I. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL

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1 I. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL La croissance de l économie mondiale est restée vigoureuse (4,9 contre 5,0 p.c.) grâce à la poursuite d une forte expansion dans les pays émergents et en développement (7,9 contre 7,8 p.c.), principalement la Chine (11,4 contre 11,1 p.c.) et l Inde (9,2 contre 9,7 p.c.). Les pays développés ont enregistré une croissance modérée (2,7 contre 3,0 p.c.) à la suite des turbulences sur les marchés financiers qui se sont manifestées à partir du mois d août TABLEAU 1 : CROISSANCE DE LA PRODUCTION MONDIALE(1) Monde 3,6 4,9 4,4 5,0 4,9 Pays Avancés 1,9 3,2 2,6 3,0 2,7 Etats-Unis 2,5 3,6 3,1 2,9 2,2 Zone Euro 0,8 2,1 1,6 2,8 2,6 Japon 1,4 2,7 1,9 2,4 2,1 Autres 2,5 4,1 3,2 3,8 3,9 Pays émergents et en développement 6,2 7,5 7,1 7,8 7,9 Afrique 5,3 6,5 5,7 5,9 6,2 Europe Centrale et Orientale 4,8 6,9 6,1 6,6 5,8 Communauté des Etats Indépendants 7,9 8,2 6,5 8,2 8,5 Asie 8,1 8,6 9,0 9,6 9,7 Moyen-Orient 6,9 5,9 5,7 5,8 5,9 Amérique latine 2,1 6,2 4,6 5,5 5,6 (1): variations en p.c. du PIB à prix constants Source: FMI, world economic outlook, avril 2008

2 L économie américaine a enregistré un taux de croissance en net recul par rapport à l année précédente (2,2 contre 2,9 p.c.). Après un premier trimestre maussade, la croissance a rebondi vivement au deuxième trimestre en rapport avec la hausse des exportations et des investissements des entreprises malgré le ralentissement de la consommation privée consécutif à l augmentation des prix des produits pétroliers. La seconde moitié de l année s est plutôt caractérisée par un affaiblissement de la croissance en rapport avec les remous sur les marchés financiers. La croissance du PIB dans la zone euro (2,6 contre 2,8 p.c.) a été modérée. Alors que l économie de cette région avait déjà amorcé un redressement vigoureux grâce aux réformes économiques engagées, la crise financière mondiale et l appréciation continue de l euro ont exercé une incidence négative sur les entreprises et pesé sur le rythme des investissements. L activité économique au Japon a connu un léger ralentissement (2,1 contre 2,4 p.c.). La croissance est pourtant demeurée supérieure au potentiel (estimé entre 1,5 et 2,0 p.c.), soutenue par les investissements et les exportations des grandes entreprises de l industrie manufacturière. Toutefois, l introduction d une nouvelle loi parasismique draconienne au mois de juin, qui a retardé les délivrances de permis de construire, a freiné les investissements résidentiels. La croissance dans les pays émergents d Asie a maintenu son rythme (9,7 contre 9,6 p.c). Elle a été tirée par la Chine, où le PIB réel a progressé de 11,4 contre 11,1 p.c. l année précédente sous l effet de l accélération de l investissement et des exportations et par l Inde qui a maintenu une activité vigoureuse (9,2 contre 9,7 p.c.). Les pays de l Amérique latine (5,6 contre 5,5 p.c.) ont connu une croissance économique légèrement supérieure à celle de l année précédente. La demande intérieure a été le moteur de la croissance dans cette région. La croissance dans les pays émergents d Europe a décéléré (5,8 contre 6,6 p.c.) du fait du resserrement monétaire opéré dans certains pays pour réduire l inflation. Cependant les dépenses d investissement et de consommation ont continué à stimuler l activité tandis que les exportations ont maintenu une tendance à la hausse grâce à l amélioration de la qualité des produits exportés vers l Europe occidentale. La Communauté des États Indépendants a résisté aux remous sur les marchés financiers, réalisant une croissance du PIB de 8,5 contre 8,2 p.c. l exercice précédent. Cette expansion a été soutenue par les cours élevés des produits de base et l entrée massive des capitaux qui ont stimulé la demande intérieure.

3 La croissance économique dans les pays du Moyen-Orient est restée robuste (5,9 contre 5,8 p.c.) en rapport avec le dynamisme de la demande intérieure consécutif à l accroissement des dépenses publiques résultant de l augmentation des recettes pétrolières. L économie africaine a maintenu la dynamique de croissance enregistrée les années précédentes (6,2 au lieu de 5,9 p.c.). Cette embellie est liée à la hausse des prix des produits pétroliers et d autres matières premières, à l augmentation de l Aide Publique au Développement (APD) et à l allègement de la dette. De plus, la stabilité macro-économique dans de nombreux pays et l apaisement des conflits politiques et de guerre a également contribué à renforcer la confiance des entreprises, entraînant un accroissement des flux de capitaux privés et par conséquent une reprise de l investissement. La croissance en Afrique subsaharienne s est accélérée (6,8 contre 6,4 p.c.) sous l effet de la bonne tenue des prix de produits de base et la mise en exploitation de nouveaux gisements dans les pays exportateurs de pétrole, tels que l Angola et le Nigéria. La mise en œuvre des politiques économiques plus cohérentes, les réformes du climat des affaires et la réduction des charges de la dette ont permis d attirer de plus en plus de capitaux privés. L investissement direct étranger a été surtout orienté vers les pays riches en ressources et ceux ayant un potentiel touristique élevé. Bien que le PIB ait augmenté en Afrique subsaharienne au cours de ces dernières années, cette croissance est restée inférieure au niveau annuel requis de 7,0 p.c. pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en Pour assurer la croissance et réduire la pauvreté, il convient de renforcer les performances macroéconomiques par la baisse des déficits budgétaires, l amélioration des soldes du compte courant et la promotion de la bonne gouvernance. Suite au ralentissement de l activité économique mondiale, la croissance du volume des échanges internationaux de biens et services s est décélérée (6,8 contre 9,2 p.c.). Les marchés des produits de base ont généralement été tendus tout au long de l année. Les cours des produits pétroliers ont continué leur progression en raison essentiellement de la vigueur de la demande face à une offre en stagnation. En effet, la production des pays de l OPEP a diminué, la hausse de la production hors OPEP a été insuffisante et les tensions géopolitiques ont persisté. En dépit des ventes massives lors des remous sur les marchés financiers, les cours des métaux sont restés élevés.

4 Les prix des produits agricoles ont augmenté en raison de la vigueur de la demande, en particulier avec la production de biocarburants, de l insuffisance de l offre consécutive aux mauvaises conditions climatiques ainsi qu aux ruptures de stocks dans plusieurs pays. Les tensions inflationnistes ont été moins vives. La croissance de l indice des prix à la consommation est revenue de 2,4 à 2,2 p.c. dans les pays avancés en rapport essentiellement avec les turbulences sur les marchés financiers tandis qu elle s est accélérée (6,4 contre 5,4 p.c.) dans les pays émergents et en développement en rapport avec l augmentation des prix des produits de base. Les marchés financiers ont été caractérisés par de fortes perturbations qui se sont manifestées à partir de l été En effet, les difficultés enregistrées dans le secteur de l immobilier aux Etats-Unis et l augmentation continue du nombre de défauts de paiement des prêts hypothécaires à haut risque sur le marché américain, ont entraîné, de manière générale, une perte de confiance dans la titrisation de créances qui a provoqué un problème de source de financement. Cette crise a fait apparaître des limites de la finance internationale quant à sa transparence et à sa liquidité effective. Les opérateurs sur ce marché sont dès lors devenus réticents à s octroyer mutuellement des liquidités, ce qui a perturbé le fonctionnement des marchés monétaires. Face à cette situation, les autorités monétaires de grands pays et ensembles économiques comme la Réserve fédérale et l Eurosystème ont procédé à des injections de liquidité pour stabiliser le marché. Les développements sur le marché financier ont influé sur la conduite de la politique monétaire des grandes banques centrales. Ainsi, la Réserve fédérale a abaissé à plusieurs reprises le taux cible des fonds fédéraux le ramenant de 5,25 à 4,25 p.c. au cours de l année. L Eurosystème, qui avait relevé fortement son taux directeur avant l éclatement de la crise, a préféré ne plus resserrer davantage la politique monétaire. La banque du Japon a également laissé son taux de base inchangé alors qu il l avait relevé de 25 points de base en février de cette année. Les marchés de change ont été caractérisés par une dépréciation persistante du dollar américain et par l envolée de l euro par rapport à presque toutes les principales devises. S agissant du dollar américain, la crise immobilière américaine a été un des principaux facteurs de chute du dollar en ébranlant la confiance des consommateurs et des investisseurs américains. Par ailleurs, l'incertitude géopolitique, les désastres naturels et la flambée continue des prix des matières premières (le pétrole, l or et les céréales) ont maintenu le dollar sous tension.

5 En définitive, son cours moyen a fortement baissé, perdant 12 p.c. face à l euro, 7 p.c. envers le yen, 8 p.c. par rapport à la livre sterling, 15 p.c. face au dollar canadien et 10 p.c. vis-à-vis du franc suisse. L euro a, par contre, gardé une tendance haussière face au dollar, s appréciant de 9,2 p.c. d une année à l autre. Cette situation s explique principalement par l'écart entre les taux d intérêt américains et européens en faveur de la monnaie européenne, ce qui a rendu les placements libellés en euros plus attractifs. La bonne tenue de l euro a permis de diminuer l'inflation importée, notamment pour ce qui concerne le pétrole. Cependant, la fragilité du dollar a eu des effets néfastes sur la compétitivité des produits européens. Ainsi, pendant que les importations en provenance du Japon et de la Chine s en sont trouvés avantagés, les perspectives de croissance d une zone euro très dépendante de ses exportations étaient pour leur part pénalisées. Le stock de la dette extérieure des pays émergents et en développement a augmenté modérément, passant de 3.342,4 à 3.762,7 Mds de dollars américains. L encours de l Afrique a quelque peu fléchi, s établissant à 243,5 contre 245,6 Mds de dollars. Les transferts nets de ressources en faveur des pays émergents et en développement ont progressé de 380,8 Mds de dollars, atteignant 1.221,5 contre 840,7 Mds de dollars l année précédente. Les transferts non générateurs d endettement se sont accrus de 233,6 Mds de dollars suite aux investissements étrangers directs (248,7 Mds de dollars), les transferts en capital ayant reculé de 14,9 Mds de dollars. Pour leur part, les emprunts ont augmenté de 147,2 Mds de dollars. La Banque Mondiale a continué à intervenir en faveur des pays membres pour lutter contre la pauvreté et promouvoir un développement économique durable. Ainsi, le volume total des prêts consentis par la Banque mondiale s est élevé à 24,7 contre 23,6 Mds de dollars l exercice 2006, soit un accroissement de 4,7 p.c. Les concours de l IDA ont été de 11,9 contre 12,8 Mds de dollars de la BIRD. L Afrique a le plus bénéficié des financements de l IDA, absorbant un montant de 5,8 Mds de dollars, soit 49 p.c. du total. Le FMI a intensifié ses activités dans le sens de la stabilité et de la croissance des économies pour permettre une réduction sensible de la pauvreté tout en poursuivant sa principale mission de surveillance du système financier international. Concernant les pays à faible revenu, le FMI a en particulier conçu des programmes pour ceux qui ont bénéficié d un allégement de la dette au titre de l Initiative des Pays Pauvres très Endettés (IPPTE) et de l IADM.

6 Le Burundi a pour sa part reçu, de la Banque mondiale, 48,6 millions de dollars d appui budgétaire et 13,2 millions de dollars pour le financement des projets. Avec le FMI, les relations ont porté essentiellement sur la poursuite du programme économique et financier dans le cadre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance (FRPC), programme mis en place en faveur des pays à faibles revenus. A ce titre, le Burundi a conclu la cinquième revue et a reçu un décaissement de 7,15 millions de DTS au mois de mars. Enfin, le Burundi a continué d appliquer le programme prioritaire prévu dans le CSLP et a procédé à son évaluation en vue d atteindre l étape ultime du point d achèvement.

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