DG Trésor- SER de Canberra Avril 2016

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1 DG Trésor- SER de Canberra Avril 2016 Situation économique et financière de l Australie La croissance se maintient malgré le contexte de transition économique L Australie demeure aujourd hui dans une situation économique particulièrement satisfaisante, notamment en comparaison avec les autres membres de l OCDE, voire du G20 : croissance solide (3% en 2015) et ininterrompue depuis 25 ans, PIB par habitant élevé, chômage limité (5,7%), inflation proche de sa cible (1,7%), dette publique maîtrisée (16,9% de dette nette). Au-delà de cette situation enviable, l Australie se caractérise toutefois par un modèle économique en pleine transition, suite à la baisse des prix des matières premières extractives, premier moteur de la prospérité récente du pays par le développement des exportations vers la Chine, dont le ralentissement touche également l économie australienne. L Australie est par ailleurs pénalisée par un niveau élevé des salaires et une faible productivité, conséquences du poids de la rente minière, ce qui a fortement affaibli la compétitivité l industrie non minière. Le rééquilibrage des finances publiques a été remis en cause par la baisse des recettes issues du secteur minier sans qu un gouvernement en phase préélectorale ne se Chiffres clés PIB (2015, PPA courant) : 1138,1Md USD Taux de croissance (2015) : 3% PIB par habitant (2015) : 47,489 (PPA courant) ; 15 e rang mondial Taux de chômage (mars 2015) : 5,7% Taux de participation (mars 2016) : 64,9% Taux d inflation (2015) : 1,7% Taux directeur (depuis mai 2015): 2% Déficit budgétaire (prévision 2015/16) : 2,3% du PIB Dette publique nette (2015/16) : 16,9% PIB Solde commercial (2015) : - 33,5 Md AUD / - 2% PIB (* estimations) risque à annoncer une hausse prochaine de la fiscalité, aujourd hui largement inférieure à la moyenne, ou même son rééquilibrage entre fiscalité directe et indirecte. La politique monétaire est par ailleurs contrainte actuellement au statu quo, entre la nécessité de ne pas pousser le marché immobilier à la surchauffe et celle de ne pas pousser à nouveau à la hausse le dollar australien. En effet, la baisse progressive des taux jusqu à 2% (taux atteint en mai 2015) a permis une baisse du dollar qui a permis d amortir l impact des fluctuations des cours des matières premières. 1 L Australie affiche des indicateurs économiques particulièrement solides, après une longue période de prospérité liée aux exportations minières Comme c est le cas de manière ininterrompue depuis 25 ans, l Australie a poursuivi sa croissance en Le taux de 3% atteint est supérieur aux attentes du gouvernement (2,5%) et à celles des analystes de marché (2,5 à 2,75%). Le marché du travail est également dans une situation favorable, avec un taux de chômage limité à 5,7%, malgré une augmentation rapide de la population, et notamment de la population active (1%/an). La période de prospérité exceptionnelle connue par l Australie depuis le début du siècle s est largement appuyée sur deux moteurs principaux, directement liés entre eux: le supercycle des matières premières et la hausse des exportations vers l Asie et notamment vers la Chine, qui représente aujourd hui le tiers du commerce extérieur australien. Cette période du «boom minier» s est traduite par une évolution des grands équilibres de l économie australienne, avec un secteur minier atteignant jusqu à 8,5% du PIB (hors effets induits sur la construction et les services), le fer et le charbon représentant respectivement jusqu à 40% et 20% des exportations à leur pic. Grâce à cette spécialisation dans les matières premières et à un secteur financier sain et correctement supervisé, l Australie a traversé la crise financière mondiale sans grand dommage, avec une croissance de3% par an en moyenne entre 2008 et Aucune défaillance d établissement bancaire n a été déplorée et l argent public n a été mobilisé que ponctuellement sous forme d accès à la liquidité. Après un point bas de 1,5% en 2009, la croissance du PIB a rebondi en 2010 grâce à la demande publique puis a bénéficié pleinement de la reprise des exportations et de l investissement minier en Dans un phénomène classique de dutch disease, la rente minière a toutefois pesé sur la compétitivité du pays, dégradant la situation de l industrie australienne manufacturière dont le poids dans le PIB a baissé (de 9% à 6,5% entre 2004 et 2014) tout comme sa part des exportations (de 19% à 14%) et des emplois (de 10,4% à 7,1% des emplois). Il est à noter toutefois qu elle continuait à employer presque quatre fois plus de travailleurs que le secteur minier qui reste un employeur mineur. Le symbole de cette désindustrialisation est la décision de fermeture des dernières usines automobiles du pays, en 2016 (Ford) et 2017 (GM et Toyota).

2 2 Le ralentissement du secteur minier dégrade la situation commerciale L économie australienne est toutefois devenue très sensible aux évolutions de son principal client et a donc été fortement affectée par le ralentissement progressif du rythme de la croissance de l économie chinoise, et notamment de ses investissements, forts consommateurs d acier et donc de fer et de charbon australien, a mené à une forte chute des cours des principaux postes d exportations de l Australie. Depuis le pic atteint en 2011, le minerai de fer a perdu plus de 70% de sa valeur, le charbon métallurgique plus de 50% et le gaz naturel liquéfié près de 40% au Japon, premier client du gaz australien. Au total, l Australie doit donc faire face à une baisse des termes de l échange de plus de 30% depuis Ainsi, même si les exportations du minerai de fer et du charbon continuent à progresser en volume (+7% et +0,5% respectivement en 2015), cela représente une baisse en valeur de 27% et de 20% respectivement. De même la très forte hausse de production de GNL (dont l Australie doit devenir le 1 er exportateur mondial en 2017) n a pas empêché par une baisse en valeur des exportations de GNL (-35%). Seules les exportations agricoles ont ainsi fortement augmenté en 2015 en valeur notamment pour le bœuf (+41% en valeur en 2015 et +14% en volume), grâce à l entrée en vigueur des accords de libre-échange avec la Corée et le Japon, deux marchés traditionnellement très fermés. En revanche, une période de sécheresse et intempéries fin 2015 (liées au phénomène climatique El Niño) font anticiper au gouvernement australien une baisse pour Au total, les exportations australiennes se sont élevées à 316,8 Mds AUD en 2015, en baisse de 9,9 Mds AUD (-3%), contrairement à la tendance enregistrée depuis 2009/10 d une augmentation moyenne des exportations de +4,2%/an. Avec l augmentation de 4% des importations, le déficit commercial a atteint 33,5 Mds AUD, soit 2% du PIB. 3- Le gouvernement a décalé ses objectifs de retour à l équilibre budgétaire L Australie affiche des finances publiques plus saines que les autres pays de l OCDE, avec une dette publique nette de 18,6% du PIB, répartie entre l Etat fédéral (16,9% du PIB) et les Etats fédérés. Toutefois, cette situation représente une forte dégradation depuis la crise financière mondiale, avant laquelle la dette nette publique était négative. Compte tenu de l exposition forte de l Australie à la situation apparemment prolongée de prix plus bas des matières premières, la nécessité du redressement des comptes publics fait consensus. Le gouvernement a été élu en septembre 2013 sur la promesse d obtenir l équilibre budgétaire sur le moyen terme, et plus spécifiquement le rétablissement d un excédent budgétaire avant Toutefois, le gouvernement n a pas pu atteindre les objectifs ambitieux du budget 2014/15 : une réduction du déficit de 1,3 pt de PIB via une augmentation des recettes de +6,1% et une réduction des dépenses publiques, ainsi qu un objectif de long terme de réduction de dépenses publique passant de 26,5% du PIB en 2013 à 24,4% en Le gouvernement a en effet dû faire face à la dégradation de la conjoncture et des recettes fiscales, ainsi qu à un blocage par le Sénat de ses mesures d économie. Le gouvernement a donc progressivement décalé sa cible de retour à l équilibre. Le gouvernement du nouveau premier ministre Malcolm Turnbull (arrivé en septembre 2015), a fait de même, la révision budgétaire à mi-année fin 2015 ne prévoyant plus de surplus budgétaire avant Les élections prévues en juillet 2016 seront l occasion de définir une stratégie budgétaire de moyen terme, dans un contexte qui reste contraint par une fiscalité à la fois faible (inférieure à la moyenne de l OCDE) et déséquilibrée (prédominance de la fiscalité directe). La nécessité de faire face à la croissance tendancielle des dépenses de santé liées au vieillissement semble nécessiter la recherche de nouvelles recettes. Le gouvernement a toutefois actuellement renoncé à revenir sur des déductions fiscales majeures sur les investissements immobiliers (negative gearing) et les cotisations aux fonds de pension (superannuation funds). 4- Une politique monétaire contrainte au statu quo Traditionnellement l Australie s appuie sur un régime de change flexible et une politique monétaire active. Afin de soutenir la demande domestique et d accompagner la transition économique suite au ralentissement minier, la Reserve Bank of Australia (RBA) a progressivement réduit son taux directeur de 4,75% en octobre 2011 à 2% en mai Cet assouplissement monétaire a été intégralement transmis aux taux d emprunts des particuliers et des entreprises. Compte tenu d une inflation inférieure à 2%, il s agit de conditions d accès au crédit historiquement attractives. Cette situation de taux bas n est toutefois pas suffisante pour stimuler l investissement privé, qui est inférieur de 244% en 2015 par rapport à son pic de Les grands projets lancés pendant le boom minier (Fer, GNL) sont en cours d achèvement et n ont pas été remplacés par une nouvelle vague de projets. L investissement minier (50% du total) a ainsi chuté de -29,7% en Même dans les secteurs non-miniers, les projets d investissement des entreprises sont en recul (-9,8% en 2015), et cette tendance devrait se poursuivre (-33,4% 2

3 en 2016, ou -28,2% en excluant le secteur minier). Toutefois, la confiance soutenue des entrepreneurs au premier trimestre 2016 pourrait indiquer la possibilité d un rebond sur le moyen terme. L impact de la baisse du taux directeur sur le dollar australien a été important. De janvier 2013 à janvier 2016, le dollar australien s est déprécié de 35% par rapport à l USD et de plus de 20% par rapport à l ensemble des monnaies partenaires. Cette baisse a bénéficié aux exportateurs, notamment dans les secteurs non-extractifs, qui avaient été pénalisés pendant le boom minier par la force du dollar. Ainsi les exportations de services d éducation (+14,5%) et de voyage (+6,4%) ont eu une croissance importante en Cette évolution la basse a toutefois cessé début 2016 avec les interrogations de marché sur la politique monétaire américaine, mais surtout avec la remontée partielle du cours du minerai de fer, en fonction d annonces contradictoires sur l économie chinoise et ses besoins en acier. Le taux de change du dollar australien est ainsi remonté de 10% environ depuis le début de l année. La RBA a toutefois été contrainte au statu quo depuis mai Si une hausse des taux n était pas envisageable dans un contexte de ralentissement majeur de l investissement, la RBA a également écarté toute baisse supplémentaire du fait du risque de surchauffe du marché immobilier. En effet la hausse des prix, entretenue par la très forte croissance démographique (entre 1 et 2% par an) et la forte demande étrangère (Chine notamment) a atteint 6,8% en moyenne nationale en 2014 (12% à Sydney) et 8,7% en 2015 (13,9% à Sydney). La RBA a ainsi commencé à évoquer une possible situation de bulle immobilière, notamment dans les deux plus grandes villes. Le FMI a également étudié le sujet en septembre 2015 dans une annexe à son évaluation annuelle de l Australie au titre de l article IV, concluant à une surévaluation modérée des prix. Le marché immobilier a en revanche fait l objet d une intervention de l autorité prudentielle, l Australian Prudential Regulation Authority (APRA). L APRA a augmenté le coefficient de risque associé à certains prêts hypothécaires risqués, notamment ceux au ratio prêt/valeur du bien très élevé ou pour les propriétaires nonrésidents. L APRA a également demandé aux banques australiennes d augmenter leurs ratios d adéquation du capital de 200 points de base d ici la mi-2016, ce qui a conduit toutes les grandes banques à augmenter progressivement leurs taux de prêt aux investisseurs immobiliers. Cette politique prudentielle a permis d obtenir une stabilisation du marché, avec une progression des prix de seulement 0,2% au dernier trimestre de 2015 (-1,6% à Sydney). Cette stabilisation est positive mais les autorités ne souhaitent pas non pkus que s engage une spirale baissière, du fait du poids économique des secteurs de la construction (7,68% du PIB) et des services immobiliers (2,88%). La persistance d une inflation basse, voire une baisse des prix à la consommation (-0,2% au T1 2016), pourrait amener à une sortie du statu quo monétaire, si la RBA estime que le marché immobilier est suffisamment stabilisé. Le niveau encore solide de la croissance et du marché du travail n indiquent toutefois pas un besoin urgent d assouplissement monétaire. 5- La croissance reste soutenue par la consommation et l état du marché du travail La consommation privée commence à accélérer, ayant progressé de 2,9% en 2015, après +2,8% en 2014 et +2,6% en Cette hausse a été alimentée par la baisse du taux d épargne des ménages de 9,1% fin 2014 à 7,6% fin Les ménages ont augmenté leurs dépenses de vêtements (+6,1%), d électricité et carburants (+5,3%) et de santé (+5,2%) en 2015, alors que leurs dépenses sur le tabac (-12,8%), les hôtels et les restaurants (-1,1%) et l alcool (-0,8%) ont baissé. Le marché du travail reste bien orienté et soutient la consommation. A fin février 2015, le pays affiche un taux de chômage de 5,7%. En 2015 le pays a créé plus de emplois (+3%), compte chômeurs de moins (-4.6%) et le taux de participation a augmenté de 0,7 point pour atteindre 65,3%. De fortes disparités régionales existent toutefois, avec des états miniers (Queensland et Australie Occidentale) perdant des emplois et le maintien d une dynamique positive dans les deux grandes métropoles (Sydney et Melbourne). Après deux années de croissance moins forte (perçues comme de l austérité après les années fastes du boom minier) la consommation publique a par ailleurs repris une progression plus rapide : +3,6% en 2015 contre 2% en 2014 et 2,1% en Cette croissance recouvre notamment une augmentation importante des dépenses de défense (+9,1%) dans un contexte d intervention de l armée australienne dans la coalition contre Daesch Croissance du PIB (%) 3,1 2,8 2,5 3 2,5* 2,75* 3* Inflation (%) 2,2 2,7 1,7 1,7 2* 2,25* - Chômage (% en moyenne) 5,22 5,66 6,06 6,08 6* 5,75* 5,5* *Prévisions du Trésor dans la révision du budget à la mi-année

4 Annexe 1: Indicateurs macroéconomiques Croissance du PIB par composante de demande (en % g.a.) La demande domestique rebondit légèrement suite à une légère de contraction, les exportations continuent à être un moteur de croissance. Croissance du PIB par composante d offre (en % g.a.) Une période de transition volatile dans le secteur de l extraction contribue ainsi que le secteur de la construction. Chômage et emploi (en % cvs) Le taux de chômage est en baisse, après avoir atteint un pic en mi Le taux de participation augmente, mais lentement Ventes domestiques et salaires (en % g.a. en prix courants) La demande intérieure progresse malgré la stagnation des salaires Investissement privé (en % g.a. cvs) L investissement privé est à l arrêt depuis La seule composante en croissance est la construction de logement. Commerce de biens et services (en % g.a.) Les déficits s élargissent en 2015 malgré le rebond du T3 4

5 Solde commercial (% du PIB) T1 T3 T1 T3 T1 T3 T1 T3 T1 T3 T1 T3 T1 T

6 Annexe 2: Indicateurs financiers Taux d intérêt (en % par an) La baisse du taux de la RBA est rapidement et intégralement répercutée sur les taux de prêt, notamment variables. Taux de change et inflation (en % par an) La chute du pétrole depuis l été 2014 contrebalance les pressions inflationnistes avec la chute du dollar australien Taux de croissance du crédit au secteur privé (en % g.a.) Les trois quarts de la hausse de crédit s expliquent désormais par le crédit immobilier, en particulier à des fins d investissement. Solde budgétaire (% du PIB) source : Budget australien Le contrôle des dépenses conjugué à l amélioration progressive des recettes n a pas permis à ce stade le retour à l équilibre Endettement des ménages (en % de leur revenu) La baisse des taux a permis aux ménages de s endetter davantage tout en maintenant leur charge d intérêt à un niveau historiquement bas Patrimoine des ménages (en Mds AUD) Le patrimoine des ménages a progressé de 33% depuis 2008, porté par l immobilier (+33%) et la retraite par capitalisation (+59%). 6

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