Guide d implantation D UN CENTRE DE DÉMONTAGE ET TRI DE MATÉRIEL INFORMATIQUE

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1 GUIDE À L ATTENTION DES ORGANISMES DÉSIRANT ENTREPRENDRE LE DÉMONTAGE ET LE TRI DU MATÉRIEL INFORMATIQUE EN FIN DE VIE UTILE Guide d implantation D UN CENTRE DE DÉMONTAGE ET TRI DE MATÉRIEL INFORMATIQUE

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3 Avant-propos Le présent guide fait suite à un rapport d activité faisant état des retombées du projet pilote «CFER - 3RV ordinateurs» réalisé par le Réseau québécois des Centres de Formation en Entreprise et Récupération (CFER). Ce projet pilote visait à expérimenter une structure de collecte, de transport, de réemploi et de recyclage d appareils informatiques désuets afin de tirer quelques lignes directrices pouvant aider à l implantation future d un tel système sur l ensemble du territoire québécois. REMERCIEMENTS Le Réseau québécois des CFER tient à remercier le Centre québécois de développement durable qui a été en charge de l élaboration et de la rédaction de ce guide. La réalisation de ce guide a été rendue possible grâce à la contribution financière et technique de ces organismes : Ce guide d implantation représente la suite logique du mandat et a été rédigé dans le but de permettre à des organismes de s approprier les outils nécessaires à la mise en place d un atelier de démontage et tri de matériel informatique. Le Réseau québécois des Centres de Formation en Entreprise et Récupération (CFER) croit qu il est primordial de transmettre le savoir faire qu il a acquis dans ce domaine afin d aider à promouvoir l essor d organismes œuvrant dans ce secteur. À ce titre, les outils présentés dans le guide s appuient sur la formule développée par les CFER qui vise l intégration des concepts de responsabilité sociale des entreprises et de développement durable dans tous les aspects de leurs activités. Bien que le présent guide s adresse à toute forme d organisme (privé, OBNL, public, etc.), il est important de mentionner que dans les conditions actuelles, le démontage et tri du matériel informatique est une entreprise difficilement rentable lorsqu on l évalue sous l aspect des retombées économiques seulement. À ce titre, les entreprises d économie sociale possèdent l avantage d intégrer plusieurs composantes (sociales, éducatives, environnementales, etc.) à leurs activités, augmentant ainsi les retombées globales de leurs opérations de démontage et tri. Néanmoins, ce guide tente de présenter des conditions gagnantes permettant le bon démarrage de tout organisme désirant effectuer le démontage et tri du matériel informatique dans une perspective économique, environnementale et sociale. Par souci d amélioration continue veuillez nous faire part de vos commentaires : Réseau québécois des CFER Mme Sylvie Castonguay Directrice générale Réseau Québécois des CFER Tél. : Courriel : sylvie.castonguay@cscotesud.qc.ca Environnement Canada Mme Mihaela Andronescu, ing., M.Sc. Environnement Canada/Région du Québec Direction des activités de protection de l environnement Innovation, suivi et secteurs industriels 105, rue McGill, 4e étage, Montréal, H2Y 2E7 Tél. : (514) Téléc. : (514) Courriel : mihaela.andronescu@ec.gc.ca Web : 3

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5 Table des matières PROBLÉMATIQUE Objectifs et limites du guide INTRODUCTION Développement durable Présentation des CFER Portrait des déchets informatiques COLLECTE Approvisionnement Description de la segmentation de la collecte Description des différents modes de collecte COMPOSANTES DES ÉQUIPEMENTS INFORMATIQUES Description des équipements informatiques Description de la situation actuelle du recyclage OPÉRATIONS DE DÉMONTAGE ET TRI Opérations relatives au traitement du matériel informatique Organisation du travail Description des opérations de démontage et tri Base de données MARCHÉ DES COMPOSANTES RECYCLABLES SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL Conditions de travail ANALYSE ÉCONOMIQUE Coûts des activités d un centre de démontage et tri Revenus générés par les activités d un centre de démontage et tri RECOMMANDATIONS Conditions de succès du projet CONCLUSION ABRÉVIATIONS RÉFÉRENCES

6 Problématique La tendance actuelle en matière de technologies de l information et des communications (TIC) nous porte à croire que de plus en plus de matériel informatique deviendra désuet dans les années à venir. Cette situation s avère déjà très préoccupante, car l enfouissement de ces équipements suscite des impacts environnementaux non négligeables sur le territoire canadien. En effet, selon une étude réalisée par Envirosris 1, on estime que près de tonnes de matériaux issues des TIC auront été enfouies au Canada pour l année 2005 seulement. Au cours des dernières années, les appareils des TIC ont connu une baisse considérable de leur prix d achat ainsi qu une diminution de leur durée de vie utile, ce qui aura pour conséquence d accroître le nombre d équipements enfouis au cours des années futures. Présentement au Québec, même si les impacts négatifs découlant de la gestion actuelle de ces produits sont connus, il n existe aucune loi réglementant l enfouissement des résidus des technologies de l information et des communications. En , on estime que plus de 300 tonnes de plomb provenant des ordinateurs (sans compter les quantités de mercure, de cadmium et autres métaux lourds) ont été éliminées dans les sites d enfouissement québécois. Selon Recyc- Québec, ce plomb représenterait 15% de l ensemble du plomb éliminé au niveau municipal. On comprend donc que les résidus des TIC constituent un danger potentiel pour l environnement et la santé humaine, car les métaux lourds qu ils contiennent sont d une grande toxicité et peuvent migrer hors des sites d enfouissement. Ce faisant, ils peuvent contaminer les nappes phréatiques et les cours d eaux et ainsi intégrer la chaîne alimentaire pour remonter jusqu à l humain. Au Canada, en ce qui a trait au recyclage du matériel informatique, il n existe aucune initiative d envergure mise en place pour traiter le matériel des TIC en fin de vie utile. Le présent guide vise en ce sens, à aider des organismes à démarrer et bien opérer des centres de démontage et tri de matériel informatique. Ce faisant, il deviendra plus aisé de relever le défi d entamer la mise en place sur le territoire canadien, d une structure de collecte, de réemploi et de recyclage des appareils informatiques désuets. OBJECTIFS ET LIMITES DU GUIDE Ce guide a été rédigé dans le but de : Donner un aperçu des enjeux liés au recyclage du matériel informatique. Faire le portrait de différents modes de collectes ainsi que leurs avantages et inconvénients respectifs. Permettre une meilleure compréhension des opérations d un centre de démontage et tri du matériel informatique. Fournir une connaissance de base du matériel informatique et de ses composantes recyclables. Donner des outils facilitant la mise en place de bonnes pratiques en matière de santé et sécurité au travail. Identifier les équipements et ressources nécessaires à la mise sur pied d un centre de démontage et de tri. Fournir un aperçu des coûts et bénéfices potentiels provenant de l exploitation d un tel centre. Il faut comprendre que le guide propose des façons de faire qui se sont révélées fructueuses dans le cadre spécifique des Centres de Formation en Entreprise et Récupération (CFER). Il se peut que certaines parties du guide ne soient pas applicables dans un autre contexte et à ce moment, il est important de rappeler au lecteur qu il n existe pas de solution miracle pour opérer un centre de démontage et tri. Chaque organisme se doit de bien évaluer les composantes spécifiques dans lesquelles il doit opérer et d ajuster ses façons de procéder en fonction de cette analyse. 1 ENVIROSRIS. Octobre Les déchets de technologie de l information et de télécommunications au Canada. 2 RECYC-QUÉBEC. Fiche d information août upload/publications/zfiche_458.pdf 6

7 Introduction DÉVELOPPEMENT DURABLE Dans un contexte d intégration de l économie, d un développement soucieux des générations futures et de l impact de nos agissements sur notre environnement, il est primordial de changer nos façons de faire, non seulement pour arriver à un compromis entre la durabilité économique, environnementale et sociale, mais bien à l intégration harmonieuse de ces trois concepts. Les Centres de Formation en Entreprise et Récupération (CFER) viennent proposer une approche novatrice en matière d intégration de ces trois concepts piliers du développement durable. En effet, depuis leur tout début, les CFER sont un exemple de responsabilité sociale des entreprises, d innovation en matière d environnement et de réussite financière. Par le passé, les CFER, dans un souci d éduquer autant des valeurs entrepreneuriales qu environnementales à leurs élèves, ont su développer des créneaux de recyclage qui furent, par la suite, repris par l entreprise privée. Dans un souci premier d éducation et de sensibilisation, ils furent parmi les premiers à démontrer qu il était possible de développer le marché de la récupération des fibres papiers et cartons au Québec. Quelques années plus tard, ce fut le tour de Peintures Récupérées du Québec, un projet montrant à quel point il est possible de prendre en main le recyclage d une matière de concert avec le secteur manufacturier. Cette expérience réussie constituait d ailleurs un premier pas vers la responsabilité élargie des producteurs, concept de plus en plus mis en application à travers le monde. PRÉSENTATION DES CFER De 1975 à 1985, la région des Bois-Francs a vécu une expérience unique au Québec. Avec l Atelier de la culture, une dizaine d enseignants y ont développé une approche pédagogique originale. Plus de 200 jeunes inscrits en formation professionnelle ont convaincu la population de la région que les déchets domestiques étaient une ressource secondaire exploitable. L entreprise Récupération Bois-Francs Inc. fut donc créée afin d exploiter le gisement de rebuts d origine domestique. Fort de cette expérience, le premier Centre de Formation en Entreprise et Récupération (CFER) fut créé par Normand Maurice et la Commission scolaire de Victoriaville en Depuis, 16 CFER opèrent selon les principes développés par ce noyau d enseignants : permettre l insertion sociale de jeunes sous-scolarisés qui ont entre 16 et 19 ans en créant une entreprise de travail qui cible un segment inexploité du secteur de la récupération et du recyclage. La clientèle en difficulté visée par les CFER regroupe majoritairement des jeunes qui n ont pas réussi un secondaire 1 malgré 10 ans de fréquentation scolaire. Autrefois qualifiés de décrocheurs par les statisticiens, le 10% des jeunes qui n ont aucune chance de décrocher un diplôme d études secondaires ou de s inscrire au secteur professionnel régulier vit une situation d exclusion à la fois scolaire et sociale. Le programme CFER comporte des cours adaptés à leur besoins de communication et à l adaptation au monde du travail, ainsi qu une formation dans une entreprise CFER. Il est sanctionné par le ministère de l Éducation du Québec qui a créé le «Certificat de formation en entreprise et récupération». Une forte majorité de la clientèle intègre le marché conventionnel du travail après cette formation. La mise en place d un CFER suppose toutefois que les objectifs de formation ont priorité sur les objectifs de production. Ainsi, le projet d entreprise constitue un moyen de réaliser de la formation au travail à la fois intéressante et stimulante pour les élèves. Ce qui fait que le déchet n est pas le matériau lui-même, mais la façon dont on le voit! Tant qu on prétend que l exploitation d une ressource n est pas rentable, il est moins dispendieux de l enfouir. Longtemps, ce fut le sort réservé aux papier, verre, plastique, métal, huile usée et peinture. Il en est de même pour ces jeunes. La société a besoin de ces emplois manuels, entre autre, dans le domaine de l environnement. 7

8 PORTRAIT DES DÉCHETS INFORMATIQUES LE CONCEPT DES 3RV 6 La rapidité des progrès technologiques est telle que le matériel des TIC devient désuet à un rythme sans cesse croissant. Il en résulte une augmentation du taux et de la quantité de matériel des TIC qui entre dans le flux de déchets envoyés aux sites d enfouissement. Bien que ce matériel destiné à l enfouissement contienne une certaine proportion de métaux précieux, il contient également des matières toxiques et dangereuses pour l environnement si elles sont gérées de façon inadéquate. Selon une étude réalisée par Envirosris à l automne 2000, il a été estimé qu en 1999, au Canada, environ tonnes de déchets de matériel des technologies de l information et des communications (TIC) ont été éliminées, tonnes ont été recyclées, tonnes ont été réutilisées et tonnes ont été entreposées 3. Afin de répondre aux nouvelles préoccupations induites par le concept de déchet-ressource, la société a progressivement raffiné un modèle de priorisation des actions que l on nomme 3RV. Le principe des 3RV établit qu afin de réduire les impacts environnementaux liés à notre consommation, il est primordial d effectuer les activités suivantes dans un ordre bien défini. Réduction Réemploi Réutilisation 35% Entreposage 9% Élimination 34% Recyclage Valorisation Recyclage 22% Figure 1 : Gestion actuelle des résidus des technologies de l information 4 Les chiffres ci-dessus devraient s accroître à chaque année, à mesure que du nouveau matériel des technologies de l information et des communications est vendu sur le marché canadien, et que davantage de matériel existant devient désuet. Un ordinateur devient aujourd hui désuet après 3,5 années 5 d utilisation en moyenne, accélérant encore plus la quantité d ordinateurs mis aux rebuts. Cette même étude prévoyait qu en 2005 environ tonnes de déchets de matériel des TIC seraient éliminées, tonnes seraient réutilisées, tonnes seraient entreposées et tonnes seraient recyclées. Cette priorisation établit une suite d actions possibles qui devraient permettre d allonger la vie utile des matériaux, de réduire la consommation énergétique des biens produits et de diminuer les impacts liés à l élimination des déchets. La réduction fait appel à la réduction à la source. Ceci peut correspondre à une diminution de la matière utilisée pour fabriquer les équipements, à une diminution de la quantité d emballages utilisés ainsi qu à une réduction de la consommation des biens produits. Cette dernière action devrait être priorisée, car c est celle qui procure une économie maximale des ressources. Le principe d éco-conception fait aussi appel à la réduction. Prenons par exemple le cas où un manufacturier doit récupérer les substances toxiques contenues dans son matériel, celui-ci risque de réduire en partie ou totalement l utilisation de ces matières, car cela est moins compliqué et coûteux que de les récupérer en fin de vie utile de son équipement. 3 ENVIROSRIS. Octobre Les déchets de technologie de l information et de télécommunications au Canada 4 ENVIROSRIS. Octobre Les déchets de technologie de l information et de télécommunications au Canada 5 RIS International Ltd Information Technology and Telecommunication Waste in Canada Update 6 OLIVIER, Marc. Gestion des matières résiduelles au Québec, Saint-Lambert de Lauzon, Les productions Jacques Bernier, 1999, 311 p. 8

9 Le réemploi vient en deuxième place et correspond à une seconde utilisation d un produit sans modification de son apparence ou de ses propriétés. Par le réemploi, le bien réutilisé ne subit pas de transformations et requiert un minimum d énergie (ex : transport) pour servir de nouveau. Dans le cas des ordinateurs, il existe une structure de réemploi des ordinateurs par l entremise du programme «ordinateur pour les écoles» (OPE). Cette structure récupère les ordinateurs désuets des organismes gouvernementaux et des entreprises afin de les redistribuer dans les écoles du Canada. Afin que les écoles reçoivent du matériel en bon état, il arrive que les équipements nécessitent une certaine mise à niveau ou des réparations mineures. Les pièces requises pour la mise à niveau peuvent être obtenues à partir du démontage d autres équipements désuets. Le recyclage correspond à l utilisation d une matière secondaire dans un procédé manufacturier en remplacement d une matière vierge de même nature. Au Canada, les ordinateurs destinés au recyclage sont ceux qui s avèrent trop désuets ou endommagés pour être réemployés. Ils peuvent provenir de particuliers, d entreprises ou alors des ordinateurs en fin de vie utile des OPE. Dans le cas du matériel informatique, le démontage est une étape cruciale, car cela permet de récupérer les composantes réutilisables des ordinateurs tels la mémoire, les disques durs, lecteurs CD, etc. Pour la vente de matière première secondaire destinée au recyclage, un tri des différentes catégories de matériaux (métaux, plastique, verre, etc.) doit être effectué avant de les envoyer à un utilisateur de matière première secondaire (fonderie, industrie du plastique, etc.). Ces derniers revendent la matière première au secteur manufacturier qui en refait des biens de consommation. La valorisation consiste en la mise en valeur d une matière résiduelle par une transformation chimique qui modifie radicalement la nature du matériau. Dans le cas du matériel informatique, un exemple de valorisation peut être l utilisation des plastiques pour leur valeur calorifique en tant que combustibles. L enfouissement et l incinération sans valorisation devrait être la dernière voie à utiliser en matière de gestion de matière résiduelle. Ces modes de gestion comportent, bien souvent, des impacts négatifs pour l environnement et la santé humaine. Dans tous les cas, le concept des 3RV vise à modifier nos comportements en matière de gestion des matières résiduelles de façon à diminuer considérablement les quantités de matière envoyées à l enfouissement. 9

10 Collecte APPROVISIONNEMENT Une des premières étapes avant de démarrer un centre de démontage et tri des appareils informatiques est de valider les sources d approvisionnement en matériel possibles pour la région d implantation. Une fois l analyse de marché effectuée, il est primordial d établir des ententes avec ses clients potentiels. Dans le cas d entreprises et d institutions, il convient de contacter les gens en charge de la gestion du matériel informatique et de s entendre avec eux sur une façon de procéder pour la reprise de leur matériel. Du côté des municipalités, des ententes de collecte et des modes peuvent être proposés afin d aller récupérer le matériel informatique du secteur résidentiel. Une question primordiale à aborder est celle des coûts de collecte et de transport du matériel à récupérer. Les coûts de collecte et de transport peuvent représenter près de 40% des coûts globaux de recyclage du matériel informatique 7. Avant d accepter de prendre en charge du matériel, il est essentiel de déterminer qui aura la responsabilité d en assumer les coûts de collecte et de transport. Par exemple, on sait que les entreprises et les institutions ont des frais liés à la disposition de leurs matières résiduelles. Ainsi, il est tout à fait acceptable d exiger que ces derniers déboursent des frais de transport qui s avèrent équivalents à ce qui leur en aurait coûté pour enfouir leur matériel. Pour ce qui est des municipalités et MRC, il est possible d établir des ententes de compensation versant un montant au moins équivalent à ce que la municipalité débourse pour enfouir ses matières résiduelles. Ces démarches doivent être faites au tout début, voire même avant la mise en place du centre de démontage et tri, car les modalités de ces ententes peuvent avoir une influence sérieuse sur la rentabilité de l entreprise. Un autre point important à vérifier est la disponibilité du matériel. Il faut déterminer si la situation géographique du centre de démontage et tri permet un approvisionnement qui rend possible la rentabilisation des équipements. L approvisionnement doit par conséquent être sensiblement constant et en quantités suffisantes. Il est certain que la densité de population est un facteur qui influe sur les quantités de matériel disponibles et donne une indication des moyens qui devront être mis en place pour aller récupérer ce matériel. En effet, les modes de collectes privilégiés peuvent grandement différer s il s agit d un milieu urbain ou rural. Encore une fois, les coûts associés à cette collecte seront différents d un milieu à un autre. De plus, les milieux peuvent aussi avoir une influence sur le type de matériel récupéré et sur son niveau de désuétude. Jusqu à présent, les conclusions tirées dans le cadre du projet pilote des CFER permettent de croire qu il est important d avoir un bassin d institutions pouvant approvisionner le centre de démontage et tri. Le tableau suivant présente le bilan global de la collecte pour l exercice du projet pilote. Résidentiel 6% Institutionnel 86% Entrprises 8% Figure 2: Apport relatif des différents secteurs à la collecte 8 Ce tableau représente, en proportion, ce que chacun des trois secteurs (institutionnel, résidentiel et entreprises) ont fourni comme quantité de matériel à recycler aux 7 Selon une analyse des coûts de recyclage réalisée dans le cadre du projet pilote CFER-3RV ordinateurs. 8 Centre québécois de développement durable Projet pilote CFER 3RV Ordinateurs. Rapport présenté au Réseau québécois des CFER. 10

11 CFER. Ainsi, sur kg de matériel informatique récupéré durant une année d opération, on constate que 86% des équipements apportés aux CFER provenait du secteur institutionnel, alors que 8% provenait du secteur des entreprises et 6% du secteur résidentiel. À partir de cette expérience, il est aisé de constater que le secteur institutionnel a largement contribué au bon fonctionnement des centres de démontage et tri. Par conséquent, on peut supposer qu à court terme, la proximité d un secteur institutionnel fort est une condition gagnante du succès d une entreprise de démontage et tri. De plus, les quantités de chaque type d équipement récupéré ont elles aussi une grande influence sur la rentabilité du centre. En effet, le recyclage d un boîtier, d un écran ou d une imprimante ne comporte pas les mêmes coûts et n engendre pas les mêmes bénéfices. Partant du principe que le traitement environnemental des écrans constitue l opération la plus coûteuse d un centre de démontage et tri, il est important de mettre en place une structure tarifaire qui prend en compte les coûts liés au traitement des divers équipements. Si l on prend l exemple d approvisionnement vécu par les CFER, on voit que la proportion d écrans et de boîtiers est sensiblement la même, alors que les imprimantes occupent une plus petite proportion de la masse totale de matériel récupéré et que les portatifs sont à peu près inexistants. Ces données sont importantes pour un centre de démontage et tri, car elles fournissent des informations essentielles pour évaluer la rentabilité des opérations. Dans le cas, par exemple, où les écrans occuperaient le double de la proportion des boîtiers, il faudrait élaborer des stratégies pour pallier au déficit encouru par le traitement d une telle quantité d écrans et le peu de revenu généré par les boîtiers. Dans cet exemple, il pourrait être judicieux d adapter un coût spécial par équipement de sorte que ce coût puisse couvrir les coûts globaux de traitement. Ainsi, on comprend que le type de matériel récupéré ainsi que les proportions qu ils occupent jouent un rôle déterminant dans la rentabilité des centres de démontage et tris et les stratégies qu ils doivent mettre en œuvre pour opérer dans ces différentes conditions. Boîtiers 45% Écrans 48% Portatifs 0,01% Imprimantes 7% Figure 3 : Proportion par type de matériel récupéré 9 9 Centre québécois de développement durable Projet pilote CFER 3RV Ordinateurs. Rapport présenté au Réseau québécois des CFER. 11

12 DESCRIPTION DE LA SEGMENTATION DE LA COLLECTE DESCRIPTION DES DIFFÉRENTS MODES DE COLLECTE Pour la bonne compréhension de ce guide, il est important de connaître les caractéristiques des différents segments fournissant le flux de récupération SECTEURS Secteur résidentiel Le secteur résidentiel englobe les citoyens provenant d un milieu rural ou urbain et occupant tous types d habitation confondus. Il se peut que de petits commerces contribuent en faible proportion à ce secteur. Les coûts d enfouissement, reliés à ce secteur, sont défrayés par le biais de la municipalité qui prélève des taxes auprès de ses citoyens. Par le passé, ce secteur a été peu participatif au recyclage à cause de l absence de structure de collecte adaptée au résidentiel. Secteur entreprises (commerces et industries) Le secteur des entreprises englobe tout le secteur commercial et industriel. Ce secteur doit défrayer le coût du matériel qu il envoie à l enfouissement. Secteur institutionnel Le secteur institutionnel est constitué des entités gouvernementales fédérales et provinciales, des commissions scolaires, cégeps, universités ou tout autre organisme à but non lucratif. Ce secteur doit défrayer le coût d enfouissement du matériel dont il se départit bien que dans certains cas, les commissions scolaires bénéficient d ententes spéciales leur faisant bénéficier de tarifs moindres. ORIGINE Milieu urbain Le milieu urbain fait référence aux agglomérations comptant plus de habitants. On considère qu un milieu urbain possède des caractéristiques différentes d un milieu rural de par la taille de ses entreprises et de ses institutions. L infrastructure de collecte en milieu urbain, la réceptivité de la population à une campagne de sensibilisation sont autant de points qui ont une influence sur la performance de la collecte. Il est important de noter que dans tous modes de collecte, la facilité d utilisation du mode par l usager a des conséquences directes sur la quantité de matière qui sera envoyée à l enfouissement. Ainsi, plus il est difficile pour un usager de recycler un bien, plus ce dernier sera tenté de s en départir par la voie la plus facile qui s avère souvent être celle de l enfouissement. SECTEUR RÉSIDENTIEL Porte-à-porte Le mode porte-à-porte désigne celui où le fournisseur de service en charge de la collecte vient chercher le matériel désuet, à même la résidence du citoyen. Par conséquent, ce mode s avère très efficace de part le fait que le citoyen a très peu d efforts à fournir pour se départir de son matériel. En fait, ce type de collecte est probablement celui qui a le meilleur rendement au niveau de la participation du secteur résidentiel. On estime que la participation à la collecte porte-à-porte peut être jusqu à huit fois plus élevée que celle résultant d un apport volontaire (dépôt). Porte-à-porte durant toute l année Dans ce type de collecte, le résident d une municipalité peut faire récupérer son matériel informatique en avertissant le service de collecte qu il possède du matériel prêt à être récupéré. Le service de collecte vient récupérer le matériel suite à l appel téléphonique. Ce service est disponible durant toute l année et permet à l utilisateur du service de ne pas avoir à se soucier du moment où il devra disposer de son bien. Porte-à-porte lors d événements de collecte Ce type de collecte est souvent jumelé à une autre collecte comme celle des encombrants ou des résidus domestiques dangereux. La faible occurrence de la collecte (une à deux fois l an au printemps et à l automne) demande au citoyen d entreposer son matériel désuet dans l attente de l événement de collecte. Il est possible que ce dernier soit intéressé à en disposer le plus rapidement possible et utilisera peut-être le flux de l enfouissement comme mode lui demandant le moins d effort. Milieu rural Le milieu rural fait référence aux agglomérations de moins de habitants. 12

13 Collecte par dépôt intérieur Le dépôt intérieur peut être offert par les ressourceries, éco-centres et autres établissements permettant l entreposage temporaire de matériel informatique. Ce type de lieu de dépôt est souvent caractérisé par des heures d ouverture suivant les heures de bureaux des établissements participants et nécessite la collaboration des personnes œuvrant dans les établissements. Certains dépôts intérieurs reçoivent du matériel durant toute la période de l année alors que d autres le font seulement lors d événements spéciaux (cas des collectes dans les écoles). Ces collectes assurent une manipulation adéquate du matériel à récupérer. Afin de se départir de son bien à recycler, le citoyen doit se rendre au lieu de dépôt et y laisser le matériel qu il souhaite recycler. Ceci implique que le citoyen doit avoir la capacité de se rendre au lieu de dépôt ainsi que d avoir accès à un moyen de transport lui permettant d acheminer ses équipements jusqu au point d entreposage. Dépendamment de la dimension et du poids de l équipement, différentes difficultés se posent en matière de récupération. Dans le cas d un petit appareil (modem) par exemple, il se peut que le citoyen considère plus ou moins pertinent de faire le trajet jusqu au point de chute pour se débarrasser de son bien. Des expériences au niveau des éco-centres démontrent que la participation s avère très faible au delà d un rayon de 15 minutes de transport. Par conséquent, dans le cas d un point de dépôt, la localisation géographique est un point déterminant dans la rencontre de ses objectifs de collecte. Collecte chez le détaillant La collecte chez le détaillant se caractérise par la participation d un magasin ou d une chaîne de magasins à la collecte du matériel informatique désuet. Cette forme de collecte par dépôt présente certains avantages au niveau de la participation. En fait, les clients potentiels de nouveau matériel informatique sont souvent détenteurs de matériel désuet ou qui deviendra inutilisé suite à l achat d un nouvel équipement plus performant. L approche détaillant est intéressante pour le client, car elle lui permet de réaliser deux actions, le don de son matériel désuet et l achat de l appareil neuf, tout cela, en un seul déplacement. De plus, la connaissance de la situation géographique du détaillant permet au citoyen de fournir un moindre effort pour trouver le lieu lui permettant de disposer de ses équipements. La publicité entourant ce mode de collecte peut être réalisée à moindres coûts en étant introduite à même la publicité habituelle du détaillant. De plus, elle lui offre une bonification à sa publicité en lui conférant l image d une entreprise soucieuse de son impact sur l environnement. Les frais occasionnés par la manutention et l entreposage du matériel sont normalement défrayés par le commerce participant. Cependant, ces frais pourraient être grandement diminués par l installation d un dépôt extérieur sur son site. Collecte par dépôt extérieur Ce type de collecte possède des caractéristiques semblables à celui de la collecte par dépôt intérieur. Étant un point de dépôt, les problématiques liées à l accessibilité et au transport du matériel restent les mêmes. Il existe toutefois quelques aspects différenciant le dépôt extérieur de celui intérieur. Le dépôt extérieur offre la possibilité de venir déposer le matériel désuet à toute heure de la journée et ce, durant toute l année. Il requiert peu de collaboration du propriétaire du site et nécessite un espace extérieur qui s avère plus facile à obtenir qu un espace intérieur. La manipulation du matériel se fait par le citoyen et comporte un risque plus élevé de bris de matériel que si elle était faite par une personne attitrée à cette tâche. Le dépôt ne requiert cependant pas de main-d œuvre provenant de l établissement participant. 13

14 AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTS MODES Dans tous les scénarios de collecte, l efficacité de la collecte peut être accrue si on la jumelle avec un règlement interdisant l enfouissement du matériel informatique. Modes de collecte Avantages Inconvénients Efficacité Porte-à-porte Peut être intégré aux services de collecte existants (collecte des encombrants, récupération, etc) Demande très peu d efforts de la part du citoyen La formation du personnel est rapidement intégrée par le service de collecte existant La publicité de la collecte peut être intégrée au mode de communication du service existant Collecte disponible à l année Coûts par poids peuvent diminuer avec l augmentation du volume Participation accrue des gens n ayant pas accès à un mode de transport Possibilité de vol et bris de matériel si le matériel est déposé sur le bord de la rue Coûts de transport élevés Le programme (pas les citoyens) est responsable des coûts de transport Élevée Dépôt permanent intérieur Réduit les risques de bris d équipement grâce à la participation des employés du site qui manipulent le matériel de façon adéquate L équipement est à l abri des intempéries et du vol La publicité de la collecte peut être intégrée au mode de communication du service existant La formation du personnel est rapidement intégrée par le service de collecte existant et n a pas besoin d être répétée d une collecte à une autre Collecte disponible à l année Peut être intégré aux services de dépôts existants (éco-centres, organismes de charité, etc) Requiert l intervention d un employé du lieu de dépôt pour manipuler les équipements Le dépôt est possible seulement durant les heures d ouverture du lieu participant Le citoyen doit se déplacer pour disposer de son matériel désuet Faible possibilité de bris de matériel réduisant les chances de réemploi Requiert de l espace intérieur pour l entreposage Place fixe qui attire seulement les citoyens situés à proximité du lieu de dépôt Difficulté à trouver des lieux disponibles et adéquats Moyenne Dépôt permanent extérieur Le dépôt peut se faire 24h/24h durant toute l année Requiert peu d espace extérieur et peut être installé à une multitude d endroits ce qui pourrait augmenter le nombre de sites disponibles Ne requiert pas l intervention d un employé pour manipuler les équipements Collecte disponible à l année Les participants deviennent familiers avec le site Peut être intégré aux services de dépôts existants (éco-centres, organismes de charité, etc) La collecte peut s avérer plus aisée lorsque le transporteur vient chercher le matériel à acheminer au centre de traitement (CFER) Possibilité moyenne de bris de matériel réduisant les chances de réemploi Possibilité de vol de matériel si le dépôt est effectué par le citoyen L équipement peut être soumis aux intempéries Le citoyen doit se déplacer pour disposer de son matériel désuet Place fixe qui attire seulement les citoyens situés à proximité du lieu de dépôt Moyenne 14

15 Modes de collecte Avantages Inconvénients Efficacité Retour au détaillants Pratique pour le consommateur Permet d attirer une clientèle chez le détaillant Peut faciliter le retour au manufacturier à travers le système de transport déja en place Fait la promotion de la responsabilité des producteurs Procure au détaillant les bénéfices liés à une entreprise soucieuse de l environnement Le lieu de dépôt est souvent connu du citoyen La publicité peut s intégrer facilement dans le mode de communication privilégié par le détaillant Collecte disponible à l année Réduit les risques de bris d équipement grâce à la participation des employés du site qui manipulent le matériel de façon adéquate L équipement est à l abri des intempéries et du vol Opportunité de partager les coûts avec le détaillant Requiert de l espace pour l entreposage Demande l intervention d un employé du lieu de dépôt pour manipuler les équipements Possibles coûts additionnels au détaillant Le dépôt est possible seulement durant les heures d ouverture du lieu participant Le citoyen doit se déplacer pour disposer de son matériel désuet Difficulté à obtenir l approbation de la corporation pour participer au programme Moyenne Événement spécial de collecte Coûts peu élevés car les événements spéciaux sont souvent organisés à l aide de bénévoles Grande quantité d équipement récoltée sur un court laps de temps Excellent médium de sensibilisation Possibilité de commandite de l événement Peut être intégré à un événement de collecte existant Difficulté à prédire le nombre d équipement qui sera récupéré et à prévoir les ressources nécessaires à l événement tant au niveau de la collecte que pour le traitement du matériel récupéré La réussite de l événement est intimement liée à l efficacité de la publicité qui l entoure La tenue d autres événements au même moment peut affecter la participation Requiert beaucoup de planification et de préparation Gestion des bénévoles et participants peut être complexe Incertaine 15

16 SECTEUR DES INSTITUTIONS ET DES ENTREPRISES Les appareils provenant des institutions et des entreprises peuvent être acheminés au centre de démontage et tri par un transport fourni ou défrayé par l entreprise ou l institution. Parfois, certaines institutions ou grandes entreprises possèdent des services de gestion de leurs équipements informatiques et possèdent leur propre système de transport leur permettant d acheminer leur matériel à un moindre coût. Pour ce qui est des plus petites entreprises qui ne possèdent pas leur propre transport, elles peuvent faire affaires directement avec le centre de démontage et tri, si ce dernier offre la collecte ou bien payer un transporteur privé pour acheminer leur matériel au centre. PUBLICITÉ Un programme efficace de recyclage requiert que les consommateurs aient connaissance de l existence du programme tout en ayant accès à ce dernier. La participation des différents secteurs est, par conséquent, intimement liée à la connaissance des lieux et modes de collecte qui leur sont proposés. À cet effet, la publicité occupe un rôle prépondérant dans la réussite d un système de collecte. Dans certaines municipalités américaines, plusieurs projets pilotes de recyclage de matériel informatique ont été réalisés et il en résulte une connaissance élargie de la population, sur les programmes de recyclage mis à leur disposition. L utilisation constante au fil des ans des mêmes modes de collectes facilite l intégration du recyclage dans les habitudes de vie des habitants des municipalités concernées. Les types de publicité doivent bien sûr être choisis en fonction de leur public cible. Ainsi, il se peut que les modes performants soient différents, s il s agit d un milieu urbain, rural, d un secteur résidentiel ou commercial ou d une municipalité. La liste suivante présente des voies publicitaires pouvant être empruntées pour promouvoir un programme de recyclage de matériel informatique. Conférence de presse lors de lancements d événements Distribution de dépliants et feuillets par la poste Publicité à l intérieur des journaux locaux Publicité télévisée et radiophonique Publicité sur les factures, relevés de paye, etc. Appels téléphoniques Courriels et sites web Logos et slogans L expérience des CFER confirme la nécessité de bien publiciser la mise en place d un mode de collecte. Selon ces derniers, suivant une campagne publicitaire, la participation d un secteur peut augmenter de 400%. Nombre de pièces récupérées Données de collecte résidentielle pour la MRC Bellechasse janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc Figure 4 : Influence de la publicité sur la participation à la collecte résidentielle 10 Le graphique ci-haut démontre l influence d une campagne publicitaire mise en place dans le cadre du projet pilote des CFER. Dans cet exemple, la campagne a été réalisée à la fin du mois d avril 2005 et on constate une forte hausse de la participation de la population pour les mois qui s ensuivent. Avant la campagne, la participation était quasi-inexistante et on remarque qu au lancement, la participation fait un saut fulgurant et tend à décroître avec le temps. Ceci fait ressortir la nécessité de maintenir un lien d information constant avec la population si l on désire maintenir un taux de participation élevé chez cette dernière. 10 Centre québécois de développement durable Projet pilote CFER 3RV Ordinateurs. Rapport présenté au Réseau québécois des CFER. 16

17 Composantes des équipements informatiques DESCRIPTION DES ÉQUIPEMENTS INFORMATIQUES Le matériel informatique visé par ce guide est principalement constitué de boîtiers d ordinateurs et d écrans. Une plus faible proportion de la masse de matériel récupéré est constituée d imprimantes, portatifs, claviers, scanners, modems, relais, etc. Il est à noter que dans les années à venir, la tendance croissante des ventes d unités périphériques fera en sorte que le volume de ces composantes occupera une part de plus en plus importante du volume global des matières récupérées. Lecteur CD Boîtier d alimentation Ventilateur et microprocesseur Lecteur disquettes Mémoire Carte mère Disque dur BOÎTIER Le boîtier est l élément qui comprend la majorité des composantes fonctionnelles dites internes de l ordinateur. On y retrouve une carte mère, différentes cartes filles (carte vidéo, carte réseau, etc.), un processeur, un boîtier d alimentation, un disque dur, un lecteur de disquette, un lecteur CD, un ventilateur et des fils. 17

18 Carte de circuit imprimé Boîtier extérieur de plastique Collet déflecteur et canon à électrons Tube à rayons cathodiques MONITEURS Le moniteur est constitué d un boîtier de plastique (ABS, polycarbonates, etc.), d un tube à rayons cathodiques(trc), d un collet déflecteur, d un circuit imprimé et de câbles. Le TRC est constitué de verre au plomb et d un canon à électrons. DISQUE DUR BOÎTIER D ALIMENTATION Le disque dur est constitué d un couvercle, d un boîtier métallique, d un disque de données et d une carte de circuits imprimés avec des composantes. Le disque de données est fabriqué à partir d un alliage d aluminium plaqué. Le boîtier d alimentation est constitué d un radiateur, d un ventilateur, d interfaces de connexion, de câbles et connecteurs, d un circuit imprimé contenant des capacitances et d un transformateur. LECTEUR DE DISQUETTES BOÎTIER DE MÉTAL Le lecteur de disquettes est constitué de deux parties, soit un couvercle métallique et une carte de circuits imprimés avec des composantes. Ici on parle de l enveloppe externe de l ordinateur et des différentes structures servant à supporter les composantes internes. La presque totalité du boîtier est faite de métaux ferreux. 18

19 MONITEURS IMPRIMANTES Le moniteur est constitué d un boîtier de plastique (ABS, polycarbonates, etc.), d un tube à rayons cathodiques(trc), d un collet déflecteur, d un circuit imprimé et de câbles. Le TRC est constitué du verre conique, du verre plat, de plomb et d un canon à électrons. Les imprimantes comprennent un boîtier de plastique, des cartouches d encre, des composantes mobiles métalliques, un circuit imprimé et des câbles. CLAVIER Le clavier est constitué d un boîtier de plastique, de touches de plastique, d un circuit imprimé et de câbles. COMPOSITION DU MATÉRIEL INFORMATIQUE Un ensemble boîtier et écran est composé des différents matériaux mentionnés dans le diagramme ci-haut. La catégorie métaux précieux comprend des métaux précieux tels l or et l argent ainsi que d autres métaux tels le nickel, le manganèse, le cobalt, l étain et le chrome qui sont présents en faibles quantités. Les plastiques sont constitués de 57% de résine ABS, 36% d oxyde de polyphénylène (PPO), 5% de polystyrène choc et 2% de polycarbonate % 7% 6% 2% 23% 3% 25% 20% Verre/silice Métaux ferreux Plastiques Aluminium Cuivre Plomb Zinc Métaux précieux Figure 5 : composition type d un ensemble ordinateur et écran (Source: Electronics Industry Environmental Roadmap, Microelectronics and Computer Technology Corporation, 1996) 11 Plastic from Consumer Electronics Recycling Report 1999, American Plastics Council. 19

20 DESCRIPTION DE LA SITUATION ACTUELLE DU RECYCLAGE L infrastructure du recyclage de matériel informatique comprend un mélange de recycleurs primaires et secondaires et des acheteurs de matières premières secondaires (fonderies, industries du plastique, etc.). D ordinaire, les recycleurs primaires (centres de démontage et tri) remettent en état le matériel pour fins de revente s il y a lieu et ils démontent et trient les pièces résiduelles en différentes catégories, telles que des cartes de circuits imprimés, des tubes cathodiques, des boîtiers en plastique et des câbles. Les matériaux triés sont ensuite vendus à des recycleurs secondaires ou à des fonderies pour un traitement ultérieur. Les recycleurs primaires comptent principalement sur le travail manuel pour la remise en état et le démontage. Les recycleurs secondaires traitent les métaux, le plastique et le verre du matériel informatique pour récupérer les matières premières. Ces recycleurs font en général appel à des équipements automatisés, requérant une intervention manuelle minime pour le démontage. Ces derniers sont malheureusement extrêmement dépendants du flux de matière à recycler, car l achat d équipements dispendieux les oblige à s assurer de recevoir des approvisionnements importants et constants. Les tubes cathodiques exigent un traitement particulier du fait qu ils peuvent renfermer de 0,7 à 2,7 kg de plomb, selon la taille de l écran et l année de sa fabrication. Les écrans qui ne peuvent pas être remis en état peuvent être recyclés en de nouveaux écrans cathodiques ou bien utilisés comme fondants et/ou matière première secondaire par une fonderie de plomb de deuxième coulée. Les plastiques contenus dans les ordinateurs se présentent sous deux types de résines, soit les thermoplastiques et les thermodurcissables. Les thermodurcissables tel l ABS contenu dans les boîtiers d écrans, sont des résines qui ne peuvent être refondues et doivent être transformées sous forme de granules avant de servir à la fabrication de nouveaux produits. Les thermoplastiques tel le PVC des gaines isolantes des fils, peuvent être refondus et présentent un intérêt plus marqué au recyclage. Cependant, le tri des différents plastiques est une opération ardue et a retardé la mise en place de réseaux efficaces de recyclage des plastiques électroniques. Les composantes d ordinateurs peuvent également être traitées dans des fonderies en vue de récupérer les métaux précieux. Le procédé pyrométallurgique pratiqué dans une fonderie fait appel à la fusion et au fusionnement des minerais afin de séparer les composants métalliques tels le plomb et le cuivre. 20

21 Opérations de démontage et tri OPÉRATIONS RELATIVES AU TRAITEMENT DU MATÉRIEL INFORMATIQUE Le rôle d un centre de démontage et tri est de récupérer un équipement informatique afin d éviter son enfouissement et d effectuer des opérations permettant le recyclage optimal des matières. À ce titre, la composition mixte des équipements informatiques exige une séparation manuelle indispensable à la mise en valeur d un maximum de composantes. Dans le cadre de son projet, le Réseau québécois des CFER s est assuré que le matériel était recyclé de façon responsable au niveau de l environnement en obtenant du premier recycleur la liste des recycleurs secondaires au Canada et aux État-Unis. Dans le futur, le Réseau québécois des CFER continuera à encourager les recycleurs à mettre en œuvre des pratiques et des normes respectueuses de l environnement et visant, dans la mesure de l avancement des connaissances, la récupération des ressources pour tout cycle de vie des équipements. Le diagramme suivant montre le chemin des appareils informatiques, basé sur le mode de traitement élaboré au sein des CFER. Institutionnel Entreprises Résidentiel ACTIVITÉS RÉALISÉES PAR LE CENTRE DE DÉMONTAGE Lots identifiés Collecte Zone de réserve Zone de tri Zone d'expédition Transport Entrepôt USAGE FINAL Boîtiers et écrans (B, E) Imprimantes et autres Fonderies Acieries Démontage Métaux Préparation des pièces à recycler Presse à ballots Métaux ferreux Métaux non-ferreux Entrepôt Métaux ferreux Métaux non-ferreux Fonderies Acieries Fonderies Acieries Plastique Verre Unité de séparation des écrans Entrepôt et conteneur extérieur Plastique Verre conique Matière première secondaire Fonderies verre-pb Verre plat Matière première secondaire Diagramme de flux du matériel informatique 21

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