LES DONNÉES MACROÉCONOMIQUES

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1 LES DONNÉES MACROÉCONOMIQUES L'observation scientifique des mécanismes économiques a conduit à l'identification de certaines informations qui reviennent systématiquement et qui apparaissent ainsi, essentielles à la compréhension et à l'analyse des mécanismes macroéconomiques. Ces informations ou données fondamentales sont essentiellement : Le produit intérieur brut (PIB) qui est le reflet de la production et de l'ensemble des dépenses réalisées pendant une période précise au sein d'un État ; L'indice des prix à la consommation qui mesure le niveau de prix à un moment précis et son évolution dans le temps ; le taux de chômage, soit l'information de la proportion de la population active sans emploi. Ces statistiques économiques révèlent l'évolution de l'économie en termes quantitatifs. Sur cette base les opérateurs économiques et les autorités publiques peut définir une politique micro-économique ou macro-économique. Ces données sont également utiles pour les économistes qui peuvent ainsi élaborer des hypothèses scientifiques et les vérifier en fonction de l'évolution réelle des échanges. 1 Le produit intérieur brut Le produit intérieur brut est calculé sur base d'une collection d'informations économiques, collectées par tous les services publics en rapport avec l'activité économique, telles que les impôts, les programmes d'éducation, la défense du territoire, le contrôle de l'application de la réglementation économique, le résultat des études statistiques fondées sur les enquêtes auprès des entreprises Ainsi, le produit intérieur brut exprime deux grandeurs : Le revenu total de l'ensemble des agents économiques ; la dépense totale liée à l'acquisition des biens et services, produits par ces agents économiques. L'identité de ces deux grandeurs provient de ce qu'elles sont en réalité identique. En effet, tout ce qui est produit, est acheté. Toute vente d'un bien ou d'un service, suppose nécessairement un achat. La production correspond ainsi exactement à la dépense. Y. Tournay /13

2 1.1 Revenu, dépense et circuit économique Les ménages qui constituent avec les entreprises les deux principaux agents économiques, vendent leur travail à ces dernières. Ce travail permet aux entreprises de produire des biens qui sont ensuite vendus à ces mêmes ménages. Comme l'illustre le graphe ci dessous, le travail est absorbé par les entreprises tandis que la production de celle-ci est ensuite transférée et acquise par les ménages. En termes monétaires, ce circuit économique correspond à l'acquisition par les entreprises de la monnaie Consacré aux achats des ménages. Cette monnaie ainsi acquise, finance les salaires des travailleurs des ménages, tandis que le surplus, c'est-àdire le bénéfice des ces entreprises, mais également être distribué aux ménages qui sont actionnaires de celle-ci (dividendes). Le produit intérieur brut est ainsi une mesure du flux financier Au sein d'un système économique. Ce flux est donc identique, qu'il soit mesuré des ménages vers les entreprises ou inversement. 1.2 Règles de calcul du produit intérieur brut Comme exposé, le produit intérieur brut correspond à la valeur marchande de tous les biens et services finaux produits par une économie durant une période de temps précise. Cette définition limite les éléments de calcul de cette valeur Valeur du marché Dans la mesure où l'économie produit une variétés quasiment infinie De biens et de services, le calcul de leur valeur doit nécessairement se fonder sur une référence commune qui est le prix monétaire du marché Biens usagés Le produit intérieur brut ne comprend que les biens et services produits au cours de la période de référence. Les biens produits au cours d'une période antérieure, ne sont donc pas comptabilisés durant la période de référence, même s'ils ont fait l'objet d'une transaction économique (vente), pendant cette dernière période de référence Traitement des stocks Tous les biens produits ne sont pas écoulés sur le marché au cours de la période de référence. Les biens produits qui disparaîtraient cours de cette période de référence, telles que les produits agricoles périssables, n'interviennent pas dans le calcul du produit intérieur brut. Par contre, les produits conservés accroissent le stock des entreprises et théoriquement, participent de la production, puisqu'ils correspondent à des ventes différées. Ces stocks sont considérés comme des dépenses ou plus exactement, des investissements réalisés par les entreprises. Y. Tournay /13

3 Les produits en stock vendus au cours d'une période ultérieure, sont exclus du calcul du produit intérieur brut de celle-ci, et sont ainsi assimilées à la vente de produits usagés Les biens intermédiaires et la valeur ajoutée La majorité des biens vendus sur le marché provient de la transformation d'un nombre important d'étapes. Le calcul du produit intérieur brut ne retient que la valeur finale du bien au moment de son offre sur le marché. En effet, la valeur des biens intermédiaires (semi-finis) est en principe comprise dans celle du bien fini. La valeur ajoutée d'une entreprise relativement à un bien, correspond à la valeur de sa production diminuée de celle des biens intermédiaires qu'elle a achetés. Ramené à un niveau macro-économique, le produit intérieur brut qui correspond à la valeur totale de la production des agents économiques, est également la somme de la valeur ajoutée totale de tous ces agents économiques (entreprises) Les services de logement Certains biens et services qui correspond à une production réelle, ne sont pas vendus sur le marché et sont ainsi dépourvues d'une valeur marchande. L'exactitude et calcule du PIB, impose l'imputation de la valeur théorique de ces biens et services (valeur imputée). Ces les imputations de valeur visent particulièrement les frais de logement et plus précisément, ceux exposés par les ménages qui en sont propriétaires. Ces derniers bénéficient d'un service de logement, comme un locataire, sans paiement d'un loyer. Afin d'éviter l'exclusion de ce type de dépenses du calcul du PIB, cette dépense est fictivement ajoutée à ce calcul, par comparaison au loyer d'un logement identique (revenu cadastral). De même, les services publics sont également réputés dans le calcul du PIB. Dans la mesure où ces services ne sont pas vendus sur le marché et qui ne font en principe pas l'objet d'une concurrence avec le secteur privé, Ils sont essentiellement évalués sur base du traitement des fonctionnaires qui les dispensent. PIB : Certaines valeurs ajoutées les dépenses sont par ailleurs exclues du calcul du Le travail domestique des particuliers (travaux de jardinage ou d'entretien de la maison, bricolage, préparation des repas) ; Loyers relatifs à l'utilisation d'un véhicule personnel ou d'appareils électroménagers ; Biens et services produits par l'économie souterraine (clandestine). Y. Tournay /13

4 L'exclusion de ces éléments de production et de dépenses, de même que l'imputation de valeur théorique démontrent le caractère approximatif du calcul du PIB et sa variabilité d'un État à l'autre, selon les critères retenus en vue du calcul de cette information macro-économique. 1.3 Le produit intérieur brut réel et nominal Le produit intérieur brut nominal vise la valeur des biens et services à prix courant, c'est-à-dire selon les prix en vigueur lors de l'année de production (indice de référence). Les prix courants de l'année de production ne sont pas un bon indicateur en vue d'une comparaison de la variation du PIB sur plusieurs années. En effet, une augmentation des prix se traduira par une augmentation du PIB nominal, alors que la production réelle de biens et de services était peut-être stagnante ou en régression. Une mesure plus précise et objective du produit intérieur brut impose une correction de la variation des prix d'une année à l'autre. Le produit intérieur brut réel a subi une telle correction puisqu'il est calculé non sur base des prix courants de l'année de production, mais bien en fonction de prix constants par rapport à une année de référence (année de base). De cette manière, le PIB réel mesure le volume de la production de la période courante, indépendamment de la valeur de cette production. Le calcul du PIB réel implique le choix d'une année de référence (année de base). La valeur des biens et des services qui constituent le PIB des années ultérieures, est alors toujours exprimé au moyen des prix de cette année de base. Ainsi, les variations du PIB d'une année à l'autre dépendent uniquement des quantités produites. 1.4 Le déflateur du PIB Le déflateur du PIB est le rapport du PIB nominal par rapport au PIB réel et se traduit par la relation suivante : Déflateur du PIB = PIB nominal PIB réel Cette égalité peut être transformée en manière telle qu'elle démontre que le PIB nominal comprend les quantités produites et les prix de celle-ci. PIB nominal = PIB réel x déflateur du PIB Si le pays PIB nominal mesure la valeur en monnaie courante de la production économique et que le PIB réel exprime la quantité produite à prix constants de l'année de pinces, le déflateur correspond alors au prix de l'unité caractéristique de production par rapport à son prix au cours de l'année de base. Le PIB réel se définit ainsi par l'équation suivante. Y. Tournay /13

5 PIB réel = PIB nominal Déflateur du PIB Le déflateur permet ainsi la correction du PIB nominal dont l'inflation des prix est extraite, afin d'obtenir le PIB réel. 1.5 Les composantes de la dépense Comme déjà exposé, le PIB peut également être appréhendé sous l'angle Des dépenses qui peuvent être classées en quatre catégories : la consommation (C), les investissements (I), les dépenses publiques (G), et les des exportations nettes (NX). Le PIB désigné par la lettre Y, correspond alors à l'équation suivante : Y = C + I + G + NX La consommation comprend tous les biens et services achetés par les ménages qui peuvent être distingués selon les biens durables, les biens éphémères et les services. L'investissement est l'achat de biens en vue d'une utilisation future, et se décompose en : l'investissement fixe des entreprises : achats d'usines et d'équipements nouveaux, l'investissement fixe résidentiel des ménages : achats de nouveaux logements pour les ménages, l'investissement en stock des entreprises : Accroissement des stocks détenus par les entreprises. Les dépenses publiques comprennent les achats de biens et de services par les pouvoirs publics, à tous les niveaux de pouvoir (fédéral, étatique, régional ou local). Les transferts en faveur des ménages sous forme d'allocations de sécurité sociale autre subventions, sont exclus des dépenses publiques. Ces transferts sont en effet la redistribution d'un revenu déjà produit, étrangère à tout échange de biens et de services. Les exportations nettes correspond aux échanges de produits et de services avec d'autres états. Seules les exportations nettes sont reprises dans le calcul du PIB, puisqu'elles correspondent à la différence entre les biens et services exportés et ceux importés. Les importations doivent en effet être exclues, puisqu'elles ne proviennent pas de l'activité productrice des agents économiques du pays. 1.6 Les autres mesures du revenu national Les éléments de calcul du produit intérieur brut serve également de base à d'autres mesures de l'activité économique d'un pays. Y. Tournay /13

6 Pour mémoire, le PIB désigne le revenu total acquis sur le territoire d'un pays et comprend également la production et les dépenses d'étrangers en séjour sur ce territoire sur ce territoire. Par contre, le produit national brut (PNB) est le revenu total acquis par tous les résidents de pays, indépendamment de la localisation de ce revenu. Ainsi, le loyer d'un appartement situé en France et dont le propriétaire est belge, sera comptabilisé dans le produit intérieur brut français et dans le produit national brut belge. Le produit national net (PNN) et la différence entre le produit national brut et l'amortissement du capital existant, c'est-à-dire la perte de valeur annuelle de ce capital par l'effet de l'usure ou de l'obsolescence. 2 L'indice des prix à la consommation Le prix des biens et des services demeurent rarement constants au fil du temps, mettant au contraire à s'accroître régulièrement. Cette croissance des prix (inflation) est un phénomène aussi bien connu qu'inquiétant pour les économistes, qui cherchent à en comprendre et à en prévenir les causes. 2.1 Le panier représentatif des biens et services Le calcul de de l'indice des prix à la consommation, c'est-à-dire l'évolution des prix sur une période plus ou moins longue, est en général confié à des organismes statistiques publics dont la mission essentielle est la collecte des prix sur le terrain. Cet indice est ainsi la synthèse de l'évolution des prix de tous les biens et services disponibles sur le marché d'un pays. Cet indice qui serait une moyenne ses prix de tous les biens et services disponibles sur le marché, serait cependant erroné, puisqu'il considérerait de manière identique la demande pour tous ses biens et services. En effet, certains biens tels que les produits de luxe, sont consommés de manière marginale et par conséquent, leur impact sur le niveau général des prix est minime. La représentativité de l'indice des prix à la consommation suppose dès lors une pondération des prix, en fonction des quantités de biens ou services achetés par un consommateur moyen. La collecte régulière des prix du marché est ainsi limitée aux produits et services achetés régulièrement par un consommateur moyen. Ces produits et services constituent le panier des ménages, retenus pour le calcul de l'indice des prix à la consommation. Ainsi, la comparaison des prix de ce panier permet une estimation assez exacte de de l'évolution générale des prix durant une période plus ou moins longue. À coté de l'indice des prix à la consommation, l'indice des prix à la production traduit également l'évolution des prix d'un panier caractéristique des biens et services, utilisés par les entreprises. Certains indices plus spécialisés sont également établis pour rendre compte de l'évolution des prix de marchés spécifiques, Telle que ce de l'énergie, des denrées alimentaires, des matières premières Y. Tournay /13

7 L'inflation sous-jacente désigne l'évolution des prix d'un panier dont les plus fluctuants (énergie, produits agricoles) sont exclus. L'inflation sous-jacente apparaît pour de nombreux économistes, comme la mesure la plus précise de l'évolution des prix. 2.2 Indice des prix à la consommation et déflateur du PIB Le déflateur du PIB qui est le rapport du PIB nominal sur le PIB réel, fournit souvent des informations sur le niveau général des prix, les différentes de celles établies par l'indice des prix à la consommation. Ces divergences proviennent de ce que : Le déflateur du PIB englobe les prix de tous les biens et services produits dans un pays, tandis que l'indice des prix à la consommation est limitée au panier représentatif du consommateur moyen. Certaines augmentations de prix reflétées par le déflateur du PIB, peuvent provenir de biens et services absents du panier du consommateur moyen. Le déflateur du PIB est fondé exclusivement sur les prix des biens et services produits sur le territoire national. Par contre les biens importés sont repris dans le panier du consommateur moyen. L'augmentation des prix des produits importés, influence ainsi cet indice des prix à la consommation, mais n'intervient par contre pas dans le calcul du PIB nominal. L'indice des prix à la consommation est calculé sur base d'un panier constant de biens et de services, alors que le déflateur du PIB appréhende l'évolution de la demande des biens et services sur le marché national. Ainsi l'augmentation de prix, provoquée par la pénurie d'un produit, influence directement l'indice des prix à la consommation, mais est sans effet sur le déflateur du PIB, puisque ce dernier varie par la quantité de produits qui dans cette hypothèse, est quasiment nulle en suite de cette pénurie. Comme déjà exposé, les divergences entre le déflateur du PIB et l'indice des prix à la consommation restent en général minimes. Un indice des prix à la consommation basé sur un panier constant de bien et de services (indice de Laspeyre), semble surestimer la hausse des prix. Par contre, Un indice calculé en fonction d'un panier évolutif de biens et des services (indice de Paasche) tend à sous-estimer les hausses de prix. Ces tendances contraires résultent de ce que l'indice de Laspeyre ignore le choix du consommateur et la faculté de substitution de bien moins chers, tandis que l'indice de Paasche omet les inconvénients d'une telle substitution pour le consommateur. La moyenne de ces deux indices (indice de Fisher) en compense les inconvénients. Y. Tournay /13

8 3 Le taux de chômage La santé économique des pays dépend notamment de l'efficacité de l'utilisation de toutes ses ressources qui comprennent notamment la main-d œuvre. Le taux de chômage qui mesure la proportion de la population active sans emploi, est ainsi un élément essentiel du succès ou de l'échec de la politique économique d'un gouvernement. 3.1 Les enquêtes auprès des ménages Les organismes statistiques publics évaluent le taux de chômage de la population active, par des enquêtes et sondages périodiques auprès d'un échantillon représentatif de ménages. Ces enquêtes et sondages permettent de classer chaque adulte en âge de travail qui constitue la population active, dans les catégories suivantes : employés, c'est-à-dire toutes les personnes qui lors de l'enquête, sont salariées (y compris dans leur propre entreprise), sont occupées sans rémunération dans cette entreprise familiale, disposent d'un emploi mais ne travaillent pas en raison des vacances ou d'une maladie ; sans emploi, c'est-à-dire les personnes ne disponible pour le travail et qui sont à la recherche d'un engagement depuis au moins quatre semaines avant le sondage ; étrangers à la population active, soit les personnes sans emploi et qui ne sont pas à la recherche d'un engagement, telles que les étudiants, les retraités et les hommes ou femmes au foyer. Ces personnes sont indisponibles pour le marché du travail. Le taux de chômage est dès lors le rapport entre les personnes sans emploi et de la population active. Population active = (personnes employées) + (personnes sans emploi) Taux de chômage = nombre de personnes sans emploi x 100 Population active Le taux de participation est le rapport entre la population en âge de travail et la population active. Taux de participation = population active x 100 Population en âge de travail 3.2 Les données de la sécurité sociale L'assujettissement de tous les travailleurs au régime de la sécurité sociale et l'obligation de l'émission de fiches de salaire pour les employeurs, nécessaire au bénéfice des prestations de la sécurité sociale, procurent un autre canal d'informations Y. Tournay /13

9 utile au calcul du taux de chômage. Les taux de chômage calculés sur base de ces informations de la sécurité sociale et de celles fournies par les enquêtes et sondages, peuvent également diverger pour les raisons suivantes : certaines personnes sont réputées travailleurs par l'enquête auprès des ménages, alors qu'elles ne sont pas considérées comme travailleurs salariés par la sécurité sociale, dans l'hypothèse des travailleurs indépendants ; à l'inverse, seule la sécurité sociale comptabilise les deux emplois du même travailleur ; les travailleurs des nouvelles entreprises ne sont recensés qu'au terme de la période qui donne lieu à l'établissement des fiches de salaire. Y. Tournay /13

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