Les «stroke-like» Sibon Igor. CHU Bordeaux

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les «stroke-like» Sibon Igor. CHU Bordeaux"

Transcription

1 Les «stroke-like» Sibon Igor CHU Bordeaux

2 Stroke-like?

3 Stroke-like?

4 Stroke-like?

5 Stroke-like?

6 Stroke-like?

7 Les déficits persistants non-vasculaires

8 Pathologies diverses Tumeurs Encéphalites Epilepsie avec déficit post-critique (paralysie de Todd) Affections du système nerveux périphérique Syndrome de Guillain-Barré/Miller-Fisher Vascularites du SNP Atteinte de la jonction neuro-musculaire (myasthénie, botulisme) Intoxications aux organo-phosphorés Troubles somatomorphes Dysfonctions neuronales Amort et al., Cerebrovasc Dis, 2011

9

10 Hypoglycémie:

11 Hypoglycémie: Réponses physiologiques 4.4 mmol/l: diminution sécrétion insuline 3.6 mmol/l: sécrétion adrénaline, glucagon, cortisol, GH 3.1 mmol/l: symptômes généraux: asthénie, faim, tremblement, anxiété, palpitations, sueurs 2.5 mmol/l: troubles cognitifs, confusion, diplopie, convulsions, coma déficit neurologique focal.

12 Données d imagerie Œdème cytotoxique réversible Nécrose laminaire

13 Resucrage et bilan étiologique Iatrogène (ADO, Insuline, antiarythmiques, AINS, ISRS, IEC, Bêtabloquants ) By-pass gastrique Insulinome Noninsulinoma pancreatogenous hypoglycemia syndrome (NIPHS) Hypoglycémie auto-immune (Syndrome d Hirata) Hémopathies Encéphalite japonnaise Syndrome hyperinsulinisme-hyperamoniémie (hyperactivité de la glutamate dehydrogenase par mutation de GLUD1)

14 Dysfonction mitochondriale Une cellule = centaines de mitochondries ADNmt propre Usine énergétique

15 Généralités Siège de nombreux métabolismes intermédiaires: β-oxydation des acides gras, cycle de Krebs, phosphorylation oxydative, cycle de l urée = production de l énergie cellulaire 5 complexes majeurs CI : NADH-CoQ réductase, CII: Succinyl -CoQ réductase, CIII: Ubiquinone-cyt. C réductase, CIV: Cytochrome C oxydase, CV: ATPase

16 Les mitochondriopathies Génétiques +++ ou Acquises Mutations de l ADN mitochondrial ou nucléaire Peu de corrélation phénotype-génotype Manifestations cliniques dépendantes de la demande énergétique des tissus SNP, SNC, endocrine, cœur, œil, oreilles, tube digestif, foie, reins, moelle, peau

17 Spectre clinique

18 Les mitochondriopathies Génétiques +++ ou Acquises Mutations de l ADN mitochondrial ou nucléaire Peu de corrélation phénotype-génotype Manifestations cliniques dépendantes de la demande énergétique des tissus SNP, SNC, endocrine, cœur, œil, oreilles, tube digestif, foie, reins, moelle, peau Manifestations aggravées par : Fièvre, infections, stress et certains médicaments = demande énergétique Manifestations neurologiques variées Directement liées à la mitochondriopathie Secondaire aux dysfonctions systémiques

19 Expression neurologique des mitochondriopathies Finsterer, Act Neurol Scand, 2006

20 AVC et mitochondriopathie Fréquent dans le MELAS mais pas exclusif Localisation: lobes pariétaux et occipitaux ++ Sujet jeune (troisième intention bilan AVC sujet jeune) Souvent précédé par un épisode migraineux Manifestations cliniques variées (déficit focal, migraines, épilepsie) Mécanisme méconnu: hyperexcitabilité neuronale variation taux ATP?

21 Troisième intention (1), Rare mais impact thérapeutique Exploration du parenchyme : Spectroscopie IRM : Si suspicion de mitochondriopathie ou d autre maladie métabolique. Exploration artérielle : Angiographie par voie intra-artérielle (vascularite dissection douteuse) Scanner thoracique : recherche d une malformation artério-veineuse pulmonaire. Cardiologie Exploration rythmique : R-Test Biologie : Hcy Dosage des lactates et des pyruvates sanguins à jeun et en post prandial + LCR Amoniémie sanguine + GDS +/- chromatographie des AA. Activité enzymatique de l alpha-galactosidase (Fabry) Analyses génétiques par biologie moléculaire : suspicion clinique ou histoire familiale évocatrice. La mutation acquise (V617F) JAK2 sera recherchée en cas de polyglobulie ou thrombocytémie.

22 MELAS: Manifestations cliniques Neuro-psychiatriques Céphalées 91 % Troubles mnésiques 71% Troubles de la sensibilité 48 % Dépression 32 % Systémiques Intolérance à l effort 93 % Surdité 77 % Manifestations digestives 64 % Petite taille 33 % Diabète 33 % Myocardiopathie 21 % Sproule et al; 2008

23 Apport de l imagerie Aigue Pas de systématisation artérielle Prédominance des lésions corticales pariéto-occipitale Migration des anomalies lésionnelles dans le temps Œdème vasogénique puis cytotoxique Hyperintensité T1 (nécrose laminaire) Angio-IRM normale Chronique Leucoencéphalopathie périventriculaire Calcifications des noyaux gris centraux Saneto et al; 2008

24 En image MELAS Leigh Saneto et al; 2008

25 Le diagnostic positif Biologie: Augmentation des taux de lactates mais attention: aciduries organiques, aminoacidopathies, déficits en acide citrique, déficit en pyruvate deshydrogénase et mauvais traitement du sérum ou du LCR Spectro-IRM: Diminution du signal du NAA Augmentation du pic de lactates Biopsie musculaire Fibres vacuolisées Inclusions basophiles (prolifération mitochondriale) Fibres rouges déchiquetées marquées succinate DH Modification expression COX Bio mol: m.3243a>g Différents tissus possibles Première intention si forte suspicion clinique syndromique Filosto et al; 2008

26 Mitochondriopathies acquises Inhibiteurs de la polymérase γ (NRTI - VIH): diminue l expression des protéines mitochondriales Myopathies et myocardiopathies (AZT) Chimiothérapies

27 Spectro-IRM

28 Variations génotypiques Finsterer et al; 2004

29 Anomalies du cycle de l urée Déficit total: formes de l enfant précoces souvent léthales Déficit partiel: survenue à tout âge Favorisé par un évènement déclenchant (infection ou stress) Testai et al., Arch Neurol, 2010

30 Physiopathologie Conséquences métaboliques Hyperamoniémie Augmentation des taux plasmatiques de glutamine Conséquences cellulaires œdème astrocytaire et neuronal (+/- compression microcirculation) Altération du cycle glutamate-glutamine avec phénomène d excito-toxicité Accumulation de glutamate intraneuronal avec mort neuronale

31 20% des patients ont plus de 12 ans au moment de leur premier épisode d hyperamoniémie AVC dans Déficit en OTC Déficit en CPS Citrullinemie Stroke-like dans déficit en OTC ++ Diagnostic biologique confirmé par: analyses enzymatiques biologie moléculaire Traitement Réduction des apports en azote Réduction des apports protéiques Augmentation de l excrétion du azote (benzoate de sodium) Place de la transplantation hépatique non définie Testai et al., Arch Neurol, 2010

32 Spectre clinico-radiologique Aspects cliniques Intolérance aux protéines, troubles de croissance, insuffisance hépatique, troubles de la coagulation, strokelike, épilepsie, confusion, coma Aspects IRM Mécanismes Mutation OTC Mutation ORNT1: Syndrome Hyperornithinemiehyperammonemie-homocitrullinurie Mutation GLUD1: Syndrome hyperinsulinismehyperamoniémie Al-Hassnan et al; 2008

33 Aciduries organiques Testai et al., Arch Neurol, 2010

34 Manifestations cliniques Début dans l enfance (intervalle libre lié à l activité résiduelle) Phase initiale: trouble de l alimentation léthargie, vomissement, déshydratation «Sweaty feet» odor Pancytopénie et modifications glycémie Manifestations digestives: constipation, pancréatites Manifestations neurologiques: crises, retard intellectuel, mouvements anormaux (tremblement, chorée ), AVC: Hémorragies cérebelleuses Infarctus bilatéraux des ganglions de la base en l absence de décompensation métabolique Testai et al., Arch Neurol, 2010

35 Diagnostic // Traitements Diagnostic Spectroscopie IRM: Pic de lactate Pic de glutamate/glutamine dans les ganglions de la base (acidurie propionique) Biologie Acyl carnitine Acide aminés organiques sanguins et urinaires Evaluation activité enzymatique sur culture de fibroblastes ou leucocytes Biologie moléculaire (bonne relations génotype/phénotype) Traitement Régime pauvre en protéines L-carnitine Contre-indication aspirine si acidurie isovalérique Testai et al., Arch Neurol, 2010

36 Acidurie glutarique (GAT) (AR) GAT 1: Déficit en glutaryl coenzyme A dehydrogenase Altération métabolisme de la lysine, hydroxylysine et tryptophane. Clinique: macrocéphalie progressive, crises comitiales (decompensation métabolique ++, crises encéphalopathiques (nécrose striatale) favorisée par épisodes infectieux AVC = stroke like (excitotoxicité striatale) Diagnostic: dosage urinaire et mesure activité enzymatique Traitement: régime sans lysine et pauvre en tryptophane; place de la riboflavine (?; co-enzyme de GAT-1) GAT 2: Déficit en flavoproteine ou flavoprotein oxyreductase. Altération métabolisme mitochondrial des AA et β-oxydation des AG Décompensations métaboliques déclenchées par le stress Acidose, hypoglycemie sans cétose, hyperammonemie, and acidurie organique. AVC rares Myopathie possible dans les formes tardives Augmentation des CK

37 Stroke-like et maladies métaboliques Keegan et al., Eur J Ped, 2003 Testai et al., Arch Neurol, 2010

38 Et les dysfonctions acquises

39 Stroke-like migraine attacks after radiation therapy (SMART) Antécédent de radiothérapie encéphalique Absence d arguments en faveur d un résidu tumoral ou d une récidive tumorale encéphalique Manifestations cliniques à début brutal, prolongées et réversibles évocatrices d une atteinte corticale unilatérale de type Déficit visuo-spatial, sensitif ou moteur unilatéral Aphasie, Confusion, Crises comitiales Céphalées pendant les attaques Début une à plusieurs années après la radiothérapie Absence d une autre pathologie potentiellement responsable Rehaussement cortical transitoire unilatéral dans le champ d irradiation après injection de gadolinium Black et al., Neurology 2006

40 Les déficits transitoires non-vasculaires

41 Pathologies diverses Aura migraineuse Epilepsie avec déficit post-critique (paralysie de Todd) Amort et al., Cerebrovasc Dis, 2011

42 Paralysie de Todd 13.4 % de patients enregistrés en vidéo-eeg (44/513) Présentation clinique Déficit moteur post-critique Formes avec ataxie post-critique ou aphasie Confusion fréquente Déficit unilatéral et controlatéral au foyer épileptogène Durée : 11s à 22 min en moyenne parfois beaucoup plus Parfois observé en l absence de lésions IRM Favorisé par Age Epilepsie lésionnelle Apport diagnostic de l EEG Theodore., Epilepsy Behav, 2010

43 Pathologies diverses Aura migraineuse Epilepsie avec déficit post-critique (paralysie de Todd) HAnDL déficit transitoire, céphalées, pléiocytose Épisodes récurrents sur une période donnée Hypoperfusion focale en imagerie Divers (VPPB, DDR ) Ictus amnésique Troubles somatomorphes Dysfonctions neuronales Amort et al., Cerebrovasc Dis, 2011

44 Canalopathies

45 Canaux ioniques Glycoprotéines transmembranaires Multiples sous-unités codées par des gènes différents Assemblées pour former un pore central Structure du pore définit la sélectivité de perméabilité d un canal pour un ion Localisation SNC et SNP Impliqués dans l excitabilité cellulaire Canaux voltage dépendants Canaux potassiques: potentiel de repos et repolarisation Canaux sodiques: potentiel d action Canaux calciques: contraction musculaire, neurotransmission, potentiel d action (cœur et CML), Canaux Chlore: hyperpolarisation Canaux ligands dépendants (Ach, GABA )

46 Aspects cliniques Mutation d une sous-unité d un canal ionique => modification fonctionnelle Gain de fonction: épilepsie, myokimie, myotonie Perte de fonction: paralysie Atteintes du Système nerveux central et périphérique

47 Atteintes Neurologiques SNC SNP Bernard et al; 2008

48 Aspects cliniques Mutation d une sous-unité d un canal ionique => modification fonctionnelle Gain de fonction: épilepsie, myokimie, myotonie Perte de fonction: paralysie Atteintes du Système nerveux central et périphérique Hétérogénéité clinique et phénotypique Une même manifestation clinique peut résulter de mutations différentes Une même mutation peut induire des phénotypes différents Saneto et al; 2008

49 Migraine hémiplégique familiale Rare: Sporadique = 0.002% Familliale = 0.003% Ducros et al., Rev Neurol 2008

50 La clinique Début au cours de la première ou seconde décade Le déficit moteur Sévérité, localisation et durée variable (Uni ou bilatéral, alternant ou fixe) Toujours associé à au moins un autre symptôme troubles sensitifs (98 %), troubles visuels (89 %), troubles du langage (79 %), «signes basilaires» (70 %). La céphalée s installe après, pendant ou avant l aura. 95 % des patients ont une céphalée lors de chaque crise de MH, 4 % ont parfois une céphalée et 1 % n en ont jamais précédée de l aura dans 75% Aura, visuelles, sensitives, phasiques, motrices ou vertébro-basilaires Faible nombre d attaques annuelles Facteurs déclenchants: stress, traumatismes crâniens bénins, angiographie Diminution de la fréquence des attaques avec le vieillissement Divers 40 % des patients ont eu au moins une crise sévère avec aura prolongée (jusqu à plusieurs semaines), confusion, hyperthermie jusqu à 41 C, signes méningés et troubles de la conscience allant de l obnubilation au coma profond Signes cérébelleux permanents dans 4.5% Associations possibles : tremblement essentiel, troubles cognitifs Weiss et al, 2008 Russell et Ducros, 2011

51 10 à 20 % des formes sporadiques 76% si début avant 16 ans SLCA3 (EA6) SLCA4 (Acidose tubulaire Ano ophtalmo) Russell et Ducros, 2011

52 Génétique MHF Influence mineure des gènes identifiés dans la survenue de formes sporadiques (10 à 20 %) sauf si survenue précoce (76% avant 16 ans) CACNA1A, chromosome 19pl3 sous-unitéα1a des canaux calciques neuronaux Cav2.1 (type P/Q) modulent la libération de neurotransmetteurs incluant les monoamines, l acétylcholine, le glutamate et le calcitonine gène related peptide (CGRP). ATP1A2, bras long du chromosome 1 en q23 sous-unitéα2 d une pompe Na+/K+ ATP dépendante utilise l hydrolyse de l ATP pour faire rentrer du K+ dans la cellule en échange du Na+ contre les gradients transmembranaires. maintien d un fort gradient transmembranaire de sodium est essentiel pour le transport du glutamate et du calcium SCN1A, chromosome 2 en q24 canal sodique voltage-dépendant neuronal Ducros et al., Rev Neurol 2008

53 Examens Complémentaires Russell et Ducros, 2011

54 Prise en charge Diagnostic de certitude Biologie moléculaire Pas de diagnostic anténatal Thérapeutique Crise antalgiques simples, de l aspirine ou des anti-inflammatoires non stéroidiens Fond Place des antiépileptiques stabilisateurs de membrane? Acetazolamide?

55 Russell et Ducros, Lancet Neurol 2011

56

57 Ataxies épisodiques EA7: Jen et al., Brain 2007 début avant 20 ans, déclenché par efforts et excitation, durée de quelques heures à plusieurs jours, associé à une faiblesse et vertige, gène localisé sur le chromosome 19q13 Kerber et al, Arch Neurol 2007 Late onset hereditary episodic ataxia, Damak et al; JNNP 2009

58 Prise en charge Diagnostic de certitude Biologie moléculaire (EA1 et EA2) Prise en charge thérapeutique EA1: Carabamazépine, acide valproique, acetazolamide EA2: Acétazolamide ++, 4-aminopyridine, 3-4- aminopyridine

59 Paralysies Périodiques PP Hypokaliémique: Déficit + hypokaliémie +/- modifications ECG Prédominance matinale Déclenché par les facteurs abaissant les taux de potassium (sucre, sel, stress, médicaments) Mutations: CACNA1S SCN4A (1/3 des patients) PP Hyperkaliémiques Attaques brèves à partir adolescence Potassium normal ou augmenté Déclenché par repos après exercice, stress, fatigue, alimentation Mutations : SCN4A Formes acquises: Thyrotoxicose; Diarrhée; Alcool; Hyperadlostéronisme primaire ou secondaire; Acidose tubulaire Syndrome d Andersen-Tawil Paralysie périodique Arythmie cardiaque Dysmorphie (hypertélorisme, micrognatie.). Mutation KCNJ2 Finsterer, 2008 Hiraga et al., J of Neurol Sci, 2012

60 Cardiopathies héréditaires et canalopathies Fréquence des Stroke et Stroke-Like? Makita, 2009 Johnson et al, 2008

61 Angio-œdème héréditaire Déficit en C1-esterase inhibitor Autosomal dominant // Prévalence = 1/50000 Manifestations cliniques Œdèmes cutanés Œdèmes des voies aériennes supérieures Douleurs abdominales Manifestations neurologiques Céphalées Déficits transitoires répétés Crises comitiales Migraines prolongées Mécanisme moléculaire Déficit en C1-INH => kallicréine => bradykinine => perméabilité vasculaire Traitement Administration de C1-INH Bonnaud et al., Neurology, 2012

62 Angiopathie Amyloïde Augmentation du risque d HIC Attention aux AAP!!! Charidimou et al., 2012

63 Risque de la thrombolyse? Taux de thrombolyse pour stroke-mimics = 1,3 à 25% selon les séries

64

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU

INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU Société de Médecine de Franche-Comté INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU SOCIETE DE MEDECINE DE FRANCHE-COMTE SEANCE D IMAGERIE

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Les maladies vasculaires cérébrales

Les maladies vasculaires cérébrales Les maladies vasculaires cérébrales Zlokovic et Apuzzo. Neurosurgery 1998; 43(4): 877-78 cité sur http://www.ohsu.edu/bbb/forprof_program.html Centre Mont-Royal, 5 juin 2014 Dr Yan Deschaintre Présentateur

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Migraine hémiplégique familiale et sporadique

Migraine hémiplégique familiale et sporadique Migraine hémiplégique familiale et sporadique Auteur : A. Ducros Centre d urgences céphalées, hôpital Lariboisière, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris, France Correspondance : anne.ducros@lrb.aphp.fr Editeur

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

Le déficit en MCAD. La maladie. Déficit en acyl-coa déshydrogénase des acides gras à chaîne moyenne MCADD. Qu est-ce que le déficit en MCAD?

Le déficit en MCAD. La maladie. Déficit en acyl-coa déshydrogénase des acides gras à chaîne moyenne MCADD. Qu est-ce que le déficit en MCAD? Le déficit en MCAD Déficit en acyl-coa déshydrogénase des acides gras à chaîne moyenne MCADD La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec

Plus en détail

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Les céphalées aux urgences G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Céphalées et urgences Pathologie très fréquente dans la population générale ; 5 ième motif de consultation aux urgences (Minen

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Sport et traumatisme crânien

Sport et traumatisme crânien Sport et traumatisme crânien Sylma M Pamara DIABIRA Neurochirurgie, CHU Rennes Commotion cérébrale «Perturbation physiologique, en général transitoire, de la fonction cérébrale à la suite d'un traumatisme

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire LES CÉPHALÉES 4 e Forum Département de médecine familiale et de médecine d urgence St-Georges de Beauce le 29 mai 2009 Les céphalées: objectifs Appliquer un algorithme diagnostique des céphalées Reconnaître

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie TRAITEMENT DE LA MIGRAINE programme aux résidents de neurologie LA MIGRAINE Classification I.H.S. 1.1 Migraine sans aura 1.2 Migraine avec aura 1.2.1 Migraine avec aura typique 1.2.2 Migraine avec aura

Plus en détail

L agénésie isolée du corps calleux

L agénésie isolée du corps calleux L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Le cavernome cérébral

Le cavernome cérébral La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur le cavernome cérébral.

Plus en détail

Les migraines de l enfant et de l adolescent : particularités cliniques et thérapeutiques

Les migraines de l enfant et de l adolescent : particularités cliniques et thérapeutiques 1 sur 8 27/08/2009 09:23 MISES AU POINT Les migraines de l enfant et de l adolescent : particularités cliniques et thérapeutiques Publié le 17/08/2009 J.-M. RETBI, Hôpital Delafontaine, Saint-Denis Malgré

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro Déficit neurologique récent Dr N. Landragin CCA Neuro Question vague: couvre toute la neurologie... ou presque... comprendre une démarche diagnostique en neurologie...? Cas clinique n 1 Mlle M, 21 ans,

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE Les crises convulsives sont les symptômes les plus fréquents en pratique neurologique pédiatrique. Ce terme a la même signification que «crise épileptique»

Plus en détail

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature Diabète de type 1 et haute montagne Revue de la littérature Contre-indications absolues Diabète mal équilibré : hypoglycémies sévères mal ressenties, acido-cétose. Présence de complications du diabète

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,

Plus en détail

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 (1) Service de NeuroImagerie Diagnostique et Thérapeutique, CHU Bordeaux, Université de Bordeaux (2) Neurocentre Magendie, INSERM U 862, Université de Bordeaux

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

Traitement actuel de la migraine

Traitement actuel de la migraine Traitement actuel de la migraine Pr M. AIT- KACI - AHMED Chef du Service de Neurologie E.H.S Ali Aït Idir (Alger) Alger, 04 Juin 2009 Importance du sujet 1. Sur le plan médical - 12 à 15 % de la population

Plus en détail

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur,

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur, Bulletin n 10 2014 Cher adhérent, cher donateur, La maladie crée souvent une situation de stress aussi il nous a semblé nécessaire de préciser les différentes étapes du parcours de soins afin de faciliter

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO)

Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO) Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO) K. Elhajjaoui, N. Rhalem, I. Semlali, R. Soulaymani Bencheikh 1. Introduction : L intoxication au monoxyde de carbone (CO) occupe la première place dans les pays

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

DIAMICRON MR (Gliclazide) Monographie de produit Page 1 de 5

DIAMICRON MR (Gliclazide) Monographie de produit Page 1 de 5 PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR Pr DIAMICRON MR Gliclazide Comprimés à libération modifiée de 30 mg Comprimés sécables à libération modifiée de 60 mg Le présent dépliant constitue la troisième

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

LES CEPHALEES I- INTRODUCTION

LES CEPHALEES I- INTRODUCTION Cours Magistraux Pr. S. AIDI LES CEPHALEES I- INTRODUCTION La céphalée désigne classiquement une douleur ressentie au niveau du crâne. Les céphalées sont extrêmement fréquentes et relèvent de causes multiples.

Plus en détail

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ «Un atelier de deux jours en spécialité EMDR» Présenté par Dr Steven MARCUS,, Ph.D 30 AVRIL & 1er MAI 2011 A PARIS SAMEDI 30 AVRIL : 9H - 16H30 - DIMANCHE 1ER

Plus en détail