COURS 10 : Techniques radioguidées de biopsie en cancérologie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COURS 10 : Techniques radioguidées de biopsie en cancérologie"

Transcription

1 UE2: Cancérologie Lundi 14 octobre h30-12h30 Paradis, Vilgrain RT: Alexandre TABET RL: Andy RAKOTOARISOLO COURS 10 : Techniques radioguidées de biopsie en cancérologie

2 Plan: Introduction I - Technique A - Techniques de prélèvements 1) 2 grands principes: cytologie et histologie 2) Exemples B - Techniques de guidages II - Biopsies et indications A - Biopsie hépatique 1) Guidage 2) Indications B - Biopsies médiastinales C - Biopsie mammaire 1) Une situation fréquente 2) Trois modes de guidage pour la biopsie mammaire 3) Deux types de biopsies 4) Classifications - l indication repose sur la classification en imagerie - types histologiques de cancer de sein (classification OMS) - grading de Scarff, Bloom et Richardson (SBR) III - Contre-indications 1) Deux types de contre-indications 2) Contre-indications spécifiques au poumon 3) Etude de l hémostase IV - Complications Conclusion : autre rôles et limites de la biopsie L objectif du cours est d étudier les modalités de prélèvements effectués sur des tumeurs.

3 Introduction La biopsie est un acte invasif auquel il faut mesurer un rapport bénéfice/risque. Elle nécessite donc le consentement (parfois même la signature) du patient (après discussion avec le médecin). I - Technique A - Techniques de prélèvements 1) 2 grands principes: cytologie et histologie prélèvement Cytologie étalements cellulaires (éléments plus ou moins cohésifs sans les éléments de soutien) Histologie tissulaire (pour voir l architecture et l aspect des cellules), on parle d un prélèvement d une carotte coloration May Grünwald Giemsa standard: HES (Hématéine Eosine Safran), Mucus chimie cytochimie immunohistochimie permet d affiner le diagnostic durée principe extraction rapide, utile pour l examen extemporané avec des aiguilles fines: - de 22 Gauge (0,7 mm) - à 25 Gauge (0,4 mm) douce: par aspiration ou avec des mouvements de va et vient plus longue à cause de la fixation (au formol) et de l inclusion en paraffine avec des aiguilles larges: - de 16 Gauge (1,4 mm) - à 19 Gauge (1 mm) en arrachement: se fait soit en manuel soit en automatique (avec un «pistolet»)

4 Cytologie Histologie images 2) Exemples > de cytologie: la ponction d aspiration à l aiguille fine - Elle se fait avec une aiguille fine de 22 G. - Le diagnostic est cytologique donc rapide. - C est un examen performant pour les lésions malignes car sa sensibilité est de 90% et sa spécificité proche de 99%. - L examen est surtout performant sur les métastases, le cholangiosarcome, et le carcinome hépatocellulaire (respectivement par ordre de performances décroissantes). - C est un examen peu invasif car les aiguilles utilisées sont très fines donc le risque de complications majeures est inférieur à 0,05%. > d histologie: la biopsie de foie adjacent (= foie normal) - Utile en cas de recherche de maladie chronique hépatique et pour aider au diagnostic de tumeur du foie, par comparaison au foie sain. En effet, le carcinome hépato-cellulaire a une forte tendance à se développer sur des maladies chroniques hépatiques. B - Techniques de guidages types de guidages par organe poumon échographie pour la plèvre scanner sein échographie (80-90%) IRM stéréotaxie prostate échographie IRM foie échographie (90% des cas) scanner abdomen échographie scanner (surtout) échoendoscopie Les méthodes en italiques ont été évoquées à l oral par la prof mais ne sont pas sur la diapo et sont moins fréquentes selon la prof.

5 La diapo évoque ensuite l existence de «salles hybrides : vasculaire et pseudo-scanner». Comme la prof est passée très vite dessus, voici ce que j ai trouvé sur le net: en chirurgie vasculaire, ce sont des salles de chirurgie qui comportent l équipement nécessaire (machines à rayons X par exemple) pour utiliser les méthodes d imagerie pendant l opération. Exemple d une échoendoscopie Lors de l échoendoscopie, on attache au bout d un fibroscope une petite sonde échographique. On peut alors effectuer plus facilement les cytologies ou microbiopsies. Dans l exemple ci-dessus, on est dans le duodénum et la tumeur se trouve dans la tête du pancréas, à proximité du tube digestif. II - Biopsies et indications A - Biopsie hépatique 1) Guidage avantages inconvénients échographie - rapide - en temps réel - nombreuses possibilités de voies pour aborder la lésion - non irradiante scanner - le guidage du trajet de ponction est de bonne qualité (on peut suivre le chemin) - irradiant - nécessite souvent l injection d un agent de contraste On nous montre ensuite une vidéo de biopsie hépatique dans le cas d un cholangiosarcome. D abord on désinfecte la zone et on anesthésie localement, puis on fait une cytologie avec une toute petite seringue, puis on fait la biopsie avec une aiguille plus grosse, et enfin on panse.

6 2) Indications Attention cette partie se contredit avec d autres cours de cancéro! On utilise la biopsie hépatique pour diagnostiquer les nodules notamment pour toute tumeur dont on n a pas réussi à obtenir le diagnostic grâce à l imagerie. En effet, pour les tumeurs hépatiques, il arrive souvent que les simples critères de sémiologie ou d imagerie suffisent à identifier la tumeur ou à diagnostiquer sa malignité, et dans ce cas on n a pas besoin de biopsier. Les indications de biopsies dépendent donc des recommandations, elles sont personnalisées. Par exemple on a un patient avec un cancer colo-rectal. On lui découvre des lésions au niveau du foie. La probabilité qu il s agisse de métastases est très élevée. Si, en plus de ça, on a une imagerie caractéristique, une élévation des marqueurs tumoraux... on n aura pas besoin de biopsie. Autre exemple: il y a deux signes au scanner qui permettent d affirmer qu il s agit d un cancer et éliminent la biopsie. Le premier est l hyperartérialisation du foie : on voit que les artères se sont bien approprié le marqueur injecté, ça se traduit par des petites zones d hyperdensité, claires. Le deuxième est le phénomène de lavage = «wash out» (come on girl) : ces mêmes zones s assombrissent lorsqu elles sont photographiées quelques instants plus tard, signe que les artères se sont «lavées» du marqueur. La biopsie permet de diagnostiquer : - des carcinomes hépato-cellulaires ou plus rarement des choloangiocarcinomes (cancers issus de maladies chroniques du foie) - des métastases issues de cancers primitifs - mais aussi le caractère bénin ou malin d un cancer B - Biopsies médiastinales Les biopsies pulmonaires et médiastinales se font souvent pour éviter une chirurgie à visée uniquement diagnostique. Elles peuvent être sur des lésions présumées infectieuses ou sur des lésions tumorales non chirurgicales (à cause du terrain ou de l extension tumorale). Elles se font sous anesthésie locale, en ambulatoire ou pendant une hospitalisation de 24h (chez un patient peu mobile ou habitant loin, pour pouvoir surveiller et gérer un éventuel pneumothorax). Elles se font avec des aiguilles coupantes automatiques ou semi-automatiques, souvent selon la technique coaxiale. Une aiguille coaxiale est, schématiquement, une aiguille dans une aiguille. On insère l ensemble des deux jusqu à la plèvre. Et quand on est près de la tumeur, on la prélève simplement avec la petite aiguille. Cette technique est très utile car elle évite les ponctions thoraciques multiples. En effet, si on veut refaire un prélèvement, ou si par exemple on veut réparer un pneumothorax débutant, on a plus qu à réinsérer la petite aiguille dans la grande (sans être obligé de recommencer toute la ponction). On choisit la voie d insertion en fonction du siège et des rapports vasculaires. Et on choisit les aiguilles selon la taille et des rapports anatomiques : G ou G pour le médiastin et G ou G pour le poumon. Les biopsies de masses médiastinales se font pour des lésions non chirurgicales inextirpables ou relevant d une chimiothérapie première/exclusive (tumeurs germinales malignes, lymphomes, CPC la prof ne sait pas ce que CPC veut dire). Deux indications urgentes de biopsie sont :

7 - le syndrome cave supérieur : on préfèrera la biopsie à la médiastinoscopie et on ponctionnera en abord juxtasternal en dedans du pédicule mammaire interne. - les masses compressives : les biopsies sont faciles du fait de la grande taille de la masse. On peut donc prélever et congeler de gros fragments. La prof a aussi passé une série d exemples de lésions amenant à des biopsies. En voici deux pas trop moches. C - Biopsie mammaire 1) Une situation fréquente En France, il y a chaque année nouveaux cas de cancers du sein. Le diagnostic pré-opératoire est recommandé. De plus, la valeur prédictive positive de la biopsie est de 25-30%. On a donc en France près de biopsies du sein par an. 2) Trois modes de guidage pour la biopsie mammaire échographie pour les lésions vues sous échographie. On passe parallèlement à la paroi du sein pour éviter le poumon. avantages: - simplicité - vérification de la qualité du ciblage en temps réel stéréotaxie (= biopsie réalisée avec mammographie) pour les lésions vues sous stéréotaxie et pas sous échographie avantages: - prélèvements abondants - vérification de la qualité du ciblage par radio des carottes de prélèvements IRM pour les rehaussements isolés sans substratum mammographique ou échographique inconvénients: - plus long (car métal interdit) - moins précis => procédure à faire quand pas d autre choix

8 échographie stéréotaxie (= biopsie réalisée avec mammographie) IRM 3) Deux types de biopsies > les microbiopsies (par Tru-cutt, 14g-16g) Pour les masses, le plus souvent. La tumeur étant grande, on peut se permettre de faire une microbiopsie avec une petite aiguille car on est sûr de «bien viser». > les macrobiopsies (par aspiration, 8g-11g) - pour les microcalcifiations (mastopathie à risque, carcinome canalaire in situ, cancer invasif avec diagnostic difficile...). Les microcalcifications étant petites, on est sûr d en «attraper» avec la grosse biopsie. - pour les indications de biopsie exérèse (ex: papillome). C est à dire qu on veut enlever toute la tumeur rien qu en effectuant la biopsie, car la tumeur est assez petite. - pour les prélèvements guidés par IRM - lorsqu on a des discordances imagerie-résultats en microbiopsie 4) Classifications - l indication repose sur la classification en imagerie ACR1 ACR2 ACR3 ACR4 ACR5 normal anomalies bénignes bénin probable suspect (risque de malignité de 33%) malin suivi habituel suivi habituel suivi rapproché biopsie biopsie puis injection pré-op de marqueur pour repérer les ganglions atteints (et éviter les chirurgies radicales)

9 - types histologiques de cancer de sein (classification OMS) adénocarcinome intracanalaire adénocarcinome intralobulaire adénocarcinome canalaire infiltrant adénocarcinome lobulaire infiltrant - grading de Scarff, Bloom et Richardson (SBR) Ce grading prend en compte plusieurs scores qu on additionne : - la formation de tubes : partout=1, parfois=2, nulle part=3 - l anisonucléose (noyaux de tailles différentes) : faible=1, modérée=2, partout intense=3 - le nombre de mitoses : <1=1, 2=2, >3=3 III - Contre-indications 1) Deux types de contre-indications > absolues - troubles majeurs de la coagulation - absence d indication. On ne peut pas faire la biopsie si on s est pas posé les questions de rapport bénéfice-risque avant. > relatives (impliquent de mesurer le rapport bénéfice/risque) - poumon: par exemple le poumon unique - foie: dilatation des voies biliaires, ascite, amylose, insuffisance rénale, dialyse... 2) Contre-indications spécifiques au poumon Ce sont des contre-indications relatives. > insuffisance respiratoire et poumon unique : il n y a pas de valeur limite du VEMS contrindiquant la biopsie mais 4 conditions sont nécessaires : - le patient doit pouvoir tenir une apnée courte. - le patient doit être hospitalisé dans une structure permettant sa surveillance étroite dans les 6 heures après le geste, pour pouvoir gérer efficacement un pneumothorax secondaire (salle de réveil, soins intensifs). - un drain thoracique pour gestion du pneumothorax doit être prêt. - le geste doit être réalisé par un radiologue expérimenté. > HTAP : lorsque la pression artérielle pulmonaire systolique est supérieure à 30mmHg, il y a un risque d hémoptysie incontrôlable. La biopsie sera donc contre-indiquée si elle emprunte un trajet parenchymateux extralésionnel. Par contre elle ne sera pas contre-indiquée si on ne passe pas par

10 le parenchyme (très vascularisé) : par exemple lorsque la tumeur se trouve dans la plèvre (moins vascularisée). > rapports vasculaires étroits avec des vaisseaux proximaux. > thymome : tumeur avec risque de dissémination élevé. 3) Etude de l hémostase Lors d une biopsie, le risque d hémorragie est non négligeable. Suivant l organe qu on a à biopsier, les problèmes liés à l hémostase sont donc soit une contreindication absolue soit sans aucune contre-indication. Par exemple dans le cas du cancer du sein, on ne tient pas compte de l hémostase. Dans le cas de l abdomen, ils le sont. On va donc devoir bien interroger le patient, lui demander d arrêter ses antiaggrégants ou anticoagulants si nécessaire. Les valeurs minimales sont: - TCA<1,5 fois la normale. Attention il y a une erreur dans la diapo le signe est inversé. - TP>= 50% (TP= temps de Quick) - plaquettes>50000 ou (risque faible si thrombopénie périphérique) Lorsque le TCA est anormal et le TP normal, on recherche un déficit en facteurs VIII, IX et XI (qui est une contre-indication absolue). IV - Complications facteurs favorisants complications générales complications spécifiques - la malignité - l aiguille de gros calibre - le nombre de passages - hémorragie - perforation - dissémination tumorale (risque d environ 1% pour le foie) - poumon : pneumothorax, hémoptysie - foie : cholépéritoine, perforation colique, angiocholite, hémobilie (sang dans la bile =>risque d obstruction) - pancréas : pancréatite aiguë. Le pancréas réagit très vite donc il faut à tout prix l éviter (risque de décès). Conclusion : autres rôles et limites de la biopsie Au delà du diagnostic : Mis à part le fait qu elle procure un diagnostic, la biopsie en cancérologie a d autre rôles : > elle sert à donner des éléments de la classification histopronostique. - la différentiation tumorale (ex : CHC I à III, et le grade SBR pour le sein) - l angiogénèse : en étudiant la densité microvasculaire (notamment avec le marqueur Ki67) - la présence d une nécrose > elle permet aussi de prédire la réponse au traitement. Par exemple la mise en évidence de certains récepteurs permet de choisir si on donne le traitement ou pas. > enfin elle permet d évaluer la réponse au traitement. Limites : > l échec technique - à cause de la balistique (voie d abord de la lésion, localisation de la lésion)

11 - ou à cause de la petite taille des tumeurs > la variabilité de l échantillonage - à cause de l hétérogénéité tumorale - ou à cause des remaniements (nécrose, fibrose...) > l absence de prélèvement référent (par exemple absence de foie non tumoral) > les résultats négatifs, auxquels il faut faire très attention car la valeur prédictive positive de la biopsie n est pas de 100%. KHALASSSSS!!! («fini» en libanais) Je dédicace cette ronéo à tous les êtres vivants gentils de la planète (sauf les poneys parce que c est nul). Big up à tous les corbeaux (oui, oui j aime les corbeaux, c est très intelligent). Merci à tous ceux qui ont été gentils l année passée : ma famille, Tina, Andy, Shirley, Juliette, Flavio, Laurène, Fanny, MJ, Eloise, Florian, Thomas, Violette, Carine, Soraya, Laetitia, Hoang, Julie, Céline, Hélène, Marc, Oscar, Koala, Sylvia, Malek, Evelyn (sans E), Quentin, Olivia, Mona, Matthieu, Aurélie, Manon, Joanna, Eléonore(s), Louise, C2C, Maxime, Sousou, toutes les Sarah (comme ça j en oublie aucune), Sandrine, Nicole, Laura, mes co-stagiaires, Laurianne, Ilhem... Un gros merde à mes 4 fillotes: Lauren, Marie, Lena et Patricia et à tous ceux qui doublent leur P1 (Carine, Léa, Anais, Lydia, Kim...). Bravo à tous ceux qui ont réussi leur P1: Violette, Mohammed, Paul, Cherifa, Kamélia, Laura, Diane, Olivia, Sofia, Flora, Agathe, Victor, Sabrine, Julie, Sarah (elle se reconnaîtra). Bravo aussi à Evelyn qui va masser plein de BG. Et bravo aux pharmas: Laurent, Gauthier, Soraya. Un énorme merci à tous les parrains qui ont accepté de sauver des P1 with special thanks to Krystel, Leo, Helene, Laure, Thomas, Rémi, William, Maxime, Alice. Grâce à vous, on a 367 fillots qui ont pu être parrainés et on a atteint les 100% d attributions! Un gros merde à ceux que je connais qui sont en prépa et bravo à ceux qui en sont sortis winners. Big up à l équipe du tuto qui va tout déchirer! (et mon dieu c est quoi cette promo d assistés...). Merci à Marseille de m avoir accueilli deux fois le printemps dernier. Merci au Liban d être si beau. Merci à celui ou celle qui m a remonté la gynéco ET la nutrition l année passée. Je te dois mes vacances. Merci aussi à Mme Maati pour sa patience. Merci à ma marraine Emilie qui ne m a toujours pas lâché, et merci aux autres externes qui m ont soutenu : Jérôme, Laura, Benjamin(s), Patrick, Yaëlle, Ava, Tiphaine. Merci à mes deux supers CCA de l année dernière pour leur implication. Je m adresse aussi au Soleil : contre la drogue tout le monde peut agir. Et des humains sont là si tu veux en parler. Mais par pitié ne nous fait plus ta crise comme l année passée. Je m adresse maintenant à la neige: FUCK YOU. A tous ceux que j ai oublié : si vous étiez méchants : In your face; si vous étiez gentils : désolé. : ( BOUH BICHAT! Et je terminerai par un

12 JEU: Entoure les numéros des phrases vraies. Remplace ces numéros par leurs lettres correspondantes: 1:A, 2:B, 3:C... Met les lettres dans l ordre (pas de doubles) et découvre le mot caché! - 1) L histologie est un examen rapide. - 2) La cytologie permet d analyser les éléments de soutien des cellules. - 3) Les aiguilles employées en cytologie font de 22 à 25 G tandis que celles employées en histologie font de 16 à 19 G. - 4) 1 G = 19 mm - 5) La ponction à l aiguille fine est surtout performante pour les lésions bénignes. - 6) La majorité des guidages peut se faire sous échographie. - 7) Le guidage pour l abdomen se fait surtout sous échographie. - 8) On a un grand nombre de voies d abord qui peuvent être empruntées avec l échographie lors du guidage de la biopsie de foie. - 9) La biopsie hépatique permet de déterminer le caractère malin mais pas le caractère bénin d un cancer. - 10) Les indications de biopsie hépatique sont indépendantes du patient. - 11) La biopsie médiastinale se fait sous anesthésie générale. - 12) La chirurgie thoracique se fait pour éviter une biopsie à visée uniquement diagnostique. - 13) Les biopsies de masses médiastinales se font sur des lésions non chirurgicales inextirpables ou sur certaines lésions non chirurgicales liées à une chimiothérapie première ou exclusive. - 14) Les deux indications urgentes de biopsies médiastinales sont les masses compressives et l insuffisance cardiaque. - 15) Chaque année en France, sont faites environ biopsies du sein. - 16) Les trois modes de guidages pour le sein sont l échographie, l IRM et la stéréotaxie; et c est l échographie qui est l examen le plus utilisé. - 17) Pour les masses on effectue des macrobiopsies car les masses sont de grandes tailles. - 18) Une lésion ACR4 est suspecte et a un risque de malignité d environ une chance sur 3; elle implique donc une biopsie. - 19) Les types histologiques du cancer du sein selon l OMS sont les adénocarcinomes intracanalaire, intralobulaire, lobulaire infiltrant et canalaire infiltrant. - 20) Le grading de Scarff, Bloom et Richardson donne un score final compris entre 3 et ) L absence d indication est une contre-indication absolue. - 22) Les contre-indications spécifiques au poumon sont l insuffisance respiratoire, le poumon unique, l HTAP, des rapports vasculaires larges avec les vaisseaux proximaux, et le thymome. - 23) La valeur minimale du TCA doit être supérieure à 1,5 fois la normale. - 24) La taille de la tumeur est un facteur favorisant les complications lors de la biopsie. - 25) Les complications spécifiques liées au foie comprennent le cholépéritoine, la perforation colique, l angiocholite et l hémoptysie. - 26) Les résultats négatifs ne constituent pas une des limites de la biopsie.

13 FICHE - UE2 n 9 : Techniques radioguidées de biopsie en cancérologie 2 grands principes : Cytologie Histologie prélèvement étalements cellulaires carotte tissulaire coloration MGG standard: HES, Mucus chimie cytochimie immunohistochimie durée rapide (examen extemporané) plus longue (fixation) principe aiguilles fines (22-25G<=>0,7-0,4mm) aiguilles larges (16-19G<=>1,4-1mm) extraction douce: aspiration ou va et vient arrachement: manuel ou automatique exemples ponction fine pour lésions malignes biopsie de foie adjacent guidages principaux pour chaque organe : - échographie: sein (80-90%), prostate, foie (90%) - scanner : poumon, abdomen - et parfois: IRM pour le sein, échoendoscopie ou échographie pour l abdomen. techniques et indications des biopsies : biopsie techniques indications hépatique thoracique ou du médiastin mammaire biopsies/an - échographie : rapide, non irradiant, multiples voies, en temps réel. - scanner : + long (injection contraste), irradiant - biopsie pulmonaire ou médiastinale avec aiguilles coupantes (semi)- automatiques. - technique coaxiale (ponction pleurale++). - on choisit : la voie (fct de siège et rapports vasculaires) et l aiguille (fct de taille et rapports anatomiques). - anesthésie locale - sous échographie (à faire qd possible), stéréotaxie (mcalcifications), ou IRM - microbiopsie (masses) ou macrobiopsie (mcalcifications, exérèse, IRM, discordances) - non systématique : personnalisée, dépend de l imagerie et de la sémiologie - maladie chronique foie => CHC, métastases, bénin/malin. - éviter la chirurgie à visée seulement diagnostique - lésions présumées infectieuses et lésions tumorales non chirurgicales (terrain, extension) - masses médiastinales : lésions non chirurgicales inextirpables ou relevant d une chimio (1ère ou exclusive). - urgences: sd VCS, masses compressives - dépend de la classification en imagerie: => biopsie si ACR4(suspect) ou 5(malin) - permet de donner classification histologique selon OMS (canalaire, lobulaire, infiltrant?) et le grading de SBR (tubes, anisocléose, mitoses).

14 contre-indications des biopsies absolues problèmes d hémostase : organe dépendant. Vérifier (pour abdomen) : - TCA<1,5xN - TP=TQ>=50% - plaquettes> pas d antiaggrégants ou d anticoagulants relatives (évaluer bénéfice-risque) poumon : - Insuffisance respiratoire / poumon unique: 4 conditions nécessaires à la biopsie: apnée courte, drain thoracique prêt, structure hospitalière adaptée, radiologue expérimenté. - HTAP (contre-indication suivant la voie empruntée, car risque d hémoptysie) - rapports vasculaires étroits avec vaisseaux proximaux - thymome (dissémination) absence d indication foie : dilatation voies biliaires, ascite, amylose, IR, dialyse... complications facteurs favorisants complications générales complications spécifiques - malignité - aiguille de gros calibre - nombre de passages - hémorragie - perforation - dissémination tumorale (foie 1%) - poumon : pneumothorax, hémoptysie - foie : cholépéritoine, perforation colique, angiocholite, hémobilie - pancréas : pancréatite aiguë ++ au délà du diagnostic : autres rôles de la biopsie - classification histopronostique : différenciation tumorale, angiogénèse, nécrose - prédiction de la réponse au traitement - évaluation de la réponse au traitement limites de la biopsie - échec technique : mauvaise balistique (voie, localisation) ou petite taille des tumeurs - variabilité d échantillonage : hétérogénéité tumorale et remaniements (nécrose, fibrose...) - absence de prélèvement référent - mauvaise interprétation des résultats négatifs

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie Vous avez appris qu une anomalie a été détectée lors de votre mammographie. Afin d investiguer cette anomalie, le radiologue a pris la décision d effectuer une biopsie par aspiration sous stéréotaxie.

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique À partir de la Vème année Médecine Générale et notamment pour les médecins anatomopathologues ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital du Bon Secours

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements, soins et innovation OCTOBRE 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein in situ COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE Le prélèvement de moelle osseuse? La moelle osseuse, tissu hématopoïétique situé dans la cavité centrale des os, peut être prélevée de deux façons : -par ponction sternale -par

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein. OCTOBRE ROSE 2013 La campagne Octobre Rose a pour but d inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. Une femme sur trois ne se fait pas dépister ou pas de manière

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant Définitions MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe PROTECTION MULTIPLE pour enfant Voici les définitions des maladies graves et non critiques que vous pouvez retrouver dans les garanties

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur,

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur, Bulletin n 10 2014 Cher adhérent, cher donateur, La maladie crée souvent une situation de stress aussi il nous a semblé nécessaire de préciser les différentes étapes du parcours de soins afin de faciliter

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du cancer : enjeux et opportunités Début de cartographie des enjeux cliniques et technologiques gq Jean-François MENUDET, Cluster I-Care Cartographie

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque O Bruot, V Laurent, P.A Ganne, C Barbary, S Corby, E Kermarrec, S Béot, D Régent Service de Radiologie Brabois Adultes JFR Octobre 2006 CHU NANCY Préface

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Développement d'une nouvelle interface utilisateur multi-modalité en scanner interventionnel

Développement d'une nouvelle interface utilisateur multi-modalité en scanner interventionnel Développement d'une nouvelle interface utilisateur multi-modalité en scanner interventionnel E. de Kerviler, C. de Bazelaire, P. Coulon*, S. Gotman**, J Yanof***, C. Bauer***J. Sapir**. Service de Radiologie,

Plus en détail

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé DON D ORGANES, IL SUFFIT DE LE DIRE. MAINTENANT. Le guide pour tout comprendre Agence relevant du ministère de la santé La greffe D organes comment s y prendre? des vies La greffe d organes est un acte

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie»

«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie» Symposium Pharma «Actualités et aspects pratiques de l antisepsie» Modérateur : Joseph Hajjar Quelle antisepsie pour quel acte? Dr Olivia KEITA-PERSE Centre Hospitalier Princesse Grace Monaco Antisepsie

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Moyens et objectifs de l anatomie pathologique en médecine. Collège Français des Pathologistes (CoPath)

Moyens et objectifs de l anatomie pathologique en médecine. Collège Français des Pathologistes (CoPath) Moyens et objectifs de l anatomie pathologique en médecine Collège Français des Pathologistes (CoPath) Date de création du document 2011_2012 Sommaire 1 Historique... 3 2 Place de l'anatomie pathologique

Plus en détail

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Comprendre le Cancer du sein Mise à jour Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Ce guide s inscrit dans le cadre d un programme réalisé en partenariat avec

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie

Plus en détail

d anatomo-pathologiste

d anatomo-pathologiste Le métierm d anatomo-pathologiste Paul P. de SAINT-MAUR Université Paris 6 -Hôpital Saint-Antoine Le 19 Novembre 2002 Le métier m d anatomopathologisted Qu est est-ce qu un un anatomo-pathologiste? Comment

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Carcinome hépato-cellulaire : Sans traitement : survie à 5 ans < à 5 % (CHC sur cirrhose) Traitement

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Les traitements du cancer du rein

Les traitements du cancer du rein MARS 2013 Les traitements du cancer du rein COLLECTION GUIDES PATIENTS LES REINS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX LES PROFESSIONNELS LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr

Plus en détail

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Schéma du cœur avec CIA Aorte Artère pulmonaire Oreillette gauche CIA Appendice auriculaire gauche Oreillette droite

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Histoire d une masse pancréatique

Histoire d une masse pancréatique Histoire d une masse pancréatique Marie Luce Auriault Michael Levy Frédéric Pigneur Claude Tayar, et Iradj Sobhani CHU Henri Mondor Pour GHIF Samedi 13 Juin 2009, Histoire de la maladie Femme 66 ans consulte

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

GROUPE CLINIQUE DU MAIL

GROUPE CLINIQUE DU MAIL DOSSIER DE PRESSE GROUPE CLINIQUE DU MAIL Le centre d imagerie médicale conforte son implantation sur le site du Mail avenue Marie-Reynoard à Grenoble & présente son nouveau scanner spiralé, issu de la

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine le guide L Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine est un établissement public national de l État créé par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement

Plus en détail