VERS UN MODELE INTEGRATEUR DES ANTECEDENTS ET CONSEQUENCES DU RISQUE PERÇU PAR LES INVESTISSEURS SUR LE MARCHE BOURSIERTUNISIEN

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1 VERS UN MODELE INTEGRATEUR DES ANTECEDENTS ET CONSEQUENCES DU RISQUE PERÇU PAR LES INVESTISSEURS SUR LE MARCHE BOURSIERTUNISIEN Azza BEJAOUI(*), Adel KARAA (**) (*)Institut Supérieur de Gestion detunis, 41 Rue de la Liberté- Cité Bouchoucha, Le Bardo 2000, Tunisie, (**)Institut Supérieur de Gestion de Tunis, 41 Rue de la Liberté, - Cité Bouchoucha, Le Bardo 2000, Tunisie, Mots-clés : Gestion du Risque ; Perception du Risque; Recherche d Informations; Investisseurs Individuels; Modèle des équations structurelles. Keywords: Risk Management; Risk Perception; Information search; Individual investors; Structural equation modeling. Palabras clave : Gestión de Riesgos ; Percepción del riesgo, recuperación de información, los inversores individuales; modelo de ecuaciones estructurales. Résumé : Nous étudions les antécédents et conséquences du risque perçu par les investisseurs individuels présents sur le marché boursier tunisien. En d autres termes, nous examinons les facteurs influençant le risque perçu par l investisseur envers le marché boursier ainsi que les réponses comportementales induites par cette perception du risque. A cette fin, un questionnaire a été développé et distribué auprès de 411 investisseurs individuels choisis aléatoirement par les 24 intermédiaires présents sur la Bourse de Tunis. Nous constatons que plus l investisseur est confiant en soi et optimiste plus sa perception du risque est faible. De même, une perception d une bonne qualité de l information divulguée et une satisfaction vis-à-vis des bénéfices réalloués diminuent le risque perçu envers le marché. Néanmoins, les résultats montrent que l existence de l asymétrie d information augmente, au lieu de réduire, la perception du risque. Par ailleurs, percevoir le risque envers le marché mène à une recherche d informations intensive (divers types et sources d information), une bonne performance ainsi qu une forte intention de réinvestissement. L utilisation du modèle des équations structurelles nous a permis d une part de rendre compte de l importance de la perception du risque dans le processus de prise de décision d investissement et d autre part de jeter la lumière sur le rôle de médiateur partiel que joue la performance entre la perception du risque et l intention de réinvestissement. 1 Introduction Le risque perçu joue un rôle prépondérant dans le comportement de l être humain, surtout s il s agit de prendre une décision dans un contexte caractérisé par l incertitude. C est dans ce sens qu on peut comprendre les propos de Ricciardi (2004) qui indique que «si l activité était de conduire une voiture ou investir sur le marché boursier, chaque jour, nous sommes exposés à toutes les formes du risque. Le risque peut avoir différentes significations

2 pour différentes personnes». Soucieux de cette réalité, un foisonnement de recherches dans diverses disciplines a tenté d étudier le concept du risque perçu. Tout particulièrement, en marketing, cette notion a été examiné par plusieurs études dans différents contextes tels que l évaluation d une marque ou d un produit particulier (par exemple, Erdem et Swait, 2004 ; Dowling et Staelin, 1994), ou d un service (par exemple, Bansal et Voyer, 2005 ; Murray, 1991). Le point de convergence de ces différents travaux de recherche était la mise en évidence de diverses actions entreprises par les consommateurs ayant pour but de diminuer le risque (reconnues généralement par les stratégies de réduction du risque). A titre d exemple, la perception du risque peut déclencher chez l individu l activité de la recherche d informations (Dowling et Staelin, 1994 ; Mitchell, 1992 ; Srinivasan et Ratchford, 1991). S inscrivant dans ce courant de recherche, la présente étude tente d examiner le rôle que pourrait jouer le risque perçu dans l adoption des stratégies de réduction du risque perçu par une personne dans le contexte d investissement en bourse. A la lecture de la littérature sur le risque perçu, on peut se rendre compte que le risque perçu comprend deux composantes à savoir l incertitude et l importance (ou signification) des conséquences (Mallet, 2000 ; Dandouau, 2000 ; Verhage et al., 1990 ; Mitchell et Greatorex, 1989) engendrant, par conséquent, deux modes différents de réponses comportementales en vu de réduire le risque (Cho et Lee, 2006 ; Taylor, 1974 ; Cox, 1967a). Pour illustrer ceci, Taylor (1974) affirme que «l incertitude concernant le résultat peut être réduite en acquérant et traitant les informations. L incertitude concernant les conséquences peut être traitée en réduisant les conséquences à travers la diminution du montant en jeu». Quoique la réduction du montant en jeu soit retenue en tant que stratégie de réduction du risque, la plupart des études en marketing se sont penchées seulement sur l étude de la recherche d informations. Néanmoins, Cho et Lee (2006) affirment qu une bonne compréhension des stratégies de réduction du risque ne peut se faire qu à travers la prise en compte des deux éléments ensemble (c est-à-dire la recherche d informations et la réduction du montant en jeu). S intéressant à la perception du risque, la présente étude examine deux différents modes comportementaux ayant pour intention d atténuer le risque perçu à savoir la réduction de l incertitude à travers la recherche d informations et la signification des conséquences via l intention de réinvestissement. Outre que les stratégies de diminution du risque, la performance d investissement est retenue comme une autre conséquence du risque perçu étant donné que c est un facteur crucial motivant un individu à investir en bourse. En effet, un investisseur continuerait à investir davantage malgré le fait qu il perçoit un niveau élevé du risque envers le marché boursier. Dans ce cadre, la performance d investissement pourrait jouer un rôle de médiateur entre la perception d investissement et l intention de réinvestissement. Par ailleurs, nous examinons les facteurs relatifs à l entreprise cotée (la qualité perçue de l information divulguée et la satisfaction de la réallocation des bénéfices), l investisseur (le profil individuel de l investisseur) et marché boursier (l asymétrie d information) comme des antécédents clés du risque perçu. Mis tous ensemble, nous proposons un modèle qui identifie les interactions entre les antécédents proposés, le risque perçu et les réponses comportementales résultantes. Ce modèle nous servira, en fait, pour tester concurremment le lien entre les facteurs influençant le risque et le risque perçu et son effet sur les deux différents modes de stratégies de réduction du risque et la performance d investissement. Finalement, nous pouvons noter que le modèle proposé a été analysé en se basant sur un questionnaire distribué auprès de 411 investisseurs individuels sélectionnés aléatoirement par les 24 intermédiaires présents sur le marché boursier tunisien.

3 2 Cadre Conceptuel Le modèle proposé ci-dessous (figure 1) repose sur les propositions suivantes : (1) Le profil individuel à l investisseur (facteur lié à l investisseur), la qualité perçue de l information divulguée et la satisfaction vis-à-vis de la réallocation des bénéfices (deux facteurs relatifs à la société cotée) et l asymétrie d information (facteur lié au marché boursier) influencent la perception du risque de l investisseur; (2) La perception du risque influence le comportement ayant pour intention de gérer l incertitude et l importance des conséquences ; (3) La performance d investissement joue un rôle de médiateur dans la relation entretenue entre la perception du risque et l intention de réinvestissement. Figure 1 : Modèle Conceptuel des Antécédents et Conséquences du Risque Perçu En passant en revue les différents travaux de recherche sur le risque perçu, clair est de remarquer le manque de consensus entre les chercheurs sur la définition à donner à ce concept. Néanmoins, en revenant au travail précurseur de Bauer (1960) qui précise que «le comportement du consommateur implique un risque dans le sens où n importe qu elle action du consommateur produira des conséquences qu il ne peut pas anticiper avec certitude approximative et dont certaines sont probablement déplaisantes», on peut comprendre que le risque perçu comporte essentiellement deux éléments : l incertitude et les conséquences négatives (les pertes). Classiquement et suite à la contribution fondatrice de Bauer (1960), plusieurs chercheurs définissent cette notion sur la base de cette structure à deux composantes (Cho et Lee, 2006 ; Taylor, 1974 ; Cox et Rich, 1964 ; Cunningham, 1967 ; Kogan et Wallach, 1964). En guise d exemple, Cox et Rich (1964) affirment que le risque perçu est «une fonction de deux facteurs généraux : l importance de l enjeu induit par la décision d achat et le sentiment subjectif individuel de certitude que le consommateur va perdre tout ou partie de ce qui est en jeu». En particulier, Cho et Lo (2006) pensent que l évaluation du risque perçu dépend fortement de ses caractéristiques psychologiques et situationnelles vu que c une estimation biaisée de la part

4 d une personne concernant une situation de décision risquée. Partageant cette opinion, Slovic (1988) affirme qu il existe un nombre important de facteurs (ou encore antécédents) qui peuvent influencer la perception du risque d une personne. Dans le contexte d investissement, ils peuvent être répertorié 1 selon leur appartenance à l investisseur, la société cotée et au marché boursier. Parmi les facteurs pouvant influencer le risque perçu par l investisseur est son profil individuel. Ce profil est défini, en fait, en termes de deux traits de personnalité à savoir : la confiance en soi et l optimisme. Quant aux facteurs liés aux entreprises cotées, nous avons retenu la qualité de l information transmise au marché boursier ainsi que la satisfaction vis-à-vis de la réallocation des bénéfices par les sociétés. Finalement, l asymétrie d information est maintenue comme un antécédent du risque perçu qui émane du marché boursier. D une manière plus formelle, nous avançons les hypothèses suivantes : H1: Plus l investisseur est confiant en soi et optimiste plus le niveau perçu du risque envers le marché boursier est faible. H2.1: Plus la qualité de l information divulguée par les entreprises cotées est perçue comme étant bonne plus le niveau perçu du risque envers le marché boursier est faible. H2.2: Plus l investisseur est satisfait de la réallocation des bénéfices par des entreprises cotées plus le niveau perçu du risque envers le marché boursier est faible. H3: Plus l asymétrie d information est importante sur le marché boursier plus le niveau perçu du risque est élevé. Du coté des conséquences, le risque perçu peut être traité en utilisant deux stratégies de réduction du risque différentes. La première vise à diminuer l incertitude via la recherche d informations et la deuxième tente d atténuer la vulnérabilité en diminuant le montant en jeu. En effet, l investissement sur le marché boursier acquiert généralement de la part d une personne de mettre en place une somme d argent et supporter une quantité importante du risque. Dans ce cas, Lin et Lee (2004) précisent que la recherche d informations s avère une activité essentielle que chaque investisseur doit l accomplir en vu de prendre ses décisions d investissement. Position partagée par Loibl et Hira (2009) qui indiquent que le risque d une perte financière importante et les coûts élevés engendrés par la révision d une mauvaise décision d investissement motivent les investisseurs à rechercher l information. Chercher l information revient à consulter les sources (objectives et subjectives) et types d information (informations économiques, les informations relatives aux entreprises cotées, les analyses financières). De l autre côté, la perception du risque pourrait être réduite en restreignant le montant en jeu ou encore la vulnérabilité associée aux résultats défavorables. Un tel comportement vise à diminuer l impact des conséquences négatives qui résulte d une prise de décision. Dans ce cadre, le comportement clé serait de réviser l intention de réinvestissement sur le marché boursier. Mise à part ces stratégies, une personne investissant sur le marché boursier cherchera inévitablement à réaliser des gains. A ce propos, Swanson et Lin (2005) ajoutent que la performance d investissement est le résultat du comportement de l investisseur sur le marché boursier. Par ailleurs, en étudiant les mécanismes psychologiques des comportements d investissement risqué auprès de 1547 investisseurs individuels présents sur les marchés boursiers chinois, Wang et al. (2006) concluent qu il existe une relation positive entre la 1 Cette trichotomie est originaire des études en marketing.

5 perception du risque et la performance d investissement. La rétention de ce facteur dans la présente étude vise à examiner si la performance d investissement joue un rôle de médiateur dans l effet de la perception du risque sur l intention de réinvestissement. Ainsi, nous formulons les hypothèses suivantes : H4: Plus la perception du risque de l investisseur est élevée plus il consultera diverses sources d informations. H5 : Plus la perception du risque de l investisseur est élevée, plus différents types d information vont être utilisés. H6 : Une perception du risque élevée de la part de l investisseur mènera une faible intention de réinvestissement sur le marché boursier. H7 : La performance d investissement joue un rôle de médiateur entre la perception du risque l intention de réinvestissement. 2 Présentation de la Méthodologie de Recherche 2.1 Présentation et Description des Données L ensemble des données utilisé afin d examiner le cadre conceptuel proposé a été collecté à l aide d un questionnaire auto-administré auprès des investisseurs individuels présents sur la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT). Les individus sondés sont, en fait, choisis aléatoirement par les vingt quatre intermédiaires en bourse. Environ 600 questionnaires ont été distribués parmi lesquels 487 ont été récupérés, enregistrant un taux de réponse de 81%. Néanmoins, lors de dépouillement, une soixante dizaine de questionnaires a été ôtée à cause de l existence d un nombre élevé de non réponses. Finalement, 411 questionnaires sont jugés, de notre part, exploitables pour être analysées Typologie des Répondants 80,3% des investisseurs individuels étaient des hommes alors que les femmes ne représentaient que 19.7%. La tranche d âge la plus importante dans l échantillon est celle des ans (37%), suivie par celle des ans (27,5%) et ensuite celle des ans (20,2%). Finalement, la tranche d âge la moins importante s avère celle des plus que 60 ans (4,1%). Par ailleurs, La majorité des répondants déclarent être mariés avec enfants, ceci à un niveau de 54,4% de l échantillon étudié. En outre, l échantillon se compose des cadres supérieurs, des cadres moyens, des employés, des indépendants, des retraités, des étudiants et des chômeurs à hauteur respectivement de 40,1% ; 28,6% ; 12,1% ; 12,1% ; 4,7% ; 2,2% et 0,2%. Finalement, les résultats relatifs aux tranches de revenu par investisseur dévoilent que 26,5% des répondants touchent entre 1500 et 2000 DT alors que 5,3% seulement ont un revenu inférieur à 500 DT.

6 2.1.2 Caractéristiques du Comportement d Investissement en Bourse 2,7% des répondants avouent qu ils ne possédent aucune connaissance sur l investissement en bourse alors que seulement 37,8% jugent avoir des connaissances professionnelles ; malgré le fait que la majorité des investisseurs (94,4%) croient qu une meilleure connaissance de l investissement du marché rend le placement en bourse plus rentable. De même, la plupart des répondants (98,8%) affirment qu ils ont déjà investi sur le marché boursier via un ou plusieurs canaux d investissement (internet, banque, gestionnaire privé ou autres) tandis que moins de 2% des investisseurs (1,2%) se déclarent sans aucune expérience. D ailleurs, en interrogeant par la suite les personnes sur leur ancienneté en tant qu investisseurs en bourse, 29% des répondants ont une expérience comprise entre 2 et 5 ans dans le domaine d investissement en bourse suivi successivement de ceux ayant plus que 10 ans (25,8%) et entre 5 et 10 ans (20,9%) alors que les personnes ne possédant qu une expérience entre 1 an et 2 ans et moins d un an sont respectivement de l ordre de 14,4% et 10%. 79% des répondants confirment avoir perdu de l argent en investissant dans un produit financier alors que 21% l infirment. En fait, pour être participant au marché boursier, la majorité des répondants (76,6%) affirment ayant opéré avec un seul intermédiaire en bourse alors que 21% passent par deux ou plusieurs institutions financières en investissant sur la BVMT. Parallèlement, nous remarquons que 38,8% des investisseurs individuels consacrent moins de 25% de leurs économies à l investissement dans un produit financier. 31,7% et 15,1% des répondants accordent une part respectivement entre 25% et 50%, 50% et 75%. Seulement 14,4% consacrent plus de 75% de leurs économies pour l investissement. Les résultats montrent également que presque la moitié des répondants (49,4%) ont pour horizon d investissement le moyen terme. 32,3% et 9,5% des personnes investissent respectivement sur le court et long terme. Seulement un nombre faible de répondants (8,8%) n ont aucune idée. Par ailleurs, nous constatons que 30% des investisseurs conservent, en moyenne, un titre entre 3 et 6 mois alors que 26,6% le détiennent entre 6 mois et un an. 21,2% des répondants affirment, néanmoins, que leur détention d un titre ne dure en moyenne que moins de 3 mois tandis que 17,1% le conservent entre un an et 3 ans. Finalement, une durée moyenne de plus de 3 ans a été constatée auprès de 5,1% des répondants. De même, 15,8% des investisseurs possèdent des actions dans 5 sociétés cotées. 13,5% ; 11,8% et 11% sont respectivement actionnaires dans 3, 4, 2 entreprises cotées. Un pourcentage très faible d investisseurs (0,3%) détient des actions dans 25 sociétés cotées sur la BVMT. Nous constatons également que 40,3% des personnes sondées sont assez satisfaites de leur investissement de l année dernière tandis que 7,5% seulement avouent qu ils ne le sont pas du tout. En outre, 6,8% des répondants sont tout à fait satisfaits de l investissement sur la BVMT alors que 5,1% ne le sont pas. La majorité des individus se déclarent assez satisfaits de la BVMT (38,6%). Finalement, les investisseurs pensent généralement que la météo, les

7 proches et l humeur ne peuvent pas modifier leur comportement d investissement (respectivement 72,5%, 45,9%, 32,5% disent jamais). Ils affirment, par contre, que des facteurs tels que la situation du marché financier, la conjoncture économique et le conseiller en placement ont un impact significatif sur leur comportement (respectivement 36,2%, 41,7%, 12,8% disent toujours). 2.2 Mesures Les mesures de notre étude ont été construites comme suit. D abord, les sources d informations (objectives et subjectives) et types d information (économiques, liées à l entreprise cotée et analyses financières) retenus dans le cadre de la première forme de stratégie de réduction du risque (la recherche d informations) ont été identifiés sur les mêmes échelles de Likert en 5 points (allant du pas du tout important à très important ) afin de mesurer l importance accordée à la source et au type d information avant de prendre une décision d investissement en bourse. Deuxièmement, l intention de réinvestissement (la deuxième forme de stratégie de réduction du risque), la performance d investissement et l asymétrie d information ont été chacune mesurées par un simple item. Troisièmement, l optimisme et la confiance en soi, formant le profil individuel de l investisseur, ont été mesurées en demandant à chaque répondant s autoévaluer sur une échelle bipolaire en 5 points. Par ailleurs, la qualité perçue de l information divulguée par les entreprises a été créée en utilisant 7 items (information complète, transparente, authentique, à jour, pertinente, opportune, régulière). En outre, la satisfaction vis-à-vis de la réallocation des bénéfices a été mesurée en se servant de 5 items (réallocation sous forme de dividendes, d attribution d actions, d augmentation du capital en numéraire, sous forme de split, de réinvestissement dans des projets futurs) suivant une échelle de Likert en 5 points s étendant de pas du tout satisfait jusqu à tout à fait satisfait. Finalement, le risque perçu a été mesuré en se servant du paradigme psychométrique 2 développé par plusieurs chercheurs en psychologie (Fischhoff et al 3., 1978 ; Slovic et al 4., 1979, 1980, 1982, 1985 ; Slovic, 1985, 1987, 1992). En effet, les résultats trouvés 5 à partir des travaux de recherche 2 Tentant de le définir, Slovic (1987) avance que «l approche la plus commune [ ] était d employer le paradigme psychométrique qui utilise des échelles psychométriques et des techniques d analyse multivariées pour produire des représentations quantifiées en cartes cognitives des attitudes et perceptions du risque». 3 Fischhoff, Slovic, Litchtenstein, Reas & Combs (1978). 4 Slovic, Fischhoff &Litchtenstein (1979, 1980, 1982, 1985). 5 L objectif visé à travers ces études était de comprendre et évaluer les perceptions et attitudes des personnes à l égard des risques qui les entourent.

8 psychométriques montrent que les individus évaluent n importe quel événement risqué en se basant principalement sur deux dimensions 6 orthogonales à savoir : la familiarité (familiarity) et la maîtrise (controllability). Selon Gigerenzer et Todd (1999), le terme familiarité désigne «un certain degré de connaissance qu a une personne à l égard d une tâche ou un objet». A ce propos, Ricciardi (2004) ajoute que la familiarité est une inclinaison ou encore un préjugé qui permet de changer la perception du risque de l individu. Autre que la familiarité, la maîtrise (ou encore le contrôle) est défini, au sens large, comme «la capacité de prévoir et naviguer sur des dangers potentiels, effaçant ainsi les risques de façon importante» (Natalier, 2001). Pour sa part, Slovic (1987) précise que la maîtrise est le facteur le plus important dans la perception du risque. En effet, les individus ont tendance à percevoir moins de risque pour des situations où ils se sentent qu ils peuvent les contrôler. Ainsi, nous utilisons ces deux facteurs en vu de quantifier le risque perçu par l investisseur. En termes opérationnels, la familiarité et la maîtrise ont été mesurées par un ensemble d items représentant les instruments nécessaires à l investissement (par exemple, les ratios financiers, la fluctuation du taux d intérêt ) mais tel que les deux dimensions du risque perçu pourraient se différencier l une de l autre. Une fois mesurées, nous pensons que le degré de familiarité et maîtrise des outils servant à l investissement en bourse déterminent le risque perçu par l investisseur. En d autres termes, ces deux dimensions ne représentent pas des manifestations du risque perçu mais à contrario sont constructives (ou encore formatives) de ce construit. Ainsi, nous présumons que le modèle de mesure du risque perçu est un modèle formatif. 3 Analyse des Données et Résultats L analyse des données s est déroulée en trois étapes. D abord, des Analyses en Composantes Principales (ACP) réalisées sur l ensemble des données collectées (N=411) via la version 17 du logiciel SPSS ont servi à purifier les échelles de mesures retenues dans cette étude. Ensuite, une Analyse Factorielle Confirmatoire (AFC) avec la version 18 du logiciel AMOS a été employée en vu de vérifier la structure factorielle déjà trouvée à partir de la phase exploratoire. Finalement, pour examiner les relations hypothétiques proposées dans le modèle, nous avons eu recours à la modélisation par les équations structurelles. Selon Hoyle (1995), elle représente la méthode la plus largement adoptée en vu d examiner les relations de causalité dans un modèle théorique complexe. A cette étape, trois types d indices d ajustement ont été utilisés pour évaluer la qualité d ajustement du modèle global : indices absolus (Chi-deux ; 6 Une troisième dimension émerge également dans les études psychométriques qui est l étendu du risque c est-à-dire le nombre de personnes exposées au risque. Yin et Morris (2001) affirment que ce facteur est corrélé avec la familiarité et maîtrise. Pour produire une cartographie des perceptions des individus, plusieurs travaux psychométriques (tels que Slovic, 1987) ne retiennent que la familiarité et la maîtrise.

9 RMSEA ; GFI), indices incrémentaux (CFI) et indices de parcimonie (Chi-deux normé ; PNFI). S assurer de la qualité d ajustement permet de tester par la suite les relations du modèle. 3.1 Modèle de Mesure Le tableau 1 présenté ci-après récapitule les principaux résultats obtenus à partir de la phase exploratoire et confirmatoire relatives aux différents construits du modèle. Familiarité Maîtrise Profil individuel de l investisseur Qualité perçue de l information divulguée 7 Satisfaction vis-vis de la Réallocation des Bénéfices 8 Tableau 1 : Résultats de la Phase Exploratoire et Confirmatoire pour le Modèle de Mesure ACP AFC Alpha de Cronbach KMO=0,886 T.Bartlett=0.000 Variance expliquée=62,088% Extraction>0.5 KMO=0,886 T.Bartlett=0.000 Tous les poids Variance expliquée=61,614% Extraction>0.5 factoriels relatifs KMO=0,500 aux différents items T.Bartlett=0.000 Variance expliquée=76,971% sont significatifs à Extraction>0.5 un seuil de KMO=0,860 T.Bartlett=0.000 signification de Variance expliquée=61,299% 0,001 Extraction>0.5 KMO=0,662 T.Bartlett=0.000 Variance expliquée=72,752% Extraction>0.5 Rhô de Jöreskog ρ vc 0,876 0,863 0,514 0,874 0,863 0,513 0,701 0,694 0,531 0,872 0,866 0,522 0,810 0,824 0,615 Sources Objectives KMO=0,648 0,722 0,707 0,500 7 Après purification de l échelle, 6 items seulement restent à savoir : information complète, transparente, authentique, à jour, pertinente, opportune. 8 Après purification de l échelle, 3 items seulement restent à savoir : réallocation sous forme de dividendes, d attribution d actions, d augmentation du capital en numéraire.

10 Sources Subjectives Informations Economiques Informations relatives aux Sociétés Cotées T.Bartlett=0.000 Variance expliquée=64,030% Extraction>0.5 KMO=0,790 T.Bartlett=0.000 Variance expliquée=67,976% Extraction>0.5 0,779 0,784 0,646 0,851 0,845 0,526 0,776 0,780 0,500 Analyses Financières 0,838 0,834 0,716 Les résultats issus des Analyses en Composantes Principales révèlent une structure unidimensionnelle pour les différents construits suivants : la familiarité, la maîtrise, le profil individuel de l investisseur, la qualité perçue de l information divulguée et la satisfaction vis-à-vis de la réallocation des bénéfices. Par contre, les sources et les types d information admettent respectivement une structure bi-(sources objectives et sources subjectives) et tri- (informations économiques, informations relatives aux sociétés cotées, analyses financières) dimensionnelle. Ces mêmes structures ont été, dans une deuxième étape, confirmées à partir de l analyse confirmatoire réalisée sur l ensemble des données de notre échantillon (N=411) puisque tous les poids factoriels relatifs aux différents items sont significativement différents de zéro à un seuil de signification de 0,001. Pour vérifier la fiabilité et la validité convergente de chaque construit, nous avons calculé respectivement l alpha de Cronbach, le rhô de Jöreskog et le rhô de validité convergente. D après les résultats obtenus, nous remarquons que tous les construits montrent des fiabilités satisfaisantes étant donné que les valeurs prises par l alpha de Cronbach et le rhô de Jöreskog sont supérieures à 0,7. Par ailleurs, la validité convergente de chaque construit est acceptable puisque le rhô vc de chaque dimension est supérieur ou égal à 0,5. Nous concluons ainsi que le modèle de mesure a une validité convergente et fiabilité satisfaisante. Par la même occasion, nous avons vérifié que le modèle de mesure du risque perçu est un modèle formatif. En d autres termes, le risque perçu pourrait se présenter comme la conjonction de deux facteurs à savoir : la familiarité et la maîtrise. Le tableau 2 ci-après récapitule l ensemble des résultats obtenus. Tableau 2 : Analyse Confirmatoire pour le Modèle de Mesure du Risque Perçu Coefficients Non Standardisés Coefficients Standardisés CR Familiarité Risque Perçu 1,000 0,784 Maîtrise Risque Perçu -0,251-0,249-5,121*** Notes : -***Niveau de Signification : 0,001. -CR : CRITICAL RATIO.

11 Nous remarquons, d après les résultats trouvés, que la relation entre la familiarité et le risque perçu est positive et significative ( Toutefois, l effet de la maîtrise sur le risque perçu s avère négatif et significatif ( ). Ainsi, nous pouvons constater que d une part un accroissement du degré de familiarité de l investisseur avec les outils d investissement n entraîne pas inévitablement une augmentation corrélative du degré de maîtrise de ces instruments. D autre part, plus l investisseur connaît et ne maîtrise pas les instruments nécessaires à l investissement sa perception du risque à l égard du marché boursier est élevée. D une manière plus explicite, une perception du risque est élevée lorsqu il y a une connaissance mais un manque de maîtrise des outils nécessaires à l investissement de la part d un investisseur. Cette constatation n est pas surprenante puisque Wang et al. (2006) affirment, à partir d une cartographie des perceptions du risque, que les investisseurs chinois ont un risque perçu faible lorsqu ils se sentent familiers et maîtrisent certaines sources du risque existantes sur le marché boursier. A contrario, leur perception du risque est élevée quand ils sont familiers et ne maîtrisent pas d autres sources du risque. Eu égard de tout ce qui a précédé, nous pouvons dire que les deux variables latentes, Familiarité et Maîtrise, sont formatives du construit Risque Perçu. 3.2 Modèle du Comportement du Risque Etant donné que le modèle de mesure du risque perçu est un modèle formatif, les facteurs influençant la perception du risque vont être, par la suite, considérés comme des antécédents de la familiarité et la maîtrise. D une manière plus explicite, le profil individuel de l investisseur, les caractéristiques perçues de la société cotée ainsi que l asymétrie d information auront un impact sur la perception du risque via la familiarité et la maîtrise des instruments nécessaires à l investissement (annexe). Le tableau 3 ci-dessous récapitule, par la suite, l ensemble des résultats des estimations des coefficients de régression non standardisés et standardisés qui permettent de déceler l effet des variables latentes les unes sur les autres ainsi que la valeur des statistiques t (CR). Sont pareillement reportés dans le tableau 3, les différents indices permettant d évaluer la qualité d ajustement du modèle. D après les résultats obtenus, le chi-deux du modèle est de 128,405 avec d.d.l=43. Les indices d ajustement montrent que le modèle a un bon ajustement ( normé = 2,986 ; RMSEA=0,070 ; GFI=0,951 ; CFI=0,957 ; PNFI=0,611). Ainsi, nous pouvons dire que le modèle est acceptable et s ajuste d une manière satisfaisante aux données empiriques. La vérification de la bonne qualité d ajustement du modèle autorise, dans ce qui suit, l examen des relations retenues dans le modèle.

12 Tableau 3 : Relations Structurelles dans le Modèle Qualité d ajustement Relations R1.1 : Profil Individuel Familiarité R1.1 : Profil Individuel Maîtrise R2.1 : Qualité Perçue_Information Familiarité R2.2 : Qualité Perçue_Information Maîtrise R3.1 : Satisfaction_Réallocation des Bénéfices Familiarité R3.2 : Satisfaction_Réallocation des Bénéfices Maîtrise R4.1 : Asymétrie d Information Familiarité R4.2 : Asymétrie d Information Maîtrise R5.1 : Risque Perçu Sources Objectives R5.2 : Risque Perçu Sources Subjectives R6.1 : Risque Perçu Informations Economiques R6.2 : Risque Perçu Informations_Sociétés R6.3 : Risque Perçu Analyses Financières R7 : Risque Perçu Intention de Réinvestissement Notes : -***Niveau de Signification : 0,001. -**Niveau de Signification : 0,01. -CR : CRITICAL RATIO. Coefficients Non Standardisés 0,135 0,175 0,356 0,342 0,190 0,259 0,160 0,194 1,005 1,000 0,823 0,884 0,896 0,208 d.d.l RMSEA GFI CFI normé PNFI Coefficients Standardisés 0,165 0,168 0,363 0,275 0,205 0,220 0,273 0,260 0,901 0,628 0,656 0,866 0,671 0, , ,070 0,951 0,957 2,986 0,611 CR 2,632** 2,601** 6,113*** 4,836*** 3,892*** 4,038*** 5,495*** 5,130*** 11,199*** 10,197*** 11,567*** 10,415*** 3,321*** D abord, les résultats indiquent que le profil individuel de l investisseur a un effet positif et significatif sur la familiarité ( ) et la maîtrise ( ) ce qui nous conduit à conserver R1.1 et R1.2. Ainsi, nous pouvons soutenir l hypothèse H1. En second lieu, nous constatons que la qualité perçue de l information divulguée par les sociétés cotées exerce une influence positive et significative sur non seulement la familiarité ( mais également la maîtrise (, retenant R2.1 et R2.2. En conséquence, nous pouvons corroborer l hypothèse H2.1. Troisièmement, l effet de la satisfaction vis-à-vis de la réallocation des bénéfices par des sociétés

13 cotées sur la familiarité et la maîtrise s avère positif et significatif (. Ainsi, nous supportons l hypothèse H2.2. Quatrièmement, nous remarquons que l asymétrie d information a un impact significatif et positif sur la familiarité (. En outre, l effet de l asymétrie sur la maîtrise s avère significatif et positif, au lieu d être négatif, (. Ainsi, nous rejetons l hypothèse H3. Les résultats invitent, par ailleurs, à retenir R5.1indiquant que le risque perçu a un effet positif et significatif sur le nombre de sources objectives d informations consultées (. Nous constatons également que la perception du risque a amplifié le nombre de sources subjectives d informations consultées ( Nous conservons R5.2. Par conséquent, l hypothèse H4 est confirmée. La confrontation des résultats aux relations de notre étude montrent que plus la perception du risque de l investisseur est importante, plus il cherchera simultanément à utiliser les informations économiques (, les informations liées aux entreprises cotées ( et les analyses financières (. Nous gardons ainsi R6.1, R6.2 et R6.3. L hypothèse H5 est corroborée. Nous constatons également que la perception du risque a un effet significatif et positif, au lieu d être négatif, sur l intention de réinvestissement (. Ce résultat nous amène à rejeter l hypothèse H6. Pour finir, nous allons vérifier la possibilité que la performance d investissement joue un rôle de médiateur entre la perception du risque et l intention de réinvestissement. Pour ce faire, nous avons estimé deux modèles. Dans le premier (modèle contraint), nous avons imposé simultanément deux contraintes sur les coefficients de régression, et, alors qu au niveau du deuxième modèle (modèle complet) aucune contrainte n a été imposée. Les résultats obtenus à partir de l estimation des deux modèles sont rapportés dans le tableau 4 ci-après.

14 Risque Perçu Risque Perçu Performance d Investissement Notes : - Intention de Réinvestissement Tableau 4 : Résultats de l Estimation des Deux Modèles Performance d Investissement Intention de Réinvestissement Modèle Contraint Modèle Complet 0,214 0,178 0,249 0,208 CR 3,959*** 3,321*** 0,000 0,192 0,000 0,196 CR - 3,560*** 0,000 0,193 0,000 0,222 CR - 3,931*** : Coefficient Standardisé ; -***Niveau de Signification : 0,001 ; -CR : CRITICAL RATIO. Nous remarquons, d abord, que la relation entre la performance d investissement et l intention de réinvestissement est positive et significative. Ensuite, nous constatons que le risque perçu exerce toujours un effet significatif et positif sur l intention de réinvestissement. Néanmoins, en passant du modèle contraint à celui complet (c est-à-dire quand la performance d investissement est prise en considération), nous constatons que l influence de la perception du risque sur l intention de réinvestissement devient plus faible ( mais reste significative (β perception du risque et l intention de réinvestissement. 4 Discussion. En conclusion, nous pouvons avancer que la performance d investissement joue un rôle d un médiateur partiel entre la Ce papier étudie les interactions entre les antécédents de la perception du risque, le risque perçu et les réponses comportementales induites par le risque dans le contexte d investissement. Les résultats obtenus à partir de cette étude nous amène aux implications suivantes. 4.1 Antécédents du risque perçu Les résultats trouvés montrent que lorsque l investisseur est familier et ne maîtrise pas les outils nécessaires à l investissement en bourse sa perception du risque est élevée. A contrario, lorsqu il est familier et maîtrise ces instruments, l investisseur perçoit un niveau de risque faible envers le marché boursier.

15 Nous reconnaissons explicitement que la maîtrise est un facteur significatif dans la formation du risque perçu. Cette constatation a été, d ailleurs, confirmée par Slovic (1987) qui souligne son importance dans la perception du risque. Les résultats indiquent que le profil individuel de l investisseur est lié positivement à la familiarité et la maîtrise des outils d investissement. Ces résultats confirment le fait qu un investisseur confiant en soi et optimiste croît connaître et maîtriser les instruments nécessaires à l investissement. Il percevra, par conséquent, un niveau du risque faible envers le marché boursier. Ainsi, nous avançons que ces deux traits de personnalité (la confiance en soi et l optimisme) jouent un crucial dans la manière dont l individu se sent familier et maîtrise les outils nécessaires à l investissement ce qui diminuera, par la suite, sa perception du risque. En plus du profil individuel de l investisseur, la qualité perçue de l information livrée par les entreprises cotées et la satisfaction vis-à-vis de la réallocation des bénéfices entretiennent, chacune des deux, une relation positive avec la familiarité et la maîtrise. En effet, plus l investisseur perçoit que les sociétés cotées transmettent au marché boursier des informations de bonne qualité (par exemple, pertinente, complète) plus il se sent familier et maîtrise les instruments d investissement. De même, une grande satisfaction de l investisseur à l égard des bénéfices réalloués encourage à mieux connaître et maîtriser les outils d investissement. En guise de conclusion, la qualité perçue de l information divulguée par les entreprises cotées et la satisfaction vis-à-vis de la réallocation des bénéfices renforcent, toutes les deux, chez l investisseur le sentiment qu il est familier et maîtrise les instruments d investissement. Dés lors, sa perception du risque envers le marché sera d autant moins élevée. Par ailleurs, contrairement à ce qui a été prévu, les résultats montrent que plus les participants du marché ne partagent pas la même information plus le degré de familiarité et maîtrise de l investisseur est élevée. Ce résultat pourrait être expliqué par le fait que l investisseur estimant être plus informé que son autrui présent sur le marché tend à se sentir plus familier et maîtrise les outils d investissement. Par conséquent, il percevra un niveau du risque plus faible envers le marché boursier. Ce résultat a été, d ailleurs, retrouvé par Wang et al. (2006) qui affirment que «la perception du risque des investisseurs n'a pas été augmentée par l asymétrie de l'information». En résumé, nos résultats supportent que le profil individuel de l investisseur, les facteurs liés à l entreprise cotée ainsi que celui relatif au marché boursier influencent le risque perçu.

16 4.3 Réponses comportementales au risque perçu Du côté des conséquences, le modèle proposé suggère que la perception du risque influence d une part l activité de la recherche d informations et d autre part le comportement d investissement. Dans le cadre de notre étude, l activité de la recherche d informations a été mesurée à partir de source et type d information consultée. Les résultats obtenus indiquent que plus la perception du risque de l investisseur est élevée plus il consultera diverses sources d informations. Ainsi, le risque perçu envers le marché mènera l investisseur à ne pas préférer une source d informations particulière (source objective ou subjective). En revanche, il cherchera différentes sources d informations en vu de réduire davantage sa perception du risque. Notre étude ne s est pas limitée seulement à l examen des sources mais s est intéressée au type d information. En effet, les résultats dégagés suggèrent qu en faisant face à un niveau élevé du risque perçu l investisseur aura tendance à utiliser différents types d information (informations économiques, analyses financières, informations relatives aux sociétés cotées). En d autres termes, le participant au marché boursier utilise divers types d information afin d atténuer son risque perçu. Nous concluons ainsi que le lien entre la perception du risque et l activité de la recherche d informations peut être établi dans le contexte d investissement. Cette conclusion a été, d ailleurs, confirmée par Cho et Lee (2006) qui affirment que «le lien entre le risque perçu et l ampleur de la recherche d informations (un lien qui a souvent été rejeté dans la littérature existante) peut être établi dans le contexte d investissement». Autre que la recherche d informations, les résultats obtenus suggèrent qu une perception du risque plus élevée engendre simultanément une forte intention de réinvestir sur le marché boursier et une performance d investissement plus élevée. En faisant face à un niveau élevé du risque perçu, les investisseurs renforcent (au lieu qu ils diminuent) leur intention de réinvestissement. Ce choix comportemental montre clairement que les investisseurs ne cherchent pas à abaisser la vulnérabilité liée aux résultats négatifs. Bien qu ils perçoivent un risque élevé envers le marché, les investisseurs n adoptent pas la deuxième stratégie de la réduction du risque (c'est-à-dire la diminution du montant en jeu) dans un contexte d investissement en bourse. Néanmoins, les personnes avec un risque perçu plus élevé envers le marché boursier ont une performance d investissement plus élevée. Ces résultats peuvent expliquer, selon Wang et al. (2006), les comportements d échange d actions fréquents régnant sur les marchés boursiers. Par ailleurs, nous constatons que la performance d investissement peut jouer un rôle d un médiateur partiel entre la perception du risque et l intention de réinvestissement. Par conséquent, ceci nous amène à dire que bien que le risque perçu envers le marché boursier est élevé l investisseur tend à réinvestir davantage en cherchant à effectuer des échanges d actions fréquents sous l attraction et le renfort des rentabilités dégagées à partir des sommes investies.

17 5 Conclusion Dans la présente étude, le modèle proposé met en évidence les antécédents et les conséquences du risque perçu dans le contexte d investissement en bourse. Les résultats prouvent que la maîtrise joue un rôle crucial dans la formation de la perception du risque de l investisseur. Par ailleurs, nous constatons que le profil individuel de l investisseur, les facteurs liés à l entreprise cotée de même que celui lié au marché boursier ont un impact sur le risque perçu. Une étude future pourrait examiner l effet d autres variables sur la perception du risque telles que l expérience d investissement et les caractéristiques sociodémographiques (âge, genre, revenu ). De même, nous concluons que les investisseurs cherchent à atténuer le risque perçu envers le marché boursier à travers la recherche d informations. L attraction des rendements dégagés renforce chez les investisseurs l intention de réinvestir bien qu ils perçoivent un risque envers le marché boursier. Ainsi, la spécificité du contexte (c est-à-dire l investissement en bourse) mène l investisseur à ne pas adopter la deuxième stratégie de réduction du risque à savoir la diminution du montant en jeu.

18 6 Annexe Profil Individuel de l'investisseur Sources Objectives Qualité Perçue de l'information R2.1 R1.1 R1.2 Familiarité R5.1 R5.2 Sources Subjectives Informations Economiques R3.1 R2.2 Risque Perçu R6.1 R6.2 Informations_Société Satisfaction_Réallocation des Bénéfices R4.1 R4.2 R3.2 Maîtrise R8 R6.3 R7 Analyses Financières Asymétrie d'information Performance d'investissement R9 Intention de Réinvestissement 7 Bibliographie Figure 2 : Modèle Intégrateur des Antécédents & Conséquences du Risque Perçu [1] Bansal, H.S. et Voyer, P.A., World-of-Mouth Processes Within Services Purchase Decision Context, J Serv Res, 3(2), , [2] Bauer, R.A., Consumer Behavior as Risk Taking. in R.S. Hancock, ed., Dynamic marketing for a changing world (pp ). Chicago: American Marketing Association, [3] Cho, J. et Lee, J., An Integrated Model of Risk and Risk-Reducing Strategies, Journal of Business Research, vol. 59, issue 1, , [4] Cox, D.F, Risk Taking and Information Handling in Consumer Behavior, Harvard University Press, Cambridge, MA., 1967a. [5] Cox, D.F. et Rich, S.U., Perceived Risk and Consumer decision Making-The Case of Telephone Shopping, Journal of Marketing Research, 1, , [6] Cunningham, S.M., The Major Dimensions of Perceived Risk, Risk Taking and Information Handling in Consumer Behavior. D.F. Cox E., Boston, Harvard University Press, , [7] Dandouau, J.C., Le Comportement de Recherche d Informations des Différents Profils de Risque Perçu selon la Nature de l Achat, in les Actes des liers ateliers de recherche de l AFM, «Percevoir, identifier et gérer le risque en marketing», La Sorbonne, Paris, , [8] Dowling, G.R. et Staelin, R., A Model of Perceived Risk and Intended Risk Handling Activity, J Consum Res, 21, , [9] Erdem, T. et Swait, J., Brand Credibility, Brand Consideration and Choice, J Consum Res, 31(1), [10] Kogan, N., Wallach, M.A., Risk Taking: A Study in Cognition and Personality. Holt, New-York, Rinehart & Winston., 1964.

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