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1 Mai 2012 L asthme en Poitou-Charentes ASTHME POITOU-CHARENTES BULLETIN D OBSERVATION SOMMAIRE I- Situation épidémiologique II- Dépistage de l asthme III- Diagnostic de l asthme IV- Prise en charge de l asthme V- Qualité de vie des personnes asthmatiques VI- Ressources et actions existantes au niveau national et/ou régional COMITE DE PILOTAGE Le comité de pilotage est composé de : Eric Ben Brik (UCPPE), Catherine Berson (DIRECCTE), Evelyne Boura (PMI Vienne), Julie Debarre (ORS), Mickaëlla Fontaine (Centre d éducation des maladies respiratoires chroniques, CHU), Huguette Martinez (ASSTV Vienne), Julie Mulliez (Service d EFR et Centre régional d allergologie, CHU), Mélanie Pubert (ORS), Chantal Simmat (Inspection académique Vienne) Nathalie Texier (ORS), Vivier-Darrigol (ARS). Martine Nous tenons à remercier chacun des membres de ce comité de pilotage ainsi que le CoRIM, la COSA de l ARS, l ArcMSA, le RSI, pour leur aide d l élaboration de cette plaquette. Rédacteurs : Julie Debarre (ORS) Nathalie Texier (ORS) BOS Bulletin Observation Santé E n France, plus de 4 millions de personnes sont asthmatiques (6,7 % de la population et 9 % des enfants). L asthme provoque décès par an chez les moins de 65. Il s agit de la première maladie chronique de l enfant et la 1 ère cause d absentéisme scolaire. Cette maladie est responsable de journées d hospitalisation et de 7 millions de journées d arrêt de travail par an [1]. L asthme est une maladie inflammatoire chronique dont la gravité et la fréquence varient d une personne à l autre et qui se caractérise par des crises récurrentes où l on observe une gêne respiratoire et une respiration sifflante. Les symptômes peuvent se manifester plusieurs fois par jour ou par semaine et s aggravent chez certains sujets lors d un effort physique ou pendant la nuit. Lors d une crise d asthme, les bronches se resserrent ce qui entraîne un essoufflement et une respiration sifflante. Un asthme mal contrôlé peut occasionner une perturbation du sommeil, une fatigue diurne et de l absentéisme scolaire et au travail. L asthme ne se guérit pas mais on peut, par une prise en charge adaptée, contrôler les symptômes et donner une bonne qualité de vie à ceux qui en sont atteints. Les médicaments d action rapide permettent de soulager la crise. En cas de symptômes persistants, le malade doit prendre quotidiennement un traitement pour empêcher l inflammation bronchique et prévenir l apparition des symptômes et des crises. Les principaux facteurs de risque sont une prédisposition génétique (atopie) et l exposition au tabac, à la pollution ou aux allergènes de l environnement. C est une maladie chronique responsable d une inflammation bronchique entraînant une obstruction réversible et variable d le temps. Faits marquants En 2009, séjours en hôpital ont été enregistrés pour asthme. Un tiers de ces hospitalisations concernaient des enfants âgés de 1 à 4. Cette pathologie comptabilise 62 décès annuels moyens et 230 nouvelles admissions en ALD Une surmortalité masculine régionale depuis 2006 malgré une diminution de la mortalité en corrélation avec une modification des thérapeutiques Des facteurs professionnels responsables d un cas d asthme sur dix, mais peu indemnisés Des facteurs de risque (génétiques, tabagisme passif, obésité) et des facteurs déclenchants (tabac, allergènes : pollution intérieure et extérieure, alimentation) connus. En 2011, personnes en Poitou-Charentes de moins de 45 sont des asthmatiques persistants, soit 3,2 % de la population Une qualité de vie altérée en cas d asthme non contrôlé Intérêt d un suivi thérapeutique régulier afin d éviter les crises, qui peuvent avoir de graves conséquences. Des ressources régionales existantes, avec cependant une densité de pneumologues moins élevée qu au niveau national. Ce bulletin est publié d le cadre de la journée mondiale de l asthme du 3 mai

2 I - La situation épidémiologique de l asthme en Poitou-Charentes Les hospitalisations pour motif d asthme (PMSI MCO) L asthme, quand il est insuffisamment contrôlé, peut conduire à des hospitalisations qui, pour certaines, pourraient être évitées par une prise en charge adaptée. En 2009, séjours de courte durée pour asthme ont été enregistrés en Poitou-Charentes (soit 1,7 % des séjours annuels totaux). Les hommes représentent 52 % des hospitalisations. Un tiers de ces hospitalisations concernent un enfant de 1 à 4, soit 455 hospitalisations annuelles. Le taux d hospitalisation pour asthme est très élevé chez les moins de 4, particulièrement chez les garçons. Chez les moins de 15, ce taux est plus élevé chez les garçons que chez les filles mais cette tendance s inverse après 15. Le Poitou-Charentes a un niveau de recours à l hospitalisation pour asthme comparable à celui de la France. Seul, le département des Deux-Sèvres a un indice de recours supérieur à celui de la France de 28 %, en Vienne et en Charente, ces taux sont inférieurs au niveau national (21 % et 15 %). Prévalence chez les adultes En 2006, 10,2 % des adultes français déclarent avoir eu des symptômes d asthme au moins une fois au cours de leur vie dont 6,7 % au cours des douze derniers mois précédant l enquête. Parmi ces derniers, 47 % prennent un traitement de fond. [1] Taux d hospitalisation pour asthme selon l âge et le sexe en Poitou Moins d un an Sources : Pmsi MCO, Insee 2008 Charentes en 2009 (pour habitants) Hommes Femmes ou plus Exploitation ORS Poitou Charentes Les données de l activité médicale recueillies d le cadre du Programme de médicalisation des systèmes d information en médecine, chirurgie et obstétrique (PMSI MCO) permettent d analyser les maladies motivant les recours hospitaliers d les unités de soins de courte durée. L unité de base est le séjour, un même patient ayant pu effectuer plusieurs séjours. Les affections de longue durée (ALD) pour asthme Sur la période , la région enregistre nouvelles admissions en ALD pour «insuffisance respiratoire chronique grave». Parmi celles-ci 27 % ont un diagnostic d asthme (34 % en France), soit 230 nouvelles admissions annuelles. Les taux régionaux de nouvelles admissions sont significativement inférieurs à ceux de la France métropolitaine pour les deux sexes (12 contre 21 pour habitants chez les hommes et 14 contre 25 pour habitants chez les femmes). Cette situation se retrouve également à l échelle des territoires de santé. Sur cette période, les nouvelles admissions en ALD concernent plus souvent les femmes que les hommes d la région (respectivement 131 contre 99 déclarations en moyenne annuelle). La tranche d âge la plus touchée est celle des chez les femmes et celle des 0-14 chez les hommes. Au 31 décembre 2010, d la région, personnes sont en ALD pour «Insuffisance respiratoire chronique grave», soit 2,3 % de l ensemble des ALD (3,3 % en France) d la population affiliée au régime général. Si on considère que 27 % d entre elles ont un diagnostic d asthme, personnes seraient exonérées du ticket modérateur du fait de leur asthme. Par ailleurs, en 2006, 8 % des asthmatiques déclaraient être en ALD au titre de leur asthme [1]. Un malade peut être exonéré du ticket modérateur par la Sécurité Sociale pour affection de longue durée (ALD) au titre de l insuffisance respiratoire chronique grave (ALD 14) s il vérifie un certain nombre de critères cliniques, spirographiques et thérapeutiques [1]. Ces critères, d le cas de l asthme, correspondent à un asthme sévère. Une personne est admise en ALD sur décision du médecin conseil de l assurance maladie. Taux comparatifs de nouvelles admissions en ALD pour insuffisance respi ratoire chronique grave avec un diagnostic d asthme selon le sexe et le territoire de santé Période (pour hab.) 19,3 18,2* Charente 11,8* 15,5* Charente-Maritime NO Sources : Cnamts, CCMSA, RSI, Insee 2008 Exploitation ORS Poitou Charentes *Différence significative observée avec la France métropolitaine au seuil de 5 % Nombre d admissions annuelles en ALD pour insuffisance respiratoire grave avec un diagnostic d asthme par sexe et âge au niveau régional Période Tranches d âge Hommes Femmes Ensemble (26,2 %) (19,8 %) (36,3 %) 75 et (17,7 %) Total (100,0 %) Sources : Cnamts, CCMSA, RSI Hommes 12,1* 9,6* Charente-Maritime SE Femmes 9,4* 7,0* 14,4* 13,8* 11,0* 11,7* Deux-Sèvres Vienne Région Exploitation ORS Poitou Charentes 2

3 BOS Asthme - ORS Poitou-Charentes - Mai 2012 La mortalité liée à l asthme Sur la période , le Poitou-Charentes enregistre 62 décès annuels moyens par asthme. Les trois cinquième des décès sont féminins. Par rapport à la France, le Poitou-Charentes montre une surmortalité significative par asthme à partir de 2006 chez les hommes (42 % en ). Les décès sont plus nombreux aux âges avancés (à partir de 70 ). Par contre, chez les femmes, il n existe pas de différence significative par rapport à la France. Le taux de mortalité est en diminution chez les hommes depuis le début des années Chez les femmes, la diminution s observe seulement depuis les années Cette baisse progressive du taux de mortalité est en partie due à la commercialisation en 2001 de produits associant d un même flacon corticoïdes et B2LDA inhalés, avec une meilleure observance du traitement de fond [4]. Les données de mortalité sont renseignées à partir des certificats de décès remplis par le médecin et fournies par le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (Inserm CépiDC). Ces données sont exhaustives au niveau national. L asthme entraînant de nombreuses complications, celles-ci sont fréquemment indiquées comme étant la cause initiale de décès. C est pourquoi l étude de la mortalité par asthme repose sur l analyse des certificats de décès mentionnant un asthme en cause initiale de décès mais aussi en causes associées (codes CIM10 : J45 et J46). 5 4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 Evolution du taux comparatif de mortalité par asthme selon le sexe en Poitou Charentes et en France de 1990 à 2009 (pour hab.) Hommes PCh Femmes PCh Hommes France Femmes France Sources : Score santé (Inserm CépiDc, Insee (RP 2006)) Exploitation ORS Poitou Charentes Données lissées sur 3 : l année indiquée est l année centrale de la période (ex : 2004= ) Evolutions des taux uniquement sur la cause principale de décès Note : les années 1999 et 2000 ne sont pas représentées compte tenu du passage à la Cim10 et de modification d le codage des causes de décès par asthme. L asthme d origine professionnel L asthme professionnel est caractérisé par une obstruction bronchique variable au cours du temps et/ou une hyperréactivité bronchique, induites par l inhalation de poussières, fumées, gaz ou vapeurs présents d l environnement du travail. Les facteurs professionnels pourraient être responsables d'un cas d'asthme sur dix chez l'adulte d les pays industrialisés [6], voire davantage selon des publications récentes. L'asthme professionnel affecte des sujets jeunes et actifs. Certaines professions sont très exposées à des agents irritants responsables d asthme parfois sévère (cf. tableau ci contre). Lorsqu un malade est atteint d un asthme d origine professionnel, il peut demander réparation au titre de la maladie professionnelle. En 2009, 2 maladies professionnelles ont été reconnues en Poitou-Charentes pour le régime général et 11 pour le régime agricole. Cependant, ces reconnaissances n incluent pas les artis pourtant particulièrement exposés à des facteurs professionnels induisant de l asthme. En 2011, d l unité régionale de consultation de pathologies professionnelles et environnementales (UCPPE), seulement 3 cas d asthme ont été comptabilisés [8]. Les agents et les professions ou secteurs d activité à risque Agent Profession ou secteur d activité Isocyanates (polyuréthanes) Peintre, industrie de l isolation et des produits plastiques Bois variés Menuisier, ébéniste, secteur de la construction Colorants Textiles, coiffeur Anhydrides, amines Industrie plastique, coiffeurs Persulphate Industrie alimentaire, conserverie, cuisinier Chlore et ammoniac Nettoyage Formaldéhyde, glutaraldéhyde Personnel hospitalier, métiers de la santé, laboratoire tanneur et industrie des cosmétiques Médicaments Industrie pharmaceutique, personnel hospitalier Métaux Soudeur, industrie métallurgique Latex Professionnel de la santé Farine et céréales Boulanger, pâtissier Animaux Professions liées aux animaux Sources : Anaes, Afssaps [5], [7] Au niveau national, les données issues de ces consultations de pathologies professionnelles et environnementales dénombrent personnes pour un diagnostic d asthme en lien avec le travail de 2001 à Les métiers où le nombre de cas est élevé sont : les artis et ouvriers de type artisanal, (surtout chez les hommes), les personnels des services et vendeurs (prédominance des femmes), les ouvriers et employés non qualifiés (femmes) et les conducteurs d installations et de machines (hommes). Sur ces 9 années d observation, une diminution des cas d asthme en lien avec le travail est constatée. Cette baisse concerne essentiellement les expositions aux allergènes tels que la farine, le bois, les isocyanates. Une diminution de l exposition au latex et aux aldéhydes a été mise en évidence d le secteur de la santé, témoignant d une modification des pratiques professionnelles. Ce rapport montre également l absence de modifications pour certains secteurs d activité comme la coiffure. [9] 3

4 BOS Asthme - ORS Poitou-Charentes - Mai 2012 II - Le dépistage de l asthme Les symptômes Le symptôme le plus connu est le sifflement expiratoire, qui témoigne d une difficulté à respirer. D autres signes cliniques peuvent également s y associer : une toux survenant parfois par quinte pendant la nuit ; un essoufflement (dyspnée) et une oppression thoracique. Ces symptômes sont caractérisés par leur prédominance nocturne, leur caractère récidivant, l existence d un facteur déclenchant possible (allergène, irritant, exercice, froid, médicaments, infections des voies aériennes), leur variabilité d le temps et leur réversibilité sous broncho-dilatateur [5]. Le dépistage Chez un individu, un interrogatoire clinique va permettre l identification des facteurs de risque et des facteurs déclenchants (extérieurs à l individu) susceptibles de provoquer cet asthme. Les facteurs de risque Facteurs génétiques : l origine en partie génétique de l asthme ne fait aujourd hui plus de doute. Avoir un parent asthmatique augmente le risque que l enfant le soit également. Mais aucun gène n a été identifié. Le tabac est un irritant bronchique majeur. Le tabagisme chez la mère durant la grossesse et le tabagisme passif augmente le risque d asthme chez l enfant. Alimentation et obésité : Il n y a, a priori, plus de doute sur la réalité des liens entre obésité et asthme. Des études récentes montrent que la fréquence de l asthme est supérieure chez les obèses que chez les sujets à poids normal. L obésité s accompagne souvent d un essoufflement à l effort. On sait aussi que l obésité favorise le reflux gastro-oesophagien, ou le syndrome d apnées du sommeil. Le contrôle de l asthme serait également plus difficile chez l obèse. D après l étude de l Irdes [1], les catégories sociales les plus défavorisées souffrent davantage d asthme et sont plus souvent insuffisamment contrôlées. Les facteurs déclenchants L environnement domestique : le tabac, les allergènes : les acariens, les poils ou plumes d animaux, les moisissures, le latex, certains aliments (arachide, œufs ) et des polluants de l air intérieur (fumée de cheminée, aérosols, ) L environnement extérieur : la pollution atmosphérique, le changement climatique et les allergènes atmosphériques (pollens, ambroisie). Dépistage de l asthme du nourrisson de moins de 36 mois [10] L asthme du nourrisson de moins de 3 est essentiellement clinique. Il n existe pas d outil de diagnostique spécifique en routine : il est évoqué sur l anamnèse, l étude du carnet de santé, l examen clinique et une radiographie de thorax normale en période intercritique. Sont en faveur du diagnostic d asthme la présence des signes suivants : Répétition d épisodes de toux et de sifflements (>=3), souvent favorisés par les infections virales, les irritants en particulier le tabagisme passif, l exercice ou les émotions. La prédominance nocturne des symptômes La normalité de l examen clinique entre les crises, et l absence de retentissement sur la courbe staturo-pondérale. La présence de signes d atopie personnels (eczéma atopique, rhinite allergique, allergie alimentaire) et familiaux (asthme, rhinite allergiques et eczéma atopique chez les parents et/ ou d la fratrie) La radiographie du thorax de face est indispensable d la démarche diagnostique. Elle permet d éliminer des diagnostics différentiels importants tels que les malformations et l inhalation de corps étranger. L efficacité d un traitement antiasthmatique d épreuve renforce le diagnostic. L ambroisie est une plante sauvage qui nuit à la santé. Le risque d allergie lié au pollen de l ambroisie n apparaît que d le courant du mois d août lorsque les fleurs libèrent du pollen. D certaines régions, cette plante est très répandue (Rhône Alpes) et se développe progressivement en Poitou-Charentes. Un site internet régional a été mis en place pour diffuser de l informa- tion sur cette plante : Le débitmètre de pointe (ou «peak flow») Cet appareil permet de mesurer le débit expiratoire de pointe (DEP) d une personne et de le comparer au DEP théorique. Il peut mettre en évidence une gêne respiratoire. Des mesures régulières permettent d évaluer l importance du rétrécissement bronchique. III - Le diagnostic de l asthme Lors du diagnostic de l asthme, un bilan de santé est réalisé, afin d évaluer la sévérité de la maladie et d en rechercher la cause ainsi que d éventuelles complications. Les stades de sévérité et le contrôle de l asthme Le consensus international GINA 2006 classe les asthmatiques selon quatre stades de gravité à partir des critères cliniques : stade intermittent (pour environ la moitié des asthmatiques), stade persistant léger (30 %), stade persistant modéré (10 %) et stade persistant sévère (10 %). En 2009, ce même consensus suggère de compléter cette classification par une évaluation périodique du contrôle de l asthme, jugée plus pertinente car tenant compte de la stratégie thérapeutique régulièrement révisée. Niveaux de contrôle de l asthme selon le GINA 2006 Nombre et fréquence d apparition des critères Contrôlé toutes Partiellement contrôlé 1 ou 2 critères sur une semaine Symptômes diurnes Aucun ou pas + 2 f/s > 2 fois/semaine Limitation des activités Aucune Toute limitation Non contrôlé Au moins 3 critères sur une semaine Symptômes nocturnes Aucun Tout symptôme nocturne Besoin trait. de secours Aucun ou pas + 2 f/s > 2 fois/semaine Fonction pulmonaire Normale Exacerbation (crise) Aucune Une ou plusieurs fois/an Source : IRDES [1] Diminution < 80 % Une par semaine Asthme et Allergies Tous les allergènes peuvent provoquer des crises d asthme : acariens, pollens, latex, moisissures, médicaments. L atopie est l aptitude à présenter un certain nombre de manifestations cliniques au contact d allergènes. Selon l IRDES [1], les asthmatiques sont plus nombreux à déclarer une rhinite allergique que les non asthmatiques (plus d un quart contre 5 % ) ou un eczéma (10 % contre 5 %), soulignant un contexte fréquent d atopie. 4

5 IV - La prise en charge de l asthme Densité de médecins généralistes (2010) et répartition géographique des d oto rhino laryngologues (ORL), pédiatres et pneumologues (2012) Les professionnels de santé consultés Le premier professionnel de santé à consulter est le médecin généraliste ou le pédiatre pour les enfants. En 2010, médecins généralistes exercent d le secteur libéral. Leur répartition sur le territoire est très inégale puisqu un quart des cantons bénéficie de moins de 77 généralistes pour habitants quand le quart le mieux loti bénéficie de plus de 116 médecins pour habitants. Les agglomérations sont généralement mieux dotées que les territoires ruraux. Globalement, les départements de la Vienne et de la Charente-Maritime ont des densités supérieures aux deux autres départements. En 2012, 126 pédiatres sont répartis principalement d les centres urbains de la région avec une densité moins élevée qu au niveau national (1,2 pédiatres pour enfants contre 2 en France). Densité de généralistes (pour hab.) Source : ARS (Cosa), Insee 2007 Effectif de pédiatres Effectif ORL Effectif de pneumologues D autres professionnels peuvent également intervenir : kinésithérapeutes, oto-rhino-laryngologues (ORL). Ces derniers sont au nombre de 62 et répartis d les centres urbaines du Poitou-Charentes. En cas de suspicion d asthme, le patient pourra être orienté vers un pneumologue ou pneumo-pédiatre afin de mettre en place un suivi spécialisé adapté. En Poitou-Charentes, 67 pneumologues sont recensés, en secteur libéral ou hospitalier, avec une densité inférieure au niveau national (3 contre 4,1 en France pour hab.) Une fois le diagnostic posé, une consultation chez un allergologue pourra être indiquée afin d identifier s il s associe à un terrain allergique. Les écoles de l asthme (cf. partie ressource p 7) permettent d informer et d éduquer le patient. Le suivi thérapeutique 1) Débitmètre de pointe» (ou peak-flow) : Le patient peut se le procurer en pharmacie et permet une autoévaluation du souffle afin de dépister la survenue des crises et de les traiter plus rapidement. Une mesure à domicile du souffle avec un appareil d utilisation simple. 2) Les examens complémentaires Les explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) : le souffle est mesuré à l aide d un débitmètre (débits expiratoires, volumes pulmonaires). Ces examens permettent d'apprécier la sévérité de l'asthme, l'efficacité des traitements préalablement prescrits et l'amélioration des chiffres obtenus après la prise de bronchodilatateurs. La radiographie thoracique permet de vérifier que l asthme n est pas associé à une autre maladie pulmonaire. Le bilan allergologique : l identification d allergènes est recherchée afin d éviter les crises. D certains cas, une désensibilisation pourra être tentée. L éducation thérapeutique Elle s inscrit d le parcours de soins du patient et a pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son observance aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie. Elle n est pas obligatoire et ne peut conditionner le taux de remboursement des actes et des médicaments afférents à l asthme. Les programmes d éducation thérapeutique du patient peuvent se réaliser suite à un séjour hospitalier ou sous forme de consultations. Les techniques d inhalation Ces techniques sont à adapter à chaque patient, à son âge et à sa capacité à prendre le traitement à inhaler, sous forme de poudres, de spray ou de nébulisateurs. Par exemple, la chambre d inhalation qui est un réservoir permet d inhaler plus facilement le produit s effectuer la synchronisation «mains/poumons» que les jeunes enfants et les bébés ne peuvent pas pratiquer. 5

6 Les médicaments anti-asthmatiques Il s agit essentiellement de traitements pris par voie inhalée, comportant un traitement par bronchodilatateur utilisé pour les symptômes et, si nécessaire, un traitement de fond anti-inflammatoire (corticoïdes inhalés) afin d éviter les crises et de maintenir une fonction respiratoire normale. L analyse suivante provient des données de remboursement des médicaments des trois principaux régimes d assurance maladie (CANAMTS, MSA et RSI) en 2011 en Poitou-Charentes. En 2011, 3,2 % de la population régionale affiliée au régime général, agricole et des indépendants (soit personnes) âgée de moins de 45 se sont fait délivrer des médicaments à visée antiasthmatique au moins trois fois d l année. Cette population correspond à des asthmatiques persistants représentant 50 % des asthmatiques. Ce taux diffère selon l âge et le sexe. Avant 10, ce taux est de l ordre de 5 %, puis il se stabilise autour de 3 %. Le recours régulier à ces médicaments est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes avant 20, mais, à l âge adulte, l inverse est observé. Cette prévalence estimée est plus élevée en Deux-Sèvres (3,5 %), et ce, pour les hommes comme pour les femmes. Près des deux tiers de ces personnes ont recours à un médicament qui associe les béta2stimulants et les corticoïdes, 27 % à un antileucotriène et 26 % à des corticoïdes inhalés. Ces prescriptions correspondent à des traitements de fond pour l asthme. Les professionnels de santé recommandent à chaque patient asthmatique de disposer d un béta2agonistes de courte durée d action inhalé en cas de crise. Or, ce traitement est détenu par 43 % des asthmatiques persistants. D une étude de l assurance maladie [2], cette proportion est estimée à 76 % d l ensemble de la population d asthmatique. Il semblerait alors que le recours au traitement de crise soit moins important pour ceux qui ont un asthme contrôlé, et donc un traitement de fond adapté. Population âgée de moins de 45 consommant régulièrement au moins un médicament à visée antiasthmatique (au moins 3 délivrances d l année) en 2011 Hommes Femmes Ensemble Effectif Prévalence Effectif Prévalence Effectif Prévalence 0 à ,0 % ,5 % ,8 % 5 à ,7 % ,7 % ,8 % 10 à ,6 % ,8 % ,2 % 20 à ,9 % ,5 % ,2 % 30 à ,3 % ,8 % ,6 % 40 à ,4 % ,4 % ,9 % Ensemble ,4 % ,1 % ,2 % Sources : ARS (Cosa), MSA, RSI Exploitation ORS Poitou Charentes Modalités de prise en charge médicamenteuse des asthmatiques persis tants (1) âgés de moins de 45 pour asthme en 2011 Taux de patients Bêta2gonistes à courte durée d'action inhalés (B2CDA) 43,1 % Corticoïdes inhalés 25,7 % Bêta2gonistes à longue durée d'action inhalés (B2LDA) 11,2 % Antileucotriènes 26,5 % Association bêta2stimulants et corticoïdes 60,4 % Sources : ARS (Cosa), MSA, RSI Exploitation ORS Poitou Charentes Note : la somme est supérieure à 100 % car un même malade consomme habituellement, au cours de l année plusieurs classes de médicaments (1) au moins 3 délivrances de médicaments antiasthmatiques d l année Pourquoi se limiter qu au moins de 45? :Chez l adulte, c est le diagnostic différentiel entre l asthme et la broncho-pneumopathie obstructive (BPCO) qui peut poser problème, la fréquence de la BPCO augmentant avec l âge. Sur la tranche d âge 5-44, il est raisonnable d estimer à plus de 90 % la part de patients traités pour asthme d la population consommant régulièrement des médicaments antiasthmatiques. [2] V - Qualité de vie des personnes asthmatiques L asthme à l école L asthme est l une des principales causes d absentéisme à l école avec un retentissement sur la scolarité à court et long terme. Pour certaines maladies chroniques comme l asthme, il est possible d établir un Projet d accueil individualisé (PAI) mettant en relation le médecin traitant et le personnel de santé scolaire. Le PAI permet par exemple d avoir accès à son traitement en cas de crise à l école particulièrement pendant le sport. Des moyens peuvent être mis en place afin de limiter les crises (aération des classes, éviter les animaux domestiques en classe ). Sur l année , l Inspection académique de la Vienne a mis en place projets d accueil individualisé. 46 % ces PAI sont liés à l asthme et aux allergies (respectivement 25 % et 21 %). Répartition des PAI Asthme et Allergies en Poitou Charentes en PAI Asthme PAI Allergies Ecole maternelle Ecole élémentaire Collège Lycée professionnel Lycée 7 33 Total Source : Inspection académique Vienne Exploitation ORS Poitou-Charentes Asthme, activités physiques et sexualité Tout asthmatique peut faire du sport. En effet, l activité physique améliore la tolérance à l effort et permet de mieux gérer son asthme d la vie de tous les jours. L échauffement est primordial. L activité physique doit être progressive et le traitement préventif en cas d asthme d effort doit être pris selon les recommandations du médecin. Il faut apprendre à bien respirer et à bien s hydrater (boire avant et après l exercice). Hormis la plongée sous-marine avec bouteilles, aucun sport n est contre-indiqué quand l asthme est bien contrôlé. L asthme est d ailleurs compatible avec la pratique du sport de haut niveau. Il existe d ailleurs plusieurs athlètes asthmatiques tel Mark Spitz (9 médailles d or aux JO de 1968 et 1972), Jackie Joyner-Kersee (3 médailles d or aux JO, 1 d argent et 1 de bronze, record du monde), Bill Koch (coupe du Monde de ski de randonnée) et Dawn Frase (triple championne olympique de natation). Une crise d asthme peut apparaître lors de rapports sexuels, ce qui peut perturber la relation de couple. Asthme et vie quotidienne Le bon contrôle de l asthme permet une qualité de vie jugée «normale». Cependant, selon l enquête décennale de l Insee [11], les personnes asthmatiques (stade sévère) déclarent que cette affection a des retentissements sur leur vie quotidienne, particulièrement d les fonctions de locomotion (marcher 500 m, porter un poids) mais également d des fonctions nécessitant de la souplesse ou de la manipulation. Ces limitations s accompagnent de restrictions d certaines activités du quotidien (tâches domestiques, tâches personnelles comme s habiller). 6

7 L asthme et stress : Le stress favoriserait l aggravation des symptômes d une crise d asthme. Celle-ci se traduit le plus souvent par une sensation d étouffement voire d asphyxie génératrice d une anxiété majeure. Une meilleure connaissance de soi, de la maladie et un contrôle plus efficace de ses émotions face au stress peuvent être des moyens efficaces complémentaires du traitement médicamenteux. Asthme et grossesse : L asthme doit être bien contrôlé tout au long de la grossesse et les traitements de fond doivent être poursuivis. Asthme au travail : Il faut distinguer deux cas, où l accompagnement du médecin généraliste et du médecin du travail est essentiel : - les crises d asthme sont déclenchées ou aggravées sur le lieu de travail : on parle alors d asthme professionnel. Il est donc impératif, quelle que soit la sévérité de la maladie, de proposer une éviction du risque et un traitement adapté. Au niveau professionnel, le salarié peut être reconnu inapte à son poste et peut être, soit reclassé à un autre poste au sein de son entreprise, soit licencié si le reclassement est impossible. Selon les cas, le salarié a la possibilité de constituer un dossier auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) pour être reconnu travailleur handicapé et réaliser un bilan de compétences afin de s orienter vers une autre profession. Le salarié peut également prétendre à une réparation au titre de la maladie professionnelle. En cas de séquelles, l attribution d un taux d incapacité permanente partielle (IPP) permettra au salarié de percevoir un capital ou une rente. - l asthme en lui-même, du fait de sa sévérité propre, de la déficience générée par la maladie elle-même, des effets secondaires des traitements ou de la difficulté à contrôler les symptômes, peut être responsable d un handicap majeur pour le travailleur. A ce propos, l enquête décennale de l INSEE a révélé que les asthmatiques déclarent plus souvent avoir dû interrompre leur activité professionnelle ou être en inactivité pour raison de santé [11]. VI - Ressources et actions existantes au niveau national et/ou régional Ressources régionales Localisation des ressources existantes pour l asthme et les allergies en Poitou Charentes La Rochelle Les centres d éducation thérapeutique ou les écoles de asthme Sept centres sont installés d la région en milieu hospitalier composés d une équipe pluridisciplinaire formée à l éducation thérapeutique (infirmière, kinésithérapeute, secrétaire, médecin, psychologue). L objectif est la prise en charge de l asthme de l enfant et de l adulte. L éducation des patients proposée est réellement considérée aujourd hui comme faisant partie intégrante du traitement car elle a largement prouvé son efficacité. En effet, il existe de nombreuses études d le monde qui ont montré que les personnes asthmatiques ayant bénéficié de l éducation s en sortent beaucoup mieux : leur asthme est mieux contrôlé, elles ont moins de crises, moins de gênes respiratoires la nuit, sont moins souvent hospitalisées et ont moins d absences à l école ou au travail. Rochefort Saintes Niort Cognac Poitiers Angoulême St-Michel Centre régional d allergologie (CHU) UCPPE Source : ARS Poitou Charentes Réalisation ORS Poitou Charentes Comités départementaux lutte contre mal. respiratoires Ecoles de l asthme/centres d éducation thérapeutique Services exploration fonctionnelle et physiologie respiratoire Le centre d éducation thérapeutique du CHU de Poitiers a proposé en 2011, 444 séances à 231 patients asthmatiques. Service d exploration fonctionnelle et physiologique respiratoire Il en existe un d chaque hôpital pour les adultes. Pour les enfants (3 à 7 ), seul le CHU de Poitiers les prend en charge. Le centre régional d allergologie Basé au CHU de Poitiers, il a pour mission la prise en charge des pathologies allergiques de l adulte et de l enfant. Quelle que soit la manifestation allergique, les patients et les professionnels peuvent obtenir un rendez-vous par simple appel téléphonique à un numéro unique L Unité de consultation de pathologies professionnelles et environnementales (UCPPE) Cette unité est basée au CHU de Poitiers et est dirigée par le Dr BenBrik. Créée en octobre 2006, son champ d action est régional. C est la seule structure médicale régionale dédiée aux affections d origine professionnelles et environnementales. En 2010, une consultation de santé mentale a vu le jour au sein même de l UCPPE et une collaboration avec un allergologue va être mise en place en Contact : L hôpital de jour pédiatrique du CHU de Poitiers Il se situe à proximité du plateau de consultations et tests allergologiques de l enfant. Son activité comprend principalement les réintroductions alimentaires et médicamenteuses. Ces tests sont toujours à risque, ce qui nécessite aussi la proximité de la réanimation pédiatrique. Le comité national et les comités départementaux contre les maladies respiratoires Trois comités sont présents en Poitou-Charentes (Charente, Charente- Maritime et Deux-Sèvres) ainsi qu un comité national. La mission principale est la prévention des maladies respiratoires (BPCO, asthme...). Différentes actions sont proposées : participation à la journée mondiale de l asthme, de la tuberculose, journée mondiale s tabac. : http// 7

8 Ressources nationales Société de pneumologie de la langue française (SPLF). Son but est d étudier les maladies respiratoires et d apporter sa contribution en liaison avec les organismes intéressés : Réseaux Asthme. De nombreuses structures permettant de délivrer des informations pour les asthmatiques existent sous la forme de réseaux (ex : Réseau Asthme 44 basé à Nantes). Programme d accompagnement des patients asthmatiques Face à cet enjeu majeur de santé publique, l Assurance maladie a développé un programme pour améliorer le contrôle de l asthme d le cadre de la loi de Santé Publique du 9 août 2004 et du plan national pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies chroniques. L objectif est de conforter le rôle du pharmacien d l accompagnement des malades asthmatiques, notamment pour la prise des traitements médicamenteux, préventif et de la crise : Association Asthme et Allergies Le site de référence sur l asthme et les allergies, certifié en partenariat avec l HAS : Les journées francophones «Asthme Allergie et Education» sont organisées par l Association Asthme et Allergie. Différentes sessions et ateliers sont proposées à cette occasion. Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) Le réseau a pour objet principal l étude du contenu de l air en particules biologiques pouvant avoir une incidence sur le risque allergique pour la population. C est à dire l étude du contenu de l air en pollens et en moisissures ainsi que du recueil des données cliniques associées. Références bibliographiques [1] Afrite A., Allonier C., Com-Ruelle L., Le Guen N. L asthme en France en IRDES. N Janvier p. [2] Cuerq A. et al. Remboursement de médicaments antiasthmatiques : une approche de la prévalence et du contrôle de l asthme. CNAMTS. Points de repère N 24. Décembre p. [3] Fnors. Santé et environnement d les régions de France. Collection «Les études du réseau des ORS». Septembre p. [4] Postel-Vinay N., Taillé C. Le souffle retrouvé - Brève histoire de la corticothérapie d l asthme. Info respiration n 100. Décembre p [5] Anaes, Afssaps. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes et adolescents. Septembre p. [6] Blanc P.D., Torén K. How much adult asthma can be attributed to occupational factors? Am. J. Med N 107. p [7] Malo J.L. L asthme au travail et l asthme professionnel. Le médecin du Québec, volume 44, N 3. Mars p [8] Ben-Brick E. Rapport d activité de l unité de consultation de pathologies professionnelles et environnementales (UCPPE). CHU Poitiers p. [9] Rnv3p, Anses. Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles. Rapport scientifique. Septembre p. [10] HAS. Asthme de l enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en dehors des épisodes aigus. Mars p. [11] InVS. Asthme : prévalence et impact sur la vie quotidienne. Analyse des données de l enquête décennale santé 2003 de l Insee. Rapport p. [12] Asthme professionnel. Info respiration n 60. Mars p. [13] Conseil national de l Ordre des médecins. Atlas de la démographie médicale en France. Situation au 1er janvier p. Surveillance épidémiologique de l asthme en France (Institut de veille sanitaire) La surveillance épidémiologique de l'asthme en France s'appuie sur un réseau de partenaires qui participent à la définition des indicateurs de surveillance, à la réalisation d enquêtes, à l analyse et à l interprétation des données. La surveillance épidémiologique de l asthme repose sur les axes suivants : prévalence, mortalité, hospitalisations, urgences, asthme et travail. chroniques-et-traumatismes/asthme/surveillance-epidemiologique- de-l-asthme-en-france L Observatoire national des asthmes professionnels (Onap) En 2002, une collaboration entre l Institut de veille sanitaire et le réseau des consultations de pathologies professionnelles a été formalisée. Une étude pilote destinée à examiner la possibilité d utiliser les données de l Observatoire national des asthmes professionnels (ONAP) pour obtenir des indicateurs épidémiologiques de surveillance portant sur l asthme professionnel. Les pl nationaux Plan asthme : Cinq objectifs ont été retenus d ce plan : - Développer l information sur l asthme - Améliorer la qualité des soins - Développer l éducation thérapeutique - Mieux prendre en charge et prévenir l asthme professionnel - Mettre en place une surveillance et développer la veille sur l asthme et ses facteurs de risque 2 ème Plan national santé-environnement (PNSE2) Outil central de la politique de lutte contre les pathologies dues à l environnement, ce deuxième PNSE s intéresse à des thèmes tels que : - Le plan particules - La qualité de l air - La réduction des substances toxiques et des produits chimiques... (liste non exhaustive). Ce travail a été financé par l Agence régionale de la santé Poitou-Charentes d le cadre de la convention d objectifs et de moyens (COM ). Plaquette téléchargeable sur les sites ORS et ESPRIT : 8

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