA sait faire pour le monde du travail, les autorite s gouvernementales, les gestionnaires des appareils e conomiques et statistiques. Je souhaite la mise en place d un comite de re daction et d un comite scientifique. La direction vous accompagnera parce que nous estimons que c est une œuvre e clatante et que cela est une bonne initiative de votre part. Je crois que l attente de l e cole est d avoir des e le ves qui entreprennent et qui participent a la gestion. Dans les pays en de veloppement comme les no tres, ce genre d initiative doit e tre soutenu. On entend dire souvent que «L ENSEA, c est l efficacité dans la discrétion». Comment, pouvons-nous être vraiment efficaces, tout en arrivant à rester discrets? L efficacite dans la discre tion, c est l ide e d un e tudiant qui a e te reprise a notre compte. Cela signifie qu il n est pas ne cessaire de faire des manifestations intempestives qui re unissent sur le site des personnes qui n ont pas grand chose a voir avec l e tablissement. En fait, notre but, c est d e viter de politiser davantage l e cole. Je suis fier de tous les e le ves qui sont rentre s ici car ils y sont rentre s par leur propre travail et non sur l instruction de quiconque. Notre ro le, c est de former une jeunesse dynamique et se - rieuse et comme notre taux de cho - mage est tre s proche de ze ro, je me dis que notre slogan n est pas un slogan de magogique. INTERVIEW REALISEE PAR INTERVIEW REALISEE PAR E. AMARI et S. ABOGNE (ISE 2)

8 PA R O D E X P Paroles d experts M. Patrick Dollou ISE 2010, Expert à VICTORY S CONSULTING, Côte d Ivoire Comment décrocher un emploi? est impressionnant d assister a la bataille acharne e que se livrent les demandeurs d emploi Ivoiriens. Ça l est encore plus de s apercevoir qu en marge de cette concurrence, l Inge nieur Statisticien Economiste demeure prise dans des domaines varie s. Ceci re sulte du travail de tous les ISE, qui ont su marquer de leur empreinte les entreprises ou ils ont exerce. Il y a suffisamment de places sur le marche de l emploi pour tout le monde, du moins foi des diffe rentes offres que j ai reçues. Il y a du travail pour la main d œuvre qualifie e. Chez nos promotionnaires a l e tranger, le son de cloche est le me me. Toutefois, au-dela du diplo me, l un des principaux challenges a relever pour se rendre beaucoup plus compe titif, c est de se valoriser par son CV. Il vous repre sente aupre s de toute entreprise et doit de fait se placer naturellement «au dessus de la pile». Il y a un rigoureux travail a faire a ce sujet. Pour ma part, a ce jour, toutes les entreprises auxquelles mon CV a e te transmis m ont contacte ; ce n est pas le fruit du hasard. Le second e le ment, sur lequel je souhaite attirer votre attention est relatif a l une des de cisions les plus de terminantes de votre vie : votre choix de carrie re. L Analyse en Composantes Principales nous enseigne un principe fondamental : deux individus ne se ressemblent que par rapport a des variables (crite res). Ainsi, la ressemblance entre deux personnes dans une affaire criminelle ne sera pas la me me que s agissant d un proble me de sante. Il en est de me me pour vos carrie res professionnelles. La formation a l EN- SEA vous donne en effet un panel impressionnant de capacite s que vous n utiliserez certainement pas de la me me façon selon les carrie res que vous suivrez. Cependant, le plus important, c est d e viter le suivisme et la passivite et de choisir soi-me me les «variables-cle s» qui de termineront son parcours professionnel. Une fois choisies, il importe de mettre le temps a profit pour de velopper ses connaissances et compe tences sur les questions lie es ; le cho mage frictionnel est a mon sens la meilleure pe riode pour le faire. Dans mon domaine d activite actuel (strate gie), la vision constitue le de but et la finalite de toute action. Se donner une vision inspire des objectifs et des actions. De me me, je voudrais vous conseiller, avant toute recherche d emploi, de vous donner une vision claire et pre cise de votre carrie re. Qu est ce que je veux faire? Ou me vois-je dans cinq ans? A partir de ce moment, toute de cision, tout choix sera guide par les re ponses que vous aurez donne es a ces deux questions et devra contribuer a la re alisation de votre vision. Personnellement, je de cline toute offre d emploi allant contre les choix strate giques que j ai ope re. Je de sire qu il en soit de me me pour vous. La diffe - rence entre ordinaire et extraordinaire, c est un petit «extra». Je vous souhaite d utiliser efficacement ce «extra» au matin de votre carrie re afin de la rendre exceptionnelle. Commencez par votre vision. 8

9 Paroles d experts L E S E RT S M. Ruffin Z. Adja ISE 2010, Analyste marketing à JOHN WALKDEN, Benin Vers les prouesses de l Inde lors que certains avaient pre dit qu elle ferait date dans l histoire e conomique de ce XXIe sie cle, l affaire n avait pas fait grand bruit. L avait-on passe e sous silence? Les faits remontent au 25 mars Ce jour-la, a Londres, Ford ce dait a Tata Motors, le ge ant industriel Indien, deux de ses plus prestigieuses marques, Jaguar et Land Rover, qu il avait lui -me me rachete es a ses constructeurs britanniques plusieurs anne es auparavant. Les affaires e tant ce qu elles sont, l identite de l acheteur n a aucune importance de s lors que la demande exprime e par ce dernier e tait couple e avec un substantiel pouvoir d achat. La transaction fut re alise e pour la coquette somme de 2 milliards et les deux marques avaient e te vendues avec leurs usines, leur personnel, leurs bureaux d e tudes, leur management, leurs marche s et leurs de cennies d expe rience. Si l identite de l acheteur n a aucune importance, dans le cas d espe ce, elle en a pour nous si longtemps habitue s a voir des entreprises, fierte s de nos e conomies nationales, tomber dans l escarcelle de grands groupes industriels occidentaux. Car c est quand-me me l Inde, aujourd hui puissance e mergente mais ex territoire colonial britannique qui rache te deux fleurons de l industrie de l ex me tropole. Pour prendre des exemples tire s de nos re alite s, c est comme si la COBACI ou la BIAO prenait le contro le de la Socie te Ge ne rale ou de BNP Paribas et le groupe SODECI-CIE celui de GDF ou de Veolia. L Inde, il faut le souligner, est coutumie re de tels coups d e clat, on se souvient qu un autre indien, Mittal Steel, avait absorbe l europe en Arcelor en juillet Ford, lui, e tait devenu le premier industriel euroame ricain-blanc a ce der ses marques parmi les plus ce le bres a un autre industriel venu du Tiers-Monde et qui, par le truchement du transfert de technologie, pourrait a terme devenir un de ses plus redoutables concurrents. Mini re volution tout de me me! Vous voudrez bien en convenir. Plus re cemment et plus proche de nous, l Inde a encore refait parler d elle ; cette fois par le biais du deuxie me sommet Afrique-Inde les 24 et 25 mai Mais la aussi, le battage me diatique autour d un autre sommet, celui-la du G-8 de Deauville, a e clipse le premier. Si de la rencontre de Deauville, l Afrique subsaharienne n a rien obtenu hormis les sempiternelles promesses dont la re alisation est sans cesse renvoye e au lendemain, ve ritable de ictique temporel, le sommet Afrique-Inde a, quant a lui, tenu ses promesses en accouchant de propositions concre tes. C est en Afrique que l Inde fera son marche. En e change de quoi, elle accordera des pre ts conse quents aux pays africains et soutiendra le de veloppement de certains secteurs comme l informatique ou la sante. S'il fallait citer un pays africain privile gie par les investisseurs indiens, ce serait le Ghana. En 2008, les investissements indiens y fro laient la barre du milliard de dollars avec des usines de tracteurs, des acie ries, des cimenteries ou encore une forte pre sence dans le tourisme et l'agriculture. Et si le re veil de l Inde avait sonne? A l instar de la France, la Chine, le Bre sil et plusieurs autres, elle a aussi son sommet avec l Afrique. Il ne faut pas que s en re jouir car les autorite s indiennes ne privile gieront que les inte re ts de leur nation ; a nos dirigeants de faire pre valoir les no tres. Il ne faut pas non plus en avoir peur car, en de finitive, il n y a pas de menaces, il n y a que des opportunite s. L expansion indienne a encore de beaux jours devant elle.

10 Cet homme talentueux dont le brillant parcours ne laisse personne indifférent, a été le premier à émettre l idée de la création d une revue des ISE. Si aujourd hui, cette revue voit le jour, c est grâce à M. Paul Koffi Koffi. LE DEFI DE DEVELOPPEMENT EN COTE D IVOIRE Cet ouvrage fait le bilan économique des quarante -six (46) ans d indépendance de la Côte d Ivoire, marqués par des périodes de croissance et de récession, mais aussi par des crises politiques extrêmes dont le coup d Etat du 24 décembre 1999, et la rébellion armée du 19 septembre

11 Dossier spécial

12 Dossier Spécial ENTREVUE AVEC Hugues Kouadio Docteur en Macroéconomie, ISE de la promotion 1998, Directeur actuel des études de la division des Ingénieurs Statisticiens Economistes La qualité de toute formation repose inexorablement sur les stratégies avisées entreprises par la direction des études qui la conduit. Le Docteur Hugues Kouadio est, depuis plusieurs années déjà à la tête de la direction des études de la division ISE. Il nous livre ici son point de vue sur la valeur du produit ISE. INTERVIEW REALISEE PAR SALOMON INANE & JEAN-STEPHANE KOFFI M onsieur le Directeur des études, pouvezvous nous dire quand et comment la division ISE a-telle été créée? La division ISE a e te cre e e en Afrique, pre cise ment en Co te d ivoire en La premie re promotion est sortie en Au de part, les pays africains n e taient a mesure que de former les AT, les AD et les ITS. Les ISE africains e taient forme s par le Centre Europe en de formation des Statisticiens e conomistes pour les pays en voie de de veloppement (CESD) mais au sein de l Ecole Nationale de la Statistique et de l Administration Economique (ENSAE) de Paris. Par la suite, il devenait ne cessaire, non seulement d accroître l effectif des ISE forme s, mais aussi de re duire les cou ts inhe rents a la formation de ces cadres. C est donc tout naturellement, qu il fut de cide d effectuer, en Terre Africaine, la formation d inge nieur statisticien e conomiste. L ENSEA fut de signe e, a la suite d une analyse, comme l e cole qui devrait abriter en son sein la premie re promotion de la division ISE qui, en ce temps, comptait un maximum de 10 e le ves. uel était l objectif visé au travers de l ouverture de la filière ISE à l ENSEA? La division des Inge nieurs statisticiens e conomistes a e te cre e e dans le but de re pondre au besoin des administrations des diffe rents pays africains de disposer d e conomistes et de statisticiens de haut niveau. Ce besoin s e tait fait sentir au lendemain des inde pendances de ces pays, lorsqu il devenait plus qu indispensable de produire des statistiques fiables. Par ailleurs, il e tait question de fournir a l Afrique, en leur communiquant une excellente formation en e conomie quantitative, des hommes et des femmes capables d apporter des solutions concre tes aux proble mes de de - veloppement. Cependant, il n en demeure pas moins que les inge nieurs qui sortent de l ENSEA sont autant utiles dans le secteur prive que dans l administration publique, vu le caracte re pluridimensionnel des connaissances acquises au cours de la formation. uelle est la vision actuelle de la direction des études? Plus qu une e cole, un esprit ; telle est la vision de l ENSEA dans laquelle s inscrit, bien entendu, la direction des e tudes de la division ISE. Notre mission, a la fois simple et se rieuse, consiste a faire de nos e le ves des personnes accomplies, dote es de valeurs morales et intellectuelles. Pour ce faire, nous leur inculquons l esprit de discipline qui se traduit par un contro le strict des retards et des absences. En plus de cela, le personnel enseignant ame ne ces futurs cadres a maitriser des outils statistiques et e conomiques pointus, afin de leur permettre d e merger dans presque tous les domaines d activite. L inge nieur statisticien e conomiste forme a l ENSEA n a, e galement, aucune difficulte a travailler dans des conditions de fort stress gra ce au rythme e leve d e tude que nous imposons a tous nos e le ves. Nous sommes confiants quant a la qualite du produit ISE vu tout le bien qu on en dit partout en Afrique, et me me dans le reste du monde. Pourquoi la direction des études a-t-elle opté tout dernièrement pour le système LMD et comment cela est-il mis en œuvre? 12

13 Dossier Spécial C est un syste me de formation calque sur le fonctionnement e ducatif anglosaxon et qui autorise trois niveaux de sortie, notamment la licence, le master et le doctorat. Il a e te re cemment adopte par plusieurs pays europe ens, et l ENSEA qui se veut compe titive sur le marche de l «intelligencia» mondiale, ne pouvait rester en marge. Inte - grer le syste me LMD a la formation des inge nieurs statisticiens e conomistes poursuit un objectif d harmonisation internationale des diplo mes obtenus. Ceci afin de permettre aux ISE, de sireux de poursuivre leur formation audela des frontie res de l Afrique, de le faire sans ambiguîte s. A ce sujet, il serait opportun de pre ciser que le diplo me d ISE, toujours en vigueur, est e quivalent au niveau BAC+6, ce qui est diffe rent du Master qui, lui, correspond au BAC+5. En vue de rendre effectif le syste me LMD au sein de la division ISE, la direction des e tudes a du transformer le contenu de la formation en unite s d enseignement et de cre dits. Ce syste me a e te mis en place cela fait de ja deux ans et il s accompagne d une pre sentation des bulletins en semestres et unite s d enseignement valide es ou non. ue souhaiteriez-vous dire aux ISE1 et aux ISE2? Ce que je pourrais leur dire, c est d avoir confiance en leurs capacite s. Ils ont e te recrute s parmi un grand nombre de candidats, par la voie d un concours tre s se lectif. Ils ont par conse quent tout le potentiel intellectuel requis pour suivre la formation d inge - nieur statisticien e conomiste. Ensuite, ils doivent e tre conscients qu ils font de sormais partie d une e lite en nombre restreint charge e d œuvrer pour le de veloppement de notre continent. En tant que tels, ils ont l obligation de se mettre au travail afin d e tre a la hauteur des attentes des pays africains. Par ailleurs, je voudrais les encourager au parfait maniement des langues dont l anglais, au de veloppement personnel, a la participation aux activite s extra-scolaires, autant d e le - ments qui assure ment feront d eux des cadres complets. «Nous sommes confiants quant à la qualité du produit ISE» uels conseils pratiques pouvez-vous donner aux ISE en 3 ème année qui seront bientôt confrontés au marché de l emploi? Aux e le ves ISE en troisie me anne e, je voudrais d abord exprimer toute ma fierte. Ils ont beaucoup de qualite s auxquelles il a e te ajoute une formation de grande valeur. Il leur appartient, a pre sent, de faire fructifier ce tre sor qu ils ont reçu de la part des enseignants et de tout le personnel administratif de l e cole. Je tiens ensuite a leur rappeler qu ils font partie d une famille dont la force de pend essentiellement de l image ve hicule e par ceux qui sont de ja en activite. Alors, c est un devoir de qualite du travail effectue qu ils ont envers tous les membres du re seau ISE, me me si le niveau de compe tence requis sur le marche de l emploi est ge ne ralement bien en-deça de leur qualification. Enfin, la crise qu a traverse e notre pays e tant termine e, je sais que la prochaine promotion sortante des ISE sera au cœur du redressement de l e conomie ivoirienne. C est la confiance que nous portent tous nos partenaires, quant a la qualite du produit ISE, qui me confe re une telle assurance.

14 profils de carrie re : L ISE ET LE MONDE DE LA FINANCE Les temps ont changé. Comme pour tous les autres secteurs importants de l économie, il est devenu difficile, voire impossible de faire de la finance sans la statistique. Alors, quelles seraient réellement les opportunités de carrière de l ISE dans ce domaine? HIGHLIGHT : L ISE, acteur du marché boursier? ECRIT PAR ECRIT PAR SALOMON INANE & DESIRE DOFFOU (ISE 2) 14

15 P re s de seize (16) anne es apre s les inde pendances, l Afrique subsaharienne francophone connaissait sa premie re bourse des valeurs avec la cre ation de la BVA (Bourse des Valeurs d Abidjan) en Cette partie de notre continent venait ainsi d effectuer un pas de ge ant dans le processus de de veloppement de son appareil financier, tout comme le reste de l Afrique d ailleurs. Ce progre s rend possible la pratique de certains me tiers de la finance sur le continent noir, me tiers qui e taient uniquement exerce s dans les pays de veloppe s autrefois. C est le cas du trading, secteur important de la finance de marche, et sans doute le plus en vue actuellement. L inge nieur statisticien e conomiste voit alors son champ de compe tences s e largir. Il peut de sormais appliquer, en Afrique et a bon escient, nombre d outils pointus mis a sa disposition au cours de sa formation. Un ISE peut-il e tre trader? Avant de re pondre a cette question, certaines interrogations me ritent d e tre souleve es. Quel e tat des lieux pour les marche s financiers africains? Qu est-ce qu un trader et comment le devienton? Par ailleurs, dans quels autres domaines de la finance l ISE pourrait-il e voluer et ainsi contribue efficacement au de veloppement de l Afrique? profils de carrière LES MARCHES BOURSIERS AFRICAINS Avant de commencer a s e taler longuement sur le marche boursier africain, pourquoi ne ferions-nous pas un peu d histoire? La notion de bourse est apparue a l e poque de la Rome antique. D ailleurs, serait-ce par hasard que la premie re bourse en tant que lieu re serve aux transactions portant sur des titres est cre e e par les italiens a Anvers en 1460? Bien su r que non. Au fil des sie cles, les choses ont e volue, nous sommes passe s des marche s ou des hommes vocife raient leurs ordres d achat a des marche s e lectroniques. Ce fut la de mate rialisation des titres, Un trader en environnement électronique Dossier Spécial l e re du trading e lectronique. L Afrique ne pouvait e videmment pas rester a la traîne, me me si la modernisation de la plupart de ses places boursie res a e te lente. Cependant, il existe toujours de grandes diffe rences entre les marche s boursiers africains et ceux du reste du monde. A ce sujet, l une des manie res les plus fre quentes de caracte riser une place boursie re est d en e valuer la capitalisation boursie re. Il s agit en fait de la somme des capitalisations des socie te s cote es sur la place boursie re en question. L Afrique dispose de 20 bourses. Leur capitalisation totale, en 2006, de passait le ge rement les 950 milliards de dollars. La Johannesburg Stock Exchange (JSE), qui est la plus importante place boursie re de notre continent, re ussit a atteindre en 2006 une capitalisation de milliards de dollars en assurant la cotation de 427 compagnies. L Afrique de l ouest compte en son sein trois bourses, a savoir celle du Nige ria, du Ghana et la bourse re gionale des valeurs mobilie res (BRVM) qui, il faut le dire, est la seule bourse re gionale au monde. La re - gion subsaharienne, BON A SAVOIR... L a finance de marche est le secteur de la finance qui concerne le fonctionnement des marche s financiers et les ope rations s y de roulant. Il s agit en fait des e missions, ope rations et transactions portant sur des titres de financement et de placement et sur leurs de rive s. La finance de marche attrait e galement a l e valuation des prix potentiels et des risques des diffe - rents actifs susmentionne s. A ce stade, il convient d e nume rer les principaux marche s financiers. Celui qui arrive en te te du classement en ce qui concerne les volumes ne gocie s, c est le marche du taux d inte re t qu il est d usage de se parer en marche mone taire et marche obligataire. Des statisticiens jugent re aliste d estimer a 8000 milliards de dollars le volume global ne gocie au quotidien sur ce marche. Il est suivi du marche des changes ou Forex, puis enfin du marche d actions et des indices boursiers. Bien que ce dernier marche capture l imagination du public, il n est qu un nain face aux autres marche s avec un volume total quotidien d environ 500 milliards de dollars. Cependant, les actions et indices boursiers ont une volatilite supe rieure aux autres titres. Cela requiert, bien entendu, qu il y ait sur les bourses des acteurs ayant une parfaite connaissance du syste me financier afin d e viter tout de rapage.

16 Dossier Spécial I l n y a pas de chemin tout tracé en la matière. Seulement, certaines qualifications facilitent plus ou moins la pratique du métier de trader professionnel. Ce job est accessible à partir d'un bac + 5 : école de commerce, école d'ingénieurs, institut d'études politiques IEP, DESS en mathématiques, DESS en finance, master, mastère. Par ailleurs, il existe aussi des voies alternatives pour accéder à cette profession. La première est de devenir assistant trader, poste qui attire souvent les stagiaires et qui prédestine à la profession de trader. L'objectif est clairement de se former en apprenant sur le terrain. Généralement, une certaine liberté est laissée à l'assistant trader. La seconde voie est celle du middle, back office ou encore du risk management. Le cadre est différent mais les exigences en termes de diplômes sont beaucoup plus raisonnables. Les assistants gestionnaires de backoffice peuvent même être recrutés avec un bac + 2 en comptabilité. bien qu ayant connu une croissance de 525% de 2002 a 2006, reste a une capitalisation assez faible de l ordre de 50 milliards de dollars. Au vu de ces chiffres, la conclusion est claire. L Afrique n a pas les meilleures places boursieres au monde. Pour preuve, la JSE n est qu a la 16eme place en ce qui concerne le classement de l espace boursier mondial. A la tete de ce classement se trouve le New York Stock Exchange avec milliards de dollars en termes de capitalisation emanant de societes cotees. Les marches financiers africains ont pourtant connu une importante ascension et de solides performances qui depassent de loin celles de plusieurs places financieres emergentes et developpees. Au cœur d un tel progres se trouvent des Hommes, les acteurs du marche financier africain. Parmi eux, les traders. Quel est leur role dans un environnement aussi evolutif que celui de la finance de marche? Le metier de trader est-il le meme independamment du fait que l on se trouve en Afrique ou partout ailleurs? Une telle profession est-elle vulgarisee dans les pays afri- La Bourse Régionale des valeurs Mobilières (Abidjan) C est pas sorcier finalement, non? PAR SALOMON INANE 16 Salle de marché de la New York Stock Exchange (NYSE) cains ou peut-etre les africains preferent-ils l exercer dans les pays developpes? Le trading n a vraiment pas fini de susciter inquietudes et controverses. LES MISSIONS DU TRADER Trader, broker, opérateur de marché Tous ces termes en font rever certains. Le mot «trader» vient de l anglais «trade» qui veut dire echange, commerce. Un trader est donc un individu qui negocie des titres, au service d une grande banque ou d une societe de bourse. Ces recentes annees, les medias ont vehicule une image quelque peu surrealiste de l operateur de marche. Qui ne sait jamais imagine dans la peau de Bud Fox ou de Gordon Gekko «jouant» avec des millions de dollars? Ce n est pourtant pas le role premier du trader de «jouer» avec de grosses sommes d argent. En effet, il est un personnage cle des places boursieres. Le trader analyse et anticipe les tendances des differents marches. Il doit gerer le risque dans les salles des marches des grandes banques, par l'intermediaire de moyens techniques complexes. Informe en direct de l'evolution des marches internationaux, il negocie dans la minute, l'heure ou la journee en saisissant les opportunites qui se presentent. Enfin, le trader est amene a fixer le prix des titres et des devises en vue de realiser les operations souhaitees par la clientele et de degager des profits pour le compte de la banque ou de la societe de Bourse pour laquelle il travaille. Il se protege le plus souvent par des instruments de couverture. Cela consiste a prendre une position inverse a celle qu il a prise au depart en cas d erreur d appreciation de sa part. C est la difference entre la premiere position et la couverture qui fait le benefice ou la perte du trader. Afin d eviter une trop grande prise de risque, les operateurs de marche sont suivis de tres pres par un organe denomme back-office.

17 profils de carrière «L ISE PEUT-IL ETRE TRADER? finance, du risk management, de la gestion de portefeuille De fait, l ISE Je vous le dis, un ISE peut peut, sans grandes difficultes, exercer tout faire» aime souvent l ensemble des metiers de la finance. a repeter aux eleves inge- En plus, du point de vue des qualites requises pour remplir la fonction de nieurs Statisticiens trader, l ingenieur Statisticien EconoEconomistes Docteur Yaya Keho, ISE miste est apte a reagir promptement 1999 et enseignant-chercheur a l ENface a de nombreuses donnees. Le SEA d Abidjan. Il pourrait paraître grandiloquent de l affirmer, mais le fait rythme de la formation a l ENSEA lui est qu un ISE peut vraiment tout faire! confere egalement une veritable resistance au stress. L ISE a donc sa place Cela ne devrait donc surprendre perau sein du monde de la finance, et plus sonne que l on le retrouve sur les places boursieres dans la peau du tra- particulierement sur les marches financiers. Ce ne sont pas ces quelques der. Pour ceux qui demeurent scepexemples qui prouveront le contraire : tiques, il faudrait savoir que des sa premiere annee de formation, l ISE est André Afanoukoé (ISE 2006, Data Mainitie aux calculs probabilistes avannager - BRIDGE BANK), William O. ces. A travers les cours sur la modelitchimou (ISE 2007, Responsable gessation des phenomenes stochastiques, tion de portefeuille - NSIA assurances et il est prepare, par la suite, a combanques), Landry Angoua (ISE 2008, prendre tout ce qui touche a la finance. Actuaire, consultant MILLMAN, A cela s ajoute la culture d economiste France), Dramane Méité (ISE 2009, FX de haut rang qui lui est inculquee. Il Trader STANDARD CHARTERED existe meme, en troisieme annee de BANK - CI), Samuel Gbari (ISE 2010, cycle, une specialisation financeanalyste financier - ATLANTIQUE actuariat destinee a tous les eleves FINANCE - CI), etc. amateurs de l econometrie de la L AVIS DE L EXPERT l achat et en la vente d une devise contre une autre: EUR, USD, GBP, JPY, CHF, CAD, XOF, XAF, NGN, GHS, SLL, GMD. Je suis charge de fixer le cours d equilibre et de donner les cotations en fonction de l offre de la demande et ma propre anticipation de ces deux facteurs. Abdoulaye Karamoko ISE 2003, FX trader - Head of trading (Standard Chartered Bank Côte d Ivoire) s elon vous, en quoi consiste le métier de trader? Le trader est un simple employe de banque qui occupe un poste de travail dans une salle de marche. En quelques mots, il negocie, echange, achete et vend. Mon travail, (FX trader, i.e. trader en devise), par exemple, consiste en Existe-t-il des différences entre le trading en Afrique et le trading ailleurs? La difference reside dans l acces a l information, la liquidite et le metier en lui-meme sont pareils en Afrique qu ailleurs. Le système de rémunération reste-t-il toujours le même? Non, pas vraiment. Que faut-il pour devenir un bon trader? Je pense que c est une question de volonte. J ai fait mes premiers Dossier Spécial LES AUTRES METIERS DE LA FINANCE Le monde de la finance est vaste. Il est si grand qu il represente l un des secteurs dont le developpement est un prealable a toute croissance economique soutenue. Nous donnons ici quelques professions de la finance dans lesquelles les ISE pourraient evoluer et, de la sorte, contribuer efficacement au developpement de l Afrique: Actuaire en Assurance, Contrôleur de Gestion, Gestionnaire Actif/ Passif, Risk Manager, Analyste Financier, Directeur des Marchés, Gestionnaire de Portefeuille, Ingénieur Financier, Conseiller en Fusions-Acquisitions, Trader, Chargé d'affaires, Trésorier d'entreprise, Contrôleur Financier, Credit Manager, Directeur Administratif et Financier, Directeur de l'audit Interne, Directeur du Contrôle de Gestion, Responsable financements, Back Office, Souscripteur, Chargé d'etudes Marketing, Customer Relationship Manager, etc. pas depuis les Bancs. En classe d ISE troisieme annee, j avais un portefeuille d actions virtuelles que je m amusais a faire fructifier. Cela m a permis, je l avoue, d avoir une base en matiere de speculation boursiere. Par ailleurs, il faudrait surtout signaler que dans le milieu, l acces a l information est la cle de la reussite. Pensez-vous qu'un ISE pourrait sans problèmes majeurs exercer une telle profession? Oui, je suis moi-meme un ISE et je n ai pas de probleme a exercer le metier. Un autre ISE a ete embauche apres des entretiens ou etaient candidats des traders venant de Londres. D autres exemples d ISE qui performent dans les salles de marche existent. A la salle de marche de la BCEAO, notamment, il y a environ trois (3) ISE et un (1) ITS.

18 Dossier Spécial Dossier Spécial LES COMPETENCES ACQUISES EN FIN DE FORMATION Que sommes-nous capables de faire? Cette question cruciale est à se poser à la fin de toute formation, surtout lorsque des entretiens d embauche pointent à l horizon. Cette rubrique se propose de répondre à cette interrogation en procédant par domaines d activité. Le domaine de l assurance L assurance est intimement lie e a la notion de risque, qui ne cessite des connaissances importantes en calcul de probabilite. Les cours de probabilite reçus depuis la premie re anne e de formation trouvent de s lors tous leurs sens. Par ailleurs en 3e me anne e, les e le ves be ne ficient de cours en assurance vie et assurance non vie notamment dans le calcul des primes (primes pures, primes d inventaire, primes hors taxes ). Ils se familiarisent e galement a l environnement des compagnies d assurance. Ces cours constituent un bon tremplin pour envisager une carrie re dans le domaine de l assurance ou pour postuler au diplo me d actuaire. Le domaine des banques et de la finance C est l un des domaines de pre dilection des ISE. L une des missions fondamentales des banques est l octroi de cre dits aux personnes a besoin de financement. Toutefois, il est important de s assurer de la solvabilite de ces demandeurs de cre dit. A travers sa bonne maî trise de l analyse de donne es notamment le credit scoring, l ISE a toutes ses chances d e tre retenu en tant qu analyste. Ses connaissances en analyse de projets constituent e galement un atout de taille. Par ailleurs, il peut opter pour plusieurs autres me tiers notamment celui de gestionnaire de portefeuille. En effet, en troisie me anne e, il reçoit un cours de gestion de portefeuilles suivi d applications qui lui donne les aptitudes de constituer un portefeuilles d actifs, de le ge rer et de l e valuer de façon concre te. Le domaine des centres de recherche et cabinet d étude Les connaissances approfondies en mode lisation e conome triques ( Econome trie des mode les line aires, non line aires, des variables qualitatives, des donne es de panel) ajoute es a celles en e laboration d enque te et en e conomie constituent pour l ISE un avantage comparatif conside rable pour embrasser une carrie re dans ce domaine. En effet, en ce qui concerne les e tudes de marche s, d impacts de phe nome nes ou de quelconques e tudes de recherche, nos acquis en statistique, e conomie et en programmation sont recherche s. Le domaine des entreprises commerciales (Publicité, téléphonie mobile, marketing,...) Ces entreprises ont besoin a tout moment, dans leur processus de prise de de cisions, d informations et d analyse pertinentes. L ISE devient de s lors un candidat ide al a inte grer. En effet, il est apte a l e laboration de statistiques, a l analyse de donne es, notamment pour e tudier l environnement de l entreprise (clients, fournisseurs, etc.). Ses connaissances en statistiques le rendent particulie rement efficace en marketing et e tude de marche. Le domaine des administrations publiques et institutions internationales C est le domaine d application par excellence de tous les cours suivis lors de la formation. Les cours de mode lisation e conome trique familiarisent l ISE a la re alisation des e tudes et pre visions macroe conomiques. Ses connaissances en comptabilite nationale, en macroe conomie et en programmation financie re le rendent aptes a e laborer et analyser les statistiques des secteurs re el, exte rieur, mone taire et des finances publiques (TOFE, TRE, TES, SMI, Balance des paiements, etc.). Aussi, ses acquis en statistiques lui permettent d e tre outille pour l e laboration de notes de conjecture, de notes techniques, de rapports d e tude et de compte-rendu. La formation suivie en re daction administrative devient de s lors un atout majeur. Par ailleurs, dans le cas des Instituts nationaux de statistique, l ISE a la possibilite de mettre directement en application ses connaissances en e laboration et traitement des donne es d enque te. 18

19 Dossier Spécial CE QUE PEUT FAIRE UN ISE EN BANQUE La banque est l institution par excellence de l intermédiation financière. Son rôle pour toute croissance économique est indéniable. L ISE, agent de développement, a, bien entendu, sa place au sein de la sphère bancaire, et nous présenterons les services dans lesquels il est susceptible d intervenir. Le département de la direction administrative et financière D abord le service comptabilité. Au sein de ce service, l ISE aura a effectuer les taches d imputation comptable. Pour ce faire, la maitrise du plan comptable bancaire (PCB) est ne cessaire. Il assurera aussi la production des documents d e tat comptable (DEC) principalement compose s du DEC 2000 (Bilan), du DEC 2080 ainsi que des e tats annexes. La forme, les de lais de transmissions a la Banque centrale ainsi que les autres de tails concernant ces documents sont disponibles dans le PCB. La maîtrise de l outil informatique ainsi que des techniques de contro le de cohe rences seront un tre s grand atout pour un ISE dans la re alisation de ces ta ches. Par ailleurs, l un des services le plus adapte au profil de l ISE, en plus de celui du risque et de charge d e tude a la cliente le, est sans doute celui du contrôle de gestion. Au sein de ce service, l ISE aura pour ta che la re alisation, la production et le suivi du plan budge taire de la banque. Plus pre cise ment, il s occupera du contro le des agios et des frais de gestion, du contro le des charges et produits courus ainsi que de celui des dossiers.il aura aussi a sa charge, la production de certains documents pour le compte de la BCEAO tels que le solde exte rieur journalier, le bilan quotidien, etc. Enfin, il y a le service rapprochement. Ici, le travail est re alise sous la responsabilite du DAF. Cependant, une bonne partie des rapprochements est effectue e en collaboration avec le de - partement des ope rations (OP). Il s agira de contro ler la cohe rence des ope rations retrace es sur papier et celles saisies dans le syste me par le de partement des ope rations. Il faut noter que certains rapprochements sont re alise s avec le service comptabilite. Le département des risques Ici, l ISE analysera les diffe rents dossiers de cre - dits. Il s agira non seulement d analyser les dossiers des nouveaux solliciteurs de cre dits a partir des dossiers comptables (Bilan, Compte de re sultat, etc.) mais aussi d ordonner le de classement ou reclassement des cre dits conforme ment au dispositif des accords de classement de la BCEAO. Les connaissances en cre - dit scoring peuvent lui e tre d une tre s grande utilite pour effectuer correctement ce travail. Le département de la trésorerie L ISE aura à gérer la trésorerie de la banque (les prêts interbancaires, les mouvements inter-caisses, etc.). En outre, il s occupera de la gestion au sein de ce département des mouvements de devises, d achats et ventes auprès d autres établissements de crédits. Les techniques de modélisation et de prévision constitueront des outils qui feront la grande différence entre un ISE et d autres gestionnaires pour la réalisation de cette mission. Le département des opérations Au sein de ce de partement, l ISE assurera la liaison entre la banque et les autres e tablissements bancaires en ce qui concerne les ope rations de

20 Dossier Spécial de po t des che ques de ces e tablissements aupre s de sa structure ou inversement. Ces e changes sont facilite s par l assistance de la banque centrale. Il aura aussi sous sa responsabilite, les ope rations de saisie dans le syste me informatique de la banque. Le département des monétiques Au sein de ce de partement, le travail de l ISE consistera a la production de certaines statistiques concernant le suivi et l e volution de la mone tique. Le suivi du rechargement des cartes magne tiques et des guichets de retrait automatique en collaboration avec le service comptabilite. Le département Clientèle Au sein de ce de partement, l ISE se chargera des e tudes de marche s (segmentation et analyse des parts de marche ), de l analyse du profil de la cliente le et des e tudes de satisfactions de la cliente le. Les outils d analyse descriptive, d analyse multidimensionnelle, de datamining deviennent alors des atouts inestimables. L ISE ET LES SYSTEMES EDUCATIFS U n ISE peut e laborer un SIG (Syste me d Information Ge ographique) fournissant pour chaque division de l e ducation nationale les statistiques scolaires a l aide soit d une base de donne es, soit d un logiciel spe cialise acquis ou conçu. Les de terminants de la re ussite scolaire peuvent e tre e tudie s en utilisant les mode les e conome triques sur variables qualitatives (logit, probit). Cette me me e tude pourrait e tre re alise e en utilisant les algorithmes de Datamining (association, classification, re gles de de cision ), surtout dans le cas ou l on dispose de grandes quantite s de donne es (sur les e le ves individuellement par exemple). Dans nos pays, les syste mes d e valuation des e le ves ne sont pas force ment ade quats. Une analyse des syste mes d e valuation pourrait tirer profit des mode les TRI (The orie de Re ponses aux Items) pour faire des recommandations destine es a ame liorer le syste me. A co te de ces utilisations, l analyse des cou ts et des performances du syste me e ducatif peut se faire par exemple en effectuant simplement des calculs et des simulations a l aide d un simple tableur. Toutefois, il est important de rappeler que les utilisations possibles des statistiques ci-dessus mentionne es ne repre sentent pas une liste exhaustive. A chaque proble matique, il appartient a l inge nieur de re pondre de manie re ade quate en utilisant les bons outils. Retenons une chose : «La valeur d un statisticien ne se trouve pas dans sa capacite a e laborer des mode les complique s, mais pluto t dans son aptitude a trouver des solutions au proble me auquel il est confronte en usant de la logique et sa formation». Des élèves ISE deuxième année en pleine conception 20

21 Dossier Spécial DES OUTILS STATISTIQUES A L ETUDE DES PHENOMENES ECONOMIQUES A la fin de la 2ème année, les élèves ISE entreprennent un stage de 3 mois afin de mettre en application toutes les théories apprises. Ces quelques abstracts de mémoire témoignent de leur savoir faire. L impact de l environnement macroéconomique sur les activités portuaires: le cas du port autonome d Abidjan Mémoire de fin de cycle de Kouwos Manuella (ISE3), Camerounaise, élaboré au Port autonome d Abidjan (manu_christelle@yahoo.fr) T his study determines the macroeconomic regressors that influence the activities at the seaport of Abidjan. As indicators of the volume of the activities, we consider the volume of the traffic, divided in import traffic and export traffic. Using the Pesaran and Shin procedure for testing cointegration, this study shows that in the long run, the volume of imports is mainly influenced by the real GDP of Ivory-Coast. However, the export traffic is influenced by the real GDP of the rest of the world and the difference in inflation between the Ivorian economy and the rest of the world. The Granger causality test shows that in order to forecast the import traffic, we need to take into account the Ivorian real GDP. In addition to forecast the export traffic, we need to take into account the difference in inflation between the domestic economy and the rest of the world. L interrelation entre la croissance du secteur du BTP et la croissance économique Mémoire de fin de cycle de Kanda Gina (ISE3), Ivoirienne, élaboré au BNETD (kandacho@yahoo.fr) L objectif de ce rapport est de de terminer s il existe une interrelation entre la croissance du secteur des Ba timents et Travaux Publics (BTP) et la croissance e conomique ivoirienne. Les diffe rentes the ories et e tudes empiriques abordant ce sujet aboutissent toutes a l existence d une relation entre la croissance du secteur des BTP et la croissance e conomique. Cependant, un de - bat reste ouvert : est-ce que la croissance du secteur des BTP stimule la croissance e conomique ou inversement ou encore cette relation est-elle bidirectionnelle? Ce pre sent rapport se veut, entre autre objectif, une contribution a ce de bat. A l aide d un mode le e conome trique, en l occurrence une mode lisation a seuil MTAR (Momentum Threshold Autogressive model), nous parvenons au re sultat selon lequel il existe une relation de causalite, selon qu on soit a court terme ou a long terme, entre la croissance e conomique et celle du secteur des BTP. A court terme, la croissance e conomique pre ce de la valeur ajoute e du BTP tandis qu a long terme, c est l inverse.

22 Dossier Spécial Dossier Spécial Analyse comparative des dispositifs de collecte de données sur le secteur informel en Afrique et estimation des principaux agrégats : principaux enseignements Mémoire de fin de cycle de Moussa Kouamé Richard (ISE3), Ivoirien, élaboré à AFRISTAT, Mali (moussakr@gmail.com) L e secteur informel occupe une part de plus en plus grande dans les e conomies africaines. Pour mieux capter son importance, les pays sont emmene s a faire des enque tes d envergure nationale. Ces enque tes ont pour but de permettre l estimation des principaux agre gats e conomiques pour le secteur informel. Les enque tes sont faites sur une pe riode pre cise et les agre gats sont produits pour le mois de re fe rence de l enque te. Le proble me de la saisonnalite des activite s est prononce dans le secteur informel vu la nature des activite s qui y sont exerce es. Alors, comment tenir compte de la saisonnalite des activite s dans l annualisation des agre gats mensuels obtenus? Quelle me thode optimale de mesure adopter pour une harmonisation en Afrique? L objectif du stage e tait d analyser, de comparer et de critiquer les diffe rentes me thodes utilise es en Afrique en vue de proposer une harmonisation prenant en compte toutes les spe cificite s lie es a la mesure du secteur et de l emploi informel (volatilite, saisonnalite, etc PIB potentiel et écart de production de l UEMOA Mémoire de fin de cycle de Kouakou Akoubia Armel Xavier (ISE3), Ivoirien, stage effectué au siège de la BCEAO (Dakar) (xavieramel@yahoo.fr) L a Zone UEMOA qui a pour monnaie commune le FCFA a aussi un institut commun la Banque centrale des Etats de l Afrique de l Ouest (BCEAO), charge e de mener la politique mone taire avec un objectif principal : la lutte contre l inflation (hausse des prix), facteur qui de valorise la monnaie en l occurrence le FCFA. Dans cette perspective, la BCEAO doit disposer d indicateurs capables de renseigner sur les tensions susceptibles d agir sur les Prix. Ces indicateurs sont la production potentielle et l e cart de production. La production potentielle est la production re elle maximale re alisable compatible avec un niveau stable d inflation. L e cart de production se de finit comme la diffe rence entre la production re elle ( PIB) et l e cart de production. Pour la zone UEMOA, ces indicateurs ont e te de termine s par la me thode du filtre HP (Hodrick- Prescott). Et les re sultats obtenus correspondent aux caracte ristiques e conomiques et conjoncturelles de la zone. La tendance, ces dernie res anne es, fait ressortir un e cart de production ne gatif ; ce qui montre l'absence de tensions inflationnistes mais surtout, la possibilite pour la Zone UEMOA d'une augmentation de la croissance sans que l'impact soit significatif au niveaux des prix. Par conse quent, le rythme de croissance de l'union peut e tre e leve, selon les calculs effectue s, a 3,4% de façon soutenable a long terme vu que la tendance de la croissance effective est a la baisse. 22

23 Dossier Spécial Capital humain et insertion des jeunes sur le marché du travail : cas de la commune d Aboisso (Côte d Ivoire) Mémoire de fin de cycle de Camara Ibrahima, Guinéen (icamara@yahoo.fr) e me moire a pour but d e tudier le ro le spe cifique du capital humain dans le processus d insertion des jeunes sur le marche du travail dans la commune d Aboisso. Spe cifiquement, ce ro le est estime d une part dans l'employabilite des jeunes et d autre part, dans la formation des revenus mensuels des jeunes actifs occupe s. A partir de la proce dure d Heckman en deux e tapes pour corriger le biais de se lection, il ressort que les jeunes ayant un niveau d instruction e leve sont moins probablement employe s que ceux ayant un niveau d instruction faible. Cependant, ils ont plus probablement acce s a des revenus mensuels plus e leve s que ceux ayant un niveau d instruction faible. Ces re sultats ame nent a conclure qu'il n'y a pas assez d'e vidence en faveur d'un apport positif du capital humain dans le processus d insertion des jeunes sur le marche du travail a Aboisso. Toutefois, il importe de relever que ce re sultat ne doit pas e tre perçu comme impliquant la non application de la the orie du capital humain dans le processus d insertion des jeunes sur le marche du travail. Il pourrait pluto t remettre en cause la structure du marche du travail de cette commune et particulie rement de l offre d emploi. En effet, le marche du travail d Aboisso est domine par les emplois pre caires, les seuls emplois stables e tant dans les milieux de la sante, de l e ducation et de la se curite. Ce constat doit donc amener les de cideurs a la possibilite d adapter la formation a l emploi dans cette commune. Les Ingénieurs Statisticiens Economistes apprennent, en deuxième année de formation, ce qui fera d eux des hommes et des femmes hautement qualifiés.

24 Dossier Spécial Parcours professionnels uand l expérience fait la différence... tant à l université, pourquoi avez-vous décidé de présenter le concours ISE? J avais ete oriente a l ENS pour sortir comme professeur de mathematique de lycee mais cela ne me disait rien. Des aînes deja en entreprises m ont conseille de m inscrire a la Faculte de sciences economiques, en economie d entreprises. Ce que j ai fait mais des la deuxieme annee, j ai commence a m informer sur l ENSEA et le programme de formation, mais surtout sur les perspectives d emploi apres la formation. Elles semblaient nettement plus prometteuses que celles auxquelles me destinait une simple formation en Sciences economiques. Lorsque vous avez commencé la formation ISE, aviez-vous des appréhensions? Pas du tout! Au debut de ma formation, je ne connaissais quasiment rien en informatique (Word, Lotus, Excel, SPADN/SPAD, etc.). Je m etais jure de rattraper mon retard et mes insuffi24 sances dans ce domaine une fois a l ENSEA. Il faut dire que j etais deja bien informe du programme de formation de l ecole puisque de nombreux aînes de mon quartier (Cocody Val Doyen I en face du Toucan) avaient deja ete formes a l ENSEA. Quelles sont les matières d enseignement (en ISE) que vous préfériez le plus? Pourquoi? L algebre lineaire, l econometrie, l analyse des donnees, l economie publique. L algebre lineaire, un peu par deformation academique puisqu en sciences economiques nous en faisions beaucoup et quasiment pas de calcul numerique. En deuxieme annee a la faculte, je maîtrisais deja assez bien le programme d algebre qui etait enseigne en Licence de la faculte de mathematique. Il faut dire que nous avions a l epoque les memes professeurs : M Cormier et Mme Batola. Ensuite, l econometrie parce que j en avais deja fait a l universite et la formation a l ENSEA etait un complement tres utile. L analyse des donnees parce que j avais trouve captivant de faire dire des choses (interessantes) a une masse de donnees. Et enfin, l economie publique parce qu elle apportait des reponses aux choses courantes de la vie. Après l obtention de votre diplôme d ISE, quel a été votre parcours professionnel? Deux semaines apres l obtention de mon diplome d ISE, j ai approche l INS (Institut National de la Statistique) de la Cote d Ivoire ou j ai ete recrute comme consultant puis charge d etudes sur un projet. Il s agissait du recensement des entreprises du secteur moderne de Cote d Ivoire REEMCI Le projet a connu a un moment donne des difficultes de financement et en depit de cela, j ai tenu a produire les resultats qui etaient attendus. En janvier 1998, j ai ete nomme Chef de la Division Ingenierie et Methodologie avec Rang de Sous Directeur. L Ingenierie etait directement rattachee a la Direction Generale de l INS.

25 Dossier Spécial Avez-vous rencontré des difficultés pour trouver un emploi? Personnellement, je n ai connu aucun proble me pour trouver un emploi, comme je l ai fait savoir pre ce demment. J ai eu de la chance! A l INS où vous avez travaillé, de quels atouts majeurs issus de la formation ISE disposiezvous? Avez-vous eu besoin d autres qualités? Les atouts majeurs qui, je pense, m ont vraiment servi aussi bien a l INS et plus tard dans la suite de ma carrie re sont : la volonte d apprendre, la curiosite d appliquer les outils qui m ont e te enseigne s, l humilite, la perse ve rance et l art de savoir e couter les autres et de discuter. La critique, me me quand elle est parfois acerbe et ne gative est toujours en re alite positive. Il faut savoir l accepter et l analyser. Pouvez-vous nous décrire plus en détail en quoi consistait votre fonction à l INS? Mes principales attributions, a la te te de la Division Inge nierie et me thodologie a l INS e taient de trois ordres. Tout d abord, j e tais charge de garantir la capitalisation du savoir faire de l INS au niveau de toutes les ope rations statistiques majeures, ainsi que l ame lioration de la qualite de certaines proce - dures de production statistique. Ensuite, il me fallait valoriser les donne es statistiques de l INS en re alisant des e tudes socio-e conomiques et the matiques. Je devais e galement conseiller en apportant un appui technique et me thodologique a des tiers demandeurs dans les domaines de compe - tence de l INS, notamment les plans de sondage, la conception de projets d e tudes, la de finition des cahiers de charges de production statistique, etc. La dernie re ta che a laquelle j e tais assigne e tait celle de la production des mode les macro-e conomiques et macro -e conome triques pour l INS. Avez-vous des conseils à prodiguer aux personnes qui travaillent dans les INS d Afrique? Oh, juste leur dire que le travail assidu paye toujours, d une façon ou d une autre, en de pit des frustrations que l on peut subir. Conjugue a l humilite et a la perse ve rance, ce sont la les gages d une vie professionnelle riche et durable. La chance vient seulement apre s. Aujourd hui, vous êtes Expert en analyse de la pauvreté à AFRISTAT, pouvez-vous décrire un peu cette structure? AFRISTAT est une organisation internationale cre e e par un traite signe le 21 septembre 1993 a Abidjan. L institution qui a de marre ses activite s le 2 janvier 1996 comporte aujourd hui une vingtaine d Etats membres. AFRIS- TAT a pour mission de contribuer au «Personnellement, je n ai connu aucun problème pour trouver un emploi» de veloppement des statistiques e conomiques, sociales et de l environnement dans ses Etats membres et de renforcer leurs compe tences dans ces domaines. L institution conseille dans ce cadre, les Instituts nationaux de statistique des Etats membres et soutient leurs activite s de production statistique. L action d AFRISTAT s inscrit ainsi dans la pre occupation africaine d inte gration e conomique re gionale qui suppose l homoge ne ite et la comparabilite des informations statistiques. En quoi consiste précisément votre fonction? Sous l autorite du Directeur Ge ne ral d AFRISTAT, mon travail au sein du Centre d e tudes et de recherche applique e d AFRISTAT (CERA) consiste a de velopper des me thodologies pour l'analyse des conditions de vie des me - nages et de la pauvrete, applicables a l ensemble des Etats membres. Par ailleurs, il m incombe de Coordonner des activite s d analyse et de recherche applique e centre es sur les enque tes me nages, avec des e largissements dans le domaine de la pre vision. Je dois aussi Diriger et mettre en œuvre des actions de renforcement des capacite s au be ne fice de toute structure d un Etat membre, en charge des questions de pauvrete. Je re alise e galement des publications et des communications en vue d'insertion dans la communaute scientifique internationale. Quels conseils pouvez-vous donner à tous ces élèves ISE qui rêvent de travailler un jour dans une telle institution? Le me me conseil que je me re pe te a moi-me me tous les jours, de travailler, de ne pas se mentir et que force ment une porte s ouvrira devant eux un jour pour re compenser leurs efforts. Votre mot de fin? Je vous remercie pour cette interview qui me permet de rappeler a mes jeunes fre res statisticiens et e conomistes que le diplo me seul ne leur garantira pas force ment un succe s professionnel. Il leur faudra y associer ne cessairement des qualite s humaines et par la suite, la chance guidera l orientation de leur e toile!

26 Dossier Spécial Parcours professionnels L expertise personnifiée ui est réellement M. Rodrigue Zuchuon? Je suis un camerounais age de 37 ans, Ingenieur statisticien economiste (ISE) de la promotion 2003, a l Ecole nationale superieure de statistiques et d economie appliquee d Abidjan. Par ailleurs, je suis marie et pere de quatre enfants. Pouvez-vous nous retracer votre cursus scolaire? J ai effectue tout mon cursus maternel, primaire et secondaire dans la ville de N kongsamba situee a une centaine de km de Douala, qui est la capitale economique du Cameroun. J ai obtenu mon certificat primaire et elementaire (CEPE) en 1985, mon baccalaureat serie «C» en Mon amour pour les mathematiques m a amene a m inscrire dans la filiere mathematiques a l Universite de Yaounde I, ou j y sors nanti en 1999 d un Diplome d Etudes Approfondies de mathematiques, option «Analyse numerique». Et la meme annee, j ai passe avec succes le concours des ISE. Comment êtes-vous arrivé au Bureau International du Travail? Le point de depart est la grace de Dieu. Elle vous pousse a mieux comprendre votre destin, et vous donne la chance 26 de rencontrer a des moments-cles de votre vie des personnes qui vous aident a l accomplir. A ma sortie de l Ecole en juillet 2003, j ai travaille quelques mois a l Institut National de la Statistique en attendant les affections au sein du ministere de tutelle des ISE qui est le Ministere en charge de la planification. Ensuite, j ai ete affecte en novembre 2003, en meme temps qu un autre ISE de la promo2003, a la Division en charge de la prospective et de la planification strategique. Nous y arrivons et nous faisons remarquer positivement par le Directeur. Il est tres rapidement seduit par notre capacite de travail et le rendu du travail, et nous confie d importants dossiers, entre autres l emploi dans mon cas. C est ainsi que je me retrouve : Representant du Ministere au Comite de pilotage de l Observatoire national de l emploi et de la formation professionnelle a partir de juin 2005, Membre du Comite technique charge d organiser les Etats Generaux de l Emploi de novembre 2005, Rapporteur du Comite technique charge de suivre la realisation de l etude sur la place de l emploi dans la programmation et la mise en œuvre des programmes d investissement public en Le dossier «emploi» m a permis de commencer a cotoyer le Bureau international du Travail (BIT) a Yaounde. C est donc tout naturellement que lorsque le Bureau lance en mars 2007 un appel a candidature pour recruter le coordonnateur du programme d appui a la promotion de l emploi et reduction de la pauvrete (PAPERP), je postule. Et en fin de course jonchee d etudes de dossier, de test ecrit, puis oral, je suis recrute en juin En quoi consiste exactement votre métier de coordonnateur du programme APERP? Peut-etre deja un mot sur le BIT. Le BIT a pour mission fondamentale la promotion de la justice sociale dans le monde. Il defend la position selon laquelle le travail decent est le meilleur moyen pour y parvenir. Le programme APERP, quant a lui, fait en sorte que l emploi soit effectivement au cœur des politiques economiques et sociales dans les pays africains. Le Projet s interesse a des domaines tels que la gouvernance du marche du travail, les politiques nationales de l emploi et de la formation professionnelle, l amelioration des systemes d information du marche du travail, l entrepreneuriat des jeunes et des femmes, les approches intensives en emploi Au quotidien, sous la supervision d un Conseiller technique principal, je suis charge de l execution du Programme

27 Dossier Spécial au Cameroun, de la planification et du suivi de la mise en œuvre des activite s du Programme en Afrique centrale. Pour vous donner une ide e, les activite s concernent l e laboration des plans de travail et son suivi, l assistance technique aux be ne ficiaires, a savoir, les administrations publiques, les organisation des travailleurs, les organisations d employeurs, la socie te civile intervenant dans le champ de l emploi, les jeunes et femmes Il y a, en outre, la re alisation des e tudes, l organisation des ateliers nationaux et internationaux, la confection des outils me thodologiques, les formations, etc. De quelle façon la formation d ingénieur statisticien économiste vous aide-t-elle dans votre vie professionnelle? La formation d ISE est une formation d un tre s haut niveau conceptuel. Elle vous donne les outils d analyse qu on peut tre s rapidement appliquer une fois sur le terrain dans n importe quelle administration nationale ou internationale et dans les entreprises. La formation de veloppe une grande capacite de travail chez les ISE, et cultive l esprit d e mulation. L ENSEA est aussi une e cole internationale qui facilite les e changes multiculturels. Tous ces e le ments me sont grandement utiles dans ma vie professionnelle. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l exercice de votre profession? Je ne rencontre pas de difficulte particulie re. Il faut reconnaître tout de me me que les de fis sont tre s nombreux en Afrique pour parvenir au plein emploi de cent, en particulier pour les jeunes et les femmes. Et les e ve nements qui ont cours aujourd hui dans certains pays montrent bien l importance de favoriser la cre ation des emplois au profit des jeunes, si on veut assurer la stabilite sociale dans nos pays. Qu est-ce qui vous motive à toujours aller de l avant? Donner le meilleur de soi, relever de nouveaux de fis, e tre utile pour mon pays et l Afrique me motivent a aller «Les ISE sont appelés à devenir les managers de l Afrique de demain» toujours de l avant. Un proverbe dit que «Qui n avance pas, recule», n estce pas? Je prie ardemment pour de crocher, a terme, un emploi permanent dans le syste me international. Je dois aussi ajouter que le soutien de mes supe rieurs hie rarchiques et de ma Directrice me poussent a toujours donner le meilleur de moi. Etes-vous épanoui à tous les niveaux de la vie, entendez par là, épanouissement professionnel, social, économique? Oui, j arrive a satisfaire progressivement mes besoins et ceux de la famille. Mon e pouse et mes enfants m apportent beaucoup dans cet e panouissement. M. ZUCHUON, avec votre expérience du monde professionnel africain, selon vous, quelle place y occupe l Ingénieur Statisticien Economiste? Les ISE, comme le dit toujours le Directeur KOFFI, sont appele s a devenir les «managers» de l Afrique de demain. Je ne suis donc pas surpris qu ils ne cho ment pas et occupent des postes techniques et de responsabilite un peu partout en Afrique. Quels souvenirs gardez-vous de l ENSEA? De tre s bons souvenirs. Les trois anspasse s a l ENSEA et en Co te d Ivoire sont grave s en lettres de feu dans ma me moire. Je pense au Directeur KOFFI qui m a permis de fre quenter sans payer la pension, du fait que contrairement aux autres, je n e tais pas un boursier national. Il e tait a l Ecole toujours le premier. Du coup, cela nous obligeait a e tre a l heure. Il nous re pe - tait chaque matin «l Afrique est en retard de 200 ans. Vous êtes les managers de demain qui relèveront l Afrique». Je pense a ces collaborateurs de l administration qui de s le premier jour de la rentre e nous appelaient par nos noms et pre noms, comme s ils nous connaissaient depuis longtemps. Je me souviens de la disponibilite des enseignants. Les souvenirs, il y en a beaucoup, la chaleur des camarades de l Ecole, la proprete de l Ecole avec son gazon toujours tondu, mon stage professionnel a la Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest, etc. Votre mot à l endroit de tous les ISE en formation et de ceux qui sont en entreprise? J encourage les ISE en formation, e videment, a beaucoup d abne gation au travail pour obtenir leur diplo me. Les ISE de la promo2003 sont fiers de voir que vous suivez nos pas, en organisant des activite s qui permettent de montrer, de s l Ecole, vos compe tences aux futurs employeurs. Mon expe rience me permet de vous dire que les ISE en formation doivent penser plus que par le passe a travailler dans le secteur prive. Les cours a l Ecole doivent en tenir donc compte. Par ailleurs, je voudrais encourager ceux des ISE qui travaillent de ja a mettre en place un re seau d e changes et de partage. Nous espe rons que la fe te du cinquantenaire de l Ecole cette anne e sera l occasion de l impulser de finitivement.

28 Dossier Spécial Parcours professionnels Sans aucun doute un exemple à suivre onjour Monsieur. Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs et lectrices? Mon nom, c est Gomez Agou. Je suis ivoirien. Je travaille depuis quatre annees maintenant comme Economiste resident pour le FMI en Cote d Ivoire. uel a été votre parcours universitaire? J ai obtenu le Baccalaureat serie C avec mention Bien au Lycee Moderne d Agboville en Ensuite, j ai fait les classes preparatoires commerciales a l Institut Polytechnique HouphouetBoigny de Yamoussoukro. En 2004, j ai ete admis au concours d entree de l Ecole Nationale Superieure de la Statistique et de l Economie Appliquee (ENSEA) du cycle d Ingenieur Statisticien Economiste (ISE). Diplome en 2007, je travaille aujourd hui sur les questions de politiques economiques et de developpement. Pour quelles raisons, avez-vous décidé de postuler au concours ISE? Je dirais qu il y a trois motifs pour ce choix. Le premier tient au fait qu apres avoir decouvert l economie et m etre aperçu que l on n en faisait pas en cycle ingenieur ESCAE, je me suis mis 28 a chercher un cycle dans lequel je pourrais me specialiser en economie. Le second est du a la reputation regionale de l ENSEA. Entrer dans cette ecole etait un defi personnel qui permettrait de mesurer mes eventuelles limites. La troisieme raison est un reve d adolescent. Mon prof de droit en deuxieme annee de classe nous racontait l histoire d un ancien eleve de l ENSEA qui travaillait a la BAD. Or, j avais entendu parler de la BAD et je revais d y travailler un jour. Ainsi, je jugeai que l ENSEA serait un bon moyen. de bapteme de la promotion. Alors mes atouts, je dirais d abord Dieu. Vous savez, Machiavel dans son ouvrage le prince dit que «sans opportunite, la capacite est vaine». Et pour moi c est Dieu qui cree les opportunites et les circonstances. Ensuite, je dirais qu il y a les atouts techniques. Je fais allusion a l anglais, a une bonne connaissance statistique et surtout a la macroeconomie. Enfin une personnalite et une culture variee. Je pense souvent que certains se contentent juste d apprendre leurs cours de statistiques et d economie. Or, la vie professionnelle ne se limite pas seulement a Après l obtention de votre dicela. Il y a des raisons a cette affirmaplôme, quels sont les différents tion. En fait, toutes les questions ecopostes que vous avez occupés? nomiques d actualite ne sont pas aborje dirais qu en fin cycle, j ai premieredees dans un cours donne. Cependant, ment exerce comme Charge d Etudes l ensemble des cours permet de comde la secretaire d Etat a la Bonne gouprendre les concepts sous-jacents. Si vernance de Cote d Ivoire en debut vous n avez pas bouquine sur ce sujet, Au mois de juin de la meme antous vos concepts sont vains. Ensuite, nee, j ai ete recrute comme economiste parfois certains suivent la formation resident du FMI en Cote d Ivoire. d Ingenieur Statisticien Economiste sans avoir une idee des metiers auxde l obtention de votre diplôme quels cette formation les prepare. C est à votre entrée au FMI, vous inadmissible. Il est arrive que, lors d n avez mis que quelques mois. un entretien, l on demande a un ISE ce D après vous, quels ont été vos qu il aurait pu apporter a un poste plus grands atouts? donne et que ce dernier n ai eu aucune Oh en fait, j ai meme signe mon contrat idee sauf celle de citer les noms des de travail au FMI avant la ceremonie

29 Dossier Spécial cours qu il a appris. Ce sont deux choses comple tement diffe rentes. Par ailleurs, il y a des choses importantes que personne ne verra en cours. Entre autre, la re daction d un rapport sur une situation et d un compte rendu de re union, la capacite a prendre la parole en public et dire juste et bien ce qu on a a dire, de gager du respect et de la confiance par sa tenue vestimentaire et son langage, j en passe. Je pense que la technicite vous aide a entrer dans une organisation et a garder votre poste initial. Ce qui je pense est tre s facile avec le niveau de formation. Seulement, a moyen terme, c est la personnalite qui fondamentalement vous fait bouger vers le haut. La raison est qu apre s, le chef n est pas celui qui connait le plus, mais pluto t celui a qui l on fait le plus confiance. Ma conviction est qu un ISE avec une vraie personnalite est semblable a un TGV que les autres ne pourraient arre ter. «Il faut juste dire au monde que notre formation est de qualité et ce dernier nous ouvrira ses bras» Aujourd hui, quels conseils pouvez-vous donner aux ISE troisième année qui auront à être soumis à des entretiens de recrutement? Mon conseil est de deux ordres. Primo, il leur faut faire un e quilibre entre les statistiques et l e conomie. Une anecdote. En avril j e tais en poste au Ghana. Mon patron, affecte dans un pays de la sous re gion, m a appele. Il e tait dans le processus de recrutement d un e conomiste re sident pour ce pays. Il avait reçu le dossier d un cadet que je connais plus ou moins. Il m a demande ce que je pensais de lui et lui ai re pondu qu il est compe tent. Peu apre s, j ai demande les re sultats de l entretien et il m a dit : «Ton ami est très fort en statistique mais il n a pas survécu en macroéconomie» Ainsi il a rate le poste! Juste parce qu il y avait ce de se quilibre. Secundo, il faut impe rativement qu ils se ba tissent une personnalite, ce que l ENSEA ne peut faire pour eux que partiellement. Vous êtes économiste résident du FMI en Côte d Ivoire, pouvez -vous nous expliquer plus en détail en quoi consiste cette fonction? Je suis le «technicien» du FMI en Co te d Ivoire. En cela, je fais le suivi des missions du FMI qui consiste en la surveillance e conomique et financie re sur la base d analyse politique, e conomique et sociale. De finition un peu complexe je pense. Pour faire simple, je dirais qu il s agit du contro le de l e volution de l e conomie, d abord du secteur re el ou de la production. Dans ce cadre, je suis des indicateurs de conjoncture tels que les prix a la consommation, l indice de la production industrielle, la production de pe trole et de cacao. Ensuite je participe a la mise en place du budget et je suis son exe cution telle que convenue entre les autorite s et la direction ge ne rale du FMI. Je m occupe aussi du contro le permanent des donne es sur l e volution des cre dits au secteur prive, de la dette du secteur bancaire et non bancaire sur l Etat etc. Je participe e galement au comite de tre sorerie. D un point de vue sectoriel, je suis en charge pour le FMI des reformes dans le secteur de l e nergie et dans celui du bino me cafe -cacao. Enfin, j assure l inte rim en l absence de mon «boss», le repre sentant re sident. uels ont été vos plus grands succès dans l accomplissement de cette fonction? Je n ai pas d accomplissement personnel car mon boulot est un travail d e quipe. Je dirais notre plus grand accomplissement c est d avoir fait mettre en œuvre un programme e conomique et financier afin que la Co te d Ivoire atteigne son point de de cision de l initiative Pays Pauvre tre s Endet-

30 Effectifs Dossier Spécial te ; cette e tape pre ce de celle de l alle - gement effectif de la dette exte rieure. Avez-vous des perspectives de carrière? Bien sur que j ai des perspectives. Je veux e tre un spe cialiste du de veloppement e conomique, et pour cela, il me faut davantage de formation et une expe rience de degre supe rieure. Si aujourd hui une tierce personne vous demandait en quoi est-ce que la formation ISE a été un avantage pour vous, que lui répondriez-vous? La formation est unique, comple te et de haute technicite. Je vous illustre cela. En novembre 2010, j e tais en mission aux Etats Unis. Je pris un peu de temps pour visiter l Universite de Harvard. L une des responsables du programme Master In public Administration and International De veloppement (MPA/ID) m a fait assister a un cours d estimation. Je rappelle que ce programme est l un des plus prestigieux au monde. Grande fut ma surprise de m apercevoir que cette se ance je l avais faite en ISE 2 mais en plus la elle e tait en version simplifie e car avec M. Monsan (professeur certifié de statistique inférentielle à l ENSEA), le cours a un grand volet the orique tandis que Harvard avait plus mis l accent sur le volet pratique. Notre formation est de qualite, il faut juste dire au monde qu elle est de qualite et ce dernier nous ouvrira ses bras. ue pensez-vous de la création de la revue «L ISE»? C est un bon moyen d expression et de communication. Je vous encourage a interroger plus de gens d un certain calibre. Je me porte a votre disposition pour aider a le faire. Votre mot de fin? Je remercie la revue. Je voudrais aussi dire merci a tous ceux qui ont contribue a ma formation, a leur te te, le Directeur de l e cole, M. Koffi. LA PROMO 2009 Graphique 1 : REPARTITION SELON LA PERIODE D EMBAUCHE Graphique 2 : REPARTITION SELON LES SECTEURS D ACTIVITE Les illustrations ne concernent que les ISE de la promotion 2009 de nationalité ivoirienne. Ils étaient au nombre de quatorze (14). Les ivoiriens de la promotion 2010 sont en emploi à 90%. Graphique 3 : REPARTITION SELON LES FONCTIONS EXERCEES 30

31 L esprit d entreprise se trouve au cœur de la formation I.S.E. Former des Ingenieurs susceptibles de monter un projet innovant constitue un objectif primordial a l ENSEA. C est pourquoi, ceux qui s engagent dans une telle voie d entreprenariat sont a soutenir et a encourager dans leurs actions. L ISE est alle a la rencontre d une equipe dont l esprit d entreprise s est exprime au niveau mondial. Ou l histoire d un projet salutaire Sur la photo Saint-Jérôme Koffi (ISE3), Siméone Ndonlap (ISE1), Elise Gilberte (Campus manager à la Société Générale), Kodzovi Abalo (ISE3) S alut Mademoiselle NDONLAP Siméone. Honneur aux Dames, vous êtes l unique fille d un groupe de trois étudiants qui ont dignement représenté l ENSEA au concours CITIZEN ACT. Votre projet YEOMBLEY semble d un intérêt très élevé. Qu estqu est-ce qui vous a particulièrement motivés { monter ce projet et { participer { ce concours? NS: NS: Merci beaucoup. La premiere chose a ete de vouloir participer au jeu concours. Et pour cette raison, il fallait monter un projet attrayant. Nos motivations etaient de pouvoir s essayer a un niveau international, de pouvoir faire valoir nos competences au niveau mondial. C est avec fierté que nous avons appris votre participation et votre qualification pour la finale. Mais pouvezpouvez-vous nous dire en quoi consiste précisément votre projet YEOMBLEY? NS: Notre projet consiste en une action de salubrite publique. Il s agit d associer business et action sociale. En effet, il s agit pour la Banque de proposer un produit innovant a ses clients, leur permettant de constituer leur epargne solidaire en vue de financer le ramassage et la gestion de leurs ordures menageres. Des jeunes seront recrutes et organises en equipes pour assurer l aspect technique de l histoire. En gros, il s agit d un projet benefique pour plus d un : pour la Banque, l amelioration de son image de marque et la rentabilite economique et financiere du projet ; pour la population, l amelioration des conditions de vie, la creation d emplois, la solution a un probleme quotidien. A vous entendre, on se rend compte que cela n a pas dû être très facile. Quelles ont pu être les difficultés que vous avez rencontrées dans l élaboration de ce projet, et dans la suite de votre aventure? NS: La premiere difficulte rencontree etait de proposer un projet qui cadre avec l esprit du jeu. Mais, le plus dur a ete le premier tour. Il fallait pouvoir «bosser» pour l ecole et pour le projet, faire les recherches, les enquetes. Je dois avouer que c est l etape la plus eprouvante, il faut rester actif sur les blogs, faire le max de publicites, ameliorer le projet, rencontrer des personnes ressources, et tout cela en un mois. Pour ceux qui souhaiteraient participer { ce concours dans les prochaines années, quels conseils pouvezpouvez-vous leur donner, et quelles qualités faudraitfaudrait-il posséder? NS: Je ne peux qu encourager tous ceux qui veulent participer a ce concours les annees futures. C est une experience super enrichissante sur tous les plans; pouvoir monter un projet, le soutenir devant un parterre d intellectuels de haut niveau Concernant les aptitudes requises, il n en faut pas de speciales. Je pense que de la situation la plus banale de la vie peut surgir le projet qui va revolutionner le monde. Je ne pense pas qu il faille forcement chercher a faire quelque chose de surnaturel, mais de faire quelque chose d accrochant. Le petit probleme est de pouvoir saisir correctement l idee du jeu. Vous avez été intégré en tant que ISE 1 dans une équipe constituée de deux ISE fin de cycle. Quelles peuvent être les valeurs intrinsèques qui vous ont été reconnues? NS: Je voudrais remercier d abord mes coequipiers et amis de m avoir integre a leur equipe. Mais, je dirais que c est a eux de repondre en ce qui concerne les motifs de leur choix.. Votre mot de fin? NS: Je ne voudrais pas finir sans dire un merci special au Directeur qui a cru en nous et a mis a notre disposition les moyens necessaires. Je me souviens qu en pleine crise, il a pu trouver de l argent pour les visas et tout le reste. Je dirais que son soutien a ete pour beaucoup dans la determination qui a ete la notre. Je voudrais remercier tous les camarades qui ont activement participe a cette aventure. Par FRANCK NGOUANDI (ISE 1)

32 A VOS PLUMES! LA FOUILLE DE DONNEES AU SERVICE DE LA DECISION Par Nathaniel Gbenro (élève ISE 3) e datamining est le plus souvent de signe comme e tant un ensemble de techniques permettant l extraction d une connaissance a partir d un grand tas de donne es. Connu aussi sous le vocable de fouille de donne es, le datamining est historiquement jeune et est apparu dans les anne es 1989 avec la notion de KDD (Knowledge Discovery in Databases). Autrefois les entreprises disposant d une e norme quantite d informations ne savaient que faire, sinon ignoraient qu elles avaient a leur possession une immense richesse de connaissances. C est a ce effet que les me thodes du datamining furent de veloppe es en vue d une exploitation de ces montagnes de donne es. Cet ensemble de techniques a trouve aujourd hui plusieurs domaines d application. L on peut citer le domaine de l assurance, les services financiers, la grande distribution la me decine, etc. A l heure actuelle, le datamining apparait comme un instrument indispensable pour tout service marketing. En effet, la prise de de cision strate gique visant a positionner une entreprise ne peut se faire a l aveuglette. La ne cessite de re pondre a la demande des consommateurs et la recherche de nouveau marche conduisent ine vitablement a l utilisation des techniques du datamining. De la segmentation du marche au positionnement sur le marche (ge omarketing), les marketeurs quantitativistes font un usage des me thodes exploratoires et confirmatoires. Le datamining re pond aux besoins de comprendre la relation client, de connaître les comportements des clients, d optimiser et de rentabiliser les ope rations de prospection afin de diminuer les cou ts d acquisition des clients. Par exemple, pour les socie te s de grande distribution, le datamining permet de disposer les articles selon les besoins des consommateurs et de savoir sur quels produits il faudrait mener des promotions. Le datamining apparait ainsi comme un outil puissant et incontournable d aide a la de cision. Son de veloppement est en partie du aussi au de veloppement de la puissance des ordinateurs. La vitesse d exe cution des calculs et des instructions a e norme ment favoriser l imple mentation de ces algorithmes sur la machine. ANALYSE DU CREDIT BANCAIRE OCTROYE AU SECTEUR PRIVE IVOIRIEN DE 1970 A 2009 Par Ama Kouao (élève ISE 3) e secteur prive ivoirien rencontre de nombreuses difficulte s dans son de veloppement, entre autre le manque de financement de l activite e conomique. Sachant que ce secteur recueille une partie de son financement des emprunts recueillis aupre s des banques implante es en Co te d Ivoire, il est important de s interroger sur l e volution des cre dits accorde s. Une analyse de l e volution du cre dit au secteur prive permet de relever aussito t plusieurs proble mes. Sur la pe riode , on constate que plus de la moitie des cre dits alloue s au secteur prive est de court terme. Une telle allocation pourrait porter pre judice au de veloppement du secteur 32

33 Courbe 1 : Evolution du crédit à l économie de 1970 à 2009 l e conomie e volue a la baisse tandis que le PIB en volume ivoirien croît de façon ge ne rale. Une telle situation laisse sugge rer que des efforts soient effectue s afin d une meilleure allocation du cre dit a l e conomie ; tout ceci pour le bonheur des me nages et des entreprises surtout en ces temps difficiles de sortie de crise. Courbe 2: Evolution des indicateurs PIB réel et Crédit à l'économie/pib Source : BCEAO prive ivoirien. En effet, des investissements importants ne cessitent une immobilisation de fonds sur une longue pe riode ; ce qui ne peut s allier qu avec des cre dits de long terme. Par ailleurs, une analyse compare e de l e volution du PIB re el et de la part du cre dit a l e conomie dans le PIB permet de constater qu il semble exister une de connexion entre ces cre dits accorde s et l e volution de la production inte rieure. Depuis les anne es 1980, pe riode pendant laquelle les banques de la sous-re gion ont connu de grandes difficulte s, la proportion dans le PIB du cre dit a Source : DCPE/BCEAO THE IMPACT OF REMITTANCES ON GROWTH IN WAEMU BY USING GENERALISED METHOD OF MOMENTS Par Alex A. Djogbenou (élève ISE 3 ) ccording to Leveraging Migration for Africa: Remittances, Skills, and Investments, there are approximately 30 millions African migrants living abroad. Notwithstanding this significant flow of migrant, the African people in charge must still do more to draw all the economic advantages from this phenomenon of migration, important resource for the continent. WAEMU (Western Africa Economic and Monetary Union) countries as the other African countries are concerned by this situation. In this direction, several empirical works (Chami and al. (2003), Ndiaye (2008), Catrinescu and alii (2009), Giuliano and Arranz (2009), Bjuggren and alii (2010)) have been done. The idea according to which the transfers of migrants would have a positive effect on growth didn t make unanimity. This state of thing can be due to the Dutch disease. It is possible that the entry of flows of transfers causes an appreciation of the rate of exchange insofar it constitutes a source of increase of currencies which in the long term reduce the competitiveness of the exported products. In spite of this rich and non distinct debate, there is no study on the case of WAEMU in order to take common actions for a better channel of the remittances with a view to development. Making a study within the framework of the WAEMU could make possible to appreciate the dynamics of these countries within sight of the convergence and stability pact in force since What are

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