Académie nationale de Pharmacie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Académie nationale de Pharmacie"

Transcription

1 Académie nationale de Pharmacie Fondée le 3 août 1803 sous le nom de Société de Pharmacie de Paris Reconnue d utilité publique le 5 octobre 1877 «Médicaments en Ophtalmologie» Séance thématique Sous le haut patronage du Ministère de la Santé et des Sports Mercredi 20 octobre 2010 Compte rendu Accueil par François CHAST, Président de l Académie nationale de Pharmacie Introduction générale : «Médicaments en Ophtalmologie» Pr François CHAST, Président de l Académie nationale de Pharmacie L Histoire de l ophtalmologie fut d abord celle d une chirurgie dont la hardiesse s est affirmée au cours des trois derniers siècles. Jacques Daviel joua, au milieu du XVIIIe siècle, le rôle de père fondateur avec la chirurgie de la cataracte par extraction du cristallin. D autres interventions ont bouleversé le pronostic de certaines maladies de l œil. Au XXe siècle, la greffe de cornée, d abord lamellaire puis transfixiante a permis de traiter des maladies irréversibles de la cornée compromettant le pronostic fonctionnel. La trabéculectomie, chirurgie du glaucome permit d intervenir en cas d échec des médicaments. Plus récemment, l heureuse combinaison du calcul informatique et de la chirurgie a, dans les années 1980, jeté les base du Lasik (laser-assisted in situ keratomileusis) véritable chirurgie de la myopie. Les médicaments utilisés en ophtalmologie ont été des alcaloïdes : atropine pour l exploration, pilocarpine pour traiter l hypertension intra-oculaire ou cocaïne pour obtenir l anesthésie locale. Une diversification est intervenue en particulier pour le traitement du glaucome avec les amines actives sur le système nerveux autonome : alphaadrénergiques, bêta-bloquants, mais aussi les inhibiteurs de l anhydrase carbonique et les prostaglandines. L ophtalmologie a également très largement bénéficié de la découverte des médicaments anti-infectieux : antibiotiques, anti-fongiques, antiviraux. Dans le domaine de l immunosuppression, la ciclosporine a été efficacement utilisée pour traiter les conjonctivites vernales, l ulcère de Mooren, la Maladie de Gougerot-Sjögren et le syndrome de l œil sec, etc. Depuis une décennie, le développement de la pharmacologie moléculaire a radicalement modifié la conception que nous avons des maladies de l oeil. Ces dernières années, c est autour de la pharmacologie de VEGF (Facteur de croissance de l endothélium vasculaire) que ce sont développés des concepts innovants permettant de traiter ou prévenir les dégâts causés par la néovascularisation de la cornée, mais surtout de la rétine, en particulier dans les formes humides de la dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA) ; malheureusement au prix d injections intravitréennes un peu «lourdes» pour le malade comme pour le système de santé. Mais au delà de la pharmacologie oculaire, des progrès considérables ont été enregistrés dans le domaine des dispositifs médicaux : cristallins artificiels, implants rétiniens (encore expérimentaux) et la pharmacie galénique oculaire : implants thérapeutiques, vectorisation liposomale, etc. Pourtant de nombreux défis restent à relever car les causes de cécité sont nombreuses : tant dans les pays en développement avec l onchocercose, que dans les pays développés et ceci en raison du vieillissement de la population : rétinopathie diabétique, glaucome, rétinite pigmentaire, DMLA, etc. La pharmacologie moléculaire, la génétique moléculaire, la bioélectronique, sont les disciplines qui fourniront vraisemblablement les réponses les plus pertinentes aux questions posées. «Cibles rétiniennes d action des médicaments» Pr Francine BEHAR-COHEN, Professeur à l Université Paris Descartes, Directeur de l équipe Physiopathologie oculaire : Innovations thérapeutiques, INSERM UMRS 872, Centre de Recherches des Cordeliers, Praticien Hospitalier à l Hôtel-Dieu, Paris CR/ séance 20 octobre /6

2 Les médicaments administrés par voie systémique peuvent causer des effets secondaires oculaires et plus spécifiquement rétiniens par différents mécanismes, directs par action sur un récepteur d un type cellulaire particulier de la rétine, mais beaucoup plus fréquemment, de façon indirecte, par liaison et accumulation dans les granules de mélanine contenue dans les cellules de l épithélium pigmentaire. Par exemple, si le sildénafil cause des modifications de la vision des couleurs et des éblouissements par action directe sur la phosphodiestérase présente sur les photorécepteurs et indispensable au cycle visuel, les effets bien connus de la chloroquine et de l hydrochloroquine résultent d un effet indirect par accumulation avec la mélanine. Les barrières hémato-rétiniennes interne et externe et les protéines d efflux récemment identifiées dans les cellules de l épithélium pigmentaire, limitent la pénétration intraoculaire des médicaments administrés par voie systémique. Les principes actifs utilisés en pratique clinique en administration intraoculaire directe pour traiter les maladies de la rétine sont peu nombreux. Il s agit des agents anti infectieux, des molécules ciblant les VEGF et des glucocorticoïdes. D autres agents sont utilisés dans des essais pré-cliniques et en particulier des facteurs neurotrophiques. Curieusement, les cibles rétiniennes de ces médicaments, utilisés en pratique courante, sont, pour certaines, inconnues ou en cours de découverte. Elias FATTAL (Q) : La toxicité des corticoïdes utilisés en intravitréen est-elle comparable à celle d un implant? (R) : L utilisation de formes à libération prolongée évite un contact direct, sous forme cristalline, avec la rétine, par contre on ne sait pas si un risque de toxicité cumulée existe. Des neuropathies optiques ont été décrites avec l usage des stéroïdes, la dose joue probablement un rôle important, et la dexaméthasone n est peut-être pas le stéroïde idéal. Jean FÉGER (Q) : Quel est le volume injectable en intravitréen, et comment étudier les mécanismes d action des corticoïdes à ce niveau? (R) : Le volume injectable, chez l homme, peut atteindre 100 microlitres; les mécanismes d action sont étudiés sur différents modèles ou cibles spécifiques, cytokines, récepteurs, génomes, transactivation des dimères formés, mais les travaux in vivo sont difficiles. Jean-Michel GUILLON (Q) : Que connait-on des canaux ioniques des tissus de l œil, sont-ils similaires à ceux du système nerveux central? (R) : Les canaux des cellules gliales sont proches de ceux du tissu rénal, ceux des photorécepteurs sont proches de ceux du système nerveux central. «Biopolymères appliqués aux médicaments ophtalmiques : Étude de cas pour la ciclosporine» Pr Robert GURNY 1, C. DI TOMMASO 1, C. COMO 1, A. TORRIGLIA 2, J-L. BOURGES 2,3, M. RODRIGUES- ALLER 1, F. BEHAR-COHEN 2,3, M. MÖLLER 1 1 School of Pharmaceutical Sciences, University of Geneva, University of Lausanne, 1211 Geneva, Switzerland, 2 INSERM UMRS 872 Centre de Recherche des Cordeliers Paris, France, 3 Université Paris Descartes, France In ophthalmic therapy, topical application of the drug product is the main route for drug administration. However, the bioavailability of drugs is often very poor due to very low water solubility and the many protective mechanisms in the eye such as lachrymal drainage. The use of oil based formulations and emulsions can solve the problem only partially and give raise to blurring and poor compliance. Biodegradable hexylsubstituted poly(lactides) (hexpla) are novel biopolymers 1-4, which in combination with methoxy polyethylenglycol (MPEG) form diblock copolymers, which self-assemble in water into micelles and efficiently incorporate on a molecular level poorly water soluble compounds. After a review of some recent developments in the field of ciclosporine formulation for the eye we will present the delivery of ciclosporine A using polymeric micelles, a colloidal delivery system of nanometers, particularly for the treatment of the dry eye syndrome. 1 Trimaille T., Moeller M., Gurny R., (2004) J. Polym. Sci. Part A : Polym. Chem. 42, Trimaille T., Mondon K., Gurny R., Moeller M., (2006) Int J. Pharm. 319, Nottelet B., Di Tommaso C., Mondon K., Gurny R., Moeller M., (2010) J. Polym. Chem. Part A: 48, Di Tommaso C., Como C., Gurny R., Moeller M., (2010) Europ. J. Pharm. Biopharm. 40, 38 «Potentiel des liposomes pour l injection intravitréenne de molécules thérapeutiques» Dr Amélie BOCHOT, Maître de Conférences en Pharmacie Galénique, Faculté de Pharmacie de Châtenay- Malabry, UMR CNRS 8612 CR/ séance 20 octobre /6

3 Depuis la fin des années 1980, l utilisation d injections intravitréennes a permis de réaliser des progrès thérapeutiques notables dans le traitement des maladies du segment postérieur de l œil d origine infectieuse ou de maculopathies œdémateuses. Cette voie d administration permet de confiner une dose importante de principe actif directement dans le vitré et évite les problèmes liés à l administration systémique (faible biodisponibilité oculaire, effets indésirables). Les injections intravitérennes peuvent néanmoins générer des complications du fait de la toxicité intrinsèque de la molécule thérapeutique sur les tissus oculaires et du nombre d injections nécessaires à l obtention et au maintien d un effet thérapeutique dans le cas de pathologies de longue durée. La répétition des injections est alors susceptible de provoquer des lésions tissulaires. Afin d'améliorer l'efficacité des traitements lors des injections intravitréennes, de nouveaux systèmes galéniques adaptés à cette voie d administration doivent être développés pour agir comme des réservoirs de molécules actives permettant de réduire la toxicité locale de ces dernières, de prolonger leur temps de résidence au site d'administration et par conséquent, de réduire le nombre des administrations. Une des approches possible consiste à utiliser des systèmes particulaires (microsphères, nanoémulsions, nanoparticules, liposomes) qui présentent l avantage de pouvoir être facilement injectés. Parmi eux, les liposomes ont sans nul doute été les plus étudiés. Ces vecteurs colloïdaux, de type vésiculaire à base de phospholipides dont le diamètre est inférieur au micromètre, offrent certains avantages supplémentaires par rapport aux autres systèmes particulaires. Leur formulation est facilement modulable et des molécules aussi bien hydrophiles, lipophiles, qu amphiphiles peuvent être encapsulées au sein de leur structure. Ces vésicules biodégradables et biocompatibles sont déformables et peuvent être injectés très facilement au travers de très fines aiguilles. Enfin, plusieurs spécialités formulées sous forme de liposomes sont déjà commercialisées notamment pour la voie parentérale. Injectés dans le vitré, les liposomes sont bien tolérés même à de fortes concentrations. Ils ont montré dans plusieurs études leur aptitude à réduire la toxicité et à augmenter le temps de résidence de nombreuses molécules thérapeutiques dans l œil. Ils sont aussi capables, in vivo, de protéger de la dégradation des molécules fragiles comme les peptides et les acides nucléiques permettant ainsi d envisager de nouvelles stratégies thérapeutiques. Par ailleurs, des résultats tout à fait prometteurs ont été obtenus dans le traitement de la rétinite à cytomégalovirus chez l homme et, plus récemment, dans le traitement des uvéites chez l animal. Enfin, le devenir des liposomes dans les tissus et fluides oculaires après leur injection dans le vitré ainsi que leurs voies d élimination commencent à être mieux connus. Monique ADOLPHE (Q) : Existe-t-il des travaux comparatifs avec les nanoparticules? (R) : Les études avec les liposomes sont les plus nombreuses et les plus systématiques, les quelques études réalisées avec les nanoparticules donnent des résultats similaires mais elles sont beaucoup moins nombreuses, des travaux sont à envisager. François CHAST (C) : Le passage du modèle animal à l homme est problématique et une grande prudence s impose. Claude MONNERET (Q) : l usage de conjugués, par exemple de liposomes dans un gel d acide hyaluronique présenterait-il un intérêt? (R) : L usage du gel d acide hyaluronique est actuellement uniquement mécanique, une greffe d acide hyaluronique sur le liposome sera à étudier, mais des études quantitatives sont difficiles à mener. Francis PUISIEUX (Q) : Quels types de liposomes avez-vous utilisés? (R) : Les liposomes employés sont hydrophilisés en surface par des chaînes de polyéthyléneglycol, dans le but d avoir moins de problèmes de diffusion. Michèle GERMAN (Q) : Dans le cas d un œil inflammatoire quelle est la modification de l élimination des liposomes et du principe actif? (R) : Dans la rétine la dégradation des liposomes est plus rapide ainsi que celle du principe actif, mais cela ne semble pas le cas dans les autres tissus, et donc la distribution reste inchangée. «Toxicité des conservateurs présents dans les collyres» Henri CHIBRET, Laboratoires Théa, CLERMONT-FERRAND Afin de répondre aux exigences de la pharmacopée, les préparations ophtalmiques doivent être fabriquées dans des conditions propres à assurer leur stérilité avant utilisation et à empêcher la croissance de microorganismes après ouverture du flacon. L'adjonction d'un conservateur approprié à ces préparations est un moyen de répondre à cette exigence. CR/ séance 20 octobre /6

4 Cependant, outre leur manque d efficacité dans certaines conditions, ils posent de nombreux problèmes en termes de formulation, de stabilité et interaction avec les contenants. Par ailleurs, leur usage répété et quotidien dans des pathologies chroniques telles que le glaucome, la sécheresse oculaire ou l allergie a peu à peu révélé leur nuisance grâce aux progrès en matière d exploration médicale. De plus, la prise en compte de certains paramètres tels que qualité de vie et observance thérapeutique, ont renforcé les preuves déjà cliniquement retrouvées. La synthèse des données publiées aussi bien expérimentales que cliniques sur la toxicité des conservateurs a montré que toutes les structures oculaires sont concernées à des degrés divers. Des premières données de présomption jusqu aux preuves précliniques et cliniques, cet article se fait le témoin de l évolution de la compréhension du rôle toxique des conservateurs. Alain ASTIER (Q) : Les effets présentés sont dus aux tensioactifs, qu en est-il du paraben ou d autres conservateurs moins toxiques? (R) : Le paraben n est pas utilisé en ophtalmologie. Le choix de conservateur est limité, du fait que le challenge test antimicrobien est très contraignant, que le conservateur doit être stable sous stérilisation, qu il ne doit pas s adsorber sur les contenants plastique et qu il doit être non toxique ; en fait l évolution va vers l absence de conservateur. (C) : La présence des conservateurs du fait des problèmes de tolérance qu ils entrainent diminuent la compliance en particulier dans les traitements à long terme comme, par exemple le glaucome. Dans ce cadre il faut noter que deux collyres sans conservateurs, utilisés dans le glaucome, sont disponibles à l étranger, mais qu ils ne sont pas acceptés en France parce qu ils ne passent pas le challenge test antimicrobien. (Q) : Quelle est la durée de conservation du Xalatan après mise hors réfrigérateur? (R) : les études montrent une stabilité sur un mois. «Préparations ophtalmiques à l'hôpital : l'exemple de collyres de ciclosporine» Dr Marie-Laure BRANDELY, Service de Pharmacie, Pharmacologie et Toxicologie de l'hôtel-dieu Paris (AP-HP), Unité de Préparations stériles Ophtalmologiques et Oncologiques La préparation de médicaments destinés à la voie ophtalmique est un secteur d activité qui peut se révéler particulièrement utile à l hôpital. En effet, certaines classes thérapeutiques ne sont pas ou insuffisamment représentées pour le traitement de certaines maladies (rares) de l œil, laissant régulièrement les prescripteurs, démunis. Ces vingt dernières années, la compréhension de l étiologie de certaines pathologies oculaires, mettant en lumière le rôle des cytokines pro-inflammatoires, a suscité de l intérêt pour l utilisation de médicaments non disponibles sur le marché ou dont les indications concernent les transplantations, la rhumatologie, la cancérologie, etc. Par ailleurs, des évolutions réglementaires majeures ont contribué à la spécialisation de certaines pharmacies hospitalières dans le domaine des préparations hospitalières : d une part les Bonnes Pratiques de Préparation (2007) définissant les exigences techniques nécessaires à la préparation de formes stériles ; d autre part des textes clarifiant les conditions de sous-traitance de ces préparations. C est dans ce contexte que l Unité de préparations stériles ophtalmologiques et oncologiques (UPSO 2 ) du service de pharmacie de l Hôtel-Dieu est devenu le premier centre de préparations ophtalmiques en France. Plus de collyres et près de seringues pré-remplies destinées à un usage intra-oculaire ont été préparés en L UPSO 2 s est notamment spécialisée dans la préparation de collyres de ciclosporine. Fruit d une collaboration avec les ophtalmologistes de l hôpital, le collyre de ciclosporine 2 % (20 mg/ml) a d abord été développé dans des indications chirurgicales : greffe de cornée chez les patients à haut risque de rejet, ou médicales : syndrome de l œil sec, conjonctivite vernale, etc. Des formes à 0,5% (5 mg/ml) et à 0,05 % (0,5mg/mL) ont été mises au point afin de proposer aux cliniciens une alternative thérapeutique dans de nombreuses pathologies auto-immunes à composante oculaire en cas d échec aux traitements conventionnels, en particulier lors de l épuisement de la corticothérapie. Notre objectif a consisté à produire des collyres sans conservateur offrant la meilleure tolérance possible. En parallèle, un souci constant d amélioration du conditionnement a conduit à la mise en place de flacons compte-gouttes en polyéthylène et d un conditionnement secondaire en tous points comparable à ce que pourrait être celui d une spécialité pharmaceutique. D autres secteurs thérapeutiques sont concernés. Depuis 2006, la découverte de l intérêt des médicaments anti- VEGF dans le traitement de la DMLA ou d autres rétinopathies en particulier diabétique, a conduit à un regain d intérêt pour la voie intravitréenne. Le bevacizumab est aujourd hui très largement utilisé sous la forme d une préparation hospitalière plus accessible que les traitements par ranibizumab ou pegaptanib. Autre exemple : CR/ séance 20 octobre /6

5 l injection intracamérulaire de cefuroxime 10 mg/ml est devenu une référence indispensable dans la prévention des endophtalmies lors de la chirurgie de la cataracte. La préparation de médicaments à usage ophtalmique est un domaine où le pharmacien hospitalier peut pleinement mettre en œuvre ses compétences avec un bénéfice évident pour le patient. Parmi les pré-requis, figurent la constitution d une équipe compétente dans les techniques de préparations stériles, des locaux et une instrumentation adaptés en matière d assurance qualité, de production et de contrôle. Outre son intérêt clinique, cette activité peut aussi faire ressortir un intérêt financier pour l institution hospitalière : plusieurs milliers de malades dans le France entière ont recours à nos productions et des conventions de sous-traitance ont été passées avec plus de cent établissements de santé. Ce qui représente des revenus importants pour l hôpital. Jean-Michel GUILLON (Q) : Sur le plan réglementaire, vos préparations sont-elles dans le cadre de l AMM ou en dehors de l AMM? (R) : Selon les préparations l indication peut être dans le cadre de l AMM ou en dehors. Jean-Michel GUILLON (Q) : Dans le cas d un usage en dehors de l AMM comment gérer la responsabilité en cas d accident? François CHAST (R) : L usage de telles préparations est basé sur des données publiées et l utilisation de ces préparation diminue de façon très importante le coût des traitements, par exemple dans la DMLA le traitement annuel revient à 200/ 250 euros par an au lieu de euros. Ces arguments nous ont amené à accepter de prendre les risques qui sont afférents à la décision de mettre ces préparations à la disposition des ophtalmologistes et des patients concernés. Alain ASTIER (C) : Deux remarques, d une part le formulaire national va être réactivé, d autre part les préparations hospitalières sont déclarées annuellement à l AFSSAPS qui peut décider de les interdire ; en d autres termes lorsque leur usage est implicitement autorisé par l AFSSAPS, elles sont justifiées par la qualité satisfaisante de leur préparation et par le besoin thérapeutique non satisfait auquel elles répondent. Monique ADOLPHE (Q) : Ces préparations hospitalières sont destinées aux malades hospitaliers, qu en est-il des malades hors hôpital? (R) : En fait ces collyres sont majoritairement dispensés à des malades ambulatoires, qu ils soient prescrits par des médecins de l hôtel Dieu ou non. Claude MONNERET (Q) : Comment faites-vous pour vous procurer la matière première pour la planification de la préparation des lots, et pourquoi par exemple pour la ciclosporine partir du principe actif en solution buvable? (R) : La planification est de type industriel, c est-à-dire en fonction de la demande et des exigences des processus de préparation et de contrôle. L obtention d un principe actif de pureté, de prix et sans excipients additionnels est difficile, dans le cas de la ciclosporine pour une qualité satisfaisante la présentation choisie (solution buvable) est largement la moins chère. (Q) : Dans les syndromes secs quel est le dosage de ciclosporine le plus souvent prescrit? (R) : Actuellement la prescription la plus fréquente est la concentration à 0,5%, mais certains prescripteurs demandent un dosage à 0,05% du fait qu un tel dosage est utilisé aux USA avec une formulation de type huileuse et que l ATU est difficile à obtenir. Francine BEHAR-COHEN (C) : En tant qu ophtalmologiste je tiens à souligner que nous sommes confrontés à des situations cliniques, que les médicaments pour injection intravitréenne sont peu nombreux et que sans les préparations hospitalières de qualité mises à notre disposition par les pharmaciens hospitaliers nous aurions à préparer nous même des dilutions dans des conditions entrainant des risques d erreur et de contamination. Agnès ARTIGES (C) : Le formulaire national est en cours de rénovation, avec suppression de formulations obsolètes et étude des formulations hospitalières actuellement utilisées afin de les valider, de les rendre officielles et de permettre une harmonisation des formulations. Bernard CHALCHAT (Q) : Comment vous approvisionnez-vous en substances actives? (R) : Dans la plupart des cas on part des spécialités commercialisées et dans quelques cas on part de matières premières de qualité pharmaceutique. CR/ séance 20 octobre /6

6 Conclusion et perspectives Pr Antoine BRÉZIN, Chef du Service d'ophtalmologie Hôpital Cochin (AP-HP), Professeur à l'université Paris-Descartes. Pour de nombreuses pathologies oculaires, l avenir est à la combinaison de biothérapies agissant sur la vascularisation rétinienne et des traitements permettant de limiter les composantes inflammatoires des maladies rétiniennes. Une des approches les plus innovantes, repose sur des travaux expérimentaux de thérapie génique : ceux-ci ont montré qu il était possible d obtenir une production intra-oculaire prolongée de biothérapies modulant la concentration du TNF dans l œil. A côté de ces innovations spectaculaires, les progrès dans le domaine des collyres utilisés en routine ont été également significatifs. Le développement de formulations sans conservateur a abouti à une amélioration significative de la tolérance des collyres, particulièrement importante pour des patients traités au long cours. Dans le domaine du glaucome, la gamme des molécules disponibles et leur efficacité sur la pression intra-oculaire ont fait reculer le recours aux interventions anti-glaucomateuses. La recherche de molécules administrées sous forme de collyres et capables d une action au niveau du segment postérieur reste d actualité. Des efforts de recherche importants sont poursuivis en France dans le domaine de l ophtalmologie. Les acteurs de cette recherche viennent des universités, des unités INSERM dont la thématique est centrée sur l ophtalmologie et des CHU, grâce aux collaborations entre les pharmacies hospitalières et les services d ophtalmologie. Des interactions régulières avec les industriels sont également l un des éléments qui contribuent à maintenir une présence française significative au plan international. Cependant, dans le contexte actuel de déficit de l Assurance-Maladie, les innovations dans le domaine de l ophtalmologie devront être soumises à des analyses médico-économiques qui constitueront un enjeu essentiel des discussions dans le domaine de la pharmacologie oculaire. Les objectifs thérapeutiques devront être «rentables». Si «préserver la vue n a pas de prix», l avenir sera au développement de thérapeutiques intraoculaires à effet prolongé, qui permettront, avec des coûts réduits, d agir sur les pathologies oculaires liées au vieillissement. Ces traitements permettront d éviter les effets secondaires généraux des thérapeutiques systémiques et contribueront au maintien de l autonomie des sujets âgés. Henri CHIBRET (Q) : Actuellement il est difficile d enregistrer en Europe des collyres à base de ciclosporine dans les syndromes secs et dans les allergies du fait qu il faut démontrer l efficacité sur les signes et les symptômes et que les résultats de plusieurs études ne peuvent pas être mise en pool commun. (R) : Dans les évaluations de surface les scores utilisés, même s ils sont quantifiables et reproductibles présentent une forte variance inter investigateur et pour les symptômes les scores évalués par les patients sont soumis à une forte subjectivité, d où la nécessité d importantes cohortes pour compenser ces variations. (C) : La cytométrie de flux sur empreinte conjonctivale mise au point dans mon service permet une mesure quantifiable, objective; ce marqueur n est pas à ce jour corrélé aux symptômes cliniques, mais des études sur une durée suffisamment longue pourraient peut-être montrer une corrélation entre la biologie et la clinique. Francis PUISIEUX (Q) : On constate une augmentation du nombre de demandes de préparations hospitalières par les médecins, quelle en est la raison? Intérêt plus marqué pour la recherche ou possibilités plus nombreuses de solutions adaptées? François CHAST (R) : Dans le domaine de l ophtalmologie on assiste à de nombreuses innovations et à une attitude de hardiesse, et de ce fait on est face à un décalage entre les possibilités thérapeutiques et techniques d une part et les disponibilités industrielles d autre part. Les préparations pharmaceutiques hospitalières du fait de la souplesse de leur mise en œuvre sont une réponse aux besoins que crée ce décalage. Clôture par François CHAST, Président de l Académie nationale de Pharmacie Fin de la séance : 17h00 François CHAST Président Jean-Paul CHIRON Secrétaire Général CR/ séance 20 octobre /6

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE ordre des optométristes du québec LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE VOIR QUI AU

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009 TYNDALL Bulletin d Informations 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 Site internet : www.inflamoeil.org SOMMAIRE 1. L éditorial de la Présidente 2. Des immunosuppresseurs

Plus en détail

NOTE DE SYNTHESE RELATIVE AUX COMMENTAIRES SUR LE PROJET DE DECRET N 2-14-841 RELATIF A L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE DES MEDICAMENTS A USAGE

NOTE DE SYNTHESE RELATIVE AUX COMMENTAIRES SUR LE PROJET DE DECRET N 2-14-841 RELATIF A L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE DES MEDICAMENTS A USAGE NOTE DE SYNTHESE RELATIVE AUX COMMENTAIRES SUR LE PROJET DE DECRET N 2-14-841 RELATIF A L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE DES MEDICAMENTS A USAGE HUMAIN AVEC LEURS REPONSES CORRESPONDANTES 1 Mme S.

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire HÔPITAL LARIBOISIERE Service d'ophtalmologie 2 rue Ambroise Paré 75475 Paris cedex 10 tel : 33 (0)1 49 95 64 88 La rétine est constituée de cellules visuelles

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

Physiopathologie : de la Molécule à l'homme

Physiopathologie : de la Molécule à l'homme Mention Sciences du Vivant Spécialité de Master : Physiopathologie : de la Molécule à l'homme Pourquoi, comment, combien, contourner, greffer, restaurer, inhiber, suppléer Responsables : Dr Gilles Prévost

Plus en détail

Dégénérescence maculaire liée à l âge

Dégénérescence maculaire liée à l âge Dégénérescence maculaire liée à l âge LUC-09-02/10-6087 - 1 - Dégénérescence maculaire liée à l âge Sommaire 1. Introduction 2. Qu est-ce que la dégénérescence maculaire liée à l âge? 3. Forme sèche et

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies DIAPOSITIVE 1 Cette présentation fournit une vue d ensemble de l Office of Cellular, Tissue, and Gene Therapies (bureau des thérapies cellulaires,

Plus en détail

medical vision group

medical vision group medical vision group «Nos clients et partenaires sont pour nous des êtres humains, avec leurs attentes, concrètes et professionnelles, et leurs sentiments. Aller à leur rencontre est notre force.» medicalvision

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

Dakar, Sénégal 5-9 Mars 2006. Dr Joël Keravec MSH/RPM Plus - Brésil et représentant le Globa

Dakar, Sénégal 5-9 Mars 2006. Dr Joël Keravec MSH/RPM Plus - Brésil et représentant le Globa éminaire pour les onsultants Francophones - estion des Approvisionments et des Stocks pour VIH, la TB et le Paludisme Assurance Qualité des Médicament s Dakar, Sénégal 5-9 Mars 2006 Dr Joël Keravec MSH/RPM

Plus en détail

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte?

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? Une intervention de routine En France, plus de 500 000 chirurgies de la cataracte sont réalisées chaque année. L intervention

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Service du Professeur E. Souied Ophtalmologie Centre Hospitalier Intercommunal de Creteil Objectif Déterminer l inocuité du laser diode micropulse transfovéolaire dans l'œdème

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN REHAL : actualités et perspectives; 10 ème journée 22 novembre 2012 EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN Dr Azzedine ASSAL Directeur EFS-AQLI LA RÉGION AQUITAINE-LIMOUSIN

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à Information presse Roche, l Agence Nationale de Recherches sur le Sida et les hépatites virales (ANRS), le Baylor Research Institute (BRI) et Inserm Transfert mettent en place une coopération stratégique

Plus en détail

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Société vaudoise de pharmacie, février 2008 Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Olivier Bugnon, Professeur adjoint en Pharmacie communautaire, Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne;

Plus en détail

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN Chaîne de production, exigences réglementaires et accès aux vaccins International Federation of Pharmaceutical Manufacturers & Associations LE CHEMINEMENT COMPLEXE D

Plus en détail

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND PREAMBULE - Déçisions du directoire de l APHP : 1) le site de l HTD ne serait pas fermé 2) le site de l HTD ne serait pas

Plus en détail

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Bulletin n 902 le 6 mars 2015 Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Cette mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick entre en

Plus en détail

L UFR des sciences pharmaceutiques

L UFR des sciences pharmaceutiques Séance délocalisée de l Académie nationale de Pharmacie Bordeaux 4 & 5 avril 2014 L UFR des sciences pharmaceutiques L UFR des Sciences pharmaceutiques L une des 5 composantes du Collège Sciences de la

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

ANNEXES AU REGLEMENT N 06/2010/CM/UEMOA

ANNEXES AU REGLEMENT N 06/2010/CM/UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------------- La Commission ANNEXES AU REGLEMENT N 06/2010/CM/UEMOA LES ANNEXES AU REGLEMENT RELATIF AUX PROCEDURES D HOMOLOGATION DES PRODUITS

Plus en détail

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Les pages qui suivent constituent les Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière. Elles représentent l expression consensuelle de ce que

Plus en détail

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Référence HCL : Titre de l étude : ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Investigateur Coordonnateur : Méthode. Définition du niveau de risque

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé Prise de position sur les biosimilaires Résumé Les médicaments biotechnologiques, appelés également biomédicaments, occupent une place importante dans le traitement de maladies comme le cancer, la polyarthrite

Plus en détail

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER?

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? Résumé des trois enjeux présentés lors de l Assemblée publique du comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Activité scientifique et recherche :

Activité scientifique et recherche : L INSTITUT DE L ŒIL Notre Mission: L Institut de l Œil de Montréal a pour mission d offrir à chaque patient, une évaluation individuelle de l état de santé de ses yeux, qui tient compte de l ensemble de

Plus en détail

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé 3 e conférence sur les traitements de la dépendance aux opioïdes Genève, 19 octobre 2012 Nicolas Bonnet, directeur du Respadd Anne

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Master UP 6. Mention Santé Publique et Management de la Santé. Spécialité Pharmacologie Clinique. Construire une carrière dans l industrie

Master UP 6. Mention Santé Publique et Management de la Santé. Spécialité Pharmacologie Clinique. Construire une carrière dans l industrie Master UP 6 Mention Santé Publique et Management de la Santé Spécialité Pharmacologie Clinique Construire une carrière dans l industrie pharmaceutique Alain Leclerc, CTPartners 3 mars 2009 Your Executive

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie 1. Le Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DU MEDICAMENT 4 ème, 5 ème et 6 ème année de pharmacie

DEVELOPPEMENT DU MEDICAMENT 4 ème, 5 ème et 6 ème année de pharmacie DEVELOPPEMENT DU MEDICAMENT 4 ème, 5 ème et 6 ème année de pharmacie Nous proposons de nombreux stages dans différents domaines: Développement Cliniques, Affaires Réglementaires, Assurance Qualité, Gestion

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Mise à disposition du rapport financier annuel 2014 Point sur l activité du 1 er trimestre 2015

Mise à disposition du rapport financier annuel 2014 Point sur l activité du 1 er trimestre 2015 Communiqué de presse Paris, le 22 avril 2015 Mise à disposition du rapport financier annuel 2014 Point sur l activité du 1 er trimestre 2015 Quantum Genomics (Alternext - FR0011648971 - ALQGC), société

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE. 2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS Avec le Haut Patronage de Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative CANCER ET ACCOMPAGNEMENT

Plus en détail

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques DIRECTION DE L EVALUATION DE LA PUBLICITE, DES PRODUITS COSMETIQUES ET DES BIOCIDES Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques Préambule Mise à jour 2010 Au plan mondial,

Plus en détail

Évaluation du régime général d assurance-médicaments

Évaluation du régime général d assurance-médicaments Évaluation du régime général d assurance-médicaments mémoire présenté à la Commission parlementaire des affaires sociales par la Fédération de médecins omnipraticiens du Québec LE RÉGIME GÉNÉRAL d assurancemédicaments

Plus en détail

TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du

TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du Concours PACES 2013-2014 Semaine du 27/04/2015 QCM n 1 : B, D, E A. Faux. Le monde animal et minéral a

Plus en détail

Développez vos compétences et votre savoir-faire avec les Formations Continues du CFPP Programme 2015 2016

Développez vos compétences et votre savoir-faire avec les Formations Continues du CFPP Programme 2015 2016 avec les Formations Continues du CFPP Programme 20 2016 CQP Dermo-Cosmétique Pharmaceutique CQP Vente conseil de produits cosmétiques & d hygiène en officine (ouvert aux salariés non diplômés) La Phytothérapie

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

Académie nationale de Pharmacie

Académie nationale de Pharmacie Académie nationale de Pharmacie RAPPORT de l Académie nationale de Pharmacie «Médicaments génériques» Rapport adopté par le Conseil de l Académie nationale de Pharmacie (24 octobre 2012) Présentation en

Plus en détail

Projet d acquisition d Aciex Therapeutics, Inc.

Projet d acquisition d Aciex Therapeutics, Inc. Projet d acquisition d Aciex Therapeutics, Inc. Construction de notre portefeuille de médicaments en développement Conférence téléphonique 2 juillet 2014 Disclaimer Cette présentation contient des déclarations

Plus en détail

Modèle communautaire d'autorisation de fabrication. Notes explicatives

Modèle communautaire d'autorisation de fabrication. Notes explicatives Modèle communautaire d'autorisation de fabrication Notes explicatives 1. Objet Le document reproduit ci-après définit un modèle et le contenu des autorisations de fabrication accordées par les autorités

Plus en détail

DE LA FORMATION CONTINUE À L OFFICINE

DE LA FORMATION CONTINUE À L OFFICINE Notre mission : Chaque pharmacien est unique, UTIP Innovations propose partout en métropole et dans les DOM les solutions de formation adaptées Notre ambition : Devenir acteur de référence du DPC UTIP

Plus en détail

La raison d être des systèmes d information

La raison d être des systèmes d information La raison d être des systèmes d information 23 ème Séminaire en sciences pharmaceutiques Pourrait-on vivre sans? 1 Enjeux Processus de soins très complexes et fortement basés sur la fiabilité humaine Suivi

Plus en détail

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN PEUT-ON PRESCRIRE HORS AMM 17 PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN P. Albaladejo, B. Caillet, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Gal Leclerc,

Plus en détail

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance, un handicap grave Une personne malvoyante est une personne dont la vue est déficiente malgré le port de lunettes ou de lentilles, ou

Plus en détail

Simulation en aviation

Simulation en aviation Hôpitaux Universitaires de Genève Intérêt de la simulation en pharmacotechnie Pr Pascal BONNABRY Pharmacien-chef JFSPH 23 avril 2015 Etre les premiers pour vous Simulation en aviation 2 1 Simulation en

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Formation sur la sécurisation du circuit du médicament

Formation sur la sécurisation du circuit du médicament Formation sur la sécurisation du circuit du médicament Virginie Roué, Ingénieur Qualité-Risques Réseau AQuaREL Santé Dr Brigitte Paulmier, Pharmacien coordonnateur de la gestion des risques CH Saumur CONTEXTE

Plus en détail

Prévenir... les accidents des yeux

Prévenir... les accidents des yeux Prévenir... les accidents des yeux 19 Ce qui peut venir troubler notre vision Chaque année, des milliers de personnes perdent la vue ou ont une importante baisse de la vision, à la suite d un accident

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Appendice I des Lignes directrices pour l application en clinique des cellules souches Traduction fournie par le Réseau de

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

La formation dans tous ses états. Programme et méthode de formation continue sur la

La formation dans tous ses états. Programme et méthode de formation continue sur la La formation dans tous ses états Programme et méthode de formation continue sur la «Préparation des médicaments anticancéreux» Répond à (Art R 950-4 al 1 du Code du Travail) Par qui, Comment et Pourquoi.

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

2. Accords généraux concernant la prescription

2. Accords généraux concernant la prescription 2. Accords généraux concernant la prescription INTRODUCTIon La prescription doit permettre au pharmacien de délivrer de manière adéquate le bon médicament. La prescription doit satisfaire à un certain

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 Hôpital Cochin - Service Médecine Interne du Pr Le Jeunne 27, rue du Faubourg Saint Jacques - 75014 PARIS

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL

DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL Ces dispositions s appliquent spécifiquement aux établissements fabriquant ou distribuant des

Plus en détail