BASES DE DONNÉES ET PROGRAMMATION WEB

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BASES DE DONNÉES ET PROGRAMMATION WEB"

Transcription

1 1 BASES DE DONNÉES ET PROGRAMMATION WEB Frey Gabriel Licence 3 Informatique

2 Contenu général 2 Bases de données I (licence 2 Informatique) Bases de données et programmation web (licence 3 Informatique) Banques de données multimédia, Entrepôts de données et informatique décisionnelle, Fouilles de données, Fouilles de données réparties,

3 Organisation du module 3 Séances CM : 26h TD : 16h TP : 24h (projet) Fichiers : Moodle : BDDPW Evaluation note 1 : épreuve écrite (40mn - 1h10), coef. 2/10 note 2 : épreuve pratique, coef. 3/10 note 3 : épreuve pratique, coef. 2/10 note 4 : épreuve écrite (55mn - 1h45), coef. 3/10

4 4 Rappels : Concepts de Bases de Données

5 Système de Gestion de Fichiers 5 Programme 1 Données Programme 2 Données Programme 3 Données Système de gestion de fichiers Fichier 1 Fichier 2

6 Système de Gestion de Fichiers 6 Les données sont stockées dans des fichiers. Inconvénients pouvant se produire lors du stockage d une grande masse de données, accessible par différents utilisateurs et applications : différents formats de fichier, dépendant des programmes et généralement faiblement structurés, difficulté d accès à l information (index), pas de vérification sur la cohérence des données (redondances, erreurs, ), pas de contrôle des accès concurrents.

7 Approche Base de Données 7 Programme 1 Données Programme 2 Données Programme 3 Données SGBD Requêtes Transactions Bases de données

8 Définition 8 Base de données (BD) Une base de données est un ensemble d informations de grande taille, structuré, mémorisé sur un support permanent. Système de gestion de Bases de Données (SGBD) Un système de gestion de bases de données est un outil informatique permettant aux utilisateurs de structurer, d insérer, de modifier, de rechercher de manière efficace des données spécifiques au sein d une grande quantité d informations stockées sur mémoires secondaires partagées de manière transparente par plusieurs utilisateurs.

9 Fonctions d un SGBD 9 1. Persistance Stockage des données sur disque 2. Langage de requête sur la base Les requêtes doivent être simples, déclaratives, optimisées avant l exécution SQL (Structured Query Langage), OQL (Object Query Langage), Xquery (XML Query Langage)

10 Fonctions d un SGBD Partage des données Ø Chaque utilisateur doit avoir l impression d être seul à accéder aux données Notion de transaction Cohérence des mises à jour d un utilisateur Cohérence collective : sérialisabilité 4. Fiabilité des données Vérification de contrainte d intégrité Atomicité des transactions : transaction complètement effectuée ou pas du tout Résistance aux pannes En cas de panne mémoire: restauration automatique des dernières transactions validées avant la panne En cas de panne disque : restauration d une sauvegarde, journal Mécanisme de réplication des données (mirroring)

11 Fonctions d un SGBD Sécurité des données Droits des utilisateurs sur la manipulation des données Notion d autorisation Notion de groupe d utilisateur Granularité des autorisations 6. Gestion des disques Répartition des données Optimisation des performances Index, hachage, bitmap Regroupement des données Optimisation des requêtes Cache mémoire

12 Fonctions d un SGBD Indépendance logique/physique Organisation physique de la BD transparente pour le développeur d application Possibilité de changer la structure physique des données sans changer le code de l application

13 SGBD transactionnel Exemple de transaction : Begin // début de la transaction CEpargne = CEpargne 1000 CCourant = CCourant Commit // fin de la transaction Begin CEpargne = CEpargne 1000 >>>> panne CCourant = CCourant Commit T1 annuler le débit! récupération de l état précédent (panne?) 13

14 Transaction : gestion des accès concurrents 14 Utilisateur 1 Utilisateur 2 Lire(CCourant); if (CCourant >= 100) { CCourant = CCourant 100; Ecrire(CCourant); } Lire(CCourant); if (CCourant >= 100) { CCourant = CCourant 100; Ecrire(CCourant); } Quels sont les risques?

15 Transaction : propriétés ACID Atomicité : Une transaction est indivisible. Elle est soit complètement exécutée soit pas du tout (unité atomique de traitement) Cohérence : une transaction doit effectuer une transition d un état cohérent de la base à un autre état cohérent (par ex: pas de violation de contrainte d intégrité). La cohérence peut être non respectée pendant l'exécution d'une transaction. En cas d échec de la transaction, la base doit retourner dans l état cohérent initial Isolation : le résultat d un ensemble de transactions concurrentes et validées correspond à une exécution successive des mêmes transactions (pas d inférence entre les transactions) Durabilité : après la fin d'une transaction, les mises à jour sont définitives même en cas de problèmes matériels (mécanisme de reprise en cas de panne) 15

16 Architecture SGBD Utilisateur 1 Utilisateur 2 Utilisateur 3 Utilisateur N Vue utilisateur 1 Vue utilisateur 2 Vue utilisateur N Schéma externe Vue conceptuelle Schéma logique Vue interne Schéma interne SGBD 16

17 Architecture 17 Niveau externe : Vues, Environnement de programmation (intégration avec un langage de programmation), Interfaces conviviales, Outils d aide (ex : conception de schémas) Niveau logique : Définition de la structure de données, Langages de description des données (LDD), Consultation et mise à jour des données : Langages de Requêtes (LR) et Langage de Manipulation de Données (LMD), Gestion de la confidentialité (sécurité), Intégrité des données Niveau physique : Gestion sur mémoire secondaire (fichiers) des données, du schéma, des index, Partage des données et gestion de la concurrence d accès, Reprise sur pannes (fiabilité), Distribution des données et interopérabilité (accès réseaux). Types d utilisateur : - Utilisateur de base - Concepteur d application - Administrateur de la base

18 Modèle de données 18 Modèle conceptuel Pour la conception d applications Merise, Modèle entité-association, UML, Modèle logique Pour la définition de BD supportées par un SGBD Modèle hiérarchique, réseau, relationnel, objet, Modèle physique Implémentation du SGBD: fichier simple, base de faits, XML, Organisation et stockage des données : index,

19 19 MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉE RELATIONNEL

20 Modèle Logique de Donnée 20 Définition : le modèle logique décrit la structure de données Objectifs : Éviter les incohérences dans les données : Une personne n a qu une date de naissance, le prix d un produit est unique,. Éviter la redondance d information : La même information est stockée dans différentes relations Anomalies: insertion, suppression, modification Éviter les valeurs nulles : Difficiles à interpréter : inconnu, connu mais non disponible, inapplicable Rend les jointures difficiles à spécifier Éviter les jointures inutiles : Améliorer les performances : la jointure est une opération coûteuse

21 Modèle Relationnel 21 Modèle de niveau logique simple défini par Edgar Frank Codd en 1970 (prix Turing en 1986) une relation est une table à deux dimensions n-uplet ó ligne de la table attribut ó colonne de la table

22 SGBD Relationnel 22 Oracle database ( 47%), MySQL Microsoft SQL Server ( 17%), DB2 ( 21%) PostgreSQL, Firebird, Ingres SQLite

23 23 ALTERNATIVE AUX SGBD RELATIONNELS

24 XML XML (extensible Markup Language) Les balises définissent la structure et la sémantique n Facilite l interprétation des données (par programme ou humain) Présentation à part (XSL) Représentation de données semi-structurées n conformité optionnelle à un schéma Facilite le traitement informatique et humain Format normalisé d échange couplage faible entre les données et les systèmes Schémas DTD, XSD, XML schéma 24

25 XML <?xml version="1.0" encoding="iso " standalone="yes"?> <!-- Catalogue de la pépinière Plein de Foin --> <!DOCTYPE Catalogue [ <!ELEMENT Catalogue (Article)+> <!ELEMENT Article (noarticle,description,prixunitaire)> <!ELEMENT noarticle (#PCDATA)> <!ELEMENT description (#PCDATA)> <!ELEMENT prixunitaire (#PCDATA)>]> <Catalogue> <Article> <noarticle>10</noarticle> <description>cèdre en boule</description> <prixunitaire>10.99</prixunitaire> </Article> <Article> <noarticle>20</noarticle> <description>sapin</description> <prixunitaire>12.99</prixunitaire> </Article> </Catalogue> <Article> <Catalogue> <Article>... <noarticle> <description> <prixunitaire> <noarticle> <description> <prixunitaire> 10 Cèdre en boule 10,99 20 Sapin 12,99 25

26 OLTP On-Line Transaction Processing Requêtes simples, rapides, fréquentes Mise à jour des n-uplets assez fréquentes Nombre de n-uplets relativement important 26

27 OLAP On-Line Application Processing Requête analytique Très grand ensemble de données Peu de requêtes mais complexes et longues Pas nécessaire d avoir une base de données totalement à jour 27

28 Architecture d'entrepôt de données BD opérationnelle (OLTP) BD opérationnelle (OLTP) Extraction : épuration, filtrage, synthèse, transformation, fusion Entrepôt de données («data wharehouse») Analyse (OLAP), prospection Autre source de données Chaîne de traitement : extraction, transformations, analyses 28

29 Schéma en étoile OLAP <<Table>> Client <<PK>> noclient nomville Table de faits <<Table>> Ventes noclient noarticle datevente montant <<Table>> Article <<PK>> noarticle catégorie Tables de dimensions <<Table>> Période <<PK>> datevente mois trimestre année 29

30 Extensibilité 30 En cas d ajout de données, il est possible : d augmenter la taille des tables (extensibilité verticale) d augmenter le nombre de serveurs de données et de répartir les tables sur ces serveurs (extensibilité horizontale)

31 Bases de données réparties 31 Bénéfices potentiels Performance Fiabilité et disponibilité Expansion graduelle (scalabilité) Inconvénients Complexité accrue Transactions réparties Évaluation de requêtes réparties Répartition du dictionnaire de données Coût important n conception, administration,

32 Théorème CAP 32 Trois propriétés d un système d information distribué : cohérence (Consistency), disponibilité (Availability) et distributivité (Partition) Un système ne peut que garantir deux de ces propriétés à la fois Lorsqu un système d information réparti s agrandit, il doit choisir entre la cohérence et la disponibilité : Privilégie la cohérence : SGBD relationnel Privilégie la disponibilité : NoSQL

33 NoSQL 33 Not Only SQL Bases de données généralement non relationnelles Schéma non normalisé, non fixé, pas forcément de jointure Transaction : propriétés ACID pas nécessairement respectées «cohérent au bout d un certain nombre d évènements» : BASE (Basically Available, Soft state, Eventual consistency) Exemple de solutions NoSQL : BigTable (Google), Cassandra (Facebook, Reddit, ), couchdb, mongodb

34 Types de base NoSQL 34 Key-Value data store Document based store Column based store Graph based store

35 SQL 35

36 SQL 36 Structured Query Langage Standard établi pour les SGBD relationnel Dérivé de l algèbre relationnel SQL est un langage où l utilisateur décrit le résultat à obtenir (Quoi?) SQL est non-procédural : le SGBD détermine l enchaînement des traitements à effectuer afin d obtenir le résultat (Comment) Avantage d être un langage déclaratif : pas de boucles infinies, pas d explosion mémoire

37 Standard SQL 37 SQL est un standard ANSI/ISO Plusieurs mises à jour du langage : SQL1 : première version standardisée (1986,1987) SQL2 : mise à jour majeure (type date, opérations ensemblistes, ) SQL3 : déclencheurs, types composites, fonctionnalités orientées objets, SQL:2003, SQL:2006, SQL:2008, SQL:2011 Variations par rapport au SQL standard propre à chaque SGBD

38 Langages de requêtes 38 Langage de Définition de Données (LDD) : Définition de relations, contraintes d intégrité, Définition de vues Définition d index UDF (User Defined Function), Procédure Langage de Contrôle de données (LCD) : Définitions des droits : GRANT, REVOKE Contrôle de transaction : BEGIN, COMMIT, ROLLBACK Langage de Manipulation de Données (LMD) : Interrogation : SELECT Définition, modification, suppression : INSERT, UPDATE, DELETE

39 39 Dictionnaire de données Tables contenant les informations sur les objets de la base (métadonnées) Normalisé dans le standard SQL : DEFINITION_SCHEMA (Tables, non directement accessibles) INFORMATION_SCHEMA (Vues) Sous Oracle, les vues du dictionnaires ont des noms de la forme : USER_<Objet> : objets appartenant à l utilisateur courant ALL_<Objet> : objets accessibles à l utilisateur courant DBA_<Objet> : tous les objets de la base (vue réservée à l administrateur) Exemples de tables du dictionnaires : DICTIONARY (DICT), USER_TABLES (TABS), USER_TAB_COLUMNS (COLS), USER_USERS, Sous PostgreSQL : INFORMATION_SCHEMA (conforme SQL standard) Liste des tables : SELECT * FROM INFORMATION_SCHEMA.TABLES; ou \dt

40 Type SQL : Numérique exact 40 INTEGER (ou INT) Entier (précision non standardisée) SMALLINT Petit entier (précision non standardisée) NUMERIC(p, c) (ou DECIMAL(p, c) ou DEC(p, c) Nombre décimal avec p chiffres au total, dont c chiffres après la virgule

41 Type SQL: Numérique Réel 41 REAL n Point flottant (précision non standardisée) n Exemples : 3.27E-4, 24E5 DOUBLE PRECISION n Point flottant à double précision (non standardisée) n Exemples : E-4, 24E12

42 Type SQL : Chaîne de caractères 42 Chaîne de caractères (VARYING et NATIONAL : SQL2 intermédiaire) CHARACTER(n) Chaîne de caractère de taille fixe égale à n CHARACTER VARYING (n) Taille variable (max de n caractères) NATIONAL CHARACTER(n) Ensemble de caractères alternatif (autres langues) NATIONAL CHARACTER VARYING(n) TEXT Taille variable Sous Oracle : CHARACTER ó CHAR CHARACTER VARYING ó VARCHAR2 NATIONAL CHARACTER ó NCHAR NATIONAL CHARACTER VARYING ó NVARCHAR2

43 Type SQL : Date 43 Date et temps DATE année (quatre chiffres), mois (2 chiffres) et jour (2 chiffres) Exemple : DATE ' ' TIME[(p)] heure (2 chiffres), minutes (2 chiffres), secondes (2 + p chiffres) Exemple : TIME '14:04:32.25' TIMESTAMP[(p)] DATE + TIME Exemple : TIMESTAMP ' :04:32.25' INTERVAL Représente un intervalle de temps. Sous Oracle : DATE : précision jusqu à la seconde, format par défaut dépend de la configuration du SGBD (sous Codd : DD-MON-YY ) TIMESTAMP : précision jusqu à la fraction de seconde TIMESTAMP, TIMESTAMP WITH TIME ZONE, INTERVAL YEAR TO MONTH, INTERVAL DAY TO SECOND

44 44 Type : autres Logique à 3 valeurs de vérité : TRUE, FALSE, UNKNOWN NULL = NULL? NULL OR TRUE? ROW(1, NULL) = ROW (1, NULL)? n IS DISTINCT FROM Binaire long (SQL3) BINARY LARGE OBJECT (n) (BLOB(n)) Longue chaîne de caractère (SQL3) CHARACTER LARGE OBJECT (n) (CLOB(n)) NATIONAL CHARACTER LARGE OBJECT (n) (NCLOB(n)) Sous Oracle : Pas de type booléen (NUMBER(1) avec contraintes) BLOB, CLOB, NCLOB disponible (4GB),BFILE (External LOB)

45 Tableaux 45 Type tableau: Type[] Constante tableau: {val1, val2, val3,, valn} Accès: tab[n] (premier élément a comme indice 1) Slice: tab[start:end] Les tableaux peuvent être concaténés pour obtenir un nouveau tableau Les fonctions IN, NOT IN, ANY, ALL peuvent être utilisées pour vérifier si un élément appartient à un tableau Sous Oracle : VARRAY

46 Type personnalisé 46 CREATE TYPE rat AS ( p int, q int ); CREATE TABLE tabrat ( n rat ); INSERT INTO tabrat VALUES ( ROW(1,2) ); SELECT (n).p FROM tabrat; SELECT (A.n::rat).p FROM (SELECT n FROM tabrat ) AS A;

47 Rappel SQL 47 CREATE TABLE ( NomCol1 TYPE, NomColn TYPE [<contraintes colonnes>], PRIMARY KEY (Col1, ), FOREIGN KEY (Col1, ) REFERENCES tableetrangères(colet1, ), [<contraintes lignes>] );

48 Mise à jour des données INSERT : insertion de lignes dans une table En précisant les lignes à insérer Les lignes à insérer sont le résultat d une requête UPDATE : modification de lignes d une table En précisant les lignes à modifier Les lignes à modifier sont le résultat d une requête DELETE : suppression de lignes dans une table Suppression de toutes les lignes Suppression des lignes vérifiant une condition de sélection 48

49 INSERT INSERT INTO <nom table> [(<nom de colonne> + )] { VALUES (<CONSTANTE> + ) <commande de recherche> }; Généralement dans une table Si la liste des colonnes n est pas indiquée, les valeurs doivent être fournies dans l ordre de déclaration des colonnes de la table Les attributs pour lesquels aucune valeur n est spécifiée auront comme valeur NULL (l insertion sera refusée si la valeur NULL n est pas une valeur valide pour ces attributs) 49

50 Exemples INSERT INTO dpt VALUES (5, 'Ressource humaine', 15001, ); INSERT INTO dpt (deptno, dnom) VALUES (6, 'Développement'); INSERT INTO emp (empno, enom, eprenom, adresse, mgr, deptno) ( SELECT empno, enom, eprenom, adresse, mgr, deptno FROM stagiaire WHERE duree > 12 ); INSERT ALL WHEN order_total < THEN INTO small_orders WHEN order_total > AND order_total < THEN INTO medium_orders WHEN order_total > THEN INTO large_orders SELECT order_id, order_total, sales_rep_id, customer_id FROM orders; 50

51 UPDATE UPDATE <nom_table> SET <nom_de_colonne = < <valeur> NULL > > + { WHERE <condition_de_recherche> }; 51

52 Exemples UPDATE emp SET mgr = 12; UPDATE emp SET salaire = salaire WHERE mgr = 12; UPDATE emp SET salaire = 60000, mgr IS NULL WHERE empno = 12; UPDATE emp E SET (salaire,deptno) = ( SELECT salaire, deptno FROM emp M WHERE M.empno=E.mgr ) RETURNING sum(salaire) INTO :varoracle; 52

53 DELETE DELETE FROM <nom table> [WHERE <condition de recherche>]; Exemple : DELETE FROM projet; DELETE FROM emp WHERE deptno = 10; 53

54 54 TRUNCATE, MERGE (SQL standard) Supprimer les n-uplets d une table et désallouer l espace mémoire correspondant TRUNCATE table1; Les commandes MERGE ou <UPDATE OR INSERT INTO> permettent d ajouter à une relation des n-uplets s ils ne sont pas déjà présents dans cette relation et les mettre à jour sinon : merge into customers(id,name) c using (select id, name from customers_delta where id > 10) cd on (c.id = cd.id) when matched then update set name = cd.name when not matched then insert (id, name) values (cd.id, cd.name);

55 55 SELECT Exemples : SELECT * FROM emp WHERE salaire > AND deptno BETWEEN 1 AND 5; SELECT * FROM emp WHERE enom LIKE 'J%';

56 SELECT 56 Syntaxe SELECT [DISTINCT] col1 AS alias_col1,, coln [INTO variables] FROM table t1,, table tn WHERE ; Opérations ensemblistes sur le résultat des requêtes SQL : <req1> UNION INTERSECT EXCEPT <req2> ORACLE : <req1> UNION INTERSECT MINUS <req2> UNION, INTERSECT, MINUS supprime les doublons (utiliser UNION ALL, INTERSECT ALL ou MINUS ALL pour les conserver)

57 57 ORDER BY, LIMIT Tri des n-uplets résultats : ORDER BY col1,, col2 [ASC DESC] [NULLS FIRST NULLS LAST] Ne sélectionner que N n-uplets à partir du K ième : SELECT * FROM table ORDER BY col1 LIMIT n OFFSET k; Il est aussi possible d utiliser ROWNUM, ROW_NUMBER() ou RANK() qui contient l indice du n-uplet courant (Oracle n accepte que cette solution) SELECT * FROM (SELECT row_number() OVER (ORDER BY col1) AS rang FROM t order by t desc) AS tab1 WHERE rang <= 3;

58 58 Jointure SELECT * FROM dpt, emp WHERE emp.deptno = dpt.deptno; Syntaxe jointure : plus explicite sur le type de jointure utilisé Extrait les conditions de jointures des critères de restrictions Jointure naturelle : NATURAL JOIN Exemple : SELECT * FROM dpt NATURAL JOIN emp; Au mins une colonne de même nom doit exister dans les deux tables Jointure naturelle partielle : JOIN USING ( ) Exemple : SELECT * FROM dpt JOIN emp USING (deptno); Jointure : JOIN/ INNER JOIN ON Exemple : SELECT * FROM emp e1 INNER JOIN emp e2 ON e1.mgr=e2.emp; Jointure externe : LEFT/RIGHT/FULL OUTER JOIN Exemple : SELECT * FROM emp LEFT OUTER JOIN dpt ON emp.deptno = dpt.deptno; Tous les n-uplet de emp seront affichés même si la condition de jointure n est pas réalisée. Dans ce cas, les attributs de dpt associés aux valeurs de emp n ayant pas de correspondance auront comme valeur NULL. Produit cartésien : CROSS JOIN

59 59 Fonctions d agrégation SQL Partition d une table avec la clause GROUP BY SELECT deptno, count(empno) AS nbemp FROM emp GROUP BY deptno; empno name deptno 7639 SMITH 20 deptno nbemp 7521 CLARK KING SCOTT TURNER WARD 50 Colonnes résultats d une requête GROUP BY, uniquement colonnes de groupage ou résultats de fonctions d agrégation Fonctions d agrégation : AVG, COUNT, MAX, MIN, SUM,

60 60 Fonctions d agrégation SQL Restriction des partitions sélectionnées avec la clause HAVING SELECT deptno, count(empno) AS nbemp FROM emp GROUP BY deptno HAVING count(empno) > 1; empno name deptno 7639 SMITH CLARK KING SCOTT TURNER WARD 50 deptno nbemp Attention à bien distinguer les conditions de restriction sur les n-uplets (WHERE ) des conditions de restriction sur les groupes (HAVING )

61 61 Fonctions fenêtres Les fonctions fenêtres permettent d ajouter à un enregistrement les résultats d une fonction d agrégation Ecrire une requête permettant de visualiser pour chaque employé, son nom, sa fonction, son âge ainsi que l âge moyen des employés de l entreprise : SELECT enom, job, age, avg(age) OVER () FROM emp; Ecrire une requête permettant de visualiser pour chaque employé, son nom, sa fonction, son âge ainsi que l âge moyen des employés de son département : SELECT enom, job, age, avg(age) OVER (PARTITION BY deptno) FROM emp; SELECT enom, deptno, age, rank() OVER (PARTITION BY deptno ORDER BY age DESC) FROM emp;

62 Sous-requêtes 62 Une sous-requête est une requête SQL imbriquée dans une autre requête SQL Une sous-requête peut apparaitre juste après : SELECT FROM WHERE Si cela est possible, toujours préférer l utilisation de jointures à celle de requêtes imbriquées

63 63 Sous-requêtes dans le SELECT SELECT E.enom, ( SELECT D.dnom FROM dpt AS D WHERE E.deptno=D.deptno ) FROM emp AS E; Que se passe t- il si la sous- requête retourne plusieurs résultats? Si possible, désimbriquer la requête SELECT enom, dnom FROM emp NATURAL JOIN dpt; SELECT D.dnom, ( SELECT count(*) FROM emp AS E WHERE E.deptno=D.deptno ) FROM dpt AS D;

64 64 Sous-requête dans le FROM SELECT E2.enom FROM ( SELECT * FROM emp AS E1 WHERE E1.salaire > 2000) AS E2 WHERE E2.salaire < 3000; SELECT E.enom FROM emp AS E WHERE E.salaire > 2000 AND E.salaire < 3000;

65 Sous-requête dans le WHERE 65 SELECT enom FROM emp WHERE empno IN (SELECT mgr FROM emp); SELECT E1.enom FROM emp AS E1 JOIN emp AS E2 ON E1.empno = E2.mgr;

66 Requêtes corrélées 66 Sous-requête corrélée à la requête principale SELECT E1.empno, E1.enom FROM emp AS E1 WHERE E1.salaire > (SELECT E2.salaire FROM emp AS E2 WHERE E1.mgr = E2.empno); SELECT E1.enom FROM emp AS E1 JOIN emp AS E2 ON E1.mgr = E2.empno WHERE E1.salaire > E2.salaire; Il n est pas forcément facile de désimbriquer toutes les requêtes SELECT E1.empno, E1.enom FROM emp AS E1 WHERE E1.salaire > (SELECT max(e2.salaire) FROM emp AS E2 WHERE E2.mgr = E1.empno);

67 Tests d existence 67 EXISTS / NOT EXISTS SELECT dnom FROM dpt WHERE EXISTS (SELECT * FROM emp WHERE emp.deptno = dpt.deptno) SELECT dnom FROM dpt NATURAL JOIN emp;

68 Quantificateurs 68 ALL : le résultat de la comparaison d une valeur au résultat d une sous-requête doit être vérifié pour tous les n-uplets résultat d une sous-requête. SELECT empno, enom FROM emp e1 WHERE e1.salaire > ALL ( SELECT e2.salaire FROM emp e2 WHERE e2.mgr = e1.empno ); SOME/ANY : le résultat de la comparaison d une valeur au résultat d une sous-requête doit être vérifié pour au moins un des n-uplets résultat d une sous-requête. SELECT empno, enom FROM emp e1 WHERE e1.salaire > ANY ( SELECT e2.salaire FROM emp e2 WHERE e2.mgr = e1.empno ); Transformer les requêtes imbriquées en jointures : Facile pour les tests d existences : IN, EXISTS, SOME Difficile pour les quantificateurs universels : NOT IN, NOT EXISTS, ALL

69 Requête monotone 69 Une requête est monotone si lorsqu on ajoute des n-uplets aux tables en entrée, le nombre de n-uplets de la table résultat ne diminue pas Parmi les opérations suivantes, lesquelles sont monotones? SELECT FROM WHERE JOIN UNION, INTERSECT, MINUS

70 70 Emp Requête monotone (empno, enom, salaire, job, deptno) Travaille (empno, projno) Projet (projno, pnom, deptno) Les requêtes suivantes sont-elles monotones? les employés qui travaillent sur un projet du département 10 mais pas sur un projet du département 50 les employés dont le métier est analyste et qui n ont pas le salaire le plus important de leur département Les requêtes monotones peuvent être désimbriquées Les requêtes monotones peuvent donc être résolues par un simple SELECT FROM WHERE Pour les requêtes qui ne sont pas monotones, il est nécessaire d utiliser quelque chose en plus : MINUS, NOT IN, ALL, partitionnement,

71 Requête monotone 71 Les requêtes suivantes sont-elles monotones? les employés qui travaillent sur un projet du département 10 les employés qui ne travaillent que sur des projets du département 10 Les employés qui travaillent sur tous les projets du département 10 Les employés qui ne travaillent sur aucun projet du département 10 Les employés qui travaillent sur un projet qui n est pas du département 10

72 72 Désimbriquation de requête utilisant des fonctions d agrégation SELECT DISTINCT D.deptno, (SELECT count(*) FROM emp AS E WHERE E.deptno=D.deptno) FROM dpt AS D; SELECT dnom, count(*) FROM emp NATURAL JOIN dpt GROUP BY deptno, dnom; Les requêtes sont-elles équivalentes? SELECT dnom, count(*) FROM emp RIGHT OUTER JOIN dpt GROUP BY deptno, dnom;

73 73 Désimbriquation de requête utilisant des fonctions d agrégation SELECT DISTINCT E.enom FROM emp AS E WHERE ( SELECT count(projno) FROM projet AS P WHERE P.empno=E.empno ) > 5; SELECT enom FROM emp NATURAL JOIN projet GROUP BY empno HAVING count(projno) > 5;

74 Sous-requête WITH 74 Permet de déclarer une table temporaire (généralement le résultat d une sousrequête qui n existera que le temps de la requête) : WITH temp1 AS (SELECT FROM WHERE ), tempn AS (SELECT FROM WHERE ) SELECT FROM temp1,, tempn, WHERE ; Exemple : WITH partavg AS (SELECT AVG(current_qt) AS avg_qt FROM part) SELECT part_number, (SELECT avg_qt FROM partavg) FROM part WHERE current_qt > (SELECT avg_qt FROM partavg);

75 Requêtes récursives (SQL) 75 Parcours d arborescence/graphe WITH RECURSIVE Chemin(x,y) AS UNION (SELECT x,y FROM Arc) (SELECT C1.x, C2.y FROM Chemin C1, Chemin C2 WHERE C1.y = C2.x) SELECT * FROM Chemin; Table Arc x y Table Chem in x y

76 Requêtes récursives (Oracle) 76 Parcours d arborescence/graphe SELECT x, y FROM Chemin START WITH x in (1,2,3) CONNECT BY PRIOR y=x; Table Arc x y Table Chem in x y Possibilité d utiliser l attribut level pour connaitre la profondeur de récursivité CONNECT BY NOCYCLE: permet d éviter de boucler

77 Correspondance de texte 77 LIKE 'CAT' LIKE 'C%' 'CAT' LIKE '_A_' SIMILAR TO permet d utiliser des expressions régulières (REGEXP_LIKE sous ORACLE) 'CAT' SIMILAR TO '(C R)% (préférer ~ sous postgresql) Recherche texte dans des documents Il est préférable que le texte des documents soit indexé et que les termes recherchés soit des lexèmes Exemple sous postgresql: SELECT to_tsquery('running & dog') FROM document_list;

78 Préparer une instruction SQL 78 Avant l exécution proprement dite d une instruction SQL, les différents plans d évaluation possibles sont évalués. Cette opération est relativement couteuse. Si une requête est exécutée plusieurs fois, il peut être avantageux de «préparer la requête» : le meilleur de plan de requête ne sera recherché qu une seule fois. Exemple: PREPARE planexec(text,int) AS SELECT enom, salaire FROM emp WHERE job=$1 AND salaire>=$2; EXECUTE planexec('analyst',3000); EXECUTE planexec('clerk',2000);

79 VUE 79

80 Vue : définition 80 Table virtuelle de la base de données dont le contenu est défini par une requête La vue n existe pas en tant qu ensemble de données stockées sur le disque seule la requête décrivant la vue est stockée

81 Vue : avantages 81 indépendance logique exemple: infodepartement_vue(iddept, nomdept, Loc, nbemp, SalTot); simplification de requêtes département de plus de 10 employés et dont la masse salariale est inférieure à 20 K? isolation des modifications sécurité - - emp sans indiquer le salaire emp_vue(idemp, nom, prénom, job, iddept) intégrité des données

82 Vue : inconvénients 82 performance n la traduction de la requête peut être longue restriction des mises à jour n possibilité de mise à jour qu à partir de vues simples

83 Vue : syntaxe 83 CREATE [OR REPLACE] VIEW nomvue [col, ] AS SELECT [WITH CHECK OPTION [CONSTRAINT nom]]; DROP VIEW nomvue; RENAME ancien_nom TO nouveau_nom;

84 Vue : exemple 84 CREATE VIEW emp_recherche AS SELECT * FROM emp NATURAL JOIN dpt WHERE dnom='recherche' ; SELECT * FROM emp_recherche ;

85 85 Vue : mise à jour Conditions construite sur une seul table possible sur vue comportant une jointure si les modifications/ suppressions/insertions ne concernent qu une table de la jointure pas de GROUP BY les colonnes résultats doivent être des colonnes réelles de la table (non calculées) la vue contient toutes les colonnes NOT NULL de la table Permet d insérer à travers la vue de nouvelles lignes de supprimer des lignes de la table à partir de la vue de mettre à jour la table par l intermédiaire de la vue

86 Vue : contrôle d intégrité 86 CHECK OPTION : cette clause permet d interdire d insérer ou de modifier à travers la vue des n-uplets qui ne satisferaient pas à la définition de la vue.

87 Check Option: exemple 87 > CREATE OR REPLACE VIEW empinge AS SELECT * FROM emp WHERE job= 'Ingenieur' WITH CHECK OPTION CONSTRAINT Check_inge; > UPDATE empinge SET job='manager' WHERE idemp='1123' ; > ORA-01402: view WITH CHECK OPTION clause violation

88 Vue matérialisée 88 Vue physique d'une table (SNAPSHOT) Duplication des données nécessité de synchroniser les données à n utiliser que pour des requêtes particulièrement lourdes La fréquence des mises à jour de la vue matérialisée est à préciser

89 Vue matérialisée : syntaxe 89 CREATE MATERIALIZED VIEW <nomvue> REFRESH <précisions mise à jour> AS <requête>; Les données de la table sont copiées dans la vue matérialisée à sa création

90 90 Vue matérialisée : mode de rafraichissement Modes de rafraichissement de la vue : sur commit : clause ON COMMIT à la demande (asynchrone, mode par defaut) : clause ON DEMAND (utilise des procédures du package standard DBMS_MVIEW). execute DBMS_REFRESH.MAKE('group_vue', 'vuemat1'); execute DBMS_REFRESH.REFRESH('group_vue'); périodique : clauses START WITH et NEXT, qui précise une date de début et une période de temps intermédiaire CREATE MATERIALIZED VIEW vuemat1 REFRESH START WITH SYSDATE NEXT SYSDATE + 1 AS SELECT * FROM emp WHERE job = 'ANALYST';

91 LIMITES SQL 91

92 92 Embedded SQL Les manques de SQL structures de programme structures de contrôle structures de données facilités pour les entrées/sortie problème pour développer des applications Approche «Embedded SQL» Insertion de SQL dans un langage de programmation technique de pré-compilation normalisation (Pascal, C, ) Pro*C/C++ pour Oracle Inconvénients deux systèmes de types correspondance ensembliste/unaire deux styles de programmation

93 Exemple : JDBC // Exemple de programme JAVA qui utilise le pilote JDBC OCI8 d'oracle // pour insérer une ligne dans la table Client // Il faut importer le paquetage java.sql pour utiliser JDBC import java.sql.*; class ClientInsertJDBC { public static void main (String args []) throws SQLException, ClassNotFoundException, java.io.ioexception { // Charger le pilote JDBC d'oracle Class.forName ("oracle.jdbc.driver.oracledriver"); // Connexion à une BD Connection uneconnection = DriverManager.getConnection ("jdbc:oracle:oci8:@", "Scott", "Tiger"); // Création d'un énoncé associé à la Connection Statement unenoncésql = uneconnection.createstatement (); // Insertion d'une ligne dans la table Client int n = unenoncésql.executeupdate ("INSERT INTO CLIENT " + "VALUES (100, 'Smith', '911')"); System.out.println ("Nombre de lignes inserees:" + n); 93 } } // Fermeture de l'énoncé et de la connexion unenoncésql.close(); uneconnection.close();

94 Exemple: SQLJ (préprocesseur SQL) // Définition de la classe IteratorClient avec liaison par nom #sql iterator IteratorClient(int noclient, String nomclient); // Création d'un objet itérateur IteratorClient uniteratorclient; // Liaison de l'énoncé SELECT de l'itérateur #sql uniteratorclient = { SELECT idclient, nomclient FROM Client WHERE idclient > 40}; // Accès au résultat du SELECT par itération sur les lignes while (uniteratorclient.next()){ System.out.println("Numéro du client : " + uniteratorclient.idclient()); System.out.println("Nom du client : " + uniteratorclient.nomclient()); } // Fermer l'itérateur uniteratorclient.close(); 94

95 Annexe : SQL intégré dans un langage de programmation LINQ (.net) var ensemblepays = new Pays[]{ new Pays("France", , ), new Pays("Turquie", , ), new Pays("Chine", , ), new Pays("USA", , ), new Pays("Maroc", , ), new Pays("Suisse", , 40000) }; var grospays = from p in ensemblepays where p.superficie > select p; foreach (var p in grospays) { Console.WriteLine(p); } 95

96 Extensions procédurales SQL 96 Principe : ajout à SQL de structures de contrôle SQL + outils procéduraux notion de «procédures stockées» Standardisation : PSM (Persistent Stored Modules) Exemples : MySQL : SQL/PSM Oracle : PL/SQL PostgreSQL : PL/PSM et PLpgSQL SQLserver : Transact-SQL

Le Langage SQL version Oracle

Le Langage SQL version Oracle Université de Manouba École Supérieure d Économie Numérique Département des Technologies des Systèmes d Information Le Langage SQL version Oracle Document version 1.1 Mohamed Anis BACH TOBJI anis.bach@isg.rnu.tn

Plus en détail

Langage SQL (1) 4 septembre 2007. IUT Orléans. Introduction Le langage SQL : données Le langage SQL : requêtes

Langage SQL (1) 4 septembre 2007. IUT Orléans. Introduction Le langage SQL : données Le langage SQL : requêtes Langage SQL (1) Sébastien Limet Denys Duchier IUT Orléans 4 septembre 2007 Notions de base qu est-ce qu une base de données? SGBD différents type de bases de données quelques systèmes existants Définition

Plus en détail

COMMANDES SQL... 2 COMMANDES DE DEFINITION DE DONNEES... 2

COMMANDES SQL... 2 COMMANDES DE DEFINITION DE DONNEES... 2 SQL Sommaire : COMMANDES SQL... 2 COMMANDES DE DEFINITION DE DONNEES... 2 COMMANDES DE MANIPULATION DE DONNEES... 2 COMMANDES DE CONTROLE TRANSACTIONNEL... 2 COMMANDES DE REQUETE DE DONNEES... 2 COMMANDES

Plus en détail

Langage SQL : créer et interroger une base

Langage SQL : créer et interroger une base Langage SQL : créer et interroger une base Dans ce chapitre, nous revenons sur les principales requêtes de création de table et d accès aux données. Nous verrons aussi quelques fonctions d agrégation (MAX,

Plus en détail

Cours Bases de données

Cours Bases de données Informations sur le cours Cours Bases de données 9 (10) séances de 3h Polycopié (Cours + TD/TP) 3 année (MISI) Antoine Cornuéjols www.lri.fr/~antoine antoine.cornuejols@agroparistech.fr Transparents Disponibles

Plus en détail

4. Utilisation d un SGBD : le langage SQL. 5. Normalisation

4. Utilisation d un SGBD : le langage SQL. 5. Normalisation Base de données S. Lèbre slebre@unistra.fr Université de Strasbourg, département d informatique. Présentation du module Contenu général Notion de bases de données Fondements / Conception Utilisation :

Plus en détail

SGBDR. Systèmes de Gestion de Bases de Données (Relationnelles)

SGBDR. Systèmes de Gestion de Bases de Données (Relationnelles) SGBDR Systèmes de Gestion de Bases de Données (Relationnelles) Plan Approches Les tâches du SGBD Les transactions Approche 1 Systèmes traditionnels basés sur des fichiers Application 1 Gestion clients

Plus en détail

Bases de Données relationnelles et leurs systèmes de Gestion

Bases de Données relationnelles et leurs systèmes de Gestion III.1- Définition de schémas Bases de Données relationnelles et leurs systèmes de Gestion RAPPELS Contraintes d intégrité sous Oracle Notion de vue Typage des attributs Contrainte d intégrité Intra-relation

Plus en détail

Introduction au Système de Gestion de Base de Données et aux Base de Données

Introduction au Système de Gestion de Base de Données et aux Base de Données Introduction au Système de Gestion de Base de Données et aux Base de Données Formation «Gestion des données scientifiques : stockage et consultation en utilisant des bases de données» 24 au 27 /06/08 Dernière

Plus en détail

Le langage SQL pour Oracle - partie 1 : SQL comme LDD

Le langage SQL pour Oracle - partie 1 : SQL comme LDD Le langage SQL pour Oracle - partie 1 : SQL comme LDD 1 SQL : Introduction SQL : Structured Query Langage langage de gestion de bases de donn ees relationnelles pour Définir les données (LDD) interroger

Plus en détail

Vues: définition. Vues: avantages. Vues: inconvénients. Vues: exemple. Vues: syntaxe 08/12/2009

Vues: définition. Vues: avantages. Vues: inconvénients. Vues: exemple. Vues: syntaxe 08/12/2009 Vues: définition Table virtuelle de la base de données dont le contenu est défini par un requête La vue n existe pas en tant qu ensemble de données stockées sur le disque seule la requête décrivant la

Plus en détail

Présentation du module Base de données spatio-temporelles

Présentation du module Base de données spatio-temporelles Présentation du module Base de données spatio-temporelles S. Lèbre slebre@unistra.fr Université de Strasbourg, département d informatique. Partie 1 : Notion de bases de données (12,5h ) Enjeux et principes

Plus en détail

Le Langage De Description De Données(LDD)

Le Langage De Description De Données(LDD) Base de données Le Langage De Description De Données(LDD) Créer des tables Décrire les différents types de données utilisables pour les définitions de colonne Modifier la définition des tables Supprimer,

Plus en détail

Bases de Données. Stella MARC-ZWECKER. stella@unistra.u-strasbg.fr. Maître de conférences Dpt. Informatique - UdS

Bases de Données. Stella MARC-ZWECKER. stella@unistra.u-strasbg.fr. Maître de conférences Dpt. Informatique - UdS Bases de Données Stella MARC-ZWECKER Maître de conférences Dpt. Informatique - UdS stella@unistra.u-strasbg.fr 1 Plan du cours 1. Introduction aux BD et aux SGBD Objectifs, fonctionnalités et évolutions

Plus en détail

Notes de cours : bases de données distribuées et repliquées

Notes de cours : bases de données distribuées et repliquées Notes de cours : bases de données distribuées et repliquées Loïc Paulevé, Nassim Hadj-Rabia (2009), Pierre Levasseur (2008) Licence professionnelle SIL de Nantes, 2009, version 1 Ces notes ont été élaborées

Plus en détail

SQL Historique 1982 1986 1992

SQL Historique 1982 1986 1992 SQL Historique 1950-1960: gestion par simple fichier texte 1960: COBOL (début de notion de base de données) 1968: premier produit de sgbdr structuré (IBM -> IDMS) 1970-74: élaboration de l'outil d'analyse

Plus en détail

14/04/2014. un ensemble d'informations sur un sujet : exhaustif, non redondant, structuré, persistant. Gaëlle PERRIN SID2 Grenoble.

14/04/2014. un ensemble d'informations sur un sujet : exhaustif, non redondant, structuré, persistant. Gaëlle PERRIN SID2 Grenoble. Gaëlle PERRIN SID2 Grenoble Le 10/04/2014 Base de Données (BD) : une grande quantité de données, centralisées ou non, servant pour les besoins d'une ou plusieurs applications, interrogeables et modifiables

Plus en détail

Bases de données relationnelles

Bases de données relationnelles Bases de données relationnelles Système de Gestion de Bases de Données Une base de données est un ensemble de données mémorisé par un ordinateur, organisé selon un modèle et accessible à de nombreuses

Plus en détail

Langage propre à Oracle basé sur ADA. Offre une extension procédurale à SQL

Langage propre à Oracle basé sur ADA. Offre une extension procédurale à SQL Cours PL/SQL Langage propre à Oracle basé sur ADA Offre une extension procédurale à SQL PL/SQL permet d utiliser un sous-ensemble du langage SQL des variables, des boucles, des alternatives, des gestions

Plus en détail

Initiation à SQL. Le langage de communication avec une base de données relationnelles. Application avec PostgreSQL. Nathalie Camelin 2011/2012

Initiation à SQL. Le langage de communication avec une base de données relationnelles. Application avec PostgreSQL. Nathalie Camelin 2011/2012 Initiation à SQL Le langage de communication avec une base de données relationnelles Application avec PostgreSQL Nathalie Camelin 2011/2012 Université du Maine Institut Claude Chappe D'après Levy Estève

Plus en détail

Optimisation SQL. Quelques règles de bases

Optimisation SQL. Quelques règles de bases Optimisation SQL Quelques règles de bases Optimisation des ordres SQL Page 2 1. QUELQUES RÈGLES DE BASE POUR DES ORDRES SQL OPTIMISÉS...3 1.1 INTRODUCTION...3 1.2 L OPTIMISEUR ORACLE...3 1.3 OPTIMISEUR

Plus en détail

TP Contraintes - Triggers

TP Contraintes - Triggers TP Contraintes - Triggers 1. Préambule Oracle est accessible sur le serveur Venus et vous êtes autorisés à accéder à une instance licence. Vous utiliserez l interface d accés SQL*Plus qui permet l exécution

Plus en détail

NFA 008. Introduction à NoSQL et MongoDB 25/05/2013

NFA 008. Introduction à NoSQL et MongoDB 25/05/2013 NFA 008 Introduction à NoSQL et MongoDB 25/05/2013 1 NoSQL, c'est à dire? Les bases de données NoSQL restent des bases de données mais on met l'accent sur L'aspect NON-relationnel L'architecture distribuée

Plus en détail

OpenPaaS Le réseau social d'entreprise

OpenPaaS Le réseau social d'entreprise OpenPaaS Le réseau social d'entreprise Spécification des API datastore SP L2.3.1 Diffusion : Institut MinesTélécom, Télécom SudParis 1 / 12 1OpenPaaS DataBase API : ODBAPI...3 1.1Comparaison des concepts...3

Plus en détail

Information utiles. cinzia.digiusto@gmail.com. webpage : Google+ : http://www.ibisc.univ-evry.fr/ digiusto/

Information utiles. cinzia.digiusto@gmail.com. webpage : Google+ : http://www.ibisc.univ-evry.fr/ digiusto/ Systèmes de gestion de bases de données Introduction Université d Evry Val d Essonne, IBISC utiles email : cinzia.digiusto@gmail.com webpage : http://www.ibisc.univ-evry.fr/ digiusto/ Google+ : https://plus.google.com/u/0/b/103572780965897723237/

Plus en détail

1 Introduction et installation

1 Introduction et installation TP d introduction aux bases de données 1 TP d introduction aux bases de données Le but de ce TP est d apprendre à manipuler des bases de données. Dans le cadre du programme d informatique pour tous, on

Plus en détail

Performances. Gestion des serveurs (2/2) Clustering. Grid Computing

Performances. Gestion des serveurs (2/2) Clustering. Grid Computing Présentation d Oracle 10g Chapitre VII Présentation d ORACLE 10g 7.1 Nouvelles fonctionnalités 7.2 Architecture d Oracle 10g 7.3 Outils annexes 7.4 Conclusions 7.1 Nouvelles fonctionnalités Gestion des

Plus en détail

Cours 3. Développement d une application BD. DBA - Maîtrise ASR - Université Evry

Cours 3. Développement d une application BD. DBA - Maîtrise ASR - Université Evry Cours 3 Développement d une application BD 1 Plan du cours Gestion de la sécurité des données Optimisation des schémas de bases via la dénormalisation Utilisation de vues Placement du code applicatif dans

Plus en détail

FileMaker 13. Guide de référence SQL

FileMaker 13. Guide de référence SQL FileMaker 13 Guide de référence SQL 2013 FileMaker, Inc. Tous droits réservés. FileMaker, Inc. 5201 Patrick Henry Drive Santa Clara, Californie 95054 FileMaker et Bento sont des marques commerciales de

Plus en détail

1. Qu'est-ce que SQL?... 2. 2. La maintenance des bases de données... 2. 3. Les manipulations des bases de données... 5

1. Qu'est-ce que SQL?... 2. 2. La maintenance des bases de données... 2. 3. Les manipulations des bases de données... 5 1. Qu'est-ce que SQL?... 2 2. La maintenance des bases de données... 2 2.1 La commande CREATE TABLE... 3 2.2 La commande ALTER TABLE... 4 2.3 La commande CREATE INDEX... 4 3. Les manipulations des bases

Plus en détail

SQL. Oracle. pour. 4 e édition. Christian Soutou Avec la participation d Olivier Teste

SQL. Oracle. pour. 4 e édition. Christian Soutou Avec la participation d Olivier Teste Christian Soutou Avec la participation d Olivier Teste SQL pour Oracle 4 e édition Groupe eyrolles, 2004, 2005, 2008, 2010, is BN : 978-2-212-12794-2 Partie III SQL avancé La table suivante organisée en

Plus en détail

Bases de données et sites WEB

Bases de données et sites WEB Bases de données et sites WEB Cours2 : Sécurité et contrôles d accès Anne Doucet 1 Authentification Autorisation Privilèges Rôles Profils Limitations de ressources Plan Audit Contrôle d accès via les vues

Plus en détail

ISC21-1 --- Système d Information Architecture et Administration d un SGBD Compléments SQL

ISC21-1 --- Système d Information Architecture et Administration d un SGBD Compléments SQL ISC21-1 --- Système d Information Architecture et Administration d un SGBD Compléments SQL Jean-Marie Pécatte jean-marie.pecatte@iut-tlse3.fr 16 novembre 2006 ISIS - Jean-Marie PECATTE 1 Valeur de clé

Plus en détail

Bases de données avancées Introduction

Bases de données avancées Introduction Bases de données avancées Introduction Dan VODISLAV Université de Cergy-Pontoise Master Informatique M1 Cours BDA Plan Objectifs et contenu du cours Rappels BD relationnelles Bibliographie Cours BDA (UCP/M1)

Plus en détail

CREATION WEB DYNAMIQUE

CREATION WEB DYNAMIQUE CREATION WEB DYNAMIQUE IV ) MySQL IV-1 ) Introduction MYSQL dérive directement de SQL (Structured Query Language) qui est un langage de requêtes vers les bases de données relationnelles. Le serveur de

Plus en détail

IFT3030 Base de données. Chapitre 2 Architecture d une base de données

IFT3030 Base de données. Chapitre 2 Architecture d une base de données IFT3030 Base de données Chapitre 2 Architecture d une base de données Plan du cours Introduction Architecture Modèles de données Modèle relationnel Algèbre relationnelle SQL Conception Fonctions avancées

Plus en détail

Olivier Mondet http://unidentified-one.net

Olivier Mondet http://unidentified-one.net T-GSI Ch.4 Le Langage SQL LDD, LCD Cet exercice guidé reprend le plan suivis lors de l intervention de formation faite pour l académie de Versailles. L objectif principal visait en la présentation du langage

Plus en détail

Les bases de données

Les bases de données Les bases de données Introduction aux fonctions de tableur et logiciels ou langages spécialisés (MS-Access, Base, SQL ) Yves Roggeman Boulevard du Triomphe CP 212 B-1050 Bruxelles (Belgium) Idée intuitive

Plus en détail

Création et Gestion des tables

Création et Gestion des tables Création et Gestion des tables Version 1.0 Z Grégory CASANOVA 2 Sommaire 1 Introduction... 3 2 Pré-requis... 4 3 Les tables... 5 3.1 Les types de données... 5 3.1.1 Les types de données Sql Server... 5

Plus en détail

Administration des bases de données. Jean-Yves Antoine http://www.info.univ-tours.fr/~antoine/

Administration des bases de données. Jean-Yves Antoine http://www.info.univ-tours.fr/~antoine/ Administration des bases de données Jean-Yves Antoine http://www.info.univ-tours.fr/~antoine/ Administration des bases de données II Objets avancés dans les bases de données OBJECTIFS 2.1. NOTIONS 2.1.1.

Plus en détail

Quelques aspects du Relationnel-Objet du SGBD Oracle

Quelques aspects du Relationnel-Objet du SGBD Oracle Département informatique de l IUT (de l université) de Bordeaux Cours de Bases de Données : présentation partielle d un SGBD RO 12 août 2015 Olivier Guibert Quelques aspects du Relationnel-Objet du SGBD

Plus en détail

Vincent Augusto 2010-2011

Vincent Augusto 2010-2011 le des Systèmes Vincent Augusto École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne 2010-2011 Un 1/73 le des Un 2/73 1 2 3 4 le 5 6 7 8 Un le des Un 3/73 Contenu du cours : Techniques pour l analyse

Plus en détail

Plan. Bases de Données. Sources des transparents. Bases de SQL. L3 Info. Chapitre 4 : SQL LDD Le langage de manipulation de données : LMD

Plan. Bases de Données. Sources des transparents. Bases de SQL. L3 Info. Chapitre 4 : SQL LDD Le langage de manipulation de données : LMD Plan Bases de Données L3 Info Céline Rouveirol 2010-2011 Bases de Données 1 / 77 Sources des transparents Bases de Données 2 / 77 Bases de SQL - M.P. Dorville/F. Goasdoué, LRI, Université Paris Sud - V.

Plus en détail

Le langage SQL (première partie) c Olivier Caron

Le langage SQL (première partie) c Olivier Caron Le langage SQL (première partie) 1 Plan Le S.G.B.D. postgres Le langage SQL Langage de manipulation de données Langage de requêtes 2 Quelques mots sur Postgres (1/2) Travaux de Stonebraker (Univ. Berkeley)

Plus en détail

Les Triggers SQL. Didier DONSEZ. Université de Valenciennes Institut des Sciences et Techniques de Valenciennes donsez@univ-valenciennes.

Les Triggers SQL. Didier DONSEZ. Université de Valenciennes Institut des Sciences et Techniques de Valenciennes donsez@univ-valenciennes. Les Triggers SQL Didier DONSEZ Université de Valenciennes Institut des Sciences et Techniques de Valenciennes donsez@univ-valenciennes.fr 1 Sommaire Motivations Trigger Ordre Trigger Ligne Condition Trigger

Plus en détail

CHAPITRE 1 ARCHITECTURE

CHAPITRE 1 ARCHITECTURE 07/04/2014 Université des sciences et de la Technologie Houari Boumediene USTHB Alger Département d Informatique ADMINISTRATION ET TUNING DE BASES DE DONNÉES CHAPITRE 1 ARCHITECTURE RESPONSABLE DR K. BOUKHALFA

Plus en détail

Module Administration BD Chapitre 1 : Surcouche procédurale dans les SGBDS

Module Administration BD Chapitre 1 : Surcouche procédurale dans les SGBDS Module Administration BD Chapitre 1 : Surcouche procédurale dans les SGBDS 1. Introduction Nous allons aborder la notion de surcouche procédurale au sein des SGBDS relationnels tels que Oracle (PLSQL)

Plus en détail

Introduction à JDBC. Accès aux bases de données en Java

Introduction à JDBC. Accès aux bases de données en Java Introduction à JDBC Accès aux bases de données en Java Eric Cariou Université de Pau et des Pays de l'adour Département Informatique Eric.Cariou@univ-pau.fr 1 Introduction JDBC : Java Data Base Connectivity

Plus en détail

ECR_DESCRIPTION CHAR(80), ECR_MONTANT NUMBER(10,2) NOT NULL, ECR_SENS CHAR(1) NOT NULL) ;

ECR_DESCRIPTION CHAR(80), ECR_MONTANT NUMBER(10,2) NOT NULL, ECR_SENS CHAR(1) NOT NULL) ; RÈGLES A SUIVRE POUR OPTIMISER LES REQUÊTES SQL Le but de ce rapport est d énumérer quelques règles pratiques à appliquer dans l élaboration des requêtes. Il permettra de comprendre pourquoi certaines

Plus en détail

A QUOI SERVENT LES BASES DE DONNÉES?

A QUOI SERVENT LES BASES DE DONNÉES? BASE DE DONNÉES OBJET Virginie Sans virginie.sans@irisa.fr A QUOI SERVENT LES BASES DE DONNÉES? Stockage des informations : sur un support informatique pendant une longue période de taille importante accès

Plus en détail

Bases de Données Avancées

Bases de Données Avancées 1/62 Bases de Données Avancées Introduction & Rappel Conception et Modélisation Thierry Hamon Bureau H202 - Institut Galilée Tél. : 33 1.48.38.35.53 Bureau 150 LIM&BIO EA 3969 Université Paris 13 - UFR

Plus en détail

Java et les bases de données: JDBC: Java DataBase Connectivity SQLJ: Embedded SQL in Java. Michel Bonjour http://cuiwww.unige.

Java et les bases de données: JDBC: Java DataBase Connectivity SQLJ: Embedded SQL in Java. Michel Bonjour http://cuiwww.unige. : JDBC: Java DataBase Connectivity SQLJ: Embedded SQL in Java Michel Bonjour http://cuiwww.unige.ch/~bonjour Plan JDBC: API bas niveau pour l accès aux BD (SQL) - Introduction - JDBC et : Java, ODBC, SQL

Plus en détail

Bases de données cours 1

Bases de données cours 1 Bases de données cours 1 Introduction Catalin Dima Objectifs du cours Modèle relationnel et logique des bases de données. Langage SQL. Conception de bases de données. SQL et PHP. Cours essentiel pour votre

Plus en détail

Java DataBaseConnectivity

Java DataBaseConnectivity Java DataBaseConnectivity JDBC JDBC est une API Java (ensemble de classes et d interfaces défini par SUN et les acteurs du domaine des SGBD) permettant d accéder aux bases de données à l aide du langage

Plus en détail

1/ Présentation de SQL Server :

1/ Présentation de SQL Server : Chapitre II I Vue d ensemble de Microsoft SQL Server Chapitre I : Vue d ensemble de Microsoft SQL Server Module: SQL server Semestre 3 Année: 2010/2011 Sommaire 1/ Présentation de SQL Server 2/ Architerture

Plus en détail

Licence de MIDO - 3ème année Spécialités Informatique et Mathématiques Appliquées

Licence de MIDO - 3ème année Spécialités Informatique et Mathématiques Appliquées Licence de MIDO - 3ème année Spécialités Informatique et Mathématiques Appliquées ANNEE 2014 / 2015 Désignation de l enseignement : Bases de données Nom du document : TP SQL sous PostgreSQL Rédacteur :

Plus en détail

A QUOI SERVENT LES BASES DE DONNÉES?

A QUOI SERVENT LES BASES DE DONNÉES? BASE DE DONNÉES OBJET Virginie Sans virginie.sans@irisa.fr A QUOI SERVENT LES BASES DE DONNÉES? Stockage des informations : sur un support informatique pendant une longue période de taille importante accès

Plus en détail

16H Cours / 18H TD / 20H TP

16H Cours / 18H TD / 20H TP INTRODUCTION AUX BASES DE DONNEES 16H Cours / 18H TD / 20H TP 1. INTRODUCTION Des Fichiers aux Bases de Données 2. SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES 2.1. INTRODUCTION AUX SYSTEMES DE GESTION DE BASES

Plus en détail

ORACLE 10G DISTRIBUTION ET REPLICATION. Distribution de données avec Oracle. G. Mopolo-Moké prof. Associé UNSA 2009/ 2010

ORACLE 10G DISTRIBUTION ET REPLICATION. Distribution de données avec Oracle. G. Mopolo-Moké prof. Associé UNSA 2009/ 2010 ORACLE 10G DISTRIBUTION ET REPLICATION Distribution de données avec Oracle G. Mopolo-Moké prof. Associé UNSA 2009/ 2010 1 Plan 12. Distribution de données 12.1 Génération des architectures C/S et Oracle

Plus en détail

Cours Bases de données 2ème année IUT

Cours Bases de données 2ème année IUT Cours Bases de données 2ème année IUT Cours Bilan : Des vues à PL/SQL corrigé Anne Vilnat http://www.limsi.fr/individu/anne/cours Plan 1 Cas exemple 2 Les tables... 3 Vues et index 4 Privilèges 5 Fonctions

Plus en détail

NoSQL. Introduction 1/23. I NoSQL : Not Only SQL, ce n est pas du relationnel, et le contexte. I table d associations - Map - de couples (clef,valeur)

NoSQL. Introduction 1/23. I NoSQL : Not Only SQL, ce n est pas du relationnel, et le contexte. I table d associations - Map - de couples (clef,valeur) 1/23 2/23 Anne-Cécile Caron Master MIAGE - BDA 1er trimestre 2013-2014 I : Not Only SQL, ce n est pas du relationnel, et le contexte d utilisation n est donc pas celui des SGBDR. I Origine : recherche

Plus en détail

Le langage SQL Rappels

Le langage SQL Rappels Le langage SQL Rappels Description du thème : Présentation des principales notions nécessaires pour réaliser des requêtes SQL Mots-clés : Niveau : Bases de données relationnelles, Open Office, champs,

Plus en détail

Bases de Données Réparties Concepts et Techniques. Matthieu Exbrayat ULP Strasbourg - Décembre 2007

Bases de Données Réparties Concepts et Techniques. Matthieu Exbrayat ULP Strasbourg - Décembre 2007 Bases de Données Réparties Concepts et Techniques Matthieu Exbrayat ULP Strasbourg - Décembre 2007 1 Définition Une base de données répartie (distribuée) est une base de données logique dont les données

Plus en détail

Intégrité des données

Intégrité des données . Contraintes d intégrité : Définition et objectif Intégrité des données Définition des contraintes Vérification des contraintes Contrainte d'intégrité : propriété sémantique que doivent respecter les

Plus en détail

Quelques patterns pour la persistance des objets avec DAO DAO. Principe de base. Utilité des DTOs. Le modèle de conception DTO (Data Transfer Object)

Quelques patterns pour la persistance des objets avec DAO DAO. Principe de base. Utilité des DTOs. Le modèle de conception DTO (Data Transfer Object) Quelques patterns pour la persistance des objets avec DAO Ce cours présente des modèles de conception utilisés pour effectuer la persistance des objets Université de Nice Sophia-Antipolis Version 1.4 30/8/07

Plus en détail

Cours SQL. Base du langage SQL et des bases de données

Cours SQL. Base du langage SQL et des bases de données Cours SQL Base du langage SQL et des bases de données Auteur Tony Archambeau Site web http://sql.sh Date 24 mai 2014 Licence Mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution

Plus en détail

Cours Base de données relationnelles. M. Boughanem, IUP STRI

Cours Base de données relationnelles. M. Boughanem, IUP STRI Cours Base de données relationnelles 1 Plan 1. Notions de base 2. Modèle relationnel 3. SQL 2 Notions de base (1) Définition intuitive : une base de données est un ensemble d informations, (fichiers),

Plus en détail

SQL Server 2012 Implémentation d'une solution de Business Intelligence (Sql Server, Analysis Services...)

SQL Server 2012 Implémentation d'une solution de Business Intelligence (Sql Server, Analysis Services...) Avant-propos 1. À qui s'adresse ce livre? 15 2. Pré-requis 15 3. Objectifs du livre 16 4. Notations 17 Introduction à la Business Intelligence 1. Du transactionnel au décisionnel 19 2. Business Intelligence

Plus en détail

Structured Query Language

Structured Query Language Informatique S6 3A Structured Query Language PostgreSQL Alexis NEDELEC LISYC EA 3883 UBO-ENIB-ENSIETA Centre Européen de Réalité Virtuelle Ecole Nationale d Ingénieurs de Brest enib c 2007 nedelec@enib.fr

Plus en détail

Master Exploration Informatique des données DataWareHouse

Master Exploration Informatique des données DataWareHouse Master Exploration Informatique des données DataWareHouse Binôme Ahmed BENSI Enseignant tahar ARIB SOMMAIRE I. Conception...1 1. Contexte des contrats...1 2. Contexte des factures...1 II. Modèle physique...2

Plus en détail

SQL sous SqlServer OLIVIER D. DEHECQ Olivier http://www.entraide-info.fr 0

SQL sous SqlServer OLIVIER D. DEHECQ Olivier http://www.entraide-info.fr 0 2013 SQL sous SqlServer OLIVIER D. DEHECQ Olivier http://www.entraide-info.fr 0 Table des matières Signalétique... 2 1 Les bases du SQL... 3 2 SQL server... 6 2 Références des exercices...21 DEHECQ Olivier

Plus en détail

Compétences Business Objects - 2014

Compétences Business Objects - 2014 Compétences Business Objects - 2014 «Mars-Juin 2014. Réf : Version 1 Page 1 sur 34 Sommaire CONTEXTE DE LA REMISE A NIVEAU EN AUTOFORMATION... 3 1. MODELISATION... 4 1.1 DESCRIPTION FONCTIONNEL DE L'APPLICATION

Plus en détail

Introduction aux Bases de Données

Introduction aux Bases de Données Introduction aux Bases de Données I. Bases de données I. Bases de données Les besoins Qu est ce qu un SGBD, une BD Architecture d un SGBD Cycle de vie Plan du cours Exemples classiques d'applications BD

Plus en détail

Bases de Données Réparties

Bases de Données Réparties Bases de Données Réparties Architecture Mise en œuvre Duplication et Réplication Michel Tuffery BDR : Définition Ensemble de bases de données gérées par des sites différents et apparaissant à l utilisateur

Plus en détail

Introduction aux Bases de Données 2004/2005

Introduction aux Bases de Données 2004/2005 Introduction aux Bases de Données 2004/2005 Chapitre 6: Le langage SQL Ecole Nationale Supérieur de Physique de Strasbourg Christian Wolf christian.wolf@ensps.u-strasbg.fr 6.1 Stockage physique Film numfil

Plus en détail

Programmation d application Bases de données avec Java

Programmation d application Bases de données avec Java Plan du document Programmation d application Bases de données avec Java INT Problématique slide 3 Correspondance diagramme de classe slide 4 UML vers schéma relationnel Programmation BD avec JDBC slide

Plus en détail

Encryptions, compression et partitionnement des données

Encryptions, compression et partitionnement des données Encryptions, compression et partitionnement des données Version 1.0 Grégory CASANOVA 2 Compression, encryption et partitionnement des données Sommaire 1 Introduction... 3 2 Encryption transparente des

Plus en détail

Exemple accessible via une interface Web. Bases de données et systèmes de gestion de bases de données. Généralités. Définitions

Exemple accessible via une interface Web. Bases de données et systèmes de gestion de bases de données. Généralités. Définitions Exemple accessible via une interface Web Une base de données consultable en ligne : Bases de données et systèmes de gestion de bases de données The Trans-atlantic slave trade database: http://www.slavevoyages.org/tast/index.faces

Plus en détail

TP Programmation Java / JDBC / Oracle

TP Programmation Java / JDBC / Oracle TP Programmation Java / JDBC / Oracle 1. Connectivité avec une base de données Oracle au travers de l interface JDBC L interface de programmation (API) JDBC (Java DataBase Connectivity) est une librairie

Plus en détail

Les bases de données Page 1 / 8

Les bases de données Page 1 / 8 Les bases de données Page 1 / 8 Sommaire 1 Définitions... 1 2 Historique... 2 2.1 L'organisation en fichier... 2 2.2 L'apparition des SGBD... 2 2.3 Les SGBD relationnels... 3 2.4 Les bases de données objet...

Plus en détail

Application BdD et JDBC. Introduction 1/28. I Dans tout les cas, une seule problématique. I Quelques alternatives :

Application BdD et JDBC. Introduction 1/28. I Dans tout les cas, une seule problématique. I Quelques alternatives : ntroduction 1/28 2/28 Anne-Cécile Caron Licence MAGE - Bases de Données 2013-2014 Application base de données Pour le développeur : Quel est l environnement? type de client (mode client serveur, intranet,...)

Plus en détail

et les Systèmes Multidimensionnels

et les Systèmes Multidimensionnels Le Data Warehouse et les Systèmes Multidimensionnels 1 1. Définition d un Datawarehouse (DW) Le Datawarehouse est une collection de données orientées sujet, intégrées, non volatiles et historisées, organisées

Plus en détail

Plan Général Prévisionnel (1/2) (non contractuel) Internet et Outils L1/IO2 2006-2007 S2-IO2 Bases de données: Jointures, Transactions

Plan Général Prévisionnel (1/2) (non contractuel) Internet et Outils L1/IO2 2006-2007 S2-IO2 Bases de données: Jointures, Transactions Général Prévisionnel (1/2) (non contractuel) Internet et Outils L1/IO2 2006-2007 S2-IO2 Bases de données: Jointures, Cours Internet et Outils: [1/12] Intro, Internet, Web, XHTML (2H) [2/12] XHTML(2H) [3/12]

Plus en détail

PHP 5. La base de données MySql. A. Belaïd 1

PHP 5. La base de données MySql. A. Belaïd 1 PHP 5 La base de données MySql A. Belaïd 1 Base de données C est quoi une base de données? Une base de données contient une ou plusieurs tables, chaque table ayant un ou plusieurs enregistrements Exemple

Plus en détail

Bases de données et sites WEB Licence d informatique LI345

Bases de données et sites WEB Licence d informatique LI345 Bases de données et sites WEB Licence d informatique LI345 Anne Doucet Anne.Doucet@lip6.fr http://www-bd.lip6.fr/ens/li345-2013/index.php/lescours 1 Contenu Transactions en pratique Modèle relationnel-objet

Plus en détail

SQL Serveur 2012+ Programme de formation. France Belgique Suisse - Canada. Formez vos salariés pour optimiser la productivité de votre entreprise

SQL Serveur 2012+ Programme de formation. France Belgique Suisse - Canada. Formez vos salariés pour optimiser la productivité de votre entreprise SQL Serveur 2012+ Programme de formation France Belgique Suisse - Canada Microsoft Partner Formez vos salariés pour optimiser la productivité de votre entreprise Dernière mise à jour le : Avril 2014 Des

Plus en détail

Pour les débutants. langage de définition des données

Pour les débutants. langage de définition des données Pour les débutants SQL : langage de définition des données Les bases de données sont très utilisées dans les applications Web. La création, l interrogation et la manipulation des données de la base sont

Plus en détail

1. Base de données SQLite

1. Base de données SQLite Dans ce TP, nous allons voir comment créer et utiliser une base de données SQL locale pour stocker les informations. La semaine prochaine, ça sera avec un WebService. On repart de l application AvosAvis

Plus en détail

Bases de Données. Plan

Bases de Données. Plan Université Mohammed V- Agdal Ecole Mohammadia d'ingénieurs Rabat Bases de Données Mr N.EL FADDOULI 2014-2015 Plan Généralités: Définition de Bases de Données Le modèle relationnel Algèbre relationnelle

Plus en détail

Historisation des données

Historisation des données Historisation des données Partie 1 : mode colonne par Frédéric Brouard, alias SQLpro MVP SQL Server Expert langage SQL, SGBDR, modélisation de données Auteur de : SQLpro http://sqlpro.developpez.com/ "SQL",

Plus en détail

Groupe de Discussion Big Data Aperçu des technologies et applications. Stéphane MOUTON stephane.mouton@cetic.be

Groupe de Discussion Big Data Aperçu des technologies et applications. Stéphane MOUTON stephane.mouton@cetic.be Groupe de Discussion Big Data Aperçu des technologies et applications Stéphane MOUTON stephane.mouton@cetic.be Recherche appliquée et transfert technologique q Agréé «Centre Collectif de Recherche» par

Plus en détail

Module BDR Master d Informatique (SAR)

Module BDR Master d Informatique (SAR) Module BDR Master d Informatique (SAR) Cours 6- Bases de données réparties Anne Doucet Anne.Doucet@lip6.fr 1 Bases de Données Réparties Définition Conception Décomposition Fragmentation horizontale et

Plus en détail

Auto-évaluation Oracle: cours de base

Auto-évaluation Oracle: cours de base Auto-évaluation Oracle: cours de base Document: F0475Test.fm 14/01/2008 ABIS Training & Consulting P.O. Box 220 B-3000 Leuven Belgium TRAINING & CONSULTING INTRODUCTION AUTO-ÉVALUATION ORACLE: COURS DE

Plus en détail

NoSQL : hype ou innovation? Grégory Ogonowski / Recherches Octobre 2011

NoSQL : hype ou innovation? Grégory Ogonowski / Recherches Octobre 2011 NoSQL : hype ou innovation? Grégory Ogonowski / Recherches Octobre 2011 Sommaire Introduction Théorème CAP NoSQL (principes, mécanismes, démos,...) Ce que nous avons constaté Recommandations Conclusion

Plus en détail

Du 10 Fév. au 14 Mars 2014

Du 10 Fév. au 14 Mars 2014 Interconnexion des Sites - Design et Implémentation des Réseaux informatiques - Sécurité et Audit des systèmes - IT CATALOGUE DE FORMATION SIS 2014 1 FORMATION ORACLE 10G 11G 10 FEV 2014 DOUALA CAMEROUN

Plus en détail

Bases de données avancées

Bases de données avancées Bases de données avancées Jean-Yves Antoine LI - Université François Rabelais de Tours Jean-Yves.Antoine@univ-tours.fr UFR Sciences et Techniques IUP SIR Blois Master 1 Bases de Données avancées IUP Blois,

Plus en détail

Partie 0 : Gestion des tablespace et des utilisateurs... 3

Partie 0 : Gestion des tablespace et des utilisateurs... 3 Sommaire Partie 0 : Gestion des tablespace et des utilisateurs... 3 1- Créer deux TableSpaces votre_nom-tbs et Votre_nom-TempTBS :... 3 2. Créer un utilisateur qui porte votre nom :... 3 3. Attribuer à

Plus en détail