Méthanor. Juin IDMidCaps
|
|
- Flavien Dussault
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Méthanor Juin 2012 IDMidCaps
2 Présentation synthétique METHANOR DESCRIPTION DE L ACTIVITE (détail en page 13) La société Méthanor a pour objectif de financer des unités de méthanisation agricoles. Son objectif est de financer 30 installations d ici en se concentrant principalement sur des projets d unités de 150 à 500kW. Ces installations correspondent à des exploitations agricoles disposant de plus de 200 bovins. Une dizaine de projets pourrait être financée en 2012 dont un projet de 0,46MW et un projet de 1,14MW. Au global, quatre projets devraient être en production dès Méthanor a vocation à financer des projets dès que ceux-ci auront obtenu les différentes autorisations administratives. Méthanor n est pas un développeur mais un financeur et exploitant d unités de méthanisation agricoles. La société perçoit 95% des dividendes générés par l unité de méthanisation à hauteur de sa participation (50%) auquel s ajoute le rachat de cette dernière au bout 15 ans. 90% du résultat distribuable de Méthanor a vocation à être versé à ses actionnaires. Source : Société, IDMidCaps STRUCTURE DU CAPITAL ET INFORMATIONS DE MARCHE La société a réalisé un placement privé auprès de divers investisseurs à hauteur de 1.4M en avril L IPO sur Alternext a pour objectif de lever 3 à 4M supplémentaires. Les titres offerts présenteront une prime d émission de 15% sur la base d un prix d offre de 9.5 (milieu de fourchette de l offre à prix ouvert qui est 9 / 10 ). A l issue de l IPO, le flottant représentera environ 95 % du capital et des droits de vote. PRINCIPALES FILIALES Une structure est dédiée pour chaque projet de méthanisation et a vocation à être détenue à 50% par Méthanor et à 50% par l exploitant agricole. Dans le cas d unités de puissances plus importantes, la part détenue au capital par Méthanor sera plus réduite. Source : Société FORME JURIDIQUE ET GOUVERNANCE Méthanor est une société en commandite par actions ayant le statut de SCR (Société de Capital Risque). Vatel Gestion qui regroupe les trois gérants de Vatel Capital, Marc Meneau, François Gerber et Antoine Herbinet, est l associé commandité gérant de Méthanor. Un mandat de gestion a été signé entre Méthanor représentée par son gérant et Vatel Capital afin que l ensemble des financements réalisés par la société soient recherchés, analysés, proposés et suivis par Vatel Capital. Le conseil de surveillance est composé de 7 personnes indépendantes de la gérance dont : Eric Lecoq : président d Agripower et ancien dirigeant/fondateur de Vuelto Group, Jacques Testard : consultant bancaire énergies renouvelables Crédit Mutuel Grand Ouest. Source : Société, IDMidCaps 2 IDMidCaps Source : Société
3 Synthèse METHANOR La méthanisation à la ferme : des intérêts environnementaux et financiers évidents - l agriculture représente 13.5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) et 21% des émissions françaises et elle se place au deuxième rang des secteurs émetteurs derrière les transports. Par la production de biogaz et l utilisation du digestat, la méthanisation à la ferme permet ainsi de réduire les émissions de GES produits par la filière agricole et de participer à l atteinte des objectifs 2020 de la France de production d électricité à partir de biogaz. - en plus de produire de l énergie renouvelable utilisable à la ferme, la méthanisation permet, tout en réduisant les émissions de N2O (protoxyde d azote) et de CH4 (méthane) dues à la gestion des effluents d élevage, une diversification du revenu des exploitations agricoles par la revente de l électricité produite. - outre la production d électricité, la méthanisation permet également de produire de la chaleur qui peut être utilisée sur l exploitation (bâtiments, séchage des fourrages ) et dans les habitations proches (chauffage, eau chaude ). Ceci permet de réduire la facture énergique et encore une fois les émissions de GES. - le digestat, obtenu par la méthanisation, est un engrais organique de qualité qui permet notamment de réduire la pollution des sols et l utilisation d engrais de synthèse. La revalorisation par le gouvernement en mai 2011 des tarifs de rachat de l électricité en France à un niveau comparable à ce qui a été pratiqué en Allemagne devrait permettre de développer la filière dans l hexagone Fin 2011, l Allemagne devrait compter 7100 unités agricoles de production de biogaz contre une vingtaine en France en Jusqu en 2011, les principaux freins de la filière ont été : - des tarifs de rachat de l électricité insuffisamment élevés ( 50% inférieurs à ceux de l Allemagne) pour atteindre un niveau satisfaisant de rentabilité, - la lourdeur des démarches administratives qui impliquaient un délai de 18 à 24 mois pour le montage d un projet, - le tarif très attractif de rachat de l électricité photovoltaïque jusqu en 2010 qui a orienté les investissements des exploitants agricoles vers cette filière. Sur la base d un prix d entrée de 9.5 par action (soit le milieu de la fourchette indicative de prix de l offre à prix ouvert), le TRI pour un investisseur dans Méthanor ressort à 12.2% dans le scénario retenu Méthanor entend se concentrer sur des projets d unités de 150 à 500kW et envisage de réaliser uniquement des projets de cogénération (électricité + chaleur) avec un approvisionnement en partie à partir des effluents d élevage afin de bénéficier de la prime à la méthanisation et celle liée à l efficacité énergétique. Sur la base d une levée de fonds de 3,2M (en net), nous estimons que la société sera en mesure de financer sa quote-part du capital de 30 unités de 190kW sur la période Sur la base du scénario retenu, qui prend notamment en compte un TRI de 18% par projet, et d un prix de 9.5 (milieu de fourchette de l offre à prix ouvert qui est 9 / 10 ) pour la levée de fonds, nous obtenons un TRI de 12.2% pour l investisseur. 3 IDMidCaps
4 Marché et environnement concurrentiel METHANOR PRINCIPE DE LA METHANISATION La méthanisation est un processus naturel de dégradation biologique de la matière organique végétale ou animale dans un milieu sans oxygène due à l action de multiples micro-organismes (bactéries). La fermentation peut avoir lieu naturellement dans certains milieux tels que les marais ou peut être mise en œuvre volontairement dans des unités dédiées grâce à un équipement industriel, appelé digesteur. La méthanisation produit : - un gaz, le biogaz principalement constitué de méthane (de 50 à 70%) et de dioxyde de carbone. C est le méthane contenu dans le biogaz qui lui octroie ses vertus énergétiques, - un produit humide riche en matière organique appelé digestat. Les matières organiques pouvant être traitées par méthanisation proviennent principalement : - des déchets et effluents d industries agro-alimentaires, - des ordures ménagères, - des boues de stations d épuration des eaux urbaines, - des déchets et effluents agricoles. Le biogaz peut être valorisé de différentes manières par : - la production d électricité et de chaleur combinée dans une centrale de cogénération, - la production de chaleur qui sera consommée à proximité du site de production, - l injection dans les réseaux de gaz naturel après une étape d épuration (le biogaz devient alors du biométhane), - la transformation en carburant sous forme de gaz naturel véhicule (GNV). Concernant le digestat, il peut être épandu sur les sols agricoles, ce dernier étant un engrais organique de qualité. La méthanisation permet donc à la fois de produire de l énergie d origine renouvelable et de traiter les déchets organiques avec au global une réduction des émissions de deux des principaux gaz à effet de serre (GES) que sont le méthane et le protoxyde d azote. 4 IDMidCaps
5 Source : Ministère du Développement Durable 5 IDMidCaps
6 INTERETS DE LA METHANISATION (Source : RAC, FNH, Ademe, Solagro, GIEC-SITEPA) METHANOR Lutte contre les émissions de GES et moyen d atteindre les objectifs nationaux en matière de production d énergie renouvelable L agriculture représente 13.5% des émissions mondiales de GES et 21% des émissions françaises, l agriculture se place au deuxième rang des secteurs émetteurs derrière les transports. Les gaz rejetés par le secteur de l agriculture sont le méthane (élevage et sols), le protoxyde d azote (fertilisation azotée et gestion des déjections animales) et le dioxyde de carbone (consommation d énergie) qui sont les trois principaux gaz à effet de serre contribuant au réchauffement de la planète. Ce sont aussi des gaz qui jouent sur les cycles naturels du carbone et de l azote. En France, le principal GES agricole est le protoxyde d azote, qui représente 51% des émissions, devant le méthane 41%, puis le CO2 avec environ 8% (source CITEPA 2009). En France, les deux principales sources de méthane agricole sont la fermentation entérique (environ 65% des émissions) provenant de l élevage des animaux dits «ruminants» (bovins, ovins et caprins) et la gestion des déjections (31%) animales (fumiers et lisiers). Concernant le méthane (CH4), ce gaz a un pouvoir de réchauffement global (PRG) de 25 alors que le CO2 a un PRG, par convention de 1. Ceci veut dire que 1kg de CH4 émis dans l atmosphère produira le même effet, sur un siècle, que l émission de 25kg de CO2. ainsi des émissions supplémentaires de N2O. Le protoxyde d azote (N2O) a un pouvoir de réchauffement global également très important (PRG de 298). C est aussi le gaz qui arrive en tête des émissions agricoles en France (51%) issues des sols (épandage des engrais azotés) et des déjections animales (stockage). Selon une étude de Solagra, le bilan azoté de la France est excédentaire, ce qui signifie que l on apporte plus d azote sur les terres que la quantité qui est utilisée par les plantes ou recyclée par les sols. L excédent d azote entraîne Au global, l agriculture est responsable de plus de 80% des émissions françaises de protoxyde d azote (N2O). Les sols, à cause de la fertilisation organique et minérale, représentent plus de 85% des émissions agricoles de N2O devant la gestion des déjections (11%) et les consommations d énergie (4%). Dans le cadre du développement des énergies renouvelables dans le mix-énergétique, la France a pour objectif de multiplier par 4x la production d électricité (625 MW en 2020) à partir de biogaz par rapport à 2010 et par 10x la production de chaleur (555 ktep en 2020) par rapport à Par la production de biogaz et l utilisation du digestat, la méthanisation permet ainsi de réduire les émissions de GES produits par la filière agricole. 6 IDMidCaps
7 Selon le mode de gestion et de traitement des déjections animales, les émissions de N2O et de CH4 seront plus ou moins importantes. Les chiffres avancés par l INRA Poitou-Charentes pour un élevage type de porcs naisseurs-engraisseurs sont présentés dans le tableau ci-dessous : * Calcul réalisé à partir de données Solagro-Inra Génération d un revenu pour l exploitant agricole En plus de produire de l énergie renouvelable utilisable à la ferme, la méthanisation permet, tout en réduisant les émissions de N2O et de CH4 dues à la gestion des effluents d élevage, une diversification du revenu agricole par la revente de l électricité produite. Production de chaleur Outre la production d électricité, la méthanisation permet également de produire de la chaleur qui peut être utilisée pour l exploitation (bâtiments, séchage des fourrages ) et sur les habitations proches (chauffage, eau chaude ). Ceci permet de réduire la facture énergique et encore une fois les émissions de GES. Valorisation des déchets, réduction de la pollution des sols et de l utilisation d engrais de synthèse Le digestat, obtenu de la méthanisation est un engrais organique de qualité qui permet notamment : - une réduction des graines d adventices (plantes indésirables à l'endroit où elle se trouve) - une amélioration du pouvoir fertilisant permettant ainsi de diminuer la consommation d engrais minéraux (d où une moindre pollution des sols et une réduction des coûts pour l exploitant) dont la production est très consommatrice d énergies fossiles et dont l utilisation excessive entraîne une pollution des sols et des eaux ainsi que l émission de GES additionnel CADRE REGLEMENTAIRE Si les principales mesures recommandées par la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) et le protocole de Kyoto concernent surtout les émissions de CO2 énergétiques (transports, production d énergie, habitat) et celles dues à la déforestation, l agriculture est à la fois mentionnée comme une source et un puits de carbone. A Copenhague, les discussions relatives au secteur agricole ont réaffirmé l importance de réduire les émissions agricoles. Au niveau européen, si l Union Européenne fixe le cadre politique et les objectifs à atteindre en matière de réduction d émissions de gaz à effet de serre et d énergies renouvelables, la PAC fixe certaines politiques environnementales et les grandes orientations de l agriculture. 7 IDMidCaps
8 Le Grenelle de l Environnement prévoit ainsi de porter à au moins 20% en 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale, soit un doublement par rapport à 2005 (10.3%). Atteindre cet objectif suppose d'augmenter de 20 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) la production annuelle d'énergie renouvelable d'ici 2020, en portant celle-ci à 37 Mtep. Mtep Domestique Collectif/tertiaire Industriel Cogénération Biomasse (hors Domestique) Biomasse Géothermie Solaire Déchets Biogaz Total Chaleur Electricité Biocarburants Total Source : COMOP 10 Le Grenelle intègre également : - Le développement d une certification environnementale agricole pour que 50% des exploitations y soient engagées d ici Un plan de performance énergétique des exploitations avec un l objectif d atteindre un taux de 30% d exploitations agricoles à faible dépendance énergétique d ici Celui-ci prévoit notamment la mise en place d un diagnostic énergie à la ferme et la promotion de la production d énergies renouvelables comme la méthanisation. Le Paquet Energie Climat a été adopté par le Conseil européen en décembre 2008 et comprend un ensemble de mesures directives, décisions - qui doivent permettre la réalisation de «l objectif des » à l horizon 2020 : - réduction des émissions de gaz à effet de serre d au moins 20% par rapport à 1990, - augmentation de l utilisation des énergies renouvelables à concurrence de 20% de la production totale d énergie, - réduction de la consommation d énergie de 20% par rapport au niveau prévu pour 2020 grâce à l amélioration de l efficacité énergétique. Pour les secteurs comme le transport, le bâtiment, l agriculture et les petites installations industrielles, la France a pour objectif une baisse de 14% de ses rejets de GES en 2020 par rapport à 2005 et multiplier par quatre la production d électricité (625 MW en 2020) à partir de biogaz par rapport à 2010 et par 10x la production de chaleur (555 ktep en 2020) par rapport à Selon le ministère du Développement Durable le nombre d installations de traitement du biogaz devra passer d ici 2020 d environ 200 actuellement à près de Concernant le secteur agricole en particulier, il est prévu près d un millier d installations en 2020 contre près de 40 actuellement. 8 IDMidCaps
9 Etat des lieux en Europe Selon le cabinet Eurobserver, la production d énergie primaire de biogaz dans le secteur agricole a connu une croissance importante ces dernières années en Europe, fruit essentiellement du développement en Allemagne qui est devenue en quelques années le plus grand pays producteur de biogaz, grâce à un fort développement de ses petites unités de méthanisation à la ferme fonctionnant en cogénération. Entre 2005 et 2009, l Allemagne a notamment multiplié par plus de 5x sa production d énergie à partir du biogaz agricole et représentait 80% de l énergie produite à partir de biogaz en Europe en Un développement qui s explique par la volonté du gouvernement de développer cette filière par le biais d un tarif d achat attractif sur la période notamment pour les petites unités (17,16 c /kwh pour les unités jusqu à 150 kw et 15,63 c /kwh jusqu à 500 kw notamment en 2006). Précisons également que les investissements sont subventionnés par les Länder à hauteur de 10 à 30%. Fin 2011, l Allemagne devrait ainsi compter 7100 unités agricoles de production de biogaz. La taille moyenne des dernières installations étant autour de 400 kw. Nombre d'unités de biogaz agricoles : Allemagne e 2012e # d'unités unités / an IDMidCaps
10 La carte ci-dessous donne une photo de la production de biogaz en Europe à fin 2009 METHANOR 10 IDMidCaps
11 En France, une centaine d installations de méthanisation d effluents agricoles ont été construites dans les années selon l ADEME, à la suite des chocs pétroliers. Cependant, il ne subsiste aucune de ces installations en 2011 en raison notamment des procédés qui ne fonctionnaient pas correctement et d un problème de rentabilité. L année 2006 a relancé le développement de la filière biogaz en France, avec la publication de nouveaux tarifs, lesquels s établissaient entre 7,5 et 9 c /kwh, selon la puissance de l installation, auxquels s ajoutent une prime à l efficacité énergétique allant jusqu à 3 c /kwh ainsi qu une prime à la méthanisation de 2 c /kwh, et ce, pour une durée de quinze ans. Mais le secteur agricole ne comptait que 4 installations en production en 2007, 12 installations en 2008, et une vingtaine en Jusqu en 2011, les principaux freins de la filière ont été : - des tarifs de rachat de l électricité insuffisamment élevés ( 50% inférieurs à ceux de l Allemagne) pour atteindre un niveau satisfaisant de rentabilité, - la lourdeur des démarches administratives qui impliquaient un délai de 18 à 24 mois pour le montage d un projet, - le tarif très attractif de rachat de l électricité photovoltaïque jusqu en 2010 qui a orienté les investissements des exploitants agricoles vers cette filière. Afin de pouvoir atteindre ses objectifs dans le cadre du Grenelle de l Environnement, le gouvernement a finalement procédé en mai 2011 a une revalorisation des tarifs de rachat de l électricité à un niveau comparable à ce qui a été pratiqué en Allemagne ce qui constitue le principal dispositif de soutien au développement de la filière. Les principaux points d avancée par rapport au tarif précédent sont : - une meilleure prise en compte des surcoûts pour les faibles puissances, - la création d une prime pour le traitement d effluents d élevage pour promouvoir les unités agricoles : cette prime vise à améliorer la rentabilité des installations agricoles qui traitent des effluents d élevage dont l incorporation entraîne une diminution de la productivité en biogaz, - une prime à l efficacité énergétique repensée. Les tarifs se décomposent ainsi en : - Un tarif de base désormais compris entre 11,19 et 13,37 c /kwh selon la puissance de l installation, auquel peut s ajouter : une prime à l efficacité énergétique comprise entre 0 et 4 c /kwh, une prime pour le traitement d effluents d élevage comprise entre 0 et 2,6 c /kwh. Source : Ministère de Développement Durable Cette évolution fait suite à la reconnaissance dans le cadre de la loi de modernisation de l agriculture et de la pêche de la méthanisation comme activité agricole en février 2011 et de l autorisation donnée en juillet 2010 de pouvoir injecter du biogaz issu de la méthanisation dans les réseaux de gaz naturel. 11 IDMidCaps
12 Le décret n du 16 février 2011 relatif aux modalités de production et de commercialisation agricoles de biogaz, d électricité et de chaleur par la méthanisation a précisé les conditions dans lesquelles une installation de méthanisation bénéficie du «statut agricole» : - l installation doit être exploitée et l énergie commercialisée par un exploitant agricole (ou un groupement d exploitants majoritaires dans une structure sociétaire de statut non commercial), - l installation doit utiliser des matières premières issues pour 50 % de l agriculture. En plus des mesures d incitation économique précédentes, le contexte réglementaire applicable aux installations de méthanisation a été clarifié depuis 2009 permettant ainsi un raccourcissement des délais d instruction des procédures administratives. Enfin, le nouveau dispositif de soutien à la filière biogaz permet des aides au niveau local destinées à compléter les financements des projets de méthanisation. Au niveau agricole, les aides à l investissement octroyées dans le cadre du plan national de performance énergétique des exploitations agricoles a permis de soutenir plus de 120 projets sur Par ailleurs, l ADEME, le Ministère de l Agriculture, les Régions, les Départements et d autres financeurs publics peuvent apporter des aides à l investissement sur les projets de méthanisation. En particulier, l ADEME dispose du Fonds Chaleur Renouvelable, doté de 1,2 Md pour la période , qui a pour objectif de financer les projets de production de chaleur à partir d énergies renouvelables dont les projets de valorisation de chaleur des installations agricoles de méthanisation. 12 IDMidCaps
13 Projet de Méthanor METHANOR EQUIPE Méthanor est une société en commandite par actions. Sa durée de vie est de 99 ans. Les commanditaires sont les actionnaires de la société, et ne sont responsables des dettes qu'à concurrence de leur participation au capital. Les commandités ont le statut de commerçants, et sont nommés par les commanditaires. Ils sont indéfiniment et solidairement responsables des dettes sur leurs biens propres. Ils peuvent être également commanditaires. En l occurrence, Vatel Gestion qui regroupe les trois gérants de Vatel Capital, Marc Meneau, François Gerber et Antoine Herbinet, est l associé commandité gérant de Méthanor. Un mandat de gestion a été signé entre Méthanor représentée par son gérant et Vatel Capital afin que l ensemble des financements réalisés par la société soient recherchés, analysés, proposés et suivis par Vatel Capital. Vatel Gestion et Vatel Capital possèdent des gérants et associés identiques. Le conseil de surveillance de Méthanor se prononcera sur chacun des projets de financements proposés par Vatel Capital. La décision finale d investissement revenant à Vatel Gestion en sa qualité de gérant de la société. Créée en 2008, Vatel Capital gère aujourd hui 70M. Les trois gérants ont un historique commun de plus de 10 ans et ont réalisé de nombreux investissements dans les énergies renouvelables avec des acteurs majeurs comme Akuo Energy ou Solaire Direct. La rémunération globale de la gérance et de Vatel Capital sera nulle jusqu en 2015 inclus. A partir de 2016, la gérance et Vatel Capital pourront percevoir une rémunération n excédant pas annuellement 2% HT du montant des capitaux propres, et uniquement si le Résultat Net est positif. Sept personnes ont d ores et déjà été désignées au Conseil de Surveillance. Deux sont plus particulièrement reconnues pour leur expérience industrielle et financière dans les énergies renouvelables, et dans la méthanisation en particulier : Eric Lecoq a créé la société Vuelto Group en 2008 spécialisée dans les installations photovoltaïques sur hangars agricoles en particulier. La société a connu un très fort développement en nouant notamment des accords avec les coopératives agricoles et compte plus de 250 références auprès d exploitations agricoles (principalement dans le Grand Ouest). En 2011, avec l accord de ses actionnaires Naxicap, Agregator et Vatel Capital, Eric Lecoq a laissé la direction de l entreprise et créé Agripower France, société spécialisée sur la méthanisation. Agripower France compte aujourd hui plus d une dizaine de projets de méthanisation en étude avancée et s appuie sur son partenariat technologique avec la société allemande Weltec Biopower. Cette société a déjà réalisé plus de 200 installations de méthanisation, principalement en Allemagne. Jacques Testard a une expérience de banquier de plus de 40 ans, dont plus de 15 ans dans les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, méthanisation). Il a déjà participé au financement d une petite dizaine de projets de méthanisation. Les 7 membres du Conseil de Surveillance détiennent 10,73% du capital et des droits de vote de Méthanor avant l augmentation de capital. Par ailleurs, Vatel Capital et ses associés détiennent 2,56% du capital avant l offre. Le Conseil de Surveillance sera intéressé, aux côtés de Vatel Capital, par le Carried Interest (nul jusqu en 2015 inclus, et 16.65% du résultat net après déduction dudit carried interest au-delà). Des missions d étude de dossiers pourront lui être également soumises au cas par cas. 13 IDMidCaps
14 LES PROJETS Méthanor entend se concentrer sur des projets d unités de 150 à 500kW. Les projets plus petits (inférieurs à 75 kw de puissance électrique installée) présentent un niveau de rentabilité trop faible (nettement moins de 10%) compte-tenu du poids des investissements en cogénération et en génie civil. Par rapport aux projets supérieurs à 500kW, les unités moyennes présentent plusieurs avantages : les tarifs de revente sont plus élevés, les délais d instruction des dossiers sont plus courts et moins aléatoires. En effet, l installation de grandes unités de méthanisation nécessite l ouverture d une enquête publique, un meilleur rapport coût/risque pour l approvisionnement en substrat. Les projets de plus de 500 kw, caractérisés par leur approvisionnement majoritaire en co-substrats (déchets, dont ceux des industries agro-alimentaires) par rapport aux effluents d élevage, dégagent une rentabilité similaire, voire supérieure aux unités de 100 à 500kW mais sortent nettement du domaine de l activité agricole. Il est nécessaire de nouer des accords d approvisionnement avec des collectivités ou des industries agro-alimentaires, plus complexes d un point de vue sanitaire et réglementaire. Les projets d une taille de 150 à 200kW correspondent à des installations sur des exploitations agricoles disposant de plus de 200 bovins. Les projets agricoles de taille plus importante (200 à 500 kw) peuvent être individuels (accord avec un industriel ou une collectivité pour assurer l approvisionnement en substrat) ou collectifs (2-3 agriculteurs ensemble dans un GAEC par exemple). Ces projets bénéficient d un effet d économies d échelle important sur les investissements électriques et de meilleures conditions d optimisation du process par intégration de co-substrats fortement méthanogènes. L atelier devient un outil industriel spécifique et le taux de rentabilité est supérieur à 10% comme pour les projets de 100 à 150kW. Méthanor se réserve néanmoins la possibilité de financer des projets de tailles supérieures si ceux-ci remplissent certains critères, en particulier : l état d avancement, puisque Méthanor n interviendra comme financeur dans ce type de projets qu une fois les différentes autorisations administratives (type ICPE, permis de construire, autorisation de raccordement ) obtenues ; et la rentabilité escomptée qui doit être supérieure à 10%. Ces projets d une puissance pouvant aller jusqu à plusieurs MW seront alimentés par des déchets pouvant être issus de différentes sources (déchets verts des collectivités territoriales et industries agroalimentaires notamment). Dans tous les cas, la société n investira pas (en fonds propres ou quasi fonds propres) plus de 15% de sa situation nette comptable par unité de méthanisation agricole. Précisons que Méthanor envisage de réaliser uniquement des projets de cogénération (électricité + chaleur) avec un approvisionnement en partie à partir des effluents d élevage afin de bénéficier de la prime à la méthanisation et celle liée à l efficacité énergétique. Par ailleurs, la société a vocation à investir principalement en France mais ne s interdit pas d investir dans d autres zones géographiques en fonction des opportunités. En cas d investissement hors de France, Méthanor veillera tout particulièrement à la qualité de ses partenaires dans ces projets (développeurs, co-financeurs, apporteurs de matières premières dans les unités de méthanisation agricole, etc.). 14 IDMidCaps
15 BUSINESS PLAN D UN PROJET TYPE Nous avons modélisé l exploitation d une unité de 190kW correspondant au cœur de cible des projets de Méthanor. Investissements L investissement pour une unité de cette taille est de 1.520K environ. Ce montant inclut les achats du digesteur, du cogénérateur, de la torchère de sécurité, la trémie, la spirale, l indicateur de pesée, l ordinateur de contrôle, l unité de séparation et des cuves tampon et de stockage. Il prend également en compte le coût de régie de montage de l unité, du raccordement électrique et des démarches administratives. Enfin, compte tenu des risques de forte pluviométrie dans l Ouest de la France, où se concentreront les projets dans un premier temps, l investissement comprend 230K pour un système de séchage. Cela explique que le montant soit un peu supérieur à la moyenne observée (1.200/1.300 K ). L investissement au kw ressort à 8, à comparer à un niveau moyen de 7 /kw en Allemagne, ce qui peut se justifier par la plus grande maturité du marché outre-rhin. Le plan prévoit un financement à 20% en capital soit 304K, dont la moitié est apportée par l agriculteur (qui peut inclure des subventions non intégrées dans le modèle) et l autre par Méthanor, et 80% en dette (1.216K ). Nous avons pris comme hypothèse un taux d intérêt de 4,20% sur 15 ans. Méthanor et les fonds gérés par Vatel Capital détiendront donc en moyenne 50 % du capital des sociétés projets de méthanisation. Il n est toutefois pas exclu que Méthanor puisse intervenir sous forme de comptecourant d associés ou d obligations convertibles, mais ces cas de figure n ont pas été pris en compte par souci de simplification. Aides et subventions Dans notre modèle, nous n avons pas pris en compte d aides. Il faut toutefois savoir que les projets actuels peuvent en effet être subventionnés par l Etat (ADEME) et par les collectivités, jusqu à 30 % pour les petites unités. Certaines parties des investissements peuvent être également subventionnées à la marge, au titre de la mise aux normes des bâtiments d élevage dans le cadre du PMPOA (Programme de Maîtrise des Pollutions d'origine Agricole). Fonds Déchets : géré par l ADEME, il permet de soutenir des investissements liés à la gestion des déchets. L ADEME peut aider une installation de méthanisation à un taux de 30% de l assiette éligible. L assiette éligible maximale est de 10M. Fonds Chaleur : créé en 2009, il a pour objectif de soutenir la production de chaleur à partir de sources renouvelables (biomasse, géothermie, solaire). Ce nouveau dispositif de soutien, prévu par le projet de loi de programme relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l environnement, est un des engagements du Grenelle. L objectif du Fonds Chaleur renouvelable est de soutenir la production de 5,5 Mtep supplémentaires d ici 2020, soit plus du quart de l objectif fixé par le Grenelle de l environnement en matière d énergies renouvelables (20 Mtep supplémentaires en 2020). Le Fonds Chaleur, dont le fonctionnement est assuré pour au moins trois ans, dispose d un budget de 960M pour Le principe qui sous-tend le calcul des aides attribuées dans le cadre de ce fonds est de permettre à la chaleur renouvelable d être vendue à un prix inférieur d au moins 5% à celui de la chaleur produite à partir d énergie fossile conventionnelle. 15 IDMidCaps
16 PPE (Plan de Performance Energétique des exploitations agricoles) : il s agit d un appel à projets financé par le budget de l État dans le cadre du plan de relance de l économie. Les premiers projets retenus démarrent les travaux dans un délai d un an à compter de la notification de la décision de l aide (juin 2009). Un premier appel à projets doté de 10 M a été lancé en mars 2009 pour des projets de méthanisation rurale. Des Fonds européens comme le Fonds européen de développement régional (FEDER) et le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEDEAR) peuvent apporter des subventions aux projets de méthanisation. Etapes du montage du projet En moyenne, on estime à 12 mois le temps nécessaire au montage d un projet type : Etudes préliminaires : après une étude de faisabilité (entre 2 et 3 semaines), une étude détaillée (2-3 mois) doit permettre de définir la structure juridique, réaliser le diagnostic technico-économique, identifier les matières premières disponibles et lever d'éventuels points de blocage liés par exemple au raccordement au réseau d'électricité pour les projets d'unités de méthanisation. Aucune obligation règlementaire n'est recensée à ce stade. Il est cependant conseillé de consulter la direction des services vétérinaires (devenue la direction départementale de la protection des populations : DDPP), afin d identifier et d anticiper les éventuels obstacles au bon déroulement du projet. De même avec la collectivité territoriale pour l implantation possible de l unité (permis de construire). Montage du projet : les démarches règlementaires relatives au montage du projet comprennent : les démarches auprès de la préfecture (demande d'autorisation d'exploiter ou déclaration) pour les installations classées relevant du régime ICPE, et celles relatives à l'agrément sanitaire au titre des sous-produits animaux (tout site avec lisier en biogaz, selon volume traité, intrants et mise sur le marché en compostage) ; les démarches auprès de la mairie ou, le cas échéant, de la préfecture (demande de permis de construire), conformément au code de l'urbanisme ; les démarches administratives liées aux matières entrantes (si des matières exogènes sont traitées) ou aux produits sortants (vente de compost, de chaleur ou d'électricité) ; la démarche certificat ouvrant droit à l obligation d achat (DREAL), plus récépissé DIDEME. Cette phase peut prendre de 6 à 12 mois selon la taille et les spécificités du projet Construction, installation des matériels et raccordement électrique. Il convient de préciser que Méthanor n intervient pour le financement des projets qu une fois l ensemble des autorisations obtenues. La durée du montage des projets pourrait entraîner un décalage sur la remontée des dividendes vers Méthanor, mais en aucun cas les capitaux ne sont bloqués durant la phase de développement. Les revenus Méthanor ne prévoit aucune vente directe de biogaz. Aux fins de vente du biogaz, celui-ci doit être épuré, odorisé et comprimé à la pression des réseaux de distribution (ou de transport). Ces opérations requièrent des équipements dont le coût rend non rentables de tels investissements, sans compter les difficultés de raccordement à un réseau de gaz. Le CA des unités proviendront donc de la vente de l électricité produite et achetée par EDF pendant 15 ans dans le cadre de ses obligations d achats, compensée par le fonds CSPE (fonds de contribution au service public de l électricité) ; en contrepartie EDF bénéficie des certificats de la garantie d origine de cette énergie. 16 IDMidCaps
17 Les tarifs se décomposent entre : METHANOR Un tarif de base dégressif en fonction de la puissance électrique Valeur Puissance Max Tarif (c /kwh) Pmax 150 kw Pmax = 300 kw Pmax = 500 kw Pmax = 1000 kw Pmax 2000 kw Les valeurs intermédiaires sont déterminées par interpolation linéaire. Pour une unité de 190 kw, le tarif s établit ainsi à 13,06 c. Une prime à la méthanisation (i.e. traitement d effluents d élevage) Valeur Puissance Max Prime (c /kwh) Pmax 150 kw 2.60 Pmax 1000 kw 0.00 Comme pour le tarif de base, les valeurs intermédiaires sont déterminées par interpolation linéaire. Pour une unité de 190 kw, la prime ressort à 2,6 c. Une prime à l efficacité énergétique (i.e. production et valorisation de chaleur) Valeur de V Prime (c /kwh) V 35% 0.0 V 70% 4.0 V correspond au taux de valorisation de la chaleur. Méthanor ne s intéresse qu à des projets avec un taux de valorisation de la chaleur supérieur à 70% afin de bénéficier de la prime maximum. Une partie de la chaleur produite (20 à 40 %) est autoconsommée pour chauffer le digesteur. Le reste est disponible pour d autres utilisations. Plusieurs solutions sont possibles pour valoriser la chaleur : en chauffant des bâtiments agricoles, des habitations ou des bâtiments de collectivité. Cependant, pour des raisons économiques (coût du réseau de chaleur, déperdition), Méthanor privilégiera les projets où la valorisation se fera à proximité de l exploitation. Nous aboutissons ainsi à un tarif global de 19,66 c /kwh. 17 IDMidCaps
18 Concernant le fonctionnement, il a été retenu comme hypothèse 8000h/an, soit autour d un peu moins de 10% d inactivité pour l entretien et la maintenance, ce qui correspond plutôt à la fourchette basse du temps de fonctionnement des unités de méthanisation existantes correctement approvisionnées (entre 8000 et 8500h/an). Précisons qu on estime à 2 heures par jour, le temps nécessaire à une personne pour assurer le fonctionnement de l unité de méthanisation de 190 kw. L essentiel du process est automatisé avec notamment des tapis et chenilles permettant de récupérer les substrats et de les transférer vers les cuves. Une unité de 190 kw aura donc une production annuelle de 1,5MWh en moyenne et générera un CA de 300K environ. La 1 ère année d exploitation nous ne retenons néanmoins que 75% de ce CA dans la mesure où il faut compter 3 mois de digestion avant que l unité fonctionne pleinement. Le prix de rachat global est revalorisé chaque année selon une formule prenant en compte l évolution du coût de l énergie. Plus précisément, ces tarifs sont soumis à une indexation annuelle arrêtée au 1er novembre en application d'un coefficient L applicable aux contrats en cours de validité. Ce coefficient se base, pour 30 %, sur l'évolution de l'indice du coût horaire du travail (tous salariés) dans les industries mécaniques et électriques (ICHTrev-TS) et, pour 40 %, sur l'indice des prix à la production de l'industrie et des services aux entreprises pour l'ensemble de l'industrie (marché français) (FM0ABE0000). Les 30 % restant sont constants. Nous avons retenu une revalorisation annuelle de +0,8%, inférieure à l hypothèse que nous avons retenue pour l évolution des frais de fonctionnement (+1,5%). L engagement d EDF pour le rachat de l électricité est de 15 ans. Au-delà, le tarif de rachat prévu a été par prudence divisé par 3, soit 7,4 c. Or il est intéressant de noter que le prix vendu actuellement aux particuliers par EDF est de 11 c HT/kWh. D ici 15 ans, il n est donc pas impossible que les deux tarifs (rachat et marché) se seront alignés. Les coûts d exploitation Les principaux coûts d exploitation identifiés sont : - l entretien du cogénérateur (incluant le changement de pièces tous les 8-10 ans) : 1,1 c / kwh produit soit 7,5 % du CA, - une provision sur l échange du cogénérateur (durée de vie 10 ans) : 1,5 c / kwh produit, soit 7,5 % du CA, - l entretien des autres équipements de l installation : 0,7 c / kwh produit, soit 3,5 % du CA, - les assurances : 0,2 c / kwh produit, soit 1 % du CA, - la taxe d utilisation du réseau public d électricité : 0,3 c / kwh produit, soit 1,5 % du CA, - la consommation d électricité à usage interne : 6 % de la production à 7c / kwh, soit 2 % du CA, - des frais de personnel évalués à 2h/jour (même si souvent c est l agriculteur lui-même qui réalise la surveillance de l installation et ne refacture donc pas à son unité) : 3 % du CA, - les frais de récupération des intrants (potentiellement nuls car situés à proximité de l unité) : 1,5 % du CA. 18 IDMidCaps
19 Pour une unité type de 190 kw, cela représente environ 75 K par an, soit 25% du CA en année 1. Ensuite, une hypothèse d inflation annuelle de 1,5 % des coûts de maintenance a été retenue. Par ailleurs, les investissements totaux sont amortis sur une durée moyenne de 15 ans. Le modèle intègre un taux d impôt de 15% jusqu à 38K de RN et de 33,33% au-delà. Enfin, il est prévu un payout de 95%. Récapitulatif des principales hypothèses du business plan : Puissance (KW) 190 Tarif de base (c /kwh) 13.1 Prime à la méthanisation (c /kwh) 2.6 Prime à l efficacité énergétique (c /kwh) 4.0 Tarif global (c /kwh) 19.7 # heures / an 8000 CA (KEUR) 299 Investissement (KEUR) 1520 Capital (KEUR) 304 Dette (KEUR) 1216 Taux 4.2% Durée amortissement (années) IDMidCaps
20 Compte de résultat prévisionnel d une unité de 190 kw Année CA Charges Amort. Intérêts RAI RN après IS Dividende Remboursement K Cash flow Cumul cash Annuité dette Restant dû Au-delà de la 15 ème année, une fois la dette de la structure intégralement remboursée, le scenario privilégié est une détention à 100% de l unité par l agriculteur. Pour ce faire, les actions détenues par Méthanor seraient alors rachetées par la société porteuse du projet par voie de réduction du capital. Méthanor se verrait donc racheter ses parts et ainsi l agriculteur pourrait détenir 100% du projet sans avoir de cash à réinvestir. Sur la base de ces hypothèses, le TRI du projet ressort à 18%. Il n intègre aucune subvention ni aide qui pourrait le cas échéant augmenter le rendement de l actionnaire. 20 IDMidCaps
21 PREVISIONS METHANOR Nous avons bâti nos prévisions en prenant l hypothèse d une levée de fonds de 3,2M (en net). Au total, Méthanor disposerait donc de 4,6M à investir. Ce montant doit permettre à la société de financer sa quote-part du capital de 30 unités de 190 kw. Nous considérons que 10 projets pourraient être lancés au S dont 4 commenceraient leur production d ici la fin de l année. Le financement des 20 autres projets sera bouclé en 2013 pour un début de la production en Le premier chiffre d affaires est ainsi attendu en 2014 avec la remontée du dividende des 4 projets dont la production commencera en C est en 2015 que l ensemble des unités auront atteint leur rythme de croisière. Ce modèle prévisionnel est schématique puisque par soucis de simplification il n intègre que des unités de 190 kw. Un premier projet de 0,46 MW devrait entrer en production dès mi-2012 et un second projet de 1,14 MW pourrait débuter sa production au S Parallèlement, Méthanor prévoit 15 premiers projets de méthanisation de kw dans le Grand Ouest sélectionnés parmi les clients agricoles d Agripower. Les charges de Méthanor seront évidemment limitées et composées des éléments suivants : 30K /an environ pour la comptabilité, la communication et autres taxes, un amortissement de la levée de fonds de 50K /an au cours des 5 premiers exercices, la rémunération de la gérance à hauteur de 2% des capitaux propres. Cette rémunération sera versée uniquement si le RN de Méthanor est positif et seulement à partir de 2016, en 2012, la société devrait bénéficier d un résultat financier positif en raison du décalage entre la levée de fonds et le financement de l ensemble des projets. Les 3 années suivantes, il est probable que le résultat financier soit négatif mais de manière négligeable, pas d IS compte tenu du statut de SCR. Selon notre modèle, nous aboutissons à un RN légèrement positif en A partir de 2016, 16,65% du RN annuel sera versé en carried interest (réparti entre la gérance et le Conseil de Surveillance). Enfin, il est prévu de verser au minimum 90% du RN après versement du carried interest aux actionnaires. Le premier dividende devrait ainsi intervenir au titre de l exercice Les capitaux propres après cessions intègrent la trésorerie issue du rachat des parts au bout de 15 ans de Méthanor dans chaque projet au prix du cash dans la structure. 21 IDMidCaps
22 En KEUR sauf spécifié Nombre de projets financés Montants / projet Montants investis Nombre de projets en production CA (dividendes remontés) Charges externes dont Amort levées de fonds Rémunération gérance (% des cap. propres) 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% Rémunération gérance REX Résultat Financier RN Carried interest (% RN) 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% 16.65% Carried interest Résultat distribuable aux actionnaires % Distribution aux actionnaires 90% 90% 90% 90% 90% 90% 90% 90% 90% 90% 90% 90% 90% 90% 90% Distribution dividende Cash réinvesti Capitaux propres Capitaux propres après cessions Rendement actionnaire 0.6% 12.1% 13.6% 14.2% 14.9% 15.6% 16.2% 17.0% 17.7% 18.5% 19.2% 20.0% 20.9% 18.6% 14.6% 22 IDMidCaps
23 Analyse de sensibilité du TRI METHANOR Sur la base de nos prévisions, le TRI pour un investisseur dans Méthanor ressort à 12.2% sur la base d un prix d entrée de 9.5 par action (milieu de fourchette de l offre à prix ouvert qui est 9 / 10 ). La valeur de sortie correspond à la valeur des fonds propres à l issue des 15 années des projets démarrés entre 2012 et TRI Levée de fonds Part des dividendes Valeur de sortie (=CP) 7197 Total flux TRI 12.2% Les tableaux ci-dessous présentent les niveaux de TRI du projet type ainsi que le TRI d un nouvel actionnaire entrant sur la base d un prix de 9.5 en fonction de différentes hypothèses par rapport au scénario standard (partie grisée). Tarifs (c /kwh) Scénario A prix -10% -5% 0% 5% Tarifs -10% TRI projet 13.3% 15.7% 18.0% 20.2% Taux d'utilisation 85% TRI actionnaire (prix de 9.5 par action) 9.8% 11.0% 12.2% 13.3% Taux d'intérêt dette projet +1pt # heures de fonctionnement par an TRI projet 9.2% Taux d'utilisation 80% 85% 90% 95% TRI actionnaire (prix de 9.5 par action) 7.7% TRI projet 12.7% 15.4% 18.0% 20.5% TRI actionnaire (prix de 9.5 par action) 9.5% 10.9% 12.2% 13.4% Scénario B Taux d'utilisation 93% Taux d'intérêt dette projet 6.2% 5.2% 4.2% 3.7% Taux d'intérêt dette projet 3.70% TRI projet 15.2% 16.6% 18.0% 18.7% TRI actionnaire (prix de 9.5 par action) 10.8% 11.5% 12.2% 12.5% TRI projet 20.2% TRI actionnaire (prix de 9.5 par action) 13.3% Scénario C 2 projets en moins en n+1 5 projets en moins en n+2 TRI actionnaire (prix de 9.5 par action) 10.7% 23 IDMidCaps
24 Modèle DCF METHANOR Par une approche par les flux, l atteinte d un prix de 9.5 par action (milieu de fourchette de l offre à prix ouvert qui est 9 / 10 ) s obtient avec un taux d actualisation de 14.4%. Le tableau ci-dessous les flux présente le détail des flux sur la base de ce taux d actualisation. DCF CF d'exploitation CAPEX FCF FCF Actualisé 272 Cash net (av. aug. de K) 1448 Levée de fonds 3164 VE 4884 Nb actions FV 9.5 Upside 0.0% Le tableau ci-après montre les différentes fair values en fonction de différents taux d actualisation. Taux d'actualisation 12.4% 13.4% 14.4% 15.4% FV par action FV / prix proposé (9.5 ) 16.4% 7.8% 0.0% -6.8% 24 IDMidCaps
25 Contact Jérôme Chosson Sébastien Faijean Denis Scherrer IDMidCaps (33) (33) (33) Investment Data on Midcap Companies jchosson@idmdicaps.com sfaijean@idmidcaps.com dscherrer@idmidcaps.com Membre ANACOFI CIF- E CIF E CIF E CIF E rue de Châteaudun Paris - France Legal information IDMIDCAPS POLICY In an effort to assure the independence of IDMidCaps research neither analysts nor the company itself trade or own securities in subject companies. In addition, Analysts compensation is not directly linked to specific financial transactions, trading revenue or asset management fees. Analysts are compensated on a broad range of benchmarks. Furthermore, IDMidCaps receives no compensation from subject companies in relation to the costs of producing this report. ADDITIONAL DISCLOSURES This report is not constructed as an offer to sell or the solicitation of an offer to buy any security in any jurisdiction where such an offer would be illegal. We are not soliciting any action based upon this material. This material is for the general information of clients of IDMidCaps. It does not take into account the particular investment objectives, financial situation or needs of individual clients. Before acting on any advice or recommendation in this material, a client should consider whether it is suitable for their particular circumstances and, if necessary, seek professional advice. The material is based upon information that we consider reliable, but we do not represent that it is accurate or complete, and it should be relied upon as such. Opinions expressed are our current opinions as of the date appearing on this material only; such opinions are subject to change without notice. 25 IDMidCaps
L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel
L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel Claire BRECQ GrDF - Délégation Stratégie- Régulation 10 ème Conférence sur le biogaz et le biométhane Montréal, le 24 mai 2012 Présentation de GrDF
Plus en détailBiogaz et méthanisation
Note pour les comités opérationnels 10 (Energies renouvelables) et 15 (agriculture) COMITE DE LIAISON ENERGIES RENOUVELABLES (CLER) Contact: Christian Couturier, christian.couturier@solagro.asso.fr 05
Plus en détailAnalyse des coûts d investissement en méthanisation agricole. Comparaison France et Allemagne
Analyse des coûts d investissement en méthanisation agricole Comparaison France et Allemagne Février 2013 1 Le développement de la méthanisation en Bourgogne dans le Programme Energie Climat Bourgogne
Plus en détailLa production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues
La production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues Sommaire 1. Etat des lieux 2. Un contexte favorable à une optimisation énergétique 3. Maximiser la production de biogaz 4. Quelques
Plus en détailPrésentation de la situation actuelle et projetée au niveau législatif, économique, incitant financier et imposition technique
Présentation de la situation actuelle et projetée au niveau législatif, économique, incitant financier et imposition technique Salon Best 19 octobre 2013 Situation en Région wallonne Coût d achat du courant
Plus en détailLa méthanisation en Poitou- Charentes - Enjeux et perspectives
Les dossiers de l AREC La méthanisation en Poitou- Charentes - Enjeux et perspectives Définition La méthanisation est un procédé biologique permettant de valoriser la matière organique, notamment les sous-produits
Plus en détailContribution des industries chimiques
Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,
Plus en détailPanorama des bioénergies en Europe. Colloque Bioénergies
Panorama des bioénergies en Europe Panorama des bioénergies en Europe Synthèse des informations existantes sur le sujet des bioénergies en Europe Sources : législation : Europa, portail de l Union européenne
Plus en détailCM2E 2014. Colloque Martinique Energie Environnement. Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation
CM2E 2014 Colloque Martinique Energie Environnement Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation M. Torrijos, Laboratoire de Biotechnologie de l Environnement, INRA-LBE,
Plus en détailAppel à projets 5,2. Se déplacer Se nourrir Se loger Le reste
Appel à projets " Plan Climat Régional» Soutien de l investissement participatif dans les énergies renouvelables et la maîtrise de l énergie au bénéfice des territoires 1 Contexte : Les grands objectifs
Plus en détailLe biogaz en France et en Allemagne Une comparaison. Journées méthanisation, 4 novembre 2014, Chambéry
Le biogaz en France et en Allemagne Une comparaison Journées méthanisation, 4 novembre 2014, Chambéry L OFAEnR Origines & Objectifs Crée en 2006 par les gouvernements français & allemand Bureau au ministère
Plus en détailProduction de Biogaz L Allemagne leader incontesté. La France demeure incontestablement en retrait!
Production de Biogaz L Allemagne leader incontesté. La France demeure incontestablement en retrait! Actualisation janvier 2009 Processus de production de biogaz BIOMASSE Matière organique fraîche (déjections,
Plus en détailDISCOUNTED CASH-FLOW
DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif
Plus en détailL ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne
Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers Acteurs de la transition énergétique en Mayenne Les dépenses énergétiques en Mayenne sont de 1.5 million d euros par jour ou 550 millions d euros par
Plus en détailValoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds
ENTREPRISE ET PATRIMOINE RDV TransmiCCIon 23 mai 2013 Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds Conseil en fusions-acquisitions et ingénierie financière Intégrité indépendance
Plus en détailMerci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments)
15, rue Gustave Eiffel, ZI Jarny-Giraumont 54800 JARNY Votre référence / Intervenant: N : Diagnostic MENAO N : Notre référence / Intervenant: M. / Mme : M. / Mme : Téléphone : Téléphone : 03 82 20 39 70
Plus en détailFiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie
Octobre 2006 Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats d économie d énergie 1) Origine et objectif : C est en Angleterre, puis en Italie que le dispositif des certificats d économie
Plus en détailla micro-cogénération au bois sort de l ombre
Références Biomasse : la micro-cogénération au bois sort de l ombre Le contexte énergétique actuel, favorable aux énergies renouvelables, amène un regain d intérêt pour le bois-énergie, comme en témoigne
Plus en détailContexte : Objectif : Expérimentation :
Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote
Plus en détailPour une harmonisation des méthodes et des paramètres économiques. de comparaison entre les filières de production ou d économie d énergie
Pour une harmonisation des méthodes et des paramètres économiques de comparaison entre les filières de production ou d économie d énergie Benjamin Dessus 13 mars 2013 www.global-chance.org 13 mars 2013
Plus en détailBilan des émissions de gaz à effet de serre
Bilan des émissions de gaz à effet de serre SOMMAIRE 1 Contexte réglementaire 3 2 Description de la personne morale 4 3 Année de reporting de l exercice et l année de référence 6 4 Emissions directes de
Plus en détailLe développement durable peut-il se passer d engrais minéraux?
Avec la participation i de l Le développement durable peut-il se passer d engrais minéraux? Philippe EVEILLARD UNIFA Union des Industries de la Fertilisation Le développement durable et l agriculture :
Plus en détailEPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE
CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DE LYCEE PROFESSIONNELS AGRICOLE (PLPA) SESSION 2011 Concours : INTERNE Section : Sciences économiques et sociales et gestion Option A : Sciences économiques et sociales
Plus en détailJean-Yves RICHARD ADEME
«Matériau de structure,isolant et biocombustible, le bois, une matière au service de la construction durable» - le 12 janvier 2009 Les enjeux environnementaux du bâtiment Jean-Yves RICHARD ADEME Le réchauffement
Plus en détailChoc de simplification
Choc de simplification Le choc de simplification souhaité par le Président de la République rejoint les besoins identifiés par le Syndicat des énergies renouvelables qui a défini six grands axes de modernisation
Plus en détailRESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT
RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT Dans un avenir marqué par : des incertitudes importantes de nature économique, énergétique et technologique, à l échelle mondiale, européenne
Plus en détailCAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre 2011. Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie
CAHIER DES CHARGES Etude de faisabilité : Version septembre 2011 Chaufferie bois Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie Direction Régionale Ile de France Page 1/8 SOMMAIRE A.- OBJECTIFS
Plus en détailÉnergie décentralisée : La micro-cogénération
Énergie décentralisée : La micro-cogénération Solution énergétique pour le résidentiel et le tertiaire Jean-Paul ONANA, Chargé d activités projet PRODÉLEC PRODuction et gestion de la production d ÉLECtricité
Plus en détailEtude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013
Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Document produit par ENEA Consulting I 89 rue Réaumur, 75002 Paris I +33 (0) 1 82 83 83 83 I www.enea-consulting.com Sommaire ENEA : qui sommes-nous?
Plus en détailMEMENTO MARS 2014. www.bdo.lu. Convention tendant à éviter les doubles impositions entre l Allemagne et le Luxembourg
Convention tendant à éviter les doubles impositions entre l Allemagne et le Luxembourg Nouvelles règles au 1 er janvier 2014 MEMENTO MARS 2014 www.bdo.lu 1 5 Mars 2014 Nouvelle convention fiscale entre
Plus en détailCONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières
CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières 1. CONSOMMATION FINALE D ELECTRICITE...2 1.1 EVOLUTION SUR LA PERIODE 2000-2013... 2 1.2 ENTRE 2010
Plus en détailGLEIZE ENERGIE SERVICE
GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 1 sur 17 #/ -#0/.1# 2 1# 11 - " 1 GLEIZE ENERGIE SERVICE -1 " " #/ / &3 %$". 1! "#$$ %" & "# '%# () *+, -". GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 2 sur 17 SOMMAIRE 1. Introduction - Rappel...
Plus en détailLe bois, la première des énergies renouvelables
Le bois, la première des énergies renouvelables Chiffres clés du bois-énergie en France La France dispose de l un des plus importants massifs européens avec une forêt qui couvre près de 1/3 du territoire
Plus en détailUn fonds climat énergie au GL? Présentation de la démarche
Un fonds climat énergie au GL? Présentation de la démarche 1 1 1 Contexte et enjeux Un engagement territorial pour le climat Objectifs du plan climat d ici 2020 : les 3x20-20% des émissions de gaz à effet
Plus en détailCap sur la croissance!
Cap sur la croissance! EDORA Qui sommes-nous? Fédération de producteurs ER Plus de 85 Membres: Toutes les filières ER (éolien, biomasse, hydro, solaire) De la (très) grande et la (toute) petite entreprises
Plus en détailECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en
ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE RESEAU DE CHALEUR DE L ECO- QUARTIER «CAP AZUR» A ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN : Un réseau de chaleur innovant,
Plus en détailLa perspective de «windfall profits» (profits indus) pour les électriciens allemands
UNIDEN UNION DES INDUSTRIES UTILISATRICES D'ENERGIE 19.04.04 DIRECTIVE «QUOTAS D EMISSION» : COMMENT EVITER DE DESASTREUSES CONSEQUENCES? La mise en œuvre de la Directive «Quotas d émission», via son impact
Plus en détailL énergie en France et en Allemagne : comparaisons
L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les
Plus en détailPlate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière
Plate-forme énergie Filière de la biomasse forestière Mars 2013 Table des matières 1. Principes généraux... 0 2. Ce qu on entend par économie d énergie... 1 3. Réflexion sur les sources d énergie à privilégier...
Plus en détailJ O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E
J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E De l estimation des besoins / critères et exemple Février 2012 Présentation : Jérôme DIOT Directeur Technique EGIS Centre Ouest 1 Sommaire Conception
Plus en détailLa valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]
Evaluation de la rentabilité d un projet d investissement La décision d investir dans un quelconque projet se base principalement sur l évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul
Plus en détailOléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière
L'impact des biocarburants sur l'effet de serre Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière Auteur(s) : Etienne POITRAT, ADEME (Agence de l'environnement
Plus en détail«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»
Fédération mondiale des travailleurs scientifiques World Federation of scientifique Workers 85ème session du Conseil exécutif Symposium «Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»
Plus en détailles outils les enjeux les applications locales Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement connaître pour agir
connaître pour agir Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement les enjeux les outils les applications locales Enjeux d une analyse environnementale et leviers d améliorations QU EST-CE
Plus en détailCRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES. Un crédit d impôt : pourquoi? AVANT-PROPOS. Un crédit d impôt : comment? Un crédit d impôt : dans quels cas?
Mise à jour mars 2006 CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES AVANT-PROPOS Le crédit d impôt en faveur des économies d énergie et du développement durable constitue une triple opportunité : Il offre à l utilisateur
Plus en détailENJEUX ENERGETIQUES. Le Monde et la France. L énergie dans les territoires
ENJEUX ENERGETIQUES Le Monde et la France L énergie dans les territoires * Bernard LAPONCHE (Données statistiques : Enerdata) 1 Monde : Consommation d énergie primaire (2008 : 12,2 milliards de tep) Energies
Plus en détailBilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre
Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour
Plus en détailSOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR
CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable
Plus en détailResponsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON
Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON P.1/11 Sommaire Préambule... 3 1. Politique sectorielle... 4 1.1 Objectif... 4 1.2 Portée...
Plus en détailFormulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015
MINISTÈRE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT Direction départementale des territoires Direction départementale des territoires et de la mer Direction de l alimentation, de l agriculture
Plus en détailLA TRANSITION ENERGETIQUE Vendredi 20 juin 2014 De la part de Stéphane Le Foll
LA TRANSITION ENERGETIQUE Vendredi 20 juin 2014 De la part de Stéphane Le Foll Le projet de loi de programmation pour la transition énergétique, dont les grands axes ont été présentés mercredi 18 juin
Plus en détailP R E T S P R E F E R E N T I E L S E T S U B V E N T I O N S D I N T E R Ê T S
P R E T S P R E F E R E N T I E L S E T S U B V E N T I O N S D I N T E R Ê T S Il est courant pour les employeurs d octroyer à leurs employés des prêts préférentiels ou des subventions d intérêts. L économie
Plus en détailLes coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois
Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois La question des charges récupérables et non récupérables dans les logements collectifs CIBE Commission
Plus en détailINTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE
INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE Avril 2013 EVALUATION D ENTREPRISE 1 Introduction en bourse Une introduction en bourse est avant tout une opération financière. Les avantages financiers de
Plus en détailBilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre
Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour
Plus en détailDe l intérêt du combustible bois pour le séchage de maïs. La nouvelle génération de centrales thermiques
De l intérêt du combustible bois pour le séchage de maïs La nouvelle génération de centrales thermiques I. Quelques principes pour faire des économies La température de l air L épaisseur du grain Le refroidissement
Plus en détailMonia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi
Version 4.7 Simulation d Entreprise «Artemis» Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi p. 1 1. Objectifs et Contexte Général L objectif de la simulation d entreprise «Artemis» est
Plus en détailEvolution du mix électrique en France - Qui paiera?
Evolution du mix électrique en France - Qui paiera? Par Julien Deleuze Senior Manager, Estin & Co Des options environnementales, énergétiques, économiques majeures La France fait face à cinq options environnementales,
Plus en détailQu'est-ce que la biométhanisation?
Qu'est-ce que la biométhanisation? La biométhanisation consiste en une série d'opérations de dégradations biologiques de matières organiques qui se produisent en l'absence d'oxygène. Les produits résultants
Plus en détailLe Crédit Coopératif, partenaire des entreprises et autres organisations dans leur démarche environnementale
Octobre 2012 Le Crédit Coopératif, partenaire des entreprises et autres organisations dans leur démarche environnementale Convaincu de l impérieuse nécessité pour les entreprises de prendre en compte les
Plus en détailNorme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie
Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur
Plus en détailParticipaient à la séance : Olivier CHALLAN BELVAL, Hélène GASSIN, Jean-Pierre SOTURA et Michel THIOLLIERE, commissaires.
Délibération Délibération de la Commission de régulation de l énergie du 13 juin 2013 portant proposition d approbation du lancement du déploiement généralisé du système de comptage évolué de GrDF Participaient
Plus en détailFinancez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro
Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos économies d énergie l éco-prêt à taux zéro SOMMAIRE Écoutez vos envies d économies d énergie............ 3 Un éco-prêt à
Plus en détailComment? chez le particulier ou en collectivité
Actions Citoyennes pour une Transition Energétique Solidaire par René CHAYLA Président d AC ACTEnergieS Comment? chez le particulier ou en collectivité 1 LA TRANSITION ENERGETIQUE EN PRATIQUE DIMINUER
Plus en détailDIAGNOSTIC GAZ A EFFET DE SERRE DE TERRITOIRE DU PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES ARIEGEOISES
DIAGNOSTIC GAZ A EFFET DE SERRE DE TERRITOIRE DU PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES ARIEGEOISES Sommaire INTRODUCTION...5 I. CONSOMMATIONS ENERGETIQUES...6 Industrie...6 Agricole...7 Transports...7 Résidentiel
Plus en détail1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ
1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT NOR : SOCU 00611881A ARRÊTÉ relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à
Plus en détailUne réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne
Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne Ce document illustrera comment cette réussite est arrivée, il est composé des parties suivantes : 1. Qu'est
Plus en détailLA FERME À MATURIN INC. ÉNONCÉ
JEUX DU COMMERCE 2008 CAS COMPTABILITÉ FINANCIÈRE LA FERME À MATURIN INC. ÉNONCÉ Éric Déry, CA, MBA Département des Sciences comptables Université du Québec à Trois-Rivières 2007 Toute reproduction, en
Plus en détailCONSEIL PERSONNALISE POUR LA REALISATION D'UNE CHAUFFERIE AUTOMATIQUE AU BOIS POUR LA COMMUNE DE BREITENBACH
CONSEIL PERSONNALISE POUR LA REALISATION D'UNE CHAUFFERIE AUTOMATIQUE AU BOIS POUR LA COMMUNE DE BREITENBACH DEMANDEUR DE LA PRE-ETUDE Commune de Breitenbach 4, place de l église 67220 BREITENBACH Tél
Plus en détailQuelques chiffres clés de l énergie et de l environnement
Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement GSE 2011-2012 I.1 Que représente : - 1 kcal en kj? : 1 kcal = 4,187 kj - 1 frigorie (fg) en kcal? : 1 fg = 1 kcal - 1 thermie (th) en kcal? : 1
Plus en détailBilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011
Bilan des émissions de gaz à effet de serre 21-211 Méthode Bilan Carbone - Rapport final - février 212 II. DESCRIPTION DE LA PERSONNE MORALE Page 6 Sommaire I. CONTEXTE III. ANNÉE DE REPORTING ET ANNÉE
Plus en détailBilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton
Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France Olivier Laguitton Saint Etienne, le 18 février 2013 Contenu de la présentation Le contexte du développement durable Passage en revue de la législation
Plus en détailPROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE
Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51
Plus en détailCAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE
CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,
Plus en détailL ENERGIE CORRECTION
Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que
Plus en détail17 Mai 2011. Volet agricole et forestier du Schéma Régional Climat Air Energie
Commission régionale de l économie agricole et du monde rural 17 Mai 2011 Volet agricole et forestier du Schéma Régional Climat Air Energie Ordre du jour COREAM 17 mai 2011 Volet agricole et forestier
Plus en détailLa nouvelle grande révolution. pure energy
La nouvelle grande révolution pure energy Scénario mondiale 1998 Protocole de Kyoto Obligation pour 184 Nations les pays Objectif Réduire les émissions de gaz participants: à effet de serre dans le monde.
Plus en détailComment évaluer une banque?
Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans
Plus en détailPlan Climat Territorial de la Communauté d Agglomération de l Artois
Plan Climat Territorial de la Communauté d Agglomération de l Artois I - Le changement climatique A) L effet de serre 1 Un phénomène naturel. 2 Les différents gaz à effet de serre. 3 Les effets probables
Plus en détailBientôt la Biogaz Vallée dans l Aube
DOSSIER DE PRESSE lundi 6 juin 2011, 11h30 Énergies renouvelables / Méthanisation Conclusions positives de l étude de faisabilité Bientôt la Biogaz Vallée dans l Aube Un projet initié par le Conseil général
Plus en détailMECANISME DE CAPACITE Guide pratique
MECANISME DE CAPACITE Guide pratique SOMMAIRE 1 Principes... 4 2 Les acteurs du mécanisme... 5 2.1 Les acteurs obligés... 5 2.2 Les exploitants de capacité... 5 2.3 Le Responsable de périmètre de certification...
Plus en détailAppuis de l ADEME à la Transition Energétique dans les Transports
Appuis de l ADEME à la Transition Energétique dans les Transports Jérôme CICILE Transports, Mobilité, Qualité de l Air ADEME Direction Régionale PACA ORT- Avril 2015 De l évaluation des filières énergétique
Plus en détailEuropimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT
LFP Europimmo SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.
Plus en détailTransition énergétique Les enjeux pour les entreprises
Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises Alain Grandjean Le 26 novembre 2014 Contact : alain.grandjean@carbone4.com Le menu du jour L énergie dans l économie : quelques rappels Les scénarios
Plus en détailCession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie
Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Les pouvoirs publics ont attiré notre attention sur les enjeux de la transmission des entreprises, plus de 100
Plus en détailL énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge
L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge 1. Sécurité d approvisionnement Le taux de dépendance énergétique de la Belgique est plus important que la moyenne européenne. Ainsi en 2011, le taux
Plus en détailStratégie Carbone et Energie de la STIB à l horizon 2030
Stratégie Carbone et Energie de la STIB à l horizon 2030 Mai 2014 Introduction 03 Diagnostic pour l année 2010 04 Paramètres d influence 05 Actions visant à réduire les émissions 06 Modélisation 07 Scénarios
Plus en détailStockage de l énergie renouvelable et de production d hydrogène
Stockage de l énergie renouvelable et de production d hydrogène HYBSEN - HYdrogène en Bretagne pour le Stockage d ENergie Renouvelable Le stockage de l énergie: 2 ème pilier de la troisième révolution
Plus en détailSwap: Utilisation et risques Approche de gestion pour les consommateurs
Paris 5 avril 2013 Swap: Utilisation et risques Approche de gestion pour les consommateurs Serge LESCOAT Associé INDAR ENERGY Conseiller en Investissements Financiers Membre du CNCIF Association agréé
Plus en détailPlateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité
Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations
Plus en détailPRÉSENTATION DE L OFFRE D ENERGIES POSIT IF
Société d Economie Mixte Energies POSIT IF : Promouvoir, Organiser, Soutenir et Inventer la Transition énergétique en Ile-de-France PRÉSENTATION DE L OFFRE D ENERGIES POSIT IF Ensemblier technique, financier
Plus en détailPrésentation d Energies POSIT IF et de ses interventions sur les segments de la rénovation énergétique et des EnR
Energies POSIT IF» : Promouvoir, Organiser, Soutenir et Inventer la Transition énergétique en Ile-de-France Crédit photo : ARENE IDF Crédit photo : CLER Présentation d Energies POSIT IF et de ses interventions
Plus en détailFondements de Finance
Programme Grande Ecole Fondements de Finance Chapitre 5 : L évaluation des actions Cours proposé par Fahmi Ben Abdelkader Version étudiants Mars 2012 Valorisation des actifs financiers 1 Les taux d intérêt
Plus en détailNOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers
Luxembourg, le 8 novembre 2013 NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR Aspects financiers Volet 2 : Aides financières dans le domaine de la promotion des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique
Plus en détailSe raccorder à un réseau de chaleur
L habitat COMPRENDRE Se raccorder à un réseau de chaleur Le chauffage urbain peut-il être un moyen de diminuer la facture énergétique? Édition : décembre 2013 Pourquoi pas le raccordement À UN RÉSEAU DE
Plus en détailLe réchauffement climatique, c'est quoi?
LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre
Plus en détailPAC. ce qui change. vraiment
PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne
Plus en détailDECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes
DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes 14 ème journée d étude des productions porcines et avicoles,
Plus en détailSynthèse sur l investissement participatif dans les parcs éoliens en France
Synthèse sur l investissement participatif dans les parcs éoliens en France Cette étude a été réalisée par le Syndicat des énergies renouvelables et sa branche éolienne France Energie Eolienne Juin 2010
Plus en détailNorme comptable internationale 33 Résultat par action
Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer
Plus en détail