Recherche en EN VEDETTE. Parcours d un stagiaire stopsp devenu chercheur indépendant. Novembre Dr Craig Moore

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1 Recherche en Novembre 2014 EN VEDETTE Parcours d un stagiaire stopsp devenu chercheur indépendant Dr Craig Moore RECHERCHE TRANSLATIONNELLE 5 REMYÉLINISATION : LA NOUVELLE FRONTIÈRE DE LA RECHERCHE 6 FAITS MARQUANTS DE LA RECHERCHE EN SP DE

2 Table des matières Novembre 2014 PARCOURS D UN STAGIAIRE STOPSP DEVENU CHERCHEUR INDÉPENDANT Dr Craig Moore 3 RECHERCHE TRANSLATIONNELLE Les premières étapes de la mise au point des traitements 5 REMYÉLINISATION La nouvelle frontière de la recherche sur la SP progressive 6 RECHERCHE EN SP Les faits marquants de La collectivité canadienne de la SP les personnes qui vivent avec la SP, leur famille, leurs aidants, les donateurs, les cliniciens, les chercheurs et les bénévoles joue un rôle crucial dans l avancement des travaux de recherche sur la SP. Que vous ayez fait un don ponctuel pour appuyer la recherche ou créé une bourse portant le nom d un bienfaiteur pour soutenir la nouvelle génération de chercheurs, votre investissement personnel aura notamment contribué à l élaboration de techniques d imagerie de pointe qui ont révolutionné l établissement du diagnostic de SP. Il aura aussi catalysé la mise au point des dix traitements modificateurs de la maladie actuellement offerts aux Canadiens atteints de SP. Nous sommes fiers de toutes nos réalisations, dont celles-ci, mais nous n oublions pas pour autant que nous devons poursuivre nos efforts. Vous êtes nombreux à être préoccupés par l absence de traitements contre la SP progressive et par le fait que les travaux de recherche sont parfois si longs qu ils n ont aucun impact sur la vie des gens atteints de SP qui ont besoin de réponses immédiates. La Société canadienne de la SP s emploie à accélérer la recherche sur la SP en explorant des stratégies visant à mettre en application les découvertes scientifiques dans le cadre de la mise au point de traitements prometteurs. Ainsi, elle a formé un partenariat crucial avec le Centre for Drug Research and Development (CDRD centre de recherche translationnelle établi à Vancouver) qui s est concrétisé par un appel de propositions de recherche sur la SP progressive, suivi par la création de la bourse de recherche postdoctorale stopsp-cdrd. Parmi les chercheurs ayant répondu à cet appel figure le Dr Craig Moore, ancien stagiaire du Réseau de recherche et de formation stopsp. L article dont il fait l objet dans le présent numéro de Recherche en SP illustre son parcours de jeune chercheur prometteur, collaborant avec des experts en SP de renommée internationale pour élucider le rôle de lymphocytes B dans le contexte de la SP. Outre ce partenariat, la Société de la SP vient de lancer une autre initiative déterminante en vue d améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de SP, toutes formes confondues, en subventionnant dix études sur la remyélinisation (processus de réparation de la myéline). Considérée comme la nouvelle frontière de la recherche sur la SP, la remyélinisation est essentielle à la réparation des lésions qui s accumulent progressivement dans le système nerveux central en cas de SP et constitue ainsi une piste à suivre pour freiner l évolution de cette maladie et des incapacités que celle-ci engendre. Dans le présent numéro de Recherche en SP, nous examinons l importance des travaux de recherche consacrés à la remyélinisation quant au corpus de connaissances actuel sur la SP progressive et au traitement de cette dernière. À mesure que nous améliorons les stratégies visant à lutter contre la SP progressive, à soutenir des travaux de recherche novateurs et à favoriser le perfectionnement professionnel de jeunes chercheurs talentueux, je suis convaincue que le Canada demeurera le fer de lance du mouvement international pour stopper la SP. Pour lire d autres textes sur la recherche en SP, visitez mon blogue, à DrKarenLee.ca, ou suivez-moi sur Twitter Sincèrement, Dre Karen Lee Vice-présidente de la recherche Directrice générale du Réseau de recherche et de formation stopsp Publication de la Société canadienne de la sclérose en plaques 250, rue Dundas Ouest, bureau 500, Toronto (Ontario) M5T 2z5 N de tél. : N de télécopieur : N sans frais : scleroseenplaques.ca Numéro d organisme de bienfaisance : RR0001 Personne-ressource : Lee Nichols, coordonnateur principal de la fidélisation et du service après-don, lee.nichols@mssociety.ca

3 À propos du Dr Craig Moore : parcours d un stagiaire stopsp devenu chercheur indépendant J aimerais que les personnes atteintes de SP progressive et leurs proches sachent que des chercheurs mettent tout en œuvre pour trouver des traitements contre cette maladie. Le Dr Craig Moore est convaincu qu il faut tenter d élucider les mystères que recèlent les cellules immunitaires. Ce jeune chercheur qui collabore avec des experts de renommée internationale pour caractériser le rôle joué par les lymphocytes B (type de globule blanc) dans le contexte la SP est à l avant-garde d un nouvel axe de recherche sur cette maladie. «Nombre de travaux de recherche sur la SP ne tiennent pas compte des lymphocytes B, explique-t-il, mais fort heureusement, l étude de ces cellules immunitaires est actuellement en plein essor, et on commence à en tirer de nouvelles conclusions déterminantes sur la SP.» Le Dr Moore doit sa participation à une étude coopérative de la Fondation pour la recherche scientifique sur la SP portant sur les lymphocytes B à l expertise qu il a acquise en étudiant les interactions entre les cellules cérébrales et les cellules immunitaires en cas de SP. Plus précisément, il a commencé à se pencher sur les mécanismes par lesquels les lymphocytes B influent sur l activité des cellules du cerveau, et inversement. L étude de ces interactions cellulaires fournit des indices sur les taux d inflammation dans le cerveau et les effets des variations de ces taux sur la gravité et l évolution de la SP. En participant à la réalisation de l étude coopérative sur les lymphocytes B, le Dr Moore contribue à l étude des sous-populations de lymphocytes B nuisibles et des stratégies consistant à maîtriser celles-ci pour atténuer l inflammation et favoriser la guérison. 3

4 Les chercheurs qui se cachent derrière l étude coopérative sur les lymphocytes B : le Dr Craig Moore collaborera avec les Drs Amit Bar-Or, Jennifer Gommerman et Alexandre Prat, qui sont les chercheurs principaux d une étude multicentrique visant à mieux caractériser le rôle joué par les lymphocytes B dans le contexte de la SP. Jusqu à présent, les lymphocytes T étaient les globules blancs que l on incriminait le plus lourdement dans l apparition de la SP en leur imputant les attaques lancées contre la myéline. Sur la base de cette hypothèse, on a mis au point des traitements visant à maîtriser ou à inhiber les effets de ces cellules dangereuses. Toutefois, des découvertes surprenantes faites dans le cadre de récentes études ont révélé que les traitements ciblant les lymphocytes B ralentissent considérablement la reprise de l évolution de la SP. Il va sans dire que la caractérisation de nouveaux facteurs déclencheurs de la SP tels que les lymphocytes B et l étude de leurs interactions avec d autres cellules immunitaires et avec les cellules du cerveau offrent de nouvelles perspectives de recherche très intéressantes sur la SP. C est au département de pharmacologie de l Université Dalhousie, à Halifax, en Nouvelle-Écosse, que le Dr Moore a fait ses débuts dans la recherche sur la SP. Il y a étudié durant cinq ans l efficacité de différents traitements contre la SP dans la réduction de l inflammation et de la démyélinisation dans le cadre d un modèle animal d une maladie comparable à la SP. Puis, en 2008, il est parti poursuivre ses travaux de recherche postdoctorale sur le développement du cerveau et la myélinisation au centre hospitalier de l Université du Connecticut (University of Connecticut Health Center). Ayant toujours souhaité rentrer au Canada, le Dr Moore s est ensuite joint à l équipe du Dr Amit Bar-Or, chercheur en SP de renommée internationale, à l Institut neurologique de Montréal, à l Université McGill, où il a aussi été cosupervisé par le Dr Jack Antel. De 2011 à 2014, il y a approfondi ses connaissances sur divers aspects cliniques de la SP et acquis une expérience très enrichissante en la matière. En juin 2014, il a rejoint les rangs de la faculté de médecine de l Université Memorial de Terre-Neuve à titre de chercheur indépendant spécialisé en SP et il y a ouvert le tout premier laboratoire de neuroimmunologie de Terre-Neuveet-Labrador. Le Dr Moore attribue en grande partie son succès à ses aptitudes pour le réseautage et la collaboration, qu il a acquises au cours de stages offerts par le Réseau de recherche et de formation stopsp, que finance la Société canadienne de la SP en vue d assurer la relève des chercheurs en SP. En effet, il a notamment participé au Programme de perfectionnement SPRINT stopsp (Scholar Program for Researchers IN Training), axé sur le perfectionnement en recherche et destiné à favoriser les initiatives de recherche interdisciplinaire chez les stagiaires, tout en permettant à ces derniers de nouer des relations profitables avec leurs pairs. «Grâce au programme SPRINT, j ai discuté avec d autres chercheurs des meilleures stratégies pour se faire valoir et de ma ferme volonté de me faire un nom auprès des établissements universitaires, dit-il. Les stages du Réseau stop SP mettent l accent sur la collaboration, laquelle s avère cruciale pour mener une étude multicentrique avec des confrères établis aux quatre coins du pays.» En contribuant à approfondir les connaissances actuelles sur la SP, l étude coopérative sur les lymphocytes B vise à ouvrir des perspectives de recherche entièrement nouvelles sur cette maladie complexe. En effet, l étude des lymphocytes B permettra peut-être d identifier des cibles biologiques pour de nouveaux traitements contre toutes les formes de SP, y compris la SP progressive. «Les besoins thérapeutiques des personnes atteintes de SP progressive sont loin d être satisfaits, reconnaît le Dr Moore. La mise au point de traitements régénérateurs susceptibles d accroître la remyélinisation est une étape décisive dans la lutte contre cette forme implacable et invalidante de SP. J aimerais que les personnes atteintes de SP progressive et leurs proches sachent que nous, les chercheurs, nous ne relâchons pas nos efforts en laboratoire et que nous mettons tout en œuvre pour trouver des traitements contre cette maladie.» 4

5 Recherche translationnelle Les premières étapes de la mise au point des traitements Au début de l année, la Société canadienne de la SP a annoncé la création d un partenariat avec le Centre for Drug Research and Development (CDRD centre voué à la recherche et à la mise au point de médicaments) afin d accélérer le rythme de la recherche sur la sclérose en plaques. Ce partenariat a pour objectif de corriger les lacunes qui existent dans le processus de recherche, en répondant tout particulièrement aux questions qui subsistent sur les formes progressives de SP. APPEL DE PROPOSITIONS DE RECHERCHE La première initiative mise sur pied par la Société de la SP dans le cadre de ce partenariat consistait à lancer un appel de propositions de recherche incitant les scientifiques du monde entier à lui soumettre des pistes de recherche novatrices susceptibles d aboutir à l élaboration de stratégies thérapeutiques efficaces contre la SP progressive. Le processus de sélection touche à sa fin, et les candidats retenus à l issue de ce concours seront appelés à collaborer étroitement avec le CDRD pour faire progresser leurs travaux. BOURSE DE RECHERCHE POSTDOCTORALE STOPSP-CDRD La Société de la SP et le CDRD ont annoncé conjointement la création d une bourse de recherche postdoctorale unique en son genre : la bourse de recherche postdoctorale stopsp- CDRD. Cette bourse offrira aux stagiaires de recherche en SP canadiens l occasion d acquérir une expérience pratique dans le processus de mise au point des traitements contre la SP. Les boursiers travailleront aux côtés des chercheurs du CDRD, à Vancouver, en Colombie-Britannique. Ce programme de bourses allie l esprit de collaboration qui caractérise la recherche universitaire à la rigueur commerciale qui régit la mise au point de nouveaux médicaments dans l industrie pharmaceutique. C est donc dire qu il permettra à de jeunes chercheurs d avenir d acquérir les outils nécessaires pour trouver des applications réelles à leurs travaux scientifiques dans les domaines de la santé et de la médecine. Qui plus est, ce programme vise à alimenter et à consolider le vivier de chercheurs canadiens qualifiés qui sont expérimentés dans la mise au point de traitements contre la SP afin que les personnes atteintes de cette maladie puissent bénéficier de traitements sûrs et efficaces. Le CDRD (Centre for Drug Research and Development), à Vancouver, en Colombie-Britannique. 5 Pour obtenir un complément d information sur la recherche translationnelle et sur le CDRD, visitez le site cdrd.ca.

6 Remyélinisation La nouvelle frontière de la recherche sur la SP progressive Les traitements qui sont approuvés contre la SP agissent en atténuant les lésions initiales des gaines de myéline, mais ne favorisent pas la remyélinisation, soit la régénération de la myéline. Mes travaux, qui sont subventionnés en partie par la Société canadienne de la SP, pourraient contribuer à la caractérisation de nouvelles cibles thérapeutiques destinées à stimuler la remyélinisation afin que les personnes atteintes de SP puissent recouvrer leur capacité fonctionnelle. Dre Véronique Miron, centre de médecine régénérative du Medical Research Council de l Université d Édimbourg La Société canadienne de la SP subventionne actuellement dix études consacrées à la remyélinisation, à savoir la réparation de la myéline (gaine isolante qui entoure les axones, fibres nerveuses situées dans le système nerveux central, et qui est la cible des cellules immunitaires chez les personnes atteintes de SP). La remyélinisation, lorsqu elle se déroule efficacement et qu elle est enclenchée au bon moment, est essentielle pour prévenir l épuisement des cellules nerveuses et la multiplication des lésions du tissu nerveux. Il s agit cependant d un processus complexe, qui doit être enclenché à un moment bien précis. En effet, lorsque la période propice à la remyélinisation est terminée, la capacité de régénération du système nerveux diminue sensiblement d où la nécessité de déterminer où et quand s enclenche ce processus. Il se pourrait aussi que la remyélinisation protège les axones contre les attaques subséquentes des cellules immunitaires. Des travaux de recherche menés récemment sur des souris porteuses d une maladie comparable à la SP ont démontré que les axones qui avaient été remyélinisés n étaient plus la cible de telles attaques. Reste à savoir si cet effet neuroprotecteur persiste à long terme. Quoi qu il en soit, ces nouvelles données prouvent que la remyélinisation est essentielle à la réparation des lésions nerveuses, à la prévention de l évolution de toutes les formes de SP et à l amélioration du rétablissement des capacités fonctionnelles des personnes qui en sont atteintes. Force est de constater que la mise au point de traitements favorisant la remyélinisation est un axe de recherche qui gagne du terrain chez les chercheurs spécialisés en SP. Cela dit, de nombreuses questions demeurent sans réponse. Des travaux innovateurs ont déjà été menés sur le sujet, comme les travaux du Dr Simon Zhornitsky sur la capacité d un antipsychotique à stimuler la remyélinisation, qui ont été subventionnés par la Société de la SP. Toutefois, il faut poursuivre la recherche sur la remyélinisation pour découvrir de nouveaux traitements susceptibles d améliorer la réparation des lésions nerveuses associées à toutes les formes de SP. Remyélinisation : le processus de réparation tissulaire RECRUTEMENT AU SIÈGE DES LÉSIONS La remyélinisation comprend plusieurs étapes. Les précurseurs d oligodendrocytes présents dans le système nerveux central sont recrutés au siège des lésions des axones. Là, ils se différencient en oligodendrocytes matures, soit les cellules qui produisent la myéline. Les oligodendrocytes matures forment alors de nouvelles gaines de myéline autour des axones mis à nu. L échec de n importe laquelle de ces étapes met en péril le processus de remyélinisation. 6 Pour en apprendre davantage au sujet des études sur la remyélinisation financées par la Société de la SP, rendez-vous à scleroseenplaques.ca/fr/recherche/projets.htm.

7 Recherche en SP Les faits marquants de 2014 La SP est une maladie très répandue au Canada, puisqu elle touche Canadiens. La Société canadienne de la SP subventionne des travaux menés par des chefs de file mondiaux de la recherche sur cette maladie et contribue à l exploration de toutes les pistes prometteuses dans des domaines tels que la régénération neuronale, les causes de la SP, la prise en charge des symptômes de cette maladie, son évolution et son traitement. Pour obtenir plus d information sur les études subventionnées par la Société de la SP, rendez-vous à scleroseenplaques.ca/fr/aider/infossp. Qualité de vie Une étude démontre que le taux d hospitalisation aux soins intensifs est plus élevé que la normale chez les personnes atteintes de SP La Dre Ruth Ann Marrie, de l Université du Manitoba, qui est titulaire d une bourse de perfectionnement Dr Donald Paty, a découvert en examinant des données cliniques et administratives recueillies au Manitoba que le risque d hospitalisation aux soins intensifs (SI) est plus élevé chez les personnes atteintes de SP qu au sein de la population générale. Elle a également constaté que le risque de décès après l hospitalisation aux SI est supérieur à la normale chez les personnes atteintes de SP, en particulier celles qui ont moins de 40 ans. Ces observations soulignent la nécessité d intensifier les stratégies de prévention des infections et de prise en charge des maladies concomitantes chez les personnes atteintes de SP, puisque les infections et les maladies concomitantes sont les deux principaux facteurs qui accroissent le risque d hospitalisation aux SI auquel elles sont exposées. Progression et traitements Progression et traitements Un extrait de pelure de pomme pourrait être doté de propriétés neuroprotectrices Le Dr George Robertson et ses collaborateurs de l Université Dalhousie étudient les propriétés neuroprotectrices et anti-inflammatoires d un extrait de pelure de pomme enrichi en flavonoïdes qu ils ont baptisé AF4. Les chercheurs ont découvert que l AF4 ralentit l évolution d une maladie comparable à la SP chez les souris, et la Société de la SP subventionne la poursuite de leurs travaux pour qu ils examinent les mécanismes biologiques sous-jacents aux propriétés neuroprotectrices de cet extrait. Les résultats de cette étude fourniront des données probantes à l appui de la mise au point de traitements novateurs contre diverses formes de SP. Le cannabis peut aggraver les difficultés cognitives associées à la SP Le Dr Anthony Feinstein, de l Institut de recherche Sunnybrooke, a mené une étude subventionnée par la Société de la SP consacrée aux effets du cannabis fumé sur la fonction cognitive des personnes atteintes de SP. Son équipe de recherche a analysé en temps réel l activité cérébrale des participants en ayant recours à l imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf) pendant que ceux-ci effectuaient divers tests cognitifs. Les sujets atteints de SP qui fumaient du cannabis ont obtenu de moins bons résultats à l un des tests que ceux qui n en fumaient pas, et les chercheurs ont observé chez eux des fluctuations anormales de l activité cérébrale. Ces résultats démontrent que le cannabis fumé peut aggraver les difficultés cognitives que connaissent 7 déjà certaines personnes atteintes de SP.

8 Bourses de stagiaire en appui à la prochaine génération de chercheurs en SP Nous sommes très reconnaissants envers les donateurs qui financent les travaux de la prochaine génération de chercheurs en SP par l entremise du programme de bourses de stagiaire de la Société canadienne de la SP. C est avec plaisir que nous diffusons la liste des titulaires de ces bourses décernées par la Société de la SP pour Nous remercions tout particulièrement les donateurs qui ont rendu ces subventions possibles. Bourse recherche à la maîtrise en sciences Alistair Fraser Bourse de recherche postdoctorale Asad Wali recherche au doctorat Dr William J. McIlroy recherche au doctorat Banque Nationale Groupe financier Bourse de recherche postdoctorale Robert Boyd recherche au doctorat Sherritt International Corporation recherche au doctorat Groupe Co-operators recherche au doctorat Fondation Lawrason recherche au doctorat Famille Waugh Titulaire(s) Kyla McKay, Université de la Colombie-Britannique Chao Wang, Hôpital Brigham and Women s Jenea Maria Bin, Université McGill Mohammad Karim, Université de la Colombie-Britannique Nadine Akbar, Université de Toronto Paulina Drohomyrecky, Université de Toronto Tingting Zhang, Université de la Colombie-Britannique Curtis Benson, Université de l Alberta Liam E. Potter, Université de l Alberta Vahid Hoghooghi, Université de Calgary Fei Zhao, Université de Toronto Jeeyoon Ahn, Université de Toronto Afolasade Farotimi, Université Queen s Alexandre Paré, Université Laval Gregory Duncan, International Collaboration on Repair Discoveries (ICORD) Julia O Mahony, Université de Toronto Kaarina Kowalec, Université de la Colombie-Britannique Katerina Othonos, Université de la Colombie-Britannique Laurine Legroux, Centre de recherche du Centre hospitalier de l Université de Montréal Michael Keough, Université de Calgary Omar de Faria, Université McGill Sandra Magalhaes, Université McGill Pour savoir comment adhérer au programme de bourses de stagiaire et appuyer ainsi la prochaine génération de chercheurs en SP, communiquez avec Lee Nichols, à lee.nichols@mssociety.ca ou au , poste 3131.