LES COMPETENCES MUSICALES

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Jean-Pierre Lavergne
il y a 6 ans
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1 LES COMPETENCES MUSICALES Pratiquer et écouter de la musique = compétences, comportements appris, même si cela «vexe» un peu les «artistes»!! Différences interindividuelles ß? Comme pour les autres sciences sociales : importance de la CULTURE Développement ß environnement (ex: taille) Comportement : idem

2 LES COMPETENCES MUSICALES : distribu6on dans la popula6on

3 LES COMPETENCES MUSICALES : distribu6on dans la popula6on a) «Joyeux anniversaire», pulsation, écoute de la musique de sa culture ß Acculturation passive et éducation générale b) novice, amateur, étudiant, semi-professionnel, choriste,. ß Apprentissage formel ou informel Pas professionnels mais niveau technique parfois tb (! Référence personnelle!) c) Experts: formation approfondie, activité professionnelle. Solistes, musiciens d orchestre, enseignants, critiques, ingénieurs du son,. d) Experts d élite: professionnels «reconnus». Compositeurs et interprètes internationaux «Marquent» en brillant, perfectionnant, établissant de nouvelles normes, créant un nouveau domaine

4 LE «TETRAEDRE» DE LA FORMATION (M. Zulauf)

5 Educa6ons FORMELLE/NON- FORMELLE & INFORMELLE L éducation dite «FORMELLE» est celle qui mène à une certification quelconque. Elle est le propre des établissements d enseignement. [ ]. L éducation «NON FORMELLE» est celle offerte par une institution ou un organisme dont le mandat premier n est pas l enseignement. A cette liste s ajoute évidemment l éducation «INFORMELLE» qui a lieu dès que nous cherchons à en savoir plus au sujet de quelque chose. L éducation informelle relève donc généralement de l individu. Les exemples les plus courants de l éducation informelle sont le visionnement d un documentaire télévisé, la consultation d un livre, le fait de s adresser à un spécialiste et ainsi de suite. (Boissenneault & Mayer, sd)

6 LES COMPETENCES MUSICALES : distribu6on dans la popula6on Distribution «normale»..même à l intérieur de chaque «niveau»?

7 Espace. COMPETENCES MUSICALES ET CULTURE ß anthropologie, ethnologie. Ex: Adulte sud-africain Bcp de chansons, même polyphoniques Rythmes complexes vocalement ou en dansant Expression en public Adulte allemand Qqes mélodies simples à la flûte Peu de chansons Pulsations sur temps forts et pas tjrs synchrones Trac en public! Cas de la Hongrie!

8 Temps. Evolution. Ex: le 100m nage libre: COMPETENCES MUSICALES ET CULTURE En musique: technique ß concours, enregistrements,. Ex: la respiration circulaire, «Hammerklavier» de Beethoven («Voilà une sonate qui donnera de la besogne aux pianistes, lorsqu'on la jouera dans 50 ans»)

9 COMPETENCES MUSICALES ET CULTURE Contextes culturels spécifiques. Ex: DJ Hip-Hop / musicien classique à Pas les mêmes compétences! Caractéristiques individuelles. Ex: Les dans certaines cultures Didjeridoo en Australie NB: peu d études Ψ musicales dans cultures non occidentales

10 Les représenta6ons musicales comme «essence» d une compétence. Faire de la musique = compétence mentale + que physique! à Représentations internes = concept Ψ omniprésent (ex: chambre meublée) «image» réduite, simplifiée, schématique En V : «image artistique» (Neuhaus), «audiation» (Gordon), «audition intérieure». Ex: «Joyeux anniversaire» Aires cérébrales communes activées (Halpern, 2003) Autres natures qu auditives aussi: théorie, émotions, images visuelles, sensations kinesthésiques,

11 Les représenta6ons musicales comme «essence» d une compétence. Exécution musicale : modèle triangulaire (Lehmann & Ericsson, 1997)

12 Les représenta6ons musicales comme «essence» d une compétence. Associations entre diverses compétences (Mc Pherson et al., 2002)

13 Les représenta6ons musicales comme «essence» d une compétence. Expériences de Palmer & Meyer (2000) pianistes adultes 2 16 enfants a) Apprentissage d une mélodie (12 notes) b) Doivent jouer autre mélodie (la même ou un peu modifiée, avec l une ou l autre main (doigtés!) Piano électronique à analyse de chaque frappe Hypothèse: + mélodie semblable à + transfert réussi à mesure de la vitesse (notes difficiles: + lentes) 1 adultes: mélodie semblable à bonne réalisation, peu importe la main 2 enfants : + performants quand rien de changé (ni notes(conceptualisation), ni main(motricité)!) à Meilleur «transfert» chez 5à7 ans que chez 3à4 ans

14 Les représenta6ons musicales comme «essence» d une compétence. Expériences de Palmer & Meyer (2000). Conclusions: «Comme la compétence augmente, les représentations mentales pour l exécution se dissocient des mouvements requis pour produire une séquence musicale ; les plans mentaux des interprètes sont basés sur des relations de hauteur abstraites et conceptuelles A l opposé des résultats obtenus chez les adultes expérimentés, ceux des enfants novices ont montré un transfert d apprentissage qui reflétait les mouvements autant que les relations abstraites de hauteur.» (p. 67) à Apprendre à jouer du piano n est pas avant tout appuyer sur des touches, mais compréhension «conceptuelle» de la musique d une manière indépendante des éléments + techniques.

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