Chapitre 3. L inflation

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1 Chapitre 3 L inflation 1

2 Table des matières 3 L inflation Définitions, mesure et évolutions de l inflation La notion d inflation L indice de prix Les causes de l inflation L inflation et coûts suite aux chocs d offre L inflation et les chocs de demande Les effets de l inflation Les effets de l inflation sur les principales variables économiques Les effets sur le chômage La désinflation et les politiques anti-inflationnistes La désinflation Les instruments des politiques anti-inflationnistes L inflation est l oeuvre du diable parce qu elle respecte les apparences et détruit les réalités 3.1 Définitions, mesure et évolutions de l inflation La notion d inflation L inflation La désinflation La déflation L hyperinflation La stagflation André Maurois 2

3 3.1.2 L indice de prix Caractéristiques générales La qualité de l indice Le nombre de produits Le choix de la pondération Les habitudes de consommation L indice de prix à la consommation (IPC) en France L INSEE Tab. 3.1 Les 5 générations d IPC Indice Période de fonctionnement Population de référence 34 articles familles ouvrières de 4 personnes 213 articles familles ouvrières ou employées de 4 personnes 250 articles Ménages ouvriers ou employés de plus de 2 personnes Panier de consommation 29 denrées alimentaires + 4 articles de chauffage et d éclairage + 1 produit d entretien Alimentation (hors alcool et produits frais) + produits manufacturés (sauf biens durables, essence, médicaments) + quelques services Alimentation (hors alcool) + produits manufacturés + 50% des services 259 articles Idem Alimentation (hors alcool) + tous produits manufacturés + 60% des services 296 postes Ménages dont le chef est ouvrier ou employé Toute alimentation + tous produits manufacturés + 80% des services le nouvel indice de 1993 : 2 spécificités par rapport à l indice de Les causes de l inflation L inflation et coûts suite aux chocs d offre Illustration graphique 3

4 prix demande baisse de l offre P 2 offre P 1 Q 2 Q 1 quantités L inflation par les salaires L insuffisance de gains de productivité La relation salaire -productivité prix La boucle prix/salaire Fig. 3.1 Le choc d offre négatif et l inflation Le moteur de la variation de l ensemble des prix c est la volonté d un ou plusieurs groupe d imposer une augmentation de leur part dans le revenu national et le refus des autres groupes d accepter la détérioration de leur part. Un mécanisme auto-entretenu : l idée de boucle L application au cas français à l analyse de l inflation après 1945 L inflation importée L inflation via les consommations intermédiaires Les consommations intermédiaires exemple : le choc pétrolier e L inflation via une dévaluation L inflation et les chocs de demande Illustration graphique Favereau,

5 prix Augmentation de la demande Offre P 2 Demande P 1 Q 1 Q 2 quantités Fig. 3.2 L inflation par la demande La théorie keynésienne d inflation par la demande Le gap inflationniste Illustration graphique Prix p 1 Hausse de la demande non inflationniste hausse p 0 inflationniste Q max Quantité Fig. 3.3 L inflation selon les keynésiens La théorie quantitative d inflation par la demande L équation quantitative les précurseurs L équation de Fisher (1922) M V = P T 5

6 Une relation de long terme Milton Friedman le néoquantitativiste Les observations La monétisation du déficit budgétaire L accentuation de l inflation monétaire par les anticipations le mécanisme Les prophéties auto-réalisatrices 3.3 Les effets de l inflation un débat délicat plusieurs difficultés liées à l approche normative Les effets de l inflation sur les principales variables économiques Les effets sur l activité économique via l incertitude L incertitude La prévisibilité du niveau général des prix La variabilité des prix relatifs Les effets sur les coûts de transactions La détention d encaisses monétaires les coûts de transactions Les effets sur la compétitivité en économie ouverte Compétitivité, inflation et changes fixes exemple : échange entre France (e) et Suisse (FS) Les effets sur la consommation et l épargne L effet ambigu sur la consommation l effet dépressif l effet expansif L effet sur la forme de l épargne l arbitrage entre placements financiers et encaisses L arbitrage entre placements financiers et placements en actifs réels Les effets sur la répartition du revenu les agents pénalisés par l inflation Les détenteurs de revenus fixes Les détenteurs de revenus imparfaitement indexés C est devenu un lieu commun des manuels d économie politique, que d affirmer la tendance des salaires à se laisser distancer par les prix, la conséquence est que les revenus réels des salariés s amenuisent en période de hausse des prix. Les épargnants Les agents favorisés par l inflation les agents endettés Exemples L État un impôt non voté Exemple d un salarié dont le revenu est de 100e Les effets sur la croissance économique Une relation positive entre croissance et inflation 6

7 L inflation : un symptôme d une forte croissance L inflation et la croissance : deux concepts non corrélés L inflation : un frein à la croissance Les études empiriques Étude R. Barro (1996) Résultats Les effets sur le chômage L approche keynésienne L inflation et le plein-emploi Tant qu il existe du chômage, l emploi varie proportionnellement à la quantité de monnaie; mais, lorsque le plein-emploi est réalisé, les prix varient proportionnellement à la quantité de monnaie. La courbe de Phillips dans une optique keynésienne L étude de Phillips La relation chômage et évolution du salaire nominal Les résultats sur la relation Croissance des salaires en % NAWRU Taux de chômage Une relation décroissante une relation non linéaire Une relation stable Un NAWRU de 5,5% La transformation de la courbe de Phillips Les études de Samuelson et Solow La courbe de Phillips Fig. 3.4 La courbe de Phillips 7

8 Inflation NAIRU Taux de chômage Fig. 3.5 La transformation de la courbe de la courbe de Phillips Le dilemme et la politique économique La société est mise en demeure de choisir entre le niveau de l emploi raisonnablement élevé, associé à une croissance maximale et à une hausse modérée mais continue des prix d une part, et d autre part une stabilité raisonnable des prix, mais associée à un degré de chômage élevé. Paul Samuelson La remise en cause de l optique keynésienne : les monétaristes et nouveaux classiques Les monétaristes et la courbe de Phillips «augmentée» Les anticipations Le NAIRU L inefficacité de la politique de relance 8

9 Inflation B C Anticipation inflation 5\% A Chômage Anticipation inflation 0\% Fig. 3.6 La courbe de Phillips selon les monétaristes La situation initiale : le point A La mise en place d une politique inflationniste : le point B la situation finale : le point C en conclusion pour réduire le NAIRU, il faut agir sur l offre (réduction de la pression fiscale notamment) Les nouveaux classiques Les anticipations rationnelles Les conséquences sur la courbe de Phillips L inefficacité de la politique monétaire sur le plan graphique La possibilité de réduire le NAIRU L instabilité de la courbe dans les faits La crise des années 70 Les chiffres pour l OCDE Les explications keynésiennes de l instabilité de la courbe ou la stagflation une agrégation de logiques sectorielles différenciées les chocs pétroliers L actualité de la courbe de Phillips Le cas des États-Unis La faiblesse du chômage et de l inflation La courbe de Phillips est-elle remise en question? Les facteurs explicatifs du déplacement de la courbe de Phillips Les gains de productivité 9

10 Les marchés oligopolistiques Le développement des stock-options la faiblesse du coût du capital les autres raisons 3.4 La désinflation et les politiques anti-inflationnistes La désinflation La désinflation : une condition de croissance et d emploi La restauration de la compétitivité extérieure le différentiel d inflation la dévaluation la désinflation L augmentation de l investissement via la hausse des profits et de l épargne Le constat des années 70 la restauration des profit au cours des années 80 par la désinflation Les profits d aujourd hui sont les investissements de demain, qui sont les emplois d après-demain Helmut Schmidt La hausse de l épargne Les limites de la désinflation Le constat Limite de stratégie de désinflation sur la modération salariale La stratégie de désinflation liée à une croissance du chômage Les limites de la stratégie sur la pression salariale les limites de la stratégie sur les prix Limite de la stratégie de désinflation sur les gains de compétitivité la stratégie de désinflation liée aux gains de compétitivité les limites des effets Des effets ambivalents de la désinflation sur l investissement L objectif d inflation zéro? Le débat Le chômage élevé : le prix de l inflation zéro en période d inflation si l inflation est nulle conclusion : lorsque les gains de productivité sont faibles, le prix d une inflation faible serait un énorme chômage Une inflation optimale? Les instruments des politiques anti-inflationnistes Les politiques macroéconomiques La politique monétaire l objectif de la politique monétaire restrictive la réduction de la croissance monétaire exemple : le plan de stabilisation de 1963 en France 10

11 Les anticipations inflationnistes La politique budgétaire l objectif Exemple de la France Les politiques structurelles La politique de contrôle des prix les pratiques Le domaine des interventions publiques en matière de prix est l un de ceux dans lesquels la France a fait preuve de la plus grande imagination. Cela s explique sans doute par la quasi-permanence des tensions inflationnistes dans notre pays, et la tentation constante de la combattre en combinant des politiques macroéconomiques, analogues à celles que pratiquent d autres grands pays industrialisés, et des actions microéconomiques, à vrai dire peu compatibles avec une économie de marché. les applications Malgré une efficacité immédiate du contrôle des prix, des effets pervers sont présents La politique des revenus Caractéristiques Les fondements de la politique des revenus La politique de la concurrence Les marchés imparfaits La politique en France Le Market Anti-inflation Plan (MAP) : la lutte contre l inflation par le marché La MAP Une entreprise ne peut relever ses prix que si elle achète la permission de la faire. Elle peut acheter un tel permis auprès d une autre entreprise qui, en abaissant le prix de sa production, engendre un crédit d augmentation des prix. Comme une entreprise ne peut relever ses prix que si une autre abaisse les siens d un même montant, le niveau général des prix reste constant. 11

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