6 ème REVUE DE PROJET. 24 septembre 2009

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1 6 ème REVUE DE PROJET 24 septembre 2009

2 6 ème REVUE DE PROJET 24 SEPTEMBRE ans de recherche 2

3 En trois ans : Nous avons été sur le terrain : 70 études de cas! Il y avait des habitants! Ce n était pas de la théorie mais la vraie vie : un couple, un projet, une maison, des professionnels Nous avons ainsi pu élaborer un référentiel légitime : - Le métier d améliorateur - Les performances thermiques 3

4 70 études de cas 4

5 LES GRANDES ETAPES 2008 / 2009 DU PROJET ADELIE Evian Rencontres Améliorateurs REVUE DE PROJETS Mise en commun des projets Analyse technique ATELIERS Réunions CONSORTIUM REFONTE ET MISE EN FORME GUIDE TECHNIQUE AMELIORATEURS REX TOUT LE CONSORTIUM EN CONTINU JUIN JUIL AOU SEP OCT NOV DEC JAN FEV MAR AVR MAI JUIN J RENCONTRES TABLE RONDE ENVIRONNEMENT 20 juin 08 UNIVERSITE D ETE VORALBERG 4 ème revue de projet Énergie : changeons d ère Journées Nationales ARCHITECTEURS DINARD 5 ème REVUE DE PROJET FBE 2 ème voyage VORARLBERG Congrès ARCHITECTEUR Lyon 18 au 21 juin 2009 ACTIONS REALISEES 5

6 LES GRANDES ETAPES 2008 / 2009 DU PROJET ADELIE FIN des opérations livrées FIN DE RECHERCHE REVUE DE PROJETS ATELIERS Réunions CONSORTIUM FORME GUIDE TECHNIQUE AMELIORATEURS V MAR AVR MAI JUIN JUIL AOU SEP OCT NOV DEC 6 5 ème REVUE DE PROJET FBE 2 ème voyage VORARLBERG Congrès ARCHITECTEURS Lyon 18 au 21 juin 2009 ARC EN SENANS 6 ème REVUE DE PROJET FBE RAPPORT FINAL REX et LIVRAISON FBE ACTIONS PROJETEES Nous sommes ici

7 70 études de cas, 31 abandons abandon de l'ameliorateur 3% abandon des proprietaires 13% financement insuffisant 20% contrainte reglementaire, urbanisme, ABF 6% causes multiples 45% projet declaré non adelisable pour le consortium 13% Les causes d'échecs 7

8 Les réalisations ADELIE ROU BOE LEB DAV JUL LES VAU ROQ FIL ROU BAS COD WIM DAM MAR MOR LIM 8

9 MAISON WIM 9

10 MAISON FIL Avant : 10

11 MAISON FIL Travaux : 11

12 Maison LIM 12

13 Maison LIM 13

14 Amélioration bâti LIM AVANT APRES AMELIORATION Ubat (W/m² C) 1,05 0,65 40 % Sse* (m²) % *Sse : Surface Sud Equivalente en m². Elle est significative de l exposition du projet à l ensoleillement. 14

15 Etiquettes Dpe avant / après Maison LIM AVANT APRÈS 15

16 MAISON BAS Avant : 16

17 MAISON BAS Département : Altitude : Zone climatique RT : 73 (Savoie) 1400 mètres H1C Rénovation d une maison avec grange datant de Nouvelle destination : résidence secondaire en vue de la retraite Énergie disponible sur place : électricité et bois SNON : 306m² SHAB : 258m² 17

18 MAISON BAS Préconisation ADELIE Isolation de la maison : murs RDC (ITE) 16cm PSE x therm R = 5,00m² K/W murs étage (ITI) 20cm ouate de cellulose R 5,10m² K/W Toit 36cm ouate de cellulose R 9,20m² K/W Plancher bas du rdc 16cm Efisol R 6,90m² K/W Ventilation : Double flux ALDES DEE FLY (2groupes rdc+étage) Puits canadien HELIOS 50ml Chauffage : Pompe à chaleur eau glycolée/eau WEISHAUPT (ou CIAT) avec sondes géothermiques profondes. Cheminée avec insert. Poêle à bois. Plancher chauffant (eau basse température). 18

19 MAISON BAS Préconisation ADELIE Eau chaude sanitaire : Ballon préparateur ECS 300 litres WEISHAUPT (voir PAC) Menuiseries extérieures : Façade Sud Ouest 6,9m² étage Uw=1,6W/m²K Façade Nord Est 13,4m² rdc+étage (jolie vue) Uw=1,6W/m²K Façade Sud Est 5,5m² rdc+étage Uw=1,6W/m²K Façade Nord Ouest 3,6m² rdc+étage Uw=1,6W/m²K La surface vitrée représente 90% de la surface des baies. Les menuiseries sont en bois, 68mm BADER. Double vitrage peu émissifs + Argon. Ouvrant à la française, oscillo battants ou fixes. Volets bois extérieurs pour les petites baies. Volets bois intérieurs pour les grandes baies. 19

20 MAISON BAS Étude thermique ADELIE Consommation RT 2005/m² SHON 79 KWh ep/m²/an chauffage 17 KWh ep/m²/an ECS 44 KWh ep/m²/an ventilation 11 KWh ep/m²/an éclairage 7 KWh ep/m²/an DPE Classe B, 73KWh/m² SHAB Émission de CO2 Classe A (2Kg. eq. CO2) U Bat 0,37 W/m² K (Ubat Ref 0.54) SSE avant : 4,2m² après : 9,5m² delta : 126% 20

21 MAISON BAS Avant : DPE classe F (448KWhep/m²an) CO2 : classe B : 14kg. eq. CO2 Fenêtre simple vitrage chauffage poêle à bois et radiateur électriques. Isolation des murs : néant. Isolation du plancher bas : néant. Isolation plancher haut : paille. Plan du rez-de-chaussée Plan de l étage 21

22 Avant : MAISON BAS Coupe longitudinale Façade Nord-Est 22

23 MAISON BAS Après : DPE : classe B CO2 : classe A : 2kg. eq. CO2 Ubat : 0,37 W/m²K SSE :? Énergie : géothermie, bois, appoint électrique Ventilation : VMC DF + puits canadien CO2 : FACTEUR 7 BAS CARBONE KWhep/m² an FACTEUR 6 Plan du rez-de-chaussée Plan de l étage 23

24 MAISON BAS Après : Façade Nord-Est Façade Nord-Ouest 24

25 MAISON BAS Coupe sur toiture 25

26 MAISON BAS Mur de façade COUPE PLAN 26

27 MAISON BAS Coupe de liaison murs/planchers 27

28 MAISON BAS Coupe sur plancher bas du rez-de-chaussée et mur maçonné 28

29 Retour d expérience sociologique Deux sociologues : Eteicos pour EDF recherche et développement Mana pour Maisons de qualité 29

30 REX sociologique 30

31 REX sociologique 31

32 REX sociologique 32

33 Retour d expérience économique 33

34 Retour d expérience technique Deux ingénieurs thermiciens : Pouget Consultants Dusan Novakov (Suisse) 34

35 Retour d expérience technique Dusan Novakov (Suisse) Enrichissement de la banque de solutions technique ADELIE 35

36 36

37 37

38 38

39 39

40 40

41 Le référentiel ADELIE Émissions de GES Consommation d énergie Énergie primaire Facteur 4 Bâti durable Lumière et apports solaires Performance durable 41

42 Solutions : Bâti Murs : R = 5 à 6 m².k/w, soit isolation par extérieur, soit par intérieur (boîte dans la boîte) Toiture: R=7 à 8 m².k/w Plancher bas: difficile, vu au cas par cas Baies: DV peu emissif plus argon, TV minorité Traitement ponts thermiques (ITE ou BdB) 0,90 0,80 0,70 0,60 0,50 0,40 0,30 0,20 0,10 0,00 H1 H2 H3 Ubat Ubat ref En moyenne U bât 15% inf. U bâtréf

43 Solutions : Systèmes VMC : Hygro réglable (majorité) ou double flux ECS : Préchauffage solaire ou thermodynamique Chauffage : PAC, gaz à condensation, bois Production photovoltaïque: in situ ( 3 cas) 120,0 100,0 Cep en kwep/m²shon.an 80,0 60,0 40,0 20,0 0,0 Cep Cible ADELIE En moyenne 20% de mieux /BBC 43

44 Performance durable, bâti de qualité [AVANT] [APRES] ÉNERGIE CO2 ÉNERGIE CO2 Descriptif sommaire «Avant» mur, plancher : NON ISOLÉ Toiture : 12 cm laine menuis. Ext. : DV Chauf. : convecteurs électrique ECS : ballon électrique Ventilation : auto réglable SF Descriptif sommaire «Après» mur/plancher : NON ISOLÉ Toiture : 12 cm laine menuis. Ext. : DV Chauf. : PAC PCBT ECS : Électro-solaire Ventilation : Hygro B 44

45 Lumière & apports solaires Etat initial Lumière naturelle abondante Déperditions thermiques très importantes Problème de confort (effet paroi froide) Rénovation par isolation par l extérieur Pertes de lumière naturelle importante Réductions des déperditions thermiques Confort thermique (hivers/été) amélioré Rénovation Lumière naturelle préservée voire améliorée Réductions des déperditions thermiques Confort thermique assuré 45

46 Le référentiel ADELIE Emissions de GES Erénové< 25% E initial Consommation d énergie C ep< 80 x (a+b) kwhep/m²shon.an Bâti durable Ubat< 0,65 W/m².K Lumière et apports solaires Sse/Shabrénové 85% Sse/Shab initial 46

47 Le «portage» exemples de solutions Cas «courant» Cas «intermédiaire» Cas «particulier» Bâti * et Sse / ** et émissions de CO2 U bât * Systèmes C ep ** Pas de calculs Pas de calculs Calculs Pas de calculs Calculs Calculs 47

48 Nous concluons : 1. La rénovation thermique globale n existe pas 2. La rénovation thermique se fait généralement à l occasion de travaux de rénovation et/ou extension qui concourent au projet de vie de ceux qui les entreprennent. 3. Ce projet de vie nous ramène aux acteurs incontournables que sont les propriétaires occupants de la maison à rénover. 48

49 Rénover est une affaire souvent trop complexe pour que ces propriétaires l entreprennent seuls. Ils recourent aux conseils et aux services de nombreux acteurs de la filière rénovation construction : entreprises et artisans, GSB, industriels, énergéticiens, organisations diverses et services publics et plus rarement la maîtrise d œuvre, absente sur ce marché. 49

50 Pourtant, la FBE a subodoré que dans une affaire aussi complexe que la rénovation thermique globale, le marché était en attente d un professionnel «ensemblier», capable à la fois d écouter, de conseiller, de concevoir, mais aussi de s engager, de réaliser et de garantir. Ce professionnel est désigné par le terme d «Améliorateur», acteur global de l «amélioration de l habitat». 50

51 La recherche ADELIE montre clairement que le réseau Architecteurs, avec l appui d ingénieurs thermiciens et de partenaires, est l archétype de ce nouveau métier que nous nommons Améliorateur. Les études de cas qui se sont déroulées durant ces 3 années de la recherche ADELIE, mettent en lumière l importance du couple Habitant / Améliorateur dans chacune de ces aventures. Les hommes sont au centre du débat, avant les techniques. Le confort de vie des habitants, l esthétique, la santé, l architecture, le bonheur d habiter sont placés par ces hommes bien avant la performance énergétique dans leurs choix et motivations. 51

52 Conclusion Aujourd hui les propriétaires de maisons vont plus naturellement vers un Améliorateur lorsqu ils ont un programme important et c est bien souvent à l occasion de travaux de rénovation > que ces rénovations thermiques ont été réalisées. La part thermique des travaux (isolation chauffage ventilation ) n y représente que le quart ou le tiers de l investissement soit à

53 Conclusion Avec cette recherche ADELIE sommes-nous sur un marché de niches? Cette demande d Améliorateur est-elle extrapolable pour des budgets inférieurs? si oui, avec quels outils sociologiques, économiques, techniques? 53

54 Conclusion De l expérimentation (phase Adelie recherche FBE) sur «prototypes» à la diffusion sur l ensemble du parc existant de maisons individuelles, il n y a qu une question d échelle à gérer pour les Améliorateurs, qu ils soient Architecteurs ou issus d autres réseaux ou professions. Les Architecteurs seuls ne peuvent répondre à la totalité de cette demande émergente d Améliorateurs. Mais ils montrent la voie et prouvent sur ce panel de 70 études de cas que le concept de Réseau d Améliorateur est tout à fait adapté pour atteindre le «facteur 4» sur le marché de la rénovation du parc existant des maisons individuelles. 54