La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

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1 La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives Juin 2012 Lionel FRANCOIS

2 Sommaire La Bio, pourquoi? La Bio c est quoi? La situation de la Bio Les acteurs du Bio Le paysan Bio La filière Biosolidaire Le consommateur et la distribution Et demain?

3 La Bio, pourquoi? De la Bio parce qu il y a de l agriculture Un lien entre évolution de la population et agriculture Avant l agriculture : Le prélèvement La culture : av JC 18 eme : De l élevage en concurrence à l élevage en synergie 19 eme : Révolution fourragère Culture fourragère Rôle de l Azote / phosphates Sélection génétique

4 La Bio, pourquoi? Au 20 eme : Une agriculture industrielle pour nourrir une population de moins en moins agricole : Mécanisation Génétique Synthèse de l azote Pesticides Spécialisation : abandon de la polyculture

5 La Bio, pourquoi? Dans les années 20 : Des courants de pensées fondateurs : R Steiner : Biodynamie Notion d Ecosystème, interactions énergétiques Les bases : La rotation longue, l énergie Demeter (Est) Howard (Anglais) : Compost Lemaire Boucher (Ouest) Rush (Suisse) : Autarcie, activité microbienne Nature et Progrès (Sud Est) Fukuoka (Japon) : Intervention minimum, pas de labour, faibles surfaces Permaculture, Agroforesterie Les fondements : Association culture / Elevage Courant naturaliste basé sur l observation La Santé, pollution n était pas un sujet

6 La Bio, pourquoi? L après guerre les années 60 : les abus Produire : (0 à 1 mn) Technologies héritage de la guerre : (2,25 à 3,30 mn) Crainte de pénurie alimentaire Révolution verte : transfert aux groupes agroalimentaires Arrivée en masse des pesticides et des fertilisants chimiques Généralisation de la mécanisation, remembrement Exode rural, disparition des paysans et besoin de reconnaissance Courants nutritionnistes : La Vie Claire Courant «écologique» et non commercial : Nature et Progrès Courant conservateur : LEMAIRE soutenu par les abbayes Qques centaines d agriculteurs Bio Les années 70 : L industrialisation et un rejet Productivisme : (30,10 à 34) Irrigation Tout chimique Hybridation Concentration des exploitations Rejet de la société de consommation 1977 : Salon Marjolaine : Lien entre Ville et campagne Retour à la terre : Larzac

7 La Bio, pourquoi? Années 80 : Les excédents et une institutionnalisation Excès de production car système de prix garantis via la PAC Grandes manifestations FNSEA 1984 : Création du logo AB 1986 : Premier cahier des charges AB (Le premier au monde) Mais peu d agriculteurs Bio : : L intensification et la structuration Omniprésence de la grande distrib et des transformateurs «On fabrique pas cher ce qui se vend» «Du beau n importe quand» Endettement et faillites : «J ai acheté une batteuse c est le prix d une maison» «Je travaille pour mon tracteur» Crises alimentaires : Mise au grand jour des abus et prise de conscience 1991 : Règlement Européen sur les productions végétales : Plan de développement de la Bio / Début des aides 2002 : Arrêt des aides à a la conversion 2007 : Reprise des aides (Conversion + maintien+ crédit d impôts), Plan Barnier 2008 : Grenelle 2009 : Nouveau règlement CE

8 La Bio, pourquoi? Les fondements : Des cycles de 10 ans très rapides Des abus d une révolution verte qui a fait des victimes Une perte de lien et de sens pour les producteurs Une évolution de la société : Santé, santé, santé Recherche d authenticité Les enjeux : Un moyen de survie économique et moral pour le paysan Une demande qui bouscule les acteurs Une Bio de lutte marginale (en France du moins) qui pourrait nourrir de nouvelles pratiques agricoles conventionnelles Un soutien «moral» des pouvoirs publics pour atténuer les dérives Santé et environnementales

9 La Bio, c est quoi?

10 La Bio, c est quoi? La réglementation est un compromis entre pays La CEE est au cœur du dispositif (de réglementation)!!! Les logos privés existaient bien cependant avant les directives

11 La Bio, c est quoi? Règlement Cadre n 834/2007du Conseil du 28 juin 2007 Règlement d application 669 / 2008 qui définit les modalités d application

12 La Bio, c est quoi?

13 La Bio, c est quoi? Interdictions en culture Interdictions en production animale En + du règlement Européen, des cahiers des charges nationaux : Lapins, poulettes, escargots, autruches, la fabrication du pet Food Et tout récemment la Restauration Hors Foyers (RHF)

14 La Bio, c est quoi? Ne peuvent être Bio : Ce qui ne se mange pas Ce qui résulte d un mal traitement animal : Le Foie Gras Ce qui ne se cultive pas : L eau, Le Sel, les Sardines Le Vin jusqu à présent La Spiruline Ce que la réglementation ne traite pas : L irrigation La gestion des déchets La gestion des haies, des paysages Le Bilan énergétique La taille des exploitations Les règles sociales La qualité organoleptique des produits L emballage Le transport La restauration collective

15 La Bio, c est quoi? Les signes de qualité et d origine : Au milieu des autres cultures raisonnées, durables qui cherchent à limiter l usage des intrants chimiques

16 La Bio, c est quoi? Nature et Progrés : Producteur, consommateur Polyculture / espaces sauvages / Autonomie Charte environnementale : NRj / Eau / Déchets Charte sociale : Taille humaine / Autonomie / Education / Choix des fournisseurs Demeter : Producteur, consommateur Soigner la terre, - régénérer, façonner et entretenir les paysages - fournir aux hommes une alimentation saine - maintenir la biodiversité animale et végétale, sauvage et domestique - renforcer le lien producteur/consommateur. Principes de la biodynamie: - la prise en compte des influences "cosmiques": lune, soleil, planètes, - des calendriers de semis très précis, - l'utilisations de "préparations" à base de quartz et de plantes médicinales pour soigner et enrichir le sol et les plantes. Biocohérence : Producteur, transformateurs, distributeurs, conso Retour aux règles d élevage de 2009 Non mixité des fermes Alimentation 100 % Bio des animaux Refus des contaminations d OGM Des procédés de transfo qui ne dénaturent pas le produit

17 La situation de la Bio Dans le monde : 37 Millions d ha soit 0,02 % de la SAU Un marché de 40 milliards d En Europe : Augmentation de la Surface Agricole Utile (SAU) de 11 % / 2009 Un marché de 18 Milliards d Euro en 2010 Allemagne, France et Italie en tête Autriche : 20 % de sa SAU Une démocratisation en route (Au moins du côté Business) mais qui reste sous contrôle C est plus qu une mode Mais faut pas que ca monte trop vite

18 La Bio, c est quoi? En France : 2 % du marché alimentaire 4 % des exploitations, 3,5 % des surfaces Aide à la conversion de : 34 M Des prix de vente supérieur de % environ

19 La situation de la Bio La production a toujours eu du mal à répondre à la demande Filières (fruits, légumes, porcs ) Politique de conversion soutenue par le préfet (Pôle conversion)

20 Les acteurs de la Bio?

21 Le paysan Bio Ses freins : Regard des autres Remise en cause de ses pratiques passées Prise de risque financier (3 ans de conversion) Commercialiser Se remettre en cause Sa capacité de Main d œuvre Ses problématiques : Survivre Payer ses emprunts Retrouver du plaisir Gagner en liberté Rester maître de son travail Ne plus subir les variations des cours, savoir quoi planter Préserver sa Santé Les réactions : «La conversion c est plutôt stressant» «J ai accepté de perdre un bout de ma récolte» «Je maitrise mon affaire» «Je travaille en réseau» «Je vends tout tout de suite» «J ai toujours un essai en cours» «Je prends du temps pour observer mes vergers»

22 La démarche filière

23 La démarche filière

24 La démarche filière PETIT EPEAUTRE DE HAUTE PROVENCE Zone de production : Haute Provence Date de début du programme Bio Solidaire : 7 octobre 2009 Nombre de benefciaries : 25 producteurs Culture : Petit Epeautre de Haute Provence Surface : 150 ha environ selon la rotation conduite Partenaires du projet EURONAT Les producteurs et le syndicat des producteurs du Petit Epeautre de Haute Provence La SARL M. Tofagne, qui assure le tri, le décorticage du petit épeautre de Haute Provence Le moulin Pichard, qui transforme le petit épeautre en farine. La chambre d agriculture de la Drôme.

25 La démarche filière

26 La démarche filière

27 Le consommateur Bio La pénurie L abondance Avant MANGER PLUS MANGER MOINS Nouvelle donne MANGER VITE Pygmalion Harmonie Equilibre Responsabilité Après 2008 MANGER SANS MANGER JUSTE MANGER MANGER AVEC DURABLE Préoccupations personnelles : Préserver et apporter la Santé Garder du pouvoir d achat pour autre chose Préoccupations générales Acheter français ou local L environnement vient loin derrière La remise en cause d un système aussi (Meilleure rémunération du paysan, agriculture paysanne

28 Le consommateur Bio

29 La distribution Bio en France

30 Perspectives? Moyen de production : Un laboratoire pour l agriculture conventionnelle Le retour de la polyculture? L extension de la culture céréalière? Forte augmentation des volumes produits? Des crises (Cours matières premières / Sanitaires) faisant évoluer les pratiques Réglementation Deux logos Bio? Retour en force des logos privés? De nouveaux périmètres? Consommateur Une Bio qui restera de niche, faute de baisse des prix suffisante? Un produit pour une classe favorisée? Une poussée des jeunes (Ethique) et des personnes agées (Santé) Des valeurs (Partage, respect, local) qui se transmettront à la société civile?

31 Perspectives? Transformation Le développement par les gros de cette niche va-t-elle bloquer les PME historiques? Distribution Une baisse des prix? Une progression de l offre et des points de vente? Des échecs sur les très gros points de vente? Un maintien des magasins spécialisés? en proximité? Une professionnalisation du métier? La poussée des circuits alternatifs?

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