Stratégie mondiale du secteur de la santé sur l hépatite virale,

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Stratégie mondiale du secteur de la santé sur l hépatite virale,"

Transcription

1 Version abrégée Stratégie mondiale du secteur de la santé sur l hépatite virale, Introduction et contexte Ce projet de stratégie mondiale du secteur de la santé sur l hépatite virale pour a été élaboré pour venir appuyer une série de consultations multipartites qui auront lieu de mars à décembre Cette stratégie repose sur la publication de l OMS intitulée Prévention et lutte contre l hépatite virale : Cadre pour l action mondiale (2012), ainsi que sur les résolutions des Assemblées mondiales de la Santé 2010 et 2014 sur l hépatite virale. Elle est étroitement alignée sur le programme d action et les cibles concernant le développement et la santé pour l après-2015, sur les efforts en direction de la couverture sanitaire universelle ainsi que sur les stratégies et les plans sanitaires mondiaux, notamment pour le VIH, les infections sexuellement transmissibles, la sécurité transfusionnelle et les maladies non transmissibles. Ce projet de stratégie abrégé est disponible dans plusieurs langues, en appui de la consultation en ligne. Il ne saurait constituer une version complète ou quasi définitive de la stratégie du secteur de la santé sur l hépatite virale pour Ce n est qu une base de discussion. Une version plus longue de ce projet est également disponible en anglais Mettre un terme à la pandémie d hépatite Le secteur de la santé se doit d élaborer une stratégie mondiale de riposte à l hépatite virale compte tenu de l échelle et de la complexité de la pandémie d hépatite. Par ailleurs, on a de plus en plus conscience du fardeau considérable que cette maladie fait peser sur la santé publique ainsi que des opportunités d action existantes. À ce jour, rares sont les pays qui saisissent ces opportunités et l action a tendance à demeurer fragmentée et inadéquate. Il est grand temps d élaborer une riposte de santé publique cohérente qui identifie les services et les approches de délivrance efficaces pour ces services, réunisse les principaux programmes et établisse une responsabilité et une redevabilité institutionnelles claires. L hépatite virale entraîne un grand nombre de décès et fait payer un lourd tribut aux communautés et aux systèmes de santé. C est la huitième cause de mortalité par ordre d importance dans le monde. On estime qu elle est chaque année à l origine de 1,4 million de décès résultant d une infection aiguë, d un cancer du foie ou d une cirrhose, c est-à-dire de dégâts d une ampleur 1

2 comparable à ceux causés par le VIH ou la tuberculose. Sur ces décès, approximativement 55 % peuvent être attribués au virus de l hépatite B (VHB), 35 % au virus de l hépatite C (VHC) et le reste à celui de l hépatite A (VHA) et de l hépatite E (HEV). L hépatite virale constitue également une cause de mortalité croissante chez les personnes vivant avec le VIH. Environ 5-15 % des personnes vivant avec le VIH présentent une co-infection par le VHC et 5-20 % une co-infection par le VHB. Approximativement 240 millions de personnes vivent avec une hépatite B chronique et 130 à 150 millions avec une hépatite C chronique. On estime qu à l échelle de la planète, 16 millions personnes consomment des drogues par injection et que 10 millions d entre elles sont infectées par le VHC. Des études suggèrent que la majorité des infections par le VHC se contractent désormais par l injection de drogues. Si l on ne déploie pas une riposte élargie et accélérée, le nombre de personnes porteuses du VHB devrait se maintenir à ces niveaux élevés pendant les 40 à 50 années, ce qui entraînera un nombre cumulé de 20 millions de décès entre 2015 et Les cinq virus de l hépatite (A, B, C, D et E) sont très différents, ont des modes de transmission différents, affectent des populations différentes, et produisent des effets sanitaires différents. Pour engager une riposte efficace, il faut mettre en place des actions communes pour l ensemble de ces cinq virus, tout en organisant des interventions individuelles, virus par virus. Des opportunités d agir S il est plus que nécessaire de renforcer et d accroître considérablement l échelle de la riposte à l hépatite virale, les opportunités de le faire sont également très nombreuses. La riposte à l hépatite offre plusieurs opportunités de sauver des vies : Un vaccin peu onéreux et très efficace peut prévenir l infection par le VHB ; Des médicaments qui existent déjà peuvent faire disparaître le VHC chez des personnes infectées par le virus, et La riposte à l hépatite est idéalement placée pour bénéficier des avancées réalisées et de l expérience acquise dans la lutte contre le VIH, et pour capitaliser sur ces avancées et sur cette expérience. Il existe des vaccins efficaces contre le VHA et le VHB, ainsi que contre le VHE. La vaccination contre le VHB s accompagne d effets positifs considérables pour la santé publique et son taux de couverture est élevé dans de nombreux pays. Cependant, le potentiel de cette intervention efficace n est pas pleinement exploité en raison de déficits de programmation, et notamment des lacunes dans la vaccination des nourrissons à la naissance. Le développement, il y a peu, de nouveaux traitements contre le VHC qui offrent des taux de guérison supérieurs à 90 % pour les personnes vivant avec une hépatite C chronique, suscite beaucoup d espoirs. En effet, il fait de l élimination du VHC un objectif réaliste. Toute la difficulté 2

3 consiste maintenant à rendre ces traitements financièrement abordables et accessibles pour tous ceux qui en ont besoin. Il existe par ailleurs un traitement efficace contre l hépatite B chronique, mais il doit être pris toute la vie durant. Le démarrage précoce d une thérapie antirétrovirale chez les personnes vivant avec le VHB et/ou le VHC et qui sont co-infectées par le VIH peut par ailleurs ralentir la progression des atteintes hépatiques et l aggravation de la fibrose hépatique, ce qui peut faire diminuer spectaculairement la morbidité et la mortalité. Il est nécessaire d étendre les programmes de dépistage simples et efficaces de l hépatite qui permettent de repérer les individus qui ont été infectés et de les aiguiller sur des services de traitement et de soins. Bien souvent, le diagnostic intervient tardivement et les tests nécessaires pour orienter les décisions de traitement ne sont pas disponibles. Ouvrir la voie au succès Pour tirer le meilleur parti des opportunités existantes, il faut relever un certain nombre de défis. On s efforce de plus en plus de surmonter les obstacles à l accès tenant par exemple à l accessibilité financière des médicaments et des diagnostics, ainsi qu aux obstacles législatifs et réglementaires. Pourtant, la plupart des pays, ainsi que la communauté internationale dans son ensemble, n agissent toujours pas avec l urgence nécessaire. Les plans ou les stratégies nationaux sur l hépatite virale restent rares et peu de pays ont instauré au sein de leur ministère de la Santé des sections ou des unités chargées de conduire, d orienter et de coordonner leurs interventions. Peu de ministères disposent de personnel se consacrant entièrement à l hépatite virale, les programmes de surveillance et les données sont de piètre qualité, la capacité des laboratoires est insuffisante, de même que le matériel de dépistage, et les approches de la prestation des services doivent être améliorées. Par conséquent, même lorsqu un traitement existe, comme c est le cas pour le VHC, par exemple, seule une minorité des personnes qui en ont besoin peuvent en bénéficier. Les violations des droits fondamentaux, conjuguées à une discrimination et à une stigmatisation très répandues, continuent d entraver l accès aux services de santé pour des populations qui sont parfois exposées à des poursuites pénales ou marginalisées, et qui présentent un risque élevé de contracter une hépatite, y compris des personnes qui s injectent des drogues ou des hommes qui ont des relations sexuelles avec d autres hommes. La tendance fréquente à adopter une approche clinique de l hépatite virale plutôt qu une approche de santé publique ne facilite pas le traitement de ces déterminants sociaux de la pandémie, ainsi que des autres. Une stratégie mondiale, la première de ce type Cette stratégie sera la toute première stratégie mondiale du secteur de la santé s attaquant à la pandémie d hépatite. Elle s appuie sur la publication Prévention et lutte contre l hépatite virale : Cadre pour l action mondiale, de l OMS, et inscrit la riposte à l hépatite virale dans le programme 3

4 pour la santé et le développement post Cette stratégie concerne les cinq virus de l hépatite (hépatite A, B, C, D et E). Cette stratégie recommande des actions prioritaires pour étendre la couverture des services, instaurer l équité et maximiser l impact, parvenir à la viabilité financière et minimiser le risque de problèmes financiers pour les personnes ayant besoin de ces services. Elle met également en avant les liens et les synergies entre les interventions contre l hépatite et les autres programmes sanitaires nationaux en vue d améliorer l efficacité et l efficience des interventions et des investissements dans la santé au sens large. Cette stratégie encourage aussi une riposte durable à long terme qui passe par le renforcement des systèmes communautaires et de santé, par le traitement des déterminants sociaux de la santé qui alimentent l épidémie et entravent les interventions, ainsi que par la protection et la promotion des droits fondamentaux et de l égalité entre les sexes, qui doivent être des principes directeurs et des piliers de la riposte du secteur de la santé. Structure envisagée Cette stratégie propose les quatre orientations stratégiques suivantes : 1. Des services et des interventions essentiels et de qualité 2. Impact et équité quelles populations et où? 3. L innovation au service d une accélération des interventions 4. Des financements pour des actions durables Une section transversale s attache à la création d un environnement propice à l action et à son impact, et traite des informations stratégiques pour le plaidoyer et l investissement, ainsi que du renforcement des systèmes, des partenariats et des synergies. La mise en œuvre de la stratégie est abordée dans la dernière section. La vision, le but, les cibles et les principes directeurs Cette stratégie décrit une vision, un but et des actions à l intention du secteur mondial de la santé. La vision Un monde où l on a mis un terme à la transmission de l hépatite virale et où chacun a accès à des soins et à un traitement sûrs, efficaces et d un coût abordable. Le but Rayer l hépatite virale de la liste des problèmes majeurs de santé publique. Cibles mondiales pour

5 Les pays ont l opportunité de faire un bond en avant décisif pour rayer l hépatite virale de la liste des problèmes majeurs de santé publique, à condition d agir avec suffisamment de détermination pour atteindre un ensemble de cibles ambitieuses à l horizon Infections nouvelles Une réduction de 90 % des nouveaux cas d infection par le VHB à l horizon 2030 (réduction de % d ici 2020), et un recul de 70 % de l incidence du VHC d ici 2030 (réduction de 50 % d ici 2020) par rapport à Plus aucune transmission de la mère à l enfant à l horizon 2050 et une réduction de 95 % du nombre des nourrissons infectés par le VHB d ici 2030 par rapport à Mortalité Une diminution de 65 % des décès liés au VHB par rapport à la situation de 2010, et une diminution de 50 % des décès liés au VHC à l horizon millions de décès liés au VHB évités d ici 2030, dont 6 millions de décès d un cancer lié au VHB. Pour atteindre les cibles fixées pour 2030, il faudra franchir des jalons ambitieux pour la couverture des services d ici 2020 : Vaccination contre l hépatite B Couverture > 95 % pour la vaccination des nourrissons contre le VHB. Couverture de 80 % de la dose de naissance du vaccin anti-hépatite B. Diagnostic et traitement de l hépatite B et C Diagnostic de 90 % des personnes. Traitement de 90 % des personnes éligibles. Suppression virale chez 90 % des personnes traitées (VHB) ou guéries (VHC). Autres interventions Extension de la couverture des services de réduction des méfaits à 50 % des utilisateurs de drogues par injection à l horizon Réduction de 75 % du risque d infection par le VHC à la suite d une exposition médicale à l horizon Principes directeurs Les principes suivants guident la stratégie : 1. Couverture sanitaire universelle. 2. Tutelle et responsabilisation des pouvoirs publics. 5

6 3. Interventions, services et politiques fondés sur des données probantes. 4. Protection et promotion des droits fondamentaux, de l égalité entre les sexes et de l équité en santé. 5. Partenariats, intégration et relations avec les secteurs, les programmes et les stratégies concernés. 6. Participation significative des personnes vivant avec l hépatite virale, des populations clés et des communautés concernées. 6

7 ORIENTATION STRATÉGIQUE 1 : Des services et des interventions essentiels et de qualité Chaque pays a besoin d une stratégie nationale sur l hépatite qui soit financée, appuyée par la législation pertinente et placée sous la tutelle d une unité spécialisée qui en aura la responsabilité au sein du ministère de la Santé. Cette stratégie devrait définir un ensemble essentiel d interventions et de services contre l hépatite virale qui devront être inclus dans le plan de prestations du système national de santé. Il conviendrait de donner la priorité aux interventions à fort impact, fondées sur des données probantes, sur tout le continuum des services qui va de la prévention jusqu au diagnostic, au traitement et aux soins. Pour que les programmes consacrés à l hépatite virale donnent les résultats attendus, il faut reconnaître qu un plan combinant plusieurs interventions produit davantage d impact que des interventions isolées. L ensemble des interventions et services de base diffèrera selon les pays et devrait être examiné et actualisé de manière à ce que lorsque de nouvelles données deviennent disponibles et des technologies et des méthodes sont développées, les innovations soient rapidement intégrées et les nouvelles opportunités exploitées. Interventions essentielles pour l hépatite virale La mise en œuvre de méthodes éprouvées et d un coût abordable pour la prévention de l infection par le VHB et le VHC, notamment auprès des populations à haut risque, fera fortement reculer le nombre de nouvelles infections, la morbidité et la mortalité. Parmi ces méthodes, on peut citer la vaccination, l encouragement à des pratiques sexuelles à moindre risque, la sécurité des réserves de sang et des procédures, la promotion des pratiques chirurgicales et d injection sans risque, la promotion des précautions universelles dans les environnements médicaux, la mise à disposition de services de réduction des méfaits pour les consommateurs de drogues et un taux de couverture élevé des services d assainissement, ainsi que l accès à des aliments et à de l eau de boisson sans risque. Ces mesures contribuent également à la prévention d autres maladies infectieuses. La prévention et le traitement de l infection par le VHB participent aussi directement à la prévention de l infection par le virus de l hépatite D. Il existe des schémas thérapeutiques très efficaces pour traiter l hépatite B chronique et pour guérir l hépatite C chronique, et des thérapies nouvelles, plus efficaces, plus sûres et mieux tolérées sont en cours d élaboration. Cependant, le déploiement d une riposte nationale complète demeure complexe pour la plupart des pays. Compte tenu du lourd fardeau que font peser les maladies liées à l hépatite, de la diversité des modes de transmission et des différents effets sanitaires, il est impératif de mettre en œuvre plusieurs types d interventions de prévention et de soins en même temps. 7

8 Note : Les actions stratégiques des pays et de l'oms seront exposées en détail en dessous de chacune des sections suivantes Utiliser les vaccins Une fourniture plus large du vaccin, sûr et efficace, qui existe contre le VHB, y compris par la vaccination universelle des enfants et par l administration d une dose de naissance, réduirait considérablement le nombre des nouvelles infections. Améliorer la sécurité transfusionnelle Le VHB et/ou le VHC se transmettent toujours par des transfusions sanguines, alors que l on pourrait l éviter. Veiller à la disponibilité de sang sûr constitue une mission de santé publique vitale pour les gouvernements nationaux, qui requiert la mise en place et la supervision constante d un service public national des transfusions sanguines. Renforcer la prévention et la lutte contre l infection, y compris la sécurité des injections dans les environnements médicaux La mise en œuvre systématique de précautions pour réduire les risques d infection et de mesures assurant la sécurité des injections, y compris des mesures relatives à la santé du travail dans les environnements médicaux et communautaires, réduira la transmission de l hépatite virale et de beaucoup d autres infections. La limitation du nombre des injections non indispensables demeure un enjeu vital, de même que la formation du personnel aux pratiques d injection sûres et à la bonne gestion des objets pointus et tranchants, ainsi que des déchets. Offrir des services de réduction des méfaits La mise à disposition d un ensemble de services de réduction des méfaits à l intention des utilisateurs de drogues par injection peut se révéler très efficace pour la prévention de la transmission du VHA, du VHB et du VHC, ainsi que du VIH, et peut être mise en œuvre pour un coût relativement modique. Ces services devraient comporter des programmes d échange d aiguilles et de seringues stériles, un traitement de substitution aux opioïdes et des activités de communication sur les pratiques réduisant les risques. Cependant, pour que ces mesures de réduction des méfaits aient une couverture suffisante, il faut pouvoir surmonter les obstacles, notamment juridiques. Promotion des pratiques sexuelles à moindre risque Les pratiques sexuelles à moindre risque, notamment la réduction du nombre des partenaires sexuels et l utilisation correcte et systématique des préservatifs masculins et féminins, offrent une 8

9 protection très efficace contre l infection par le VHB et par le VIH, contre tout un ensemble d autres infections sexuellement transmissibles, et peut-être même contre la transmission du VHC. Poser un diagnostic précoce Le diagnostic précoce de l infection par l hépatite virale reste le meilleur moyen de faire bénéficier les patients d un traitement et de soins médicaux efficaces et d éviter toute nouvelle transmission. Pour pouvoir saisir cette opportunité, il faut utiliser des approches de dépistage efficaces ainsi que des méthodes et des outils de dépistage de qualité garantie, et mettre en relation le dépistage avec des services de traitement et de soins de qualité garantie. Renforcer le traitement et les soins Il existe des agents antiviraux efficaces contre le VHB et le VHC, qui peuvent considérablement réduire la morbidité et la mortalité, y compris chez les personnes co-infectées par le VIH. Les antiviraux à action directe pour le traitement de l hépatite C chronique offrent des taux de guérison supérieurs à 95 %. Il existe également un traitement efficace pour l hépatite B chronique, même s il doit habituellement être suivi tout au long de la vie, comme le traitement pour le VIH. Afin de renforcer le traitement et les soins, il convient de disposer de modèles de soins adaptés aux différentes populations, de détailler ces approches dans les lignes directrices nationales relatives aux traitements, de mettre à disposition des médicaments financièrement abordables, simples à utiliser et de qualité garantie, et de pouvoir s appuyer sur des prestataires de soins de santé suffisamment formés dans le secteur public comme dans le secteur privé. Donner accès à des aliments et à de l eau de boisson sans risque Selon les estimations, 2,5 milliards de personnes n ont pas accès à une installation d assainissement améliorée et 1,8 milliard de personnes utilisent une source d eau de boisson risquant d être souillée par des matières fécales. Élargir l accès à des aliments, à de l eau de boisson et à des systèmes d assainissement sans risque peut réduire considérablement la transmission du VHA et du VHE. Veiller à la qualité et à l impact des interventions et des services S ils recourent à des méthodes, à des technologies et à des interventions de qualité garantie, les pays peuvent maximiser l impact de leur action et éviter des risques significatifs. Un élargissement rapide de la couverture des programmes ne devrait pas se faire au détriment de la qualité des services ou des résultats sanitaires, ni contribuer aux inégalités d accès aux services. 9

10 Renforcer le continuum des services qui va de la prévention de l hépatite virale jusqu au diagnostic, au traitement et aux soins Pour pouvoir atteindre les cibles établies pour la prévention de l hépatite virale, le diagnostic, le traitement et les soins, il faut qu un continuum solide de services de qualité garantie soit mis en place. Toute la difficulté consiste alors à renforcer la mise en œuvre d interventions de prévention efficaces (y compris des services de réduction des méfaits), à renforcer le diagnostic de l infection, à orienter aussitôt que possible les personnes chez lesquelles un diagnostic est posé vers les services de prévention et de traitement appropriés, à veiller à l observance et à la continuité du traitement, à surveiller les effets du traitement et à proposer des soins et des traitements palliatifs aux personnes présentant des complications de l hépatite chronique, dont la cirrhose du foie et le carcinome hépatocellulaire. Relier et intégrer les services Le renforcement de l intégration et des liens entre les services et les programmes ciblant l hépatite virale et ceux relevant d autres services de santé (notamment les infections sexuellement transmissibles, le VIH, la santé sexuelle et génésique en général, la sécurité transfusionnelle, la prevention et la prise en charge du cancer, et les maladies non transmissibles) peut accélérer les avancées vers la réalisation des principaux jalons et cibles, et accroître l efficience ainsi que les économies de moyens. Les modèles d intégration et de mise en relation qui conviennent dépendront du contexte et du système de santé de chaque pays, et devraient reposer sur la recherche opérationnelle. Mettre en œuvre des programmes d assurance-qualité et d amélioration Il est possible d optimiser la qualité des soins en veillant à ce que les services respectent les normes et les référentiels nationaux et internationaux, fassent l objet d un suivi et d une amélioration en continu et soient mieux acceptés et plus accessibles en fonction des besoins et des préférences des patients. 10

11 ORIENTATION STRATÉGIQUE 2 : Impact et équité - quelles populations et où? Une grande proportion de personnes à haut risque d être infectées ou vivant avec l hépatite virale n ont pas accès à des services de prévention, ne sont pas diagnostiquées ou ne reçoivent pas de traitement. Pourtant, il est rare que les approches existantes s attaquent aux facteurs sous-jacents (comme la pauvreté, la discrimination, la pénalisation ou la toxicomanie), qui peuvent engendrer des inégalités en santé. De plus, bien souvent, les interventions et les services sont mal ciblés, et n atteignent pas les personnes présentant le plus grand risque ou les plus touchées, ce qui se traduit par des inefficiences et par un impact sous-optimal. Lorsque le secteur privé a le quasi-monopole des soins cliniques, des questions d accessibilité financière et d accès aux traitements peuvent également entrer en ligne de compte. Il importe que les pays identifient les populations à haut risque et les lacunes dans les services, et proposent une offre équitable de services et d interventions à fort impact. Pour ce faire, le mieux est d associer activement les personnes qui vivent avec l hépatite virale ou présentent un grand risque d infection à l élaboration des stratégies et des programmes. Concentrer les efforts là où la charge de morbidité et la transmission sont les plus élevées Si l on veut atteindre les cibles fixées pour la prévention et le traitement de l infection par l hépatite virale, il faut déterminer où l hépatite produit son impact le plus fort. Les pays doivent en priorité concentrer leurs efforts là où la charge de morbidité et la transmission sont les plus élevées, et cibler leurs interventions et leurs services à fort impact en conséquence. Grâce aux technologies de cartographie, conjuguées aux nouvelles méthodes de surveillance sanitaire et comportementale, il est possible de cibler précisément les interventions et l aide dans ce sens. Les nouvelles méthodes de recueil des données devraient être conformes aux règles déontologiques et utilisées de manière à réduire le plus possible le risque de stigmatisation, de discrimination, de marginalisation et tout autre préjudice. La cartographie géographique peut aider les pays à concevoir et à mettre en place les ripostes les plus efficientes et efficaces. Les systèmes d information stratégique devraient fournir des données infranationales et désagrégées permettant de suivre les tendances épidémiques et de cartographier les endroits où se produit l essentiel de la transmission de l hépatite, afin que les investissements soient réalisés là où ils auront un impact maximum. 11

12 Offrir les services appropriés aux populations clés vulnérables et à risque La capacité de mettre à la disposition des populations à risque et vulnérables les interventions les plus appropriées sera déterminante dans la lutte contre l épidémie d hépatite virale au niveau national. Des populations différentes ont besoin d interventions, de services et de modèles de prestation de services différents. Les populations particulièrement exposées à l hépatite virale sont les nouveau-nés et les nourrissons, les receveurs de sang et de produits sanguins ou de tissus et d organes, les personnes recevant des injections à risque, les agents de santé, les utilisateurs de drogues par injection, les personnes dont la peau subit des pratiques de perçage, y compris des tatouages, les prisonniers et les détenus, certaines communautés autochtones, les migrants, les travailleurs du sexe et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Les populations à risque peuvent être victimes de stigmatisation et de discrimination, de marginalisation sociale et pâtir des lois et des pratiques qui entravent leur accès aux services à même de prévenir ou de traiter l infection. Il est possible de surmonter ces obstacles en évaluant les modèles existants et en les améliorant de manière à ce que tous les programmes et services ciblant l hépatite virale délivrent leurs prestations avec équité. À cet égard, il est primordial d identifier les populations présentant les taux de transmission les plus élevés et de cartographier l usage qu elles font des services disponibles. Cibler les contextes particuliers Dans certains contextes où, la vulnérabilité et le risque liés à l hépatite sont élevés, l accès aux services de base peut être fortement compromis, par exemple dans les prisons et les centres de détention, les camps de réfugiés et les situations de crise humanitaire. Les pays devraient veiller à ce que les individus qui se trouvent dans ces situations aient accès à des services équivalents à ceux qui sont proposés au reste de la population. 12

13 ORIENTATION STRATÉGIQUE 3: L innovation au service de l accélération des interventions La recherche et l innovation offrent la possibilité d infléchir la trajectoire de la montée en puissance des programmes de lutte contre l hépatite, d en améliorer l efficacité et la qualité et d en maximiser l impact. Il y a fort à douter que les cibles ambitieuses fixées pour 2020 et 2030 soient atteintes si nous nous contentons des technologies et des approches de prestation des services existantes. L ensemble des interventions et des services qui ont fait leurs preuves doit être complété par des technologies et des approches nouvelles. Des innovations sont nécessaires au niveau de la prévention, du diagnostic, des médicaments et de la prestation des services, et doivent s appuyer sur la recherche opérationnelle et la collaboration entre les chercheurs et les autorités, afin que les résultats de la recherche soient rapidement transposés dans la pratique, et à une échelle suffisante pour produire l impact souhaité. Optimiser la prévention Outre les technologies existantes qui offrent des opportunités considérables de prévenir les infections par l hépatite virale, des innovations supplémentaires sont attendues et nécessaires, et notamment : L amélioration des préservatifs masculins et féminins, par des modèles novateurs et l utilisation de matériaux nouveaux qui en facilitent l acceptation et en réduisent le coût. Du matériel d injection sécurisé qui empêche toute réutilisation et qui soit financièrement accessible. Un nouveau vaccin contre le VHB en dose de naissance thermostable et stable à la congélation. Un vaccin contre le VHC. Une prophylaxie universelle pré et post-exposition pour tous les virus transmissibles par le sang. Optimiser le diagnostic Des approches et des technologies de diagnostic nouvelles pourraient améliorer le diagnostic de l hépatite virale et le suivi des patients, surtout dans le cas des populations prioritaires ou difficiles à atteindre. On peut citer parmi les innovations nécessaires : Des diagnostics fiables et simplifiés, y compris des tests de diagnostic rapide pour l infection par le VHB et le VHC. Des tests réalisés sur les lieux de soins afin de mesurer la charge virale pour le VHB et le VHC (et les antigènes pour le VHC) et d orienter les décisions de traitement. Des méthodes simplifiées d évaluation fiable de la fibrose et de la cirrhose du foie. 13

14 Optimiser le traitement et les soins Malgré les grandes avancées réalisées dans la sécurité, l efficacité et l acceptabilité des médicaments contre l hépatite, des progrès supplémentaires sont nécessaires, et notamment : Des médicaments qui peuvent guérir l infection par le VHB. Des schémas thérapeutiques simplifiés pour le VHC qui soient efficaces contre tous les génotypes. Des schémas thérapeutiques à dose unique et action prolongée pour le VHC Optimiser la prestation des services Il est possible de surmonter de nombreux obstacles en recourant à des approches de prestation des services qui soient mieux adaptées à la réalité et aux besoins des bénéficiaires potentiels (surtout des populations prioritaires ou difficiles à atteindre), réduisent le plus possible les inefficiences, s appuient sur des protocoles simplifiés et normalisés et associent pleinement les communautés. Pour atteindre les cibles mondiales, les programmes doivent remédier aux lacunes dans les services tout en assurant la qualité et en renforçant l efficience. Les innovations requises sont les suivantes : Des modèles appropriés de décentralisation et de délégation des tâches, surtout pour le diagnostic, le traitement et les soins. Des modèles de services complets à base communautaire destinés aux populations clés qui soient efficaces et plus acceptables. Des méthodes innovantes pour améliorer l observance des traitements et les interventions de prévention. Des offres de soins tout-en-un et des approches de prestation des services ciblant les différentes populations prioritaires. Des modèles permettant de simplifier et d étendre le diagnostic précoce de l infection par l hépatite virale, surtout pour les populations clés. Des programmes de sensibilisation et autres modèles de prestation permettant d étendre la couverture de la vaccination contre le VHB par l administration d une dose de naissance (y compris pour les naissances à domicile). 14

15 ORIENTATION STRATÉGIQUE 4 : Des financements pour des actions durables Les pays doivent renforcer leurs services de santé, parvenir à une plus grande équité et protéger la population contre les risques financiers liés à la santé à l heure où l aide extérieure est de plus en plus rationnée, où les contraintes budgétaires intérieures se font plus pesantes et où, dans le cas de l hépatite, certains produits essentiels se renchérissent. Ils doivent pour cela mobiliser des financements nouveaux et durables, réduire le plus possible le fardeau financier supporté par les individus et les ménages en s efforçant de comprimer les prix et d introduire des systèmes de prépaiement avec mise en commun des fonds, en faisant des économies et en évitant les gaspillages, et en utilisant avec efficience et équité les fonds disponibles. Le financement nécessaire pour une riposte durable au VIH appelle une action dans trois domaines : Optimiser l utilisation des ressources en améliorant l efficience et l efficacité des services et en réduisant le coût des médicaments, du diagnostic et d autres produits ; Lever des fonds pour financer les programmes, notamment par le biais de financements publics et privés au niveau national et de sources externes, comme l aide des donateurs, et Instaurer des mécanismes équitables de mise en commun des fonds de manière à apporter une protection contre le risque financier lié à la santé, et notamment à l hépatite virale, par exemple via la fiscalité et les régimes d assurance maladie. Réduire les prix et les coûts et lever les inefficiences La pression budgétaire contraint les pays à choisir les interventions et les approches les plus efficaces, à cibler les populations et les environnements où ces stratégies produiront l impact maximal, à réduire les prix des médicaments et d autres produits de santé et à améliorer l efficience des services. Accroître les recettes par des approches de financement innovantes Les pays sont de plus en plus contraints d atténuer leur dépendance vis-à-vis des financements extérieurs et de financer dans une large mesure leurs programmes de santé par des moyens intérieurs, en misant sur des améliorations de l impact et de l efficience. De nouvelles sources de financement seront nécessaires pour pouvoir étendre durablement l échelle des programmes. Protéger contre le risque financier Le traitement des infections par l hépatite virale, et surtout les nouveaux traitements contre l hépatite C, ainsi que les soins apportés aux patients atteints de cirrhose et de cancer, peuvent se 15

16 révéler très onéreux et financièrement hors de portée de beaucoup d individus. En rendant les services de santé liés à l hépatite plus abordables, notamment en réduisant les paiements directs, il sera possible d alléger le fardeau financier qui pèse sur des millions de personnes dans le monde. Cela permettrait également d atténuer les inégalités dans l accès à la prévention, aux traitements et aux soins, d élargir le recours aux services, de renforcer l observance des traitements et d abaisser le risque d échec thérapeutique. La protection contre le risque financier des personnes vivant avec l hépatite virale passera par un système national de financement de la santé robuste et équitable. Instaurer un environnement propice à un renforcement de l impact Une riposte étendue et durable à l hépatite virale qui touche les différentes populations, et en particulier celles qui sont les plus exposées, dans des environnements différents, requiert un système d information stratégique fiable, des systèmes communautaires et de santé robustes et bénéficiant d un appui solide, un environnement propice à l équité en santé, à l égalité entre les sexes et au respect des droits fondamentaux, ainsi qu une collaboration efficace entre les partenaires. Améliorer l information stratégique pour le plaidoyer, la planification et l impact La mise en place d un système d information stratégique robuste constitue une condition préalable si l on veut pouvoir plaider pour l adoption d interventions efficaces contre l hépatite virale, les planifier et les mettre en œuvre ; suivre et améliorer ces interventions et communiquer des données attestant de leur impact. Élaborer un argumentaire d investissement solide Il est nécessaire d élaborer un argumentaire d investissement solide, qui justifie la mobilisation et l affectation des ressources pour le renforcement de la riposte contre l hépatite virale en présence de contraintes budgétaires et de priorités concurrentes. Les argumentaires d investissement doivent définir et chiffrer l ensemble des interventions et services nécessaires en fonction de la situation du pays, plaider pour les interventions présentant le meilleur rapport coût/efficacité, préciser l allocation des ressources la plus appropriée entre les différents échelons du système de santé et identifier des sources de financement potentielles et fiables. Renforcer la responsabilisation au niveau mondial et national Des mécanismes de responsabilisation transparents et opérationnels, conjugués à une importante participation de la société civile, revêtent une importance vitale compte tenu du vaste éventail de 16

17 partenaires et de parties prenantes qui doivent être associés à une riposte efficace contre l hépatite virale. Renforcer les systèmes de santé Les ripostes à l hépatite virale nécessitent des systèmes de santé solides, capables de délivrer avec efficacité et fiabilité des soins centrés sur la personne. De tels systèmes présentent en général les caractéristiques suivantes : des modèles de prestation de services efficients, des effectifs suffisants et bien formés, un système d information sanitaire robuste, un accès fiable aux technologies et aux produits médicaux essentiels, un financement adéquat ainsi qu un encadrement et une gouvernance solides. Appuyer les systèmes communautaires La participation de la communauté et d autres structures et réseaux de la société civile est l une des caractéristiques des ripostes sanitaires efficaces, surtout dans les environnements et pour les populations frappés par la stigmatisation et la discrimination. Il importe d instaurer un cadre législatif et réglementaire qui permette de renforcer la collaboration entre les groupes communautaires, le public et le secteur privé. Promouvoir des politiques et une législation favorables à la santé Le secteur de la santé peut jouer un rôle unique en veillant à ce que les politiques, la législation et la réglementation protègent et fassent progresser les droits fondamentaux et l égalité entre les sexes et luttent contre la stigmatisation et la discrimination. Il doit en priorité lever les obstacles législatifs, réglementaires et inclus dans les politiques qui entravent un accès équitable aux services relatifs à l hépatite virale. Il doit aussi mettre un terme aux pratiques qui ferment les yeux sur la stigmatisation et la discrimination à l encontre des personnes risquant d être infectées par l hépatite virale (y compris dans les milieux médicaux), voire les encouragent. Il convient d élaborer des mesures clairement définies afin d instaurer un environnement institutionnel et communautaire dans lequel on pourra en toute sécurité accéder aux services de prévention et de traitement de l hépatite virale. Mobiliser et mettre en relation les partenaires Pour assurer la cohérence des politiques et la coordination ainsi que pour remédier aux différents facteurs compromettent les résultats des interventions de lutte contre l hépatite virale, il faut renforcer la collaboration et les partenariats au sein du secteur de la santé et dans d autres pans de l administration publique, avec la société civile et le secteur privé, ainsi qu avec les principaux donateurs et les agences et initiatives de développement. Il est particulièrement souhaitable de collaborer avec la société civile pour que les services essentiels soient délivrés à toutes les 17

18 populations et pour élaborer des politiques fondées sur des données factuelles, pouvoir disposer de ressources adéquates, renforcer la responsabilisation et protéger les droits fondamentaux des populations clés. Mise en œuvre de la stratégie Une mise en œuvre efficace de la stratégie passe par une action concertée de toutes les parties prenantes à la riposte du secteur de la santé face à l hépatite virale. Pour réussir, il faut instaurer des partenariats solides assurant la cohérence des politiques et des programmes. Au sein du secteur de la santé, il faut établir des passerelles et renforcer les liens existants entre les différents programmes transversaux ou ciblant spécifiquement une maladie. Collaboration avec d autres partenaires L OMS joue un rôle fédérateur de premier plan en réunissant les différents acteurs, secteurs et organisations pour les mettre au service d une action coordonnée et cohérente contre l hépatite virale. Outre ses États membres, le Secrétariat de l'oms travaille en étroite collaboration avec d'autres partenaires essentiels, dont les donateurs bilatéraux et les agences et initiatives de développement, les fonds et fondations, la société civile, les institutions et réseaux techniques, le secteur privé commercial et les réseaux de partenariats. Suivi, évaluation et notification La mise en œuvre de la stratégie sera supervisée à quatre niveaux, à l aide des mécanismes existants : Suivi et évaluation des progrès en direction des buts et des cibles mondiaux ; Suivi et évaluation de la riposte au niveau national ; Notification sur la base du Cadre de gestion de l OMS axé sur les résultats et Notification sur la base du Cadre de responsabilisation de l OMS. 18

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Les recours possibles pour les patients OBTENIR DES EXPLICATIONS Si un patient

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Lorsqu il estime avoir été victime, de la part d un établissement ou d un

Plus en détail

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Résumé d orientation La tuberculose reste l une des maladies transmissibles causant le plus de décès dans le monde. En 2013, selon les estimations,

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A ONUSIDA/CCP (36)/15.12 Date de publication : 24 juin 2015 TRENTE-SIXIÈME RÉUNION Date : 30 juin - 2 juillet 2015 Lieu : Salle du conseil exécutif,

Plus en détail

28.6 À PROPOS DU MEDICINES PATENT POOL

28.6 À PROPOS DU MEDICINES PATENT POOL MPP 2015 35 millions de personnes dans le monde sont touchées par le VIH 28.6 millions devraient bénéficier d un traitement* Pourtant seuls 12.9 millions y ont aujourd hui accès * conformément aux directives

Plus en détail

Pourquoi inclure la fourniture de services dans la proposition? Eléments à prendre en compte dans l analyse de situation

Pourquoi inclure la fourniture de services dans la proposition? Eléments à prendre en compte dans l analyse de situation Aide technique pour les propositions de la série 8 du Fonds mondial Zone élargie Zone de fourniture de services Prévention Communication pour la modification du comportement écoles et extension communautaire

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 Mettre fin à l épidémie de sida ces mots renferment de tels espoirs et de telles promesses. Grâce à des engagements mondiaux et à des objectifs précis,

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières

Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières DIRECTORATE FOR FINANCIAL AND ENTERPRISE AFFAIRS Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières RECOMMANDATION DU CONSEIL Ces Principes et Bonnes Pratiques

Plus en détail

URGENCE HUMANITAIRE LES 10 COMMANDEMENTS

URGENCE HUMANITAIRE LES 10 COMMANDEMENTS 1. EVALUATION 2. VACCINATION ROUGEOLE 3. EAU & SANITATION 4. ALIMENTATION & NUTRITION 5. ABRIS & CAMPS 6. SOINS DE SANTE 7. MALADIES TRANSMISSIBLES 8. SANTE PUBLIQUE 9. RESSOURCES HUMAINES 10. COORDINATION

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Liste des principales abréviations

Liste des principales abréviations 2014-2019 2 Liste des principales abréviations ART CRS DMG DPG FSF HSH IST LGBTQI MAS NONOPEP OPEP PMTCT PrEP PVVIH SIDA TasP TPE VIH Thérapie antirétrovirale Centres de référence Sida Dossier médical

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

COMPTE À REBOURS JUSQU À zero

COMPTE À REBOURS JUSQU À zero COMPTE À REBOURS JUSQU À zero Y croire Le faire. PLAN MONDIAL POUR ÉLIMINER LES NOUVELLES INFECTIONS À VIH CHEZ LES ENFANTS À L HORIZON 2015 ET MAINTENIR LEURS MÈRES EN VIE 2011-2015 Copyright 2011 Programme

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Liste de vérification pour la planification des services d approche

Liste de vérification pour la planification des services d approche Liste de vérification pour la planification des services d approche Janvier 2014 La présente liste de vérification s adresse aux praticiens de la santé publique qui font du travail de proximité auprès

Plus en détail

LE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN...

LE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN... LE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN... DÉCEMBRE 2010 CATIE est la source canadienne de renseignements à jour et impartiaux sur

Plus en détail

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire :

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire : Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C Sommaire : Au Canada, l hépatite B et l hépatite C demeurent de graves enjeux de santé publique en raison de taux de prévalence élevés, de coûts élevés pour

Plus en détail

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES 26, boulevard Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Téléphone : 01 42 47 90 00 - Télécopie : 01 42 47 93 11 - Internet : http://www.ffsa.fr 12 juillet 2007 Observations

Plus en détail

NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39

NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39 Comité préparatoire de la Conférence des Parties chargée d examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en 2010 NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39 15 mai 2009 Français Original : anglais Troisième

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE MEMORANDUM MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE Novembre 2013 1. CONTEXTE DU MEMORANDUM Le Sénégal, à l image des pays de la

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Déclaration d Istanbul. contre le trafic d organes et le tourisme de transplantation

Déclaration d Istanbul. contre le trafic d organes et le tourisme de transplantation Déclaration d Istanbul contre le trafic d organes et le tourisme de transplantation Préambule La transplantation d organes, l un des miracles médicaux du vingtième siècle, permet de prolonger et d améliorer

Plus en détail

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS Positionnement en vue de la session spéciale des (22 septembre 2014) 2 1. FACE À UN AVENIR INCERTAIN, LES GOUVERNEMENTS DOIVENT SE REMOBILISER

Plus en détail

Enjeux de santé globale à partir de 2015 la Couverture santé universelle accès équitable aux soins pérenne et pour tous»

Enjeux de santé globale à partir de 2015 la Couverture santé universelle accès équitable aux soins pérenne et pour tous» Enjeux de santé globale à partir de 2015 la Couverture santé universelle accès équitable aux soins pérenne et pour tous» Les Amis du Fonds mondial Cycle d information et d échanges Yous Hannah 30/09/2014

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION

GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION Lutte contre le VIH, la tuberculose, le paludisme et renforcement des systèmes de santé et des systèmes communautaires Partie 1 : Exigences du système de suivi et d évaluation

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle

isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle 2 isrs 7 : pour la santé de votre entreprise Pour répondre à l accroissement des multiples exigences de vos Parties Intéressées,

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015

Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015 Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015 ISO l Organisation internationale de normalisation L ISO comprend 163* membres qui sont les instituts nationaux de normalisation de pays

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Le tableau suivant est destiné à donner un aperçu des principales actions à entreprendre pour répondre aux besoins

Plus en détail

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 DOCUMENT SYNTHÈSE Lina Noël, Julie Laforest, Pier-Raymond Allard, Marc Dionne, INTRODUCTION Au Québec, près de

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

Hépatite C, les nouveaux traitements

Hépatite C, les nouveaux traitements Hépatite C, les nouveaux traitements Dr Ghassan Riachi CHU de Rouen QDN 2014 Revue de presse p L hépatite C est une maladie curable Peginterferon + DAAs 2011 Standard Interferon 1991 + Ribavirin 1998 2001

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

ÉNERGIE DURABLE POUR TOUS (SE4ALL): MODÈLE DE PROGRAMME D ACTION NATIONAL. Mars 2014

ÉNERGIE DURABLE POUR TOUS (SE4ALL): MODÈLE DE PROGRAMME D ACTION NATIONAL. Mars 2014 ÉNERGIE DURABLE POUR TOUS (SE4ALL): MODÈLE DE PROGRAMME D ACTION NATIONAL Mars 2014 Le présent modèle est destiné à orienter les Gouvernements et les partenaires de l initiative énergie durable pour tous

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO PLAN DE PRESENTATION BREVE PRESENTATION DES DEUX PAYS - GUINEE/CONAKRY GUINEE BISSAO Population = 7 156 406hbts dont 51% de femmes et 46% de jeunes, - 1 200 000

Plus en détail

Evaluation de l organisation interne

Evaluation de l organisation interne Module 1 Module Evaluation de l organisation interne Table des matières SECTION 1 Mission et valeurs 34 SECTION 2 Gestion 1 40 SECTION 3 Gestion 2 46 T E A R F U N D 2 0 0 3 33 Module 1 Section 1 Mission

Plus en détail

Les personnes handicapées ont les mêmes droits

Les personnes handicapées ont les mêmes droits Les personnes handicapées ont les mêmes droits La stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées Commission européenne Égalité des droits, égalité des chances La valeur ajoutée européenne

Plus en détail

pas de santé sans ressources humaines

pas de santé sans ressources humaines Résumé Une vérité universelle : pas de santé sans ressources humaines + alliance mondiale pour les personnels de santé Résumé Objectif Le présent rapport est destiné à éclairer les débats du troisième

Plus en détail

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité Stratégie nationale en matière de cyber sécurité 1 INTRODUCTION Le fonctionnement de notre société est aujourd hui étroitement lié aux infrastructures et systèmes de communication et de traitement de l

Plus en détail

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle EVALUATION FINALE SEN/024 Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante?

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante? Découvrir ISO 26000 La présente brochure permet de comprendre les grandes lignes de la Norme internationale d application volontaire, ISO 26000:2010, Lignes directrices relatives à la responsabilité. Elle

Plus en détail

Développement rural 2007-2013. Document d orientation

Développement rural 2007-2013. Document d orientation Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Page d accueil de la rubrique avec un point sur les besoins en sang de la région Page 2 Pourquoi

Plus en détail

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social 2012-2016 Stratégie du Pôle Social 4+4 4+4 Stratégie du Pôle Social 2012-2016 »YɪàL G Ö dg á«é«jgî SG 4+4 2012-2016 Introduction Notre pays entre dans une nouvelle phase de construction d un projet national

Plus en détail

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative Références Sélection

Plus en détail

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien P RTAIL VIH / sida du Québec Hépatite C Retour sur les symposiums hépatite C 2012 Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien Le 3 et

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

TABLEAU DE BORD DES REFORMES PAR PRIORITE

TABLEAU DE BORD DES REFORMES PAR PRIORITE PILIER: PI- SECURITE NATIONALE REFORMES ETAT NIVEAU DE REALISATION R1-DÉFINIR UNE POLITIQUE NATIONALE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ ADAPTÉE AU CONTEXTE ACTUEL DE LA COTE D IVOIRE ET A SON ENVIRONNEMENT RÉGIONAL

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

Le nouveau modèle de financement du Fonds mondial:

Le nouveau modèle de financement du Fonds mondial: until we end aids Le nouveau modèle de financement du Fonds mondial: résultats préliminaires pour les candidats régionaux de la société civile Mars 2014 1 Le nouveau modèle de financement du Fonds mondial:

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

Comment mettre en oeuvre une gestion de portefeuille de projets efficace et rentable en 4 semaines?

Comment mettre en oeuvre une gestion de portefeuille de projets efficace et rentable en 4 semaines? DOSSIER SOLUTION Package CA Clarity PPM On Demand Essentials for 50 Users Comment mettre en oeuvre une gestion de portefeuille de projets efficace et rentable en 4 semaines? agility made possible CA Technologies

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA) Cadre d action

Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA) Cadre d action Bureau régional pour l Afrique Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA) Cadre d action - 2 - Historique 1.1 En Afrique, sous l effet conjugué de la pauvreté et des faibles investissements dans la santé,

Plus en détail

Les jeunes non mariés

Les jeunes non mariés Les jeunes non mariés et les grossesses non désirées Introduction Il est important de veiller à ce que les jeunes non mariés disposent d informations et de services de contraception. Les grossesses non

Plus en détail

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Un cadre d action commun des partenaires sociaux européens du secteur de l électricité I. Introduction

Plus en détail

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE RECOMMANDATION DU CONSEIL Ces Bonnes Pratiques ont été approuvées

Plus en détail

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme,

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme, Documents de synthèse DS 2 20.12.09 IIEDH Observatoire de la diversité et des droits culturels Situation des droits culturels Argumentaire politique www.droitsculturels.org 1. Définition des droits culturels

Plus en détail

1 ] Droit à la santé, accès à la santé et aux soins de santé

1 ] Droit à la santé, accès à la santé et aux soins de santé 1 ] Droit à la santé, accès à la santé et aux soins de santé Le temps est venu de mesurer la santé de notre monde au sort réservé aux plus faibles. (Jean Merckaert, CCFD) CADRE GÉNÉRAL Qu entend-on par

Plus en détail

Modèles de profils de poste et de termes de référence pour les principales tâches de suivi-évaluation

Modèles de profils de poste et de termes de référence pour les principales tâches de suivi-évaluation Annexe E Modèles de profils de poste et de termes de référence pour les principales tâches de suivi-évaluation Pour une gestion orientée vers l'impact Guide pratique de S&E des projets Table des matières

Plus en détail

Déclaration des droits sur Internet

Déclaration des droits sur Internet Déclaration des droits sur Internet 1 Préambule Internet a décisivement contribué à redéfinir l espace public et privé, à structurer les rapports entre les personnes et entre celles-ci et les institutions.

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention Les transformations sociales, la territorialisation et la complexité croissante des dispositifs liés aux

Plus en détail

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011 Mai 2011 GUIDE DU BENEVOLE Le présent document précise les engagements de tout adhérent 1 à Electriciens sans frontières. Ces engagements déclinent de manière opérationnelle les valeurs et principes énoncées

Plus en détail

Utilisation de données par les administrateurs de programme. Objet : Durée : Objectifs :

Utilisation de données par les administrateurs de programme. Objet : Durée : Objectifs : Utilisation de données par les administrateurs de programme Objet : Ce cours a pour but de promouvoir l utilisation de données pour la planification et l amélioration basées sur des preuves des programmes

Plus en détail

Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques

Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques DOSSIER DE PRESSE Point presse du 2 juillet 2013 ANNEXES Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques www.rsi.fr Une mission : assurer la protection sociale

Plus en détail

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ PLAN Préambule Historique de la démarche Cartographie Organigramme Situation actuelle Constat Préambule OVE comprend : Un secteur social Un secteur médico-social

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Principaux défis et facteurs de réussite Dans le cadre de leurs plans stratégiques à long terme, les banques cherchent à tirer profit

Plus en détail

FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision

FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision XXXI e CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Genève, Suisse 28 novembre 1 er décembre 2011 Réduire les inégalités en matière

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

Lean Management : une stratégie de long terme. Pourquoi l évolution des comportements est-elle essentielle à une réussite durable?

Lean Management : une stratégie de long terme. Pourquoi l évolution des comportements est-elle essentielle à une réussite durable? Lean Management : une stratégie de long terme Pourquoi l évolution des comportements est-elle essentielle à une réussite durable? Au cours de ces deux dernières années, les grandes entreprises du monde

Plus en détail

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES CRITÈRES DE SÉLECTION DES PROGRAMMES PILOTES NATIONAUX ET RÉGIONAUX AU TITRE DU PROGRAMME D INVESTISSEMENT FORESTIER I. CADRE GÉNÉRAL 1. On s accorde de plus en plus

Plus en détail