PLAN D ACTION DE MISE EN ŒUVRE DE L INIATIVE EVIPNet AU BURKINA FASO :

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1 MINISTERE DE LA SANTE BURKINA FASO Unité-Progrès-Justice SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DES ETUDES ET DE LA PLANIFICATION COMITE DE PILOTAGE EVIPNet-BURKINA PLAN D ACTION DE MISE EN ŒUVRE DE L INIATIVE EVIPNet AU BURKINA FASO : AMELIORATION DE L UTILISATION DES RESULTATS DE RECHERCHE POUR LA SANTE Janvier

2 TABLES DES MATIERES PAGES LISTE DES TABLEAUX....3 LISTE DES ABREVIATIONS 3 INTRODUCTION.. 4 I- CONTEXTE GENERAL.. 4 I-1 Contexte.. 4 I-2 Justification de l élaboration du plan d action II. PROCESSUS D ELABORATION DU PLAN D ACTION 8 III. ANALYSE DE LA SITUATION DE LA RECHERCHE POUR LA SANTE AU BURKINA FASO.9 III-1 Organisation du système national de la recherche....9 III-2 Les ressources en recherche pour la santé..10 III-3 Les organes de gestion et les mécanismes de diffusion.12 III-4 Les évidences disponibles et les expériences connues ne sont pas utilisées aux bénéfices des populations...13 IV. STRATEGIES DU PLAN D ACTION IV.1- Vision stratégique du plan.. 14 IV.2- But et objectifs du plan 14 IV.3- Stratégies et activités...15 V. PLANNING OPERATIONNEL ET COUTS ESTIMATIFS DU PLAN D ACTION VI. SUIVI ET EVALUATION DU PLAN D ACTION

3 LISTE DES TABLEAUX Tableau N 1 : Identification des stratégies et des activités par objectifs Spécifiques Tableau N 2 : Planning des activités du plan d action et coûts estimatifs LISTE DES ABREVIATIONS - ANVAR : Agence Nationale de Valorisation des Résultats de Recherche - CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l Enseignement Supérieur - CCRS : Conseil des Centres de Recherche en Santé - CHU : Centre Hospitalier Universitaire - CHR : Centre Hospitalier Régional - CIRDES : Centre International de Recherche Développement sur l Elevage en zone Subhumide - CIFRA : Centre International de Formation et de Recherche Action - CM : Centre Médical - CMR : Centre Muraz - CMA : Centre Médical avec Antenne Chirurgicale - CNLAT : Centre National de Lutte Anti-tuberculeux - CNLC : Centre National de Lutte contre la Cécité - CNRFP : Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme - CNRST : Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique - CSPS : Centre de Santé et de Promotion Sociale - CRSN : Centre de Recherche en Santé de Nouna - DEP: Direction des Etudes et de la Planification - DRS : Direction Régionale de la Santé - DS : District sanitaire - EDS : Enquête Démographique et de Santé - ENSP : Ecole Nationale de Santé Publique - EVIPNet : Evidence-Informed Policy Network ou réseau pour la promotion des politiques basées sur des preuves scientifiques - FARES : Fonds d Appui à la Recherche en Santé - FRSIT : Forum national de la Recherche Scientifique et des Innovations Technologiques - IPD/AOS : Institut Panafricain pour le Développement - IRD : Institut de Recherche pour le Développement - IRSS : Institut de Recherche en Sciences de la Santé - JSSB : Journée des Sciences de la Santé Bobo Dioulasso - MESSRS : Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique - OMS : Organisation Mondiale de la Santé - ONG : Organisation Non Gouvernementale - PhD : Philosophiae Doctorat - PSN : Politique Sanitaire Nationale - PNDS : Plan National de Développement Sanitaire - REDO : Revue Documentaire sur les Recherches en Santé - SURE: Supporting the Use of Research Evidence 3

4 INTRODUCTION Le Burkina Faso est un pays d Afrique confronté à de nombreux problèmes de santé. Des recherches sont menées à plusieurs niveaux par des chercheurs pour permettre une meilleure compréhension des problèmes et l élaboration de stratégies de riposte aux différents fléaux sanitaires (comme la recherche des causes des épidémies, les essais cliniques et vaccinaux, etc.). Malgré les efforts déployés, le constat est que les résultats de recherche ne sont pas suffisamment utilisés par nos décideurs pour la prise de décision en matière de santé. C est conscient de cette lacune dans les nombreux pays sous développés que l OMS a encouragé la mise en place, à titre expérimental, d un réseau EVIPNet Africa regroupant quelques sept pays africains, (Burkina Faso, Angola, Mozambique, Centrafrique, Niger, Ethiopie, Zambie) et par la suite le Cameroun, Burundi, Rwanda. Le But du plan est de contribuer à l amélioration de la santé des populations par la recherche. L objectif principal de ce plan d action est de promouvoir l utilisation des résultats de recherche pour la prise de décision. Pour conduire à bien ce plan, l équipe EVIPNet-Burkina a fait un diagnostic du problème général de la faible utilisation des résultats de recherche au plan national. Elle a ensuite défini les activités dont la réalisation effective permettrait d atteindre les objectifs fixés. Enfin, l équipe entend à la fin des quatre années évaluer les effets des activités du présent plan d action. Pour l atteinte des objectifs, elle impliquera l ensemble des acteurs que sont les décideurs, les chercheurs et la société civile à toutes les étapes de sa mise en œuvre. I- CONTEXTE GENERAL I.1 Contexte Pays sahélien enclavé, le Burkina Faso a une superficie de Km2 avec un climat tropical de type soudanien. Il est confronté aux effets persistants des cycles successifs de sécheresse, dans un contexte de dégradation accélérée des ressources naturelles et de l environnement. 4

5 Selon le recensement général de la population et de l habitat de décembre 2006, sa population était estimée à habitants, avec des caractéristiques démographiques qui se résumaient à un taux de croissance démographique moyen de 3,1% par an entre 1996 et 2006, une composition par sexe de 51,7% de femmes contre 48,3% d hommes, et une forte inégalité de peuplement selon les régions variant entre 22 et 1154 habitants au km2. Sur le plan socioculturel, le pays compte 67 ethnies ayant, pour la plupart, des attitudes, des comportements et des pratiques susceptibles d avoir des répercussions néfastes sur la santé des populations. Au Burkina Faso, le niveau de la scolarisation demeure encore relativement faible, malgré d importants efforts fournis les dix dernières années. En effet, le taux brut de scolarisation dans l'enseignement de base se situait encore à 66,7% pour l année scolaire 2006/2007, et se répartissait en 60,8 % pour les filles et 71,9% pour les garçons. Quant à l alphabétisation des adultes (15 ans et plus) son niveau à l échelle du pays reste également faible. De 21,8% en 2003, il se situait à 28,3% en 2007 dont 21,0% chez les femmes, avec de fortes disparités entre zones urbaines et zones rurales. Le faible niveau général de scolarisation et d alphabétisation influence négativement l impact des activités de promotion et de restauration de la santé. Sur le plan économique, le Burkina Faso est un pays en voie de développement et son économie est essentiellement basée sur l agriculture et l élevage. Environ 80% de la population tire l essentiel de ses revenus et de sa subsistance des activités agricoles caractérisées par de petites exploitations familiales. Le secteur agricole contribue pour environ 40% au PIB du pays. L évolution du contexte socio-économique actuel du Burkina Faso est marquée par l adoption d une démarche globale de lutte contre la pauvreté qui est le référentiel pour des autres stratégies de développement. Il s agit d un processus multisectoriel et multidimensionnel contenu dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) en cours depuis 2000 et qui s inscrit dans une perspective structurelle. L incidence de la pauvreté demeure forte. Au total l incidence de la pauvreté s est légèrement aggravée passant de 42,6% en 2007 à 43,5% en 2008 (PM/DSN, 2009). 5

6 L organisation du système national de santé est faite sur 03 niveaux qui sont : - le niveau central organisé autour du Cabinet du Ministre et du Secrétariat général définit la politique, les normes et protocoles et assure la coordination technique et administrative de l ensemble des services de santé; - le niveau intermédiaire comprenant les Directions régionales de la santé (DRS) dont la mission est de mettre en œuvre la politique du gouvernement dans les régions sanitaires ; - le niveau périphérique représenté par les districts sanitaires, entités opérationnelles les plus décentralisées du système national de santé. La situation sanitaire du pays se caractérise par un taux élevé de morbidité générale de 15,8% au sein des populations, dû essentiellement aux maladies transmissibles et non transmissibles, émergentes et ré émergentes. La mortalité générale est également élevée et se situait à 11,8 en 2006 selon les résultats du recensement général de la population et de l habitat de décembre 2006 (RGPH, 2006). Les mortalités spécifiques sont aussi marquées par des taux élevés. A titre d exemples, la mortalité maternelle est estimée à 484 pour naissances vivantes pour la période (EDS III, 2003). La mortalité infantile, également élevée avec un taux de 81 pour 1000, est due principalement au paludisme, à la méningite, aux maladies diarrhéiques, à la malnutrition, etc. Le paludisme reste le premier motif de consultation et d hospitalisation dans les formations sanitaires du pays. C est aussi la première cause de mortalité des enfants de moins de 5 ans dans les formations sanitaires selon l annuaire statistique Au cours de la période , les niveaux de malnutrition aiguë ont évolué en dents de scie, pour l ensemble du pays, passant de 37% en 1998, à 39% en 2003, puis 35,9% en Cette situation est très préoccupante, surtout au niveau des zones rurales, au sein des populations sans niveau d instruction et parmi les ménages pauvres. La couverture vaccinale s est améliorée depuis quelques années (DEP Annuaire 2007). En effet, plus de 02 enfants sur 5 âgés de mois (44%) on reçu (exceptée la fièvre jaune) tous les vaccins du PEV. 6

7 Le taux de fréquentation des formations sanitaires a doublé entre 1998 et 2007 passant de 19,8% à 42,6% et le rayon moyen d action des CSPS de 9,98 km à 7,69 km pour la même période (Annuaire statistique DEP/Santé 2007). Dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA et les IST, des efforts importants ont été déployés. Ce qui a permis de réduire et de stabiliser la prévalence du VIH en dessous de 2% dans la population générale (1,6% en 2007). Malgré les efforts déployés, les indicateurs de santé du Burkina Faso demeurent faibles. Parmi les principales raisons qui expliquent cette situation, il y a entre autres : une croissance démographique élevée, des taux de morbidité et de mortalité également élevés, les mauvaises conditions d hygiène et d assainissement, la faiblesse et la mauvaise gestion des ressources humaines en santé, mais aussi l insuffisance des revenus économiques des ménages pour la santé. C est dans ce contexte socio-économique, environnemental et sanitaire, très révélateur des problématiques de santé qui peuvent se poser, que se mènent les recherches pour la santé, en vue de contribuer à l amélioration de la santé des populations. Dans ce but, plusieurs initiatives sont entreprises au Burkina Faso pour, entre autres, promouvoir la diffusion et l utilisation des résultats de recherche pour la prise de décisions en matière de santé. C est l objectif que poursuit l initiative EVIPNet «Evidence-Informed Policy Network» ou «réseau pour la promotion des politiques basées sur des preuves scientifiques». Cette initiative conjointe de l OMS et de huit pays de la zone AFRO se fonde sur le constat que des évidences pertinentes et disponibles et les expériences connues ne sont pas utilisées au bénéfice des populations. 7

8 I.2. JUSTIFICATION DE L ELABORATION DU PLAN D ACTION Le Burkina Faso a mis en place des structures de recherche en santé qui fonctionnent et produisent des résultats intéressants. Cependant, les résultats de recherche qui existent sont peu connus et peu utilisés pour la prise de décisions et pour la formulation des politiques et programmes de santé (base de données). L initiative EVIPNet qui se fonde sur ce constat a pour objectifs de : - développer les capacités nécessaires à une culture de prise de décision et ce, par des preuves scientifiques dans les pays à faible revenu ; - réduire l écart entre la recherche, la prise de décision en matière de santé et l élaboration des politiques. Le présent plan d action, vise à contribuer à l élimination des obstacles à une meilleure utilisation des résultats de recherche par les décideurs politiques et autres acteurs du développement. Conformément aux missions qu il s est fixé, EVIPNet- Burkina vise la création d une interface entre les producteurs des données, les décideurs et les utilisateurs des résultats de recherche pour la santé. L OMS, en collaboration avec ses partenaires, ont mis des ressources à la disposition de EVIPNet-Burkina pour mettre en œuvre cette initiative, capitaliser les expériences et les partager ensuite avec d autres pays en voie de développement qui connaissent les problèmes similaires de faible diffusion et d utilisation des résultats de recherche pour la prise de décisions fondées sur des preuves scientifiques. II. PROCESSUS D ELABORATION DU PLAN D ACTION L élaboration du plan d action a été décidée depuis dans la lettre d intention du Burkina en Mais c est à l issue de l atelier du comité de pilotage d EVIPNet-Burkina tenu à la DEP du Ministère de la santé le 20 mai 2009 qu un comité restreint a été mis en place pour élaboration. Il s est fait de façon participative impliquant tous les membres du comité élargi de réseau EVIPNet-Burkina et les responsables du ministère de la santé. Démarrée en Mai 2009 l élaboration du plan 8

9 d action a suivi le processus suivant: constitution d un comité restreint de 05 membres le 20 mai 2009 à la fin de l atelier, chargé de rédiger un draft du plan d action Élaboration dudit plan par le comité restreint entre Mai 2009 et Janvier 2010 et sa ventilation aux différents membres du comité élargi pour lecture et amendement ; Organisation d un atelier d amendement et d adoption du plan par le comité élargi d EVIPNet-Burkina en Janvier 2010 ; Finalisation de l élaboration du plan d action par le comité restreint Présentation du document finalisé aux autorités du ministère de la santé et sa soumission du plan d action pour recherche de financement III. ANALYSE DE LA SITUATION DE LA RECHERCHE POUR LA SANTE AU BURKINA III.1- Organisation du système national de recherche Au Burkina Faso, la tutelle de la recherche scientifique et technologique est confiée au Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESSRS) à travers le Centre national de la recherche scientifique et technologique et les universités. Selon le plan stratégique de 1995, le domaine de la recherche pour la santé est sous la coordination technique de l Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), l un des quatre instituts du CNRST. Au sein du département de la Santé, la coordination de la recherche pour la santé est confiée à la Direction des Etudes et de la Planification (DEP). Dans le but d appuyer et d orienter de manière efficiente les politiques et les programmes nationaux de santé, notamment la lutte contre les différentes maladies, la nécessité de créer des centres de recherches au sein du département de la Santé s est imposée. Ce sont le Centre Muraz, le Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme (CNRFP) et le Centre de Recherche en santé de Nouna (CRSN). A côté de ces centres de recherche, il existe au sein du département de la santé des structures qui ont la recherche pour la santé dans leurs attributions. Ce sont : 9

10 - le Laboratoire national de Santé publique de Ouagadougou ; - les CHU et les CHR ; - le CNLC, le CNLAT - Les Directions régionales de la santé à travers les districts sanitaires ; - l Ecole Nationale de Santé Publique à Ouagadougou - le Centre International de formation en recherche Action (CIFRA) de Ouagadougou qui a un statut d association. D autres structures de recherche ayant un statut international, réalisent des travaux de recherche très importants au plan national et international. Il s agit notamment de l IRD (ex ORSTOM), du CIRDES (Centre international de recherche développement sur l élevage en zone subhumide), de l Institut international d ingénierie de l Eau et de l Environnement (2ie) et de l IPD/AOS, qui développent des projets de recherche pour la santé au Burkina Faso. Enfin, des ONG nationales et internationales ainsi que des bureaux d études privés mènent des activités de recherche pour la santé au Burkina Faso. III.2 Les ressources en recherche pour la santé Les capacités institutionnelles en recherche se sont renforcées surtout depuis l adoption du plan stratégique de la recherche scientifique en 1995, à travers la mise en place d institutions de recherche tant au niveau du Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique, qu au niveau du de celui chargé de la santé. Le développement de ces institutions proprement dites s est accompagné par l adoption de textes d orientation, de thèmes prioritaires de recherche en santé, de textes portant création et fonctionnement des organes de régulation des questions d éthique, etc. En ce qui concerne la mobilisation des ressources financières, elle reste une préoccupation importante pour la mise en œuvre des projets et programmes de recherche pour la santé. Au Burkina Faso, le financement de la recherche est non seulement insuffisant mais en outre, il est très déséquilibré, car fortement dominé 10

11 par l intervention des partenaires extérieurs. C est pourquoi, l allocation de ressources financières aux institutions de recherche par le budget de l Etat et la création du Fonds d appui à la recherche en santé (FARES) constitue des éléments positifs qui améliorent les capacités de financement de la recherche pour la santé. Malgré les efforts consentis par le gouvernement ces dernières années, ce déséquilibre persiste. En effet, selon une étude menée en 2007 sur le financement de la recherche en santé au Burkina, il ressort que l apport financier des partenaires extérieures à la recherche pour la santé représente 87,5% tandis que celui du public est 12,3% et le privé national 0,2%. Quant aux ressources humaines en recherche pour la santé, l analyse des résultats de l enquête institutionnelle de 2007 réalisée au Burkina Faso en collaboration avec l OMS, «Initiative pour l analyse des systèmes de recherche en santé/oms» montre que le nombre d agents impliqués dans les activités de recherche progresse sans toutefois être en mesure de satisfaire les besoins nécessaires à la mise en œuvre des programmes de recherche. La formation des chercheurs nationaux dans les divers domaines est une priorité et elle s effectue principalement au sein des instituts de recherche comme le CIFRA pour la recherche action, et les universités pour la méthodologie de la recherche. L évaluation des chercheurs est assurée par le CAMES.. Chaque institution de recherche, à son niveau contribue à la formation des chercheurs en leur offrant soit des terrains de stage et/ou des possibilités de se former dans des institutions partenaires du nord pour les PhD. S agissant des ressources matérielles, au plan national, plusieurs laboratoires d analyses et d expérimentations ont été répertoriés dans les secteurs publics et privés. Certains d entre eux appartiennent à des confessions religieuses, à des associations et à des ONGs. Les centres de recherche du Ministère de la santé dispose d un plateau technique très performant qui sont utilisés pour les activités de recherche mais contribuent aussi à la prise en charge au quotidien des patients. Toutefois, les ressources ne sont pas organisées sous forme d un réseau national, la supervision est mal assurée et la maintenance des équipements n est pas de bonne qualité. Le laboratoire national de santé publique déjà opérationnel contribue à renforcer le réseau national des équipements disponibles, cependant, il devrait s intégrer davantage au système national de recherche. 11

12 III.3-Les organes de gestion et les mécanismes de diffusion Les organes de gestion de la recherche pour la santé constitués par les conseils scientifiques, les comités de gestion ou conseil d administration et les comités d éthique existent et fonctionnent dans la plupart des structures de recherche. Cependant, certains comportent encore des insuffisances. Les conseils scientifiques ont essentiellement un rôle consultatif. Ils se réunissent une fois par an et leurs principales attributions portent sur l orientation scientifique des centres de recherche, leurs priorités de recherche, la qualité et la pertinence des protocoles de recherche élaborés et l'évaluation de la qualité des résultats de recherche. En ce qui concerne les comités de gestion, ils ont un pouvoir délibératif et se réunissent une ou deux fois par an autour des documents financiers et de planification des centres de recherche. Les questions d éthique dans la recherche pour la santé, prennent de plus en plus une place importante au sein des centres et instituts de recherche avec la création des comités institutionnels d éthique : Centre Muraz en 1998, le CRSN en 2000, l IRSS en 2004 et le CNRFP depuis Le comité d éthique de la recherche en santé a été créé depuis 2002 par décret No /PRES/PM/MS/MESSRS du 21/11/202. Il a pour mission principale de promouvoir l éthique de la recherche en santé au Burkina Faso. Les insuffisances constatées actuellement en éthique de la recherche portent sur le nombre d études soumis ou non à l examen du comité d éthique, la question du consentement éclairé, la surveillance des études en cours, la déclaration de conflit d intérêts de l investigateur et la formation en éthique ; Il existe un certain nombre de mécanismes de diffusion en matière de recherche. Les plus importants sont : le Forum sur la recherche scientifique et les innovations technologiques ( FRSIT) : institutionnalisé par décret No95-347/PRES/PM/MESSRS du 18 septembre 1995, organisé tous les deux ans par le ministère chargé de la recherche scientifique et le ministère chargé du commerce, de l Artisanat et de l industrie. Il a pour objectif de porter à la connaissance du public les résultats de la recherche scientifique, technologique et des innovations. C est un cadre de promotion de la recherche ; 12

13 les Journées des sciences de la santé de BOBO (JSSB) et les journées scientifiques de Nouna : ces journées constituent un cadre de partage et de promotion des résultats de la recherche en santé ; l Agence nationale pour la valorisation de la recherche (ANVAR). Elle connaît des difficultés réelles de fonctionnement ; les revues scientifiques au plan national et international. Elles sont disponible surtout dans les universités et les centres de recherche pour la santé. Mais, elles sont parfois méconnues, ce qui pose le problème de la diffusion des résultats de recherche au bénéfice des acteurs de la recherche voire du public ; Les autres cadres et canaux de diffusion des résultats de recherche au plan national sont utilisés régulièrement par les chercheurs. Il faut citer les journées médicales et pharmaceutiques, les congrès scientifiques (Cardiologie, Diabétologie, Psychiatrie, Télémédecine, neurologie, phytothérapie ), les journées des sociétés savantes et les sites web. III.4-Les évidences disponibles et les expériences connues ne sont pas utilisées au bénéfice des populations Le plan national de développement de la recherche pour la santé élaboré en 2009 a identifié et décrit les principales insuffisances du développement sanitaire à l origine des problèmes prioritaires de notre système national de recherche pour la santé. Parmi celles-ci, on note la faible diffusion et utilisation des résultats de la recherche. En effet, les chercheurs sont souvent orientés vers des projets dont la pertinence n est pas toujours prouvée pour des pays en développement comme le Burkina. Cette situation est due au fait que les Etats financent presque exclusivement le fonctionnement des structures de recherche et très peu les projets de recherche. La conséquence est que de nombreuses recherches dont les résultats auraient pu permettre de résoudre d importants problèmes de santé ou d améliorer l efficacité des systèmes nationaux de santé ne sont pas réalisées. Pour les recherches réalisées qui répondent à des besoins réels des populations, peu de mesures sont prises pour mettre en œuvre les évidences et les expériences connues au bénéfice des populations à cause des contraintes liées aux prix des nouveaux 13

14 produits sanitaires, aux accords internationaux et aux droits de propriété intellectuelle entre autres. La mise en place de la stratégie EVIPNet-Burkina fait partie des efforts développés par le Burkina Faso pour corriger ces insuffisances. IV. STRATEGIES DU PLAN D ACTION IV.1- Vision du plan Le plan d action de EVIPNet vise à promouvoir une large diffusion et une utilisation systématique des résultats de recherche pertinents dans les prises de décisions en matière de santé, la formulation des politiques, programmes et projets de santé. IV.2- BUT ET OBJECTIFS DU PLAN IV.2.1- BUT Promouvoir l utilisation des résultats de recherche dans la prise de décision, ou la formulation des politiques, programmes et projets de santé. IV.2.2- OBJECTIFS 1- Mettre en place des mécanismes nécessaires à une meilleure utilisation des évidences pour la prise de décision en santé 2- Rendre immédiatement accessible les résultats de recherche pour la prise de décision, la formulation des politiques et l élaboration des projets et programmes en matière de santé 3- Renforcer les capacités des différents acteurs pour une meilleure l utilisation des résultats de recherche pour la prise de décision. 14

15 IV.3- STRATEGIES ET ACTIVITES Tableau n 1 : Identification des stratégies et des activités par objectifs spécifiques OBJECTIFS SPECIFIQUES -Mettre en place des mécanismes nécessaires à une culture de prise de décisions basées sur les évidences - Rendre immédiatement accessible les résultats de recherche pour la prise de décision en matière de santé et la formulation des politiques et l élaboration des projets et programmes. STRATEGIES - Réalisation des études sur l utilisation des résultats de recherche pour la prise de décision. - Développement des outils pour une meilleure utilisation des résultats de la recherche. - Mise en place et renforcement des cadres de concertation entre les décideurs, les chercheurs et la société civile. - Mise en place d un mécanisme de suivi des résultats de recherche, - Diffusion et de dissémination les résultats de recherche. ACTIVITES - Réaliser une étude sur les causes de la faible utilisation des résultats de recherche. - Faire une revue des outils déjà existants en matière d utilisation des résultats de recherche pour analyser leur pertinence, leurs forces, leurs faiblesses et les adapter à notre contexte. - Mettre en place/renforcer des cadres de concertation entre les décideurs, les chercheurs et la société civile. - Analyser le mécanisme de suivi existant. - Mettre en place un mécanisme de suivi opérationnel. - Renforcer les cadres de diffusion existants. - Susciter l utilisation de ces cadres de diffusion. - Simplification des résultats de recherche - Exploiter les résultats de recherche pertinents pour élaborer des Policy Brief et organiser forums délibératifs, - Organiser des forums délibératifs - Faire un plaidoyer pour l utilisation des résultats de recherche 15

16 - Renforcer les capacités des différents acteurs pour une meilleure l utilisation des résultats de recherche pour la prise de décision - Réaliser des études sur l utilisation des résultats de recherche - Suivre et évaluer le plan d action EVIPNet Burkina Formation des différents acteurs (décideurs, journalistes) pour l utilisation des résultats de recherche. - Voyages d études, - Equipements du secrétariat du comité de pilotage. - Réalisation des recherches sur l utilisation des résultats de recherche - Suivi et évaluation du plan d action EVIPNet - Organisation de la validation des rapports d évaluation. - Coordination des activités du plan d action EVIPNet - Former les différents acteurs. - Effectuer des voyages d études. - Equiper le secrétariat du comité de pilotage. - Etude de base sur l état de l utilisation de des résultats de recherche, - Etude d évaluation de l impact de l utilisation des résultats de recherche. - Inventorier des recherches pour la santé réalisées sur le Burkina Faso (Actualiser REDO). - Analyser la base de données REDO - Etude d évaluation des effets de la mise en œuvre du plan d action EVIPNet Organiser un atelier de validation du rapport à miparcours. - Suivre Organiser la mise un en atelier œuvre des activités du plan - Gérer la mise en œuvre du plan 16

17 VI. SUIVI ET EVALUATION DU PLAN D ACTION La coordination du projet sera assurée par l équipe d EVIPNet-Burkina qui en est le promoteur. A cet effet, le responsable de l équipe exercera le rôle de coordonnateur projet. En tant que coordonnateur, il est le responsable du projet qu il coordonne et supervise les activités. Il de ce faite le répondant auprès du ministère de la santé, des partenaires techniques financiers et les responsables des réseaux EVIPNet Africa, Asie et Europe et d autres bailleurs de fonds. - Il est assisté dans ces taches par un secrétariat exécutif permanent chargé du suivi de la mise en œuvre des activités du plan d action. Les fonds du projet seront logés à la DEP du ministère de la santé suivant une ligne budgétaire spécifique avec des possibilités de décaissement sans grande contraintes administratives. Les sorties de fonds s effectueront selon les procédures de décaissement de la DEP du ministère de la santé. Le suivi des activités du plan d action sur le terrain sera conjointement effectué par l équipe de pilotage d EVIPNet-Burkina, le ministère de la santé et les bailleurs de fonds suivant un protocole de collaboration consensuellement élaboré. Il se fera à travers des réunions périodiques du comité restreint et du comité élargi, des rencontres trimestrielles et annuelles de suivi et de réprogrammation/réajustement des activités. Les activités de suivi évaluation du plan d action seront soutenues par des supports élaborés à divers niveau. Les indicateurs suivants serviront à mesurer le degré de mise en œuvre du plan : - Taux de réalisation des activités programmées; - Taux de réalisation des activités programmées avec financement sûr ; - Taux de mobilisation des membres du réseau ; - Taux d absorption des fonds alloués ; - Pourcentage de réalisation des réunions et ateliers institutionnalisés par le réseau EVIPNet-Burkina - Pourcentage de rencontres de programmations organisées - Taux de promptitudes dans la rédaction et la transmission des rapports trimestriels, des rapports d exécution à mi-parcours du plan et final. 17

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