NEW 120 cp. L ampleur véritable de la Maladie de Lyme. Quels plans pour l hépatite C? DOSSIER. La médecine du travail face aux maladies chroniques

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1 N 68 - AVRIL 2015 L ampleur véritable de la Maladie de Lyme DOSSIER Quels plans pour l hépatite C? MEETING La médecine du travail face aux maladies chroniques EXPERT DU MOIS Dr Evi Alvanou Rhumatologue HISTOIRE DE LA médecine Montre ton mastoïde et je te dis ce que tu es Evasion Cette parfaite ambassadrice de la France NEW 120 cp Semper Luxembourg vous offre des biographies Robin Williams, par Emily Herbert, Alan Turing, par Andrew Hodges, Maurane, trop forte!, par Maurane, des témoignages Les carnets secrets de Guantánamo, par Mohamedou Ould Slahi...

2 RÉSUMÉ ABRÉGÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT Veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit pour une information complète concernant l usage de ce médicament Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique effets indésirables pour les modalités de déclaration des effets indésirables. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Relvar Ellipta 92 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose EU/1/13/886/001 - EU/1/13/886/002 - EU/1/13/886/003 Relvar Ellipta184 microgrammes/ 22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose EU/1/13/886/004 - EU/1/13/886/005 - EU/1/13/886/006 Classe pharmacothérapeutique: Médicaments adrénergiques et autres médicaments pour les maladies obstructives des voies respiratoires, Code ATC: R03AK10 COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque inhalation délivre une dose (au niveau de l embout buccal) de 92 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifenatate) ce qui correspond à une dose contenue dans chaque récipient unidose de 100 microgrammes de furoate de fluticasone et 25 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifenatate). Chaque inhalation délivre une dose (au niveau de l embout buccal) de 184 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifenatate) ce qui correspond à une dose contenue dans chaque récipient unidose de 200 microgrammes de furoate de fluticasone et 25 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifenatate). Excipient(s) à effet notoire: Chaque dose délivrée contient approximativement 25 mg de lactose (sous forme monohydraté). Indications thérapeutiques Asthme Relvar Ellipta est indiqué en traitement continu de l asthme chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus, dans les situations où l utilisation d un médicament associant un corticoïde par voie inhalée et un bronchodilatateur bêta 2 -agoniste de longue durée d action est justifiée : chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d un bronchodilatateur bêta 2 -agoniste à action rapide et de courte durée par voie inhalée à la demande. Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) Relvar Ellipta est indiqué en traitement symptomatique de la BPCO chez les adultes dont le VEMS (mesuré après administration d un bronchodilatateur) est inférieur à 70 % de la valeur théorique et ayant des antécédents d exacerbations malgré un traitement bronchodilatateur continu. Posologie et mode d administration Posologie Asthme Adultes et adolescents de 12 ans et plus : Une inhalation de Relvar Ellipta 92/22 microgrammes une fois par jour ou une inhalation de Relvar Ellipta 184/22 microgrammes une fois par jour. Généralement, les patients ressentent une amélioration de leur fonction respiratoire dans les 15 minutes qui suivent l inhalation de Relvar Ellipta. Cependant, il conviendra de les informer qu une utilisation quotidienne est nécessaire pour contrôler les symptômes de l asthme et que le traitement doit être poursuivi même en cas de disparition des symptômes. Si les symptômes surviennent entre les prises, un bronchodilatateur bêta 2 -agoniste à action rapide et de courte durée par voie inhalée doit être utilisé pour obtenir un soulagement immédiat. Une dose initiale de 92/22 microgrammes de Relvar Ellipta doit être envisagée pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus ayant besoin de doses faibles à moyennes de corticoïdes inhalés associées à un bronchodilatateur bêta 2 - agoniste de longue durée d action par voie inhalée. Si cette dose apparaît insuffisante pour le contrôle de l asthme, la dose peut être augmentée à 184/22 microgrammes ce qui pourrait améliorer le contrôle de l asthme. Les patients doivent être régulièrement évalués par un professionnel de santé afin de s assurer que le dosage de furoate de fluticasone/vilanterol qu ils reçoivent reste optimal. Il ne sera modifié que sur avis médical. Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace avec laquelle le contrôle des symptômes est maintenu. Relvar Ellipta 184/22 microgrammes doit être envisagé pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus ayant besoin d une dose plus élevée de corticoïde inhalé associée à un bronchodilatateur bêta 2 -agoniste de longue durée d action par voie inhalée. Chez les patients asthmatiques, le dosage de Relvar Ellipta contenant la dose de furoate de fluticasone (FF) appropriée à la sévérité de leur maladie doit être utilisé. Dans l asthme, le furoate de fluticasone (FF) 100 microgrammes une fois par jour est approximativement équivalent au propionate de fluticasone (FP) 250 microgrammes deux fois par jour tandis que le FF 200 microgrammes une fois par jour est approximativement équivalent au FP 500 microgrammes deux fois par jour. Enfants de moins de 12 ans : La sécurité et l efficacité de Relvar Ellipta chez les enfants âgés de moins de 12 ans n ont pas encore été établies dans l asthme. Aucune donnée n est disponible. BPCO Adultes âgés de 18 ans et plus:une inhalation de Relvar Ellipta 92/22 microgrammes une fois par jour. Relvar Ellipta 184/22 microgrammes n est pas indiqué chez les patients atteints de BPCO. Relvar Ellipta 184/22 microgrammes n apporte aucun bénéfice supplémentaire par rapport à Relvar Ellipta 92/22 microgrammes dans la BPCO alors qu il existe un risque potentiel accru de pneumonie et d effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d emploi et effets indésirables ). Généralement, les patients ressentent une amélioration de leur fonction respiratoire dans les 16 à 17 minutes suivant l inhalation de Relvar Ellipta. Population pédiatrique Il n y a pas d utilisation justifiée de Relvar Ellipta dans la population pédiatrique dans l indication BPCO. Populations spéciales Personnes âgées (>65 ans) Aucune adaptation posologique n est nécessaire dans cette population. Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n est nécessaire dans cette population. Insuffisance hépatique Des études menées chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère, modérée et sévère ont montré une augmentation de l exposition systémique au furoate de fluticasone (à la fois de la C max et de l ASC). La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique en raison du risque plus important d effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes dans cette population. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, la dose maximale est de 92/22 microgrammes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d emploi ). Mode d administration Relvar Ellipta s administre par voie inhalée uniquement. Il doit être administré chaque jour au même moment de la journée. La décision du moment de la prise, matin ou soir, est laissée à l appréciation du médecin. En cas d oubli d une prise, la dose suivante doit être prise à l heure habituelle le lendemain. Si l inhalateur est conservé dans un réfrigérateur, il doit rester pendant au moins une heure à température ambiante avant d être utilisé. Après inhalation, le patient doit se rincer la bouche avec de l eau sans avaler. Lors de la première utilisation de l inhalateur, il n est pas nécessaire de vérifier au préalable le bon fonctionnement du dispositif et il n y a pas de manipulation particulière à réaliser. Les instructions doivent être suivies étape par étape. Le dispositif pour inhalation Ellipta est conditionné dans une barquette contenant un sachet dessiccant pour réduire l humidité. Une fois la barquette ouverte, le sachet dessiccant doit être jeté. Le patient devra être informé qu il ne doit sortir son inhalateur de sa barquette que lorsqu il est prêt à inhaler une dose. Lorsque l inhalateur est sorti de sa barquette, il est en position «fermé». La date à laquelle l inhalateur doit être éliminé doit être inscrite sur l étiquette de l inhalateur dans l espace prévu à cet effet. La date à laquelle l inhalateur doit être éliminé est de 6 semaines à compter de la date d ouverture de Couvercle: A chaque ouverture du dispositif, une dose de médicament est préparée pour être inhalée. Compteur de dose Il indique le nombre de doses restantes. Avant la première inhalation, il indique exactement 30 doses. A chaque fois que le couvercle est ouvert le compteur de dose affiche 1 dose en moins. Lorsqu il reste moins de 10 doses, la moitié du compteur devient rouge. Après l utilisation de la dernière dose, la moitié du compteur de dose est rouge et le chiffre 0 apparaît. L inhalateur est alors vide. En ouvrant à nouveau le couvercle, le compteur de dose deviendra entièrement rouge. la barquette. Après cette date, l inhalateur ne doit plus être utilisé. La barquette peut être éliminée après la première ouverture. Les instructions étape par étape de l inhalateur Ellipta 30 doses ci-dessous s appliquent également à l inhalateur Ellipta 14 doses. Instruction d utilisation A lire avant de prendre ce médicament Si le couvercle du dispositif Ellipta est ouvert puis refermé sans inhaler le médicament, la dose sera perdue. La dose perdue sera maintenue à l intérieur de l inhalateur, mais ne sera plus disponible pour l inhalation. Il est impossible de prendre accidentellement trop de médicament ou une dose double en une seule inhalation. Comment préparer une dose Le couvercle ne sera ouvert que lorsque le patient est prêt à prendre une dose. Ne pas secouer l inhalateur. Faire glisser le couvercle vers le bas jusqu à entendre un «clic». Le médicament est maintenant prêt à être inhalé et le compteur de doses affiche 1 dose en moins pour le confirmer. Si l inhalateur ne commence pas le décompte des doses dès le «clic», il ne délivrera pas de dose. Il faut le rapporter au pharmacien. Comment prendre la dose Eloigner l inhalateur de la bouche et expirer autant que possible. Ne pas expirer dans l inhalateur. Serrer fermement les lèvres autour de l embout buccal.ne pas bloquer la grille d aération avec les doigts. Prendre une inspiration longue, profonde et régulière pendant au moins 3-4 secondes. Retirer l inhalateur de la bouche. Expirer lentement et doucement. Il est possible de ne pas sentir ni le produit ni son goût alors que l inhalateur a été correctement utilisé. Fermer l inhalateur et rincer la bouche Pour nettoyer l embout buccal, utiliser un chiffon sec avant de fermer le couvercle. Faire glisser le couvercle vers le haut jusqu à ce qu il couvre l embout buccal. Rincer la bouche après avoir utilisé l inhalateur. Cela permettra de réduire la probabilité de développer des effets indésirables comme une irritation/douleur de la bouche ou de la gorge. Contre-indications Hypersensibilité aux principes actifs ou à l un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. du RCP complet. Mises en garde spéciales et précautions d emploi Détérioration de la maladie L association furoate de fluticasone/vilanterol Embout buccal Grille d aération Clic LES LÈVRES S ADAPTENT À LA FORME PROFILÉE DE L EMBOUT BUCCAL. NE PAS BLOQUER LA GRILLE D AÉRATION AVEC LES DOIGTS. ne doit pas être utilisée pour traiter les crises d asthme ou une exacerbation aiguë de BPCO; dans ces situations il convient d avoir recours à un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée. Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs de courte durée et à action rapide pour soulager les symptômes indique une détérioration de la maladie. Dans ce cas, le patient doit consulter son médecin. Les patients ne doivent pas arrêter le traitement par furoate de fluticasone/vilanterol pour leur asthme ou leur BPCO sans demander un avis médical, les symptômes pourraient réapparaître à l arrêt du traitement. Des événements indésirables liés à l asthme et des exacerbations peuvent survenir au cours du traitement avec le furoate de fluticasone/vilanterol. Les patients devront poursuivre leur traitement et consulter un médecin si les symptômes de l asthme persistent ou s aggravent après l initiation du traitement par Relvar Ellipta. Bronchospasme paradoxal Un bronchospasme paradoxal peut survenir, caractérisé par une augmentation des sifflements immédiatement après administration. Il doit être traité immédiatement avec un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée par voie inhalée. Il convient alors de cesser immédiatement l administration de Relvar Ellipta, d évaluer l état du patient et au besoin, d instaurer un autre traitement. Effets cardiovasculaires Des effets cardiovasculaires, tels que des arythmies cardiaques (par exemple tachycardie supraventriculaire et extrasystoles) peuvent être observés avec les médicaments sympathomimétiques dont fait partie Relvar Ellipta. Par conséquent, le furoate de fluticasone/vilanterol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de pathologies cardiovasculaires graves. Patient présentant une insuffisance hépatique Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère, le dosage 92/22 microgrammes de Relvar Ellipta doit être utilisé et une surveillance des effets indésirables systémiques liés à la corticothérapie doit être instaurée. Effets systémiques liés à la corticothérapie Des effets systémiques peuvent survenir avec toute corticothérapie inhalée, en particulier lors de traitements à fortes doses au long cours. Cependant, la probabilité de survenue de ces effets reste plus faible qu au cours d une corticothérapie orale. Les effets systémiques possibles sont un syndrome de Cushing, un aspect cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, une diminution de la densité minérale osseuse, un retard de croissance chez l enfant et l adolescent, une cataracte et un glaucome et plus rarement, divers effets psychologiques ou comportementaux incluant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l enfant). Le furoate de fluticasone/vilanterol doit être administré avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire ou chez les patients atteints d infections chroniques ou non traitées. Hyperglycémie Des cas d augmentation de la glycémie ont été rapportés chez les patients diabétiques. Il convient d en tenir compte lors de la prescription chez des patients diabétiques. Pneumonie chez les patients atteints de BPCO Une augmentation des cas de pneumonie a été observée chez des patients atteints de BPCO traités par furoate de fluticasone/vilanterol. Il a également été observé une augmentation de l incidence des cas de pneumonie ayant entraîné une hospitalisation. Certains de ces cas de pneumonies ont été d évolution fatale (voir rubrique effets indésirables ). Les médecins doivent rester vigilants sur la survenue possible d une pneumonie chez les patients atteints de BPCO car les manifestations cliniques de ce type d infection et celles d une exacerbation sont souvent confondues. Les facteurs de risque des pneumonies chez les patients atteints de BPCO traités par furoate de fluticasone/vilanterol sont : les fumeurs, les patients avec des antécédents de pneumonie, les patients ayant un indice de masse corporelle < 25 kg/m 2 et les patients avec un VEMS <50% de la valeur théorique (Volume expiratoire maximal par seconde). Ces facteurs doivent être pris en considération en cas de prescription de furoate de fluticasone/vilanterol et le traitement doit être reconsidéré si une pneumonie survient. Relvar Ellipta 184/22 microgrammes n est pas indiqué chez les patients atteints de BPCO. La dose 184/22 microgrammes n apporte aucun bénéfice supplémentaire par rapport à la dose 92/22 microgrammes, alors que le risque potentiel d effets indésirables systémiques lié à la corticothérapie est augmenté (voir rubrique effets indésirables ). L incidence des pneumonies chez les patients souffrant d asthme était fréquente à la posologie la plus élevée. L incidence des pneumonies chez les patients souffrant d asthme traités par le furoate de fluticasone/ vilanterol 184/22 microgrammes était numériquement plus élevée comparativement à ceux recevant le furoate de fluticasone/vilanterol 92/22 microgrammes ou un placebo (voir rubrique 4.8). Aucun facteur de risque n a été identifié. Excipients Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d intolérance au galactose (déficit en lactase de Lapp ou malabsorption du glucose-galactose) ne doivent pas prendre ce médicament. Effets indésirables Résumé du profil de sécurité La fréquence des effets indésirables associés au furoate de fluticasone/vilanterol a été déterminée sur les données issues d un large programme clinique dans l asthme et la BPCO. Dans le programme de développement clinique dans l asthme, un total de 7034 patients ont été considérés pour l analyse regroupée des effets indésirables. Dans le programme de développement clinique dans la BPCO, un total de 6237 sujets ont été considérés pour l analyse regroupée des effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le furoate de fluticasone et vilanterol étaient les céphalées et les rhinopharyngites. À l exception de la pneumonie et des fractures, le profil de tolérance était semblable chez les patients souffrant d asthme et de BPCO. Au cours des études cliniques, la pneumonie et les fractures osseuses étaient plus fréquemment observées chez les patients atteints de BPCO. Liste tabulée des effets indésirables Les effets secondaires sont listés par classe de système d organes et par fréquence. La convention suivante a été utilisée pour la classification des fréquences: très fréquent (³1/10), fréquent (³1/100 et <1/10), peu fréquent (³1/1 000 et <1/100), rare (³1/ et <1/1 000) et très rare (<1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans un ordre décroissant de gravité. Classe organe Effet(s) indésirable(s) Fréquence Infections et Infestations Troubles du système immunitaire *, ** voir ci-dessous la description des effets indésirables sélectionnés Description des effets indésirables sélectionnés Pneumonie Dans une analyse groupée de deux études menées sur 1 an chez des patients atteints de BPCO ayant eu un épisode d exacerbation de BPCO l année précédente (n = 3255), le nombre de pneumonies était de 97,9/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22, de 85,7/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 92/22 et de 42,3/1000 patient-années dans le groupe VI 22. Pour les pneumonies sévères, le nombre d événements correspondant dans chacun des groupes était respectivement de 33,6/1000 patient-années, 35,5/1000 patient-années et 7,6/1000 patient-années alors que pour les pneumonies graves il était de 35,1/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22, de 42,9/1000 patientannées dans le groupe FF/VI 92/22, et de 12,1/1000 patient-années dans le groupe VI 22. Enfin, les cas mortels de pneumonie ajustés à l exposition étaient de 8,8 dans le groupe FF/VI 184/22 contre 1,5 dans le groupe FF/VI 92/22 et 0 dans le groupe VI 22. Dans une analyse groupée de 11 études menées dans l asthme (7 034 patients), l incidence des pneumonies était de 18,4/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22 contre 9,6/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 92/22 et 8,0/1000 patientannées dans le groupe placebo. Fractures Dans deux études de 12 mois menées sur un total de patients atteints de BPCO, l incidence des fractures osseuses était faible au global dans tous les groupes de traitement, avec une incidence plus élevée dans tous les groupes Relvar Ellipta (2%) par rapport aux groupes vilanterol 22 microgrammes (<1 %). Bien qu il y ait plus de fractures dans les groupes Relvar Ellipta comparativement au groupe vilanterol 22 microgrammes, les fractures typiques de l utilisation de corticoïdes (telles que compression médullaire/fracture vertébrale thoraco-lombaire, fracture de la hanche et du cotyle) sont survenues chez <1% des patients dans les bras de traitement Relvar Ellipta et vilanterol. Dans une analyse groupée de 11 études dans l asthme (7 034 patients), l incidence des fractures était <1%, et le plus souvent associé à un traumatisme. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Belgique Agence fédérale des médicaments et des produits de santé Division Vigilance EUROSTATION II Place Victor Horta, 40/ 40 B-1060 Bruxelles Site internet: adversedrugreactions@fagg-afmps.be Luxembourg Direction de la Santé Division de la Pharmacie et des Médicaments Villa Louvigny Allée Marconi L-2120 Luxembourg Site internet: html TITULAIRE DE L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Glaxo Group Limited, 980 Great West Road, Brentford, Middlesex TW8 9GS, Royaume-Uni. MODE DE DELIVRANCE : sur prescription médicale DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE : 12/2014 (version 2) Références: 1. Relvar Ellipta RCP Riley JH et al. Poster presentation at European Respiratory Society, P4145. * Relvar Ellipta est indiqué en traitement continu de l asthme chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus, dans les situations où l utilisation d un médicament associant un corticoïde par voie inhalée et un bronchodilatateur bêta 2 -agoniste de longue durée d action est justifiée: chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d un bronchodilatateur bêta 2 -agoniste à action rapide et de courte durée par voie inhalée à la demande. 1 BE/FFT/0048/14a(2) - Mars 2015 Pneumonie* Infection respiratoire haute Bronchite Grippe Candidose buccale et pharyngée Réactions d hypersensibilité incluant anaphylaxie, angioedème, éruption et urticaire. Fréquent Troubles du système nerveux Céphalée Très fréquent Troubles cardiaques Extrasystoles Peu fréquent Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Rhinopharyngite Douleur pharyngée Sinusite Pharyngite Rhinite Toux Dysphonie Rare Très fréquent Fréquent Troubles gastro-intestinaux Douleur abdominale Fréquent Troubles musculo-squelettiques et systémiques Arthralgie Douleur dorsale Fractures** Fréquent Troubles généraux et anomalie au site d administration Fièvre Fréquent

3 Prix public Relvar Ellipta 92/22mcg 30 doses : 48,01 Prix public Relvar Ellipta 184/22mcg 30 doses : 48,01 Parce qu il n y a pas de place pour l asthme dans ma vie. La première combinaison CSI/LABA # en asthme * avec : - une efficacité continue pendant 24 heures 1 - une prise par jour 1 NOUVEAU - un inhalateur simple et intuitif 2 Les effets secondaires les plus fréquents sont rhinopharyngite et céphalée. La possibilité de l apparition d une pneumonie requiert une attention particulière. # CSI = corticostéroïde inhalé # LABA = β 2 agoniste à longue durée d action *Consultez la notice pour l indication complète

4 Traitement d entretien pour les patients BPCO souffrant de dyspnée Anoro 55µg/22µg P.P. 30 doses 64,13 3 x 30 doses 168,00 umeclidinium/vilanterol R É S U M É ABREGE DES CARACTÉRIS- TIQUES DU PRODUIT Veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit pour une information complète concernant l usage de ce médicament. Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique effets indésirables pour les modalités de déclaration des effets indésirables. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ANORO 55 microgrammes /22 micro-grammes, poudre pour inhalation en récipient unidose - EU/1/14/898/ Classe pharmacothérapeutique : médica-ments des pathologies respiratoires obstructives, adrénergiques associés à des anticholinergiques, code ATC : R03AL03 COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque inhalation délivre une dose (mesurée à la sortie de l embout buccal) de 65 microgrammes de bromure d umeclidinium, équivalant à 55 microgrammes d umeclidinium et 22 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifénatate). Celle-ci correspond à une dose contenue dans chaque récipient unidose de 74,2 microgrammes de bromure d umeclidinium, équivalant à 62,5 microgrammes d umeclidinium et 1x jour 25 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifénatate). Excipient à effet notoire : Chaque dose délivrée contient approximativement 25 mg de lactose (sous forme monohydrate). Indications thérapeutiques ANORO est indiqué en traitement bronchodilatateur continu pour soulager les symptômes chez les patients adultes présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Posologie et mode d administration Posologie Adultes La dose recommandée est une inhalation d ANORO 55/22 microgrammes une fois par jour. ANORO doit être administré une fois par jour, tous les jours à la même heure afin de maintenir la bronchodilatation. La dose maximale est une inhalation d ANORO 55/22 microgrammes une fois par jour. Populations spécifiques Patients âgés : Aucune adaptation posologique n est nécessaire chez les patients âgés de plus de 65 ans. Insuffisance rénale : Aucune adaptation posologique n est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale. Insuffisance hépatique : Aucune adaptation posologique n est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. L utilisation d ANORO n a pas été étudiée chez les patients présentant une atteinte hépatique sévère et doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients. Population pédiatrique Il n y a pas d utilisation justifiée d ANORO dans la population pédiatrique (enfants âgés de moins de 18 ans) dans l indication BPCO. Mode d administration ANORO est destiné à une utilisation par inhalation exclusivement. Instructions pour l utilisation : Les instructions étape par étape de l inhalateur 30 doses décrites ci-dessous s appliquent également à l inhalateur 7 doses. L inhalateur ELLIPTA contient des doses préparées en récipient unidose et est prêt à l emploi. L inhalateur est conditionné dans une barquette contenant un sachet dessiccant pour réduire l humidité. Le sachet dessiccant doit être jeté, il ne doit être ni avalé, ni inhalé. Lorsque l inhalateur est sorti pour la première fois de la barquette scellée, il est en position «fermé». Il ne doit être ouvert que lorsque le patient est prêt à inhaler une dose de médicament. Il n est pas nécessaire de conserver l inhalateur dans la barquette en feuilles laminées après ouverture. Si le couvercle du dispositif est ouvert puis refermé sans inhaler le médicament, la dose sera perdue. La dose perdue sera maintenue à l intérieur de l inhalateur, mais ne sera plus disponible pour l inhalation. Le surdosage accidentel, ou la prise d une dose double, en une seule inhalation n est pas possible avec ce médicament. Préparer une dose Le couvercle ne sera ouvert que lorsque le patient est prêt à prendre une dose. L inhalateur ne doit pas être secoué. Faire glisser le couvercle vers le bas jusqu à entendre un «clic». Le médicament est maintenant prêt à être inhalé et le compteur de dose affiche une dose en moins pour le confirmer. Si l inhalateur ne commence pas le décompte des doses dès le «clic», il ne délivrera pas de dose et devra être rapporté au pharmacien. Comment prendre le médicament Tenir l inhalateur éloigné de la bouche et expirer autant que possible. Ne pas expirer dans l inhalateur. Serrer fermement les lèvres autour de l embout buccal. La grille d aération ne doit pas être bloquée avec les doigts. Inspirer profondément et régulièrement, puis retenir son souffle aussi longtemps que possible (pendant au moins 3-4 secondes). Retirer l inhalateur de la bouche. Expirer lentement et doucement. Il est possible de ne pas ressentir ni le produit ni son goût même si l inhalateur est utilisé correctement. a) Fermer l inhalateur L embout buccal peut être nettoyé à l aide d un chiffon sec avant de fermer le couvercle. Faire glisser le couvercle vers le haut jusqu à ce qu il couvre l embout buccal. Contre-indications Hypersensibilité aux substances actives ou à l un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. du RCP complet. Mises en garde spéciales et précautions d emploi Asthme L umeclidinium/vilanterol ne doit pas être utilisé chez les patients présentant un asthme, car il n a pas été étudié chez ces patients. Bronchospasme paradoxal Comme les autres traitements par inhalation, l administration d umeclidinium/vilanterol peut entraîner un bronchospasme paradoxal pouvant engager le pronostic vital du patient. En cas de bronchospasme paradoxal, le traitement par l association umeclidinium/vilanterol doit être immédiatement interrompu, et remplacé par un autre traitement si nécessaire. Ne pas utiliser pour traiter un épisode aigu L umeclidinium/vilanterol n est pas destiné à traiter un épisode aigu de bronchospasme. Aggravation de la maladie Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs de courte durée d action pour soulager les symptômes indique une détérioration du contrôle de la maladie. En cas d aggravation de la BPCO pendant le traitement par umeclidinium/vilanterol. L état clinique du patient et son traitement de la BPCO devront être réévalués. Effets cardiovasculaires Des effets cardiovasculaires, tels que des arythmies cardiaques (par exemple, fibrillation auriculaire et tachycardie), peuvent être observés avec les antagonistes des récepteurs muscariniques et les sympathomimétiques, dont l association umeclidinium/vilanterol. Les patients présentant une pathologie cardiovasculaire non contrôlée et cliniquement pertinente ont été exclus des études cliniques. Par conséquent, l umeclidinium/ vilanterol doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une pathologie cardiovasculaire sévère. Activité anti-muscarinique Du fait de son activité anti-muscarinique, l association umeclidinium/vilanterol doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une rétention urinaire ou un glaucome à angle fermé. Hypokaliémie La prise d agonistes des récepteurs bêta 2 -adrénergiques peut entraîner une hypokaliémie significative chez certains patients, et donc potentiellement, des effets indésirables cardiovasculaires. Dans la majorité des cas, la diminution de la kaliémie est transitoire et ne nécessite pas de supplémentation. Dans les essais cliniques avec l association umeclidinium/vilanterol, aucun effet cliniquement significatif lié à l hypokaliémie n a été observé aux doses usuelles recommandées. L umeclidinium/vilanterol doit être utilisé avec précaution lorsqu il est administré avec d autres médicaments pouvant également entraîner une hypokaliémie. Offre à vos patients BPCO La capacité de respirer plus facilement 1,2 La possibilité d avoir une vie plus active 2,3 La simplicité d un inhalateur intuitif 4 L effet secondaire le plus fréquemment rapporté avec umeclidinium/vilanterol est la rhinopharyngite (9%) 1 Hyperglycémie La prise d agonistes des récepteurs bêta 2 -adrénergiques peut entraîner une hyperglycémie transitoire chez certains patients. Dans les essais cliniques conduits avec l association umeclidinium/vilanterol, aucun effet cliniquement significatif sur la glycémie n a été observé aux doses usuelles recommandées. Chez les patients diabétiques, la glycémie doit être étroitement surveillée lors de l initiation du traitement par l association umeclidinium/vilanterol. Pathologies associées L association umeclidinium/vilanterol doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant des antécédents de troubles convulsions ou de thyrotoxicose, et chez les patients présentant une réactivité exagérée aux agonistes des récepteurs bêta 2 -adrénergiques. Excipients Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance héréditaire au galactose (déficit rare en lactase de Lapp ou syndrome de malabsorption du glucose-galactose) ne doivent pas prendre ce médicament. Effets indésirables Résumé du profil de tolérance L effet indésirable le plus fréquemment signalé avec l association umeclidinium/ vilanterol a été la rhinopharyngite (9 %). Liste tabulée des effets indésirables Le profil de tolérance d ANORO est basé sur l expérience acquise avec l association umeclidinium/ vilanterol et ses composants individuels, à partir du programme de développement clinique qui a inclus 6855 patients présentant une BPCO. Dans ce programme, 2354 patients ont reçu l association umeclidinium/vilanterol une fois par jour dans les essais cliniques de phase III sur 24 semaines et plus, dont 1296 patients ayant reçu la dose recommandée de 55/22 microgrammes dans les études sur 24 semaines, 832 patients ayant reçu une dose plus élevée de 113/22 microgrammes dans les études sur 24 semaines et 226 patients ayant reçu 113/22 microgrammes dans l étude de 12 mois. Les fréquences associées aux effets indésirables identifiés dans le tableau ci-dessous tiennent compte des taux d incidence bruts observés dans le cadre de cinq études cliniques sur 24 semaines et dans l étude de tolérance de 12 mois. La fréquence des effets indésirables est définie selon les conventions suivantes : très fréquente ( 1/10) ; fréquente ( 1/100 à < 1/10) ; peu fréquente ( 1/1 000 à < 1/100) ; rare ( 1/ à <1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Infections et infestations, Infection urinaire, Sinusite, Rhinopharyngite, Pharyngite, Infection des voies respiratoire supérieures : Fréquent - Troubles du système nerveux : Céphalée : Fréquent - Troubles cardiaques : Fibrillation auriculaire, Tachycardie supraventriculaire, Rythme idioventriculaire accéléré, Tachycardie, Extrasystoles supraventriculaires : Peu fréquent - Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Toux, Douleur oro-pharyngée : Fréquent - Troubles gastro-intestinaux : Constipation, Bouche sèche : Fréquent - Troubles cutanés et du tissu sous-cutané : Rash : Peu fréquent. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Luxembourg - Direction de la Santé Division de la Pharmacie et des Médicaments - Villa Louvigny Allée Marconi - L-2120 Luxembourg - Site internet: ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html TITULAIRE DE L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Glaxo Group Limited 980 Great West Road Brentford - Middlesex TW8 9GS - Royaume-Uni MODE DE DELIVRANCE : sur prescription médicale DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE : (version 1) Références : 1. Anoro SmPC - 2. Donohue JF et al Efficacy and safety of once-daily umeclidinium/vilanterol 62.5/25 mcg in COPD - 3. Maltais et al. Ther Adv Respir Dis Dec;8(6): Riley JH et al Poster: P4145. ER : GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v. Site Apollo, Avenue Pascal, Wavre. BE/UCV/0037/14(1) - Jan 2015

5 Edito Confrères Médecins d un côté, pharmaciens de l autre. Pendant longtemps une forme de schisme a séparé les deux professions, plus encore qu entre spécialistes et généralistes, libéraux et salariés, hospitaliers et extra-hospitaliers. Les deux mondes étaient vus comme des universitaires qui s étaient croisés au sein de l Alma Mater, sans plus. Le médecin exerçait son «art» tandis que le pharmacien tenait son «commerce», réunis tout au plus par de lointains souvenirs universitaires. Vraiment? Dans la pratique de tous les jours, les deux corporations collaborent pourtant, de fait, réunies par le commun dénominateur qu est le patient et son traitement. Combien de médecins ont déjà salué la vigilance du pharmacien face à une prescription - et pas seulement pour des questions de calligraphie? Et aujourd hui, en milieu hospitalier le développement de la pharmacie clinique réunit les deux professionnels au lit du malade. C est donc une réalité que chacun feignait d ignorer qui se dévoile au grand jour. En Belgique, c est au niveau de la défense professionnelle que les deux professions se rejoignent pour, ensemble, défendre leurs intérêts et ceux des patients face aux organismes assureurs. Au Luxembourg, l initiative récente de Pfizer d organiser pour les pharmaciens une formation sur le suivi des nouveaux anticoagulants a été un succès réel, et la présence d Alain De Bourcy, président du syndicat des pharmaciens, a consacré la démarche. Cette vision oecuménique, Semper Luxembourg l a toujours défendue. Et ce n est pas innocemment que nos experts du mois ont compté en leur sein des pharmaciens, qu Alain De Bourcy fut notre interlocuteur pour traiter d observance thérapeutique, et que nous avons partagé les visions d avenir de Grégory Gaudillot sur le rôle du pharmacien dans un grand hôpital comme le CHL. C est d ailleurs aussi en raison de ce continuum qui doit exister entre le médecin et le pharmacien que nous sommes viscéralement opposés à la substitution à la mode luxembourgeoise. Dans nos prochains numéros, nos lecteurs pourront encore découvrir comment médecins et pharmaciens peuvent être réunis autour de différents projets communs. Dans l intérêt du patient, de la santé publique et des relations entre les deux professions. Et avec Semper, naturellement. Nous pourrons alors paraphraser un mot historique chez nos voisins belges, et souligner que Pharmaciens et Médecins ne sont que nos prénoms: Confrères est notre nom. Dr Eric Mertens Colophon en page 54 Semper Luxembourg - avril 2015

6 Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identifi cation rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique Effets indésirables pour les modalités de déclaration des effets indésirables. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT: IMBRUVICA 140 mg gélules. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTI TATIVE: Chaque gélule contient 140 mg d ibrutinib. FORME PHARMACEUTIQUE: Gélule. Gélule blanche, opaque, d une longueur de 22 mm, portant l inscription «ibr 140 mg» à l encre noire. Indications thérapeutiques: IMBRUVICA est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d un lymphome à cellules du manteau (LCM) en rechute ou réfractaire. IMBRUVICA est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d une leucémie lymphoïde chronique (LLC) ayant reçu au moins un traitement antérieur, ou en première ligne en cas de délétion 17p ou de mutation TP53 chez les patients pour lesquels une immuno-chimiothérapie est inadaptée. Posologie et mode d administration: Le traitement par ce médicament doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans l utilisation de médi caments anticancéreux. Posologie: Lym phome à cellules du manteau: La posologie recommandée pour le traite ment du LCM est de 560 mg (quatre gélules) une fois par jour. Leucémie lymphoïde chronique: La posologie recommandée pour le traitement de la LLC est de 420 mg (trois gélules) une fois par jour. Le traitement doit être poursuivi jusqu à progression de la mala die ou intolérance du patient. Adapt ation posologique: Les inhibiteurs modérés et puissants du CYP3A4 augmentent l exposition à ibrutinib. La posologie d IMBRUVICA doit être diminuée à 140 mg une fois par jour (une gélule) en cas d utilisation con comitante d inhibiteurs modérés du CYP3A4. La posologie d IMBRUVICA doit être réduite à 140 mg une fois par jour (une gélule) ou le traitement doit être interrompu jusqu à 7 jours en cas d utilisation concomitante d inhibiteurs puissants du CYP3A4. Le traitement par IMBRUVICA doit être interrompu en cas de survenue ou d aggravation d une toxicité non-hématologique de grade 3, d une neutropénie de grade 3 ou plus avec infection ou fi èvre, ou de toxicités hématologiques de grade 4. Une fois que les symptômes de la toxicité sont revenus au grade 1 ou à l état initial (résolution), le traitement par IMBRUVICA peut être réinstauré à la dose initiale. Si la toxicité revient, la dose quotidienne doit être réduite d une gélule (140 mg). Une seconde réduction de dose de 140 mg peut être envisagée si nécessaire. Si ces toxicités persistent ou reviennent après deux réductions de dose, arrêter le médicament. Les modi fi cations de dose recommandées sont décrites cidessous : Survenue d une toxicité Modification de la dose après résolution pour le LCM Modification de la dose après résolution pour la LLC. Première Reprendre à 560 mg par jour Reprendre à 420 mg par jour. Deuxième Reprendre à 420 mg par jour Reprendre à 280 mg par jour. Troisième Reprendre à 280 mg par jour Reprendre à 140 mg par jour. Quatrième Arrêter IMBRUVICA Arrêter IMBRUVICA. Dose oubliée: Si une dose n est pas prise à l heure habituelle, celle-ci peut être prise dès que possible le jour même, avec un retour à l heure habituelle le jour suivant. Le patient ne doit pas prendre de gélules supplémentaires pour compenser la dose oubliée. Population particulière: Population âgée: Aucune adaptation posologique spécifi que n est requise chez les patients âgés (âge 65 ans). Insuffi sance rénale: Aucune étude clinique spécifi que n a été conduite chez les patients atteints d insuffi sance rénale. Des patients avec une insuffi sance rénale légère ou modérée ont été traités dans les études cliniques d IMBRUVICA. Aucune adaptation posologique n est nécessaire chez les patients ayant une insuffi sance rénale légère ou modérée (clairance de la créatinine supérieure à 30 ml/min). Une hydratation doit être maintenue et le taux de créatinine sérique surveillé périodiquement. Administrer IMBRUVICA chez les patients avec une insuffi sance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) seulement si le bénéfi ce est supérieur au risque et surveiller étroitement ces patients pour tout signe de toxicité. Il n existe pas de données chez les patients ayant une insuffi sance rénale sévère ni chez les patients sous dialyse. Insuffi sance hépatique: Ibrutinib est métabolisé dans le foie. Dans une étude conduite dans l insuffi sance hépatique, les données ont montré une augmentation de l exposition à ibrutinib. Pour les patients avec une insuffi sance hépatique légère (classe A de l échelle Child-Pugh), la posologie recommandée est de 280 mg par jour (deux gélules). Pour les patients avec une insuffi sance hépatique modérée (classe B de l échelle Child-Pugh), la posologie recommandée est de 140 mg par jour (une gélule). Surveiller les patients pour tout signe de toxicité d IMBRUVICA et suivre les recommandations relatives aux modifi cations de dose le cas échéant. Il n est pas recommandé d administrer IMBRUVICA aux patients ayant une insuffi sance hépatique sévère (classe C de l échelle Child-Pugh). Maladie cardiaque sévère: Les patients ayant une maladie cardiovasculaire sévère ont été exclus des études cliniques conduites avec IMBRUVICA. Population pédiatrique: La sécurité et l effi cacité d IMBRUVICA chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n ont pas été établies. Aucune donnée n est IMBRUVICA est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d un lymphome à cellules du manteau (LCM) en rechute ou réfractaire. IMBRUVICA est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d une leucémie lymphoïde chronique (LLC) ayant reçu au moins un traitement antérieur, ou en première ligne en cas de délétion 17p ou de mutation TP53 chez les patients pour lesquels une immuno-chimiothérapie est inadaptée. disponible. Mode d administration: IMBRUVICA doit être administré par voie orale une fois par jour avec un verre d eau approximativement au même moment chaque jour. Les gélules doivent être avalées entières avec de l eau, sans être ouvertes, cassées ni mâchées. IMBRUVICA ne doit pas être pris avec du jus de pamplemousse ou des oranges de Séville (oranges amères). Contre-indications: Hypersensibilité au principe actif ou à l un des excipients. L utilisation de préparations contenant du millepertuis est contre-indiquée chez les patients traités par IMBRUVICA. Effets indésirables: Résumé du profi l de sécurité d emploi: Le profi l de sécurité d emploi est basé sur des données poolées provenant de 357 patients traités avec IMBRUVICA dans deux études cliniques de phase 2 et une étude de phase 3 randomisée. Les patients traités pour un LCM ont reçu IMBRUVICA à la dose de 560 mg une fois par jour et les patients traités pour une LLC ont reçu IMBRUVICA à la dose de 420 mg une fois par jour. Tous les patients ont reçu IMBRUVICA jusqu à progression de la maladie ou intolérance. Les effets indésirables survenant le plus fréquemment ( 20 %) ont été diarrhée, douleur musculo-squelettique, infection des voies respiratoires supérieures, ecchymose, rash, nausée, pyréxie, neutropénie et constipation. Les effets indésirables de grade 3/4 les plus fréquents ( 5 %) ont été anémie, neutropénie, pneumonie et thrombopénie. Tableau des effets indésirables: Les effets indésirables survenus au cours d un traitement pour un LCM ou une LLC sont listés ci-dessous par classe de système d organes et catégorie de fréquence. Les fréquences sont défi nies comme : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à <1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à <1/100). Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Tableau 1: Effets indési rables survenus au cours du trai te ment chez les patients atteints d un LCM, d une LLC traités par ibrutinib (N = 357). Classe de système d organe - Fréquence (Tous grades) - Effets indésirables. Infections et infestations: Très fréquent: Pneumonie*; Infection des voies respiratoires supérieures; Sinusite*. Fréquent: Septicémie*; Infection des voies urinaires; Infection cutanée*. Affections hématologiques et du système lymphatique: Très fréquent: Neutropénie; Thrombopénie; Anémie. Fréquent: Neutropénie fébrile; Découvrez jusqu où peut aller la thérapie. L Imbruvica a été mis au point en collaboration avec Pharmacyclics Switzerland GmbH. Janssen-Cilag NV est l auteur et le responsable de la publication de ce document. Imbruvica Leucocytose; Lymphocytose. Peu fréquent: Leucostase. Troubles du métabolisme et de la nutrition: Fréquent: Déshydratation; Hyperuricémie. Peu fréquent: Syndrome de lyse tumorale. Affections du système nerveux: Très fréquent: Sensation de vertige; Céphalée. Affections oculaires: Fréquent: Vision trouble. Affections cardiaques: Fréquent: Fibrillation auriculaire. Affections vasculaires: Très fréquent: Hémor ragie*; Ecchymose*; Pétéchie. Fréquent: Hématome sous-dural; Epistaxis. Affections gastro-intestinales: Très fréquent: Diarrhée; Vomissement; Stomatite*; Nausée; Constipation. Fréquent: Bouche sèche. Affections de la peau et du tissu sous-cutané: Très fréquent: Rash*. Affections musculo-squelettiques et systémiques: Très fréquent: Arthralgie; Douleur musculo-squelettique*. Troubles généraux et anomalies au site d administration: Très fréquent: Pyrexie; Oedème périphérique. * Inclut de multiples termes d effet indésirable. Arrêt et réduction de dose liés à des effets indésirables: Sur les 357 patients traités par IMBRUVICA pour une LLC ou un LCM, 6 % ont arrêté le traitement, principalement du fait d effets indésirables. Ces effets incluaient infections et hématome sous-dural. Des effets indésirables ayant conduit à une réduction de dose sont survenus chez approximativement 8 % des patients. Sujets âgés: Sur les 357 patients traités par IMBRUVICA, 60 % étaient âgés de plus de 65 ans. Pneumonie, anémie, sensation de vertige, fi brillation auriculaire, infection des voies urinaires et constipation sont survenus plus fréquement chez les patients âgés traités par IMBRUVICA. Déclaration des effets indésirables suspectés: La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfi ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via: Belgique: l Agence fédérale des médicaments et des produits de santé ( Luxembourg: Direction de la Santé Division de la Pharmacie et des Médicaments Villa Louvigny Allée Marconi, L-2120 Luxembourg. Site internet: Nature et contenu de l emballage extérieur: Flacons en PEHD muni d un bouchon sécurité enfant en polypropylène. Chaque boite contient un fl acon de 90 ou 120 gélules. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. TITULAIRE DE L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Janssen-Cilag International NV, Turnhoutseweg 30, B-2340 Beerse, Belgique. NUMÉRO(S) D AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: EU/1/14/945/001 (90 gélules); EU/1/14/945/002 (120 gélules). MODE DE DELIVRANCE: Médicament soumis à prescription médicale. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: 26/02/2015. Toute information complémentaire peut être obtenue sur demande. Prix 90 capsules 5.740, capsules 7.635,60 Janssen-Cilag NV - PHLUX/IBR/0315/ vu/er Erik Present, Antwerpseweg 15-17, 2340 Beerse Janssen-Cilag NV

7 Dans ce numéro 13 FLASH... p. 13 Wanna C a true revolution? p. 14 Pour le bon usage des NoAC p. 14 Myélome multiple: approbation du Revlimid 16 MEETING... p. 16 Pneumologie: une après-midi pour s y retrouver dans les aérosols p. 20 La médecine du travail face aux maladies chroniques 22 connexions... Les maladies à tiques, une ampleur sous-estimée au Luxembourg Entretien avec Sofia Araújo, Présidente de l Association Luxembourgeoise Borréliose de Lyme 37 DOSSIER... p. 37 Quels plans pour l hépatite C? p. 38 De l OMS aux experts: le modèle de l élimination p. 41 Dr Vic Arendt Des choix de santé publique p. 42 Dr Pierre Weicherding, Patrick Hoffmann Vers un dépistage généralisé? 44 EXPERT DU MOIS... Dr Evi Alvanou p. 44 Dr Alvanou: de la méditerranée au Nord p. 46 Regard hellénique 49 evasion... Cette parfaite ambassadrice de la France interview... Dr Claude P. Muller Nouveaux biomarqueurs pour le diagnostic de la maladie de Lyme 28 histoire... Montre ton mastoïde et je te dis ce que tu es 52 concours... Avantages p. 52 L homme qui décrypta Enigma Le cercle d un poète disparu p. 53 Too much, tant mieux! Mémoires d une captivité 32 recherche... Le «Risk-Based Monitoring», une nouvelle approche du contrôle qualité des essais cliniques 54 AGENDA Le coup de patte de Samuel... «Avec les beaux jours, la maladie de Lyme est de Retrouvez sur - notre dernier numéro en ligne; - les anciens numéros en téléchargement; - l agenda des événements médicaux luxembourgeois; - l actu socio-professionnelle Semper Luxembourg Semper Luxembourg - avril 2015

8 En bref Dossier Hépatite C Cela fait plusieurs mois qu une stratégie structurée est en réflexion au Grand-Duché. Analyse des chiffres disponibles, avec le Dr Vic Arendt (CHL) ainsi qu avec le Dr Pierre Weicherding et Patrick Hoffmann (Division de l Inspection Sanitaire de la Direction de la Santé) Expert du mois : Dr Evi Alvanou Rencontre avec «la» rhumatologue du Centre Hospitalier du Nord à Ettelbruck, clinicienne aux accents de recherche et de soleil Cette parfaite ambassadrice de la France La Champagne: une destination de proximité idéale pour une évasion de quelques jours en pleine nature, sur les routes touristiques, jusqu aux portes des villes d Art et d Histoire. Voici 10 bonnes raisons de découvrir cette pétillante région portée par le nom d un produit à la notoriété exceptionnelle! Montre ton mastoïde et je te dis ce que tu es Comment reconnaître le sexe d une personne, dont vous n avez que le crâne pour trancher la question? Chose parfois bien difficile comme vous allez le voir Avantages 8 Concours Semper Luxembourg vous offre des biographies Robin Williams, par Emily Herbert, Alan Turing, par Andrew Hodges, Maurane, trop forte!, par Maurane, des témoignages Les carnets secrets de Guantánamo, par Mohamedou Ould Slahi

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10 Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir RCP rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables. 1.DÉ- NOMINATION DU MÉDICAMENT, COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Daklinza 30 mg comprimés pelliculés. Chaque comprimé pelliculé contient du dichlorhydrate de daclatasvir, équivalent à 30 mg de daclatasvir. Excipient(s) à effet notoire: Chaque comprimé pelliculé de 30 mg contient 58 mg de lactose (sous forme anhydre). Daklinza 60 mg comprimés pelliculés. Chaque comprimé pelliculé contient du dichlorhydrate de daclatasvir, équivalent à 60 mg de daclatasvir. Excipient(s) à effet notoire : Chaque comprimé pelliculé de 60 mg contient 116 mg de lactose (sous forme anhydre). Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. du RCP. 4. DONNÉES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques Daklinza est indiqué en association avec d autres médicaments dans le traitement de l infection chronique par le virus de l hépatite C (VHC) chez les adultes (voir RCP rubriques 4.2, 4.4 et 5.1). Pour l activité en fonction du génotype du virus de l hépatite C (VHC), voir RCP rubriques 4.4 et Posologie et mode d administration Le traitement par Daklinza doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l hépatite C chronique. Posologie La dose recommandée de Daklinza est de 60 mg une fois par jour, par voie orale, à prendre avec ou sans nourriture. Daklinza doit être administré en association avec d autres médicaments. Les Résumés des Caractéristiques du Produit des médicaments co-administrés doivent également être consultés avant l instauration du traitement par Daklinza. Les médicaments co-administrés et la durée du traitement recommandés sont indiqués dans le Tableau 1 ci-dessous (voir également RCP rubriques 4.4 et 5.1) : Tableau 1 : Médicaments co-administrés et durée de traitement recommandés pour le traitement combiné avec Daklinza Génotype VHC et population de patients* Génotype 1 ou 4 sans cirrhose Génotype 1 ou 4 avec cirrhose compensée Génotype 3 avec cirrhose compensée et/ou en échec à un précédent traitement Génotype 4 Traitement Daklinza + sofosbuvir Daklinza + sofosbuvir Daklinza + sofosbuvir + ribavirine Daklinza + peg-interféron alfa + ribavirine Durée 12 semaines Une prolongation de la durée de traitement jusqu à 24 semaines est à envisager pour les patients ayant été traités par une anti-protéase NS3/4A (voir RCP rubriques 4.4 et 5.1) 24 semaines Une durée du traitement plus courte de 12 semaines peut être envisagée chez les patients naifs de traitement, cirrhotiques et ayant des facteurs prédictifs de bonne réponse tels que : IL28B CC et/ou une charge virale basse à l initiation du traitement. L ajout de la ribavirine est à envisager chez les patients avec une maladie hépatique avancée ou ayant des facteurs prédictifs de mauvaise réponse tels que l échec à un précédent traitement. 24 semaines 24 semaines de Daklinza en association avec le peg-interféron alfa et la ribavirine pendant semaines. Si le patient présente un taux d ARN du VHC indétectable à la fois aux semaines 4 et 12 du traitement, les 3 médicaments du traitement doivent être poursuivis pendant une durée de traitement de 24 semaines. Si le patient a une charge virale indétectable mais que l ARN-VHC est détectable aux semaines 4 ou 12 du traitement, Daklinza doit être arrêté à la semaine 24 et le peg-interféron alfa et la ribavirine doivent être poursuivis pour une durée totale de 48 semaines. * Pour le traitement Daklinza + sofosbuvir, les données relatives à une durée de traitement de 12 semaines sont seulement disponibles chez les patients naïfs de traitement infectés par le génotype 1. Pour Daklinza + sofosbuvir avec ou sans ribavirine, les données sont disponibles chez les patients ayant une maladie hépatique avancée ( F3) sans cirrhose (voir RCP rubriques 4.4 et 5.1). L utilisation recommandée de Daklinza + sofosbuvir dans le génotype 4 est basée sur une extrapolation à partir du génotype 1. Pour un traitement par Daklinza + peg-interféron alfa + ribavirine, les données sont disponibles chez les patients naïfs de traitement (voir RCP rubrique 5.1). La dose de ribavirine, en cas d association avec Daklinza, est calculée en fonction du poids (1000 ou 1200 mg respectivement chez les patients < 75 kg ou 75 kg). Modification posologique, interruption de traitement et arrêt Il n est pas recommandé de modifier la posologie de Daklinza pour la prise en charge des effets indésirables. Si l interruption des médicaments co-administrés est nécessaire en raison d effets indésirables, Daklinza ne doit pas être utilisé en monothérapie. Il n y a pas de règles d arrêt de traitement basées sur la réponse virologique qui s appliquent à l association du Daklinza avec le sofosbuvir. Arrêt du traitement chez les patients ayant une réponse virologique insuffisante pendant le traitement par Daklinza, peg-interféron alfa et ribavirine. Il est peu probable que les patients présentant une réponse virologique insuffisante durant le traitement parviennent à une réponse virologique soutenue (RVS) ; ainsi, l arrêt du traitement est recommandé chez ces patients. Les seuils des taux d ARN du VHC qui conduisent à l arrêt du traitement (c est-à-dire les règles d arrêt du traitement) sont présentés dans le tableau 2. Tableau 2: Règles d arrêt du traitement chez les patients recevant Daklinza en association au peg-interféron et à la ribavirine ayant une réponse virologique insuffisante sous traitement Taux d ARN du VHC Semaine 4 du traitement : >1000 UI/ml Semaine 12 du traitement : >25 UI/ml Semaine 24 du traitement : 25 UI/ml Action Arrêter le traitement par Daklinza, peg-interféron alfa et ribavirine Arrêter le traitement par Daklinza, peg-interféron alfa et ribavirine Arrêter le traitement par peg-interféron alfa et ribavirine (la semaine 24 correspond à la fin du traitement par Daklinza) Recommandations posologiques pour les médicaments concomitants Inhibiteurs puissants de l enzyme 3A4 du cytochrome P450 (CYP3A4) La dose de Daklinza doit être réduite à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4. Inducteurs modérés du CYP3A4 La dose de Daklinza doit être augmentée à 90 mg une fois par jour en cas de co-administration avec des inducteurs modérés du CYP3A4. Voir RCP rubrique 4.5. Oubli de doses Les patients doivent être informés que s ils oublient une dose de Daklinza, la dose oubliée doit être prise dès que possible dans les 20 heures suivant l heure de prise habituelle. Cependant, si l oubli est constaté plus de 20 heures après l heure de prise habituelle, la dose doit être omise et la dose suivante sera prise à l heure prévue. Populations particulières Sujets âgés Aucune adaptation posologique de Daklinza n est nécessaire chez les patients 65 ans (voir RCP rubriques 4.4 et 5.2). Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique de Daklinza n est nécessaire chez les patients en insuffisance rénale quelqu en soit le stade (voir RCP rubrique 5.2). Insuffisance hépatique Aucune adaptation posologique de Daklinza n est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A, score 5-6), modérée (Child-Pugh B, score 7-9) ou sévère (Child-Pugh C, score 10). Daklinza n a pas été étudié chez des patients atteints de cirrhose décompensée (voir RCP rubriques 4.4 et 5.2). Population pédiatrique La sécurité et l efficacité de Daklinza chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n ont pas encore été établies. Aucune donnée n est disponible. Mode d administration Daklinza doit être pris par voie orale avec ou sans nourriture. Les patients devront être informés qu ils devront avaler le comprimé en entier. Le comprimé pelliculé ne doit pas être croqué ni écrasé en raison du goût désagréable de la substance active. 4.3 Contre-indications Hypersensibilité au principe actif ou à l un des excipients mentionnés à la RCP rubrique 6.1. Co-administration avec des médicaments inducteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) et du transporteur de la glycoprotéine P (P-gp) qui sont susceptibles d entraîner une diminution de l exposition et une perte d efficacité de Daklinza. Ces substances actives incluent notamment la phénytoïne, la carbamazépine, l oxcarbazépine, le phénobarbital, la rifampicine, la rifabutine, la rifapentine, la dexaméthasone systémique et le millepertuis (Hypericum perforatum). 4.8 Effets indésirables Résumé du profil de sécurité Le profil de sécurité global du daclatasvir repose sur les données de 798 patients atteints d infection à VHC chronique, ayant reçu un traitement par Daklinza 60 mg une fois par jour en association au sofosbuvir avec ou sans ribavirine (n = 211) ou en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine (n = 587, données poolées), issues de huit études cliniques au total. Daklinza en association au sofosbuvir Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : fatigue, céphalées et nausées. Aucun effet indésirable de grade 3 ou 4 n a été rapporté. Deux patients ont arrêté leur traitement pour cause d événements indésirables, qui étaient considérés comme non liés au traitement étudié. Daklinza en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été les suivants : fatigue, céphalée, prurit, insomnie, syndrome pseudo-grippal, sécheresse cutanée, nausées, appétit diminué, alopécie, rash, asthénie, irritabilité, myalgie, anémie, fièvre, toux, dyspnée, neutropénie, diarrhée et arthralgie. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ayant une sévérité d au moins de Grade 3 (fréquence supérieure ou égale à 1 %) ont été la neutropénie, l anémie et la lymphopénie. Le profil de sécurité du daclatasvir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine était similaire à celui observé avec le peg-interféron alfa et la ribavirine seuls, y compris pour les patients avec cirrhose. Liste récapitulative des effets indésirables. Les effets indésirables présentés sont classés par système-organe et par fréquence : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100), rare ( 1/ à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante. Effets indésirables dans les études cliniques. Daklinza en association au sofosbuvir ± ribavirine* Affections hématologiques et du système lymphatique: fréquent: anémie*/troubles du métabolisme et de la nutrition: fréquent: appétit diminué/affections psychiatriques: fréquent: dépression, anxiété, insomnia/affections du système nerveux: très fréquent: céphalée fréquent: sensations vertigineuses, migraine/affections vasculaires: fréquent: bouffée de chaleur/affections respiratoires, thoraciques et mediastinales: fréquent: toux, dyspnée, dyspnée d effort, congestion nasale/affections gastro-intestinales: très fréquent: nausea fréquent: diarrhée, douleur abdominale haute, constipation, flatulence, reflux gastro-oesophagien, bouche sèche, vomissement/affections de la peau et du tissue sous-cutané: fréquent: prurit, sécheresse cutanée, alopécie, rash/affections musculo-squelettiques et systémiques: fréquent: artharalgie, myalgie/troubles généraux et anomalies au site d administration: très fréquent: fatigue fréquent: irritabilité. * Quatre-vingt dix (43 %) des 211 patients ont reçu de la ribavirine en plus de Daklinza et du sofosbuvir. Dans cette étude, il n y a eu aucun cas d anémie dans les groupes de traitement dépourvus de ribavirine. Anomalies biologiques Dans l essai clinique associant Daklinza au sofosbuvir avec ou sans ribavirine, un patient a présenté une diminution d hémoglobine de Grade 3 ; ce patient était dans le groupe de traitement de la ribavirine. Les anomalies biologiques parmi les patients traités par Daklinza, le peg-interféron alfa et la ribavirine était similaires à celles des patients traités par placebo, le peg-interféron et la ribavirine. Population pédiatrique La sécurité et l efficacité de Daklinza chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n ont pas encore été établies. Aucune donnée n est disponible. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via l Agence fédérale des médicaments et des produits de santé. Division Vigilance Eurostation II Place Victor Horta 40, boîte 40. B-1060 Bruxelles, Site internet: adversedrugreactions@ fagg-afmps.be 7. TITULAIRE DE L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Bristol-Myers Squibb Pharma EEIG Uxbridge Business Park Sanderson Road Uxbridge UB8 1DH Royaume-Uni. Représentant local du titulaire de l autorisation de mise sur le marché: BRISTOL-MYERS SQUIBB BELGIUM N.V. 8. NUMÉRO(S) D AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ EU/1/14/939/003- EU/1/14/939/004. Médicament sous prescription médicale. Date de création: Septembre 2014.

11 WITH DAKLINZA, THE FIRST NS5A INHIBITOR AS YOUR ALLY, YOU CAN ACHIEVE CURE *... For the majority of your HCV patients, including those with high unmet needs such as GENOTYPE 3 1,2 Thanks to a potent, multi genotypic activity 1,2 In an all-oral, Interferon-free, combination 1,2 1. Daklinza (daclatasvir) Summary of Product Characteristics. [insert local details] Bristol-Myers Squibb Company; March Sulkowski MS, Gardiner DF, Rodriguez-Torres M et al. Daclatasvir plus sofosbuvir for previously treated or untreated chronic HCV infection. N Engl J Med. 2014;370: EASL Clinical Practice Guidelines: Management of hepatitis C virus infection. J Hepatol. 2014;60: Swain MG, Lai MY, Shiffman ML, et al. A sustained virologic response is durable in patients with chronic hepatitis C treated with peginterferon alfa- 2a and ribavirin. Gastroenterology. 2010;139: ME 1392BE15PR Bristol-Myers Squibb Company DAKLINZA is a registered trademark of Bristol-Myers Squibb and its affiliates

12 ADRESSER LES PLUS GRANDS DÉFIS LIÉS À LA MALADIE DU FOIE NOUS CONCERNE TOUS. En tant que nouvelle société biopharmaceutique, nous collaborons quotidiennement avec l ensemble des acteurs de la santé. Nous utilisons nos connaissances, nos ressources et notre passion pour créer de nouvelles solutions qui font une réelle différence pour des millions de patients dans le monde. Pour AbbVie, les solutions débutent par la science et se terminent par une nouvelle voie. Pour chacun de nous. AbbVie est actif dans de nombreux domaines thérapeutiques. Plus d information sur abbvie.be PEOPLE. PASSION. POSSIBILITIES. AbbVie SA/NV - BEGEN April 2015

13 FLASH 13 Wanna C a true revolution? Tel était le titre provocateur choisi par le Dr Stefan Bourgeois (Anvers), invité à Luxembourg par les laboratoires AbbVie pour présenter Viekirax et Exviera, derniers traitements de l hépatite C, combinant trois mécanismes d action pour stopper la réplication virale, et d emblée le choix de traitements IFN-free, c est-à-dire sans interféron. La combinaison Viekirax et Exviera, ce sont trois antiviraux à action directe ayant des mécanismes d action distincts, attaquant dès lors le HCV à de multiples étapes de la réplication virale, et ce avec des profils de résistance ne se chevauchant pas. Comme le montre le tableau ci-dessous, la combinaison a été évaluée dans plus de 25 pays lors de 6 études de phase 3 randomisées, portant sur quelque 2300 patients avec une infection chromique par le HCV de génotype 1. Fait remarquable, a pu souligner le Dr Bourgeois, chacune des études portait sur un nombre important de patients, avec par exemple 380 patients dans l étude TURQUOISE-II et 419 patients dans l étude PEARL-III. antérieur ou non, non-cirrhotique ou cirrhotique) et les différents sousgénotypes, les Viekirax et l Exviera, combinés ou non à la ribavirine, permettent d atteindre des taux de guérison très élevés. Bien toléré et facile à prendre De même, Viekirax et Exviera ont tenu leurs promesses en termes d effets secondaires: la combinaison Viekirax et Exviera a généralement été bien tolérée, avec ou sans ribavirine, dans ce vaste programmes d études de phase 2 et 3. On évitera toutefois les médicaments à base d éthinylœstradiol en raison d un risque d élévation de l ALT. Enfin, les risques d anémie cliniquement significative étaient faibles avec le schéma combiné, et faciles à gérer moyennant une modification de la dose de ribavirine. Atout supplémentaire de Viekirax et Exviera : une indication claire et bien pensée du moment de prise n Dr R.D. d après une conférence organisée par les laboratoires AbbVie Les résultats montrent que dans les différents cas de figure (traitement Références: SmPC Viekirax, January 2015, SmPC Exviera, January Etude Population Schéma SVR12 Récidive SAPPHIRE-I SAPPHIRE-II TURQUOISE-II PEARL-II PEARL-III PEARL-IV Gt1, non-cirrhotique, jamais traités Gt1, non-cirrhotique, déjà traités par P/R Gt1, jamais traités ou déjà traités par P/R, avec cirrhose compensée Gt1b, non-cirrhotiques, déjà traités par P/R Gt1b, non-cirrhotiques, jamais traités Gt1a, non-cirrhotiques, jamais traités P/R (interféron pégylé / ribavirine), Vx (Viekirax ), Ex (Exviera ), RBV (ribavirine) Echec virologique sous traitement Vx + Ex + RBV pendant 12 semaines versus 96 % 1,5 % 0,2 % Placebo pendant 12 semaines. Vx + Ex + RBV pendant 12 semaines versus 96 % 2,4 % 0 % Placebo pendant 12 semaines Vx + Ex + RBV pendant 12 semaines 92 % 5,9 % 0,5 % Vx + Ex + RBV pendant 24 semaines 97 % 0,6 % 1,7 % Vx + Ex + RBV pendant 12 semaines 98 % Vx + Ex pendant 12 semaines 100 % 0 % 0 % Vx + Ex + RBV pendant 12 semaines 99,5 % 0,5 % 0 % Vx + Ex pendant 12 semaines 100 % 0 % Vx + Ex + RBV pendant 12 semaines 97 % 1 % 1 % Vx + Ex pendant 12 semaines 90 % 5 % 2,9 % Semper Luxembourg - avril 2015

14 FLASH Pour le bon usage des NoAC Pfizer organisait tout récemment une soirée d information sur les nouveaux anticoagulants oraux à destination des pharmaciens luxembourgeois. Une initiative clairement appréciée, au vu du public nombreux présent pour écouter l orateur du jour: le Dr Laurent Casters, toujours très pédagogue dans ses présentations. D emblée, le cardiologue a souligné le rôle essentiel du pharmacien dans l éducation du patient, soulignant notamment que très souvent c est le pharmacien qui est la «constante» pour le patient, dont les prescriptions viennent souvent de différents médecins. Mais aussi parce que souvent, le patient pose plus facilement une question pratique à son pharmacien lequel lui offre il est vrai une grande disponibilité pour le conseil. Et comme le montre le tableau cidessous, les soins de santé attendent énormément du pharmacien! Le rein, grand point d attention du Dr Casters: «Attention à la déshydratation chez le sujet âgé, avec un risque iatrogène.» Compliance thérapeutique: s en soucie-t-on assez? On ne le rappellera jamais assez: le meilleur médicament ne sera pas efficace s il n est pas pris correctement. Dans le cas d un anticoagulant, la sécurité et l efficacité dépendent directement de la compliance. Or on sait que la non-compliance est estimée en général à 25-55%, et qu elle est encore accrue en cas de traitement chronique. Schulman et al. (2013) ont ainsi montré que 12% des patients sous dabigatran 2x/j ont une mauvaise compliance, et que le rôle du pharmacien était essentiel pour détecter le problème et en avertir le médecin. Il reste cependant bien des questions ouvertes Ainsi, il n est pas démontré que les patients non compliants sous AVK le seront davantage sous NoAC. On ignore tout autant, entre les schémas à une prise par jour ou à deux prises par jour, quelle formule donne la meilleure compliance versus couverture. n Dr R.D., d après la présentation effectuée par le Dr Laurent Casters Place du pharmacien Lors de la première délivrance S assurer que la dose est en adéquation avec l indication Expliquer brièvement le bénéfice du médicament au patient (impact sur la survenue d événements thromboemboliques) Discuter de l importance de l adhérence au traitement et des formalités de la prise du traitement Informer le patient des risques associés au traitement Vérifier les interactions médicamenteuses (anamnèse médicamenteuse) Informer le patient de la présence de matériel éducationnel fourni («Patient Card») Lors des délivrances suivantes Vérifier si la date de la dernière délivrance du produit correspond à une prise «correcte» du traitement? Vérifier que la dose soit toujours correcte. Si elle a changé, sur quelle base? Le patient est-il au courant? En a-t-il discuté avec son médecin? Questionner le patient au sujet de sa compliance au traitement Questionner le patient au sujet de l expérience avec le produit (effets indésirables) Suivre les interactions médicamenteuses Questionner le patient sur sa fonction rénale. La posologie est-elle toujours adaptée aux résultats des dernières évaluations de la fonction rénale? 14

15 FLASH 15 Les réponses en cas d oubli? Pradaxa (dabigatran) Xarelto (rivaroxaban) Si < 6h, prendre immédiatement la gélule oubliée Si > 6h, passer la prise puis poursuite normale du traitement Ne jamais prendre une double dose au même moment de la journée dans la FA! Dans la FA et la P2 TEV Prendre Si < 12h, prendre immédiatement le comprimé oublié Si > 12h, passer la prise et poursuite normale du traitement Ne jamais prendre une double dose au même moment de la journée! Dans le Tx TEV Prendre immédiatement le comprimé oublié. Possibilité de prendre simultanément 2 comp 15mg pour assurer une prise de 30mg/j. Eliquis (apixaban) immédiatement la dose oubliée et puis poursuivre normalement le traitement avec 2 prises par jour. Revlimid est approuvé pour le traitement de première ligne du myélome multiple chez les patients adultes non éligibles à une greffe 1 : Celgene annonce l approbation par l EMA le 24 février dernier de la nouvelle indication de Revlimid (lénalidomide): Revlimid est indiqué pour le traitement du myélome multiple non préalablement traité chez les patients adultes non éligibles à une greffe 1. Revlimid est administré en association avec la dexaméthasone jusqu à la progression de la maladie chez les patients non éligibles à une greffe 1. n 1. Revlimid SmPC BE Rev March 2015 Quelques petites choses que le patient doit savoir: Toujours prendre le NoAC à la même heure de la journée. Pradaxa et Eliquis peuvent être pris avec ou sans nourriture tandis qu il est nécessaire de prendre le Xarelto (à la dose de 15 et 20 mg par comprimé) en mangeant. Avant une chirurgie mineure (opération de la cataracte, du glaucome, extractions dentaires, de la chirurgie parodontale, l incision d abcès et la mise en place d implants), dans la grande majorité des cas il n est pas nécessaire d arrêter le traitement. Le patient devrait toujours porter sur lui sa Patient Alert Card afin de pouvoir informer les soignants de son traitement anticoagulant. AEPU ASSOCIATION D ENSEIGNEMENT POST-UNIVERSITAIRE HYPERACTIVITÉ ET TROUBLE D ATTENTION Pourquoi poser le diagnostic et traiter? Mercredi 20 mai à 17 heures Université du Luxembourg Campus Limpertsberg 162A av. de la Faïencerie - L-1511 Luxembourg BE Rev March 2015 Inscription: ameli@pt.lu Semper Luxembourg - avril 2015

16 MEETING Pneumologie: une après-midi pour s y retrouver dans les aérosols Ce 18 mars un public nombreux était présent à l auditoire du CHL pour assister à l après-midi organisée avec l Association d Enseignement Post-Universitaire (AEPU) sur un thème pratique et concret: les traitements en inhalation. Dr E.M. Comme nous le résume d emblée Sandrine Garnier, «ces derniers mois ont vu l arrivée sur le marché de 8 nouvelles spécialités pour la prise en charge de l asthme ou de la BPCO et pratiquement autant de nouveaux dispositifs d inhalation cela porte à 28 le nombre de spécialités enregistrées au Grand-Duché, et à 11 systèmes d inhalation différents». prolonger en nos colonnes quelques questions d un quizz partagé avec les participants Q: Peut-on mélanger plusieurs produits dans une chambre d inhalation? R: Non, un délai de 10 secondes entre 2 bouffées doit être respecté. En outre, en changeant d aérosol on ouvre la chambre d inhalation (perte de produit). Enfin, on ne dispose pas de données de compatibilité. Q: Avec quelle classe de médicaments le patient doit-il se rincer la bouche après inhalation? R: Les corticoïdes inhalés. Q: Les anticholinergiques sont-ils indiqués dans l asthme? R: Oui. Aérosols doseurs pressurisés versus inhalateurs de poudre Très pratique Comme on le sait, la mauvaise manipulation peut être une cause d échec au traitement. En outre, chez certains patients dont la coordination main-bouche est compromise, une chambre d inhalation peut être utile, notamment pour les enfants de moins de 6 ans.nous choisissons de Aérosol doseur pressurisé Inhalateur de poudre Chambre d inhalation Avantages Prêt à l emploi Utilisation possible d une chambre d inhalation Pas de coordination main-bouche Faible dépôt oropharyngé Compteur de dose Pas de coordination main-bouche Faible dépôt oropharyngé Adapté à l enfant Inconvénients Coordination main-bouche Dépôt oropharyngé Débit inspiratoire minimum Pas de chambre d inhalation Pas prêt à l emploi 16

17 MEETING 17 Asthme: messages importants sélection par le Dr Catherine Charpentier Le traitement de l asthme est parfaitement codifié dans le GINA. Atouts: consultable sur internet, téléchargeable en app pour les smartphones, et constamment actualisé. L asthme est une maladie chronique. Le traitement de l asthme doit être très régulièrement évalué pour l obtention du meilleur contrôle, c est-à-dire pour arriver à un traitement permettant le contrôle de la maladie avec le minimum d effets secondaires. A chaque patient, son dispositif d inhalation. Nécessité de démonstrations régulières et répétées. Utilité des questionnaires de contrôle, faciles et rapides. Prévoir pour chaque patient un plan d action écrit en cas de crise d asthme. Nous reprenons ci-dessous la liste des médicaments inhalés enregistrés au Grand-Duché de Luxembourg, élaborée par la pharmacienne Sandrine Garnier (CHL) que l on peut saluer pour ce travail exhaustif permettant aux cliniciens de positionner les nouvelles spécialités par rapport aux plus anciennes. Liste des médicaments inhalés enregistrés au GDL Tableau élaboré par Sandrine Garnier (pharmacienne, CHL) Corticostéroide ICS Classe Spécialités DCI Dosage Dispositif Indication Posologie Flixotide Diskus Flixotide spray Fluticasone Novolizer Budesonide Budésonide 200 mcg Pulmicort Turbohaler Budésonide 200 mcg 100 mcg 250 mcg 500 mcg Inhalateur de poudre multidose Asthme et BPCO 50 mcg 250 mcg Aérosol doseur pressurisé Inhalateur de poudre multidose Inhalateur de poudre multidose Asthme Asthme Asthme: 100 à 1000 mcg x 2/jour BPCO: 500 mcg x 2/jour 200 à 400 mcg x 2/jour, dose max 800 mcg x 2/jour 200 à 400 mcg x 2/jour, dose max 800 mcg x 2/jour Coordination Compteur main-bouche de dose non oui non non oui non oui oui Qvar autohaler Beclometasone 50 mcg 100 mcg Asthme 50 à 400 mcg X 2/jour non non Anticholinergique Courte durée d action SAMA Atrovent HFA Ipratropium 20 mcg Aérosol doseur pressurisé autodéclenché Aérosol doseur pressurisé Asthme et BPCO Adultes et Enfants > 6 ans: 2 puffs x 3-4/jour max 4 puffs par prise et 12 puffs par jour oui non Bretaris genuair Aclidinium bromure 322 mcg Inhalateur de poudre multidose 1 inhalation x 2/jour non oui Anticholinergique Longue durée d action LAMA Seebri Breezhaler Spiriva Handihaler Glycopyronium bromide Tiotropium 44 mcg 18 mcg Inhalateur de poudre en gélule unidose Inhalateur de poudre en gélule unidose BPCO 1 gélule/jour non 1 gélule/jour non oui (gélules) oui (gélules) Spiriva Respimat 2,5 mcg Inhalateur de brumisat Asthme et BPCO 2 inhalations x 1/jour non oui Semper Luxembourg - avril 2015

18 MEETING Airomir 100 mcg Aérosol doseur pressurisé oui non Agoniste sélectif ß2 adrenergique = ß2 mimétique Courte durée d action SABA Airomir autohaler Novolizer Salbutamol Ventolin Diskus Salbutamol 100 mcg 100 mcg 200 mcg Aérosol doseur pressurisé autodéclenché Inhalateur de poudre multidose Inhalateur de poudre multidose Asthme et BPCO 100 à 200 mcg/prise max 16 inhalations par jour non non non non oui oui Ventolin Inhalateur sans CFC 100 mcg Aérosol doseur pressurisé oui non Agoniste sélectif ß2 adrenergique = ß2 mimétique Longue durée d action LABA Association Anticholinergique + ß2 mimétique courte durée d action Combinaison SABA+SAMA Formagal Novolizer Formotérol Oxis Turbohaler Onbrez Breezhaler Serevent Evohaler Serevent Diskus Duovent HFA Formotérol Indacatérol Salméterol Ipratropium + Fenotérol 12 mcg 12 mcg 6 mcg 12 mcg 150 mcg 300 mcg 25 mcg 50 mcg 20 mcg + 50 mcg Inhalateur de poudre en gélule unidose Inhalateur de poudre multidose Inhalateur de poudre multidose Inhalateur de poudre en gélule unidose Aérosol doseur pressurisé Inhalateur de poudre multidose Aérosol doseur pressurisé Asthme et BPCO Asthme: 1 à 2 inhalations X 1 à 2/ jour max 48 mcg/jour BPCO: 1 inhalation x1 à 2/jour non non non non BPCO 150 à 300 mcg/ jour non Asthme et BPCO Asthme et BPCO 2 inhalations x 2/jour, max 4 inhalations x 2/jour 1 dose x 2/jour, max 2 doses x 2/jour 1 à 2 bouffées x 3/ jour, max 8 bouffées/ jour oui non oui oui (gélules) oui oui oui (gélules) oui (gélules) non oui non Association Anticholinergique + ß2 mimétique longue durée d action Combinaison LABA+LAMA Association Corticostéroide + ß2 mimétique Combinaison LABA/ICS Anoro Ellipta Ultibro Flutiform Inuvair Inuvair nexthaler Relvar Ellipta Seretide Seretide Diskus Symbicort turbohaler Symbicort Forte turbohaler Umeclidinium + Vilantérol Glycopyronium bromide + Indacatérol Fluticasone + Formotérol Beclométasone + Formotérol Fluticasone + Vilantérol Salmétérol + Fluticasone Budésonide + Formotérol 55 mcg + 22 mcg 43 mcg + 85 mcg Inhalateur de poudre en récipient unidose Inhalateur de poudre multidose 50 mcg + 5 mcg 125 mcg + 5 mcg 250 mcg + 10 mcg Aérosol doseur pressurisé 100 mcg + 6 mcg 92 mcg + 22 mcg 184 mcg + 22 mcg 25/50 mcg 25/125 mcg 25/250mcg 50/100mcg 50/250mcg 50/500mcg Aérosol doseur pressurisé Inhalateur de poudre multidose Inhalateur de poudre en récipient unidose Inhalateur de poudre en récipient unidose Aérosol doseur pressurisé Inhalateur de poudre multidose 160 mcg 320 mcg Inhalateur de poudre multidose BPCO 1 inhalation/jour non oui BPCO 1 gélule/jour non oui (gélules) Asthme 2 bouffées x 2/jour oui oui Asthme et BPCO Asthme Asthme et BPCO 1 à 2 inhalations x 2/jour, max 8 inhalations par jour 1 à 2 inhalations x 2/jour, max 4 inhalations par jour oui non non oui 1 inhalation/jour non oui Asthme 1 inhalation/jour non oui Asthme Asthme et BPCO Asthme et BPCO 2 inhalations x 2/jour oui non 1 inhalation x 2/jour non oui 1 à 2 inhalations x 2/jour non non 18

19 NOUVEAU Le seul GLP-1 RA hebdomadaire pour vos patients diabétiques de type II, remboursé en ajout à l insuline basale REMBOURSÉ À PARTIR DU 1/2/2015 Conditionnement Prix public Eperzan 30mg 4 stylos 95,60 Eperzan 50mg 4 stylos 95,60 La simplicité d une injection/semaine Une efficacité comparable à l insuline basale chez les patients prenant des ADO 1,2 prandiale (3x/jour) lors de l ajout à l insuline basale 1,3 Les effets indésirables les plus fréquents sont les diarrhées, les nausées et les réactions au site d injection. 1 Veuillez vous référer au Résumé des Carac-téristiques du Produit pour une information complète con-cernant l usage de ce médicament. Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique Effets indésirables pour les modalités de déclaration des effets indésirables. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT : Eperzan 30 mg poudre et solvant pour solution injectable EU/1/13/908/001. Eperzan 50 mg poudre et solvant pour solution injectable EU/1/13/908/002. Classe pharmacothérapeutique: Médicaments utilisés dans le diabète. Autres médicaments réduisant le glucose sanguin, excluant les insulines. Code ATC: A10BX13. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: Chaque stylo délivre 30 mg ou 50 mg d albiglutide par dose de 0,5 ml après reconstitution. L albiglutide est une protéine de fusion recombinante consistant en 2 copies d une séquence de 30 acides aminés d un glucagon-like peptide 1, humain modifié, génétiquement fusionné par séries à l albumine humaine. L albiglutide est produit sur des cellules de Saccharomyces cerevisiae par la technique de l ADN recombinant. INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES : Eperzan est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 de l adulte pour améliorer le contrôle glycémique. Monothérapie : Chez les patients insuffisamment contrôlés par le régime alimentaire et l exercice physique seuls et pour lesquels la metformine est contre-indiquée ou n est pas tolérée. Traitement en association : En association avec d autres médicaments hypoglycémiants incluant l insuline basale, quand ceux-ci, associés au régime alimentaire et à l exercice physique, n ont pas permis d obtenir un contrôle glycémique adéquat (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d emploi pour les données disponibles sur les différentes associations). POSOLOGIE ET MODE D ADMINISTRATION : Posologie : La dose recommandée d Eperzan est de 30 mg une fois par semaine, administrée par voie souscutanée (SC). La dose peut être augmentée jusqu à 50 mg une fois par semaine sur la base de la réponse glycémique individuelle. Quand Eperzan est associé à un traitement en cours par la metformine, la posologie actuelle de metformine peut être maintenue. Une diminution de la dose d insulino-sécrétagogues (comme les sulfamides) ou d insuline administrés de façon concomitante peut être nécessaire afin de réduire le risque d hypoglycémie lors de l instauration d Eperzan (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d emploi et Effets indésirables ). L utilisation d Eperzan ne nécessite pas d autosurveillance glycémique particulière. Cependant, en cas d association à un sulfamide ou à une insuline basale, l autosurveillance glycémique peut devenir nécessaire pour ajuster la dose de sulfamide ou d insuline basale. Eperzan peut être administré à n importe quel moment de la journée, sans se préoccuper des repas. Eperzan doit être administré une fois par semaine, le même jour chaque semaine. Le jour de l administration hebdomadaire peut être changé si nécessaire du moment que la dernière dose a été administrée au moins 4 jours auparavant. Si une dose est oubliée, elle doit être administrée dès que possible dans les 3 jours suivant la dose oubliée. Par la suite, les patients peuvent reprendre leur prise de médicament à leur jour habituel d administration. Si plus de 3 jours se sont écoulés depuis l oubli de la dose, les patients devront attendre et s administrer leur prochaine dose hebdomadaire telle que normalement prévue. Patients âgés ( 65 ans): Aucun ajustement de la dose n est nécessaire en raison de l âge. L expérience clinique chez les patients 75 ans est très limitée. Insuffisance rénale: Aucun ajustement de la dose n est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale légère et modérée (DFGe entre 60 et 89, entre 30 et 59 ml/min/1,73m² respectivement) (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d emploi, Effets indésirables ). L expérience chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (<30 ml/min/1,73m²) ou sous dialyse est très limitée et par conséquent Eperzan n est pas recommandé dans cette population (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d emploi, Effets indésirables ). Insuffisance hépatique: Aucun ajustement de la dose n est recommandé chez les patients ayant une insuffisance hépatique. Il n y a eu aucune étude chez les patients ayant une insuffisance hépatique. Population pédiatrique: La sécurité et l efficacité d Eperzan chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n ont pas été établies. Aucune donnée n est disponible. Mode d administration : Eperzan est destiné à une auto-administration par le patient en injection sous-cutanée dans l abdomen, la cuisse ou la partie supérieure du bras. Il ne doit pas être administré par voie intraveineuse ou intramusculaire. Chaque stylo injecteur doit être utilisé par une seule personne et est à usage unique. La poudre lyophilisée contenue dans le stylo doit être reconstituée avant l administration. Pour les instructions complètes sur la reconstitution et l administration d Eperzan voir la rubrique Précautions particulières d élimination et de manipulation, voir RCP complet, et les instructions d utilisation incluses dans la notice. Lors de l utilisation d Eperzan avec une insuline, chaque médicament doit être administré par une injection séparée. Les deux médicaments ne doivent jamais être mélangés. Il est acceptable d injecter Eperzan et l insuline dans la même partie du corps mais les injections ne doivent pas être proches. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité au principe actif ou à l un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients, voir RCP complet. MISES EN GARDE SPÉCIALES ET PRÉCAUTIONS D EMPLOI : Il n y a aucune expérience thérapeutique avec Eperzan chez des patients diabétiques de type 1 et il ne doit pas être utilisé chez ces patients. Eperzan ne doit pas être utilisé pour le traitement de l acidocétose diabétique. Pancréatite aiguë: L utilisation d agonistes des récepteurs du GLP-1 a été associée à un risque de pancréatite aiguë. Dans des essais cliniques, des cas de pancréatites aiguës ont été rapportés en association avec Eperzan (voir rubrique Effets indésirables ). Les patients doivent être informés des symptômes caractéristiques d une pancréatite aiguë. Si une pancréatite est suspectée, Eperzan doit être arrêté ; si une pancréatite est confirmée, Eperzan ne doit pas être repris. La prudence est de rigueur chez les patients ayant des antécédents de pancréatite. Hypoglycémie: Le risque d hypoglycémie est augmenté quand Eperzan est utilisé en association avec des insulinosécrétagogues (comme les sulfamides) ou avec l insuline. Par conséquent, les patients peuvent nécessiter une dose plus faible de sulfamide ou d insuline pour réduire le risque d hypoglycémie (voir rubriques Posologie et mode d administration, Effets indésirables ). Maladie gastro-intestinale sévère: L utilisation d agonistes des récepteurs du GLP-1 peut être associée à des effets indésirables gastrointestinaux. Eperzan n a pas été étudié chez les patients ayant une maladie gastro-intestinale sévère, incluant la gastroparésie sévère, et par conséquent il n est pas recommandé chez ces patients. Insuffisance rénale: Les patients ayant une insuffisance rénale sévère et recevant de l albiglutide ont présenté une fréquence plus élevée de diarrhées, de nausées et de vomissements que les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée. Ces types d évènements gastro-intestinaux (GI) peuvent conduire à une déshydratation et à l aggravation de la fonction rénale. Arrêt du traitement: Après l arrêt, l effet d Eperzan peut perdurer car les taux plasmatiques d albiglutide diminuent lentement sur environ 3 à 4 semaines. Le choix d autres médicaments et de leur dose doit être fait en conséquence, car les effets indésirables peuvent continuer et l efficacité peut, au moins partiellement, persister jusqu à ce que les taux d albiglutide diminuent. Populations non étudiées: Il n y a aucune expérience chez les patients ayant une insuffisance cardiaque de classe III-IV telle que définie par la NYHA. Eperzan n a pas été étudié en association avec l insuline prandiale, les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4), ou avec les inhibiteurs du co-transporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2). L expérience de l albiglutide en association avec les thiazolidinediones seuls, sulfamides + thiazolidinediones et metformine + sulfamides + thiazolidinediones est limitée. Teneur en sodium: Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose de 0,5 ml, c est à dire qu il est essentiellement «sans sodium». EFFETS INDESIRABLES : Résumé du profil de sécurité :Plus de patients ont reçu Eperzan dans 8 études de phase III contrôlées contre placebo ou comparateur actif. Les traitements de fond dans ces études incluaient le régime alimentaire et l exercice physique, la metformine, les sulfamides, les thiazolidinediones, l insuline glargine, ou l association de médicaments antidiabétiques. La durée des études allait de 1x/sem. Stylo à usage unique en injection sous cutanée 32 semaines jusqu à 3 ans. Les catégories de fréquence des effets indésirables ci-dessous reflètent les données combinées pour les 2 posologies d Eperzan, 30 mg ou 50 mg par semaine en sous-cutanée. L effet indésirable le plus grave dans les essais cliniques a été la pancréatite aiguë (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d emploi ). Les effets indésirables les plus fréquents durant les essais cliniques, qui sont survenus chez 5 % des patients ayant reçu Eperzan ont été des diarrhées, des nausées et des réactions au site d injection incluant rash, érythème, ou démangeaisons au site d injection. Résumé des effets indésirables : Ci-dessous présentation des effets indésirables survenus le plus fréquemment parmi les patients traités par Eperzan par rapport aux patients traités par les comparateurs. Les effets indésirables issus d une analyse poolée de sept études de phase III contrôlées contre placebo et comparateurs actifs sur la totalité de la période de traitement. Les fréquences observées chez les patients sont classées par système d organes de classe et définies comme suit : très fréquent : 1/10 ; fréquent : 1/100 et < 1/10 ; peu fréquent : 1/1 000 et < 1/100 ; rare : 1/ et <1/1 000 ; très rare : <1/ et indéterminée (ne pouvant être estimée à partir des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquences, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Infections et infestations : Pneumonie (fréquent). Affections du système immunitaire : Réaction d hypersensibilité (Rare). Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hypoglycémie (quand Eperzan est utilisé en association avec l insuline ou un sulfamide) (très fréquent), Hypoglycémie (quand Eperzan est utilisé en monothérapie ou en association avec la metformine ou la pioglitazone) (fréquent). Affections cardiaques : Fibrillation /flutter auriculaire (fréquent). Affections gastro-intestinales : Diarrhées, nausées (très fréquent) ; Vomissements, constipation, dyspepsie, reflux gastrooesophagien (fréquent) ; Pancréatite, obstruction intestinale (peu fréquent). Troubles généraux et anomalies au site d administration : Réactions au site d injection (très fréquent). Description d effets indésirables sélectionnés: Réactions allergiques: Possibles réactions d hypersensibilité (par exemple : prurit, érythème), incluant un cas de prurit généralisé et éruption cutanée avec dyspnée ont été rapportés au cours des essais cliniques avec albiglutide. Pancréatite: L incidence des pancréatites (adjudiquées comme probablement liées au traitement) dans les études cliniques a été de 0,3 % pour Eperzan comparé à 0% pour le placebo et de 0,1 % pour les patients ayant reçu les comparateurs (c est-à-dire liraglutide, pioglitazone, glimepiride, sitagliptine et insuline glargine) avec ou sans traitement de fond antidiabétique supplémentaire (ex. : metformine). Évènements gastro-intestinaux: Les évènements gastro-intestinaux sont survenus plus fréquemment avec Eperzan par rapport aux comparateurs (38 % versus 32 %). Diarrhée (13 % versus 9 %), nausées (12 % versus 11 %), vomissements (5 % versus 4 %) et constipation (5 % versus 4 %) ont été les plus fréquemment rapportés et la majorité des évènements sont survenus dans les 6 premiers mois. Les évènements gastro-intestinaux avec Eperzan sont survenus plus fréquemment chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée à sévère (DFGe 15 à 59 ml/min/1,73 m 2 ) que chez ceux ayant une insuffisance rénale légère ou une fonction rénale normale. Réactions au site d injection: Les réactions au site d injection (incluant typiquement rash, érythème ou démangeaisons au site d injection) sont survenues chez 15 % des patients traités avec Eperzan comparés à 7 % pour l ensemble des comparateurs et ont conduit à l arrêt du traitement chez 2 % de l ensemble des patients traités avec Eperzan. Généralement, les réactions au site d injection ont été d intensité légère et n ont pas nécessité de traitement. Immunogénicité: Le pourcentage de patients ayant développé des anticorps sous traitement contre l albiglutide a été de 4 % (128/2 934). Aucun de ces anticorps n a démontré d activité neutralisante vis à vis de l albiglutide dans un essai in vitro, la formation d anticorps a été généralement transitoire et n a pas été associée à une réduction de l efficacité (HbA 1c et glycémie à jeun (FPG)). Bien que la plupart des patients ayant des réactions au site d injection étaient négatifs en anticorps (~85 %), les réactions au site d injection ont été rapportées plus fréquemment chez les patients positifs en anticorps (41 %, N = 116) que chez les patients négatifs en anticorps (14 %, N = 1 927). Ces évènements ont été majoritairement d intensité légère et n ont pas conduit à l arrêt du traitement. Par ailleurs, le profil des évènements indésirables était généralement similaire entre les patients positifs et négatifs en anticorps. Hypoglycémie: Des hypoglycémies sévères ayant requis l aide d une autre personne pour la traiter sont survenues peu fréquemment : 0,3 % pour les patients ayant reçu Eperzan et 0,4 % pour les patients ayant reçu un comparateur. La plupart des patients ayant eu des évènements d hypoglycémies sévères dans les études cliniques avaient reçu simultanément un sulfamide ou une insuline et aucune n a nécessité une hospitalisation ou n a conduit à l arrêt du traitement. Quand Eperzan a été utilisé en monothérapie, l incidence de l hypoglycémie symptomatique (< 3,9 mmol/l) a été similaire pour Eperzan 30 mg (2 %), Eperzan 50 mg (1 %) et placebo (3 %). Le taux d hypoglycémie symptomatique a été supérieur pour Eperzan lorsqu il a été utilisé en association avec un sulfamide (15 % à 22 %) ou avec l insuline (18 %) comparé aux associations n incluant pas de sulfamide ou d insuline (1 % à 4 %). Parmi les patients randomisés avec d autres comparateurs, l incidence de l hypoglycémie symptomatique a été de 7 % à 33 % lorsqu ils ont été associés à un sulfamide ou à une insuline et de 2 % à 4 % lorsqu ils n étaient pas associés à ces médicaments. Pneumonie: Une pneumonie est survenue chez 2 % des patients ayant reçu Eperzan comparés à 0,8 % des patients dans le groupe des comparateurs. Pour Eperzan, il s agissait d épisodes isolés de pneumonie chez des patients participant aux études de 32 semaines à 3 ans d observation. Fibrillation /flutter auriculaire: Une fibrillation /flutter auriculaire est survenue chez 1 % des patients ayant reçu Eperzan et 0,5 % des patients dans le groupe des comparateurs. Aussi bien pour le groupe Eperzan que pour le groupe des comparateurs, les patients ayant eu ces évènements étaient généralement des hommes, les plus âgés et ayant une insuffisance rénale. Fréquence cardiaque: Dans les études de Phase III chez des patients diabétiques de type 2, de faibles augmentations de la fréquence cardiaque (1 à 2 bpm) ont été observées avec l albiglutide. Dans une étude approfondie du QT chez des sujets sains, une augmentation de la fréquence cardiaque (de 6 à 8 bpm) a été observée après une administration répétée d albiglutide 50 mg par rapport aux valeurs à l inclusion. Arrêt de traitement: Dans les essais cliniques ayant duré au moins 2 ans, 8 % des sujets du groupe Eperzan ont arrêté le traitement actif en raison d évènements indésirables comparés aux 6% dans le groupe comparateurs. Les évènements les plus fréquents ayant conduit à l arrêt d Eperzan ont été des réactions au site d injection et des évènements GI, chacun < 2 %. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Belgique (Agence Fédérale des médicaments et des produits de santé-division Vigilance- Eurostation II Place Victor Horta, 40/40, 1060 Bruxelles - Site internet: adversedrugreactions@fagg-afmps.be. Luxembourg - Direction de la Santé Division de la Pharmacie et des Médicaments - Villa Louvigny Allée Marconi - L-2120 Luxembourg. Site internet: lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html. TITULAIRE DE L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ GlaxoSmithKline Trading Services Limited, Currabinny, Carrigaline, County Cork, Irlande. DATE D APPROBATION DUTEXTE : 12/2014 (v4). MODE DE DELIVRANCE : Sur prescription médicale. Références : 1. EPERZAN SmPC Weissman PN & al. HARMONY 4, Diabetologia. 2014; 57(12): Rosenstock J & al. Diabetes Care. 2014; 37: 1-9. GLP-1 RA = glucagon-like peptide-1 receptor agonist; ADO = antidiabétique oral. ER : GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v. Site Apollo - Avenue Pascal Wavre BE/ABG/0024/15 - Mars 2015

20 MEETING La médecine du travail face aux maladies chroniques Une conférence intitulée «Quelles mesures proposer à un patient atteint d une maladie durable?» s est tenue le mercredi 18 mars 2015 au Rehazenter, à l initiative du Cercle Luxembourgeois d Algologie, dont l orateur fût le Dr Claude Streef, médecin-inspecteur du travail au ministère de la Santé. Revenons sur les moments forts. Quel rôle pour le médecin du travail? Face à un patient atteint d une maladie chronique, le médecin du travail examine le salarié et prend en considération ces différents critères: l origine professionnelle ou non de la maladie, de la douleur, le traitement du patient, le potentiel évolutif de la maladie, le poste à risque avec évaluation du risque pour le patient et/ou l entourage, les conditions de travail et d ergonomie du lieu de travail avec les possibilités d aménagement du poste les ressources de l entreprise et les exigences du salarié, le niveau de formation, les connaissances linguistiques ainsi que la situation financière du patient. «Ces critères sont essentiels pour Céline Buldgen «L évolution défavorable d une maladie peut modifier un reclassement interne en un reclassement externe.» Dr Claude Streef pouvoir déterminer le type de mesure à prendre dans chaque situation. Il conviendra ensuite au médecin du travail d évaluer si effectivement le poste du salarié est responsable ou aggrave la maladie/la douleur ou bien si la maladie/la douleur/le traitement rend le travail impossible. Ainsi, il sera en mesure de proposer diverses solutions telles que l aménagement ou le changement de poste, Pour terminer, le médecin du travail délivre soit une «aptitude avec ou sans restrictions, soit une inaptitude», explique le Dr Claude Streef. D après le Code du travail, l employeur est contraint de respecter les conclusions du médecin du travail en ce qui concerne l aptitude ou l inaptitude d un salarié. «Un constat d inaptitude peut entraîner un licenciement du salarié. Un licenciement est possible, mais non obligatoire, lorsque l entreprise emploie moins de 50 salariés et que l employé y travaille depuis moins de 10 ans. C est pourquoi une extrême vigilance doit être accordée à l élaboration des dossiers médicaux et à la délivrance des certificats médicaux par des médecins «non médecin du travail», insiste le Dr Claude Streef. Procédures de reclassement «La procédure de reclassement interne (au sein de la même entreprise) et de reclassement externe (sur le marché du travail) peut sauver des existences. Or, son fonctionnement est assez peu connu au Luxembourg», explique d emblée le Dr Claude Streef. Un salarié peut ainsi bénéficier d un reclassement, sous certaines conditions: être sous contrat de travail, présenter une incapacité pour exercer son dernier poste de travail (un constat réalisé par le Contrôle Médical de la Sécurité Sociale), le retrait d une rente d invalidité provisoire. Le Dr Claude Streef ajoute: «La procédure est initiée par le Contrôle Médical de la Sécurité Sociale (CMSS), dès que celui-ci reçoit le formulaire R4 renvoyé par l assuré. Par ce formulaire, le CMSS juge si l assuré est de nouveau capable d exercer son dernier poste de travail ou, si tel n est pas le cas, il saisit la Commission Mixte, instituée auprès du ministre du Travail et de l Emploi, qui a pour mission de décider d un reclassement interne ou externe. Enfin, la Commission Mixte saisit le médecin du travail compétent qui examine le salarié et émet son avis à la Commission Mixte.» Reclassement interne Si la Commission Mixte estime que le reclassement du salarié au sein de l entreprise est réalisable, deux possibilités sont envisagées: soit le salarié peut reprendre un poste adapté à ses capacités résiduelles, à ses compétences soit il occupe le même poste avec une diminution du temps de travail. Le salarié reclassé en interne peut 20

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