1.1. Seuil de toxicité de l O 2
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- Élodie Alain
- il y a 6 ans
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1 L hyperoxie
2 1. Définitions Définition: l hyperoxie est l état qui résulte de l inhalation d oxygène pur ou en mélange à des PP supérieures à 0,2 b (normoxie) En plongée à l air, la PP O 2 est toujours supérieure à 0,2 b; l organisme tolère cette hyperoxie jusqu à un certain seuil.
3 1.1. Seuil de toxicité de l O 2 Le seuil de toxicité de l O 2 = 1,6 b détermination de la PP O 2 pour la plongée à l air: 70 m (donc au-delà de la profondeur plancher réglementaire de 60 m) La limite de 1,6 b a été fixée par l arrêté du 9 juillet 2004 relatif à la plongée de loisir aux mélanges. Par mesure de sécurité la limite est parfois rabaissée à 1,5b ou 1,4 b. L inhalation d O 2 pur à une prof max de 6m.
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5 1.2. toxicité et Hyperoxie aigüe : toxicité de l O 2 au-delà d une exposition à la PP de 1,6 b. Hyperoxie chronique: toxicité de l O 2 audelà d une exposition à la PP de 0,4 b mais dans une durée supérieure à 24 heures.
6 2. Hyperoxie aigüe: Effet Paul Bert L exposition à une PP partielle supérieure à 1,6 b provoque une neurotoxicité provoquant des troubles du système nerveux central comparables à une crise d épilepsie. Cette crise dépend de la variation de la pression partielle d O 2 et donc de la profondeur et du mélange utilisé Certains plongeurs sont plus ou moins sensibles à la toxicité de l O 2 (tolérance variable de 7 minutes à 2H30 pour 2 plongeurs dans les mêmes conditions de plongée)
7 2.1. phases de la crise hyperoxique On peut distinguer 4 phases: 1. Phase d alarme: crampes, effet tunnel, gêne ventilatoire, accélération du rythme cardiaque, troubles humeur, spasmes musculaires. - Ces signes annoncent la crise hyperoxique. En baissant la PP O 2 (changement de mélange ou diminution de profondeur), cette phase est réversible. Mais ces signes sont rarement perçus. - Une fois apparue, la crise se déclenche malgré l inhalation d O 2 non hyperoxique.
8 2. Phase d apnée tonique: contractions musculaires généralisées (spasmes des muscles respiratoires) et la glotte se ferme (apnée) >> risque de surpression pulmonaire 3. Phase convulsive: alternance de contractions et décontractions musculaires (sorte de crise d épilepsie) >> risque de noyade 4. Phase post-convulsive: retour à la normale. état confus, amnésie partielle, la personne s endort.
9 2.2. conduite à tenir Si les signes sont perçus = remonter de quelques mètres (pour baisser la ppo 2 ) ou interrompre la plongée. Si la crise se déclenche = assister le plongeur en état d hypéroxie aigüe - maintien en bouche du détendeur - remonter en surface lentement (risque de surpression pulmonaire) - Allonger et couvrir l accidenté
10 2.4. prévention Vérification des bouteilles (Nx, O 2, Air) Respect strict de la profondeur En tant que guide de palanquée, vous devez être capable de calculer les profondeurs planchers en fonction du mélange; les mélanges à utiliser pour une profondeur donnée; l adaptation des tables fédérales à la plongée aux mélanges (prof équivalente)
11 3. Hyperoxie chronique. Effet Lorrain-Smith. L inhalation d oxygène à une pression partielle supérieure à 0,4 b pour une durée supérieure à 24 heures provoque des lésions alvéolaires (crise pneumotoxique). La conduite à tenir: revenir à la normoxie de 0,2 b. Cette toxicité concerne les plongeurs hyperbares (plongeurs professionnelles, milieu médical)
12 L oxygénothérapie hyperbare (OHB) Dans un caisson d acier, le sujet inhale de l oxygène pur à 100 % (l inhalation se fait à l aide d un casque étanche dans un caisson multiplaces). Par des mécanismes d action variés, un traitement en OHB produit une dilution de l oxygène dans le plasma, ce qui stimule la revascularisation cellulaire, l inhalation d oxygène pur à 100 % à une pression de trois atmosphères (3 ATA) augmente de plus de vingt fois la pression partielle en oxygène du sang et des tissus. Cette élévation de la pression est à la base de l efficacité de l OHB dans le traitement de l intoxication au monoxyde de carbone.
13 L hypoxie
14 L inhalation d O 2, en-deçà de la normoxie est tolérée jusqu à un seuil de 0,16 b. L hypoxie résulte de l inhalation du monoxyde de carbone, gaz très nocif même en faible quantité. Le CO se combine à l hémoglobine et empêche le transport normal de l O 2. Donc diminution de Tx d O 2 dans le sang. Il conduit à l asphyxie. Symptômes: maux de tête, vertiges, perte de connaissance Conduite à tenir: oxygénothérapie. Prévention: contrôler la prise d air du compresseur lors du gonflage des bouteilles. (gaz d échappement)
15 fin
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