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1 Scolarisation d un enfant en situation de handicap à l école maternelle Image 8 Place du Bicentenaire MONTAUBAN Tél. : Fax : camsp82@wanadoo.fr Dr A. Brahim neuro-pédiatre CAMSP 82

2 Comprendre le trouble autistique pour mieux l accueillir à l école Définition, particularités de fonctionnement, repérage et diagnostic

3 Définition L autisme est une pathologie neuro-développementale complexe qui touche le développement et le fonctionnement du cerveau. Origine poly-factorielle Signes cliniques hétérogènes: Forme légère à sévère Prévalence : TED 63,7/10000, autisme:20,6/10000 soit 1 cas/150, sexe ratio 4 garçons/1 fille

4 Les signes cliniques touchent 3 domaines Les interactions sociales Altération marquée dans l utilisation pour réguler les interactions sociales non verbales tels que le contact oculaire, la mimique, les gestes, les postures du corps Incapacité à établir des relations avec ses pairs Pas de recherche de partage des plaisirs, des réussites et des intérêts (montrer, désigner du doigt) Manque de réciprocité sociale ou émotionnelle La communication Retard ou absence totale de langage parlé non compensé par les gestes ou mimique Si langage présent, incapacité à engager et soutenir une conversation avec autrui Usage Stéréotypé et répétitif du langage ou langage idiosyncrasique Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et activités Centre d intérêt stéréotypé et restreint anormal par son intensité ou son orientation Adhésion à des rituels, habitudes inflexibles non fonctionnels Maniérismes moteurs stéréotypés, répétitifs (battement ou torsion des mains, mouvements complexes du corps Préoccupations persistantes pour certaines parties des objets Survenue avant l âge de 3 ans

5 Des découvertes sur l origine de l autisme Des arguments en faveur d une participation génétique Fréquence de l autisme dans la fratrie d un autiste entre 5 à 10% ( 45 fois plus que dans la population générale ) Chez les jumeaux dizygotes de 5 à 10% Concordance chez jumeaux monozygotes de 60 à 90% Troubles de spectre autistique et syndromes génétiques associés atteint 25 %

6 Apport des neurosciences dans la compréhension de l autisme L autisme, trouble de l interaction sociale: Arguments en faveur d un trouble structurel et fonctionnel cérébral : Les études en imagerie fonctionnelle cérébrale montrent des anomalies anatomo-fonctionnelles des lobes temporaux Ces zones sont impliquées dans la perception sociale (Regard, expressions faciales, mouvements du corps)

7 Hypoperfusion temporale (TEP) chez 80% des autistes comparés à des retards mentaux non autistes Zilbovicius et al 2000 Am J Psychiatry

8 La différenciation de sons vocaux et non vocaux s accompagne de l activation d une zone du sillon temporal sup, chez 8 adultes normaux. Cette activation de l aire spécifique de la voix humaine ne se produit pas chez 5 adultes autistes. Hélène Gervais et coll. 2004

9 Autisme et rôle du Sillon temporal supérieur dans la perception sociale et du mouvement humain Direction du regard du spectateur autiste en rouge et du spectateur contrôle en jaune Zilbovicius et Al 2006

10 Etudes d imagerie anatomique cérébrales Etudes neuropathologiques post-mortem (Bailey et al Brain; Kemper & Bauman 2002 Mol. Psychiatry): différence de nombre, taille et % des neurones, troubles de la migration neuronale Croissance excessive de certains neurones macrocéphalie (Courchesne et coll.2007) Connectivité des faisceaux de matière blanche (6-24 mois) Moindre croissance de la connectivité (FA) chez les enfants présentant des signes d autisme à 24 mois. Wollf et Coll. 2012

11 Autisme et rôle de l environnement Prouvés: Agents viraux: rubéole, cytomégalovirus Agents toxiques: thalidomide, acide valproïque Facteurs périnataux: prématurité, souffrance Possibles: Traitement prénatal aux antidépresseurs (SSRI) Organo-phosphates (pesticides); interaction GxE. Non prouvés ou réfutés: Mercure, thimerosal (vaccin ROR ) Attitude des parents Dépression maternelle

12 Autisme Un fonctionnement cognitif particulier Sur-fonctionnement perceptif Troubles des fonctions exécutives Hypothèse d une faible cohérence centrale Défaut de théorie de l esprit

13 Anomalies perceptives rapportés par les parents et dans les récits autobiographiques (Grandin, Williams) Audition : réactions paradoxales ou sélectives aux bruits, Vision : fascination pour certains éléments visuels, lenteur de la poursuite oculaire, utilisation préférentielle de la vision périphérique (Bullinger), défaut de couplage visuo-postural et de perception du mouvement - Gepner) Goût (préférences exclusives), odorat (renifler objets), toucher, sensation douloureuse (atypique) Auto-stimulations sensorielles Déficience du filtrage et de la modulation sensorielle?

14 Ensemble de fonctions (cortex préfrontal) qui nous permet: d exécuter et de contrôler une action de nous adapter de manière flexible à la nouveauté Plusieurs composantes : planification, raisonnement, abstraction, flexibilité attentionnelle/cognitive, inhibition, Les déficits des fonctions exécutives expliquerait les symptômes de l autisme comme les intérêts restreints et stéréotypies : Rigidité Inflexibilité Manque d anticipation Troubles de la planification Persévérations

15 Une faible cohérence centrale (Frith 1989) Permet de former un ensemble cohérent et sensé, à partir de nombreux détails Tendance naturelle à regrouper différentes informations pour les traiter comme un tout Les personnes autistes ont une faiblesse en cohérence centrale, c est-à-dire qu elles sont en possession d un ensemble complexe d informations isolées, mais que le mécanisme sensé les regrouper en une théorie cohérente ne fonctionne pas.

16 Un défaut de théorie de l esprit La théorie de l esprit permet de penser que les autres ont des états mentaux (savoirs et croyances, pensées et désirs) différents des nôtres et d avoir conscience de nos propres états mentaux Nous sert à expliquer et prédire le comportement des autres et le notre Capacité présente entre 3 et 4 ans Baron Cohen 1994

17 Signes précoces de l autisme Les défauts d attention conjointe du regard * de pointage proto-déclaratif * de jeu de faire semblant* d intérêt et partage social * Précurseurs de la théorie de l esprit Théorie de l esprit : c est la capacité à comprendre les intentions d autrui commence à se mettre en place à partir d 1 an, mature vers 4 ans SIGNES D ALERTE ABSOLUE Absence de babillage, de pointage ou de gestes sociaux Pas de mots à 18 mois Absence d association de mots à 24 mois Perte de langage ou de compétences sociales quel que soit l âge

18 Repérage d un trouble du spectre autistique en âge préscolaire et scolaire Anomalie du langage, mutisme, écholalie persistante, utilisation des pronoms «tu», «il» ou «elle» pour référer à soi Vocabulaire limité compte tenu de l âge ou, inversement, particulièrement bien élaboré sur des sujets précis Particularités expressives (phrases stéréotypées, langage atone) Communication difficile (calme inapproprié, conversation limitée ou, à l inverse, très élaborée sur ses centres d intérêt) Difficulté à jouer avec les autres enfants ou difficulté à s intégrer comportement agressif ou perturbateur) Réactions atypiques devant l exposition à différents stimuli Difficultés dans la relation avec l adulte (trop intense/distante) Réactions vives en situation de proximité physique Difficultés à gérer les changements, les situations imprévisibles, la transition entre deux activités Profil inhabituel de compétences Préférence particulière pour des intérêts ou des activités atypiques (collectionner, faire des calculs, dresser des listes)

19 Autisme et scolarisation «Assurer cohérence, continuité et complémentarité» (Rapport HAS 2012) Dispositifs français d inclusion scolaire Inclusion en scolarité partielle ou totale Loi n du 11 février 2005 Le plan personnalisé de scolarisation (PPS) peut envisager le mode de scolarisation selon différents dispositifs, en établissement scolaire, médico-social ou sanitaire. Pour les enfants qui ne peuvent être scolarisés dans l école ordinaire, le décret n et l arrêté du 2 avril 2009 viennent compléter la loi, afin de permettre une meilleure articulation entre les établissements médico-sociaux et l Éducation nationale.

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