(Des textes à la pratique locale) Marc TOUILLIER Docteur en droit, élève-avocat

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "(Des textes à la pratique locale) Marc TOUILLIER Docteur en droit, élève-avocat"

Transcription

1 (Des textes à la pratique locale) Marc TOUILLIER Docteur en droit, élève-avocat

2 Plan de l intervention I.Des textes à la pratique : La réception des SPO par les acteurs compétents La diversification des SPO L utilisation des SPO II.De la pratique aux textes : La mise en œuvre des SPO par les acteurs compétents Du secret au partage des informations De l incitation à l instrumentalisation des soins

3 I. Des textes àla pratique : La réception des SPO par les acteurs compétents La diversification des SPO L utilisation des SPO

4 La diversification des SPO L obligation de soins L injonction thérapeutique L injonction de soins La prise charge sanitaire, sociale ou psychologique La rétention de sûreté

5 L obligation de soins Objet : permettre au juge pénal (juge d instruction, juge de jugement, JAP) d imposer à une personne mise en examen ou condamnée de se soumettre à des mesures d'examen médical, de traitement ou de soins, même sous le régime de l'hospitalisation. Origine (ancienne)/ Evolution (faible) : Loi n du 15 avril 1954 sur le traitement des alcooliques dangereux pour autrui Loi n du 27 mars 2012 (partage systématique d infos entre autorités judiciaire et sanitaire)

6 L obligation de soins Champ d application (très large) : Crimes et délits punis d emprisonnement Individus majeurs et mineurs âgés de + de 13 ans Cadre procédural (très large aussi) : Au stade de l instruction (contrôle judiciaire / ARSE) Au stade du jugement (SME, SME-TIG, SSJ) Au stade de l exécution de la peine (PSE, placement extérieur, semi-liberté, permission de sortir, SMP, libération conditionnelle, surveillance judiciaire)

7 L obligation de soins Encadrement (très souple) : Libre appréciation du juge pénal (la loi n impose pas d avis médical ou d expertise préalable) Mise à exécution par le SPIP Liberté de choix et d action de l autorité sanitaire Durée fixée par rapport à celle de la mesure / peine sur laquelle l OS se greffe (CJ, SME, PSE, LC ) Sanction en cas de non-respect : Détention provisoire pour la personne mise en examen Révocation du sursis, du PSE, de la LC, etc. et donc incarcération, pour la personne condamnée

8 L obligation de soins Avantages : Souplesse dans son utilisation Faible coût pour la justice Inconvénients : La loi ne subordonne pas le prononcé de l OS à un avis ou une expertise préalable de l autorité sanitaire Incertitude des critères d utilisation de l OS Absence d organisation des relations Justice / Santé La mise en œuvre et le contrôle de l OS dépend du SPIP Le consentement de l individu n est pas pris en compte

9 L injonction thérapeutique Objet : permettre à l autorité judiciaire (procureur R. ou juge pénal) de contraindre un individu toxicomane ou alcoolique à suivre une cure de désintoxication ou à se placer sous surveillance médicale. Origine (relativement ancienne) / Evolution (importante) : loi n du 31 décembre 1970 (dispositif initial) loi n du 5 mars 2007 et décret n du 16 avril 2008 (refonte du dispositif sur le modèle de l injonction de soins) loi n du 13 décembre 2011 & loi n du 27 mars 2012 (dernières modifications)

10 L injonction thérapeutique Champ d application (ciblémais élargi) : Initialement le délit d'usage illicite de stupéfiants, mais désormais plus largement tous les crimes et délits punis d emprisonnement dès lors que l infraction est en lien avec la consommation de produits stupéfiants ou de boissons alcooliques Individus majeurs et mineurs âgés de + de 13 ans Cadre procédural (très large désormais) : Au stade des poursuites (composition pénale) Au stade de l instruction (contrôle judiciaire / ARSE) Au stade du jugement (SME, SME-TIG, SSJ) Au stade de l exécution de la peine (SMP, placement extérieur, semi-liberté, permission sortir, PSE, surveillance judiciaire, libération conditionnelle )

11 L injonction thérapeutique Encadrement (important) : La décision de l autorité judiciaire est subordonnée à l avis du médecinrelais (désigné par le directeur général de l ARS) Suivi médical assuré par un praticien traitant (Centres de soins d accompagnement et de prévention en addictologie ou autre médecin), sous le contrôle du médecin-relais Le médecin-relais sert d interface entre l autorité judiciaire et le praticien traitant Durée maximale de 2 ans NB : Depuis 2011, un psychologue habilité ou tout professionnel de santé également habilité par le directeur général de l ARS peut assurer le suivi de la mesure à la place du médecin-relais. Sanction en cas de non-respect : Poursuites au stade de l action publique Détention provisoire pour la personne mise en examen Révocation du sursis, du PSE ou de la LC, et donc incarcération, pour la personne condamnée

12 L injonction thérapeutique Avantages : Pour l intéressé : encadrement adapté aux besoins des personnes en situation de dépendance Pour l autorité judiciaire : réponse pénale éclairée par l avis, puis le suivi de l autorité sanitaire Pour l autorité sanitaire : respect du secret médical et structure adaptée aux individus visés (toxicodépendants) Inconvénients : Coût de la mesure (prise en charge ARS) Le consentement de l individu n est pas pris en compte

13 L injonction de soins Objet : mesure applicable lorsque la peine de suivi sociojudiciaire (SSJ) est encourue et qu une expertise médicale conclut à la possibilité de soins. Origine (assez récente)/ Evolution (importante) : Loi n du 17 juin 1998 (dispositif initial) Loi n du 12 décembre 2005 (extension à LC et SJ) Loi n 10 août 2007 (extension temporaire au SME) Loi n du 25 février 2008 (extension à SS) Loi n du 10 mars 2010 (refonte dispositif) Loi n du 27 mars 2012 (incitation aux soins)

14 L injonction de soins Champ d application (de plus en plus large) : Initialement les infractions d agressions ou atteintes sexuelles ou, s agissant de victimes mineures, de meurtres ou assassinats à connotation sexuelle Désormais aussi d autres infractions d atteintes aux personnes (enlèvements, séquestrations, violences conjugales) et aux biens (incendies volontaires) Individus majeurs et mineurs âgés de + de 13 ans Cadre procédural (de plus en plus large aussi) : Au stade du jugement (SSJ et pendant un temps SME) Au stade de l exécution de la peine (surveillance judiciaire, libération conditionnelle, surveillance de sûreté )

15 L injonction de soins Encadrement (important) : La décision de l autorité judiciaire est subordonnée à une expertise médicale Suivi médical assuré par un praticien traitant (psychiatre ou psychologuen), sous le contrôle du médecin coordonnateur Le médecin coordonnateur sert d interface entre l autorité judiciaire et le praticien traitant Durée maximale de 20 ans pour les délits, perpétuité pour certains crimes Sanction en cas de non-respect : Mise à exécution de la peine d emprisonnement déterminée au moment du prononcé de l injonction de soins

16 L injonction de soins Avantages : Pour l intéressé : encadrement important Pour l autorité judiciaire : réponse pénale éclairée par l avis, puis le suivi de l autorité sanitaire Pour l autorité sanitaire : respect du secret médical et structure adaptée aux individus visés Inconvénients : L application par principe de l IS dans les différents cadres où elle s applique Le consentement «contraint» de l individu

17 La prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique Objet : Mesure particulière qui s adresse à l auteur d une infraction commise soit contre son conjoint, concubin ou partenaire pacsé, soit contre ses enfants ou ceux de la personne avec qui il vit. Cette mesure accompagne, en cas de nécessité, la demande ou l obligation faite à l individu concerné de résider hors du domicile ou de la résidence du couple et, le cas échéant, de s abstenir de paraître dans ce domicile ou cette résidence ou aux abords immédiats du logement. Le contenu de la mesure demeure incertain. Les textes concernés s appliquent également lorsque l infraction a été commise par la personne en cause contre son «ex»ou les enfants de son «ex». Mesure applicable au stade des poursuites (not. composition pénale), de l instruction (CJ) ou du jugement (SME). Origine (récente) / Evolution (peu importante) : loi n du 12 décembre 2005 loi n du 4 avril 2006 renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre les mineurs

18 La rétention de sûreté Objet : Placement d une personne condamnée pour certains crimes, à l issue de sa peine, en centre socio-médico-judiciaire de sûreté dans lequel lui est proposée, de façon permanente, une prise en charge médicale, sociale et psychologique. Mesure controversée car fondée sur la «particulière dangerosité» de l individu caractérisée par une «probabilité très élevée de récidive» du fait d un trouble grave de la personnalité La prise en charge médicale, sociale et psychologique ne tient pas compte du consentement de l individu. Origine (récente) / Evolution (peu importante) : Loi n du 25 février 2008 Loi n du 10 mars 2010

19 Que penser de cette évolution? La diversification des SPO est symptomatique d une volonté du législateur d introduire du soin dans tout le champ pénal. => OMNIPRESENCE DES SPO : La grande délinquance serait-elle devenue une maladie? (Ph. SALVAGE) Si la gamme de mesures ainsi offerte par les SPO participe de l individualisation de la peine, elle est aussi source de confusions pour le justiciable comme pour les praticiens. => A commencer par les confusions sémantiques engendrées par les expressions retenues pour désigner les différents SPE!

20 L utilisation des SPO L utilisation quasi-systématique de l OS L inutilisation de l IT Utilisation variable de l IS Utilisation exceptionnelle de la RS

21 L utilisation quasi-systématique de l obligation de soins Recensement des principales mesures répressives susceptibles de donner lieu à une OS (SPIP de Montpellier - du 01/01/2013 au 01/03/2013) SME Sursis-TIG SSJ PE PSE LC SJ Total mesures Toutes obligations confondues Dont OS ?

22 De manière générale : Sur les 2138 mesures recensées, 1268 sont assorties d une OS, ce qui représente près de 60 % des mesures recensées. De manière spécifique aux SME : Sur les 1594 SME recensés toutes obligations confondues, 1201 mesures sont assorties d une OS, ce qui représente 75 % des SME. NB : selon une étude menée au niveau national en 1999, l OS concernait + du 1/3 des SME et ¾ des auteurs de violences sexuelles (Chauvenet et Orlic).

23 L inutilisation de l injonction thérapeutique Aucune injonction thérapeutique recensée par le SPIP de Montpellier alors que les infractions en lien avec l alcool ou les stupéfiants concernent 35 % des SME avec OS. NB : au niveau national, l IT est très peu employée (0,7 % des alternatives aux poursuites en 2009 selon les Chiffres-clés de la justice). Discordance avec la circulaire du 16/02/2012 qui énonce que l IT doit être «systématiquement envisagée lorsque les circonstances font apparaître que le mis en cause est toxico dépendant et nécessite des soins ou lorsque les circonstances de la commission d une infraction révèlent par ailleurs une consommation habituelle et excessive de boissons alcooliques».

24 L utilisation variable de l injonction de soins Au niveau national, une étude récente proposée par Infostat Justice, n Février 2013 : En 2010, le SSJ a été ordonné dans 13 % des condamnations sanctionnant une infraction passible de cette peine. Après une montée en puissance ( ), le recours au SSJ s est stabilisé autour de 9 % pour les délits (qui représentent 95 % des condamnations) et de 39 % pour les crimes (qui représentent 5 % des condamnations). Taux de recours plus élevé et durée du SSJ plus longue pour les infractions les plus graves et en cas de récidive L injonction de soins était en 2007 l obligation la plus fréquemment prononcée, puisqu elle touchait 59 % des condamnés à un suivi sociojudiciaire, soit 77 % des criminels et 46 % des condamnés pour délit. Au niveau local, l ARCLR mène une recherche pluridisciplinaire sur cette mesure. Analyse portant sur 68 questionnaires recueillis auprès de PPSMJ Complétée par 40 questionnaires émanant des acteurs compétents

25 L utilisation exceptionnelle de la rétention de sûreté Cette mesure ambivalente (peine ou mesure de sûreté?) a suscité de vives critiques de la part des magistrats, qui ne l utilisent que rarement. Un exemple récent montre néanmoins qu elle n a pas exclusivement vocation à s appliquer aux récidivistes : affaire Tony Meilhon La Conférence de consensus sur la récidive préconise son abrogation (ainsi que la SS qui se situe dans son prolongement).

26 II. La mise en œuvre des SPO par les acteurs compétents Les difficultés observées dans la pratique Une cause majeure : le glissement de l incitation à l imposition des soins

27 Les difficultés observées dans la pratique Du côtédu SPIP : Difficulté à faire face à la masse des OS qui résultent de leur caractère quasi-automatique en cas de SME Difficulté à orienter les PPSMJ en cas d OS du fait de l absence d avis ou d expertise médicale préalable Sentiment d inadéquation de l OS à bon nombre de situations qui pourraient plus utilement relever de l IT Difficulté à entrer en contact avec certains acteurs de l IS pour obtenir ou relayer des informations relatives au suivi de la mesure (PT, MC) ou tirer les conséquences du non respect de la mesure (JAP)

28 Les difficultés observées dans la pratique Du côtédes magistrats : Perte du pouvoir d individualisation de la peine sous l effet des lois qui généralisent les SPO Tentation d interpréter eux-mêmes les documents et certificats médicaux fournis par les individus en cause Importance déterminante des rapports établis par les CPIP (attention toutefois à la tentation de se faire l interprète de la santé de la PPSMJ, parfois perceptible!)

29 Les difficultés observées dans la pratique Du côtédes professionnels de santé: Sentiment d instrumentalisation dans le suivi des PPSMJ au titre d OS ou en MF (fonction réduite à la délivrance d attestations en vue de l obtention de RPS ou d aménagements de peine) Positions divisées autour de la nécessité d avoir connaissance ou non du dossier pénal du patient (désormais érigée en obligation avec la loi du 27 mars 2012)

30 Une cause majeure : le glissement de l incitation à l instrumentalisation des soins En principe, les soins, même pénalement ordonnés, devraient reposer sur le consentement de l individu (art. L CSP) L évolution du droit traduit une évolution contraire à ce principe : Tantôt le consentement n est pas pris en compte (OS, IT) Tantôt il est «contraint» (IS, RS) => C est donc avec une certaine «hostilité que le droit pénal envisage la question du consentement afin de s en accommoder ou de s en affranchir» (P. Mistretta)

31 L exemple significatif de l IS Avec la loi du 10 mars 2010 : Sanction du refus de commencer les soins après l acceptation du principe Sanction du refus de poursuivre les soins Avec la loi du 27 mars 2012 : Renforcement de l incitation aux soins en milieu fermé pour les personnes simplement concernées par un SSJ

32 Ce que traduit cette évolution : Refus de prendre le moindre risque àl égard de certaines formes de délinquance => à la tolérance zéro répond la recherche du risque zéro Corrélativement, il s agit de pouvoir rechercher un responsable en cas de défaillance (ex : affaire Meilhon) Croyance dans la «toute puissance»du soin

33 Conclusion : Des SPO omniprésents et omnipotents? Si l introduction des soins dans la justice pénale répond à des besoins impérieux, leur expansion sous la forme de SPO traduit un dévoiement des missions respectives du soin et de la justice. L importance prise par les SPO amène d un côté les magistrats et le SPIP à s immiscer dans le soin, de l autre les médecins et psychologues à s immiscer dans la justice, au risque d aboutir à un dangereux mélange des genres.

2. Le placement sous surveillance. électronique mobile 162 3. La rétention de sûreté 164

2. Le placement sous surveillance. électronique mobile 162 3. La rétention de sûreté 164 13 Les mesures de sûreté 1. La surveillance judiciaire 160 2. Le placement sous surveillance électronique mobile 162 3. La rétention de sûreté 164 4. La surveillance de sûreté 167 5. L inscription au fichier

Plus en détail

Direction de l administration pénitentiaire Le placement sous surveillance électronique mobile

Direction de l administration pénitentiaire Le placement sous surveillance électronique mobile Direction de l administration pénitentiaire Le placement sous surveillance électronique mobile Sous-direction des personnes placées sous main de justice (PMJ) Pôle PSEM Septembre 2007 Le placement sous

Plus en détail

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

1. Informations générales 124

1. Informations générales 124 L Accès au droit, LE recours et LES requêtes 122 11_4 4 Contrôles extérieurs des conditions de détention Le Comité de prévention de la torture et des traitements inhumains et dégradants (CPT) Le CPT est

Plus en détail

LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE. Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris

LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE. Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris LES VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE Françoise GUYOT Vice-Procureure, Chargée de mission au Cabinet du Procureur de la République de Paris 2 DEFINITION La lutte contre les violences faites aux femmes s'inscrit

Plus en détail

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION 30 téléphones portables disponibles 27 femmes ont été admises au dispositif. Le bénéfice du TGD pendant une durée de 6 mois a

Plus en détail

Séries statistiques des personnes placées sous main de justice

Séries statistiques des personnes placées sous main de justice Direction de l administration pénitentiaire Séries statistiques des personnes placées sous main de justice 1980-2014 Sous-direction des personnes placées sous main de justice Bureau des études et de la

Plus en détail

Textes abrogés : Notes de l administration pénitentiaire du 15 juillet 2002 et 29 mars 2004 Circulaire AP9206GA3 du 26 novembre 1992

Textes abrogés : Notes de l administration pénitentiaire du 15 juillet 2002 et 29 mars 2004 Circulaire AP9206GA3 du 26 novembre 1992 7 avril 2005 Procureurs généraux près les cours d'appel - Procureurs de la République près les tribunaux de grande instance - Directeurs régionaux des services pénitentiaires - Directeur régional, chef

Plus en détail

l L immense majorité des condamnations concernent des délits

l L immense majorité des condamnations concernent des délits Prévention de la récidive et individualisation des peines Chiffres-clés Juin 2014 Les condamnations En 2012, environ 900 000 infractions ont donné lieu à environ 600 000 condamnations pénales prononcées

Plus en détail

Les violences conjugales

Les violences conjugales MINISTÈRE le point sur Femmes/égalité Lutte contre les violences envers les femmes Les violences conjugales Les victimes de violences craignent le plus souvent de s exprimer. Paralysées par la peur, une

Plus en détail

GUIDE METHODOLOGIQUE. Guide du Travail d Intérêt Général (T.I.G.) MAI 2011

GUIDE METHODOLOGIQUE. Guide du Travail d Intérêt Général (T.I.G.) MAI 2011 GUIDE METHODOLOGIQUE Guide du Travail d Intérêt Général (T.I.G.) MAI 2011 Introduit il y a plus de 25 ans dans notre système pénal, le travail d intérêt général (TIG) apparaît plus que jamais comme une

Plus en détail

L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945. Exposé des motifs

L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945. Exposé des motifs L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945 Exposé des motifs Il est peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernent la protection de l enfance, et parmi eux, ceux qui ont trait au sort de l enfance traduite

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

En devenant majeur-e, vous devenez responsable de vos actes, c est-à-dire que vous en mesurez toutes les conséquences.

En devenant majeur-e, vous devenez responsable de vos actes, c est-à-dire que vous en mesurez toutes les conséquences. 3La responsabilité La responsabilité civile La responsabilité pénale La procédure judiciaire applicable La protection judiciaire pour les jeunes majeurs En devenant majeur-e, vous devenez responsable de

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 11 mars 2015 relative à la communication aux administrations publiques et aux organismes exerçant une prérogative de puissance publique d informations ou copies de pièces issues des procédures

Plus en détail

Introduction au droit La responsabilité professionnelle

Introduction au droit La responsabilité professionnelle Introduction au droit La responsabilité professionnelle I. Introduction au droit 2 ordres de juridiction : Judiciaire : o Juridiction civiles : conflit entre particulier Tribunal de gde instance : litige

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006)

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) Circulaires de la Direction des affaires criminelles Signalisation des circulaires du 1 er avril au 30 juin 2006 Circulaire

Plus en détail

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Secret de la défense nationale Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Textes source : Articles 413-5, 413-7, 413-9 à 413-12,

Plus en détail

A. Recommandations générales

A. Recommandations générales Lettre de la FARAPEJ n 4 Décembre 2008 Le Conseil d administration de la FARAPEJ 13 décembre 2008 recommande vivement la lecture de : Synthèse des recommandation de la Commission Nationale Consultative

Plus en détail

La responsabilité juridique des soignants

La responsabilité juridique des soignants La responsabilité juridique des soignants Les soignants, face à des conditions de travail parfois difficiles et aux aléas de la médecine, songent plus souvent aux risques thérapeutiques qu aux risques

Plus en détail

Vous divorcez, vous vous séparez?

Vous divorcez, vous vous séparez? Service Com&Doc - Crédit image : drx - Fotolia.com - Imprimerie Caf35 - Mars 2014 Vous divorcez, vous vous séparez? 5 questions pour mieux comprendre Vous informer et vous aider dans vos démarches Vous

Plus en détail

La responsabilité des directeurs d unité

La responsabilité des directeurs d unité 9 mai 2012 - Journée des administrateurs et responsables des laboratoires de l INSIS La responsabilité des directeurs d unité Direction des affaires juridiques CNRS/DAJ/MF l 9 mai 2012 Journée INSIS P.

Plus en détail

Le divorce. Procédures

Le divorce. Procédures Vos droits Institutions Acteurs F i c h e P r a t i q u e Le divorce Procédures Le divorce Les procédures de divorce sont aujourd hui pacifiées et simplifiées. Toutefois, les conséquences restent les mêmes

Plus en détail

Textes de référence : Table des matières

Textes de référence : Table des matières Les alternatives aux peines d'emprisonnement et le Juge d'application des peines au Niger Textes de référence :! Code pénal du NIGER, Niamey1993.! Code de procédure pénale du NIGER.! Décret n 96-069 du

Plus en détail

ORDINE DEGLI AVVOCATI D IVREA

ORDINE DEGLI AVVOCATI D IVREA ORDINE DEGLI AVVOCATI D IVREA Introduction Les italiens divorcent depuis peu de temps. En effet le divorce a été introduit dans la législation italienne par la loi n 898 du 1er décembre 1970 sur la dissolution

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE SYNTHESE Le 15 septembre 2003, Madame Anne D HAUTEVILLE, professeur

Plus en détail

Erreur médicale au cabinet

Erreur médicale au cabinet Plan Erreur médicale au cabinet Prof. Philippe Ducor Médecine communautaire 13 avril 2011 1. Evolution récente en Suisse dérive à l américaine? 2. Aspects juridiques 3. Aspects psychologiques 4. Apects

Plus en détail

Projet de loi n o 491

Projet de loi n o 491 PREMIÈRE SESSION QUARANTIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 491 Loi sur la neutralité religieuse de l État et la lutte contre l intégrisme religieux et modifiant la Charte des droits et libertés de la personne

Plus en détail

COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental

COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental 1 COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental La loi du 25 février 2008 instaurant la rétention de sureté,

Plus en détail

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE 0 Page2 Sommaire Les droits rattachés au respect de la personne... 3 Le droit au respect de sa dignité... 3 Quelle est la signification de la dignité en droit de

Plus en détail

Les procédures médico-légales d hospitalisation

Les procédures médico-légales d hospitalisation Les procédures médico-légales d hospitalisation D. CAILLOCE SAMU 87 Contexte de l hospitalisa0on sous contrainte (1) Par%cularité de la discipline psychiatrique où le malade n a pas forcément conscience

Plus en détail

Procédures. L extrait de casier judiciaire

Procédures. L extrait de casier judiciaire Vos droits Institutions Acteurs Procédures L extrait de casier judiciaire F i c h e P r a t i q u e Qu est-ce que le casier judiciaire? Le casier judiciaire conserve les condamnations prononcées par les

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ

RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ Instructions: 1. Le rapport doit être renvoyé au REFJ (exchanges@ejtn.eu) dans le mois suivant le stage. 2. Veuillez utiliser le formulaire ci-dessous pour rédiger votre rapport

Plus en détail

Guide des bonnes pratiques. Les différentes manières dont on saisit la justice pénale

Guide des bonnes pratiques. Les différentes manières dont on saisit la justice pénale Guide des bonnes pratiques Les différentes manières dont on saisit la justice pénale Le droit pénal est une matière transversale présente dans tous les domaines du droit: en droit de la famille, en droit

Plus en détail

Les responsabilités à l hôpital

Les responsabilités à l hôpital Les responsabilités à l hôpital Pour aller à l essentiel Dans leurs activités de prévention de diagnostic et de soins, les établissements publics de santé et les personnels qui y exercent relèvent principalement

Plus en détail

Les responsabilités des professionnels de santé

Les responsabilités des professionnels de santé Chapitre 5 : UE6 - Le Droit pharmaceutique Les responsabilités des professionnels de santé Martine DELETRAZ-DELPORTE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Emplacement de la photo d ouverture du domaine

Emplacement de la photo d ouverture du domaine FORMATION INITIATEUR Emplacement de la photo d ouverture du domaine Commission pédagogique de la Direction Technique Nationale 28/11/03 Une dimension morale «Être responsable» c est accepter et subir,

Plus en détail

Circulaire de la DPJJ du 13 novembre 2008 visant à améliorer la prise en charge des mineurs placés en centre éducatif fermé

Circulaire de la DPJJ du 13 novembre 2008 visant à améliorer la prise en charge des mineurs placés en centre éducatif fermé Centre éducatif fermé Juge des enfants Protection judiciaire de la jeunesse Circulaire de la DPJJ du 13 novembre 2008 visant à améliorer la prise en charge des mineurs placés en centre éducatif fermé NOR

Plus en détail

Dossier pratique n 6

Dossier pratique n 6 Dossier pratique n 6 Internet, mineurs et législation Contributeurs : Action Innocence France et Maître Ségolène Rouillé-Mirza, Avocate au Barreau de Paris - Mai 2010 www.actioninnocence.org france@actioninnocence.org

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 20 mars 2015 de présentation du décret n 2015-282 du 11 mars 2015 relatif à la simplification de la procédure civile, à la communication électronique et à la résolution amiable des différends

Plus en détail

Les prérogatives du mineur sur sa santé

Les prérogatives du mineur sur sa santé 5e Rencontres médico-juridico-sociales autour de l enfant Protection de l enfance et santé Les prérogatives du mineur sur sa santé Claire Quennesson - Doctorante CERFAP Introduction Mineur Personne âgée

Plus en détail

Règlement de Fonctionnement

Règlement de Fonctionnement Règlement de Fonctionnement Service Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs Le règlement de fonctionnement est établi conformément aux dispositions du décret N 2008-1504 du 30 décembre 2008.

Plus en détail

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 25 mai 2005. PROPOSITION DE LOI abrogeant l article 434-7-2 du code

Plus en détail

Maître Laetitia CANTOIS AVOCAT au Barreau de Caen 6 rue Samuel Bochard 14000 CAEN Tel : 02,31,23,96,26 Port : 06,87,193,293 Fax : 02,31,23,96,26 Site

Maître Laetitia CANTOIS AVOCAT au Barreau de Caen 6 rue Samuel Bochard 14000 CAEN Tel : 02,31,23,96,26 Port : 06,87,193,293 Fax : 02,31,23,96,26 Site Maître Laetitia CANTOIS AVOCAT au Barreau de Caen 6 rue Samuel Bochard 14000 CAEN Tel : 02,31,23,96,26 Port : 06,87,193,293 Fax : 02,31,23,96,26 Site internet: www,avocat-cantois,fr Mail : avocat_cantois@yahoo.fr

Plus en détail

POINT FINAL. Option. Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec. alternative à la violence conjugale et familiale

POINT FINAL. Option. Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec. alternative à la violence conjugale et familiale POINT FINAL Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec Option Une alternative à la violence conjugale et familiale Personne condamnée à un délit en matière de violence conjugale

Plus en détail

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Groupe de travail Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Les participants ont tous reçu une copie du rapport particulièrement riche du précédent groupe de travail. A l issue des rapports des représentantes

Plus en détail

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution?

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France.

Plus en détail

Les condamnations à une mesure de suivi socio-judiciaire

Les condamnations à une mesure de suivi socio-judiciaire Secrétariat Général Direction de l Administration générale et de l Équipement Sous-direction de la Statistique, des Études et de la Documentation Les condamnations à une mesure de suivi socio-judiciaire

Plus en détail

Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice MINISTÈRE DE LA JUSTICE DIRECTION DES AFFAIRES CRIMINELLES ET DES GRACES SOUS-DIRECTION DE LA JUSTICE PENALE GENERALE Bureau de la législation pénale générale Circulaire du 2 septembre 2004 Date d application

Plus en détail

Procédure relative à la protection juridique des majeurs vulnérables

Procédure relative à la protection juridique des majeurs vulnérables Procédure relative à la protection juridique des majeurs vulnérables 1/ Objet et domaine d application date de mise à jour : 31 juillet 2012 - harmoniser les pratiques et améliorer la coordination entre

Plus en détail

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010 Risques et dispositifs médicaux «Responsabilités encourues» 1 Le circuit du dispositif médical Responsabilité D.M. approche systématique approche du produit implique analyse des missions et responsabilités

Plus en détail

TRIBUNAL DE POLICE ET SANCTIONS PENALES : PEINES PRINCIPALES, SUBSIDIAIRES & ACCESSOIRES

TRIBUNAL DE POLICE ET SANCTIONS PENALES : PEINES PRINCIPALES, SUBSIDIAIRES & ACCESSOIRES TRIBUNAL DE POLICE ET SANCTIONS PENALES : PEINES PRINCIPALES, SUBSIDIAIRES & ACCESSOIRES Adrien MASSET Avocat Professeur U.Lg Le 26.01.2012 Jeune Barreau de Verviers Voir notre étude in Chronique de droit

Plus en détail

Section 4 bis - Des crimes qualifiés d actes terroristes ou subversifs 87 bis - 87 bis 10 31-34

Section 4 bis - Des crimes qualifiés d actes terroristes ou subversifs 87 bis - 87 bis 10 31-34 REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE Secrétariat Général du Gouvernement Année 2015 SOMMAIRE INTITULE Articles Page PREMIERE PARTIE PRINCIPES GENERAUX 1-60 bis 1

Plus en détail

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S informer Justice pratique Ministère de la Justice Vous êtes victime Vous pouvez, en tant que victime d une infraction, déposer une plainte

Plus en détail

Titre I Des fautes de Gestion

Titre I Des fautes de Gestion Base de données Loi n 85-74 du 20 Juillet 1985 relative à la définition et à la sanction des fautes de gestion commises à l égard de l Etat, des établissements publics administratifs, des collectivités

Plus en détail

DIVORCE l intérêt du consentement amiable

DIVORCE l intérêt du consentement amiable Conférence-débat du jeudi 2 octobre 2014 DIVORCE l intérêt du consentement amiable Depuis le 1 er janvier 2005 (date d entrée en vigueur de la loi sur le divorce du 26 mai 2004), les époux ont le choix

Plus en détail

Assistance médicale à la procréation. Informations pour les couples donneurs. Le don. d embryons

Assistance médicale à la procréation. Informations pour les couples donneurs. Le don. d embryons Assistance médicale à la procréation Informations pour les couples donneurs Le don d embryons Sommaire Le don d embryons, qu est-ce que c est? 2 Qui peut en bénéfi cier? Qui peut donner les embryons et

Plus en détail

Santé, justice et dangerosités : pour une meilleure prévention de la récidive ANNEXES

Santé, justice et dangerosités : pour une meilleure prévention de la récidive ANNEXES Santé, justice et dangerosités : pour une meilleure prévention de la récidive ANNEXES 87 SOMMAIRE GENERAL ANNEXE N 1 LETTRE DE MISSION DE LA COMMISSION SANTÉ-JUSTICE...III ANNEXE N 2 COMPOSITION DE LA

Plus en détail

Rencontre des hautes juridictions de France et d Israël. Séminaire du 23 mai 2011 à la Cour de cassation. L exécution des décisions de justice

Rencontre des hautes juridictions de France et d Israël. Séminaire du 23 mai 2011 à la Cour de cassation. L exécution des décisions de justice 1/36 Rencontre des hautes juridictions de France et d Israël Séminaire du 23 mai 2011 à la Cour de cassation L exécution des décisions de justice L EXECUTION DES DECISIONS PENALES Dans son Traité des délits

Plus en détail

PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT

PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT Thème ANCIENNES DISPOSITIONS NOUVELLES DISPOSITIONS Appellation Hospitalisation sur demande d un tiers Soins psychiatriques sur demande d un

Plus en détail

VIE PROFESSIONNELLE ET RESPECT DE LA VIE PRIVEE Par Béatrice CASTELLANE, Avocate au Barreau de Paris

VIE PROFESSIONNELLE ET RESPECT DE LA VIE PRIVEE Par Béatrice CASTELLANE, Avocate au Barreau de Paris VIE PROFESSIONNELLE ET RESPECT DE LA VIE PRIVEE Par Béatrice CASTELLANE, Avocate au Barreau de Paris La question à traiter concerne le respect de la vie privée dans le monde du travail. Jusqu à quel point

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE PENITENTIAIRE DES AUTEURS D AGRESSIONS SEXUELLES

LA PRISE EN CHARGE PENITENTIAIRE DES AUTEURS D AGRESSIONS SEXUELLES LA PRISE EN CHARGE PENITENTIAIRE DES AUTEURS D AGRESSIONS SEXUELLES ETAT DES LIEUX ET ANALYSE DE NOUVELLES PRATIQUES (Convention de recherche n 26.03.10.01) Son contenu n'engage que la responsabilité de

Plus en détail

Catherine Olivier Divorcer sans casse

Catherine Olivier Divorcer sans casse Catherine Olivier Divorcer sans casse Groupe Eyrolles, 2004, ISBN 2-7081-3511-2 Chapitre 2 Le divorce accepté Cette procédure concerne actuellement environ 15 % des divorces. Le divorce accepté, autrefois

Plus en détail

GMS-Santé 2008 La Responsabilité du médecin du travail

GMS-Santé 2008 La Responsabilité du médecin du travail 1 La responsabilité du médecin du travail Les conséquences juridiques d un statut particulier 2 Intervenante Jocelyne CAYRON Docteur en Droit Maitre de Conférence en Droit Privé Responsable de Master Professionnel

Plus en détail

Etablissement S.A.S. / ARPADE. Services d Accueil et de Soins. - Livret d accueil -

Etablissement S.A.S. / ARPADE. Services d Accueil et de Soins. - Livret d accueil - Etablissement S.A.S. / ARPADE Services d Accueil et de Soins - Livret d accueil - Association Régionale de Prévention et d Aide face aux Dépendances et aux Exclusions Valeurs fondamentales de l Association

Plus en détail

chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Procédures disciplinaires : le memento CHRONIQUE JURIDIQUE

chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Procédures disciplinaires : le memento CHRONIQUE JURIDIQUE CHRONIQUE JURIDIQUE chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Lors de notre congrès de Lille, une motion a été proposée par la commission «métier» sur les

Plus en détail

Cadre juridique de la Protection des Données à caractère Personnel

Cadre juridique de la Protection des Données à caractère Personnel Cadre juridique de la Protection des Données à caractère Personnel Souad El Kohen-Sbata Membre de la CNDP de développement -CGEM- Cadre Juridique de la protection des données personnelles au Maroc: Plan

Plus en détail

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013 LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Formation AVS Janvier 2013 LES RESPONSABILITES GENERALES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Les responsabilités des agents publics de l État sont de trois ordres:

Plus en détail

Personnes et familles. Vie à deux. www.notaires.paris-idf.fr

Personnes et familles. Vie à deux. www.notaires.paris-idf.fr Personnes et familles LE DIVORCE Vie à deux LA PRESTATION COMPENSATOIRE www.notaires.paris-idf.fr Vie à deux LE DIVORCE - LA PRESTATION COMPENSATOIRE Au fil du temps, le divorce a été simplifié et pacifié.

Plus en détail

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités Continuité d activité Enjeux juridiques et responsabilités Introduction Pourquoi le droit? - Contrainte - Outil de gestion Droit et management de la continuité d activité : 3 niveaux d intervention Dans

Plus en détail

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin Comité des Parties de la Convention du Conseil de l'europe sur la lutte contre la traite des êtres humains Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la

Plus en détail

jeunesse Catégorie : Mesures d organisation retenues par les ministres pour la mise en œuvre des dispositions dont il s agit.

jeunesse Catégorie : Mesures d organisation retenues par les ministres pour la mise en œuvre des dispositions dont il s agit. MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DE LA JUSTICE Direction générale de l offre de soins Direction générale de la santé Direction générale de la cohésion sociale Direction de la sécurité

Plus en détail

ASSOCIATION DES ACCIDENTÉS DE LA VIE. Quelles procédures après un accident de la route? Informations pour les victimes de dommages corporels

ASSOCIATION DES ACCIDENTÉS DE LA VIE. Quelles procédures après un accident de la route? Informations pour les victimes de dommages corporels ASSOCIATION DES ACCIDENTÉS DE LA VIE Quelles procédures après un accident de la route? Informations pour les victimes de dommages corporels janvier 2014 SOM MAIRE Après l accident p. 4 Procédure pénale

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Les recours possibles pour les patients OBTENIR DES EXPLICATIONS Si un patient

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Lorsqu il estime avoir été victime, de la part d un établissement ou d un

Plus en détail

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La volonté affichée au printemps 2013 par le Président de la République d intensifier la

Plus en détail

Droits des usagers des institutions sociales et médico-sociales Quels effets sur les pratiques des professionnels?

Droits des usagers des institutions sociales et médico-sociales Quels effets sur les pratiques des professionnels? D O S S I E R Octobre 2002 129 Droits des usagers des institutions sociales et médico-sociales Quels effets sur les pratiques des professionnels? La loi du 2 janvier 2002 rénovant l action sociale et médico-sociale

Plus en détail

R E C R U T E M E N T S D E M A G I S T R A T S C O N C O U R S C O M P L E M E N T A I R E S 2 0 1 4

R E C R U T E M E N T S D E M A G I S T R A T S C O N C O U R S C O M P L E M E N T A I R E S 2 0 1 4 LES TEXTES Ordonnance n 58-1270 du 22 décembre 1958 modifiée portant loi organique relative au statut de la magistrature. Décret n 2001-1099 du 22 novembre 2001 relatif aux modalités du recrutement de

Plus en détail

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1)

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1) Vous êtes victime Introduction Vous avez été victime d une infraction (1). C est un événement traumatisant et vous vous posez sûrement de nombreuses questions : Quels sont mes droits? Que dois-je faire

Plus en détail

Majeurs et mineurs mis en cause par les services de Police en 2013

Majeurs et mineurs mis en cause par les services de Police en 2013 La criminalité en France Rapport annuel 2014 de l ONDRP Premier ministre Majeurs et mineurs par les services de Police en 2013 Antoine le graët, Chargé d études statistiques à l ONDRP 2 Principaux enseignements

Plus en détail

CHARTE DES BONS USAGES DES MOYENS NUMERIQUES DE L UNIVERSITE

CHARTE DES BONS USAGES DES MOYENS NUMERIQUES DE L UNIVERSITE CHARTE DES BONS USAGES DES MOYENS NUMERIQUES DE L UNIVERSITE Annexe juridique Frédéric DEHAN Directeur général des services Affaire suivie par Philippe PORTELLI Tél. : +33 (0)3 68 85 00 12 philippe.portelli@unistra.fr

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 100 (1 er octobre au 31 décembre 2005)

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 100 (1 er octobre au 31 décembre 2005) BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 100 (1 er octobre au 31 décembre 2005) 4 Circulaires de la direction de l'administration pénitentiaire Signalisation des circulaires du 1 er octobre au 31

Plus en détail

ARTICLE 90 DU DECRET 91-1266 DU 19 DECEMBRE 1991 MODIFIE

ARTICLE 90 DU DECRET 91-1266 DU 19 DECEMBRE 1991 MODIFIE ARTICLE 90 DU DECRET 91-1266 DU 19 DECEMBRE 1991 MODIFIE Réf. Art.90 du 20/01/2001 au 31/12/2001 01/01/2002 S DES MISSIONS DE BASE D2012-349 D2001-52 D2001-512 D2003-853 D2004-1406 D2007-1151 D2008-1486

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

La protection juridique

La protection juridique Entre le fort et le faible, c est la loi qui libère et la liberté qui asservit. juridique de la personne âgée dépendante Tome 1 Henri Lacordaire IAL-08-06/10 Signatures : contact@signatures.eu Dr Carol

Plus en détail

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine.

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine. COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) CYBERTERRORISME L UTILISATION DE L INTERNET A DES FINS TERRORISTES FRANCE Avril 2008 Kapitel 1 www.coe.int/gmt A. Politique Nationale 1. Existe-t-il une politique

Plus en détail

Avons ordonné et ordonnons:

Avons ordonné et ordonnons: Sanctions pécuniaires - principe de reconnaissance mutuelle Loi du 23 février 2010 relative à l'application du principe de reconnaissance mutuelle aux sanctions pécuniaires. - citant: L du 30 mars 2001

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 19 décembre 2014 de présentation des dispositions applicables à compter du 1 er janvier 2015 de la loi n 2014-535 du 27 mai 2014 portant transposition de la directive 2012/13/UE du Parlement

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ ADMINISTRATION. Commission nationale de l informatique et des libertés

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ ADMINISTRATION. Commission nationale de l informatique et des libertés ADMINISTRATION Autorités administratives indépendantes et établissements sous tutelle CNIL Commission nationale de l informatique et des libertés _ Délibération n o 2013-255 du 19 septembre 2013 portant

Plus en détail

La responsabilité des infirmiers et des établissements de santé

La responsabilité des infirmiers et des établissements de santé La responsabilité des infirmiers et des établissements de santé I. Généralités Notion de responsabilité : Seules les personnes sont juridiquement responsables : o Personnes physiques (particuliers, professionnels)

Plus en détail

Votre santé, notre quotidien 2014/2015. www.essentissime.com

Votre santé, notre quotidien 2014/2015. www.essentissime.com Votre santé, notre quotidien 2014/2015 www.essentissime.com ESSENTISSIME TM (Limité à 15 jours) 100 % FR (Limité à 15 jours en psychiatrie) Plafond année 1 (*) 100 Plafond année 2 150 Plafond année 3 et

Plus en détail

Procédure de divorce, ce qu il faut savoir

Procédure de divorce, ce qu il faut savoir Procédure de divorce, ce qu il faut savoir Le divorce est à ce jour le seul moyen permettant d instruire la fin juridique des relations entre deux individus mariés. Ces dernières années, la banalisation

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS Décret n o 2010-148 du 16 février 2010 portant application de la loi organique n o 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative

Plus en détail

Sursis avec mise à l épreuve : la peine méconnue. Une analyse des pratiques de probation en France

Sursis avec mise à l épreuve : la peine méconnue. Une analyse des pratiques de probation en France Sursis avec mise à l épreuve : la peine méconnue Une analyse des pratiques de probation en France Etude réalisée par Sarah Dindo pour la Direction de l administration pénitentiaire/bureau PMJ1 mai 2011

Plus en détail

L'AUDIENCE PENALE ET LA VICTIME

L'AUDIENCE PENALE ET LA VICTIME L'AUDIENCE PENALE ET LA VICTIME Maître Delphine ALLAIN-THONNIER Avocat au Barreau du Val de marne COURS DU 6 JUIN 2003 I - ROLE THEORIQUE DE L'AUDIENCE ET PREPARATION DE LA VICTIME A ) DROITS DE LA VICTIME

Plus en détail

Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire

Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire DOSSIER DE PRESSE 01/09/2014 Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire Avec l appui de la Ligue Contre la Violence Routière,

Plus en détail

Demande d aide juridictionnelle

Demande d aide juridictionnelle 1 Cerfa n 12467*02 Demande d aide juridictionnelle (Loi n 91-647 du 10 juillet 1991 et décret n 91-1266 du 19 décembre 1991) Vous-même : Avez-vous un contrat d assurance de protection juridique ou un autre

Plus en détail