Forum Régional des Acteurs de la Rénovation Urbaine

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1 Forum Régional des Acteurs de la Rénovation Urbaine «Dans un univers en perpétuelle évolution, notre stratégie d entreprise doit être constamment adaptée e aux nouvelles réalités s et s inscrire s dans une démarche d d anticipationd» Michel Vancaille,, Président de Pas-de de-calais habitat Jean-Michel Stécowiat cowiat,, Directeur GénéralG Direction Territoriale de la Côte d Opale et de l Audomarois juin

2 Sommaire 1 - Pas-de de-calais habitat, un opérateur urbain au service de la ville et de ses habitants 2 Le développement d durable, les économies d éd et la maîtrise de la charge énergétique des locataires 3 - Les expérimentations en matière d éd s nouvelles renouvelables 2

3 1 - Pas-de de-calais habitat, un opérateur urbain au service de la ville et de ses habitants Créé en 1931, la compétence de l Office couvre le département. Créer la ville de demain et offrir un cadre de vie de qualité aux habitants, constituent les priorités de l Opérateur Urbain. Dans les zones prioritaires, les 10 opérations de Renouvellement Urbain intègrent à la fois réhabilitation, construction de logements, création de services, aménagement d axes de communication, de parcs paysagers, concertation avec les habitants. Notre volonté est de répondre aux besoins du plus grand nombre, et pour toutes les générations. Ainsi, nous proposons aussi des logements pour les étudiants, des logements à la vente pour nos locataires, des béguinages pour les seniors, des EPHAD, des résidences sociales, maison relais pour accompagner le vieillissement, lutter contre la précarité et développer le parcours résidentiel. Notre patrimoine comporte également des commerces, des services et des locaux associatifs. Notre filiale COOPARTOIS propose une offre de logements en accession à la propriété sous certaines conditions de ressources. 3

4 2 Développement durable et économies d éd Réduire la charge énergétique du locataire et réaliser r des économies d exploitationd en choisissant des matériaux qui minimisent les coûts d entretien et de maintenance en obtenant des performances énergétiques supérieures en optimisant la gestion de l eau Améliorer le confort d usage d pour le locataire Offrir une qualité élevée de confort (visuel, acoustique, olfactif, hygrothermique) Améliorer la qualité de vie par la création d un cadre de vie agréable Valoriser la perception de notre entreprise et celle du logement social et de ses habitants Démontrer la bonne gestion avec la mise en place d une procédure de management environnemental ( se poser les bonnes questions et faire les bons choix ) Renforcer la qualité architecturale et mieux respecter l environnement immédiat Augmenter la valeur patrimoniale du bâti Prendre en compte l avis des habitants par la concertation et la participation Limiter les risques : Pour la santé : Choisir des matériaux excluant les produits nocifs, privilégier des systèmes de ventilation assurant une bonne qualité de l air,... Pour la planète : Limiter les émissions de gaz à effet de serre, et autres rejets polluants,... 4

5 2 Développement durable et économies d éd Axes de progrès Techniques : réduction des besoins, équipements performants Outils Réglementation, DPE, financement aidé, CEE R&D Qualité de conception, Certification et labels, formation mise en œuvre de la réglementation, référentiels internes Comportements adaptés Communication, sensibilisation 5

6 2 Développement solidaire et durable et économies d éd Les référentiels r rentiels HQE et les certifications Pas-de-Calais habitat, sensibilisé depuis plusieurs années à la DEMARCHE HQE notamment dans la construction neuve, a décidé d inscrire en particulier les projets de réhabilitation dans une démarche de Qualité Environnementale ( logements réhabilités par an) A ce titre, nous avons mis au point un référentiel HQE pour la construction et la réhabilitation. Nous avons également recours à la certification Habitat et Environnement pour toute la production de logements neufs et à la certification Patrimoine Habitat et Environnement pour le patrimoine existant. Les principales orientations environnementales sont LES THEMATIQUES CONFORT, SANTE, SECURITE (confort visuel, acoustique, olfactif, hygrothermique) L ECO-GESTION pour réduire le coût d exploitation des bâtiments, obtenir de meilleures performances énergétiques et réduire la pression sur l environnement (moins de rejets polluants), optimiser la gestion de l eau L ECO-CONSTRUCTION pour optimiser l intégration au site, choisir des matériaux et de procédés constructifs offrant un bon compromis entre les contraintes environnementales et l entretien maintenance, les chantiers respectueux des usagers et des riverains. La concertation : faire participer les habitants : ateliers thématiques, projets de sites, maisons de projet, accords collectifs, diagnostic en marchant, pour construire avec eux le bien vivre ensemble. 6

7 2 Développement solidaire et durable et économies d éd Les référentiels r rentiels HQE et les certifications Les référentiels HQE et les certifications permettent également de valoriser notre patrimoine et notre image institutionnelle auprès des élus et de nos clients Démontrer la bonne gestion des projets avec la mise en place d une procédure de management environnemental Renforcer la qualité architecturale et mieux respecter l environnement immédiat Augmenter la valeur patrimoniale du bâti, pérenniser le patrimoine 7

8 2 Développement durable et économies d éd Les certifications du patrimoine, un gage de qualité NEU Depuis 2003, la production de logements «standardisés» (Vivades et Tradi-mod modélisés) ) est certifiée e QUALITEL (qualité,, confort et maîtrise des charges) Depuis 2005, l ensemble l de la production de logements neufs est certifié HABITAT ET ENVIRONNEMENT EXISTANT 2005, élaboration d une d démarche d HQE réhabilitationr , 2008, première certification Patrimoine HABITAT et ENVIRONNEMENT pour une réhabilitation r de 204 logements collectifs 2008, proposition de certification PATRIMOINE HABITAT et ENVIRONNEMENT (option EFFINERGIE Rénovation) R pour la réhabilitation de 289 logements collectifs. Option Effinergie rénovation 8

9 2 Développement durable et économies d éd Sur le plan énergétique, depuis toujours, nous ne travaillons pas dans une logique du minimum réglementaire mais bien dans une recherche d anticipation et d optimisation à la fois, en coût d investissement, de fonctionnement et d émission de CO2. Depuis 2003, notre production fait l objet d une certification qualité, confort et maîtrise des charges RT Pas-de-Calais habitat delta /RT 2004 RT kwh ep/m % 2005 RT kwh ep/m % 2009 RT kwh ep/m % (*) Zone climatique H1 : coefficient 1,3 sur la consommation maximale en kwh/m2 SHON/an Dans l existant, l ensemble des bâtiments collectifs a déjà fait l objet d une première réhabilitation thermique il y a une vingtaine d années et fait l objet depuis quelques années d une nouvelle amélioration des performances thermiques du bâti (315 kwh ep/m kwh ep/m 2 ). ( 120 kwh 80 kwh ep/m 2 ) Notre objectif est d atteindre le facteur 4 pour les logements les plus anciens et le facteur 2 pour les logements ayant déjà fait l objet d une amélioration des performances thermiques du bâti. 9

10 2 Développement durable et économies d éd Aujourd hui, toutes nos réhabilitations font l objet d un diagnostic de performance énergétique associé à une étude complémentaire, le DPE renforcé devient l outil indispensable permettant d identifier les leviers et de hiérarchiser nos interventions. L analyse de la consommation énergétique des chaufferies collectives permettra d identifier les causes des éventuelles surconsommations (défaut d exploitation, défaut des performances thermiques du bâti ) 10

11 2 Développement durable et économies d éd QUELQUES EXEMPLES DE DISPOSITIFS PERMETTANT DE REDUIRE LES CONSOMMATIONS D ENERGIED Pour réduire r les consommations d eaud Le remplacement des équipements sanitaires : - Installation de douches en lieu et place des baignoires dans environ 50 % des logements (une douche consomme 60 à 80 litres, un bain litres) - Installation de chasses d eau double touche 3l-6l (en lieu et place des 12 litres ) - Pose de robinetteries intelligentes avec limiteurs de débit à 50% (soit 6 litres /min pour se laver les mains au lieu de 12 l) Pour réduire r les consommations d éd électricité L installation d ampoules basse consommation fluocompacte 9, 11 et 25 W L installation de détecteurs de présence (permet de réduire par 4 la consommation d électricité d un éclairage permanent) Pour réduire les consommations de chauffage L installation de la ventilation hygro-réglables (mécanique ou naturelle) ajuste automatiquement le débit d air en fonction de l occupation du logement (degré hygrométrique de l air ambiant intérieur). Moins d air chaud envoyé dehors, moins d électricité consommée dans le cas de VMC 11

12 3 - Les expérimentations en matière ds nouvelles renouvelables Les objectifs essentiels Promouvoir le développement de nouvelles technologies pré-compétitives Mettre à disposition des sites pour test grandeur réelle de technologies émergentes Intégrer dans l habitat des énergies renouvelables et valoriser les potentiels locaux Travailler en relation étroite avec les collectivités locales Sensibiliser le grand public sur le thème des énergies renouvelables Les intérêts essentiels Environnementaux : Economies ds fossiles et réduction des émissions de gaz à effet de serre par kwél produit, liée à l amélioration des rendements Production d électricité sur site qui évite les pertes en ligne et la multiplication des lignes électriques Technologique : solutions innovantes mais techniquement éprouvée et disponible commercialement afin d obtenir des résultats prévisibles et reproductibles Technique facilité d installation Economique potentiel important, site favorablement exposé aux vents dominants, assurant une production optimale Social : rapprochement de la technologie du grand public 12

13 3 - Les expérimentations en matière d ENRd L éolienne urbaine d Equihen (7000 kwh) L éolienne dite urbaine installée sur la toiture-terrasse de la résidence du Grand Air à Equihen-Plage permet de couvrir la consommation électrique des communs des deux bâtiments collectifs de 20 logements chacun. La microturbine à gaz d Equihen (28 kwél et 90 kwth) L expérimentation vise à tester une microturbine alimentée au gaz naturel dont les fumées d échappement sont récupérées et permettent d augmenter le rendement de la chaudière. La microturbine à gaz produit le chauffage et l eau chaude sanitaire de 140 logements collectifs à hauteur de 60% des besoins appelés. La pile à combustible de Liévin (4,5 kwél, 9 kwth) La pile à combustible a fourni une partie des besoins en électricité, en chauffage et en eau chaude sanitaire de 10 maisons individuelles. L un des intérêts du projet a été d étudier la modulation de puissance de la pile à combustible dans des conditions proches d une maison individuelle et de valider le schéma hydraulique imaginé autour d un ballon accumulateur d thermique. L intérêt environnemental est démontré 0 Nox, 0 CO. Biproduction thermique + électrique C est une alternative au nucléaire. La mise en place dans l habitat est possible de part sa dimension, son silence et sa réelle capacité à moduler. Cependant, son coût très élevé ne permet pas encore sa mise en application qui sera rendu possible par une fabrication en grande série. La réduction de la facture énergétique des locataires du site concerné est de l ordre de 11%. La micro-cogénération de Liévin (1 kwél, 12 kwth) Après la pile à combustible, un module en micro-cogénération de type moteur «Stirling» est installé. Les avantages de ce système : performances thermiques et électriques global 90%, faibles émissions atmosphériques grâce aux bonnes performances des brûleurs gaz utilisés, régulation adaptée et maintenance légère. La particularité de ce concept innovant : le module Stirling est un moteur à combustion externe. 13

14 3 - Les expérimentations en matière d ENRd Les brises-soleil photovoltaïques à Lumbres ( Wc, kwh/an 23m 2 ) L installation de brises soleil photovoltaïques assure deux fonctions : couper le rayonnement direct du soleil sur la façade sud et produire l électricité équivalente à celle consommée par les communs d un immeuble de 32 logements. Le solaire thermique à St-Omer L option envisagée est l installation de capteurs sous vide, disposés en façade, pour chauffer les ballons individuels d eau chaude sanitaire de 60 logements, équipés en complément d une résistance électrique. La chaufferie bois à Outreau (2,5 MW) Le projet consiste en un réseau de chaleur ayant le bois comme énergie principale. La configuration de la chaufferie retenue dessert 650 logements collectifs, le lycée professionnel Clerc, le foyer Acacias, le collège Camus, la crèche et le groupe scolaire Les Tilleuls et la salle de sport communale. Le besoin thermique est de MWh par an 75 % de la production sera générée à partir du bois. Ce réseau permettra d économiser tonnes de CO 2 par an et de réduire le montant de la facture énergétique de l ordre de 10%. 14

15 Direction Territoriale de la Côte d Opale et de l Audomarois juillet herve.caux@pasdecalais-habitat.fr/didier.caron@pasdecalais-habitat.fr 15