Immatriculations des véhicules routiers au quatrième trimestre 2010

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1 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 192 Février 2011 OBSERVATION ET STATISTIQUES TRANSPORT Immatriculations des véhicules routiers au quatrième trimestre 2010 En données CVS-CJO (corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables), en raison des échéances fin 2010 et fin 2009 de la prime à la casse, les immatriculations de voitures particulières neuves sont en très forte progression au quatrième trimestre 2010 (+ 17,0 %) alors qu elles étaient en repli sur les trois premiers trimestres de l année. Cette forte progression bénéficie davantage aux véhicules diesel (+ 20,3 %) qu aux véhicules essence (+ 8,2 %) et davantage à ceux de marques françaises (+ 21,2 %) qu à ceux de marques étrangères (+ 12,2 %). Les émissions moyennes de CO 2 des voitures particulières neuves baissent de 1,2 g/km par rapport au trimestre précédent et s élèvent à 130,1 g/km en données brutes. Le marché des voitures d occasion poursuit sa progression (+ 1,5 %). Très forte croissance des immatriculations de voitures particulières neuves Au quatrième trimestre 2010, en données CVS-CJO (tableau 1), le marché des voitures particulières neuves connaît une augmentation de 17 %, après des replis de 1,8 %, 7,2 % et 15,4 % respectivement aux troisième, deuxième et premier trimestres. Avec immatriculations, en données CVS-CJO, ce marché atteint un de ses niveaux trimestriels les plus élevés derrière les immatriculations du quatrième trimestre 2009 (trimestre précédant la diminution de la prime à la casse et des seuils d émissions de CO 2 des véhicules pour le calcul du bonus/malus écologique) et les immatriculations du troisième trimestre 1996 (fin de la mesure dite «Juppé»). Cette croissance exceptionnelle résulte de l effet conjugué de l anticipation, par les acheteurs, de la fin de la prime à la casse et de l abaissement des seuils d émissions de CO 2 des véhicules pour le calcul du bonus/malus écologique au 1 er janvier 2011, ainsi que des importantes offres promotionnelles mises en place par les constructeurs automobiles. Sur l ensemble de l année, les immatriculations de voitures particulières neuves baissent de 2,6 % par rapport à l année précédente. Néanmoins, 2009 avait atteint un niveau exceptionnel et avec immatriculations, cette année, ce marché reste à un niveau élevé (6,1 % au dessus de la moyenne des années 2000 à 2008). Cette forte progression bénéficie davantage aux véhicules diesel qu aux véhicules essence (+ 20,3 % contre 8,2 %, en données CVS-CJO). La hausse de la part des véhicules diesel dans les immatriculations de voitures particulières neuves, constatée depuis le premier trimestre 2010, se poursuit ce trimestre (+ 2,1 points par rapport au trimestre précédent) et s établit à 74,8 %. Sur La reprise du marché des utilitaires neufs se confirme avec un sixième trimestre consécutif de hausse pour les utilitaires légers (+ 3,3 %) et une hausse de 16,5 % pour les poids lourds. En revanche, sur le marché des véhicules utilitaires d occasion, les transactions sur les véhicules légers stagnent (- 0,1 %) alors que celles des poids lourds baissent (- 6,3 %). Le fléchissement des immatriculations de motocyclettes neuves continue (- 6,5 %). Sur l ensemble de l année 2010, avec immatriculations, le marché des voitures particulières neuves reste à un niveau élevé (6,1 % au dessus de la moyenne ) même s il recule de 2,6 % par rapport à 2009, année exceptionnelle. Les immatriculations de véhicules utilitaires légers neufs progressent de 11,1 % par rapport à l année précédente alors que celles des poids lourds baissent de 3,5 %. l année 2010, cette part s élève à 72,9 % soit 1,7 point de plus qu en 2009 mais 4,5 points de moins qu en 2008 lorsque 77,4 % des voitures neuves fonctionnaient au diesel. En données CVS-CJO, les ventes de voitures de marques françaises progressent nettement ce trimestre (+ 21,2 %) après une légère hausse au trimestre précédent (+ 1,7 %) et de fortes baisses aux deuxième et premier trimestres (respectivement - 14,7 % et - 15,2 %). Les ventes de marques étrangères augmentent de 12,2 % après une baisse de 5,4 % au troisième trimestre. Sur l année 2010, la part des marques françaises dans les immatriculations neuves reste quasiment stable par rapport à 2009 en passant de 53,9 % à 53,6 %. Elle était descendue à son plus bas niveau en 2007 à 51,8 % pour remonter en 2008 à 52,8 %. Les émissions moyennes de CO 2 des voitures particulières neuves baissent, en données brutes, de 1,2 g/km par rapport au trimestre précédent et s élèvent à 130,1 g/km. Néanmoins, le ralentissement de cette baisse des émissions se confirme. En effet, en glissement annuel, cette réduction est de 1,2 % par rapport au même trimestre de 2009 alors qu elle avait été de 1,9 %, 2,4 % et 2,9 % respectivement aux troisième, deuxième et premier trimestres De même, en moyenne annuelle, les émissions de CO 2, qui s élèvent à 130,4 g/km en 2010, diminuent moins nettement cette année (- 3,3 g/km) qu en 2009 (- 6,3 g/km) et 2008 (- 9,2 g/km). La part des voitures émettant moins de 140 g/km, soit 77,5 % des voitures particulières neuves en 2010, a augmenté moins rapidement que les années précédentes (+ 4,9 points contre + 9,2 points en 2009 et Service de l observation et des statistiques

2 + 13,5 points en 2008). Ceci étant, cette part représentait la moitié des voitures neuves en 2007, avant la mise en place du dispositif bonus/malus, et moins d un tiers en Le fléchissement des immatriculations de motocyclettes neuves, amorcé au premier trimestre 2008, se poursuit avec une baisse de 6,5 % (- 4,5 % au trimestre précédent). En glissement annuel, la baisse de 12,8 % (tableau 4) est imputable pour plus de la moitié à la nette diminution des immatriculations de motocyclettes de forte puissance (- 20 %). Sur l année 2010, la baisse est de 9,1 % par rapport à 2009 déjà en retrait de 11,6 % par rapport à Ainsi, avec immatriculations, ce marché redescend quasiment à son niveau de Tableau 1 - Immatriculations trimestrielles de voitures particulières au 4 e trimestre 2010 brut CVS-CJO 2010T2 2010T4 Ensemble des voitures neuves 589,7 599,7-7,2-1,8 17,0 dont : Essence 155,2 151,3-7,5-6,3 8,2 Diesel 415,4 448,4-7,1 0,1 20,3 dont : Françaises 313,6 328,5-14,7 1,7 21,2 Étrangères 276,1 271,2 2,1-5,4 12,2 Ensemble des motocyclettes neuves 38,3 54,6 7,8-4,5-6,5 Ensemble des voitures d'occasion 1 352, ,5 1,7 1,0 1,5 Graphique 1 - Immatriculations de voitures particulières neuves (CVS-CJO) tous carburants diesel essence françaises étrangères Voitures particulières d occasion : confirmation d un marché en croissance En données CVS-CJO, le marché des voitures d occasion connaît un troisième trimestre consécutif de croissance en progressant de 1,5 % (tableau 1 et graphique 2) après avoir augmenté de 1,0 % et 1,7 % respectivement au troisième et deuxième trimestres confirmant la reprise amorcée au troisième trimestre Ainsi, le nombre de transaction ( ) passe au-dessus du niveau trimestriel moyen observé depuis cinq ans ( ). Sur l année 2010, ce marché a progressé de 2,8 % après deux années successives de baisse (- 2,8 % en 2009 et - 3,2 % en 2008). Graphique 2 - Immatriculations de voitures particulières d occasion (CVS-CJO) Véhicules utilitaires neufs : poursuite de la reprise des immatriculations En données CVS-CJO (tableau 2 et graphique 3), les immatriculations de véhicules utilitaires légers 1 neufs connaissent un sixième trimestre consécutif de hausse en progressant de 3,3 % ce trimestre. Le niveau d immatriculations ( ) dépasse, ainsi, le niveau trimestriel moyen observé sur les cinq dernières années ( ). Sur l ensemble de l année, ce marché a progressé de 11,1 % après une chute de 18,7 % en Ainsi, le nombre d immatriculation ( ) reste encore éloigné du niveau atteint en 2007 et 2008 ( immatriculations en moyenne). 1 Véhicules utilitaires légers : camions, camionnettes, véhicules automoteurs spécialisés (véhicules utilisés pour d autres usages que le transport tels travaux publics, incendie, atelier, etc.), autobus, autocars et tracteurs routiers de moins de 5 t de PTAC ou PTRA. 2 Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques

3 Amorcé au deuxième trimestre 2010, le redressement du marché des poids lourds 2 neufs (tableau 2 et graphique 3) s accentue ce trimestre (+ 16,5 %). Néanmoins, le niveau des immatriculations (10 100) reste encore inférieur au niveau trimestriel moyen observé sur les cinq dernières années (12 011). Sur l année, après une chute de 38,2 % en 2009, le marché reste en recul de 3,5 % en Contrairement aux cinq trimestres précédents, ce sont les immatriculations des camions et véhicules automoteurs spécialisés qui progressent davantage au quatrième trimestre 2010 (+ 17,0 %) que celles des tracteurs routiers (+ 16,1 %). Les immatriculations de semi-remorques et remorques neuves progressent pour le quatrième trimestre consécutif en augmentant de 6,1 % ce trimestre (données CVS-CJO). Néanmoins, sur l ensemble de l année 2010, elles sont en retrait de 7,5 % après une chute de 50,7 % en De ce fait, ce marché reste à un niveau très bas avec immatriculations. Le marché des autobus et autocars neufs progresse de 7,2 % ce trimestre après un repli de 9,5 % au trimestre précédent (tableau 2). Toutefois, sur l année 2010, il est en nette diminution par rapport à l année précédente (- 19,7 %) alors qu en 2009 il avait progressé quasiment dans les mêmes proportions (+ 17,8 %). Tableau 2 - Immatriculations trimestrielles de véhicules utilitaires neufs au 4 e trimestre 2010 brut CVS-CJO 2010T2 2010T4 Véhicules utilitaires légers (PTAC/PTRA < ou = 5t) 111,1 108,8 2,6 3,1 3,3 Poids lourds (PTAC/PTRA > 5t) 10,4 10,1 16,1 5,8 16,5 Bus et cars (PTAC > 5 t) 1,2 1,4 2,6-9,5 7,2 Graphique 3 - Immatriculations de véhicules utilitaires neufs (CVS-CJO) utilitaires légers (1) poids lourds (2) (1) camions, camionnettes, véhicules automoteurs spécialisés, autobus et autocars jusqu à 5 t de PTAC ; tracteurs routiers jusqu à 5 t de PTRA. (2) camions et véhicules automoteurs spécialisés de plus de 5 t de PTAC ; tracteurs routiers de plus de 5 t de PTRA. Marché des utilitaires d occasion : baisse des poids lourds En données CVS-CJO (tableau 3 et graphique 4), le marché des utilitaires légers d occasion est quasiment stable ce trimestre (- 0,1 %) après une baisse de 2,5 % au trimestre précédent. Sur l année 2010, il progresse de 5,3 % en atteignant unités. Le marché des poids lourds d occasion est en repli de 6,3 % ce trimestre (tableau 3 et graphique 4) alors qu il avait progressé lors des trois trimestres précédents. Sur l année 2010, il progresse de 9,5 % mais après avoir baissé de 9,1 % en Ce marché reste à un niveau relativement bas avec un nombre de transactions inférieur de 5,8 % à la moyenne annuelle des 16 dernières années. En glissement annuel (tableau 4 p. 4), le marché des semiremorques d occasion est en léger repli (- 1,9 %) après trois trimestres consécutifs en nette progression (notamment + 31,9 % au trimestre précédent). Avec transactions en 2010, il progresse de 12,5 % par rapport à 2009 et dépasse la moyenne annuelle des cinq dernières années (26 357). Le marché des autobus et autocars d occasion baisse de 5,2 % par rapport au quatrième trimestre 2009 (tableau 4 p. 4) après une très légère baisse au trimestre précédent (- 0,4 %) et de nettes augmentations aux deux premiers trimestres 2010 (+ 14,1 % et + 10,0 % respectivement aux deuxième et premier trimestres). Avec transactions en 2010, il progresse de 6,1 % par rapport à 2009 et dépasse la moyenne annuelle des cinq dernières années (6 701). 2 Poids lourds : camions, véhicules automoteurs spécialisés et tracteurs routiers de plus de 5 t de PTAC ou PTRA. Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques 3

4 Tableau 3 - Immatriculations trimestrielles de véhicules utilitaires d occasion au 4 e trimestre 2010 brut CVS-CJO 2010T2 2010T4 Véhicules utilitaires légers (PTAC/PTRA < ou = 5t) 185,1 198,8 2,3-2,5-0,1 Poids lourds (PTAC/PTRA > 5t) 14,5 14,8 4,6 3,8-6,3 Graphique 4 - Immatriculations de véhicules utilitaires d occasion (CVS-CJO) utilitaires légers (1) poids lourds (2) (1) camions, camionnettes, véhicules automoteurs spécialisés, autobus et autocars jusqu à 5 t de PTAC ; tracteurs routiers jusqu à 5 t de PTRA. (2) camions et véhicules automoteurs spécialisés de plus de 5 t de PTAC ; tracteurs routiers de plus de 5 t de PTRA. Tableau 4 - Données brutes 1.trim.10 2.trim.10 3.trim.10 4.trim Immatriculations de voitures particulières et de motocyclettes neuves Voitures à essence ,7-11,4-22,0-19,8 Voitures diesel ,0-6,3-7,4-7,3 Voitures françaises ,4-5,6-13,1-11,2 Voitures étrangères ,9-3,5-7,4-8,6 Total voitures particulières neuves ,9-4,6-10,5-10,0 Emissions moyennes de CO2 des voitures particulières neuves (en g/km) 130,8 131,7 (1) 131,3 (1) 130,1-2,9-2,4 (1) -1,9-1,2 Motocyclettes ,5-7,0-6,7-12,8 2. Immatriculations de voitures particulières d'occasion Voitures à essence ,8-1,3-2,0 1,2 Voitures diesel ,7 7,2 3,3 4,8 Voitures françaises ,8 2,3 0,3 3,3 Voitures étrangères ,2 6,7 2,9 4,0 Total voitures particulières d'occasion ,0 4,1 1,4 3,6 3. Immatriculations de véhicules utilitaires neufs Camions et vasp * de plus de 3,5 t ,1-13,1-8,8 22,9 Tracteurs routiers ,7 10,8 41,0 63,6 Total poids lourds ** ,3-3,0 11,8 41,9 Camionnettes et vasp jusqu'à 3,5 t ,2 12,6 15,5 9,2 Autobus et autocars ,0 2,7-34,2-22,9 Total utilitaires à moteurs neufs ,4 11,1 13,7 10,9 Remorques lourdes (ptac >= 6 t) ,1-18,4-0,9 48,8 Semi-remorques ,1-12,3 17,8 19,5 4. Immatriculations de véhicules utilitaires d'occasion Camions et vasp * de plus de 3,5 t (1) (1) (1) ,4 (1) 12,7 (1) 7,4 (1) 15,9 Tracteurs routiers ,2 7,2 8,2 6,2 Total poids lourds ** (1) (1) (1) ,9 (1) 10,8 (1) 7,7 (1) 12,3 Camionnettes et vasp jusqu'à 3,5 t (1) (1) (1) ,3 (1) 10,0 (1) 1,3 (1) -0,9 Autobus et autocars ,0 14,1-0,4-5,2 Total utilitaires à moteurs d'occasion (1) (1) (1) ,1 (1) 10,1 (1) 1,7 (1) -0,2 Semi-remorques ,5 7,1 15,3 31,9 * Véhicules automoteurs spécialisés. ** Camions et véhicules automoteurs spécialisés de plus de 3,5 t de PTAC, et tracteurs routiers. (1) Données révisées 1.trim. 2.trim. 3.trim. 4.trim. 4 Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques

5 Les données présentées ici proviennent du fichier central des automobiles, dont la maîtrise d ouvrage est assurée par le Ministère de l écologie, du développement durable, des transports et du logement (Service de l observation et des statistiques). Des résultats détaillés (taille ou puissance des véhicules) sont mis en ligne sur le site internet du ministère : http// Des tableaux mensuels et trimestriels sont également disponibles sur ce site. Des données mensuelles départementales existent dans les directions régionales de l Insee. Sont également rendues disponibles en format Beyond les données mensuelles par département depuis 2003 ( Ces données présentent notamment les immatriculations par tranche d émission de gaz carbonique. Données brutes et données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables Les données relatives au nombre trimestriel d immatriculations de véhicules sont, comme beaucoup de données socio-économiques, marquées par une saisonnalité. Par exemple, les immatriculations sont de l ordre de 15 % inférieures à la moyenne annuelle chaque année au 3 e trimestre. Afin de ne pas commettre d erreur d interprétation, on compare ainsi généralement des périodes identiques à un an d intervalle. Toutefois, cette méthode fruste a l inconvénient de ne pas fournir un véritable diagnostic de la situation, mais enregistre les mouvements avec retard. Il suffit pour s en convaincre d étudier un exemple fictif dans lequel il n y a pas de saisonnalité : prenons un phénomène dont la chronique est : année 1 année 2 année 3 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 100,0 101,0 102,0 103,0 104,1 103,0 102,0 101,0 100,0 4,1% 2,0% 0,0% -1,9% -3,9% On enregistre une progression régulière de 1 % par trimestre tout au long de l année 1 et au 1 er trimestre de l année 2. À partir du 2 e trimestre de l année 2, on assiste à une baisse continue de 1 % par trimestre. Avec les «glissements annuels», on ne détectera de baisse qu à partir du 4 e trimestre de l année 2 (généralement avec 6 mois de retard) et on ne connaîtra le rythme de baisse effectif qu à partir du 1 er trimestre de l année 3. C est en raison de ce phénomène, et pour repérer au plus vite les inflexions économiques que la technique statistique des corrections de variations saisonnières est employée. Dans le cas des immatriculations par exemple, la période de reprise des immatriculations de VP neuves démarrée au 4 e trimestre 2006 (graphique 1) ne serait détectée avec les glissements annuels qu à partir du 3 e trimestre L utilisation de glissements annuels, pour être correctement interprétée, nécessite en pratique de se souvenir des événements qui ont pu affecter le niveau enregistré un an auparavant (ex. immatriculations de PL début 2007 et la norme Euro) ce qui rend l interprétation des ces glissements annuels parfois délicate. Par ailleurs, on corrige également la durée des périodes pour tenir compte du nombre et de la structure des jours ouvrables (par exemple février 2008 comptait un jour ouvré de plus que d habitude et les jours fériés peuvent tomber durant le week-end). Ainsi, les données CVS-CJO tendent à fournir une information sur l évolution instantanée des phénomènes économiques, abstraction faite des phénomènes calendaires explicables. Pour en savoir plus : Benoît MATHIEU Benoit.Mathieu@developpement-durable.gouv.fr Chiffres & statistiques Commissariat général au développement durable Service de l observation et des statistiques Tour Voltaire La Défense cedex Mel : diffusion.soes.cgdd@ developpementdurable.gouv.fr Télécopie : (33/0) Directeur de la publication Bruno TRÉGOUËT ISSN : SOeS