économie Graphique 1 Le stress des marchés financiers Russie + LTCM août 1998 crise asiatique nov crise du Mexique avril 1994 déc.
|
|
- Jean-Pascal Michel
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 économie ÉCONOMIE : QUELQUES REPÈRES, QUELQUES PERSPECTIVES L abondance des informations ou interprétations parfois contradictoires sur la crise actuelle et ses perspectives se superpose à des interrogations profondes sur un monde qui bascule vers un avenir aux contours encore imprécis. Quelques informations clés permettent de mieux analyser la conjoncture et aident à comprende les enjeux à plus long terme 1. par Guy Marty 2 La hausse des marchés financiers à partir du deuxième trimestre, après un effondrement, il faut bien le dire, d une rare brutalité, a fait souffler un léger vent d optimisme, tout en soulevant un certain scepticisme. Quand les nouvelles venant du front, celles qui comptent, font état de licenciements en masse, de fermetures d usines ou d entreprises, on aimerait pouvoir dépasser la question «comment va le monde?» pour se demander où il va. Alors, pourquoi ne pas se tourner vers la Bourse, dont un vieil adage dit qu elle est le baromètre de l économie? Marchés financiers : la fin du stress Si l on cherche à interroger les Bourses, leur hausse ou leur baisse n apportent qu une information aussi immédiate que la lecture d un thermomètre. Les augures peuvent s agiter, cela ne permet pas de pressentir la suite, les changements de tendances sont d ailleurs là pour le prouver. Mais il existe bien un baromètre, c est le «stress» des marchés financiers. Sa mesure par un indice, l indice VIX, est un peu technique, mais le principe est aisé à comprendre. Sur les marchés d options s échangent des contrats sur les valeurs futures des actions ou des grands indices boursiers. On a donc une mesure de l idée que se font les marchés sur leur propre évolution, ce qui est plus précieux que tous les discours d experts... Or, en période normale, les prix se Indice VIX 1 re guerre du Golfe août Source : CBOE font, sur un mois par exemple, dans une fourchette de 3 à 5 % à la hausse ou à la baisse. Quand l incertitude règne, donc l inquiétude, cette marge augmente. Au cours des grandes crises comme la première guerre du Golfe de 1991, la crise asiatique de 1997 ou les attentats du 11 Septembre 21 les perspectives à un mois acceptent une marge de près de 1 % à la hausse comme à la baisse. En octobre, au lendemain de la faillite de Lehmann Brothers 3, la marge était montée à 23 %! Cet indicateur de stress (graphique 1) ne cesse de redescendre depuis lors. Même s il reste dans une zone relativement élevée, il est nettement en dessous des grands moments de Graphique 1 Le stress des marchés financiers crise asiatique nov crise du Mexique avril Russie + LTCM août Enron, etc. juillet Septembre 21 crise des subprimes 16 août juin Cet article est issu d une conférence de l auteur dans le cadre des «3 e Assises du logement» organisées par la Chambre de commerce et d industrie de Nice le 11 mai. Les chiffres ont été actualisés. 2. Directeur général, Institut de l Épargne Immobilière et Foncière. 3. Plus exactement, lorsque le Congrès américain a refusé de voter le plan Paulson. oct.-nov. G2 avril 6 juillet JUILLET - N 49 IEIF - RÉFLEXIONS IMMOBILIÈRES 5
2 millions d euros re guerre du Golfe Source : Banque de France. Graphique 2 La santé du système bancaire 1994 crise du Mexique 11 Septembre crise asiatique 1998 Russie + LTCM L endettement net des banques françaises auprès de la Banque de France fièvre. Raymond Aron disait qu une «opinion fausse est un fait vrai». L opinion des marchés financiers, vraie ou fausse, est que l orage est passé, que le plus dur est derrière nous. C est en soi une information intéressante. Cela signifie, au niveau de la sphère financière, un retour à une certaine normalité, donc à un certain degré de confiance. Si la finance a quelque importance dans les mécanismes économiques actuels, c est indubitablement un signe encourageant. Système bancaire : la convalescence Mais on sait que la rupture de confiance dans la sphère financière avait immédiatement été suivie par la paralysie des banques. C est d ailleurs par là que la crise est devenue économique. Il s agit donc de savoir si le système bancaire, après avoir été victime d une sorte de rupture d anévrisme, est sur la voie du rétablissement. Là encore, mieux vaut être sourd aux discours convenus et aux informations techniques de toutes sortes. Les 5% 4% PIB bulletins de santé qu une banque peut 1994 publier sur elle-même sont intéressants, 3% mais ce n est pas ce que nous cherchons. Au risque d être un peu irrévérencieux, 2% 1992 n attendons pas non plus d une banque qu elle nous dise comment se porte telle autre banque Il existe en fait un juge de paix, parfaitement objectif, qui révèle ce que les banques pensent les unes des autres : si elles n ont pas d inquiétudes, elles se prêtent entre elles, sinon, elles s adressent directement à la banque centrale. Cet indicateur de santé du système bancaire (graphique 2) avait 1% % -1% -2% 1993 août 27 crise des subprimes oct. sept. avril brutalement chuté au moment de la crise des subprimes, et s était effondré au quatrième trimestre : l endettement des banques françaises auprès de la Banque de France avait alors atteint un niveau jamais connu auparavant. Depuis lors, l indicateur ne cesse de remonter. Les chiffres ne sont publiés qu avec trois mois de délai, mais on sait qu ils ont continué à se redresser depuis la dernière publication. Le système bancaire est donc en heureuse convalescence, ce qui est un autre signe très encourageant. Les deux aspects que nous venons d examiner permettent une première conclusion. Les systèmes financiers et bancaires sont aujourd hui bien orientés. Ce qui avait précipité l accident au niveau de l économie réelle, et interdisait à celleci de repartir, semble donc en voie d être résolu. À ce stade, nous pouvons donc dire qu une reprise économique devient possible. Contre les chantres du catastrophisme, le premier semestre n aura pas été inutile, la situation s est améliorée sous un angle essentiel. Mais on connaît la règle : ce qui est nécessaire n est pas toujours suffisant. Nous devons donc poursuivre l analyse. Économie réelle : le drame Il est difficile, dans la tornade de mauvaises nouvelles, de faire la part entre une crise économique dont on se remet une crise classique, en quelque sorte, avec son lot de catastrophes et de souffrances, puis une reprise et une dont on ne sortirait que très difficilement Sources : ONU, FMI pour et. Graphique 3 La croissance mondiale ,2% -1,3% 6
3 Nous devons donc prendre deux précautions. La première consiste à ne pas se laisser impressionner par le sentiment d inconnu. Celui-ci est le lot de toutes les crises. Une sorte d illusion d optique nous fait croire à chaque fois que «cette fois-ci, on ne sait vraiment pas où l on va». En effet, si l on porte le regard sur les crises précédentes, on en voit le film complet, des prémices au dénouement, il n y a plus de suspens, d émotion ni d angoisse. Mais pour qui veut bien se souvenir, il est clair que le propre de chaque crise est de jeter un doute profond, terrible, sur l avenir Un doute que l on s empresse d oublier, comme un mauvais rêve, dès que l épreuve est passée. Cette crise est assurément inédite, nous y reviendrons, mais ce n est pas dans l intensité des doutes ou des angoisses qu il faut rechercher son originalité. La seconde précaution consiste à trouver une échelle d observation qui soit à la mesure des phénomènes en jeu. À l échelle d une ville ou d une région, la disparition d une ou plusieurs entreprises est une catastrophe. Mais cela à soi seul ne confère pas un caractère d inédit à la situation présente, même si cela donne pleine latitude à tous les épanchements, du pessimisme le plus idéologique à l optimisme le plus cynique. Ce qui caractérise cette crise en revanche, et ce qui détermine le niveau d analyse qui en sera à la hauteur, c est qu il s agit de la première grande épreuve de l économie mondialisée. C est donc à ce niveau qu il convient de se situer. Hélas le tableau qui se présente (graphique 3) est impressionnant, si l on tient compte de la prévision du FMI 1 pour l année déjà bien avancée. Pour la première fois depuis l amorce de la mondialisation au milieu des années 198, le monde plonge dans une récession. La croissance mondiale a toujours été positive dans le type d économie que nous connaissons (frontières commerciales ouvertes, dualité pays développés/pays émergents, explosion des technologies de l information et de la communication). On ne sait donc pas comment ce monde peut fonctionner avec une «croissance» négative. Le sentiment d inconnu est ici pleinement justifié, et rappelle s il en était besoin que l analyse des mécanismes touche ses limites lorsque apparaissent des risques de troubles sociaux ou de déstabilisation politique. Mais il y a plus. Le chômage, ce n est pas seulement une personne qui sort et qui reviendra. C est une carrière interrompue, souvent une équipe dispersée, parfois une vie brisée. Une faillite d entreprise, ce n est pas un maillon de la chaîne que l on met momentanément de côté, c est une entité vivante qui a mis des années pour se développer, et qui meurt. Au risque de rappeler l évidence, les destructions opérées par une crise de grande ampleur posent la question de savoir à quel rythme, une fois la tempête passée, la vie pourra repartir 2. «Aux grands maux les grands remèdes» Les gouvernements et les banques centrales ont décidé d appliquer la formule de Paracelse, ce qui est à la fois une mauvaise nouvelle s ils agissent ainsi, c est qu ils pensent que la situation est vraiment grave et une bonne, peut-être inespérée : il y a un pilote dans l avion. On a compris, à l issue du G2, que les États allaient injecter dans l économie près de 2 5 milliards de dollars dans les deux ans à venir. Il est vrai que les milliers de milliards de dollars, à force de faire la une de l actualité, ont tendance à perdre en signification ce qu ils gagnent en présence médiatique. Mais un simple exercice de traduction est éloquent. C est plus que le PIB annuel de la France, ou que celui de la Chine, qui va être consacré par les gouvernements du monde au soutien de l économie! On peut s interroger sur la rapidité ou l efficacité avec lesquelles ces montants vont atteindre l économie réelle, on peut s interroger aussi sur l objectif visé par l effort budgétaire (encadré), mais l ampleur de la contre-attaque est impressionnante. Quant à l effort monétaire, qui s exprime par les taux d intérêt, on n a jamais rien vu de tel d histoire de banque centrale (quitte à remonter à la création de la Banque d Angleterre en 1694). Le graphique 4 porte sur les États-Unis. Après le pic de 198 il s agissait alors de briser l inflation, quitte à handicaper momentanément la croissance la décrue des taux de la Fed 3 s est faite avec des hauts et des bas, mais le niveau d aujourd hui est presque de %. Autrement dit, le système bancaire obtient de l argent pratiquement gratuitement pour Effort budgétaire, quel objectif? À l examen des politiques budgétaires adoptées dans les différents pays, deux conceptions se dessinent. La première consiste à prolonger les structures en place et en particulier les grandes entreprises (exemple : le soutien à l industrie automobile) en espérant qu elles trouveront la force de se transformer. La seconde consiste à oublier les structures (si elles ne sont pas viables, pourquoi retarder leur faillite ) et à investir sur les hommes (éducation, formation pour changer de métier) pour qu ils puissent s adapter et repartir. La question, certes difficile, pourrait se formuler ainsi : faut-il sauver l emploi, ou l employé? L Europe continentale, dont la France, applique plutôt le premier type de traitement ; l Europe du Nord, y compris la Grande-Bretagne, plutôt le second. Les États-Unis, qui optaient traditionnellement pour le second, procèdent aujourd hui à un mix des deux. 1. FMI : Fonds monétaire international. 2. Rappelons d ailleurs que la situation française laisse intactes les questions sur le dénouement. Les mécanismes protecteurs sont en effet bien apparents : la dimension de l État et des collectivités locales, qui est sans doute un handicap en période prospère, est bien commode pour la stabilité de nombreux salaires ; les régimes sociaux amortissent la brutalité du chômage ; les systèmes de retraite par répartition assurent un paiement stable des retraites, etc. Mais on voit bien que la vertu stabilisatrice de ce système induit un redémarrage plus lent au moment de la sortie de crise. 3. Fed : Federal Reserve System, Banque centrale américaine. JUILLET - N 49 IEIF - RÉFLEXIONS IMMOBILIÈRES 7
4 % ,92 19, renouveler ses crédits, et donc réaliser des marges lui permettant de reconstituer ses fonds propres. L essentiel est que des taux directeurs faibles ont toujours été suivis d une très forte croissance : il a donc été demandé aux banques centrales, ou celles-ci ont décidé, de «mettre les gaz» au maximum pour tenter d enrayer la catastrophe et de redresser le cours des choses. La stratégie adoptée est aussi doublement inédite. Non seulement les deux remèdes connus, la politique budgétaire et la politique monétaire, sont utilisés conjointement, mais de plus chacun des deux est appliqué à la plus forte dose imaginable. C est en un sens rassurant : le «politique» a pris la mesure de la situation et a décidé d agir. oct. 26 5, Source : Fed Funds Overnight. Graphique 4 Les taux d intérêt aux Etats-Unis juin,21 incantations, on s aperçoit, pour reprendre la belle expression de Lewis Caroll, que les explications solides, établies, incontestables, ressemblent plutôt à des devinettes On peut parler par exemple de la peur de la déflation, peur qui est alimentée par le ralentissement de la vitesse de circulation de la monnaie. Sans entrer ici dans des considérations trop techniques, disons seulement que si la vitesse de circulation de la monnaie ralentit, chaque euro, ou chaque dollar, en circulation est moins efficace en termes de PIB. Or de quand date ce ralentissement? De l affaire Madoff ou de la chute de Lehmann Brothers? De la crise des subprimes? Non, ce phénomène a longtemps été occulté par l injection massive de crédits, mais il date de 1997 Poursuivons avec les problèmes récents de l industrie automobile. Le graphique 5 compare l évolution de la valeur ajoutée trimestrielle de l économie française dans son ensemble, et la valeur ajoutée de l industrie automobile. De quand date le décrochage? De 23-24, donc bien avant les grandes affaires de la finance et de la banque, de bien avant la crise des subprimes Il se passe donc quelque chose d important, qui n est pas absent des analyses des économistes, mais que les feux de l actualité ont eu tendance à reléguer au second plan, alors que c est peut-être le phénomène majeur. Tentons de le définir en quelques mots. Les nouvelles technologies de Mais une attitude aussi exceptionnelle de la part des gouvernements et des banques centrales soulève à son tour des interrogations sur l ampleur ou la nature de la crise. Comment expliquer l angoisse des instances dirigeantes et le type de mesure qu elles adoptent? La réponse semble tenir dans deux phénomènes qui caractérisent cette crise particulière. Première inconnue : jusqu où? Il y a ce qu on entend, et il y a ce qu on voit. Si l on devient sourd au vacarme sur les dérapages de la finance et de la banque, de l affaire Madoff, de la chute de la maison Lehmann ou de l affaire des subprimes, et que l on cherche à trouver des faits ou des graphiques derrière les Source : Insee. Graphique 5 Une crise peut en cacher une autre valeur ajoutée en Mds (par trimestre) L économie française 199 L industrie automobile 2 24 Mds 43 1,92 1 er trimestre
5 l information et de la communication ont changé le monde, au point que l on a pu parler un instant de «nouvelle économie». L expression, née dans un climat d euphorie, a peut-être été rangée trop rapidement dans le placard des illusions. On doit en effet noter deux points. 1 Mds$ Tout d abord, l enthousiasme Internet a engouffré des capitaux importants, qui se sont volatilisés dès l éclatement de la 5 bulle. Mais derrière la tragédie de la chute boursière, comment ne pas voir qu un point de non-retour était atteint? Sur le plan économique, donc réel, Internet et le téléphone portable ont conquis le monde. À cet égard, n ayons pas la mémoire courte. Toutes les grandes mutations ont été financées de la sorte : les premières constructions de chemins de fer, et même le Paris du baron Haussmann se sont achevés par de gigantesques problèmes financiers mais la révolution des chemins de fer était acquise et les immeubles haussmanniens sont encore là. Ensuite, à partir du moment où l économie est radicalement transformée par les nouvelles technologies, peut-on raisonnablement penser que le mouvement va soudain s arrêter, et que les anciens modes de production et de consommation, ne vont pas à leur tour être bouleversés? À cet égard, le développement durable est plus qu un vague concept porté par l air du temps, il pourrait accompagner la révolution technologique dans une transformation radicale de l ensemble des processus économiques. C est bien là le risque, on pourrait dire l abîme de risque, que les dirigeants ont très rapidement perçu. Puisque nous avons déjà évoqué les chemins de fer, reprenons ce précédent : entre la société d avant les chemins de fer et celle d après, une mutation considérable s est opérée, dont le résultat a été une prospérité sans précédent. Mais le passage de l une à l autre a été particulièrement éprouvant et déstabilisateur. Ce type de révolution industrielle, qualifiée de schumpéterienne, du nom de l économiste qui l a identifiée et analysée, se caractérise par une «destruction créatrice» sans doute vertueuse à long terme, mais hautement périlleuse, socialement et politiquement, à court terme. D où le vertige devant l inconnu, un inconnu qui se dérobe d autant plus à toute mise en équation que cette mutation économique s effectue dans un contexte où la mondialisation bascule vers de nouveaux équilibres entre les pays avancés et les pays dits émergents. Le travail des historiens dans quelques années sera plus facile que ne l est celui des prospectivistes aujourd hui OPCVM : Organismes de placements collectifs en valeurs mobilières. Graphique 6 Le stock d épargne dans le monde Stock d épargne Deuxième inconnue : le stock d épargne Sources : IEIF d après Fed, BEA, World Federation of Exchanges, OCDE. PIB Une attitude critique par rapport aux bruits de l actualité met également en relief un aspect qui aurait dû susciter l étonnement. Par quel miracle les gouvernements peuvent-ils annoncer une injection budgétaire dans l économie à faire pâlir de honte le New Deal du président Roosevelt? Sauf à se demander à quoi pensaient les gouvernements qui tentaient de juguler les effets de la crise de 1929, force est de reconnaître qu il existe une différence radicale entre les deux époques. Cette différence mérite d autant plus d être examinée qu elle est sans doute le point faible des modèles d analyse économique. Traditionnellement en effet, la finance était considérée comme l huile dans les rouages du moteur économique. Les guerres, les crises, la durée de la vie, parfois la dégradation monétaire, ni le XIX e siècle ni la première moitié du XX e ne laissaient entrevoir ce qui s est passé depuis. En l absence de guerre mondiale, avec l allongement spectaculaire de la durée de la vie et une progression du niveau de vie tout aussi spectaculaire, s est produit un phénomène inédit dans l histoire économique : l accumulation d un stock d épargne à un tel degré que celui-ci s est approché de la valeur du PIB dans les années 198 pour les pays anglo-saxons (à fonds de pension) et dans les années 199 pour les pays européens, et dépasse largement celui-ci depuis lors. La mesure exacte n en est guère aisée, mais l ordre de grandeur (graphique 6) est impressionnant. On peut considérer que les 77 milliards de dollars figurant dans le graphique, soit près de deux fois le PIB mondial, sont composés pour un tiers des excédents des pays exportateurs, et pour deux tiers de l épargne des ménages. On aperçoit bien là une finance à double visage. Certes dans JUILLET - N 49 IEIF - RÉFLEXIONS IMMOBILIÈRES 9
6 la finance moderne il y a bien la dette, la bulle financière peut-être, mais il y a aussi les milliers de petits ruisseaux alimentés par les ménages, sur les livrets d épargne, les contrats d assurance vie, les OPCVM 1, dans les fonds de pension, etc., etc. Le résultat est une situation dont on pressent qu elle pourrait être salvatrice, mais dont on n a guère la moindre expérience. L économie est en crise, tandis qu il existe un stock d épargne important. Les gouvernements ont compris qu ils pouvaient s endetter à grande échelle car ils peuvent mobiliser une partie de ce stock, qu ils vont dans cette mesure déplacer d un type de placement à un autre, pendant que les ménages, bon gré mal gré, et peut-être plus encore dans ce moment difficile, continueront de nourrir cette épargne. au IV e siècle avant Jésus-Christ, ait été brutalement contredit par les dirigeants du début du XXI e siècle. Toutes leurs réactions à ce jour montrent qu ils ont identifié et cherchent à protéger les ressorts essentiels de la prospérité économique, à savoir la confiance et les échanges. C est sans doute le contenu le plus intéressant des tentatives de coordination internationale face à un problème d envergure mondiale. Ajoutons enfin que la macroéconomie est comme le temps qu il fait. Y peut-on quelque chose? Mais à l échelle d une personne, d une entreprise, d une ville ou d une région, il est possible de réagir, de soutenir ou de créer des dynamiques de croissance. Cet aspect ne saurait être oublié, car si l effet mondialisation a contribué à l ampleur de l accident, il pourrait être aussi à l origine d effets de contagion salvateurs. La confiance et les échanges «Certains hommes sont plus mauvais que d autres, certains sont encore plus mauvais, et d autres enfin sont des hommes politiques» Il semble que le constat désabusé d Aristote, 1
Forum de l investissement Ateliers d Experts. 15 Octobre 2011. Les Dangers de l Assurance Vie
Forum de l investissement Ateliers d Experts 15 Octobre 2011 Les Dangers de l Assurance Vie L assurance vie c est quoi? Le placement préféré des français Environ 1 500 milliards d euros épargnés par les
Plus en détailCrises financières et de la dette
Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières
Plus en détail[ les éco_fiches ] Situation en France :
Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d
Plus en détailLES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1
LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailInformations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas
Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires
Plus en détailGérard Huguenin Gagner de l argent en Bourse
Gérard Huguenin Gagner de l argent en Bourse Groupe Eyrolles, 2007 ISBN 978-2-212-53877-9 L épargnant français est-il cigale ou fourmi? Le Français est plutôt fourmi. Les ménages français épargnent environ
Plus en détailLa crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège
La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,
Plus en détailBaromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013
Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses
Plus en détailBienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg
Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un
Plus en détailPerspectives économiques 2013-2014
Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:
Plus en détailTable des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux...
Liste des figures... Liste des tableaux... XI XV Liste des encadrés.... XVII Préface à l édition française... XIX Partie I Introduction... 1 Chapitre 1 Un tour du monde.... 1 1.1 La crise.... 1 1.2 Les
Plus en détailExclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises?
Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises? En marge du salon «Outsourcing & IT Solutions 2009», le cabinet Ernst & Young a présenté les résultats de l étude intitulée
Plus en détail75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010
75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en
Plus en détailLes difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient
PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues
Plus en détailECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011
BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats
Plus en détailChapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de
Plus en détailL instabilité politique en Ukraine et en Grèce sont aussi des éléments qui peuvent continuer à perturber les marchés.
L année 2014 s achève, pour l indice boursier français, au niveau où elle a commencé, le CAC 40 a perdu - 0,5% sur l année, l indice européen (l Eurostoxx 50) a lui gagné + 2,82%, alors que l indice américain
Plus en détailComité monétaire et financier international
Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,
Plus en détailATELIER : Comment expliquer l instabilité de la croissance économique?
ATELIER : Comment expliquer l instabilité de la croissance économique? A_Que nous-dis le programme? NOTIONS : Fluctuations économiques, crise économique, désinflation, croissance potentielle, dépression,
Plus en détailCela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.
1 Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine Saint Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l Essonne, membres du groupe de travail Assemblée nationale Sénat sur la
Plus en détailDocument d information n o 1 sur les pensions
Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que
Plus en détailLes divergences dominent le marché
Les divergences dominent le marché L euro a continué de glisser, pour la sixième semaine consécutive, face au dollar américain. Et cette baisse devrait continuer de s accentuer dans les prochains jours,
Plus en détailObservatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014
Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de
Plus en détailEconomie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech
Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à
Plus en détailLe Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté
18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté
Plus en détailInvestissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?
28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de
Plus en détailPerspective des marchés financiers en 2014
Perspective des marchés financiers en 2014 21/01/2014 13 ième édition 1 Outil d aide à la décision : The Screener OUTIL D AIDE À LA DÉCISION : THESCREENER Des analyses sur les valeurs boursières Disponible
Plus en détailInvestissements et R & D
Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités
Plus en détailNous sommes interrogés sur la nature de la crise que nous rencontrons
75 L enjeu : intervenir sur le partage de plus en plus inégalitaire de la richesse produite Économiste, Fondation Copernic Nous sommes interrogés sur la nature de la crise que nous rencontrons depuis 2007-2008
Plus en détailPourquoi investir en bourse? Pour gagner nettement plus qu avec un livret
Chapitre 5 Pourquoi investir en bourse? Pour gagner nettement plus qu avec un livret Achetez de bonnes actions et gardez-les jusqu à ce qu elles augmentent, ensuite vendez-les. Si elles n augmentent pas,
Plus en détailL INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»
193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux
Plus en détailFlash Stratégie n 2 Octobre 2014
Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Vers un retour de l or comme garantie du système financier international. Jean Borjeix Aurélien Blandin Paris, le 7 octobre 2014 Faisant suite aux opérations de règlement
Plus en détailPrésenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget
Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%
Plus en détailmai COMMENTAIRE DE MARCHÉ
mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident
Plus en détailCAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES
Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications
Plus en détailCinq stratégies pour faire face aux marchés difficiles
Quand les marchés sont volatils, il est tout à fait normal de s inquiéter de l incidence sur votre portefeuille. Et quand vous vous inquiétez, vous voulez agir. Cinq stratégies pour faire face aux marchés
Plus en détailBulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? 2. Comment se forme une bulle? 3. Comment détermine t on si il y a une bulle?
Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? Une bulle immobilière est caractérisée par une hausse rapide de la valeur des biens immobiliers. Elle caractérise un écart important et persistant
Plus en détailNotions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change
TRAVAILLER SUR UN TEXTE Faire un bilan collectif à partir d'un texte sur les acquis des chapitres sur la croissance (fluctuations et crises) et mondialisation et intégration européenne Notions: déflation,
Plus en détailPrésentation Macro-économique. Mai 2013
Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%
Plus en détailL OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013
L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième
Plus en détailLe présent chapitre porte sur l endettement des
ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation
Plus en détailAnnexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique
Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable
Plus en détailet Financier International
MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL
Plus en détailLA MONNAIE, LE CHANTIER DE LA DÉCENNIE
LA MONNAIE, LE CHANTIER DE LA DÉCENNIE Karl Heinz Braun, chercheur-associé à Etopia et député Ecolo au Parlement de la Communauté germanophone Décembre 2011 www.etopia.be 222222 Page 2 sur 6 La plupart
Plus en détailBoussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!
Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,
Plus en détailCroissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés
POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance
Plus en détailÀ Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires
POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse
Plus en détailObservatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013
Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de
Plus en détailL accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation?
L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? Edouard VIDON Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service des Études macroéconomiques et
Plus en détailObservatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015
Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs
Plus en détailLe RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions
27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que
Plus en détailL assurance française : le bilan de l année 2012
L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance
Plus en détailComparaison des placements sur longue période : la revanche de l immobilier 1
SYNTHèSE Avril 2010 Comparaison des placements sur longue période : la revanche de l immobilier 1 Les investissements longs s accommodent mal de la valse-hésitation des performances de court terme. Au-delà
Plus en détailPlacements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques
Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble
Plus en détailGENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006
1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des
Plus en détail2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?
Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos
Plus en détailLa mise en œuvre de la politique monétaire suisse
La mise en œuvre de la politique monétaire suisse La Banque nationale suisse (BNS) dispose aujourd hui d instruments efficaces et souples pour mettre en œuvre sa politique monétaire. Depuis l an 2000,
Plus en détailSITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE
SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation
Plus en détailUN REVENU QUOI QU IL ARRIVE
UN REVENU QUOI QU IL ARRIVE Bienvenue chez P&V En vous confiant à P&V, vous choisissez un assureur qui recherche avant tout l intérêt de ses assurés. Depuis son origine, en 1907, P&V s appuie sur des valeurs
Plus en détailLes durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes
Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse
Plus en détailLe Baromètre de l économie. BVA - BFM - La Tribune - The Phone House
Mai 2008 Le Baromètre de l économie BVA - BFM - La Tribune - The Phone House Les indices de confiance BVA - BFM - La Tribune - The Phone House Impact de la crise financière internationale sur l attitude
Plus en détailLes investissements internationaux
Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches
Plus en détailRemarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines
Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière
Plus en détailRecommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil
Plus en détailLe 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes
Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux
Plus en détailComparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne
Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît
Plus en détailGérard Huguenin Petit guide pour s enrichir au quotidien
Gérard Huguenin Petit guide pour s enrichir au quotidien Groupe Eyrolles, 2005, 2007 ISBN 10 : 2-7081-3782-4 ISBN 13 : 978-2-7081-3782-0 Table des matières Sommaire....................................................5
Plus en détailCorefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?
Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,
Plus en détail6 conseils indispensables pour bien
Copyright (c) 2013-2014 ProfesseurForex.com. Tous droits réservés. Offert par Comment bien analyser les indicateurs économiques, l ambiance du marché, et profiter de la psychologie de marché 6 conseils
Plus en détailHausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada
Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des
Plus en détailLes questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont
CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur
Plus en détailLA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014
LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le
Plus en détailMODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE = PROSPÈRE :
MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) 1ER - DE LA CRISE À LA GUERRE DE LA CRISE À LA GUERRE (1929-1945) L ÉCONOMIE EN CRISE DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE
Plus en détailNote de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n
Plus en détailDORVAL FLEXIBLE MONDE
DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et
Plus en détailLES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE
LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages
Plus en détailThème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie
Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n
Plus en détailEpargner en période de crise : le dilemme
Epargner en période de crise : le dilemme L épargne tient souvent l actualité en ce début d été 2013. Plusieurs chiffres laissent interrogateurs en cette période de très faible croissance (rappel : - 0.2%
Plus en détailMonnaie, banques, assurances
Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d
Plus en détailIntroduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants?
Renforcement des capacités en matière de Leadership au niveau du Secteur Public dans le contexte de la crise financière et économique Par Dr. Najat ZARROUK Introduction Quels défis pour l Administration
Plus en détail«Quelle fiscalité pour le capital à risque?»
Réception de Nouvel An «Quelle fiscalité pour le capital à risque?» Bruno Colmant Administrateur délégué d Euronext Belgique, Docteur en Economie Appliquée (ULB) Membre du Conseil Supérieur des Finances,
Plus en détailLES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE
201 LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE Jérôme JAFFRÉ Directeur du Centre d Études et de Connaissances sur l Opinion Publique Jean-Pierre GAILLARD Président du Cercle des Epargnants Philippe CREVEL Secrétaire
Plus en détailNotes de recherche de l
Notes de recherche de l DÉCEMBRE 2009 La situation du régime complémentaire de retraite de l industrie de la construction du Québec François L Italien, Doctorant, Département de sociologie, Université
Plus en détailParis Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers»
Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers» Discours de Christian Noyer Gouverneur de la Banque de France
Plus en détailQuel est le "bon" système de Bretton-Woods?
aoűt 9 - N 359 Quel est le "bon" système de Bretton-Woods? Le Système Monétaire International de Bretton-Woods "normal" est un système où le pays dont la monnaie s'affaiblit doit passer à une politique
Plus en détailLE GUIDE DE L INVESTISSEUR
LE GUIDE DE L INVESTISSEUR Nous avons élaboré un guide des principes de base en investissement. Si vous les comprenez bien et les respectez, vous obtiendrez plus de succès dans vos investissements et par
Plus en détailLes marchés du travail dans la crise *
ÉTUDE SPÉCIALE Les marchés du travail dans la crise * OFCE, Centre de recherche en économie de Sciences Po Département analyse et prévision * Ont contribué à cette étude spéciale : Marion Cochard, Gérard
Plus en détailWS32 Institutions du secteur financier
WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des
Plus en détailL économie mondiale en 2008 : du ralentissement àlarécession
L économie mondiale en 2008 : du ralentissement àlarécession Olivier Redoulès* En 2008, l économie mondiale a basculé dans la récession. La crise financière a débuté en 2007 aux États-Unis sur le marché
Plus en détailLe marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.
Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien
Plus en détailLA CRISE GAGNE LES CÔTES FRANÇAISES
Acte II LA CRISE GAGNE LES CÔTES FRANÇAISES Scène 1 Les Français craignent pour leur épargne Je ne compte plus les personnes qui, depuis la fin du mois de septembre, m ont demandé si elles devaient retirer
Plus en détailEpargne : définitions, formes et finalités.
Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,
Plus en détailcredit crunch ou non?
ANALYSE FEB Financement des investissements : credit crunch ou non? Octobre 2013 8,1% II recul des investissements en comparaison avec leur niveau le plus élevé avant la crise 13,9% II l augmentation de
Plus en détail