1945 : libération des camps et découverte de l'univers concentrationnaire ; crime contre l'humanité et génocide

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1 Fichiers ressources Biographies et évènements nationaux 1945, la libération des camps 1945 : libération des camps et découverte de l'univers concentrationnaire ; crime contre l'humanité et génocide NOTRE XXème SIECLE EST CELUI DE LA PEUR LES PERFECTIONNEMENTS DE LA SCIENCE MENACENT LA TERRE ENTIERE DE DESTRUCTION LA PLUPART DES HOMMES SONT PRIVES D'AVENIR AUJOURD'HUI PERSONNE NE PARLE PLUS (SAUF CEUX QUE SE REPETENT), PARCE QUE LE MONDE NOUS PARAIT MENER PAR DES FORCES AVEUGLES ET SOURDES QUI N'ENTENDRONT PAS LES CRIS D'AVERTISSEMENT, NI LES CONSEILS, NI LES SUPPLICATIONS NOUS AVONS VU MENTIR, AVILIR, TUER, DEPORTER, TORTURER, ET A CHAQUE FOIS IL N'ETAIT PAS POSSIBLE DE PERSUADER CEUX QUI LE FAISAIENT, PARCE QU'ILS ETAIENT SURS D'EUX ET PARCE QU'ON NE PERSUADE PAS UNE ABSTRACTION, C'EST A DIRE LE REPRESENTANT D'UNE IDEOLOGIE UN HOMME QU'ON NE PEUT PAS PERSUADER EST UN HOMME QUI FAIT PEUR (Albert Camus, extraits de combat, novembre 1946) Les notions de crime contre l'humanité et de génocide sont définies après Elles sont une conséquence directe de la découverte des camps de concentration en Non pas que les massacres de groupes humains, ni mêmes les camps de concentration soient des nouveauté. Cependant l'ampleur de l'entreprise nazi et des crimes de guerre impose une prise de conscience par les alliés et par l'onu naissante. En effet, l'univers concentrationnaire et l'extermination des peuples est une réalité ancienne. Alexandre le grand ( ) laissa ses troupes massacrer la population masculine de Gaza tandis que les femmes et les enfants furent vendus comme esclave. Dans la Bible, les prises de Jéricho et d'ay par Josué furent marquées par le massacre des populations et les destructions des villes. Que dire encore des massacres de la colonisation, de la destruction des indiens d'amérique et des millions de personnes victimes de l'esclavage. Plus proche de nous, le massacre organisé des Ukrainiens par Staline entre 1932 et 1933, mais également les massacres contemporains dans les Balkans ou au Rwanda. L'extermination nazie ne constitue que le record absolu de l'abomination. Le sujet interpelle les candidats sur la nécessité d'une prise de conscience universelle sur des notions juridiques fondamentales. Il suppose une réflexion sur l'univers concentrationnaire nazi en tant que tel, mais également sur les notions de crime contre l'humanité et de génocide. Ces termes sont désormais utilisés rétrospectivement comme, par exemple, l'utilisation du terme génocide arménien alors que le mot n'existait pas à l'époque. Cette utilisation des termes de crime contre l'humanité et de génocide conditionnent toute approche des massacres anciens et contemporains. C'est aussi l'obligation d'une remise en cause des valeurs de la société occidentale, même si elle ne fut pas la seule à avoir perpétrer ce genre d'horreur. Elle nécessite une réflexion sur tous les crimes. En effet, si l'on veut être entendu, compris et que le passé serve de leçon, il ne peut y avoir de silence sur les autres crimes. Qu'ils s'agissent du Code noir de 1685, des crimes de la colonisation, des massacres staliniens ou des conséquences tragiques des conflits dans les Balkans, en Palestine et ailleurs. Il faut reconnaître tous les crimes et juger tous les criminels. Sinon le message se heurtera à l'arrogance des accusés au TPI et aux sarcasmes de ceux qui refusèrent la minute de silence aux victimes du 11 septembre Ni Barbie, ni Papon ne se considéraient criminels comme la plupart des dirigeants serbes des années Si l'on prend le cas particulier de la France, on n' a pas appliqué les conclusions de Nuremberg au procès de Pétain et des grands collaborateurs de Vichy. Les hauts fonctionnaires n'ont eu que des sanctions disciplinaires. Il a fallu attendre 1995 pour que la France reconnaisse la participation de Vichy au génocide des Juifs. Enfin la première plainte sera déposée en Le libellé de la question se présente donc comme un sujet d'actualité et de civisme. Il a une place dans les programmes d'ecjs. Crime contre l'humanité Article 6 du statut du tribunal de NUREMBERG ( "Charte de Londres, 8 août 1945, résolution de l'onu du 13 février 1946)) il faut entendre : l'assassinat, l'extermination (génocide), la réduction en esclavage, la déportation et tous autres actes inhumains commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre (il s'agit donc de la définition d'un crime qui n'existait pas avant cette définition, d'une définition rétroactive), les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, que ces actes ou persécutions aient constitués ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, la participation à l'élaboration ou à l'exécution d'un plan concerté ou d'un complot pour commettre l'un quelconque des crimes ci-dessus définis.

2 Le Tribunal de Nuremberg n'était compétent que pour juger les criminels des "pays européens de l'axe", soit l'allemagne et ses alliés, c'est à dire les vaincus de la guerre. C'est donc le principe "vae victis" qui est applicable, ce qui permet d'écarter tout crime qui aurait pu être commis par les vainqueurs, et notamment les soviétiques (viols systématiques des allemandes en 1945), ou même les britanniques (bombardements systématiques des villes allemandes, et éventuellement françaises - Le Havre, Saint-Malo...)". La Chambre criminelle de la Cour de cassation dans son arrêt du 20 décembre 1985 "Constituent des crimes imprescriptibles contre l'humanité les actes inhumains et les persécutions qui, au nom d'un Etat pratiquant une politique d'hégémonie idéologique, ont été commis de façon systématique, non seulement contre les personnes en raison de leur appartenance à une collectivité raciale ou religieuse, mais aussi contre les adversaires de cette politique, quelle que soit la forme de leur opposition." Il faut être prudent car le travail de l'historien n'est pas celui du juriste. L'historien n'est pas un procureur car il est difficile de prouver la planification d'un crime tant l'histoire est faite de circonstances, d'incertitudes et de hasard. L'historien de métier est un expert au même titre qu'un médecin, un psychiatre ou autre spécialiste. Toutefois dans le cas spécifique de la SHOAH, on peut affirmer que c'est un acte revendiqué. On fait généralement appel à un historien dans le cadre d'un crime contre l'humanité car les plaintes sont souvent déposées longtemps après le crime. La genèse de la notion de crime contre l'humanité, quelques dates La convention de Saint-Pétersbourg du 11 décembre 1868 affirme que l'emploi des armes qui aggravent inutilement les souffrances des hommes mis hors de combat, serait contraire aux lois de l'humanité. La convention de La Haye du 18 octobre 1907 : "les populations et les belligérants restent sous la sauvegarde et sous l'empire des principes du droit des gens, tel qu'ils résultent des usages établis entre nations civilisés, des lois de l'humanité et des exigences de la conscience publique" Traité de Sèvre du 10 août 1920 qui exige que la Turquie livre les auteurs du massacre des Arméniens (aucun effet) Déclaration de Moscou du 30 octobre 1943 qui proclame que le châtiment des coupables est un but de guerre. 8 août 1945 mise en place du Tribunal militaire Internationale de Nuremberg 19 janvier 1946 mise en place du Tribunal militaire Internationale pour l'extrême-orient 11 décembre 1946 confirmation des principes du droit international de Nuremberg 9 décembre 1948 convention pour la prévention et la répression du crime de Génocide 20 novembre 1968 convention sur l'imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. 30 novembre 1973, l'apartheid est un crime contre l'humanité 3 décembre 1973, résolution posant les principes d'une coopération internationale pour le dépistage, l'arrestation, l'extradition et le châtiment des auteurs de crimes de guerre et contre l'humanité. 18 décembre 1992, résolution qualifiant de crimes " de l'ordre du crime contre l'humanité " les enlèvements de personnes suivies de leur disparition. Résolution du 25 mai 1993, création du Tribunal pénal international de La Haye. Génocide Inventé par le professeur américain d'origine polonaise Raphael Lemkin en 1943, le concept de génocide (1) étend à des groupes entiers d'humains l'homicide d'un individu isolé. Aussi ancien que l'humanité, ce crime n'a été défini qu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, postérieurement au génocide des Arméniens et des Juifs, mais en référence à ce dernier. Il définit une catégorie criminelle cernée juridiquement et concerne la mise en exécution d'un programme d'extermination d'un groupe humain par un Etat souverain. La notion de génocide est employée pour la première fois le 18 octobre 1945 dans un document de portée internationale, l'acte d'accusation contre les grands criminels de guerre allemands traduits devant le tribunal de Nuremberg. Il stipule que les inculpés "... se livrèrent au génocide délibéré et systématique, c'est-à-dire à l'extermination de groupes raciaux et nationaux parmi la population civile de certains territoires occupés, afin de détruire des races ou classes déterminées de populations, et de groupes nationaux, raciaux ou religieux...". ( La libération des camps Pour beaucoup de déportés, la libération constitue une dernière épreuve. "les choses sont claires. Ce que je pressentais arrive. C'est presque un soulagement. Enfin, on va en finir avec cette apparence de vie libre que nous avons vécue depuis une semaine tout en sachant que tout n'était que faux-semblant. Sept jours dans l'illusion d'exister. Les nazis ne pouvaient laisser Auschwitz intact derrière eux. La seule question qui se pose est : " après notre exécution, liquideront-ils le camp aux explosifs ou au lance-flammes? Les moribonds seront-ils achevés à la grenade ou par le feu? " [Joseph Bialot, C'est en hiver que les jours rallongent, SEUIL]. Les détenus savaient que les rares personnes libérées se taisaient de peur de voir les pires châtiments s'abattrent sur leur famille. Enfin les Nazis tentèrent de faire disparaître les preuves de leurs crimes. Nombre de crématoires sont détruits et progressivement s'affirme la volonté de déplacer et de tuer tous les survivants. La revue l'impossible oubli cite un ordre du 24 avril 1945 transmis à Dachau : " il ne peut être question de reddition, pas un prisonnier ne doit tomber vivant entre les mains de l'ennemi ". Les évacuations commencent à partir de juillet Elles constituent de véritables marches de la mort. Les nazis

3 crurent jusqu'au bout pouvoir gagner la guerre. Une croyance dans le génie du Führer et d'un soi-disant armement secret, voir un renversement des alliances. Ils leur fallaient conserver les esclaves pour poursuivre la guerre. Ainsi des dizaines de milliers d'hommes et de femmes parcoururent des centaines de kilomètres, le ventre vide et les pieds nus. Les SS les encadraient et abattaient ceux qui tombaient. On peut proposer une petite chronologie de ces évènements. 01 septembre 1944 : évacuation de Natzweiler-Struthof sur Dachau 26 novembre 1944 : Himmler donne l'ordre d'effacer les traces des centres d'extermination. 20 janvier 1945 : les SS décident de la destruction des preuves et l'élimination des témoins ; aucun détenu ne doit tomber aux mains de l'ennemi. 25 janvier 1945 : Stutthof (Pologne) 27 janvier 1945 : Auschwitz-Birkenau-Monowitz 28 février 1945 : Gross-Rosen 11 avril 1945 : Buchenwald et Dora 15 avril 1945 : Bergen-Belsen 22 avril 1945 :Oranienburg-Sachsenhausen 23 avril 1945 : Flossenbürg 04 avril 1945 : Neuengamme 29 avril 1945 : Dachau 30 avril 1945 : Ravensbrück 05 mai 1945 : Mauthausen 08 mai 1945 : Thiéresienstadt Le système concentrationnaire nazi Le système nazi peut se comprendre comme une religion de la mort qui dispose de son organisation. Des croisés, c'est à dire les SS (Schutzstaffeln), des inquisiteurs, la Gestapo (Geheime Staats Polizei) et la SD (Sicherheitsdrenst) et un grand prêtre Himmler. On compte également une pléiade d'exécuteurs des basses œuvres policiers, miliciens, supplétifs étrangers et droits communs. Le système s'est installé sur tous les territoires occupés par le Reich et a trouvé des " fidèles " dans pratiquement toutes les populations. Cependant, il est nécessaire de distinguer des camps de concentration (dit de "morts lentes") et des camps d'extermination dont la fonction est de faire de disparaître des catégories de population jugée indésirable ou nuisible dont les juifs. C'est le drame de la Solution finale surnommée la SHOAH. Il est possible de voir quelques extraits du film de Lanzmann, en théorie tous les enseignants d'histoire-géographie dispose d'un DVD d'extrait dans le cabinet d'histoire-géographie. En guise de définition introductive, Il est important de rappeler que : Les camps de concentration n'ont pas été improvisés face à une situation de guerre, dans l'urgence pour lutter contre les ennemis du REICH Les camps sont l'application d'une conception du monde, de la société, de l'homme. C'est une volonté raciste, hiérarchisée, dominatrice et niant les droits de l'homme. Les camps de concentration, puis d'extermination sont devenus des usines utilisant l'homme comme objet, matière première et esclave. Le génocide des juifs et des tziganes est inhérent aux conceptions nazies. Le fondement juridique initial est le décret du 28 février Ce décret pris dans l'urgence d'une situation instable, permet l'incarcération arbitraire au titre de la "Schutzhaft". La Gestapo reçoit le pouvoir exorbitant et permanent d'incarcérer dans les camps de concentration et de libérer à sa guise les opposants politiques. A l'origine, il y a des camps concernant un nombre limité de détenus (3500 en 1935) essentiellement des opposants politiques, sauf cas particulier et ponctuel comme celui de la nuit de cristal (9 et 10 novembre 1938). Par la suite, on permit l'incarcération d'autres catégories d'individus : accusés ou suspects d'actions criminelles de droit commun, porteurs du triangle vert. Puis les " éléments nuisibles à la société ", à savoir, les homosexuels (triangle rose), asociaux (triangle noir), témoins de Jéhovah (triangle violet), apatrides (triangle bleu), les juifs (étoile jaune). Au départ, cela concerne les Allemands que l'on doit remettre au pas. Le but est de frapper l'imagination, d'imposer le silence, ainsi ont voit des individus brisés et silencieux revenir. Bref : "une pratique kafkaïenne qui devait entretenir le mythe des camps à la fois familiers et mystérieux, secrétant une crainte diffuse et dont presque chacun pouvait se sentir menacé. Un espèce de contrepoint manichéen aux grandes cérémonies suscitant l'enthousiasme". Les camps de concentration Les Reichskonzentrationslager ou encore les Staatliches Konzentationslager (c'est à dire les camps de concentration stricto sensu) fonctionnaient avant la guerre. Ils avaient un fonctionnement équilibré et cohérent et étaient gérés par l'etat nazi. Ils posaient des problèmes d'organisation comme toutes les administrations de l'etat pouvaient en poser. D'autant que le système nazi n'est pas une dictature monolithique et que les vassaux d'hitler disposaient d'une sphère d'influence qu'ils voulaient agrandir au détriment des autres. Le régime nazi est plutôt une jungle institutionnelle (Maurice Voutey). Ainsi le domaine des camps de concentration d'etat dépend de Himmler qui contrôle la SS et la Gestapo. Mais

4 déjà apparaît une contradiction majeure dans la mesure où à l'intérieur du domaine de Himmler, la Gestapo est une institution d'etat et la SS est un organisme privé dépendant d'hitler et du parti nazi. La concurrence jouait à l'intérieur d'un même domaine. La Gestapo, c'est la police secrète d'etat organisé par la fusion des polices politiques des différents Landers. Elle dispose du droit d'internement. Dans chaque camp, il y a un fonctionnaire représentant la Gestapo. Celui-ci peut décider de la libération ou du maintien en détention d'un individu. Les SS assument trois fonctions majeures. Ils assurent la garde des camps (Totenkops Verband TV). Ensuite, la SS est chargée de l'administration et de la gestion des camps (IKL inspektion der Konzentrations lager) en 1942, cela deviendra la WVHA. Ces deux tâches régaliennes sont attribuées à la SS en échange d'une compensation financière. Puis, elle dispose du droit de faire travailler à son profit les détenus (une administration la Einsatzarbeitsführung). Comme les détenus appartiennent à l'etat, la SS reverse une somme compensatoire à l'etat. L'ensemble de l'administration SS est confié à un officier supérieur SS : le lagerkommandant, en général un colonel SS. Le camp, quant à lui, est sous les ordres d'un officier, souvent un capitaine (Schutzhaftlagerführer). Cependant, en ce qui concerne l'incarcération ou la libération d'un homme, c'est la Gestapo qui aura le pouvoir de décision. Les camps pour la Gestapo et les SS Pour la GESTAPO, le camp est moyen de supprimer toutes les activités hostiles au régime. Cela passe par la "mise à l'écart" d'un individu, mais aussi par sa "rééducation". Ce qui explique les inscriptions moralisatrices sur les portes des camps. Ainsi, en fonction de l'évolution d'un détenu, la Gestapo pouvait libérer un détenu. Mais il s'agissait surtout des Allemands. On distingue les récupérables et les non récupérables. Le camp devient un instrument d'hygiène social. Pour une partie de la Gestapo et beaucoup de Nazis des origines, le camp est une nécessité destinée à disparaître quand le régime sera bien assis. Or une dictature n'a pas de certitude quant à son avenir si ce n'est de faire disparaître tous ses opposants. Pour la SS, le camp est une autre réalité. La SS est d'abord une organisation de droit privé, à l'origine simple section spécialisée de la SA. Puis, après la nuit de longs couteaux ( 30 juin 1934), sous les ordres de Himmler, la SS devient un organisme plus complexe. Cette institution privée est à comparer avec une sorte de noblesse qui s'identifie à l'idéologie nazie et au Reich. Elle devint rapidement un Etat dans l'etat et se fait attribuer des fonctions régaliennes dont la garde et la gestion des camps. Elle reçoit également la préparation de la colonisation aryenne à l'est, ainsi est crée à côté de la Wehrmacht des Waffen SS. Progressivement la SS noyaute toutes les administrations de l'etat dont la police (Himmler est le chef de la Gestapo). Cependant la SS reste sous la dépendance financière et le contrôle du parti nazi. On comprend que les camps ouvrent de larges perspectives aux SS. Dès le 7 septembre 1940, Himmler annonce que chaque SS devra suivre une formation initiale dans un camp, afin de prendre conscience de sa "valeur raciale". Enfin, comme la SS est en charge de la colonisation, le camp est un moyen de se débarrasser des populations indigènes tout en permettant d'expérimenter les cultures nouvelles du grand Reich. Puis le camp permet à la SS de disposer de puissantes sources de financement. D'une part par l'etat et par les entreprises qui "achètent" de la main d'œuvre. Le système devient rentable et est lié aux ambitions de la SS et de Himmler. Les camps apportent richesse et autonomie. Pour les deux institutions dépendantes de Himmler, si les moyens sont les mêmes, les buts divergent. La Gestapo voit dans les camps une arme politique tandis que la SS se les représentent comme un réservoir financier. A la veille de la guerre, pour plaire à la SS, on intègre d'autres catégories que les politiques. Il s'agissait d'un compromis entre les deux institutions. Cependant, à la veille de la guerre, les camps sont certes violents et mortels, mais l'anonymat n'existe pas, l'hygiène est réel et une alimentation frugale est donnée. L'essentiel du système est mis en place à la veille de la guerre. Il est inhérent au système de terreur mis en place par les nazis. Le système concentrationnaire et la guerre Avec la guerre, on procède à des arrestations préventives en Allemagne. Puis l'occupation de la Pologne apporte un nombre considérable de non-allemands. Ces gens ne dépendent plus de la Gestapo même si elle continue de réaffirmer ses prérogatives et elle ne renoncera à immatriculer les détenus qu'en janvier L'arrivée des "ostarbeiter" (travailleurs de l'est) contribue à la dégradation des conditions de vie et à l'envolée de la mortalité (60% des détenus succombent au cours du dernier semestre de Le camp s'intègre progressivement dans l'économie de guerre. La Gestapo, a son corps défendant, devient un pourvoyeur de main d'œuvre pour les camps à la grande colère du ministre de l'armement et des industriels. Le système est incohérent. La Gestapo se plaint d'être contraint de livrer de la main d'œuvre pour rien puisqu'elle meurt rapidement. Les industriels voient leur main d'œuvre disparaître et être contraint de la louer très cher à la SS. Malgré les rapports de la Gestapo, toutes les tentatives d'amélioration des conditions de vie se solderont par des échecs et se heurteront à la corruption et à la férocité des responsables SS. Ensuite la généralisation des Kommandos extérieurs augmenteront l'anonymat et la cruauté des SS. Le système crée par la Gestapo s'emballe et lui échappe largement. Les SS, eux-mêmes, sont débordés par leur attitude puisque des milliers de détenus mourants devenaient inaptes au travail et il lui était impossible, techniquement, de s'en débarrasser et de le cacher à la population.

5 Les camps d'extermination, la suite d'une logique implacable Le camp d'extermination obéit à une effrayante rationalité administrative. On y découvre une remarquable division du travail, une hiérarchie dans le processus de décision, une séparation entre les donneurs d'ordres et les exécutants, une bureaucratisation accompagnée d'une déresponsabilisation éthique. Le camp est une entreprise à produire des cadavres. Tous les principes tayloristes sont appliqués. Le nazisme a hérité de ce que le XIXème siècle à inventé de pire, ainsi le racisme biologique, le darwinisme social, la colonisation. Mein Kampf est donc une effroyable synthèse en négatif de la société occidentale du XIXème siècle. Le nationalisme et le racisme biologique appartiennent à une pratique de l'impérialisme blanc. La notion de race supérieure existait dans les manuels scolaires de la IIIème République. Le Lebensraum est une transposition coloniale sur le monde slave. Mais le nazisme est également une conséquence de la "brutalisation" de la société consécutive à la Grande Guerre. François Furet, dans le passé d'une illusion, définissait le nazisme, comme le communisme, comme deux formes symétriques de réaction contre l'avènement inéluctable d'un ordre politique libéral. Dès Mein Kampf, Hitler annonce le droit à l'extermination. Dès l'avertissement au lecteur, on frémit à la lecture de ces quelques phrases : " Si vous prêchez pendant dix longues années que les peuples slaves constituent une race inférieure et que les juifs sont des sous hommes, il s'ensuivra logiquement qu'on acceptera comme un phénomène naturel le fait de tuer des millions de ces êtres humains ", ainsi Mein Kampf ouvre la route de l'enfer d'auschwitz. L'eugénisme du XIXème siècle se développe dans l'allemagne nazi. C'est un prélude aux principes d'extermination. Un comité social d'hygiène est mis en place. Progressivement on passe du droit à l'avortement pour maladies héréditaires à celui qui est imposé aux femmes inférieures. Puis vient la stérilisation forcée des hommes, des femmes "qui ne doivent pas reproduire". Enfin l'euthanasie des enfants atteint de pathologies graves et les adultes. Après consultation de médecins, on met en place le programme T4. De janvier 1940 à août 1941, on met en place six centres d'euthanasie dont les responsables deviendront les chefs des camps d'extermination. Le système était en place. Mais la rupture essentielle s'effectue avec la guerre contre l'urss. Cette guerre devient le champ d'expérience du nazisme. Elle devient une guerre de conquête et d'extermination. C'est à la fois une guerre contre les Juifs, contre le communisme et la mise à disposition d'un vaste territoire pour les aryens. Les Einsatzgruppen procèdent à des massacres en masse. Ils sont souvent secondés par des anticommunistes locaux dans les régions annexées par l'urss en Certaines villes sont le siège de Pogrom hallucinant. Au cours de l'été 41, le massacre devient systématique, c'est une guerre d'anéantissement qui est mené. Le 2 octobre 1941 à Zagare 2236 personnes sont exécutées. Du 7 juillet au 29 novembre 1941, le commando numéro 3 supprime personnes. A Babi Yar près de Kiev, personnes furent fusillées en deux jours. Or la résistance inattendue des "sous hommes", l'entrée en guerre des Etats-Unis va confirmer les nazis dans leur croyance de complot juif contre l'allemagne. Il n'y aura plus de frein à leur crime. Si en Pologne, quelques chefs de la Wehrmacht mirent une limite aux actions des SS, cela ne fut pas le cas en URSS. On peut considérer que la guerre à l'est est une étape décisive dans le processus d'extermination qui va s'abattre sur toute l'europe. C'est à l'est également que les SS vont mettre au point le système de massacre systématique qui va s'étendre partout en Europe et en France en C'est en prenant compte des troubles que cela engendrait chez les exécutants que l'on va utiliser les camions spéciaux, le Zyklon et l'extermination de masse dont Auschwitz est devenu le symbole. Himmler, lui-même, n'avait pas supporté la vision du massacre de Minsk. Ainsi, les nazis engagent une réflexion sur le problème juif. Les lois de Nuremberg avaient légalisées la discrimination et la mort sociale des juifs et Hitler cherchait une solution définitive du problème juif. Dès l'été 1941, l'extermination a commencé à Auschwitz, mais c'est le 20 janvier 1942 à la conférence de Wannsee que se décide la "solution finale du problème juif". Les échecs militaires et l'extension du conflit allaient conduire les dirigeants nazis à reconsidérer l'utilisation des camps. Il y avait quatre camp d'extermination immédiate, Chelmno, Treblinka, Belzec et Sobibor. On créa des camps mixtes de travail et d'extermination. Les détenus seraient des esclaves avant d'être exterminer. Les SS intègre l'organisation de l'économie du Reich en guerre: "La guerre a provoqué une modification visible de la structure des camps de concentration et modifié leurs tâches de manière absolue en ce qui concerne la mise au travail des détenus " (Himmler le 30 avril 1942, cité dans l'impossible oubli). Un petit lexique du nazisme et du système concentrationnaire APATRIDE : qui n'a pas de patrie ARYEN : terme utilisé -sans aucun fondement- par les nazis pour désigner les populations blanches nordiques ASOCIAL : qui n'est pas adapté à la vie en société selon la conception nazie BUNKER : prison comportant des cachots et des salles de tortures à l'intérieur d'un camp EUTHANASIE : usage de procédés qui permettent d'anticiper ou de provoquer la mort KAPO : Chef, détenu chargé de commander les autres détenus KOMMANDO : double sens d'abord un sous camp d'un grand camp de concentration, puis équipe de travail forcé composée de déportés NUREMBERG : procès des criminels et des organisations nazis qui commence le 20 novembre 1945 et s'achève le 16 octobre Pour la première fois apparaît la notion de crime contre l'humanité. Le procès de Nuremberg est le premier procès de la civilisation contre la barbarie SOLUTION FINALE : extermination de tous les juifs d'europe par les nazis SS (schutzstaffel) : troupe de protection d'hitler. Les SA (sturmabteilung) sont les sections d'assaut, première formation paramilitaire, supprimées en 1934 par Hitler REVIER : infirmerie dans un camp ZYLON B : gaz utilisé par les nazis pour exterminer les juifs dans les chambres à gaz

6 William Faulkner a dit un jour que "le passé n'est jamais mort et qu'il n'est même pas passé". Il apparaît souvent qu'il se rappelle à nous, toujours là où on ne l'attend pas. Puis viennent les interrogations et les propos rassurant : a qui la faute? Pourquoi? Pire encore les "je ne pensais pas!" "je ne croyais pas!" et le terrible "on ne savait pas!". Peut on dire que l'humanité ne connaissait pas la logique concentrationnaire. Toutes les guerres, tous les conflits ont connu ce type de dérive. Les Nazis ont apporté à cette logique une efficacité industrielle. Ils ont mis la connaissance au service de la haine. La raison initiale était de protéger l'etat en excluant les différences, les opposants. Mais cela devient vite la volonté de dresser, rééduquer les détenus (c'est ce qui explique les inscriptions moralisatrices à l'entrée des camps). D'une manière presque anonyme, silencieuse et sous le couvert de bons sentiments, on remplit des camps et la propagande insiste sur les bonnes conditions sanitaires. Pendant la guerre, la Croix Rouge pourra même visiter des lieux d'internement. Alors que dire! Qu'on ne sait pas ou cela mène? Puis la guerre accélère le processus. Dans l'aube, 499 personnes arrêtés, 231 rentrés, 261 disparus. En Champagne-Ardenne : 2368 arrêtés, 1085 rentrés, 1276 disparus. Notre devoir, c'est de le dire, encore et toujours. Mais en prenant garde que les cris des morts d'hier n'étouffent ceux d'aujourd'hui sur tous les continents et tous les lieux de la terre. Que ceux qui ont souffert, soient au contraire des lumières d 'espoir et d'espérance contre la folie des hommes si prompte à revenir. Pour terminer, citons une partie de la préface de Pierre Vidal-Naquet à propos du livre de Jean-François Forges, Eduquer contre Auschwitz " Oui, les guerres coloniales -celle d'algérie par exemple- ont été marquées par d'épouvantables massacres. Oui le Rwanda, la Bosnie ont vu des hommes assassiner d'autres hommes par milliers. Et que dire du Cambodge de Pol Pot? oui, les camps staliniens n'ont pas été différents de Buchenwald ou de Ravensbrück( ) Reste qu'il y a dans la meurtrière entreprise hitlérienne quelque chose d'irréductible. Cet irréductible ne doit pas servir à relativiser les autres crimes, mais à tracer une limite : voilà jusqu'où l'homme a pu aller, l'homme nazi qui agissait au nom de ses propres valeurs." CHRONOLOGIE Voir également : Le NSDAP Février 1920 : Le NSDAP adopte le programme d'adolphe Hitler Juillet 1921 : Adolphe Hitler prend la direction du NSDAP Christian Lambart

7 Octobre 1921 : Organisation de la Sturmabteilung (SA) 1923 : Adolphe Hitler rédige Mein Kampf Juillet 1926 : le parti s'organise en 32 subdivisions dirigées par un Gauleiter Janvier 1929 : Himmler est nommé REICHSFUHRER SS et " l'ordre noir " se distingue de la SA Octobre 1931 : la SS se dote d'un service de renseignement le SD, qui ne se confond pas avec l'abwehr. La prise du pouvoir 30 janvier 1933 : Hitler devient REICHSFUHRER 28 février 1933: Décret pour la " protection du peuple et de l'etat " 20 mars 1933 : camp d'orianenburg 20 mars 1933 : camp de Dachau 30 avril 1933 : loi instaurant un numerus clausus dans les écoles et universités allemandes Mai 1933 : ouverture de camp provisoire 17 mai 1934 : les juifs sont privés d'assurance maladie Juillet 1935 le SS Pohl devient le chef de l'administration SS Septembre 1935 : Proclamation des lois raciales de NUREMBERG sur la protection du sang et de l'honneur allemand ; Avril 1936 : les SS sont pris en charge par l'etat Juin 1936 : Himmler devient le chef de toute la police allemande 12 juillet 1936 : ouverture de Sachsenhausen Janvier 1937 : Les détenus des camps de concentration sont astreints au travail forcé. Adoption de lois allemandes interdisant aux juifs d'exercer les professions de comptables, restaurateurs, pharmaciens, docteurs, banquiers, professeurs pour allemands. Février 1937 : Internement des récidivistes Juin 1937 : Internement des Juifs ayant eu des relations sexuelles avec des aryens. Juillet 1937 : ouverture de Buchenwald 23 septembre 1937 : ouverture du camp de Sachenhausen Août 1937 : internement des asociaux, des homosexuels et des Témoins de Jéhovah. Novembre 1937 : Un chef suprême de la police allemande dans chaque région (Höherer SS und Polizeiführer) : Orianenbourg devient le siège administrative des camps de concentration. Enfermement des paresseux et réfractaires aux travail Avril 1938 : création d'une entreprise SS qui utilise la main d'œuvre concentrationnaire 3 Mai 1938 : Ouverture du camp de Flossenbürg en Bavière. Juin 1938 : arrestation de 1500 Juifs. Août 1938 : Ouverture du camp de Mauthausen en Autriche Camp de Buchenwald 5 octobre 1938 : loi obligeant les juifs à inscrire la lettre J sur leur passeport. 9 Novembre 1938 : Nuit de Cristal. 13 décembre 1938 : ouverture du camp de Neuengamme Janvier 1939 : libération de Juifs internés sous condition d'émigration. Première action d'euthanasie. Mars 1939 : occupation de la Tchécoslovaquie Avril 1939 : libération de détenus politiques et asociaux des camps de concentration. 15 mai 1939 : camp de Ravensbrück Août 1939 : ouverture du camp du Stutthof en Pologne. Les années de guerre Septembre 1939 : la Gestapo est autorisée à procéder à des exécutions capitales à l'intérieur des camps de concentration. Invasion de la Pologne par l'allemagne et l'urss. 3 Septembre 1939 : début de la guerre en Europe. Octobre 1939 : déportation de juifs d'autriche et de Tchécoslovaquie. Novembre et décembre 1939 : premier ghetto à Lodz et arrestation de prêtres et intellectuels polonais : Création de l'institut d'hygiène SS Février 1940 : Déportation des Juifs de Dantzig, d'autriche et de Tchécoslovaquie vers les ghettos de Lublin. Avril-mai 1940 : Plan TA 4 Mai 1940 : ouverture du camp d'auschwitz. Novembre 1940 : IG Farben installe une usine de production de caoutchouc artificiel près du camp d'auschwitz 12 décembre 1940 : les Juifs polonais agés de 14 à 40 ans sont mis aux travaux forcés Avril 1941 : opération 14 f 13 est mis en vigueur (euthanasie) Mai 1941 : Ouverture du camp de Gross-Rosen en basse Saxe, Ouverture du camp de Natzweiler-Struthof, Première expérimentation de la Luftwaffe au camp de Dachau 22 juin 1941 : Opération Barbarossa 21 juillet 1941 : camp de Maidanek Juillet 1941 : Goering ordonne à Heydrich de préparer la solution finale de la question juive Septembre 1941 : les Juifs allemands sont contraints de porter l'étoile jaune. Eté 1941 : premiers convois de résistants Août 1941 : Ouverture de Drancy août 1941 : arrestations massives de Juifs à Paris Septembre 1941 : massacre en Ukraine. Premiers essais de gazage et de transport en camion à gaz pour éviter l'effet traumatisant des fusillades sur les EINSATZGRUPPEN. Octobre 1941 : ouverture du camp d'extermination de Chelmno et extension d'auschwitz. 24 novembre 1941 : ouverture du camp de Therieseinstadt 26 novembre 1941 : ouverture du camp d'auschwitz II-Birkenau 8 décembre 1941 : début des exterminations à Chelmno 29 décembre 1941 : décision d'utilisation des déportés pour expérimentations " médicales "

8 La solution finale 20 janvier 1942 : conférence de Wannsee 1942 : premier gazage massif dans les camps d'extermination en janvier à Birkenau, en mars à Belzec, en mai à Sobibor et juillet à Tréblinka Mai 1942 : Ouverture des camps d'extermination de Belzec et Sobibor, deuxième extension d'auschwitz. Juillet 1942 : déportation massive de Juifs dans toute l'europe occupée. (16 et 17 juillet rafle du Vel d'hiv) Octobre 1942 : regroupement des JUIFS a AUSCHWITZ. 30 octobre 1942 : ouverture du camp de Buna-Monowitz 17 décembre 1942 : 11 gouvernements alliés et le comité de la France Libre confirment la véracité de l'extermination des Juifs en Allemagne. Janvier 1943 : Ouverture du camp de Herzogenbush aux Pays-Bas. Février 1943 : les Juifs employés à Berlin dans les usines d'armement sont envoyés à Auschwitz. Mars 1943 : Ouverture du camp de Riga en Lettonie 28 mars 1943 : ouverture du camp d'aurigny Avril 1943 : ouverture du camp de Bergen-Belsen 19 avril-16 mai 1943 : Révolte et anéantissement du ghetto de Varsovie 19 mai 1943 : Berlin est déclarée : débarrassée de ses Juifs 2 août 1943 : révolte armée au camp de Tréblinka 14 octobre 1943 : Révolte de Sobibor 28 octobre 1943 : A partir d'un commando de BUCHENWALD est crée le camp de Dora. Mars 1944 : Bergen-Belsen devient un camp de concentration. Avril 1944 : déportation des Juifs de Grèce et de Hongrie Evacuation et libération 5 juin-22 juin 1944 : Evacuation d'aurigny 24 juillet 1944 : Evacuation de Maidanek 2 août 1944 : gazage des tziganes de Birkenau Août 1944 : dernier convoi de Drancy. 1 septembre 1944 : Evacuation du Struthof sur Dachau 7 octobre 1944 : révolte du sonderkommando d'auschwitz-birkenau Novembre et décembre 1944 : ordre d'arrêter les gazage et de détruire les installations. 20 janvier 1945 : A Birkenau, les SS font sauter les crématoires et les chambres à gaz. LES LIBERATIONS : janvier 1945 : Stutthof (Pologne) janvier 1945 : Auschwitz-Birkenau-Monowitz février 1945: Gross-Rosen avril 1945: Buchenwald et Dora avril 1945 : Bergen-Belsen avril 1945 :Oranienburg-Sachsenhausen avril 1945: Flossenbürg avril 1945: Neuengamme avril 1945 : Dachau avril 1945 : Ravensbrück mai 1945 : Mauthausen mai 1945 : Thiéresienstadt 20 novembre 1945 : Tribunal Militaire International de Nuremberg. Forges Jean-François, Eduquer contre Auschwitz, Pocket, 1997, 3ème édition Maurice Voutey, Mémoire vivant, n 31, août L'impossible oubli, FNDIRP 2001 "les génocides dans l'histoire" dans le Monde diplomatique, manière de voir 76, Août-septembre Imprimer Sommaire Télécharger (236 Ko) Retour

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