Détermination des obstacles qui entravent l accès aux professions : Méthodes quantitatives reposant sur les données du recensement

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1 Détermination des obstacles qui entravent l accès aux professions : Méthodes quantitatives reposant sur les données du recensement Rapport final Par : Daniel Boothby 4582, rue Jeanne-Mance Montréal (Québec) H2V 4J4 À l intention de la : Direction des politiques du marché du travail Ressources humaines et Développement des compétences Canada mai 2001 SP F (also available in English)

2 Les opinions exprimées dans les documents publiés par la Direction des politiques du marché du travail sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Ressources humaines et Développement des compétences Canada ou du gouvernement fédéral. La série des documents de travail comprend des études analytiques et des travaux de recherche réalisés sous l'égide de la Direction des politiques du marché du travail, Politique stratégique. Il s'agit notamment de recherches primaires, soit empiriques ou originales et parfois conceptuelles, généralement menées dans le cadre d'un programme de recherche plus vaste ou de plus longue durée. Les lecteurs de cette série sont encouragés à faire part de leurs observations et de leurs suggestions aux auteurs. Le présent document a été traduit de l anglais. Bien que la version française ait été préparée avec soin, le document original fait foi. This document is a translation from English. Although the French version has been carefully prepared, the original document should be taken as correct. La version anglaise de ce document est disponible sous le titre Identification of Barriers to Occupational Entry: Quantitative Methods Using Census Data This paper is available in English under the title Identification of Barriers to Occupational Entry: Quantitative Methods Using Census Data Papier ISBN : N o de cat. : HS3-1/ F PDF ISBN : N o de cat. : HS3-1/ F-PDF HTML ISBN : N o de cat. : HS3-1/ F-HTML Si vous avez des questions concernant les documents publiés par la Direction des politiques du marché du travail, veuillez communiquer avec : Ressources humaines et Développement des compétences Canada Centre des publications 140, Promenade du Portage, Phase IV, niveau 0 Gatineau (Québec) Canada K1A 0J9 Télécopieur : (819) General enquiries regarding the documents published by the Labour Market Policy Directorate should be addressed to: Human Resources and Skills Development Canada Publications Centre 140 Promenade du Portage, Phase IV, Level 0 Gatineau, Quebec, Canada K1A 0J9 Facsimile: (819)

3 Table des matières 1. Introduction Les deux genres d obstacles professionnels Méthodes quantitative et qualitative pour la détermination des obstacles Sources et limites des données Méthodes Détermination des professions qui présentent des obstacles Les obstacles qui s appliquent différemment aux immigrants Conclusions...13

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5 1. Introduction Dans le rapport principal, les obstacles qui entravent l accès aux professions, ou obstacles professionnels, sont définis comme étant les conditions d accès dont dépend l emploi dans diverses professions. Comme ailleurs dans le cadre de ce projet, nous nous sommes limités aux professions classées aux niveaux de compétences A et B de la Classification nationale des professions (CNP). 1.1 Les deux genres d obstacles professionnels Le segment du modèle dont il est question ici se fonde sur des méthodes quantitatives pour mesurer deux genres d obstacles professionnels, soit les obstacles universels qui s appliquent à toutes les personnes les immigrants comme les non-immigrants qui souhaitent accéder à une profession, et les obstacles qui s appliquent différemment aux immigrants, ou obstacles différentiels. Un exemple permettra de clarifier cette distinction. Il existe un obstacle qui s applique à toute personne désirant accéder à la profession de médecin spécialiste : elle doit faire les études pertinentes, être accréditée en médecine et dans la spécialité par les organismes de reconnaissance professionnelle compétents, etc. Notre analyse quantitative des obstacles repose sur le domaine d études, et nous en déduisons qu il existe un obstacle qui entrave l accès à la profession de médecin spécialiste. Par ailleurs, il est fréquent que les immigrants qui ont une formation en médecine spécialisée éprouvent de la difficulté à accéder à cette profession au Canada. C est ce genre d obstacle différentiel que nous cherchons à déterminer à l aide de notre deuxième genre de mesure. Nous ne portons aucun jugement sur les raisons de l existence de tels obstacles; nous cherchons simplement à cerner les cas où des immigrants qui, «sur papier», ont les mêmes titres que des non-immigrants sont moins susceptibles que ces derniers d exercer la profession. Nous déterminons ces deux genres d obstacles en examinant la relation entre le domaine d études et la profession. Il aurait été souhaitable d examiner un plus vaste éventail d indicateurs. Cependant, pour des raisons liées à la taille de l échantillon, nous avons dû utiliser les données du recensement, parmi lesquelles le domaine d études est la seule variable que nous avons jugée utile pour construire les indicateurs des obstacles qui entravent l accès aux professions. Le principe de base utilisé aux fins de la détermination des obstacles qui s appliquent à tous les entrants qui intègrent le marché du travail est le suivant : il y a obstacle lorsqu un pourcentage significatif des entrants employés dans la profession proviennent d un nombre limité de domaines d études. En d autres termes, il y a obstacle lorsque la profession semble nécessiter un genre particulier de formation. 1

6 Pour déterminer les obstacles qui s appliquent différemment aux immigrants, nous avons retenu une démarche assez différente : nous avons d abord tenté de trouver un domaine d études qui se rapporte étroitement à la profession, en ce sens qu une grande proportion de non-immigrants diplômés du domaine travaillent dans la profession. Après avoir trouvé un tel domaine d études, nous avons comparé les proportions de diplômés immigrants et de diplômés non immigrants de ce domaine qui sont employés dans la profession. Il y a obstacle différentiel pour les immigrants lorsque les non-immigrants sont beaucoup plus susceptibles que les immigrants d être employés dans la profession. 1.2 Méthodes quantitative et qualitative pour la détermination des obstacles Dans le cadre de notre projet, nous avons recours à deux méthodes pour déterminer les obstacles professionnels, soit la méthode quantitative décrite ici et une méthode qualitative (décrite dans une autre annexe au rapport principal) dont l objet est de déterminer ces obstacles formels à l accès aux professions d après les exigences de reconnaissance professionnelle auxquelles il faut satisfaire pour exercer la profession. En raison de limites dans les données, la méthode quantitative repose sur une analyse du rapport entre le domaine d études et la profession. Dans de nombreux cas, elle mettra en lumière des obstacles qui avaient été aussi désignés par la méthode qualitative. Pour reprendre l exemple de la profession de médecin spécialisé, la méthode qualitative permet de déterminer qu il y a un obstacle en raison des exigences strictes de reconnaissance professionnelle des médecins spécialistes. Elle permet également de déterminer qu il y a un obstacle parce que les médecins spécialistes viennent de divers domaines d études en médecine. Plusieurs cas de ce genre ont été relevés, c est-à-dire des cas où il y a corrélation étroite entre le domaine d études, les exigences de reconnaissance professionnelle et la profession. Dans certains cas (notamment pour les médecins), un grade universitaire dans un domaine d études approprié fait partie des exigences de reconnaissance professionnelle. Il arrive parfois que la méthode qualitative révèle un obstacle que n a pas permis de repérer la méthode quantitative, notamment lorsqu il y a des exigences de reconnaissance professionnelle dans une profession, alors que des personnes ayant étudié dans de nombreux domaines sont admissibles à la reconnaissance professionnelle. Certains genres de reconnaissance professionnelle dans les professions des services financiers en sont un exemple. Dans d autres cas, c est la méthode quantitative qui révèle un obstacle que n a pas permis de repérer la méthode qualitative, le plus souvent lorsque les employeurs manifestent une forte préférence envers des diplômés d un domaine en particulier, même s il n y a pas d exigences formelles de reconnaissance professionnelle dans la profession. Précisons qu une préférence de ce genre ne constitue pas un obstacle absolu. Lorsque le marché du travail est serré, les employeurs pourront bien engager des diplômés de domaines d études autres que celui qui a leur préférence. 2

7 La programmation informatique en est un exemple. À notre connaissance, il n existe pas d exigences formelles de reconnaissance professionnelle dans ce domaine. Il se peut que les employeurs préfèrent nettement recruter leurs programmateurs parmi les personnes qui ont étudié en programmation. Mais si la demande de programmateurs dépasse l offre, les employeurs se résoudront peut-être à engager des diplômés en mathématiques pour leur confier des postes de programmateurs. La méthode quantitative et la méthode qualitative représentent donc deux façons bien différentes d opérationnaliser le concept de l obstacle professionnel. Plutôt que de tenter d en arriver à une mesure unique des obstacles qui entravent l accès aux professions, nous avons présenté les résultats du modèle d après les deux méthodes qualitative et quantitative et les usagers peuvent obtenir les deux séries de mesures. Nous souhaitions en effet proposer le modèle le plus flexible possible et offrir aux usagers la trousse d outils la plus vaste possible pour leur permettre de faire des expériences à partir du modèle. 3

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9 2. Sources et limites des données Les données que nous avons utilisées pour construire nos indicateurs des obstacles quantitatifs proviennent de totalisations spéciales des données du recensement de Le recensement est la seule source de données sur les professions des immigrants et des non-immigrants présentées à un niveau de ventilation suffisant pour être utiles à notre étude. Les données que nous avons utilisées ont été tirées de deux totalisations spéciales du recensement de 1996, l une sur les non-immigrants et l autre sur les immigrants. Dans chaque tableau, l univers se limite aux personnes de 25 à 34 ans. Les nouveaux immigrants sont des entrants sur le marché du travail. Pour obtenir une population composée d entrants non immigrants, nous avons limité notre population des non-immigrants aux personnes de 25 à 34 ans. Nous avons imposé cette même limite d âge aux immigrants à des fins de comparabilité. Chaque tableau donne des chiffres concernant la population active ayant de l expérience selon le domaine d études et la profession à un niveau très détaillé (celui des groupes de base). Les tableaux indiquent également le niveau de scolarité et le sexe, mais ces données n ont pas été utilisées. Il aurait été préférable d utiliser des indicateurs autres que le domaine d études pour construire nos mesures des obstacles professionnels. Par exemple, il aurait été utile de comparer les tendances de la mobilité professionnelle chez les immigrants et les non-immigrants comme moyen de rechange pour déterminer les professions où les immigrants font face à des obstacles différentiels. Malheureusement, le recensement de 1996 ne comporte aucune donnée sur la mobilité professionnelle. Le domaine d études est la seule variable sur laquelle nous avons pu baser notre évaluation quantitative des obstacles professionnels. Les données du recensement présentent d autres limites qu il convient de signaler. Le système de codage des professions est celui de la Classification type des professions de Le niveau de ventilation des professions le plus pointu est celui des groupes de base. Dans de nombreux cas, les groupes de base coïncident avec les professions, mais il leur arrive parfois de comprendre deux, trois, voire plusieurs professions. Il se peut donc que nous n ayons pas pu observer de lien étroit entre un domaine d études et une profession parce que celle-ci était regroupée avec plusieurs autres. Nous avons été incapables de déterminer l endroit où les membres de notre échantillon avaient fait leurs études. En particulier, il est impossible de distinguer, dans notre échantillon, les personnes qui ont fait leurs études au Canada de celles qui les ont faites à l étranger. Notre tentative visant à déterminer les obstacles différentiels auxquels font face les immigrants se complique du fait que nous sommes incapables d isoler les immigrants qui ont fait leurs études à l étranger. 5

10 Comme dans le cadre de tout sondage, il peut y avoir dans le recensement des erreurs de codage de la profession ou du domaine d études qui nous empêcheront peut-être de repérer des obstacles professionnels. Nous verrons un exemple de ce genre de problème pour une profession (celle des infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires) dans la section portant sur les obstacles différentiels. Ajoutons finalement qu en dépit de l ampleur du recensement (échantillon de 20 %), il est arrivé que la taille de l échantillon pour certaines professions ou certains domaines d études soit trop limitée pour que l analyse soit fiable. Dans ces cas, les résultats ne sont pas signalés. 6

11 3. Méthodes 3.1 Détermination des professions qui présentent des obstacles Nous résumons ici la méthode quantitative que nous avons utilisée pour déterminer les professions présentant des obstacles, méthode qui repose sur la relation entre le domaine d études et la profession. Le domaine d études est la seule variable du recensement qui permet de repérer les obstacles. Le principe de base de notre démarche est le suivant : dans les professions dans lesquelles un fort pourcentage d entrants récents proviennent d un petit nombre de domaines d études, les employeurs préféreront engager des entrants ayant étudié dans ces domaines. Cette préférence peut s expliquer par l existence d exigences formelles de reconnaissance professionnelle, ou du fait que les coûts de formation seront moindres pour les diplômés de ces domaines. Mais peu importe la raison, les préférences des employeurs constitueront un obstacle à l accès pour les personnes qui ont étudié dans d autres domaines. Dans cette sous-section, l unité d observation des domaines d études est celle des groupes intermédiaires selon le recensement. Nous avons examiné la distribution des domaines d études au sein des professions au niveau des grands groupes, des groupes intermédiaires et des groupes de base. Les grands groupes se sont révélés beaucoup trop vastes pour nous permettre d observer des relations particulières entre les domaines d études et les professions. Par exemple, il n est pas très utile de savoir que la plupart des infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires qui ont fait des études postsecondaires ont étudié dans un domaine de la santé. Quant aux groupes de base, ils sont trop étroits pour être utiles. Ainsi, les professions des infirmiers/infirmières en chef et superviseurs/superviseures sont pratiquées par des personnes ayant étudié dans une vaste gamme de spécialisations infirmières (groupes de base des domaines d études); il est donc préférable de recourir au groupe intermédiaire des soins infirmiers. L analyse a donc été effectuée au niveau des groupes intermédiaires. Par ailleurs, les groupes intermédiaires se sont révélés trop étroits pour nous permettre de saisir tous les obstacles. Par exemple, les médecins spécialistes proviennent de trois domaines d études au niveau des groupes intermédiaires, soit la médecine générale, les spécialisations non chirurgicales et les spécialisations chirurgicales. Selon l une de nos deux mesures des obstacles, les médecins spécialistes ne se seraient pas vu attribuer la cote la plus élevée pour ce qui est des obstacles si les cotes avaient reposé uniquement sur un groupe intermédiaire de domaine d études. Et les exemples de ce genre abondent. Nous avons donc attribué nos cotes des obstacles en fonction du pourcentage des diplômés du postsecondaire dans la profession qui se retrouvent dans les trois groupes intermédiaires des domaines d études dont provient le plus grand nombre de personnes exerçant la profession. Par exemple, la cote des médecins spécialistes est basée sur le pourcentage de diplômés du postsecondaire dont le domaine d études était la médecine 7

12 générale, une spécialisation non chirurgicale ou une spécialisation chirurgicale, puisque ce sont les trois groupes intermédiaires les plus importants des domaines d études chez les médecins spécialistes. L attribution des cotes dépendait de deux critères, soit le pourcentage de diplômés du postsecondaire dans la profession et le pourcentage de diplômés du postsecondaire ayant étudié dans les trois groupes intermédiaires représentant les domaines d études les plus importants. Si nous avons utilisé le pourcentage de diplômés du postsecondaire, c est qu il est difficile d affirmer qu il existe d importants obstacles attribuables au domaine d études dans les professions dans lesquelles un grand nombre d entrants récents ne sont pas des diplômés du postsecondaire et, du moins peut-on le supposer, n ont pas suivi de formation spécialisée. Le problème de la concentration des diplômés du postsecondaire est très aigu dans les professions dans lesquelles une grande proportion de diplômés du postsecondaire proviennent du domaine d études des techniques et métiers du génie et des arts appliqués. Beaucoup de personnes qui exercent ces professions n ont pas fait d études postsecondaires, et chez celles qui en ont faites, on observe souvent une forte concentration par domaine d études. Par exemple, 48 % des opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques de notre échantillon n avaient pas fait d études postsecondaires. Et chez les personnes qui avaient fait des études postsecondaires, 42 % avaient étudié en techniques du génie mécanique, 11 % en technologies de la transformation des ressources du secteur primaire, et 2 % en technologies électroniques et électriques. Les cas de ce genre nous ont incités à établir deux variantes de notre mesure des obstacles. Dans chaque cas, la mesure est établie seulement pour les professions pour lesquelles nous avions au moins 500 observations; et dans chaque cas, le score 1 indique qu il n y a pas d obstacles, le score 0, qu il existe un important obstacle et le score 0,5, qu il existe un faible obstacle. Score Voici les scores selon la première variante (Obstacle 1) : Moins de 50 % des diplômés du postsecondaire provenant des trois groupes intermédiaires des domaines d études les plus importants ou Moins de 50 % de diplômés du postsecondaire 1 Plus de 50 % des diplômés du postsecondaire provenant des trois groupes intermédiaires des domaines d études les plus importants et de 50 à 75 % de diplômés du postsecondaire 0,5 Plus de 75 % de diplômés du postsecondaire 0 Voici les scores selon la seconde variante (Obstacle 2) : 1 Moins de 75 % de diplômés du postsecondaire 75 % de diplômés du postsecondaire ou plus et de 50 à 75 % de diplômés du postsecondaire provenant des trois groupes intermédiaires de domaines d études les plus importants 0,5 Plus de 75 % de diplômés du postsecondaire provenant des trois groupes intermédiaires de domaines d études les plus importants 0 8

13 Les professions qui obtiennent un score de 0,5 selon la première variante peuvent obtenir un score de 1 selon la seconde variante (si le pourcentage de diplômés du postsecondaire est inférieur à 75 %). Les professions qui obtiennent un score de 1 selon la première variante peuvent obtenir un score de 0,5 selon la seconde variante (si le pourcentage de diplômés du postsecondaire provenant des trois groupes intermédiaires les plus importants est inférieur à 75 %). Une analyse selon les professions révèle que la plupart des changements de cotes entre les deux variantes s expliquent par des scores qui sont passés de 0 dans la première variante à 0,5 dans la seconde. Il y a toutefois une exception importante dans un groupe de professions. En effet, les professions dont la source prédominante de diplômés du postsecondaire était un domaine d études du grand groupe des techniques et métiers du génie et des arts appliqués sont passées de la cote de 0,5 selon la variante 1 à la cote de 1 selon la variante 2, ce qui s explique par les pourcentages élevés de personnes exerçant cette profession qui n ont pas fait d études postsecondaires. C est la variante 1 qui a été utilisée dans le cadre des expériences relatives au modèle décrites dans le rapport principal. Les deux variantes et le détail des variables utilisées pour les calculer se trouvent dans la première feuille de calcul du fichier annexé aux présentes (quantbar.xls). 3.2 Les obstacles qui s appliquent différemment aux immigrants Nous avons utilisé la méthode suivante pour déterminer les obstacles à l accès aux professions qui s appliquent différemment aux immigrants. Premièrement, pour chaque profession d un groupe de base pour laquelle la variante 1 avait permis de relever un obstacle, nous avons tenté de déterminer un domaine d études dont un pourcentage significatif de récents diplômés non immigrants exerçait la profession. Pour cette étape de l analyse, le critère utilisé pour déterminer les domaines d études reliés à la profession était le suivant : y a-t-il au moins 25 % des diplômés du domaine d études qui ne sont pas immigrants, qui ont de 25 à 34 ans et qui exercent la profession? (Il fallait également qu il y ait plus de 500 diplômés non immigrants et plus de 100 diplômés immigrants du même domaine d études et du même groupe d âge qui exerçaient la profession.) Dans plusieurs cas, il y avait plus d un domaine d études dont provenaient plus de 25 % des diplômés d une même profession. Mais à une exception près, nous avons été en mesure de choisir un domaine d études comme étant le plus représentatif de la profession. Le domaine le plus représentatif était celui qui comptait le plus fort pourcentage de diplômés exerçant la profession et de plus, c était généralement celui dont le plus grand nombre de diplômés travaillaient dans la profession. Par exemple, parmi les différents domaines d études dont provenaient plus de 25 % des diplômés travaillant à titre d enseignants/enseignantes du secondaire, nous avons choisi l enseignement secondaire comme domaine d études le plus représentatif. 9

14 La profession des technologues en radiation médicale est la seule pour laquelle nous n avons pas pu choisir un seul domaine d études comme étant le plus représentatif. Un pourcentage élevé de diplômés de quatre domaines différents (radiologie; technologie de la radiologie; technologies de la radiographie médicale rayons X; et radiothérapie et médecine nucléaire rayons X) se retrouvaient dans cette profession. Tous ces domaines d études sont étroitement reliés à la profession. Quoi qu il en soit, des comparaisons portant sur ces quatre domaines d études ont montré que des obstacles à l accès se manifestent différemment sur les immigrants. Nous avons donc placé la profession des technologues en radiation médicale dans la catégorie de celles qui présentent un obstacle différentiel. Dans trois cas, plus de 25 % des diplômés d un domaine d études travaillaient dans deux professions distinctes. Dans deux de ces cas, nous avons comparé les pourcentages de diplômés non immigrants et immigrants dans les deux professions. Il s agit des domaines d études suivants : technologie de laboratoires médicaux (professions : technologues médicaux/technologues médicales et assistants/assistantes en anatomopathologie ainsi que techniciens/techniciennes de laboratoire médical); et informatique (professions : analystes de systèmes et programmeurs/programmeuses). Le troisième cas illustre une difficulté importante à laquelle on se heurte quand on cherche à déterminer les obstacles à l accès aux professions à partir des données du recensement, à savoir les différences entre le codage des professions et des domaines d études d une part et la relation légale et réglementaire entre les professions et les domaines d études d autre part. Nous voulons parler ici du domaine des infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires. Pour les diplômés de ce domaines d études, qu ils soient immigrants ou non immigrants, la profession qui représente le secteur d emploi le plus important est celle d infirmiers autorisés/infirmières autorisées; la profession qui vient au second rang est celle d infirmiers auxiliaires autorisés/infirmières auxiliaires autorisées. Or, nous sommes convaincus que des problèmes de codage des professions, des domaines d études ou des deux invalideraient toute comparaison; c est pourquoi nous n avons pas cherché à déterminer s il existe des obstacles à l exercice de la profession d infirmiers autorisés/infirmières autorisées. Une fois le ou les domaines d études déterminés pour telle ou telle profession, le pourcentage de diplômés immigrants de 25 à 34 ans provenant de ce ou de ces domaines d études qui exerçaient la profession a été calculé. Nous déterminions qu il y avait un obstacle différentiel pour les immigrants si ce pourcentage était inférieur de 10 points ou plus à celui des diplômés non immigrants provenant du même domaine d études qui exerçaient la profession. (Dans le cas des technologues en radiation médicale, le critère était satisfait pour les quatre domaines d études). On peut penser qu un écart de 10 points de pourcentage n est pas suffisant pour conclure que les obstacles à l accès s appliquent différemment aux immigrants. (Dans la plupart des cas où des obstacles différentiels ont été relevés, l écart était sensiblement plus que 10 points). Il faut se souvenir toutefois que les données du recensement ne permettent pas de faire la distinction entre les immigrants qui ont fait leurs études au Canada et ceux qui les ont faites à l étranger. Il est probable qu une grande partie des membres de notre groupe témoin d immigrants a fait ses études au Canada. 10

15 On trouve des obstacles différentiels dans l enseignement, les professions du génie et de la santé et les métiers de la construction. Dans chacun de ces cas, on a relevé des obstacles différentiels dans une partie des professions du groupe, mais non dans la totalité. Parmi d autres professions où des obstacles différentiels ont été relevés, on retrouve celles d avocats/avocates, de policiers/policières et de pompiers/pompières. Certaines remarques sont de mise au sujet de l interprétation de ces résultats. Tout d abord, l existence d un obstacle différentiel ne signifie pas qu il y a (ou qu il n y a pas) de discrimination envers les immigrants. Les obstacles peuvent découler de différences dans le genre de formation que représente tel ou tel code de domaine d études pour les immigrants et les non-immigrants. Les obstacles différentiels qui ont été relevés indiquent qu un immigrant ayant fait des études codées dans tel ou tel domaine aura plus de difficulté à trouver du travail dans une profession qu un non-immigrant ayant fait des études codées dans le même domaine. En d autres termes, un immigrant qui a les mêmes qualifications «sur papier» éprouvera plus de difficulté qu un non-immigrant à trouver du travail dans la profession. Une partie de cet écart peut être attribuable à des différences dans le niveau de scolarité. Pour des raisons attribuables à la taille de l échantillon, nous avons été incapables de tenir compte des effets du niveau d études dans nos comparaisons. Il convient également de préciser que les obstacles différentiels que nous avons relevés ne sont pas des obstacles absolus. Dans chaque cas où nous avons pu faire des comparaisons, la profession qui avait accueilli la plus grande proportion de diplômés non immigrants d un domaine d études était également celle qui avait accueilli la plus grande proportion de diplômés immigrants du même domaine d études. Finalement, le fait que nous n ayons pas trouvé d obstacles différentiels au moyen de ces méthodes ne signifie pas qu il n en existe pas. Prenons l exemple de la profession du génie mécanique : nous n y avons relevé aucun obstacle différentiel, mais nous avons trouvé des obstacles différentiels dans d autres domaines du génie, notamment le génie civil. Une raison peut en être le codage de la profession il se peut qu il soit possible de travailler dans un domaine classé dans la profession du génie mécanique aux fins du recensement sans avoir la reconnaissance professionnelle appropriée. Autre possibilité : il se peut que des personnes qui ont une formation en génie mécanique travaillent dans divers autres domaines du génie, ce qui affaiblit le lien observé entre le domaine d études et la profession chez les non-immigrants. Cette possibilité nous est suggérée par le fait que seulement 31 % des diplômés non immigrants en génie mécanique travaillent dans le domaine du génie mécanique. Étant donné le petit nombre de professions dans lesquelles nous avons pu évaluer la présence ou l absence d obstacles à l accès qui se manifestent différemment chez les immigrants, nous n avons pas intégré ce genre d obstacle à titre de composante formelle de notre modèle. Mais comme nous pensons qu il s agit d un élément d information utile, nous avons joint une feuille de calcul (diffbar.xls) donnant la valeur de cet indicateur pour les professions affichant un obstacle (variante 1). La valeur est de 0 lorsqu il a été déterminé que l obstacle se manifeste différemment chez les immigrants et de 1 lorsqu il n a pas été déterminé qu il se manifeste différemment chez les immigrants. Les usagers voudront peut-être inclure cette variable dans le calcul des scores de diverses professions. 11

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17 4. Conclusions Nous avons décrit ici la façon dont les données du recensement ont été utilisées pour la construction d indicateurs : 1) des obstacles qui entravent l accès aux professions; et 2) des obstacles entravant l accès aux professions qui se manifestent différemment chez les immigrants. Les professions examinées se retrouvent aux niveaux de compétences A et B de la Classification nationale des professions (CNP). Notre analyse repose sur la relation entre domaine d études et profession. Nous avons relevé un grand nombre de professions dans lesquelles il y a une concentration significative de la population active ayant de l expérience dans les groupes intermédiaires des domaines d études. Nous avons également relevé bon nombre de professions dans lesquelles des obstacles semblent se manifester différemment à l encontre des immigrants. Ces indicateurs représentent une solution de rechange à une méthode qualitative pour déterminer les obstacles qui entravent l accès aux professions. Mais aucune de ces méthodes ne saurait se substituer à l autre. Nous avons donc intégré des calculs basés sur les deux séries d indicateurs qualitatifs et quantitatifs des obstacles dans les extrants du modèle joints au rapport final. 13

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