G2. NOURRIR LES HOMMES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "G2. NOURRIR LES HOMMES"

Transcription

1 G2. NOURRIR LES HOMMES Population mondiale multipliée par 4 durant le XX s -> liée à la transition démographique = passage d une situation où le taux de natalité et de mortalité sont élevés à une situation où ils sont bas avec, entre deux, une natalité supérieure à la mortalité. Donc, d'ici 2050, on comptera 9 milliards hommes. Par conséquent, se pose la question de savoir comment nourrir ces hommes, tout en prenant en compte les enjeux du Développement Durable = mode de développement permettant de répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre la satisfaction des besoins des générations futures les 3 objectifs majeurs : - objectif environnemental : consiste à préserver les ressources nécessaires à la vie des hommes et à protéger les milieux fragilisés par l action humaine. - objectif social : consiste à mieux répartir les richesses entre les hommes et à satisfaire leurs besoins élémentaires (logement, alimentation, sécurité ). - objectif éco : consiste à générer de la croissance éco et des créations d emplois. Pb : Comment nourrir 9 milliards d'hommes tout en préservant l environnement? L objectif du cours va être de se demander si la Terre peut nourrir 9 milliards d hommes de façon égale et ceci à toutes les échelles (ville, région, pays). Mais aussi, de s interroger sur la façon dont on peut assurer la sécurité alimentaire aujourd hui et pour demain càd fournir une alimentation en quantité et qualité suffisante pour tous. Pour finir, il ne faut pas oublier la question du Développement Durable. En effet, il s agit de developper des agricultures dites durables càd qui produit plus, tout en favorisant l équité sociale sans dégrader les sols, et l eau. ETUDE DE CAS : LE BRÉSIL, FERME DU MONDE Carte d identité de la République fédérale du Brésil. (Un État fédéral est un État qui se compose de différents États fédéraux autonomes) : -Capital : Brasilia -27 États fédérés (États qui ont leur propre Constitution et loi, mais qui restent sous contrôle de l État fédéral) -Pop : 204,45 millions habitants (estimation 2015) -Superficie : 8,5 millions de km 2 = 16 fois la France - IDH : 0,730 (85 e )

2 Lorsqu on évoque le Brésil, il est rare d y associer l expression ferme du monde Doc. 9 page 55 : Que montre l'image? Pourquoi le Brésil est appelé "ferme du monde? - champs immenses, à perte de vue - plusieurs moissonneuses : fait penser à un ordre de bataillon, gagner la guerre de la production, vouloir être le plus grand producteur. Mais, pour autant arrive-t-il à nourrir toute sa population? Non, si l on pense aux Favélas (bidonvilles). Pb : Pourquoi le Brésil, grand pays agricole et Ferme du monde, compte encore des millions de sous-alimentés? A. UN GÉANT AGRICOLE QUI N ARRIVE PAS À NOURRIR SA POPULATION Doc. 1 p. 52 et 10 p. 55 Consigne : Montrez en quoi la situation alimentaire du Brésil est paradoxale (situation dans laquelle on retrouve tout et son contraire). Dans un premier temps, il faut noter l augmentation de la population, entre 10 à 30 % en 10 ans, dans les grandes villes comme São-Paulo, Rio de Janeiro (doc 1 p.52). Une telle augmentation est due à la transition démographique. Dans un second temps, selon la FAO (Food and Agriculture Organization) agence de l ONU spécialisée dans la mise en place de projets destinés à améliorer la situation alimentaire et agricole dans le monde l exportation de produit agricole au Brésil a augmenté (doc 10 p.55). En effet, le Brésil est le premier producteur mondial de café, jus d orange, sucre, soja + volailles, viandes bovines. À l échelle mondiale, c est la première puissance agricole. Or, dans un troisième temps, il existe un accès inégal à l alimentation (doc 1 p.52) on parle d insécurité alimentaire = pop qui n a pas accès à une alimentation suffisante càd lorsque les besoins alimentaires ne dépassent pas 2500 kilocalories / jour. Cela s oppose à une situation de sécurité alimentaire. Ainsi, les régions du Nordeste, Nord, une partie du centre-ouest sont en situation d insécurité alimentaire. En revanche, les régions du centre-ouest, Sudeste, Sud sont en situation de sécurité alimentaire. Mais, il existe un autre problème qui touche le Brésil (doc 5 p.53). C est la malnutrition = déséquilibre de la ration alimentaire quotidienne caractérisé par : soit une carence (un manque) et/ou soit un excès obésité Donc tout le paradoxe est là : le Brésil est le premier producteur agricole et le premier exportateur au monde mais il n arrive pas nourrir sa pop. Pour essayer de diminuer ces inégalités, le gouvernement brésilien agit (doc 3 p. 53). En effet, depuis les années 2000, il développe des programmes de redistribution et d aide alimentaire, tel que le programme Fome Zero (Zéro Faim), qui fait des distributions alimentaires dans les écoles. Point Méthode : Réaliser un schéma en géographie suppose plusieurs étape : - simplifier le contour des territoires par des formes géométriques simples - utiliser le même langage cartographique que sur un croquis pour le dessiner - l accompagner d une légende et d un titre

3 B. L ORGANISATION DE LA PRODUCTION AGRICOLE Doc 6 et 8 p.54 et 55 Consigne : Montrez qu il existe plusieurs types d agricultures au Brésil (compléter le tableau). Type d agriculture Description Agriculture productiviste = agriculture à vocation commerciale (vente) - Pour l exportation vers l USA, l Europe port de Santos, Belem - Agro-business = ensemble d activité développé autour de l agriculture commerciale (transformation, commercialisation) - Agriculture intensive (élevage/ agriculture) : cherche à rentabiliser au maximum la production agricole le plus rapidement possible (utilisation de produits chimiques, mécanisation, main d oeuvre importante) - Augmentation de la prod de 62% - Mécanisation, OGM - Sucre - S étendent toujours plus en achetant des terres aux États voisins - Grand domaine agricole (Latifundias = hérité de l époque coloniale minifundias) Agriculture vivrière = agriculture à vocation personnelle (pour se nourrir) ou pour vendre sur les marchés locaux - Cueillette, - Agriculture biologique qui se developpe commerce équitable - Agriculture vivrière extensive (élevage/agriculture) : cherche à produire mieux de façon naturelle et sans contrainte de temps - Manioc (aliment de base), riz - Front pionnier = espace en cours de mise en valeur par les hommes (grignote la forêt) - Organisation sociale Mouvement des sans Terre : lutte pour obtenir une nouvelle réforme agraire = transformation de la répartition des terres cultivables. Le Mouvement des sans Terre demande de doter les paysans, qui sont sans terre, de terre cultivable Localisation - Centre-Ouest Mato Grosso - Sudeste - Sud - Nord - Nordeste Consigne : À partir de vos réponses, réalisez un schéma cartographique accompagné d une légende simple.

4 C. LE MODÈLE AGRICOLE BRÉSILIEN PEU RESPECTUEUX DE L ENVIRONNEMENT Doc 12 et 14 p. 56 et 57 Consigne : À partir des documents, construire un schéma montrant que le modèle agricole brésilien est peu durable. D un point de vue environnemental : - Utilisation des pesticides (forte et moyenne) + intensification de l agriculture productiviste - Forêt amazonienne = plus vaste espace forestier du Brésil = 53% du territoire. Plus grande biodiversité + ⅕ de la réserve mondiale d eau potable = apogée de la déforestation. Déforestation liée au dvl des activités éco où vivent 20 millions de personnes élevage, agriculture familiale, soja, coton, bois. Pour contrer cette tendance en 2004, création d un groupe interministériel contre le déboisement => multiplication des zones protégées + renforcement des contrôles => baisse du rythme des dégradations. - Front pionnier D un point de vue social : programme de redistribution des terres => Brésil compte 5 millions de familles de paysans. Le Mouvement des Sans Terre fait pression sur les autorités pb pour qu ils obtiennent des terres à cultiver. Problème irrésolu à ce jour et les conflits pour l accès à la terre font chaque année de nombreuses victimes (assassinats). D un point de vue économique : agriculture biologique commerce équitable => Mais ces mesures restent marginales et trop peu nombreuses.

5 I. Croissance des populations, croissance des productions A. Des besoins alimentaires qui augmentent et qui changent Doc. repère A page 72 : «Croissance des populations mondiales, croissance des» Doc. vidéoprojeté : «La consommation alimentaire par habitant de 1962 à 2030» Consigne : Analysez les documents pour montrer que, malgré la croissance démographique mondiale, les besoins en alimentation sont globalement satisfaits. Depuis les années 1960, la population mondiale a doublé (elle est passée de 3 milliards d habitants en 1960 à 7,3 milliards d habitants en 2015). Cette croissance démographique a donc fait augmenter la demande alimentaire (quantité d alimentation dont une population a besoin pour se nourrir) mondiale : un habitant disposait de 2300 kcal/jour en moyenne en 1965 contre 2900 kcal/jour en 2015 (l Organisation mondiale de la santé a fixé à 2700 kcal/jour le seuil minimal d alimentation à absorber pour être en bonne santé). D autre part, les habitudes alimentaires se sont transformées. Avec la progression du niveau de vie et du taux d urbanisation (pourcentage de population vivant en ville), l humanité a aujourd hui un régime alimentaire différent de celui des années 1960 : - la consommation de légumes et de fruits a tendance à diminuer - la consommation en céréales et en produits d origine animale, elle, progresse. B. Une production agricole qui répond globalement à la demande Doc. repère A page 72 : «Croissance des populations mondiales, croissance des» Doc. repère B page 72 : «Un Sud mieux nourri» Consigne : Confrontez les documents pour montrer que la production alimentaire est globalement suffisante pour nourrir l humanité mais que la faim n a pas totalement disparu. Depuis les années 1960, la production agricole a triplé alors que dans le même temps, la population mondiale a un peu plus que doublé : la hausse plus rapide de la production agricole par rapport à celle de la population mondiale a permis de couvrir les besoins alimentaires. On produit aujourd hui, en moyenne et à l échelle mondiale, assez pour pouvoir nourrir convenablement toute l humanité. D ailleurs, dans les pays du Sud, la sous-alimentation a nettement reculé (elle a été divisée par deux depuis 1961). Cependant, il reste toujours 400 millions de personnes qui souffrent de sous-nutrition dans le monde, essentiellement dans les pays du Sud. En effet, la moitié des personnes sous-alimentées dans le monde se concentre en Asie (200 millions de personnes environ). Les 200 millions de personnes sous-alimentées restantes se partagent entre l Afrique et le Moyen-Orient (180 millions de personnes) et l Amérique latine (20 millions de personnes). C. Mais des problèmes alimentaires qui persistent toujours Doc. 2 pages : «Les disponibilités alimentaires dans le monde» Doc. 2 page 80 : «Les deux formes de la malnutrition dans le monde» Consigne : Confrontez les deux documents afin de montrer que l accès à l alimentation est encore inégal et que la malnutrition concerne les pays du Nord comme les pays du Sud. À l échelle mondiale, on constate de fortes inégalités en matière de disponibilité alimentaire (quantité de nourriture théoriquement disponible pour un individu). Dans les pays développés et émergents (Amérique, Europe et Russie, Maghreb et Moyen-Orient, Asie de l est, Océanie), la population accède sans difficultés à une quantité suffisante de nourriture. Ce n est pas le cas dans les pays en développement et les pays les moins avancés (Afrique subsaharienne et Asie du Sud). L accès à l alimentation dépend donc du niveau de développement. La malnutrition est un phénomène qui concerne tous les pays de la planète : - dans les pays du Sud, elle se manifeste par une insuffisance plus ou moins grave des rations alimentaires (comme en Afrique subsaharienne) ; - dans les pays du Nord, elle se manifeste par un nombre important d obèses : aux États-Unis, 100 millions de personnes sont obèses (1/3 de la population totale).

6 Bien que la demande alimentaire mondiale augmente à cause de la croissance démographique, les ressources alimentaires sont théoriquement suffisantes pour nourrir toute l'humanité car la production a augmenté plus vite que la population. Dans les faits, l'accès à l'alimentation reste encore très inégal : la malnutrition concerne tous les États. II. Assurer la sécurité alimentaire A. Des systèmes productivistes performants Doc. 2 page 70 : «Deux modèles agricoles dominants» Doc. 2 page 77 : «L élevage intensif dans un feed lot aux États-Unis» Consigne : Après avoir localisé les systèmes productivistes, vous montrerez par quels moyens ils réussissent à produire en très grandes quantités. À l échelle mondiale, on trouve le système productiviste dans les pays développés (Amérique du Nord, Europe, Asie de l Est, Océanie) et dans les pays émergents (Mexique, Brésil, Argentine, Afrique du Sud, Russie). Ce système agricole ne peut donc exister qu avec un niveau de développement (et de richesse) élevé. Ce système permet de produire en grande quantité, du fait d un recours important aux intrants et à une très forte mécanisation (ceci suppose des fonds importants, que seuls les agriculteurs ou les entreprises des pays développés ou émergents ont). Le travail est par conséquent très mécanisé (sur la photo du feed lot parc d engraissement pour les bovins, on ne voit aucun éleveur). Ce système donne des rendements (quantités produites relativement à une superficie donnée) très élevés : c est lui qui assure la sécurité alimentaire mondiale. B. Des systèmes vivriers en difficulté Doc. 2 page 70 : «Deux modèles agricoles dominants» Doc. 1 page 77 : «L élevage extensif en Tanzanie» Consigne : Après avoir présenté et localisé les systèmes vivriers, vous mettrez en évidence les difficultés auxquelles ils sont confrontés. La majorité des systèmes agricoles sont vivriers. On les trouve dans les pays du Sud (qu il s agisse de pays en développement ou de pays émergents), sous la forme d une petite agriculture familiale destinée à l autoconsommation ou à la vente locale (mais aussi sous la forme de cueillette, notamment dans les grandes forêts équatoriales). Dans ce système, le travail est manuel et le recours aux intrants est très rare (les paysans n ayant pas les moyens de les acheter). On pratique l agriculture dans un cercle restreint (familial ou villageois) et les rendements sont faibles, assurant tout juste la satisfaction des besoins alimentaires. Ces agriculteurs sont donc très dépendants des conjonctures (climatiques et/ou économiques) et sont, par conséquents, très fragiles. C. Des flux agricoles fortement mondialisés Doc. 2 pages : «Les disponibilités alimentaires dans le monde» Doc. 2 page 70 : «Deux modèles agricoles dominants» Consigne : Confrontez les documents afin de montrer comment est organisé le commerce agricole mondial et en quoi il permet de satisfaire les besoins alimentaires mondiaux. Aujourd hui, le marché alimentaire est mondialisé, mais la plupart des flux agricoles mondiaux partent ou arrivent des pays développés et émergents. (Amérique du Nord, Europe, Asie de l Est, Brésil et Argentine). Les échanges agricoles depuis ou vers les pays du Sud ne représentent qu une faible part des échanges agricoles mondiaux. Le marché agricole mondial tel qu il est aujourd hui organisé ne permet pas d assurer la sécurité alimentaire de ceux qui en ont besoin (les pays du Sud) : l essentiel des flux se fait entre des pays où la sécurité alimentaire est déjà assurée (les pays du Nord). Les pays du Sud profitent peu de ces flux : la production alimentaire mondiale est donc mal répartie. Les pays du Nord défendent leurs intérêts économiques au sein d institutions comme

7 l Organisation mondiale du commerce ou protègent leur marché agricole avec des subventions à l exportation (qui rendent bon marché leurs produits lorsqu il s agit de les exporter) ou des taxes commerciales élevées (qui renchérissent les produits étrangers). Aujourd hui, le système productiviste est le seul capable d assurer la sécurité alimentaire. Le système vivrier connait des difficultés et n est pas assez productif. À l échelle mondiale, les flux agricoles sont concentrés sur les pays les plus développées, ceux-là même qui ne rencontrent presqu aucune difficulté alimentaire. III. Développer des agricultures durables A. Des effets néfastes sur l environnement et de la santé Doc. 1 page 79 : «Les conséquences de l'intensification agricole : les algues vertes sur les...» Consigne : Montrez que les méthodes productivistes peuvent être à l origine de nuisances sur l environnement et sur la santé des populations. Le système productiviste augmente les rendements en utilisant massivement des intrants et en ayant recours à une importante mécanisation : c est une agriculture intensive, par opposition à l agriculture extensive (qui obtient une hausse des rendements en augmentant les superficies produites). Mais les réserves foncières pour étendre les terres agricoles sont aujourd hui limitées (parce que les villes grignotent les terres agricoles et parce qu on cherche de plus en plus à protéger les espaces qui pourraient être défrichés). Le recours aux intrants a donc des effets néfastes sur l environnement : pollution des sols, pollutions des eaux (souterraines ou de surface) mais aussi pollution des productions (ce qui a un impact indirect, mais pas toujours bien évalué, sur la santé des espèces animales et végétales et donc sur la santé des consommateurs). B. Des solutions pour produire autrement Doc. 3 page 71 : «La recherche de nouvelles solutions agricoles» Doc. 2 page 79 : «L agriculture raisonnée : une agriculture durable?» Consigne : Présentez les trois solutions mises en œuvre pour produire autrement, en insistant sur leurs intérêts et leurs limites. La production d espèces animales ou végétales OGM est considérée par certains comme une façon de «produire autrement». Elle présente l intérêt de donner des rendements élevés puisque les modifications génétiques accélèrent la croissance de l espèce ou la protègent (contre les maladies touchant les animaux, contre les maladies ou les insectes frappant les végétaux). Les OGM sont surtout cultivés en Amérique du Nord, au Brésil, en Argentine, en Inde et en Afrique du Sud (des pays développés et émergents). Ceci s explique par le coût élevé de ces productions. La culture OGM soulève des débats vifs quant aux risques environnementaux et sanitaires qu ils font courir (on n a pas encore assez de recul quant à leur usage), d où la réticence de nombreux pays à les utiliser (comme en Europe). Face à cette pratique, l agriculture biologique s est développée (de façon très lente et très modeste). Elle consiste en la mise en culture ou l élevage d espèces sans recours à des intrants autres que naturels (fumier pour fertiliser, coccinelles pour éliminer des nuisibles). Certes, elle est respectueuse des équilibres environnementaux et de la santé des consommateurs mais elle très peu pratiquée (à l exception de l Australie où, pour des raisons politiques, elle est majoritaire). De plus, elle n assure que de faibles rendements. Un système intermédiaire a récemment été mis en œuvre : l agriculture raisonnée (agriculture recherchant l efficacité économique tout en limitant l usage d intrants industriels). Les agriculteurs qui la pratiquent limitent l usage d intrants industriels (mais ne l exclue pas), ce qui permet de produire plus que l agriculture biologique mais d être plus respectueux de l environnement et de la santé que l agriculture productiviste. Ce modèle vient juste d émerger et est encore très peu pratiqué. Il constitue peut-être une solution d avenir.

8 C. Des solutions pour commercialiser et consommer autrement Doc. 3 page 71 : «La recherche de nouvelles solutions agricoles» Doc. 1 page 82 : «La promotion de solutions agricoles durables» Consigne : Analysez les documents pour mettre en évidence les nouveaux moyens proposés pour commercialiser et consommer des produits agricoles. Des solutions existent pour commercialiser et consommer autrement. Le commerce équitable a été développé dans les années 1990 afin de proposer des revenus décents aux producteurs situés dans les pays du Sud en proposant des produits vendus plus cher aux consommateurs situés dans les pays du Nord (l entreprise Max Havelaar est le leader mondial dans le secteur). Les produits sont donc écoulés dans les pays développés et émergents (Amérique du Nord, Europe, Japon, Océanie, Inde, Afrique du Sud) alors que les productions viennent des pays du Sud (Amérique latine surtout puis Afrique et Asie). De nouvelles formes de commercialisation se développent (mais elles restent ultraminoritaires). Ce sont les «circuits courts» (modes de commercialisation des produits agricoles jouant sur la proximité géographique du producteur et du consommateur), représentés par les AMAP (associations pour le maintien d une agriculture paysanne : partenariat entre un producteur et des consommateurs proches les uns des autres, fondé sur la vente hebdomadaire d un panier de produits de saison issus de la ferme) en France. Il s agit de consommer des produits locaux et de saison, en assurant un revenu régulier à l exploitant. Face aux nuisances environnementales et sanitaires générées par le système producti-viste, d autres formes de production, de commercialisation et de consommation inspirées par le développement durable ont vu le jour. Mais elles restent encore minoritaires et ne permettent pas encore de satisfaire tous les besoins alimentaires. Conclusion La population mondiale a doublé depuis les années 1960 mais la production agricole a augmenté plus vite, permettant de produire (en théorie) assez pour nourrir toute l humanité. Mais les ressources alimentaires sont mal réparties à l échelle mondiale donc la faim persiste. Aujourd hui, dans le monde, deux systèmes agricoles s opposent : le système productiviste qui assure la sécurité alimentaire car il produit en quantité «industrielle» (mais il est peu respectueux de l environnement et de la santé) et le modèle vivrier, qui satisfait à peine les besoins alimentaires. Face à ces systèmes, d autres ont émergé (OGM, agriculture bio, agriculture raisonnée, commerce équitable, circuits courts ) afin de produire plus tout en respectant l environnement et la santé des consommateurs. Aucun système n est «parfait» donc nourrir durablement plus de 7 milliards d hommes est une chose compliquée à mettre en œuvre : c est un défi qu il faut encore relever.

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

UN PRODUIT MONDIALISÉ : LE CAFÉ

UN PRODUIT MONDIALISÉ : LE CAFÉ RÉVISIONS DES ÉPREUVES DU BACCALAURÉAT Géographie UN PRODUIT MONDIALISÉ : LE CAFÉ Le café est l un des biens les plus échangés dans le monde. Certains affirment qu il arrive juste après le pétrole, mais

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

Pour en savoir plus : www.commercequitable.org

Pour en savoir plus : www.commercequitable.org Des centaines de millions de personnes sur la planète travaillent dans des conditions extrêmement précaires et pour des salaires dérisoires pour cultiver ou fabriquer des matières premières et des biens,

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

G. II. 1 La mondialisation en fonctionnement (10h)

G. II. 1 La mondialisation en fonctionnement (10h) Thème GII : Les dynamiques de la mondialisation (20 h) G. II. 1 La mondialisation en fonctionnement (10h) Ce thème est divisé en 3 sous-parties : - un produit mondialisé (étude de cas). GII.1.1 - Processus,

Plus en détail

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les deuxièmes plus grands consommateurs d eau potable, juste

Plus en détail

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité. Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

«Agir rend heureux» POUR DES ACHATS RESPECTUEUX DE L ENVIRONNEMENT, DES FEMMES ET DES HOMMES, GOODPLANET VOUS INFORME ET CASINO VOUS DONNE LE CHOIX!

«Agir rend heureux» POUR DES ACHATS RESPECTUEUX DE L ENVIRONNEMENT, DES FEMMES ET DES HOMMES, GOODPLANET VOUS INFORME ET CASINO VOUS DONNE LE CHOIX! «Agir rend heureux» Yann Arthus-Bertrand FONDATEUR DE LA FONDATION GOODPLANET POUR DES ACHATS RESPECTUEUX DE L ENVIRONNEMENT, DES FEMMES ET DES HOMMES, GOODPLANET VOUS INFORME ET CASINO VOUS DONNE LE CHOIX!

Plus en détail

Treize mesures pour une agriculture écologique. Document de position des Verts suisses

Treize mesures pour une agriculture écologique. Document de position des Verts suisses Treize mesures pour une agriculture écologique Document de position des Verts suisses Adopté par l assemblée des délégué-e-s du 19 septembre 2009 Selon l article 104 de la Constitution fédérale, l agriculture

Plus en détail

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives Juin 2012 Lionel FRANCOIS Sommaire La Bio, pourquoi? La Bio c est quoi? La situation de la Bio Les acteurs du Bio Le paysan

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni PJ 28/12 7 février 2012 Original : anglais F Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni Encourager l intensification de la production caféière et vivrière au moyen

Plus en détail

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans

Plus en détail

Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil

Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil Retour au sommaire Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil BIM n 05-12 février 2002 Karin BARLET ; Bonnie BRUSKY Nous vous présentions en novembre dernier les outils d étude de marché

Plus en détail

Temps prévisionnel : 2 heures (1h pour la séance «notionnelle», 1h pour la séance «méthodologique»).

Temps prévisionnel : 2 heures (1h pour la séance «notionnelle», 1h pour la séance «méthodologique»). Exemple de séquence pédagogique : Eléments de programme traités : Thème 1 - Quelles sont les grandes questions économiques et leurs enjeux actuels? Notions : les besoins, les biens, la rareté. Sont abordés

Plus en détail

Uniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux

Uniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux Le réseau des épiceries solidaires A.N.D.E.S. Uniterres Assurer la sécurité alimentaire des plus démunis et soutenir une agriculture durable et locale Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Dans ce travail, nous avons évalué les possibilités d une intensification de l agriculture dans le Plateau Central à partir des nouvelles technologies (techniques traditionnelles

Plus en détail

Les Journées Régionales de la Création & Reprise d Entreprise 8 ème ÉDITION

Les Journées Régionales de la Création & Reprise d Entreprise 8 ème ÉDITION Les Journées Régionales de la Création & Reprise d Entreprise 8 ème ÉDITION S.M.A.R.T. Production 2004-2005 - Tous droits de reproduction réservés. Par les mêmes organisateurs : 40 ateliers gratuits sur

Plus en détail

VERS L AVENIR QUE NOUS VOULONS

VERS L AVENIR QUE NOUS VOULONS VERS L AVENIR QUE NOUS VOULONS En finir avec la faim et engager la transition vers des systèmes agro-alimentaires durables ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE Rome, 2012

Plus en détail

Conseil Spécialisé fruits et légumes

Conseil Spécialisé fruits et légumes Conseil Spécialisé fruits et légumes Proposition d axes pour l expérimentation pour 2013/2015 dans la filière fruits et légumes frais (hors pomme de terre) 18 décembre 2012 FranceAgriMer Préparation de

Plus en détail

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L Aide publique au développement (APD) désigne les dépenses publiques au bénéfice des pays en développement dont le but essentiel est de favoriser le développement économique

Plus en détail

Les principaux thèmes liés à cette cause sont :

Les principaux thèmes liés à cette cause sont : S engager pour l environnement Les hommes sont dépendants de leur environnement : c est leur lieu de vie. C est pourquoi lutter contre la pollution et le gaspillage est important. La défense de l environnement,

Plus en détail

LES DÉFIS DE L EXPANSION

LES DÉFIS DE L EXPANSION LES DÉFIS DE L EXPANSION DU MONDE 49 e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ÉLEVEURS DE PORCS DU QUÉBEC JEAN-LOUIS ROY, 28 MAI 2015 L ESPACE AGRICOLE GLOBAL JEAN-LOUIS ROY, MAI 2015 Tous les pays du monde 1,35 milliards

Plus en détail

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans

Plus en détail

Fiche 23 D où viennent les produits de mon petit déjeuner?

Fiche 23 D où viennent les produits de mon petit déjeuner? Fiche 23 D où viennent les produits de mon petit déjeuner? Au fur et à mesure de l histoire de l alimentation, la provenance des produits que nous mangeons s est diversifiée. Aujourd hui, nous mangeons

Plus en détail

Pour une meilleure santé

Pour une meilleure santé Pour une meilleure santé LA CONSOMMATION QUOTIDIENNE DE VIANDE APPORTE DES GRAISSES SATURÉES. => AUGMENTATION TAUX DE CHOLESTÉROL ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES. => RISQUE DE SURPOIDS ET D'OBÉSITÉ. LES

Plus en détail

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE

Plus en détail

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Résumé du rapport final du Projet ECDD Résumé du rapport final du Projet ECDD Janvier 2010 avril 2013 A propos du projet ECDD Le projet ECDD a été mis en œuvre par la Bristol Conservation & Science Foundation (une unité opérationnelle de Bristol,

Plus en détail

PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE TOMINIAN

PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE TOMINIAN PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU MALI ---------------------- Un Peuple Un But Une Foi Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) ----------------------- Projet de Mobilisation des Initiatives

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives 5 2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives La demande d énergie devrait s accroître considérablement dans les années à venir à cause de l augmentation de la population et du développement

Plus en détail

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME Vendredi 9 Décembre 2011 Pontaumur La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Emilie CHANSEAUME Lucile AUMOINE Céline

Plus en détail

Analyse prospective des marchés à l export, par secteur et par pays

Analyse prospective des marchés à l export, par secteur et par pays Analyse prospective des marchés à l export, par secteur et par pays Octobre 2012 RESULTATS DE L ANALYSE DES COUPLES PAYS/SECTEURS PORTEURS EN FAVEUR DU COMMERCE EXTERIEUR DE LA FRANCE SOMMAIRE Résumé 2

Plus en détail

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772 Nations Unies A/AC.105/772 Assemblée générale Distr.: Générale 7 décembre 2001 Français Original: Anglais Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Rapport du deuxième Atelier

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 CADRE REGLEMENTAIRE : FEADER, PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT RURAL 2014 2020, REGION LIMOUSIN Cette annexe

Plus en détail

Le Brésil n est plus un eldorado, enfin! nov 2014 Benoit Trivulce, Directeur Ubifrance Brésil et Amérique du Sud

Le Brésil n est plus un eldorado, enfin! nov 2014 Benoit Trivulce, Directeur Ubifrance Brésil et Amérique du Sud Le Brésil n est plus un eldorado, enfin! nov 2014 Benoit Trivulce, Directeur Ubifrance Brésil et Amérique du Sud Ce dont je ne vais pas vous parler 2 2009 2013 3 Google map ment : le Bresil est une ile

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

Les inégalités de conditions de vie dans le monde

Les inégalités de conditions de vie dans le monde Notes de l Observatoire N 2, février 2014 Les inégalités de conditions de vie dans le monde 89 % de la population mondiale a accès à l eau potable. L espérance de vie a progressé de 21 ans depuis les années

Plus en détail

réglementation bio Partie générale bio, reconnaissable et contrôlé

réglementation bio Partie générale bio, reconnaissable et contrôlé réglementation bio Partie générale bio, reconnaissable et contrôlé Partie générale : bio, reconnaissable et contrôlé. L objectif de la partie générale de la brochure est de clarifier ce qu est exactement

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Déclaration du Capital naturel

Déclaration du Capital naturel Déclaration du Capital naturel Une déclaration du secteur financier démontrant notre engagement au sommet de Rio +20 pour tendre vers l intégration des considérations liées au capital naturel dans les

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Plan 1. Offre et demande potentielle dans la zone ECOWAS 2. Offre potentielle au Mali 3. Marché au nord du Mali (Gao Algérie) 4. Estimation

Plus en détail

L industrie agricole et agroalimentaire canadienne et l économie mondiale en 2013-2014

L industrie agricole et agroalimentaire canadienne et l économie mondiale en 2013-2014 L industrie agricole et agroalimentaire canadienne et l économie mondiale en 2013-2014 Introduction L économie canadienne est tributaire des exportations, en particulier dans les secteurs agricoles et

Plus en détail

Anne Patault Conseillère Régionale de Bretagne en charge des OGM

Anne Patault Conseillère Régionale de Bretagne en charge des OGM Pour une agriculture «sans OGM» - la stratégie de la Bretagne au sein du réseau des Régions Libres d OGM (European GM-Free Regions Network), - les actions en direction de ses filières Anne Patault Conseillère

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international...

Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international... Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international... Véronique LUCAS Angers Entretiens de l'aei 29/10/2010 Mon regard particulier

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

Créer une AMAP. Les autres "paniers" S informer et agir! www.defipourlaterre.org. Qu'est-ce que c'est? Le principe est simple :

Créer une AMAP. Les autres paniers S informer et agir! www.defipourlaterre.org. Qu'est-ce que c'est? Le principe est simple : S informer et agir! Créer une AMAP Qu'est-ce que c'est? L'AMAP est une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne (marque déposée), dont l'objet principal est de "mettre en lien paysans et

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 Cette lettre du service d'économie agricole (SEA) de la DDT de l'essonne est gratuite. Elle peut librement être recopiée

Plus en détail

«So Fair, So good!» *

«So Fair, So good!» * Vitry-sur-Seine avril 2012 Artisans du Monde lance 3 nouvelles boissons rafraîchissantes Bios et Equitables! «So Fair, So good!» * *Si juste, si bon! PRESENTATION DES PRODUITS Nouvelle gamme de boissons

Plus en détail

Burkina Faso Profil pays EPT 2014

Burkina Faso Profil pays EPT 2014 Burkina Faso Profil pays EPT 14 Contexte général Situé au cœur de l Afrique occidentale, dans la boucle du Niger, le Burkina Faso est l un pays des pays les plus peuplés de la sous-région Ouest-africaine

Plus en détail

Le contrôle et la certification en agriculture biologique

Le contrôle et la certification en agriculture biologique Version Tunisie 1 ère édition 2006 AGRICULTURE BIOLOGIQUE REPUBLIQUE TUNISIENNE Ministère de l agriculture et des ressources hydrauliques Direction Générale de la Production Agricole TCP/TUN/2903 Le contrôle

Plus en détail

Le fonds de dotation. Titre. www.artisandumonde.org

Le fonds de dotation. Titre. www.artisandumonde.org Le fonds de dotation d Artisans du Monde Faire un don Pour construire un monde plus juste au Nord comme au Sud Titre Crédit photo : Ellas Cuentan www.artisandumonde.org 1 Fonds de dotation d Artisans du

Plus en détail

Dans ce dans des logiques

Dans ce dans des logiques Organisé par Michel Destot, Député de l'isère et Maire de Grenoble, et Annee Paugam, Directrice générale de l'afd, le Jeudi 7 novembre, dee 8h30 à 12h30, à l'assemblée nationale, salle Colbert et animé

Plus en détail

UNE INITIATIVE DE : ASSOCIÉS A :

UNE INITIATIVE DE : ASSOCIÉS A : UNE INITIATIVE DE : ASSOCIÉS A : Cette charte est le résultat de trois années de travaux de consultations nationales et locales menées en région Rhône-Alpes, visant à identifier et adapter les principes

Plus en détail

Nos savoir-faire & solutions business

Nos savoir-faire & solutions business Passionnés de gastronomie et de voyages, ses fondateurs se sont inspirés de leur expertise dans l univers agro-alimentaire pour créer DESTINATION en 1999, une entreprise à taille humaine et éco-responsable,

Plus en détail

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui L intérêt technico-économique Titre de du l'engraissement diaporama des mâles avec simulations à l'appui Christèle PINEAU Institut de l'elevage Christele.Pineau@idele.fr Matthieu COUFFIGNAL ARVALIS, Institut

Plus en détail

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève *** Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011

Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011 Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011 PRESENTATION Le groupe ALTIOS International Une société leader dans le conseil et le développement opérationnel

Plus en détail

L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde

L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde RAPPORT DE SYNTHÈSE L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde Gérer les systèmes en danger ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE

Plus en détail

La crise écologique. Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre

La crise écologique. Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre La crise écologique Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre Qu est-ce que la crise écologique? Le réchauffement climatique? La destruction des forêts? La fin du pétrole?

Plus en détail

Transition vers un nouveau paradigme

Transition vers un nouveau paradigme Transition vers un nouveau paradigme Droit à l'alimentation, souveraineté alimentaire, limites planétaires, gouvernance et rapports de forces Project Collectif La fin de la faim d ici 2050? Étudiants de

Plus en détail

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE Par Madame F. Bintou DJIBO, COORDONNATRICE DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES AU SENEGAL Plan

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

12. À chacun son point de vue

12. À chacun son point de vue 12. À chacun son point de vue Secondaire, cycle 1 Durée : 60 min. L agriculture est en crise partout sur la planète. Alors que certains louent les bénéfices de l agriculture conventionnelle moderne, d

Plus en détail

kit de création d une amap

kit de création d une amap kit de création d une amap sommaire L éthique des amap 1. Le concept des AMAP. Définition. Origine du concept. Les objectifs des AMAP. Les valeurs des AMAP 2. Les motivations et les engagements des producteurs

Plus en détail

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Université Mentouri Constantine 1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Dead Sea, Jordan, 4-5 June 2012. 1 Les OGMen

Plus en détail

3 The Millennium Development Goals: Report 2010. Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014. asdf NATIONS UNIES

3 The Millennium Development Goals: Report 2010. Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014. asdf NATIONS UNIES 3 The Millennium Development Goals: Report 2010 Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014 asdf NATIONS UNIES Le présent rapport est fondé sur un ensemble de données compilées par le Groupe

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

EXPOSITION LIVRET PÉDAGOGIQUE D ACCOMPAGNEMENT

EXPOSITION LIVRET PÉDAGOGIQUE D ACCOMPAGNEMENT EXPOSITION ALIMENTERRE LIVRET PÉDAGOGIQUE D ACCOMPAGNEMENT 1 Comment utiliser ce livret? Ce livret pédagogique est construit sur le modèle de l exposition. Il fournit, pour chaque panneau, un bloc ressources

Plus en détail

Programme financé par l Union Européenne EuropeAid/127025/C/SER/MA)

Programme financé par l Union Européenne EuropeAid/127025/C/SER/MA) Programme financé par l Union Européenne EuropeAid/127025/C/SER/MA) Mixité des sources de financement, diversité des régimes de couverture maladie : l impératif de cohérence 2 ème Conférence nationale

Plus en détail

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau

Plus en détail

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux

Plus en détail

PERTES ET GASPILLAGES ALIMENTAIRES DANS LE MONDE

PERTES ET GASPILLAGES ALIMENTAIRES DANS LE MONDE Étude menée pour le Congrès International SAVE FOOD! à Interpack 2011, Düsseldorf, Allemagne PERTES ET GASPILLAGES ALIMENTAIRES DANS LE MONDE ampleur, causes et prévention Étude menée pour le Congrès

Plus en détail

ExPost. Aménagements de bas-fonds. septembre 2007. Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse

ExPost. Aménagements de bas-fonds. septembre 2007. Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse n 02 septembre 2007 expost ExPost Aménagements de bas-fonds en Guinée forestière ExPost est une note de synthèse qui présente sur un thème ou

Plus en détail